Des écrins aux Grandes Rousses

Séjour n° 18 Des Ecrins aux Grandes Rousses. Que la montagne est belle !
Du 06 au 09 septembre 2018.
Animatrice : Christelle
Nombre de personnes : 9 animatrice incluse dont 5 femmes et 4 hommes
Préparation et rédaction : 20 Heures.
Météo : beau temps et douceur dans l’ensemble si ce n’est le premier jour où la pluie et le brouillard nous ont rattrapé à hauteur du refuge du Goléon . Cela m’a obligé à modifier le parcours prévu. Températures fraiches le matin ( 6 degrés) mais le soleil et l’effort nous ont vite réchauffé.
Conditions de terrain : Très correctes. Quelques rares passages humides et glissants du fait des pluies des heures précédentes. Cela a facilité le passage sur les pierriers traversés le 2 ème jour ainsi que le cheminement sur les nombreuses sentes caillouteuses rencontrées chaque jour.
Classement : séjour facile avec néanmoins une mention spéciale pour le parcours du 2 ème jour que je classe moyen du fait de la distance et du terrain.

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Itinéraires. 
Jour1. Jeudi : carte 3435 ET. Distance : 12 km. Dénivelé positif : 860 m.
Départ des Saludes ( 1km après le hameau des Hières Alt.1780 m), piste carrossable jusqu’au parking du Pré Rond , montée au refuge du Goléon, sente à l’ouest du lac du Goléon jusqu’à la cabane de Carraud (Alt.2480m) puis retour aux voitures par le même itinéraire.
Jour 2. Vendredi : carte 3436 ET. Distance : 20 km. Dénivelé positif : 1300 m.
Départ du parking sous les Crevasses (on le rejoint par une piste carrossable partant du gîte du Pas de l’âne/ Villar d’Arène), Pas d’Anna Falque, GR 54 jusqu’au col d’Arsine, montée aux lacs du glacier d’Arsine, contournement des lacs vers l’est, traversée hors piste entre pierriers et petites bandes herbeuses des Plates du Réou jusqu’à un collet au NNE de la pointe du Réou (alt.2730m), descente en hors piste plus au nord des Plates , descente par une sente, PC 2326, retour sur le GR 54 à hauteur du Réou d’Arsine, Col d’Arsine puis fin de parcours par le même itinéraire que le matin.

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Jour 3. Samedi : carte 3335 ET. Distance : 16 km. Dénivelé positif : 1050 m.
Départ du parking du Perron (Alt 1617m) au- dessus de Clavans le Haut, chemin qui se transforme vite en piste qui monte dans les schistes, cascade de Pont Ferrand, sente quasi inexistante pour rejoindre le haut de l’Echine de Praouat que nous remontons jusqu’au Serre du Chargeoir, légère descente en hors-piste et traversée de plusieurs petits talwegs creusés par les nombreux torrents pour retrouver la sente officielle montant au lac des Quirlies, retour par le chalet des Quirlies et la vallée du Ferrand, à hauteur de la cascade de Pont Ferrand fin de parcours identique au matin.
Jour 4. Dimanche : carte 3335 ET. Distance : 7 km. Dénivelé positif : 600 m.
Départ du col de Sarenne (Alt.1999m), montée à la Croix de Cassini (Alt.2373m), col de Grange Pellorce, les Grandes Buffes, retour au col, descente vers la route et le GR 54 et retour aux voitures.

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Déroulement global : une arrivée à La Grave sous une forte pluie nous a fait craindre le pire pour cette première journée et finalement nous avons pu monter au sec jusqu’au lac du Goléon où le brouillard et la pluie, malheureusement de retour nous ont fait penser un instant que nous étions en Irlande et nous ont privés de la fantastique vue sur le massif de la Meije qui était juste en face de nous. Le site avait néanmoins une certaine beauté  avec ses ruisselets au dessus desquels flottaient des volutes de brume. Il surprend par la présence d’une quantité impressionnante de débris rocheux de forme allongée et acérée qui ont été utilisés par les touristes pour couvrir
«d’écritures rocheuses» une immense parcelle (bien qu’un panneau précise que cela est interdit car devient une nuisance pour ce bel espace naturel). La halte pique-nique au refuge, non prévue initialement, fût bienvenue pour échapper au crachin et savourer une bonne infusion faite maison. Merci aux gardiennes de nous avoir accepter. Douceur et rayons de soleil furent de retour pour la descente. Les jolis hameaux fort bien rénovés de Valfroide, Pramailler que nous traversons avant de retrouver les voitures valent le coup d’œil.
Vendredi fût la journée la plus technique et la plus engagée physiquement mais nous laissera un superbe souvenir notamment pour les marmottes que nous avons pu observer de nombreuses fois. Spectacle minéral avec ces surprenants lacs blancs, dont le fond est tapissé par une farine glaciaire (paillettes minérales en suspension due à l’érosion glaciaire). Les lacs du glacier d’Arsine se sont formés vers les années 40 et virent leurs volumes augmenter sérieusement sous l’effet de la fonte glaciaire au point qu’en 1986 il fût créé un chenal artificiel dans la moraine qui permet de canaliser d’éventuelles montées brutales qui auraient mis en danger le hameau du Casset situé en contrebas. Nous aurons aussi une belle récompense au terme d’une longue montée parsemée de quelques pierriers en arrivant à proximité de la pointe du Réou d’Arsine où l’on profite d’un panorama de rêve sur les massifs environnants. Puis on descend fortement pour retrouver le Réou et ses méandres d’un doux turquoise : Magnifique ! Puis retour au col d’Arsine pour reprendre ensuite le même parcours que le matin, histoire de pouvoir de nouveau saluer nos dodues amies les marmottes qui profitent du soleil et font encore des provisions d’herbe (100 kg absorbés pour 6 mois d’activité estivale).
Retour aux voitures et en route pour rejoindre notre nouveau gîte situé dans la vallée du Ferrand où nous apprécierons avec joie la bonne chair et un gros dodo après cette journée très sportive.

