Jeu 28/09/2023 Rando Pays d’Issoire – Vodable

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 17 animateur compris (8F, 9H)
Météo : Soleil radieux et chaud
Distance : 25,4 km  
Dénivelée : 650 m  
Durée : 7h20 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 102 km pour 3 voitures de Montferrand – 62km pour 2 voitures du Crest
Préparation et rédaction : 2H
 
Itinéraire : Vodable – église de Colamine – Mareugheol – Villeneuve Lembron. – Bergonne – Solignat – puy D’Ysson – Vodable

Cette rando a emprunté en grande partie le GRP « autour d’Issoire ». Nous partons du coquet village de Vodable , fief des Dauphins d’Auvergne dont Robert 1er dit le Magnifique qui fit construire le château sur une butte volcanique. Il occupait la partie du village qu’on nomme aujourd’hui le Marchidial.  Avec le temps, le village se développa plutôt au sud, sous  la butte dans un quartier qu’on appelle le Bourg. Du château féodal il ne reste rien puisqu’il fut rasé sur l’ordre de Richelieu en 1633. Les pierres ont permis la construction des maisons du Marchidial. Très bien conservées et rénovées, elles rendent plaisante la promenade dans le bourg. En contournant la butte pour gagner plus bas l’église de Colamine, nous passons devant l’élégant château Renaissance de Malsaigne dont la construction s’acheva en 1605. Il n’a subi aucune transformation depuis. Autant le Marchidial bénéficiait de la protection du château féodal, autant le Bourg se rangeait sous la protection de l’église de Colamine à laquelle nous parvenons quelques minutes plus tard. Belle église romane typique des édifices religieux du Lembron. Elle fut bâtie au 11ème siècle par les moines de Sauxillanges. C’est un site clunisien qui fut longtemps l’église paroissiale de Vodable. Le cimetière qui la ceint ne parait plus utilisé.

De beaux chemins d’exploitation nous mènent à Longchamps et Mareugheol. Ce dernier village retient toute l’attention du groupe. Il est le témoin le mieux conservé des constructions dites des Forts Villageois qui furent nombreux en Limage / Val d’Allier au tournant des 14ème-15ème siècle, à la fin de la Guerre de Cent Ans donc. Les villageois qui ne bénéficiaient pas de la protection d’un château seigneurial construisaient des fortifications autour de leur bourg pour se défendre des troupes armées qui ravageaient les campagnes. Ces forts avaient toujours un tracé de type quadrilatère muni d’une tour à chaque angle.

Fortification de Mareugheol

Ce fort comme d’autres bâtiments historiques bénéficient de subvention au titre de la fondation du patrimoine animée par Stéphane Bern. L’association en charge de la sauvegarde du Fort de Mareugheol a reçu à ce titre une enveloppe de 164286 euros pour mener les 6 tranches de rénovation. Nous passons du temps à déambuler dans l’entrelacs des ruelles pittoresques. De Mareugheol à Villeneuve, il n’y a qu’un gros pas que nous franchissons allègrement juste avant la pause méridienne.

Nous nous posons dans un petit parc face à l’église Saint-Claude construite à la même époque que le renommé château devant lequel nous nous arrêtons après notre pause. Bâti au tournant des 15ème-16ème siècle par Rigaud d’Aureille maitre d’hôtel ordinaire des rois de France Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François 1er. Son fils au début du 16ème fit construire l’église et le presbytère (à vendre) à coté duquel nous avons déjeuné. Ce château sera par la suite étendu avec la couverture de la grande terrasse sud par une galerie couverte Renaissance à grands meneaux Le sieur Rigaud était également diplomate et à ce titre il accomplit de nombreuses missions à travers toute l’Europe de l’époque. Les peintures murales bien conservées de la galerie du premier étage du château retracent ses voyages. Elles furent redécouvertes en 1960 dissimulées sous la boiserie des murs. Dans la même veine, les écuries du château furent décorées de fresques. Le Château fait l’objet d’importants travaux autour des douves et des tours…

Château de Villeneuve Lembron

Il nous reste une bonne quinzaine de kilomètres à parcourir dans l’après-midi tant nous avons joué les touristes jusque-là 😊.  C’est donc sous un chaud soleil sans aucune ombre possible que nous descendons dans la cuvette sous Villeneuve pour gagner à travers les champs de tournesol (récoltés) et par de rectilignes chemins d’exploitation le joli village haut perché de Bergonne puis celui de Solignat un peu plus tard. Nous nous arrêtons à proximité de Solignat près d’un champ de…. lavande comme si nous randonnions en Drôme provençale.

Champ de lavande

C’est un charmant habitant du bourg qui nous apprend que c’est une tentative d’un agriculteur du village pour s’adapter et diversifier ses cultures sous l’impact du changement climatique que nous constatons tous. En plus de nous informer, ce brave homme aura la gentillesse de ravitailler en eau la quasi-totalité du groupe !! Parvenus au cœur du village, je fais un sondage pour savoir au vu de l’état de forme des collègues présents s’ils sont prêts à monter, comme je l’avais prévu, sur le puy d’Ysson, 200 m plus haut. La majorité opte pour le dernier coup de cul. En toute liberté de choix, 4 Atlassiens déclarent forfait et rejoignent directement Vodable par la route. La vue à 360° du Puy de Dôme au Sancy et du Livradois au Cantal en passant par Vodable juste à nos pieds nous récompense de notre dernier effort.

Vue du puy d’Ysson

Nous retrouvons après une courte pause pleines de moucherons, le GRP qui nous ramène rapidement aux voitures.

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Jeu 21/09/2023 Rando Chaine des Puys – Tazenat

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 11, animateur compris (5 F, 6 H)
Météo : températures agréables. Nuageux le matin, petites pluies après le déjeuner, vent sur les derniers kilomètres.
Terrain : chemins sur terrain sec le matin. En sous-bois terrain souple, chemins humides l’après-midi.
Distance : 22 kms   
Dénivelé : 600 m
Durée : 6 h 15 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 114 X 1 et  64 X 2 soit 242 kms. 1 voiture de 4 personnes, 2 voitures de 3 personnes et 1 voiture sur place.

Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : Charbonnières-les-Vieilles, Pont de Péry par PC 578, Les Desniers, Moulin des Desniers par PC 591, Montoute, PC 577, Sagout, Croizet, Tazenat par PC 605-571-604, côté ouest du Gour de Tazenat, PC 694, Les Forges, Les Crouzilles, PC 721-730-633-665, retour à Charbonnières-les-Vieilles par PC 706 et 686.

Aujourd’hui nous sommes quelques-uns à braver la météo qui annonce de la pluie pour l’après-midi.

Nous partons de Charbonnières-les-Vieilles. Toute la matinée, les chemins empruntés longent la vallée de la Morge et quelques moulins en ruines ou restaurés. Nous ne manquons pas de faire une halte au moulin des Desniers magnifique et en encore en activité.

D’autres vestiges du passé nous interpellent sur d’autres passages, tel que le métier à ferrer près du hameau de Montoute.

