Nombre de participants : 12 (6 F, 6 H) animateur compris
Météo : Pluie au départ, couvert et brumeux les matins, beau et ensoleillé sur la fin
Distance : 91 km
Dénivelés : + 7500 m   -7110 m
Durée : 54 h 50 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage autos : Total pour 3 voitures 2091 km

Le séjour consistait à faire la haute traversée du massif de Belledonne, dans sa partie refuges gardés, par le GR738 et des variantes. Ce GR beau et difficile, encore peu fréquenté se situe parmi les grandes traversées sportives sur une ligne de crête entre 2000 et 2500 mètres d’altitude.

Jour 1 : 7.5 km   +665 m    -380 m    4 H 30

Nous partons donc du Collet d’Allevard à 1450 m d’altitude. Station créée en 1955 , dont la taille actuelle date de 1975, est considérée comme le plus grand domaine de ski nocturne d’Europe.

Voitures garées, une solide table s’offre à nous pour notre premier pique-nique ce qui allègera un peu nos sacs.

Une photo et c’est parti !

Sur la route nous avions eu de la pluie en plusieurs fois, et dès les premiers pas, les premières gouttes arrivent de nouveau. On s’équipe et commençons la montée au col de l’Occiput. Les 400 mètres de dénivelé sur les pistes sont peu agréables mais obligés.

Montée à l’Occiput

Au col un sentier nous conduit aux Plagnes où une table d’orientation aurait pu nous aider à repérer la partie en aval de notre parcours mais la brume est bien présente et nous gâche la vue. Dommage !

Nous continuons sur le sentier 2000, sentier d’interprétation qui reste sur une ligne de crête à 2000 mètres d’altitude, quinze plaques d’information placées au fil du sentier nous permettent de découvrir l’histoire du Pays d’Allevard.

Légère descente sur le col de Claran, véritable nid à myrtilles dans un cadre exceptionnel, pour rejoindre le fameux GR738 que nous suivrons une bonne partie de la semaine. Les rhododendrons commencent à fleurir et couvrent toute la pente au fond de laquelle on devine notre premier refuge.

Petite structure de 14 places à l’accueil chaleureux par deux jeunes en place depuis une semaine. Le poêle allumé réchauffe l’atmosphère. La petite avancée de toiture à l’extérieur permet de suspendre nos vestes de pluie bien trempées car la pluie nous a accompagné une grande partie de l’après-midi.

Refuge de la Pierre du Carre

Une fois le diner pris nous pourrons les suspendre à l’intérieur pour un meilleur confort de départ demain matin.

Jour 2 : 17.6 km   +1264 m   -1185 m    9 H

Nos vêtements ont séché et c’est tant mieux, car ce matin nous repartons équipés pour la pluie, la bruine et le brouillard sont avec nous. Première descente dans la combe du Veyton entre sections boisées et clairières. Le terrain est glissant, surtout les racines à fleur de sol, risque de glissades prudence donc !

Nous franchissons plusieurs petits cours d’eau. Passé le torrent, remontée au Praillet avant de rejoindre le refuge non gardé de l’Aup Bernard. Cabane bien protégée par son mur paravalanche pyramidale entièrement fait main en pierres sèches, une curiosité.

L’Aup Bernard

La pluie a cessé, nous profitons de ce lieu accueillant pour le déjeuner.

Deuxième descente vers le Gleysin. Au Collard la traversée d’un pré nous permet de reposer notre attention avant la dure remontée au refuge de l’Oule : huit cent mètres positifs nous attendent.

Il est 16 heures le soleil arrive enfin. Le sentier d’abord herbeux se poursuit en forêt, notre allure est bercée par le grondement mélodieux du torrent du Gleyzin jaillissant d’une majestueuse cascade, que l’on découvre au fur et à mesure de la montée.

Passé la cascade, nous traversons le ruisseau sur une petite passerelle et nous apercevons enfin le refuge sur son promontoire rocheux deux cents mètres de dénivelé plus haut, petit tronçon casse pattes qu’il nous faudra redescendre demain.

Le groupe déjà passablement étiré s’allonge encore davantage dans cette partie dantesque. Les premiers sont à la douche au torrent glacial lorsque les derniers posent les sacs.