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Samedi. Découverte un plus poussée de la vallée du Ferrand avec pour commencer une dynamique montée pour cheminer sur les hauteurs de l’Echine de Praouat, long promontoire d’où nous avons profité d’un très beau panorama sur les Aiguilles d’Arves, la Meije, la Roche de la Muzelle, le Mont Blanc et bien d’autres encore. Le tout dans un paysage tout en ondulation où le vert se mélange aux teintes dorées et rouilles des pelouses qui commencent à prendre leur habit d’automne. on resterait bien des heures à profiter de ces belles images mais le lac des Quirlies nous attend. Nous le rejoignons après s’être faufilé en hors-piste au travers des nombreuses entailles que plusieurs petits torrents ont creusé pour plonger dans le plus imposant et bouillonnant Ferrand. Comme jeudi, nous retrouvons là un lac aux teintes de talc légèrement bleuté entouré de glaciers qui, comme partout reculent à grande vitesse. On en prend encore plein les yeux. Retour en suivant le torrent et cette fois jusqu’à sa tumultueuse chute à hauteur du Pont Ferrand. Retour aux voitures puis au gîte où un excellent rougail saucisses nous attend. De quoi se requinquer pour attaquer la dernière journée. Celle-ci sera plus douce avec une montée à la Croix de Cassini que nous aborderons en 2 petites heures à peine. A presque 2400 m d’altitude, nous profiterons une fois de plus d’un magnifique panorama sur les montagnes alentours et qui nous donne un aperçu de l’immensité du territoire restant à découvrir. On quitte à regret toutes ces beautés. En tout cas, on gardera en tête de belles images, des moments pleins de bonne humeur, d’engagement, d’échanges et de convivialité. Merci à tous les Atlassiens présents !

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Faune : un festival de marmottes (surtout le 2 ème jour), un vieux bouquetin aux immenses cornes sur la sente montant au Goléon, un gros groupe de vautours sur la vallée du Ferrand, un circaète et peut être un aigle royal (trop loin pour en être sûr), des œdipodes vus dans les prés (espèces de criquet qui déploie des ailes aux teintes rouges ou bleux), chevreuils dans les bois sur la route montant au Perron.
Flore : ce n’est pas l’abondance printanière mais il y a quand même de quoi observer (parnassie des marais, saxifrage, séneçon, colchique, campanule, cirse très épineux, joubarbe). Merci à Geneviève d’avoir été notre guide floristique.
Hébergements : une nuit au refuge du Pas de l’Ane. Bon dîner et hébergement correct (1 dortoir plus une chambre) par contre petits déjeuners très moyens et pique-niques lamentables et bien qu’ayant prévenu à l’avance, une personne observant un régime sans gluten n’a pas eu grand chose à se mettre sous la dent. 2 ème et 3 ème nuit à l’Auberge du Savel de Clavans le Bas (2 petits dortoirs plus une chambre de 2). Excellentes prestations. Le lieu est tenu par un couple de jeunes très accueillants et professionnels. Une très bonne adresse à retenir.
Transport en covoiturage : 2 véhicules.