C’est au bord du Gour de Tazenat, superbe lac de cratère, que nous prenons notre déjeuner. Moment très agréable pour les yeux et pour les papilles (merci à Didier pour ses délicieux cannelés et meringues faits maison). Nous repartons, accompagnés de la pluie, sur le sentier boisé qui borde le lac côté Ouest.

Puis nous bifurquons sur la droite pour emprunter une petite sente qui nous mène à une zone pastorale, où le paysage plus dégagé nous offre de beaux points de vue notamment sur la vallée de la Morge et le plateau des Combrailles. Sur le retour nous reprenons une petite sente en sous-bois qui descend au bord du gour que nous contournons par son côté Est. Malgré la grisaille, le lac dégage un charme particulier et fascinant. Ce serait le site qui possède le plus de légendes et de mystères !

Nous remontons jusqu’au point de vue qui surplombe le cratère (vue sur la chaîne des Puys et du Puy de Chalard) avant de bifurquer à gauche pour notre retour à notre parking.

Nous y parvenons un peu mouillés mais malgré tout satisfaits de cette journée partagée sur les chemins.

A très vite sur une prochaine randonnée.

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Dim 27/08/2023 Rando Sancy – Courbanges

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris (8 F, 4 H)
Météo : couvert le matin, ensoleillé l’après-midi
Distance : 25 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 7 H 30
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 86 km pour 3 véhicules soit : 258 km
Préparation et rédaction : 2 H

ITINERAIRE : Murol, Jassat, Courbanges, Montagne du Breuil, Chomeilles, Maisse, Pont de la Gazelle, L’Argelier, Murol.

Quelques gouttes de pluie ce matin au départ de Murol, mais rien de bien méchant et cela ne va pas durer. Dès la sortie du bourg, le sentier rocailleux qui s’élève rapidement, nous mène au Suc du Coq, d’où nous apercevons furtivement, entre les arbres, le lac Chambon.
Une petite sente forestière plonge sur Jassat, petit hameau à la chaumière caractéristique.

Nous passons au dessus du ruisseau de la Planchette, que nous suivons par le GR 30 sur quelques mètres, ruisseau formé par ceux du Cheix et de Courbanges.
Nous voici à Courbanges, traversons sa forêt pour ressortir au pied de la Montagne du Breuil où se situe la cabane aux miroirs, œuvre horizon Sancy. Cette construction en hommage aux éleveurs et aux bâtisseurs de buron est recouverte de mosaïque de miroirs qui reflètent la nature alentour.


Plusieurs participants étaient impatients de découvrir cette œuvre et ont apprécié la réalisation.
Retour le long de la forêt direction le Breuil, au lieu dit les Côtes, je découvre une petite sente d’abord herbeuse, puis caillouteuse jusqu’à la Croix de la Miette. Après Chomeilles nous descendons le vallon du ruisseau de Malvoissière, que nous longeons sur un petit sentier à peine visible par endroit mais très plaisant, avant de remonter sur Maisse. Pour rejoindre le Pont de la Gazelle adossé au Puy de Bessolles une portion de hors-piste sera nécessaire.
A l’Argelier nous retrouvons un PR qui nous ramène à Murol surmonté de son imposant château, mis en valeur grâce à une belle luminosité de fin d’après-midi ensoleillée.


Merci à Pierre pour son excellent gâteau, fait maison savouré à l’arrivée.

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Jeu 17/08/2023 Rando Mont du Forez – Vollore-Montagne

Animateur : Yves
Nombre de participants : 11 animateur compris ( 7 F, 4 H)
Météo : Ensoleillé et chaud
Distance : 24 km
Dénivelé : 920 m
Durée : 8 H
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 120 pour 3 véhicules soit : 360 km 
Préparation et rédaction : 2 H

ITINERAIRE : Vollore-Montagne, Derbize, la Goutte, bois de Pinatel, Maison Forestière de Briasse, Lit de la Vierge, Notre-Dame de l’Hermitage, Pierre Pamole, le Pertuis, la Croix des Tuiles, Vollore.

En raison d’une journée annoncée très chaude, randonnée ombragée ce jour au départ de Vollore-Montagne. Direction sud-est par Derbize, à la Goutte nous traversons une première fois le Couzon qui alimente la pisciculture, avant d’aller se jeter un peu plus bas dans le lac d’Aubusson. Truites fario, arc en ciel, ombles chevalier et saumons des fontaines font le bonheur des pêcheurs dans ces étangs au décor champêtre.
Nous montons dans le bois de Pinatel où l’atmosphère est déjà lourde car, peu de soleil mais peu d’air également, avant de redescendre légèrement pour enjamber une seconde fois le Couzon. 
Passé le ruisseau nous rentrons dans la forêt des Molles. Un sentier sauvage, plus fréquenté, en plein bois nous conduit à la Maison Forestière de la Briasse.
De là nous rejoignons le GR3 que nous abandonnerons rapidement pour emprunter une petite sente qui longe la limite départementale entre Loire et Puy de Dôme, guidée par des bornes royales armoriées.

Borne armoriée


Sur le chemin nous escaladons un chaos granitique, par une montée assez raide entre les blocs, pour découvrir le lit de la Vierge et notre premier 360°.

Le Lit de la Vierge

Il est 12 h 30 nous décidons d’aller jusqu’à la Croix Saint Guillaume pour la pause méridienne, croix érigée en limite des communes de Noirétable et Vollore-Montagne.
Petit détour par la chapelle à la source miraculeuse puis Notre-Dame de l’Hermitage où depuis 9 siècles, pèlerins et promeneurs aiment à se retrouver dans ce havre de paix. Le rocher de Peyrotine nous tend les bras, de là haut magnifique vue sur le versant Loire et Noirétable en contre bas.

Rocher de Peyrotine

Après une longue descente le parcours rejoint la D53, puis dernière ascension dans un chemin rocailleux pour arriver à Pierre Pamole. Important chaos granitique jonché de grosses et belles pierres grises. Panorama à 360° sur les Monts du Cantal, les Monts Dore, La Chaine des Puys, les Bois Noirs, Les Monts du Lyonnais, les plaines de la Loire et en toile de fond à peine visible les Alpes.

Pierre Pamole


Une sente discrète à peine marquée, avec une pente raisonnable entre les arbres, nous évite un aller retour et nous permet de retrouver le sentier menant au col du Pertuis.


A partir du col, un agréable chemin au maximum dans les bois nous ramène à Vollore.

Jeu 27/07/2023 Rando Monts du Forez – Pierre sur Haute

Animateur : Yves
Nombre de participants : 9 animateur compris (3 F, 6 H)
Météo : légèrement couvert au départ et très vite ensoleillé
Distance : 25 km
Dénivelé : 730 m
Durée : 8 H
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 156 km pour 1 véhicule et 160 km pour 1 autre soit : 316 km
Préparation et rédaction :  2 H

ITINERAIRE : Col du Béal, col de la Chamboite, Pierre sur Haute, Jasseries de Colleigne, Jasseries de l’Oule, PC1382, Pradoux, Croix du Fossat, Pré Daval, Chez Lire, la Chamboite,  le Replat, Col du Béal.