Enfin arrivé

Nous sommes au refuge de l’Oule et comme le précédent, ancien chalet d’alpage, petit, rustique mais chaleureux. Surplombé par le Puy Gris et le col du Morétan, la vue sur la vallée Chambérienne est imprenable.

Refuge de l’Oule

Comme hier le poêle est allumé, cela permettra de finir de sécher nos vêtements toujours un peu humides.

Jour 3 : 7.5 km    +775 m    -1450 m     8 H 30

Etape sauvage pour rejoindre la vallée du Bréda. Nous partons avec la brume matinale. La descente du fameux tronçon difficile d’hier est mieux acceptée ce matin. Nous continuons par un sentier rocailleux où il faut mettre les mains, en suivant les lacets en côte raide, pour arriver sur la crête de la Pierre du Pin.

En contre bas le lac du Léa s’étale devant nous avec sa petite cabane refuge.

Lac et chalet du Léa

Dégringolade entre genévrier et rhododendrons avec la vue sur la Chartreuse et les Bauges.

Passé le lac il nous faut gagner le Crêt du tambour et plus haut la Montagne de Tigneux. Depuis 11 heures le soleil nous suit, la faim se fait sentir, on me réclame la pause méridienne. On attendra le Chalet de la Grande Valloire où sur la terrasse aux pierres réchauffées, nous prenons le temps de bien nous alimenter avant de plonger sur la grande désescalade du jour. Pendant la pause, Anny aux yeux de lynx, repère au loin un chamois qui fait des cabrioles sur un névé, tous les regards se tournent dans sa direction et sont amusés de sa démonstration.

Après le torrent de Valloire, nous quittons l’alpage et pénétrons en forêt. La traversée du ruisseau Perdu exige quelques précautions, nous trouvons nos premiers câbles.

Le sentier zigzague en forêt avant de rejoindre une piste qui nous conduit au Pont de Valloire. Nous sommes dans la vallée du Haut Bréda. Il nous reste 2 kilomètres et 100 mètres de dénivelé pour arriver à l’hébergement de ce soir, un gîte avec tout confort. La douche sera appréciée au bout de 3 jours sans.  Au dernier regroupement avant l’arrivée, il manque deux personnes, Liliane et Aurélie, question où sont-elles ?  Je tombe le sac et retourne à leur rencontre. Je les retrouve et elles m’expliquent qu’elles se sont fait baratiner par un autochtone au comportement suspect. Nous arrivons tous ensemble au gîte de la Martinette à la terrasse accueillante n’est ce pas mesdames.

Le dortoir de douze semble très confortable, mais au troisième étage, tant pis c’est bon pour les courbatures…

Jour 4 : 8 km    +1130 m    -110 m    7 H

Peu de descente aujourd’hui journée spéciale montée, direction les Sept Laux. Nous quittons La Martinette, après avoir traversé la passerelle du ruisseau de La Combe Madame, nous n’hésitons pas une seconde sur cet aller-retour pour contempler la cascade du Pissou sur le ruisseau du Bréda. Très verdoyante, elle fait plusieurs ressauts sur les rochers granitiques avant de glisser vers la vallée.

Cascade du Pissou

Petit faux plat descendant avant d’entamer cette longue montée, d’abord en forêt jusqu’au Chalet du Gleysin de la Ferrière puis à découvert ensuite. Le torrent franchi, le sentier devient très caillouteux, nous remontons le pierrier par de nombreux lacets.

Nous sommes au col de La Vieille, souvenir humoristique pour certains. Au replat herbeux, une petite passerelle en pierre nous permet de découvrir le premier lac du plateau, le lac Noir où sera prise la pause du jour.

Le lac Noir

Barrage et conduite forcée font partie du paysage. Il est 13 heures, le ciel devient nuageux et chasse le soleil qui nous avait accompagné depuis ce matin. Pour digérer, petite balade vers le lac de la Motte puis passage sur la digue entre le lac Carré et le lac Cottepens pour accéder au refuge des Sept Laux. Refuge tout en pierres, mais un peu limite, un seul point d’eau dans le local à chaussures, un seul WC pour un dortoir de 36 places sur 3 niveaux.