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Frissons au grand Verdon

Séjour n°15 Frissons au Grand verdon.
Date : du samedi 02 au dimanche 08 septembre 2017
Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 12 (5F, 7H)
Cartes utilisées : IGN 25000° 3542 OT et 3442 OT

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Météo : du dimanche 3 au vendredi 8 super beau temps et donc le dernier jour de rando samedi 9 couvert la matinée et pluie orageuse à partir du repas de midi. Température chaude tout au long de la rando.
Faune et fleurs rencontrées : quelques vautours par-ci par-là, et le jeudi nous avons aperçu 8 vautours sur leur aire d’envol. Quelques poissons dans le Verdon. La végétation était désertique, pas une goutte de pluie depuis le 26 mai.
Patrimoine : un parcours en majorité minéral avec des sentes de pierres, quelques chapelles perchées sur leur rocher. Beaux petits villages installés dans des lieux stratégiques.
Classement : classé moyen (M) sur la note technique, que je confirme malgré les passages avec main courante.
Conditions de terrain : difficile dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression et de la nature du terrain, longueur des sentes de pierres, couloirs engagés … et dénivelés importants, mais peu de km parcourus par jour, ici les kilomètres ne veulent rien dire c’est en horaire de déplacement qu’il faut parler.
Hébergements : en gîte avec repas du soir et petit déjeuner. Pour tous les hébergements, très bons dortoirs dans l’ensemble. Repas très corrects et bien appréciés par tous.
Découpage du trajet auto : départ le 2/09/17 de Clermont-Fd à 8h 30  A89 direction St Etienne, Givors, Grenoble, Sisteron, Digne, route longeant le train Provençal des Pignes. Arrivée à Castellane pour 16h et possession du gite.
Retour sur Clermont le 10/09/17. Trajet : départ 8h30 de Castellane Rougon, La Palud, Moustier, visite du village. Repas à 12h30 à St Croix de Verdon au bord du lac du même nom, Riez, Mezel, le Chaffaut, Sisteron, Grenoble, St Etienne, Clermont Fd. Arrivée à19h.
Itinéraire :
Jour 2. Dimanche 03 septembre. Castellane / Rougon.
Castellane, départ à 9 h,  GR4, La Colle, Villars, Brandis, sous les Cadières de Brandis, chapelle St Jean, Chasteuil, repas, voie romaine, col Coron, Rougon à 16h.
Météo : grand beau toute la journée.
Durée du déplacement : 7h00. Dénivelé positif : 850m. Dénivelé négatif : 600m. Distance : 19 km500.
Jour 3. Lundi 04 septembre. Rougon  – C.A.F. La Maline.
Départ 8h30, Point Sublime, chemin Martel, repas et bain à la plage de La Mescla, refuge de La Maline. Arrivée à 16h.
Durée du déplacement : 8h00. Dénivelé positif : 990m. Dénivelé négatif : 1050m. Distance : 18 km.
Météo : grand beau.

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Jour 4. Mardi 05 septembre. La Maline / La Maline.
Départ 8h30, descente au Verdon, passerelle de l’Estellier, chemin Imbut, repas au bout de l’Imbut sur la plage, puis montée par le fameux chemin Vidal (une via ferrata sans encrage mais avec des  mains courantes et encore pas partout… puis GR 99 jusqu’au belvédère  des Cavaliers, pause boissons fraiches et redescente au Verdon par un magnifique sentier, passerelle de l’Estellier, remontée au refuge de La Maline. Arrivée à 16h30.
Durée du déplacement : 9h00. Dénivelé positif : 1280m. Dénivelé négatif : 1280m. Distance : 18 km. Journée classée difficile.
Météo: grand beau et très chaud.

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Jour 5. Mercredi 06 septembre. La Maline / La Palud.
Départ  8h30 par une sente au dessus de la route car le GR 4 passe sur la route !  ferme de la Maline, belvédère de l’Imbut, 1 km de route puis PR du sentier du Bastidon, belvédère de Maireste, route sur 400m puis PR du ravin du Brusc, arrivée sur une piste forestière. Grosse pause car il fait très très chaud ! Direction La Palud sur PR sous la cime de Bardin. Arrivée à La Palud à 17h.
Durée du déplacement : 8h30. Dénivelé positif : 970m. Dénivelé négatif : 890m. Distance : 17 km.
Météo : grand beau et toujours très très chaud !

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Jour 6. Jeudi 07 septembre. La Palud / Rougon
Départ 8h30. PR par ravin du brusquet, col de la croix de Châteauneuf 1045m  ; Châteauneuf les Moutiers (village en ruine)  ; descente par une magnifique trace pour rejoindre la petite route qui mène à « Les Michels » puis la Sorbière, ancienne voie romaine, PC 1265, on laisse la voie romaine, sente de bergers direction Ubac de l’ Arc, PR jusqu’à la plaine de Prau. Repas de midi en surplomb de la bergerie qui nous a accompagné sur une partie de la montée. Pendant le repas, des vautours tournent au dessus de nos têtes et des brebis qui sont dans la plaine. En observant leur vol on s’aperçoit qu’ils vont se poser en dessous de notre observatoire. Ils sont 8 et après le repas nous décidons de les approcher. Nous arrivons à une distance de 80m et admirons leur envol …. Magnifique spectacle ! Puis nous gravissons le sommet de la Coudole 1649m. J’abandonne l’idée première de monter au sommet de Mourre de Chanier à 1930m d’altitude car l’observation des vautours et un peu de fatigue chez certains ne nous laissent pas le temps de faire l’itinéraire dans un temps raisonnable. Retour par le PR, col Peicard 1334m, descente sur Rougon. Arrivée à 17h.
Durée du déplacement : 9h00. Dénivelé positif : 1300m. Dénivelé négatif : 1300m. Distance : 22 km.
Météo: toujours super beau et chaud.