Belle journée annoncée aujourd’hui, bonne raison pour se rendre au Forez à partir du col du Béal. La montée attaque dès le départ, le long de la piste de l’altiport jusqu’à Peyre Mayou, certains se rappellent que nous avions pique-niqué sur ces rochers lors de notre dernier passage ici.
Petite descente caillouteuse sur le col de la Chamboite, avant de remonter en direction de Pierre sur Haute qui sera notre point de mire pour la journée.
Pierre sur Haute (1634 m), point culminant des Monts du Forez ainsi que du département de la Loire, où sont installés depuis 1961 : une station hertzienne militaire, un radar de l’aviation civile, une antenne de télévision. Géré par l’armée de l’air, une vingtaine de personnes travaillent sur le site pour son fonctionnement et sa sécurité.

Antennes de pierre sur Haute

Nous contournons l’enceinte militaire côté Est, par une petite sente sympathique au milieu d’un alpage, où quelques vaches nous laissent le passage, direction les Jasseries de Colleigne.

Jasseries de Colleigne

Construites pour la plupart il y a plus d’une centaine d’années, les jasseries servaient pour la fabrication et l’affinage de la fourme de Montbrison. Nous sommes dans la Loire, zone herbeuse parsemée de bruyère et autres airelles, ou boisée, avec en toile de fond encore très embrumées les Alpes.
Depuis ce matin nous avons été souvent à découvert, le soleil commence a chauffer malgré un petit brin d’air. La traversée en forêt jusqu’au ruisseau de Pierre Brune suivi par par le bois de l’Oule est appréciée.
Passé le bois, nous côtoyons un troupeau de montons que notre présence ne dérange nullement.
A la rencontre du GR3, pause pique-nique en plein champ avec vue sur le plateau de Pégrol face à nous.

Direction sud-ouest pour contourner ce plateau. Sur notre gauche quatre à cinq personnes, peut être des archéologues, ont l’air de fouiller le sol au milieu de nulle part, interrogation ??
​Avant de bifurquer nord-ouest dans le Puy de Dôme cette fois, nous nous arrêtons pour observer le massif Alpin. La brume s’est levée et nous repérons rapidement grâce à la neige encore présente et aux applications modernes, le Mont Blanc, la Meige, la Grande Casse, et plus près de nous le Mézenc et le Finiel.

Les Alpes à l’horizon

C’est reparti face à cette énorme boule blanche qui nous domine depuis ce matin.

Au Pradoux, direction la Croixdu Fossat où là, une petite sente à peine visible, affublée d’un impensable panneau d’interdiction aux vélos, motos, voitures, nous conduit dans la vallée du Fossat.

La Croix du Fossat

Agréable vallée ombragée dans le bois de la Richarde où nous enjambons régulièrement le ruisseau de Vertolaye et les petits rus qui l’alimentent.
Passé Chez Lire, la montée est régulière mais constante jusqu’à l’arrivée
Belle journée, parcours apprécié, avec le soleil comme partenaire.

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Séjour 20. Du 22 au 25 juillet 2023. Découverte de la Margeride en VTT

Secteur géographique : Région Haute Loire et Lozère
Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 7 animateur compris (2F, 5 H)
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage autos : 2 voitures A/R 340 x 2 = 680 km
Hébergement : 3 nuits en gîte.


Météo : Bonne température les deux premiers jours, vent d’Ouest, orageux le troisième jour, dernier jour très frais 9/10° le matin soleil puis fort vent d’ Ouest, ciel couvert au col du Goulet à1500m d’altitude, grosse averse orageuse et brouillard, puis redescente sur Larzalier fin de pluie mais toujours et jusqu’à l’arrivée aux voitures un fort vent froid d’Ouest.

Terrains : très sec sur pistes, GR et petites routes, conditions de roulage parfaites sur de bons revêtements mis à part sur le GR. L’averse du col du Goulet a mouillé le GR sur 3 km offrant un sol glissant sur la descente. Passage très technique avec portage des vélos sur une portion du GR du tour du lac de Naussac.

Les données kilométriques et altimétriques des journées sont le résultat de montres et GPS Garmin.

JOUR 1 samedi 22 Juillet : Etape Rieutort / Les Faux. Départ 10h /Arrivée 16h30

Roulage : 3h45, distance : 47 km, D + 990 m, D – 980 m
Classement de l’étape : Difficile
Départ place de l’église de Rieutort 1100 m- GRP tour de la Margeride le Savignies- lac du Ganivet 1000 m- Javol 950 m (ancienne ville romaine, vestiges)- le Cheylaret 1000 m- Aumont Aubrac1050 m- Gr 65 de Compostelle- les Esterts 930 m – Chabannes planes 1025 m – St Alban sur Limagnole 1000 m- le Rouget 1050 m – Gîte l’Oustal des Parents au Faux 1100 m.

JOUR 2 dimanche 23 Juillet : Etape Les Faux / Brugeyrolles. Départ 8h / Arrivée 17h45

Roulage : 5h, distance : 57 km, D + 1100 m D – 1100 m
Classement de l’étape : Difficile
Départ du Gîte- GR 65 jusqu’au gîte du Sauvage 1289 m – puis GR 4 – Brenac 1200 m – St Paul le froid 1280 m- Grandieu 1150 m- Bellelande 1191m – Auroux 990 m – Bessettes 1030 m – bord du lac de Naussac 940 m – Langogne 900 m – puis GR 70 (Stevenson)- Brugeyrolles 980 m gîte des Crémades.

JOUR 3 lundi 24 Juillet : Etape Brugeyrolles / Chasserades. Départ 8h /Arrivée 15h
Roulage : 5h, distance : 40 km, D + 1000 m D – 950 m
Classement de l’étape : Difficile
Départ de gîte Esfagoux1070 m – forêt de la Gardille 1220 m- château du Luc 1000 m – Luc 950 m – Laveyrune 980 m – combe Grenier 1050 m – sommet d’Espervelouze 1225 m- descente sur la Bastide Puylaurent 1000 m – GR70 – Chante Perdrix 1300 m – la Mourade 1300 m- bois de Chambounet 1300 m- parc éoliens 1300 m – Chabalier 1122m- Chasseradés 1159 m – gîte les Sources.

JOUR 4 mardi 25 juillet : Etape Chasserades / Rieutort. Départ 8 h/ Arrivée 15h

Roulage : 5h15, distance : 46 km, D + 1100 m D – 1000 m
Classement de l’étape : Difficile
Départ du gîte – GR 70- Mirandol 1100 m- L’Estampe 1154 m- carrefour Guy Cubizolle 1412 m- col du Goulet 1459 m- carrefour de la Pierre Plantée 1263 m- Larzalier 1200 m- croix de la Prade 1231 m- Laubert1200 m- GR 43 – cabane des bergers 1385 m- bord du lac Charpal- PC 1338 m- puis tour du lac plein Est – cobe des noyés de Moumentou- PC 1340 m- forêt domaniale de Charpal- passerelle barrage 1312 m- GR 43- maison forestière de Charpal- chapelle St Ferréol 1392 m- Vitrollettes 1289 m- le Monteil 1170 m- puis Rieutort de Randan parking voitures..
Retour sur Clermont Ferrand

TOTAL du VOYAGE VELO : 148 km, 19h de roulage, D + 4190 m et D – 4030 m


Très bonne ambiance et entente, bonne condition physique du groupe, un groupe parfait pour d’autres raids vélo à allures soutenues, avec un engagement plus importants.
C’était bien un séjour classé difficile avec certaines parties techniques (GR avec des parties de cailloux, des marches à descendre, des montées avec des racines, des passages de ruisseaux) et physiques (quelques belles montées très soutenues, quelques poussages et portages aussi.)