Refuge des 7 Laux

Escapade pierrier avec Pierre pour voir le lac Blanc et le lac de la Ratoune invisibles depuis le refuge.

Lac de Cottepens devant le refuge

Le reste de la troupe passera un après-midi tranquille et reposant en prévision de la grosse journée de demain.

Jour 5 : 18 km    +900 m   -1300 m   9 H 30

Cela devait être l’étape reine avec le Col de la Vache 2600 m et de l’Aigleton 2300 m. Malheureusement un grand névé versant nord de la Vache est toujours là, on nous conseille les crampons, mais nous n’en avons pas. Etape que je leur avais promis difficile mais exceptionnelle. C’est la mort dans l’âme que je me rabas sur le plan B, par le Rivier D’Allemont en fond de vallée.
Après avoir longé les lacs Cottepens et du Cos,

petit arrêt à la bergerie du Cos pour montrer malgré tout le passage menant au Col de la Vache. Nous continuons en contournant les lacs Jeplan , de la Corne, de la Sagne aux eaux limpides, jusqu’à l’amorce de l’importante descente, de part et d’autre du torrent des 7 Laux, qui nous occupera toute la matinée.

Mélange de sous-bois, petites prairies, pierriers le tout sous le soleil. Nous traversons le ruisseau des Sept Laux à plusieurs reprises avec plus ou moins de facilité.

La fin se veut un peu aérienne, glissante avec de grandes marches bétonnées de façon très irrégulières, heureusement un câble nous rassure. Ouf ! nous voilà enfin en bas. Les ventres crient famine. Nous mangeons avant de prendre la départementale sur 1.5 kilomètre, pas d’autre possibilité, pour arriver à Rivier d’Allemont. Au village, changement de temps, il devient lourd et nuageux et changement de cap, direction la montée au Pas de la Coche qui marque la bascule entre les 7 Laux et le cœur de Belledonne. Longue montée mais régulière, d’abord en forêt où se dégage une agréable odeur de pins, pour déboucher dans de grandes prairies bien fleuries et parsemées d’airelles. Une ligne électrique qui devrait être supprimée prochainement vient perturber notre vue sur le massif de la Chartreuse où se détache la dent de Crolles et Chamechaude.

Lac de la Coche

Bruine et vent nous accueillent au Pas de la Coche, les derniers à peine arrivés, les premiers s’en vont déjà, pas cool ! Je reste avec ceux qui ont besoin de souffler et qui ont trouvé un endroit à l’abri du vent. Quelques mètres plus bas de l’autre côté, le groupe se reforme et j’en profite pour remettre les pendules à l’heure.

Le refuge est en vue 250 mètres en contrebas, 250 mètres qu’il nous faudra remonter demain à froid. Sur l’étape initialement prévue, nous serions arrivés sur l’autre versant ce qui nous aurait évité cet aller-retour au Pas de la Coche depuis le refuge. Tant pis pas d’autre choix. Descente en lacets sur un sentier pierreux à forte pente, traversée d’un petit ruisseau et c’est le refuge Habert d’Aiguebelle. Refuge agréable tenu par un gardien et un collègue dont les parents habitent Orcet, ce qui facilite la conversation.  

Refuge Habert d’Aiguebelle

Une douche chaude nous est proposée : super ! nous pourrons éliminer la transpiration accumulée tout au long de cette interminable journée. Dès mon arrivée, je questionne le gardien pour la suite, car demain il y a encore deux passages élevés à franchir : La Brèche de la Roche fendue 2480 m et le Col de la Mine de fer 2400 m. A sa réponse, c’est bon ça passe, encore un petit névé à la brèche mais rien de méchant. Ouf ! je suis soulagé et peux profiter d’une soirée sereinement.

Un troupeau de bouquetins, face à nous, occupe notre attente post repas, les photographes s’en donnent à cœur joie.

Jour 6 : 9.8 km    +970 m    -785 m   5 H 20

La journée s’annonce belle et ensoleillée. Remontée au Pas de la Coche pour reprendre le tracé du GR.