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Jour 7. Vendredi 8 septembre. Rougon/ Trigance
Départ 9h00. Descente au point Sublime, GR 49, pont du Tusset, PC 905 abandon du GR pour sente direction  du belvédère Rancoumas, PC 975, Encastel, retour sur GR 49, repas au col de Breis  puis descente sur Trigance. Arrivée à 15h. Visite du village puis gite de Fontaine Basse.
Durée du déplacement : 6h00. Dénivelé positif : 600m. Dénivelé négatif : 800m. Distance : 12 km.
Météo : grand beau temps quelques nuages d’altitude qui annoncent la pluie pour le lendemain.
Jour 8. Samedi 9 septembre. Trigance / Castellane
Départ 8h30. PR passage en aller/retour au pont de Sautet, puis pont de Carajuan, route sur 1km, Pont de Soleil  et au bout du pont tout de suite à gauche sente très mal tracée … Du Fouloubert monter jusqu’au col de la Colle 1148m. Le repas est pris rapidement car quelques gouttes tombent… A partir de ce moment et jusqu’à Castellane une pluie fine nous accompagne. Très beau PR en balcon avant l’arrivée à Castellane a 15h.
Durée du déplacement : 6h00. Dénivelé positif : 710m. Dénivelé négatif : 710m. Distance : 18 km.
Météo : Couvert jusqu’à 12h30 puis pluie fine.
Jour 9. Dimanche 10 septembre. Castellane / Clermont fd
Départ 8h30. Arrivée à  Clermont Ferrand à 19h.
Météo : grand beau et frais après la pluie.

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En autonomie dans les Pyrénées Ariégeoises

Séjour n° 14 En autonomie dans les Pyrénées Ariégeoises
Du samedi 28 juillet au samedi 05 août 2018
Animateur : Michel J.

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Météo : beau avec parfois une formation nuageuse qui se développait en journée souvent dans l’après-midi et se disloquait sous l’effet des hautes pression en soirée. Côté français, le début de soirée était marqué par la montée de nuages de vallée. La température a été très supportable en altitude en journée et la fin de nuit apportait de la fraîcheur qui nécessitait de fermer le sac de couchage. Le bivouac côté espagnol a été d’une grande douceur avec un ciel d’un bleu limpide !
Faune rencontrée : lagopède (J2), vautour fauve, grand corbeau à plusieurs reprises, rouge queue, traquet motteux, aigle circaète Jean Leblanc (J7), chocards, un lagopède, quelques isards, marmottes (cris, vues par quelques chanceux), jeunes tritons endémiques des Pyrénées (voir ci-dessous informations trouvées sur internet), de nombreuses grenouilles de couleurs et de tailles différentes.
«nom scientifique : Calotriton asper. Gros triton endémique des Pyrénées, il est contemporain de l’époque des dinosaures. Sa peau grise est verruqueuse avec des pointes cornées. Il est le seul triton à posséder des ongles. Jeune, sa robe est vive et noire avec de grandes lignes jaunes au milieu du dos et un ventre aux superbes reflets rouge orangé. 
Habitat
L’Euprocte des Pyrénées affectionne les eaux froides, vivant entre 1 400 et 2 600 m d’altitude, dans des petits ruisseaux au courant faible. L’hiver, il hiberne à terre dans des trous le long des berges.
L’Euprocte des Pyrénées se dissimule entre les cailloux qui tapissent le fond des rivières. En haute altitude, les jeunes mettent plus de 7-8 ans avant de devenir adultes. Ils peuvent parfois atteindre plus de 20 ans. Certaines populations, vivant en dessous de 800 m d’altitude, sont totalement cavernicoles».