Le but recherché de ce voyage était de circuler sur une grande partie du GRP Tour de la Margeride.
Tous les participants ont savouré sans difficultés ce parcours exigeant.

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Séjour 18. Du 01 au 09 juillet 2023. Haute traversée du Massif de Belledonne

Nombre de participants : 12 (6 F, 6 H) animateur compris
Météo : Pluie au départ, couvert et brumeux les matins, beau et ensoleillé sur la fin
Distance : 91 km
Dénivelés : + 7500 m   -7110 m
Durée : 54 h 50 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage autos : Total pour 3 voitures 2091 km

Le séjour consistait à faire la haute traversée du massif de Belledonne, dans sa partie refuges gardés, par le GR738 et des variantes. Ce GR beau et difficile, encore peu fréquenté se situe parmi les grandes traversées sportives sur une ligne de crête entre 2000 et 2500 mètres d’altitude.

Jour 1 : 7.5 km   +665 m    -380 m    4 H 30

Nous partons donc du Collet d’Allevard à 1450 m d’altitude. Station créée en 1955 , dont la taille actuelle date de 1975, est considérée comme le plus grand domaine de ski nocturne d’Europe.

Voitures garées, une solide table s’offre à nous pour notre premier pique-nique ce qui allègera un peu nos sacs.

Une photo et c’est parti !

Sur la route nous avions eu de la pluie en plusieurs fois, et dès les premiers pas, les premières gouttes arrivent de nouveau. On s’équipe et commençons la montée au col de l’Occiput. Les 400 mètres de dénivelé sur les pistes sont peu agréables mais obligés.

Montée à l’Occiput

Au col un sentier nous conduit aux Plagnes où une table d’orientation aurait pu nous aider à repérer la partie en aval de notre parcours mais la brume est bien présente et nous gâche la vue. Dommage !

Nous continuons sur le sentier 2000, sentier d’interprétation qui reste sur une ligne de crête à 2000 mètres d’altitude, quinze plaques d’information placées au fil du sentier nous permettent de découvrir l’histoire du Pays d’Allevard.

Légère descente sur le col de Claran, véritable nid à myrtilles dans un cadre exceptionnel, pour rejoindre le fameux GR738 que nous suivrons une bonne partie de la semaine. Les rhododendrons commencent à fleurir et couvrent toute la pente au fond de laquelle on devine notre premier refuge.

Petite structure de 14 places à l’accueil chaleureux par deux jeunes en place depuis une semaine. Le poêle allumé réchauffe l’atmosphère. La petite avancée de toiture à l’extérieur permet de suspendre nos vestes de pluie bien trempées car la pluie nous a accompagné une grande partie de l’après-midi.

Refuge de la Pierre du Carre

Une fois le diner pris nous pourrons les suspendre à l’intérieur pour un meilleur confort de départ demain matin.

Jour 2 : 17.6 km   +1264 m   -1185 m    9 H

Nos vêtements ont séché et c’est tant mieux, car ce matin nous repartons équipés pour la pluie, la bruine et le brouillard sont avec nous. Première descente dans la combe du Veyton entre sections boisées et clairières. Le terrain est glissant, surtout les racines à fleur de sol, risque de glissades prudence donc !

Nous franchissons plusieurs petits cours d’eau. Passé le torrent, remontée au Praillet avant de rejoindre le refuge non gardé de l’Aup Bernard. Cabane bien protégée par son mur paravalanche pyramidale entièrement fait main en pierres sèches, une curiosité.

L’Aup Bernard

La pluie a cessé, nous profitons de ce lieu accueillant pour le déjeuner.

Deuxième descente vers le Gleysin. Au Collard la traversée d’un pré nous permet de reposer notre attention avant la dure remontée au refuge de l’Oule : huit cent mètres positifs nous attendent.

Il est 16 heures le soleil arrive enfin. Le sentier d’abord herbeux se poursuit en forêt, notre allure est bercée par le grondement mélodieux du torrent du Gleyzin jaillissant d’une majestueuse cascade, que l’on découvre au fur et à mesure de la montée.

Passé la cascade, nous traversons le ruisseau sur une petite passerelle et nous apercevons enfin le refuge sur son promontoire rocheux deux cents mètres de dénivelé plus haut, petit tronçon casse pattes qu’il nous faudra redescendre demain.

Le groupe déjà passablement étiré s’allonge encore davantage dans cette partie dantesque. Les premiers sont à la douche au torrent glacial lorsque les derniers posent les sacs.

Enfin arrivé

Nous sommes au refuge de l’Oule et comme le précédent, ancien chalet d’alpage, petit, rustique mais chaleureux. Surplombé par le Puy Gris et le col du Morétan, la vue sur la vallée Chambérienne est imprenable.

Refuge de l’Oule

Comme hier le poêle est allumé, cela permettra de finir de sécher nos vêtements toujours un peu humides.

Jour 3 : 7.5 km    +775 m    -1450 m     8 H 30

Etape sauvage pour rejoindre la vallée du Bréda. Nous partons avec la brume matinale. La descente du fameux tronçon difficile d’hier est mieux acceptée ce matin. Nous continuons par un sentier rocailleux où il faut mettre les mains, en suivant les lacets en côte raide, pour arriver sur la crête de la Pierre du Pin.

En contre bas le lac du Léa s’étale devant nous avec sa petite cabane refuge.

Lac et chalet du Léa

Dégringolade entre genévrier et rhododendrons avec la vue sur la Chartreuse et les Bauges.

Passé le lac il nous faut gagner le Crêt du tambour et plus haut la Montagne de Tigneux. Depuis 11 heures le soleil nous suit, la faim se fait sentir, on me réclame la pause méridienne. On attendra le Chalet de la Grande Valloire où sur la terrasse aux pierres réchauffées, nous prenons le temps de bien nous alimenter avant de plonger sur la grande désescalade du jour. Pendant la pause, Anny aux yeux de lynx, repère au loin un chamois qui fait des cabrioles sur un névé, tous les regards se tournent dans sa direction et sont amusés de sa démonstration.

Après le torrent de Valloire, nous quittons l’alpage et pénétrons en forêt. La traversée du ruisseau Perdu exige quelques précautions, nous trouvons nos premiers câbles.