Vue sur le lac de Coche à peine visible hier. Plusieurs pierriers, rochers où l’on se faufile, replat herbeux, nous mèneront vers l’austère Brèche de la Roche Fendue, amoncellement de roches chaotiques. Sur notre droite en contre bas nous apercevons un joli petit lac, le lac des Trois Laux, après les 7 nous avons les 3, curieux ? Plus en avant sur la gauche nous commençons à découvrir le Pic de Belledonne, seigneur de ces lieux. A deux pas également sur notre gauche la stèle Mallory commémore le crash d’un bombardier de la 2e guerre mondiale qui fit 10 victimes dont Sir Mallory, le plus haut gradé de la Royal Air Force.

Quelques névés traversés ou contournés : nous sommes à la Brèche.

La brèche coté nord

Alors que la brume monte de la vallée, de là, je montre le col suivant, mais ce n’est pas évident à s’imaginer le cheminement, dans ces éboulis anarchiques, surtout qu’il faut d’abord descendre et remonter par un gros pierrier jusqu’à la Mine de Fer. A ce col une excavation destinée à l’extraction du minerai de fer nous rappelle le temps où les mineurs arpentaient ce vallon par obligation et non pour le plaisir comme nous aujourd’hui.

Passé le col nous distinguons, encore un peu loin au-dessous, le refuge Jean Collet comme en suspension au bord de la falaise. 

Refuge Jean Collet

D’abord en forte pente le sentier pierreux se continue en lacets terreux au niveau de l’alpage jusqu’au refuge.

Une fois encore les bouquetins et chamois animeront la soirée. Dans sa sortie nocturne Régine tombera nez à nez avec un bouquetin pas effrayé de sa présence.

Jour 7 : 10 km    +1000 m    -800 m    5 H 35

Aujourd’hui nous délaissons le GR738, pour une variante haute montagne, afin de caresser le pied du Pic de Belledonne tant encensé sur cette traversée. Hier le personnel du refuge nous a confirmé que le passage était possible, depuis trois jours plusieurs randonneurs et randonneuses avaient fait la trace au col de Freydannes à 2650 mètres.

Allez, on y va !

Départ en courbe de niveau sur un sentier en balcon avec quelques passages aériens.

La pente s’accentue à proximité du lac Blanc que nous contournons.

Le lac Blanc

La montée continue par : la traversée du torrent impétueux de Freydanne, résultat plusieurs chaussures et pieds mouillés, et de nombreux éboulis et pierriers qui demandent une grande concentration.

Pic de Belledonne en arrière plan


Nous sommes au pied du glacier de Freydanne, névés dégelés sur lesquels quelques traces existent et pierriers très glissants alternent sur un sentier uniquement cairné.

La montée au col est sportive, la pluie arrive vraiment au mauvais moment, nous ne sommes pas trop à l’aise pour nous équiper mais ça le fait, tout le monde est concentré. On utilise bien les traces déjà marquées sur la neige et on est très vigilant sur les pierres parce que par endroit perdant le sentier, le sol est extrêmement glissant avec une pente sévère.

Col de Freydanne

Tous avec plus ou moins de facilité se retrouvent en haut et le soleil revient, ce n’était qu’un nuage. On souffle !

Face nord le névé est impressionnant et impressionne les participants. La nature de la neige mollasse nous inspire confiance. Certaines traces de glissade sont visibles. Une seule solution, la technique de la luge, 200 mètres de dénivelé négatif à passer. Allez les fesses dans la neige, les bâtons repliés sous les bras et c’est parti. Michel s’élance le premier et montre la technique, j’attends que la dernière passe et j’emboite le pas.

Une première pour beaucoup, tous sont passés sans bobo et contents d’avoir réussi malgré les appréhensions légitimes. Il est l’heure du pique-nique que nous prenons au bord du lac du Grand Doménon au pied de la grande Lance de Domène et face à la Grande Lauzière. Les nerfs se relâchent, les blagues fusent.

Col de Freydanne face nord

Nous avons abandonné l’idée de monter à la Croix de Belledonne, car le névé en devers à passer n’était pas à la portée de tous, peut-être une autre fois…

Le refuge est tout proche, il est tôt, le lac du Petit Doménon voisin du Grand mais plus accessible tente certains pour une baignade intégrale.