Quelques chiffres : données fournies par une montre altimétrique de marque Suunto
Dénivelées positives : 6395m
Dénivelées négatives : 6305m
Heures de déplacement sur les 8 jours 52h47

Les objectifs atteints :
– Sommet culminant de l’Ariège, le Montcalm 3077m
– Sommet culminant de la Catalogne, la Pique d’Estats 3143m
– Pic de Verdaguer 3143m
– Pic de la Soucarrane ou de la Rouge 2902m
– Sommet culminant de la Principauté d’Andorre, El Pic de Coma Pedrosa 2942m

Préambule :
Avant de retracer le plus objectivement possible les journées de ce beau parcours de montagne, je précise que je ne parlerai pas de données kilométriques car le terrain parcouru très accidenté, technique donnerait une image trompeuse pour le lecteur peu ou pas habitué à un parcours en montagne et haute montagne. Nous avons été contrarié par rapport à l’itinéraire projeté par les quantités importantes de neige restant sur certains vallons et cols à la frontière espagnole. J’ai du improviser et trouver des échappatoires pour passer sur le versant espagnol et notamment renoncer au col et sommet de Sullo pour des raisons évidentes de sécurité. Je remercie le groupe de m’avoir fait confiance et d’avoir enduré quelques fatigues supplémentaires comme les 1400 m de dénivelée négative du second jour. Pour des commodités de lecture, les abréviations employées signifient DD, durée du déplacement, DP dénivelée positive, DN, dénivelée négative. Lorsque l’on parle de ruisseau lu sur la carte, il faut comprendre torrent.

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Récit jour par jour
Jour 1. Samedi 28 juillet. Partis à 06h15 de Clermont-Ferrand, nous avons roulé dans un trafic routier chargé sans excès jusqu’à Séverac le Château. La N88 nous a conduit à Rodez puis Albi. L’autoroute nous a amené très rapidement à Toulouse où le contournement s’est fait sans ralentissement. La pause pique-nique a été faite à l’aire de Mazères. En reprenant la route, première curiosité, un groupe de garde-bœufs (Le héron garde-bœufs est une espèce d’oiseaux échassiers, de la
famille des ardéidés, qui compte les hérons, les aigrettes, les butors et apparentés. On le trouve dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes.) nous a salué puis le tunnel de Foix et Tarascon sur Ariège, où nous avons subi un bouchon de 600 mètres environ. Vicdessos et vers 14h00, nous arrivions au parking de l’Artigue. Le temps était couvert.
Après avoir pris suffisamment d’eau, nous avons amorcé la montée par l’itinéraire classique du Montcalm. A 1650m environ, j’ai opté pour le sentier qui suit une courbe de niveau que j’avais repéré sur la carte au 1/25000 et qui nous ramenait dans la vallée du pla-Subra. La tête rapidement dans les nuages, nous avons raté par manque de visibilité les Orris de Pujol situés quelques centaines de mètres au-dessus d’une piste que nous avons suivi un cours instant qui conduit à un micro barrage. La pente était déjà rude mais les nuages dissipaient cette sensation. La journée était bien entamée quand je trouvais un plat assez confortable qui allait
être le lieu de notre premier bivouac à 1835 m d’altitude (DD 2h43 DP 695m DN 25m).
Jour 2. Dimanche 29 juillet. L’itinéraire par les Tables du Montcalm est considéré comme difficile par les montagnards surtout avec un sac à dos chargé. Il se décompose en trois parties, la première consiste à progresser dans des pentes herbeuses juste après le groupe d’Orris du Pra-Subra, très pentues avec quelques ressauts rocheux où il faut poser les mains. La seconde, les tables du Montcalm à proprement dite est constituée de barres rocheuses situées à droite d’un couloir (ancien passage) très raide et enneigé. Ce second passage a nécessité une longue reconnaissance avec une partie du groupe pour trouver le cheminement adapté à des randonneurs lourdement chargés. Merci à Christelle, Sandrine, Serge que j’avais choisis de m’avoir accompagné, ce qui a permis également de mesurer la faisabilité ou non des passages. La troisième partie, sans être plus facile permet un choix varié de cheminement et enfin c’est la délivrance par l’arrivée sur ce sommet, genre de plateau qui quelque fois accueille des randonneurs pour un bivouac d’exception….Il est 16h30 lorsque nous arrivons au sommet dérangeant un lagopède en tenue mixte un peu de blanc encore avec le reste virant au gris . Première constatation, peu de monde pour un 29 juillet ! Tout le groupe reprend son souffle et nous nous dirigeons vers la Pique d’Estats, là plus surprenant encore, l’emblème de la Catalogne, n’a pas un visiteur. Nous laissons nos sacs à un petit col et léger nous enchaînons la Pique et le Verdaguer. De la haut la vue porte sur des distances considérables sur 360° et une constatation s’impose, l’enneigement que nous avions remarqué lors de l’ascension du Montcalm se confirme, la neige est très abondante entre 2700m et 3000m sur les cols exposés. Les lacs que nous devons atteindre les Estany d’Estats et de Sullo sont possibles en passant par le col du Sullo qui est très pentu. L’absence de monde me fait penser que le passage est infaisable sans le matériel approprié crampons et piolets. Nous descendons dans le vallon et effectivement, il est gorgé de neige et même le petit mouvement de terrain qui marque le passage entre la France et l’Espagne est boursouflé par un amas de neige. Il est 17h30. Je prends la décision à regret de redescendre côté français. La progression est lente et il est temps de trouver un emplacement. Un bivouac de fortune est installé à 2600 m d’altitude environ et les tentes sont montées au mieux. Deux participants opteront pour le clair de Lune à la belle étoile comme on dit ! (DD10h53 DP 1465m DN 700m).