Le sentier zigzague en forêt avant de rejoindre une piste qui nous conduit au Pont de Valloire. Nous sommes dans la vallée du Haut Bréda. Il nous reste 2 kilomètres et 100 mètres de dénivelé pour arriver à l’hébergement de ce soir, un gîte avec tout confort. La douche sera appréciée au bout de 3 jours sans.  Au dernier regroupement avant l’arrivée, il manque deux personnes, Liliane et Aurélie, question où sont-elles ?  Je tombe le sac et retourne à leur rencontre. Je les retrouve et elles m’expliquent qu’elles se sont fait baratiner par un autochtone au comportement suspect. Nous arrivons tous ensemble au gîte de la Martinette à la terrasse accueillante n’est ce pas mesdames.

Le dortoir de douze semble très confortable, mais au troisième étage, tant pis c’est bon pour les courbatures…

Jour 4 : 8 km    +1130 m    -110 m    7 H

Peu de descente aujourd’hui journée spéciale montée, direction les Sept Laux. Nous quittons La Martinette, après avoir traversé la passerelle du ruisseau de La Combe Madame, nous n’hésitons pas une seconde sur cet aller-retour pour contempler la cascade du Pissou sur le ruisseau du Bréda. Très verdoyante, elle fait plusieurs ressauts sur les rochers granitiques avant de glisser vers la vallée.

Cascade du Pissou

Petit faux plat descendant avant d’entamer cette longue montée, d’abord en forêt jusqu’au Chalet du Gleysin de la Ferrière puis à découvert ensuite. Le torrent franchi, le sentier devient très caillouteux, nous remontons le pierrier par de nombreux lacets.

Nous sommes au col de La Vieille, souvenir humoristique pour certains. Au replat herbeux, une petite passerelle en pierre nous permet de découvrir le premier lac du plateau, le lac Noir où sera prise la pause du jour.

Le lac Noir

Barrage et conduite forcée font partie du paysage. Il est 13 heures, le ciel devient nuageux et chasse le soleil qui nous avait accompagné depuis ce matin. Pour digérer, petite balade vers le lac de la Motte puis passage sur la digue entre le lac Carré et le lac Cottepens pour accéder au refuge des Sept Laux. Refuge tout en pierres, mais un peu limite, un seul point d’eau dans le local à chaussures, un seul WC pour un dortoir de 36 places sur 3 niveaux.

Refuge des 7 Laux

Escapade pierrier avec Pierre pour voir le lac Blanc et le lac de la Ratoune invisibles depuis le refuge.

Lac de Cottepens devant le refuge

Le reste de la troupe passera un après-midi tranquille et reposant en prévision de la grosse journée de demain.

Jour 5 : 18 km    +900 m   -1300 m   9 H 30

Cela devait être l’étape reine avec le Col de la Vache 2600 m et de l’Aigleton 2300 m. Malheureusement un grand névé versant nord de la Vache est toujours là, on nous conseille les crampons, mais nous n’en avons pas. Etape que je leur avais promis difficile mais exceptionnelle. C’est la mort dans l’âme que je me rabas sur le plan B, par le Rivier D’Allemont en fond de vallée.
Après avoir longé les lacs Cottepens et du Cos,

petit arrêt à la bergerie du Cos pour montrer malgré tout le passage menant au Col de la Vache. Nous continuons en contournant les lacs Jeplan , de la Corne, de la Sagne aux eaux limpides, jusqu’à l’amorce de l’importante descente, de part et d’autre du torrent des 7 Laux, qui nous occupera toute la matinée.

Mélange de sous-bois, petites prairies, pierriers le tout sous le soleil. Nous traversons le ruisseau des Sept Laux à plusieurs reprises avec plus ou moins de facilité.

La fin se veut un peu aérienne, glissante avec de grandes marches bétonnées de façon très irrégulières, heureusement un câble nous rassure. Ouf ! nous voilà enfin en bas. Les ventres crient famine. Nous mangeons avant de prendre la départementale sur 1.5 kilomètre, pas d’autre possibilité, pour arriver à Rivier d’Allemont. Au village, changement de temps, il devient lourd et nuageux et changement de cap, direction la montée au Pas de la Coche qui marque la bascule entre les 7 Laux et le cœur de Belledonne. Longue montée mais régulière, d’abord en forêt où se dégage une agréable odeur de pins, pour déboucher dans de grandes prairies bien fleuries et parsemées d’airelles. Une ligne électrique qui devrait être supprimée prochainement vient perturber notre vue sur le massif de la Chartreuse où se détache la dent de Crolles et Chamechaude.

Lac de la Coche

Bruine et vent nous accueillent au Pas de la Coche, les derniers à peine arrivés, les premiers s’en vont déjà, pas cool ! Je reste avec ceux qui ont besoin de souffler et qui ont trouvé un endroit à l’abri du vent. Quelques mètres plus bas de l’autre côté, le groupe se reforme et j’en profite pour remettre les pendules à l’heure.

Le refuge est en vue 250 mètres en contrebas, 250 mètres qu’il nous faudra remonter demain à froid. Sur l’étape initialement prévue, nous serions arrivés sur l’autre versant ce qui nous aurait évité cet aller-retour au Pas de la Coche depuis le refuge. Tant pis pas d’autre choix. Descente en lacets sur un sentier pierreux à forte pente, traversée d’un petit ruisseau et c’est le refuge Habert d’Aiguebelle. Refuge agréable tenu par un gardien et un collègue dont les parents habitent Orcet, ce qui facilite la conversation.  

Refuge Habert d’Aiguebelle

Une douche chaude nous est proposée : super ! nous pourrons éliminer la transpiration accumulée tout au long de cette interminable journée. Dès mon arrivée, je questionne le gardien pour la suite, car demain il y a encore deux passages élevés à franchir : La Brèche de la Roche fendue 2480 m et le Col de la Mine de fer 2400 m. A sa réponse, c’est bon ça passe, encore un petit névé à la brèche mais rien de méchant. Ouf ! je suis soulagé et peux profiter d’une soirée sereinement.

Un troupeau de bouquetins, face à nous, occupe notre attente post repas, les photographes s’en donnent à cœur joie.

Jour 6 : 9.8 km    +970 m    -785 m   5 H 20

La journée s’annonce belle et ensoleillée. Remontée au Pas de la Coche pour reprendre le tracé du GR.

Vue sur le lac de Coche à peine visible hier. Plusieurs pierriers, rochers où l’on se faufile, replat herbeux, nous mèneront vers l’austère Brèche de la Roche Fendue, amoncellement de roches chaotiques. Sur notre droite en contre bas nous apercevons un joli petit lac, le lac des Trois Laux, après les 7 nous avons les 3, curieux ? Plus en avant sur la gauche nous commençons à découvrir le Pic de Belledonne, seigneur de ces lieux. A deux pas également sur notre gauche la stèle Mallory commémore le crash d’un bombardier de la 2e guerre mondiale qui fit 10 victimes dont Sir Mallory, le plus haut gradé de la Royal Air Force.

Quelques névés traversés ou contournés : nous sommes à la Brèche.