Simple formalité pour rejoindre le refuge de la Pra. Petit hôtel de montagne créé en 1889, le plus grand de Belledonne 75 couchages. Refuge confortable en fin de parcours, lavabos, douche, WC tout à l’intérieur, un dortoir rien que pour nous, le luxe en somme. Pâtisseries à gogo a déguster sur une magnifique terrasse ensoleillée, n’est-ce pas Didier ? Que du bonheur…

Refuge de la Pra

Jour 8 : 12.6 km    +800 m   -1100 m    7 H

C’est la dernière journée, on quitte le refuge par une dégringolade à travers : des pâturages ponctués de cours d’eau, des pierriers encore et toujours dans la combe de Jasse Bralard, de micro forêts aux pins cembro et une succession de lacs (Claret, Longuet, Bernard, Léama) à l’eau cristalline, jusqu’à l’écrin final des lacs Roberts au pied de Chamrousse. Au passage trois, quatre marmottes ont montré le bout de leur nez, Sandrine est ravie.

Lac Léama

Arrivée aux lacs Robert, nous décidons d’aller découvrir la passerelle himalayenne récemment installée entre la Croix de Chamrousse et Casse Rousse.

Les lacs Robert

Grimpée peu agréable par une piste de ski mais c’est le plus court. Un aller-retour sur cette passerelle de 130 m de long permet à certains de prendre sur eux, de faire une première traversée un peu timide, mais sans risque car bien assistés, et de prendre de l’assurance pour le retour. Celles qui appréhendaient sont satisfaites pour une première.

Retour par la même piste, dans le sens de la descente cette fois, en courant pour quelques-uns et casse-croute rapide au bord du lac. Notre temps est compté, le taxi nous attend à 15 h 15 au Recoin. Certains s’offrent une dernière baignade avant de repartir.

Descente de la brèche Robert

Passage de la Brèche Robert avant de deviner le dernier lac, des Pourettes, bien caché par la ciboulette sauvage qui lui confère un cadre intimiste. Le sentier, d’abord en terre et rapidement rocailleux, se faufile entre les bruyères pour finir sur une partie plate herbeuse. Passage sous un téléski et arrivée au Recoin, secteur le plus haut de la station de Chamrousse. Nous sommes à l’heure, les taxis arrivent, il nous faudra 1H45 pour regagner nos voitures au Collet d’Allevard.

Avec nos véhicules nous retournons, pour notre dernière soirée, au gîte de la Martinette à Fond de France, seul gîte de groupe dans le secteur, où nous avons dormi lundi.


Traversée réussie.
Les nombreux lacs (25 au bas mot), les éboulis et les pierriers, les névés, les refuges, les montées et les descentes sans fin, les paysages époustouflants mis en valeur par une végétation florale variée, l’ambiance haute montagne parfois avec la rudesse de certains passages. Ce massif de Belledonne laissera à tous d’excellents souvenirs, certainement différents entre les uns et les autres mais inoubliables pour tous. Merci à tous les photographes qui ont immortalisé ces moments.

Jour 9 : 4.4 km    +350 m    -350 m    2 H 30

Notre passage au col de la mine de fer a poussé notre curiosité à en savoir un peu plus sur cette activité. Du 12° au 19° S, hommes et femmes ont arraché le minerai de fer à la montagne. Les vestiges de cette aventure sont présentés à travers un parcours commenté en forêt. Nous profitons de cette dernière matinée pour découvrir l’histoire et l’activité minière et métallurgique du Haut -Breda.

Nous nous dirigeons donc vers ce sentier, très ombragé, très bien aménagé et structuré que tous prennent plaisir à parcourir en s’informant.

La balade, car ce matin on peut dire balade, nous mettra quand même en appétit. Avant de prendre la route du retour, nous savourerons notre dernier pique-nique sur les bords du lac de la Mirande à la sortie d’Allevard pour ne pas partir sans avoir approché un dernier lac. Après un petit café à la buvette du lac, pour tenir les chauffeurs éveillés, le retour à Clermont se fera sans encombre.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.