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Jour 3. Lundi 30 juillet. La journée va être consacrée en partie à redescendre, récupérer les voitures remonter la vallée de Soulcem, et se stationner aux Orris de Carla. Même si nous avions pu passer le col de Sullo, nous n’aurions pas pu monter comme envisagé le couloir du Rioufret (quelque fois également écris Riufret) gorgé de neige du verrou visible d’en haut la veille jusqu’au col. Cette longue descente laisse physiquement déjà des traces. Un long moment de récupération
dans le torrent de l’Artigue permet aux muscles de se refaire une santé. Voitures stationnées, nous prenons en suivant le ruisseau de Soulcem, la direction de l’étang de Roumazet. Arrivés sur un plat herbeux, la fatigue se faisant sentir, nous montons notre bivouac à proximité du ruisseau du Riou Blanc à une altitude d’environ 2050m où nous pouvons admirer de nombreuses orchidées, de la linaigrette de Sibérie ainsi que de belles droseras entrain de digérer des insectes. Il est 16h30.(DD 8h00 DP 405m DN 1450m).
Jour 4. Mardi 31 juillet. Comme chaque jour, un petit briefing soit le matin soit le soir pour fixer l’objectif de la journée. Pour ce matin après une nuit de récupération bien méritée, nous allons nous projeter jusqu’à l’étang de Roumazet à 2163m, monter les tentes, laisser la plus grande partie du matériel non nécessaire pour une sortie en boucle. Sac léger, nous prenons une sente pour atteindre le Port (col) du Roumazet à 2571m. Deux personnes nous observent venant du versant espagnol… Ce sont nos surfeurs montagnards, Aurélie et Eric accompagnés du fidèle Boxit, berger lapon. Pour moi c’est une demie surprise car nous avions projeté de nous retrouver mais avec le retard, je n’y croyais plus ! Nous progressons lentement dans la montée au sommet sur une sente au support instable. Le sommet de la Soucarrane à 2902m nous offre une nouvelle fois un panorama exceptionnel et nous distinguons très nettement le col de Sullo bien enneigé. La météo nous permet de rester en altitude pour prendre le pique-nique amélioré d’un fondant au chocolat qu’Aurélie avait préparé et transporté dans son sac à dos. La descente nous fait passer une petite crête rocheuse où notre berger lapon a besoin d’aide…puis après avoir posé quelque fois les mains, quelque fois les fesses, nous atteignons le Port de Bouet. Nous contournons le lac du même nom et arrivons au bivouac. La fin d’après midi est consacré à la détente, baignade dans l’étang, cueillette de serpolet et autres petites plantes sous la conduite de Pascaline pour améliorer soupes et plats lyophilisés. (DD7h10 DP 925m DN 790m).