La brèche coté nord

Alors que la brume monte de la vallée, de là, je montre le col suivant, mais ce n’est pas évident à s’imaginer le cheminement, dans ces éboulis anarchiques, surtout qu’il faut d’abord descendre et remonter par un gros pierrier jusqu’à la Mine de Fer. A ce col une excavation destinée à l’extraction du minerai de fer nous rappelle le temps où les mineurs arpentaient ce vallon par obligation et non pour le plaisir comme nous aujourd’hui.

Passé le col nous distinguons, encore un peu loin au-dessous, le refuge Jean Collet comme en suspension au bord de la falaise. 

Refuge Jean Collet

D’abord en forte pente le sentier pierreux se continue en lacets terreux au niveau de l’alpage jusqu’au refuge.

Une fois encore les bouquetins et chamois animeront la soirée. Dans sa sortie nocturne Régine tombera nez à nez avec un bouquetin pas effrayé de sa présence.

Jour 7 : 10 km    +1000 m    -800 m    5 H 35

Aujourd’hui nous délaissons le GR738, pour une variante haute montagne, afin de caresser le pied du Pic de Belledonne tant encensé sur cette traversée. Hier le personnel du refuge nous a confirmé que le passage était possible, depuis trois jours plusieurs randonneurs et randonneuses avaient fait la trace au col de Freydannes à 2650 mètres.

Allez, on y va !

Départ en courbe de niveau sur un sentier en balcon avec quelques passages aériens.

La pente s’accentue à proximité du lac Blanc que nous contournons.

Le lac Blanc

La montée continue par : la traversée du torrent impétueux de Freydanne, résultat plusieurs chaussures et pieds mouillés, et de nombreux éboulis et pierriers qui demandent une grande concentration.

Pic de Belledonne en arrière plan


Nous sommes au pied du glacier de Freydanne, névés dégelés sur lesquels quelques traces existent et pierriers très glissants alternent sur un sentier uniquement cairné.

La montée au col est sportive, la pluie arrive vraiment au mauvais moment, nous ne sommes pas trop à l’aise pour nous équiper mais ça le fait, tout le monde est concentré. On utilise bien les traces déjà marquées sur la neige et on est très vigilant sur les pierres parce que par endroit perdant le sentier, le sol est extrêmement glissant avec une pente sévère.

Col de Freydanne

Tous avec plus ou moins de facilité se retrouvent en haut et le soleil revient, ce n’était qu’un nuage. On souffle !

Face nord le névé est impressionnant et impressionne les participants. La nature de la neige mollasse nous inspire confiance. Certaines traces de glissade sont visibles. Une seule solution, la technique de la luge, 200 mètres de dénivelé négatif à passer. Allez les fesses dans la neige, les bâtons repliés sous les bras et c’est parti. Michel s’élance le premier et montre la technique, j’attends que la dernière passe et j’emboite le pas.

Une première pour beaucoup, tous sont passés sans bobo et contents d’avoir réussi malgré les appréhensions légitimes. Il est l’heure du pique-nique que nous prenons au bord du lac du Grand Doménon au pied de la grande Lance de Domène et face à la Grande Lauzière. Les nerfs se relâchent, les blagues fusent.

Col de Freydanne face nord

Nous avons abandonné l’idée de monter à la Croix de Belledonne, car le névé en devers à passer n’était pas à la portée de tous, peut-être une autre fois…

Le refuge est tout proche, il est tôt, le lac du Petit Doménon voisin du Grand mais plus accessible tente certains pour une baignade intégrale.

Simple formalité pour rejoindre le refuge de la Pra. Petit hôtel de montagne créé en 1889, le plus grand de Belledonne 75 couchages. Refuge confortable en fin de parcours, lavabos, douche, WC tout à l’intérieur, un dortoir rien que pour nous, le luxe en somme. Pâtisseries à gogo a déguster sur une magnifique terrasse ensoleillée, n’est-ce pas Didier ? Que du bonheur…

Refuge de la Pra

Jour 8 : 12.6 km    +800 m   -1100 m    7 H

C’est la dernière journée, on quitte le refuge par une dégringolade à travers : des pâturages ponctués de cours d’eau, des pierriers encore et toujours dans la combe de Jasse Bralard, de micro forêts aux pins cembro et une succession de lacs (Claret, Longuet, Bernard, Léama) à l’eau cristalline, jusqu’à l’écrin final des lacs Roberts au pied de Chamrousse. Au passage trois, quatre marmottes ont montré le bout de leur nez, Sandrine est ravie.

Lac Léama

Arrivée aux lacs Robert, nous décidons d’aller découvrir la passerelle himalayenne récemment installée entre la Croix de Chamrousse et Casse Rousse.

Les lacs Robert

Grimpée peu agréable par une piste de ski mais c’est le plus court. Un aller-retour sur cette passerelle de 130 m de long permet à certains de prendre sur eux, de faire une première traversée un peu timide, mais sans risque car bien assistés, et de prendre de l’assurance pour le retour. Celles qui appréhendaient sont satisfaites pour une première.

Retour par la même piste, dans le sens de la descente cette fois, en courant pour quelques-uns et casse-croute rapide au bord du lac. Notre temps est compté, le taxi nous attend à 15 h 15 au Recoin. Certains s’offrent une dernière baignade avant de repartir.

Descente de la brèche Robert

Passage de la Brèche Robert avant de deviner le dernier lac, des Pourettes, bien caché par la ciboulette sauvage qui lui confère un cadre intimiste. Le sentier, d’abord en terre et rapidement rocailleux, se faufile entre les bruyères pour finir sur une partie plate herbeuse. Passage sous un téléski et arrivée au Recoin, secteur le plus haut de la station de Chamrousse. Nous sommes à l’heure, les taxis arrivent, il nous faudra 1H45 pour regagner nos voitures au Collet d’Allevard.

Avec nos véhicules nous retournons, pour notre dernière soirée, au gîte de la Martinette à Fond de France, seul gîte de groupe dans le secteur, où nous avons dormi lundi.


Traversée réussie.
Les nombreux lacs (25 au bas mot), les éboulis et les pierriers, les névés, les refuges, les montées et les descentes sans fin, les paysages époustouflants mis en valeur par une végétation florale variée, l’ambiance haute montagne parfois avec la rudesse de certains passages. Ce massif de Belledonne laissera à tous d’excellents souvenirs, certainement différents entre les uns et les autres mais inoubliables pour tous. Merci à tous les photographes qui ont immortalisé ces moments.

Jour 9 : 4.4 km    +350 m    -350 m    2 H 30

Notre passage au col de la mine de fer a poussé notre curiosité à en savoir un peu plus sur cette activité. Du 12° au 19° S, hommes et femmes ont arraché le minerai de fer à la montagne. Les vestiges de cette aventure sont présentés à travers un parcours commenté en forêt. Nous profitons de cette dernière matinée pour découvrir l’histoire et l’activité minière et métallurgique du Haut -Breda.

Nous nous dirigeons donc vers ce sentier, très ombragé, très bien aménagé et structuré que tous prennent plaisir à parcourir en s’informant.

La balade, car ce matin on peut dire balade, nous mettra quand même en appétit. Avant de prendre la route du retour, nous savourerons notre dernier pique-nique sur les bords du lac de la Mirande à la sortie d’Allevard pour ne pas partir sans avoir approché un dernier lac. Après un petit café à la buvette du lac, pour tenir les chauffeurs éveillés, le retour à Clermont se fera sans encombre.

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Dim 25/06/2023 Rando Cantal – Les crêtes du Puy Violent au Puy de Chavaroche

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 5 animateur compris (2F, 3H)
Météo : Soleil radieux
Distance : 25,4 km (montre altimétrique de Pascal)
Dénivelée : 1330 m (montre altimétrique de Pascal)
Durée
: 9h10 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage auto : 254 km pour une voiture de Montferrand
Préparation et rédaction : 2 H
 
Itinéraire : Récusset- les Sipières – GR400 – le Violental – hors GR : sommet du puy Violent – toute la crête SE puis E jusqu’à brèche d’Enfloquet –  Roc des Ombres – Roc d’Hozières – sous Roche Taillade – GR400 vers col de Redondet – Puy Chavaroche – retour vers Roc des Ombres – N/NW à travers Impramau – Bois d’Impramau – W par GR400 vers intersection avec sentier de découverte puis NW en HP jusqu’à Récusset.

J’ai modifié le parcours de la rando à partir du Puy Violent pour rester sur les crêtes jusqu’au Roc d’Hozières. Mon tracé initial me faisait suivre le GR 400 jusqu’aux Bois Noir et au-delà vers le col de Redondet. Mais l’envie du groupe et la belle météo m’ont fait modifier mon itinéraire. Va donc pour les crêtes et au-delà du col de Redondet vers Chavaroche. Le groupe est prévenu que cela va allonger la rando et augmenter la dénivelée. Les chiffres à l’arrivé seront là pour le prouver et modifieront le classement en Difficile. Les participants du jour ne s’en sont pas plaints si je me fie à l’expression de leur satisfaction en fin de rando à 18h45.

Dés le départ, le chemin s’élève au SE pour nous faire sortir du cirque glaciaire de Récusset qui dessine une petite vallée parallèle à la grande vallée du Falgoux juste au-dessus, plus au nord. Nous traversons quelques ruisseaux et des estives avant de retrouver la piste du GR 400 qui nous mène à la belle demeure des Sipières. La piste continue sans dénivelée jusqu’à proximité du Violental et du buron du même nom parfaitement rénové par une association locale,

Buron de Violental

coopérative de la transhumance comme elle se plait à le communiquer tout au long du sentier d’interprétation que nous avons suivi jusqu’au GR. La COPTASA organise ainsi la montée à l’estive de près de 4000 bovins. Créée dans les années 60 par un groupe d’éleveurs, la coopérative est constituée de deux unités pastorales (sur le Cézallier et l’unité de Récusset) et elle a contribué au maintien de nombreuses exploitations. A l’occasion d’une pause au buron, nous nous extasions devant la technique utilisée pour le mode de fixation des lauzes sur la charpente : les lauzes sont fixées par de longs clous…  

Le GR s’élève rapidement au Sud puis à l’Est vers le pied du puy Violent. Nous ne nous faisons pas prier pour gravir les 80 m qui nous mènent au sommet.

Sommet du Puy Violent

Nous sommes sur un point haut emblématique de l’histoire des Mesures et du Système Métrique créé sous la Révolution Française par un groupe de savants (des astronomes) animé par Lavoisier. Deux d’entre-eux, Delambre et Méchain sont chargés de mesurer la longueur de l’arc terrestre sur le méridien passant par Dunkerque et Barcelone et accessoirement par le puy Violent comme il passe également par Meymac en Corrèze pour parler des lieux qui nous sont les plus proches. A partir de la méthode de la triangulation (relevé d’angles à partir de points hauts) ils arriveront à calculer cette longueur qui servira à établir l’unité universelle de la longueur, le mètre. Unité qui n’existait pas sous l’Ancien Régime et que tous les pays du monde ont adoptée depuis (à l’exception du Libéria, du Myanmar et des États-Unis). Une belle vidéo de 50 minutes vous raconte cette formidable épopée scientifique et humaine : https://www.dailymotion.com/video/x4xhjek . La méthode pour parvenir à établir la longueur du « mètre-étalon » changera 4 fois dans l’histoire. Dans les années 80 et avec les apports de la physique quantique, la définition du mètre découle de la longueur du trajet parcouru par la lumière, dans le vide, pendant une durée de 1/299 792 458 seconde.

Après la descente du puy Violent, le chemin de crête se propose naturellement à nous… Pendant le repas pris un peu plus haut, je propose de suivre les crêtes plutôt que d’emprunter le GR et les pistes qui traversent les Bois Noirs à nos pieds. Pour ma part, je vais découvrir et escalader les sommets bien connus du Volcan Cantalien : roc des Ombres, roc d’Hozières, Roche Taillade. Avant ces ascensions, il reste à passer la brèche d’Enfloquet par une petite désescalade de 6-7 m environ.

Brèche d’Enfloquet

Rapidement nous retrouvons le fil de la crête pour monter au sommet du roc des Ombres qui nous donne un magnifique point de vue sur la grande estive d’Impramau et au-delà sur la vallée et le cirque du Falgoux.

Vue au sud vers le Roc d’Hozières et Roche-Taillade

Prochaine étape après une courte descente, c’est le Roc d’Hozières que Pascal, Jacques et moi entamons au NW en hors piste pendant qu’Anne et Martine y accèdent par les sentiers ad hoc plus au sud. Nous nous retrouvons juste pour gravir les 20 m restants. Pause au sommet pour jouir du 360°. Vallée de la Frau à l’W, vallée de Falgoux au NW, on a la vue sur deux des vallées rayonnantes du Volcan. Puisque l’appétit vient en mangeant, le puy Chavaroche que j’identifie facilement ne parait plus très loin (en fait 4,3 km) et il ferait une bonne conclusion à notre périple plutôt que le col du Redondet comme prévu initialement. Nous suivons donc la sente qui passe sous Roche-Taillade jusqu’au col et ensuite jusqu’au puy de Chavaroche. De là c’est tout l’est et le sud du Volcan qui se dévoilent.

Puy de Chavaroche

Du puy de la Tourte au Plomb en passant par le puy Mary, le Peyre-Arse, le col de Cabre, le puy de Bataillouse et les Griou / Griounou. La vallée de Mandailles est à nos pieds. Nous voyons la longue file de voitures garées le long de la route qui monte au Pas de Peyrol. Les marches du puy Mary doivent chauffer 😊. On est seul au monde à cet instant ! Mais le temps file vite et il nous faut revenir vers le roc des Ombres par le même chemin qu’à l’aller soient 8,6 km parcourus en un peu plus de 2 heures. Nous voyons le Roc d’Hozières sous un autre angle : c’est un immense monolithe qui plonge dans le cirque du Falgoux et qui offre à notre vue ses parois longues et rebondies. Du Roc des Ombres, une longue piste en partie effacée traverse au Nord toute l’estive d’Impramau où broute un troupeau de plus de 100 bovins. Que des mères avec leur petit. Nous rejoignons tout au bout le GR 400 qui part en direction du puy Violent. Nous le quittons assez vite, à tort, ce qui nous oblige à un long hors-piste au NW à travers des prairies d’herbes hautes et souvent très humides.