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Jour 5. Mercredi 01 août. Aurélie et Eric partent vers le Nord pour gagner les étangs de la Gardelle qui sera dans quelques jours notre passage. Nous partons vers le Sud pour installer le bivouac entre l’étang (lac) de Médécourbe et le Port du même nom. Le cheminement après avoir quitté une bonne sente roulante se transforme rapidement en une sorte de jeu de piste qui consiste à trouver le passage entre les barres rocheuses, sans perdre trop d’altitude. Très formateur, ce genre de terrain fait progresser les participants. Sur les premiers pierriers, les pas étaient hésitants, après la prise en compte des conseils, ils deviennent plus sûrs. De même avec les pentes herbeuses recouvertes de gispet (la Fétuque eskia ou le Gispet est une espèce de plantes herbacées du genre Festuca et de la famille des Poaceae. Cette fétuque est une endémique pyrénéenne que l’on retrouve dans les pelouses montagnardes siliceuses et d’autres en gradins), glissantes et dangereuses. Le bivouac est posé sur des gradins, un filet d’eau aménagé par Pierre assurera nos besoins. Après un temps de repos, nous partons en direction
du Port de Médécourbe pour une reconnaissance. Le terrain est rude, constitué d’anciennes moraines à gros grains et d’un final en éboulis fin et glissant. Arrivé au col, la perspective de passer côté espagnol se dissipe rapidement car le terrain rocheux est presque vertical et est vraiment trop exposé avec un groupe. Je pousse une reconnaissance un peu plus haut en direction du sommet pour voir si un second col n’ouvre pas sur un passage. Le résultat est décevant mais nous permet de voir deux isards à proximité sans doute peu habitués à rencontrer des homos erectus  ou sapiens à cet endroit. La vallée espagnole est magnifique et deux lacs à l’Ouest non indiqués sur la carte de randonnées au 1/50 000 de rando éditions invitent à la baignade. Le retour au bivouac se fait sans encombre.
(DD 5h55 DP 840m DN 535m).
Jour 6. Jeudi 02 août. Après un réveil comme d’habitude entre 06h00 et 06h30, nous quittons l’emplacement à 07h35. Chaque participant se prépare à son rythme pour partir à l’heure fixée la veille. Bloqués par le passage peu engageant du Port de Médécourbe, je propose que l’on gagne le port de Bouet en zizaguant entre les barres rocheuses puis de s’avancer versant espagnol pour trouver une zone de bivouac. Le passage d’une barre rocheuse nécessite de la solidarité de la part du groupe et de l’entraide. Des automatismes se sont créés et facilitent la progression. La descente se fait en cherchant les passages les plus confortables. Enfin à une trentaine de mètres au-dessus du torrent de Baiau, une zone herbeuse avec un superbe pin à crochets nous attend, occupée en temps normal, au vu des trous par une famille de marmottes que l’on entend «siffler» de mécontentement. Les pierres du torrent de Baiau sont recouvertes d’une pellicule blanche qui contraste fortement avec les abords verts de l’herbe et le gris des gros rochers. D’où vient cette blancheur, malgré mes recherches, je n’ai pas trouvé de réponses
satisfaisantes (passage de l’eau dans une strate de calcaire ?). Les tentes rapidement montées, les sacs allégés, nous partons vers les lacs observés la veille que nous atteignons, marchant à travers une estive occupée par quelques vaches. La rencontre avec un randonneur qui nous donne un temps de montée au sommet d’El Pic de Coma Pedrosa qui s’avérera complètement fantaisiste, nous encourage à continuer. La météo est stable et les journées sont longues, le groupe est volontaire. Nous sommes sur le GR11, le pendant avec plus de difficultés de notre GR10 français. Après les deux lacs nous apercevons rapidement l’abri métallique du refuge non gardé de 16 places de Baiau. Habituellement rouge, celui-ci est blanc barré d’une bande rouge, l’arrière plan de la montagne rouge explique peut-être cela ? Après le refuge, le passage de deux gros névés, de pierriers, la montée est sévère dans un terrain dégradé par le passage et l’érosion. Nous atteignons un premier col sur la crête frontalière entre l’Espagne et la Principauté d’Andorre. Passons un petit vallon, puis attaquons par une sente tout aussi difficile, la montée vers la Coma Pedrosa à 2942m. Quelle vue ! Le drapeau d’Andorre, trois bandes verticales de couleurs bleu (côté de la hampe), jaune et rouge avec les armoiries nationales centrées, flotte au-dessus d’une table d’orientation. On peut observer le massif de l’Aneto et les trois 3000m que l’on a foulé, Andorre la Vieille, le pic de Tristagne, sommet où Atlas est passé, il y a quelques années…Après les photos de rigueurs, et une petite reconnaissance, je préconise vers 15h30 de redescendre par un épaulement rocheux orienté Nord Ouest plus confortable pour atteindre un collet d’où l’on pourra retrouver notre itinéraire. Tout se passe pour le mieux…la
deuxième partie également ce qui fait que nous nous retrouvons rapidement à hauteur du refuge. Arrêt baignade au lac puis c’est le retour vers le bivouac.
(DD 9h22 DP 1090m DN 1310m).