Récusset est finalement atteint après un dernier franchissement de clôture. L’auberge toute proche est un vrai réconfort après ces plus de 9 h de rando. Le soleil aura été ardent toute la journée mais la légère brise soufflant sur les crêtes l’aura rendu supportable.
Merci à Pascal pour ses belles photos.

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Jeu 22/06/2023 Rando Combrailles – Châteauneuf les Bains, Méandre de Queuille

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 12, animateur compris ( 6 F, 6 H)
Météo : températures agréables. Nuageux avec quelques rayons de soleil le matin. Pluie en tout début d’après-midi.
Terrain : Premier chemin sur terrain sec. Sentes empruntées peu dégagées (herbes et ronces humides)
Distance : 21 kms   
Dénivelé : 760 m
Durée : 6 h 45 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 88 X 1 et  120 X 2 soit 328 kms. 2 voitures de 3 personnes, 1 voiture de 4 personnes, 2 voitures sur place.
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : Châteauneuf les Bains, Grandval par PC 451, le Mas, le Prat par PC 695 et 707, le Bouchet par PC 706, Murat, Barrage de Queuille, le Bas de Lacot, PC 417, Pont de Chambon, point de départ par le château, la chapelle et la passerelle.

Aller admirer le méandre de Queuille d’un autre point de vue que du Belvédère de Queuille : c’est le but de notre randonnée du jour.

Nous partons donc de Châteauneuf les Bains avec mon petit groupe très motivé. Tant mieux parce que dès le départ nous entamons une belle montée de 250 m de dénivelé. Bonne mise en jambe ! Nous continuons notre progression par un chemin tout d’abord dégagé, qui nous laisse découvrir le paysage de ce magnifique coin des Combrailles traversé par la Sioule. Nous le quittons pour une belle sente en sous-bois sûrement peu empruntée, car assez encombrée de hautes herbes et de ronces. Nous descendons jusqu’au bout de la presqu’île de Murat enlacée pas le méandre de Queuille. Magnifique !

Nous rebroussons chemin pour bifurquer à droite sur une sente en balcon, direction le barrage de Queuille. En chemin de nombreux points de vue sur la Sioule et son méandre s’offrent à nous.

Nous profitons d’ailleurs d’un endroit très agréable sur des rochers pour notre pause déjeuner. Avec vue superbe : un délice pour les yeux ! 

Mais la pluie nous invite rapidement à reprendre notre périple. Cela n’atteint pas notre bonne humeur et nous repartons d’un pas rapide pour braver la pluie et les hautes herbes mouillées. La pluie cesse enfin et nous laisse mieux apprécier ce beau sentier qui longe la Sioule. Arrivés à Châteauneuf les Bains et avant de regagner nos voitures, stop au château et à la chapelle St Valentin.

Chapelle Saint Valentin

Nous clôturons cette belle journée partagée avec un délicieux gâteau et le verre de l’amitié.

A bientôt sur d’autres chemins.

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Dim 18/06/2023 Rando Livradois – Saint Jean des Ollières

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris ( 4 F, 6 H)
Météo : Ensoleillé et orageux
Distance : 20 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 8 H 10
Classement Atlas : Moyenne en raison de passage de pierriers
Kilométrage auto : 80 km pour 2 véhicules soit : 160 km
Préparation, rédaction, et reconnaissance : 4 H 

ITINERAIRE : St Jean des Ollières, le Theil, la Cruche, la Plagne, la Garde, Pic de la Garde, Le Mas du Bost, Coudeloup, PC705, PC652, Les Chattes, St Jean.

Randonnée d’entrainement pour les participants au séjour de Belledonne, Départ de St Jean des Ollières, avec trois gouttes pendant la traversée du bourg. Direction la cascade de la Cruche où coule un filet d’eau. Premier obstacle, nous l’escaladons sur la droite en enjambant rochers et arbres couchés, les pierres sont très glissantes car humides par endroits et recouvertes de mousse. Tout le monde est attentif et se retrouve au sommet sans un pied dans l’eau, bravo !
Le parcours se continue par une sente tortueuse en sous bois jusqu’à la Plagne, où un beau sentier nous mènera à la Garde.
Nous arrivons côté haut du Pic de la Garde, dominé par une vierge d’un blanc immaculé baignée par le soleil. Une table d’orientation de 1955 très bien conservée et très détaillée nous aide à nous repérer.

Vierge du Pic de la Garde

Deuxième épreuve, descente et remontée du rocher et du pierrier. Certains restent dubitatifs, mais tous me suivent avec plus ou moins d’appréhension.

Sommet Pic de la Garde

Rocher passé ! au pierrier maintenant. Cahin-caha la descente se fait tranquillement avec prudence. les consignes ont été respectées, bâtons dans le sac, vigilance avec les pierres qui basculent. Ouf ! on est tous en bas.

Pierrier Pic de la Garde

Petite pause boisson, il commence à faire très chaud. Tout le monde regarde là haut, il faut remonter maintenant. La montée sera plus aisée, on peut s’aider avec ses mains, la vision du vide disparait. Chacun à son rythme rejoint la vierge, les plus rapides ont pris les photos. 
Après l’effort le réconfort, pause pique-nique à l’ombre. Remis de nos efforts, assouvis et désaltérés nous descendons par une petite sente dans le bois. De beaux chemins, et une petite route nous mènent au Mas du Bost sous une chaleur accablante et orageuse à la fois. A partir de là on traverse à nouveau la forêt sur des chemins humides, caillouteux, et herbeux pour arriver à notre troisième défi de la journée le Courdeloup. Petite traversée entre végétation luxuriante et roches moussues avant d’atteindre le pied de cette étendue d’orgues basaltiques brisées.

Le Courdeloup

La pente est plus raide que ce matin, les premiers s’élancent les autres suivent avec plus ou moins d’aisance et de facilité, on cherche l’ombre la chaleur est accablante.

Sommet atteint, c’est un paysage lunaire, gris et chaotique qui s’étale à nos pieds.

Il est 16 heures le petit café de Didier est le bienvenu. Quelques mètres et nous trouvons la sente qui bascule de l’autre côté. Les premiers grondements de tonnerre se font entendre et le ciel se noircit. 
Au pied nous retrouvons de grands chemins, le pas s’accélère, tous ont repéré le clocher de St jean. Tantôt noir à droite, noir à gauche, noir derrière, le tout dans un roulement incessant. Les vaches ont senti l’orage elles se blottissent sous les arbres. Il passera tout proche mais nous resterons secs. Une fois arrivés nous aurons même le temps de savourer et d’apprécier le fameux gâteau à la crème de marron de Liliane, merci Liliane. 

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