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Jour 7. Vendredi 03 août. Nous quittons avec regret le Val Ferrata, sa rivière blanche, ses pins à crochets, ses troupeaux de vaches, brebis et chevaux pour gagner en 1h05 le Port de Bouet. Le cheminement est apparu plus simple en remontant…L’étang de Bouet également appelé étang de la Soucarrane a été contourné par la gauche. L’étang de Roumazet arrive très vite et après une pause pour ravitailler en eau au ruisseau du Riou Blanc, nous amorçons la montée vers les étangs de la Gardelle situés à 2420m pour le premier. Le début se fait par des pentes herbeuses, quelques pierriers en dévers, se poursuit en passant par un joli passage sous une barre rocheuse avant de retrouver la sente parsemée de cairns qui conduit à la brèche à 2476m d’altitude. L’étang principal est visible et nous trouvons quelques plats à proximité pour installer nos tentes à 2435m. Baignade générale en début d’après-midi, l’eau en surface est chaude mais nettement plus fraîche en profondeur. Il est 16h00, la météo est magnifique, je propose d’aller à la découverte des étangs supérieurs de la Gardelle. La montagne s’est vidée de ces derniers randonneurs, d’ailleurs peu nombreux sur cet itinéraire. Sur de petits laquets intermédiaires, nous constatons une vie importante, de nombreux têtards, quelques tritons endémiques, des grenouilles en nombre de toutes tailles et de couleurs variées. Les jambes nous poussent à aller un peu plus loin et par une pente herbeuse nous gagnons le dernier étage de ce cirque, l’étang de Canalbonne encore occupé par de vastes névés. Il est 17h45 et le retour se fait d’abord par un épaulement qui nous ramène sur notre itinéraire de montée. Nous observons quelques jeunes truites dynamiques dans des vasques entre étang et ruisseau…
(DD 7h15 DP 900m DN 725m).
Jour 8. Samedi 04 août. Au lever du jour, le ciel est déjà occupé par de gros nuages. Quelques gros pierriers à passer puis nous longeons au cours de la descente le ruisseau de la Gardelle. La végétation se fait plus présente avec des pans de montagne recouverts de rhododendrons, les Orris de Carla se montrent avec leur parking chargé en voitures, c’est le retour à la civilisation. Il est 11h30. (DD 2h12 DP 25m DN 770m).
Nous quittons la vallée de Soulcem et nous arrêtons à Vicdessos pour prendre un repas en commun. Le retour sur Clermont-Ferrand se passe sans problème avec des pauses et des changements de conducteurs. A bientôt….

Temps de préparation : 10 heures
Cartographie personnelle utilisée : carte Ign Top 25 1/25000 n°2148OT, carte 1/50 000 n°07 de Rando éditions données Ign, carte 1/50 000 n° 22 de Rando éditions données de l’institut cartographique de Catalogne.
Matériel mis à disposition par l’association : une tente North face modèle Wind et une tente vaude
Kilométrage routier : transport en co-voiturage 2157km


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Tour des Posets

Séjour n° 13 Tour des Posets, randonnée d’altitude !
Du samedi 21 au samedi 28 Juillet 2018.
Animateur : Michel D.
Nombre de participants: 09 dont 06 femmes et 03 hommes.

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Classement : moyen sur la note technique que je confirme malgré quelques passages où il a fallu poser les mains, passages qui pour certains se sont avérés difficiles.
Météo : du beau temps dans l’ensemble. Grand beau le matin, puis petite couverture nuageuse en milieu de l’après midi. Une petite pluie orageuse de 15 à 20 mn le 3éme jour en arrivant au refuge de l’Orus.
Faune : quelques vautours par-ci par-là, et le mercredi nous avons aperçu 15 isards que nous avons observé pendant le repas de midi. Un autre groupe d’une quinzaine le dernier jour de rando au bord du lac del Plan. Des marmottes au cours de notre périple.

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Flore : des lys Martagon mauves et jaunes. Des iris bleus et une multitude de fleurs de montagne.
Patrimoine : un parcours en majorité minéral sur des sentes empierrées. Beaux petits villages et burons installés dans des lieux stratégiques.
Conditions de terrain : peu difficile dans l’ensemble en tenant compte de la difficulté de progression et de la nature du sol, longueurs des sentes empierrées, couloirs engagés … et dénivelés très importants mais peu de kilomètres parcourus par jour.
Hébergements et restauration : dans des refuges avec repas du soir et petit déjeuner. Les hébergements en dortoirs étaient corrects. Repas très copieux et bien appréciés par tous. L’auberge des deux derniers soirs était bien au dessus des refuges pour la qualité des  repas.
Transport : kilométrage routier parcouru, 1280km

Découpage du trajet auto : départ de Clermont Fd à 8h00. A75 direction Séverac le Château, Albi, Toulouse, Lannemezan, tunnel de Biélsa, Bielsa, Salina, Plan, San Juan de Plan, puis 13km de Piste en 40mn. Arrivée à  16h00 et installation au refuge. Retour : même heure de départ et d’arrivée.

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Itinéraire pédestre 
Jour 1. Dimanche 22 juillet. Départ du refuge Viados à 8h15. Arrivée refuge Estos à 17h 15.
Distance : 13km, dénivelé positif 1200m, dénivelé négatif 1100m, durée du déplacement 9h00, 6h00 ans pause.
Viados, GR11, cabana d’Anes, Cruzes 1h, col Christeau 1h30, descente vers le refuge Estos 3h00.
Météo : Grand beau toute la journée.
Jour 2. Lundi 23 juillet. départ du refuge à 8h30. Arrivée au refuge Estos 17h15.
Itinéraire en boucle. Distance : 13km500, dénivelé positif 750m, dénivelé négatif 750m, durée du déplacement 9h15.
Refuge d’Estos, cabana Turmo, PR HU 31, ruine de caserne militaire, cabana Coma, pont Ribéra, remontée GR 11.2, PR S3, cabana et ibonet de Batisielles, ibones de
Escarpinosa «une merveille» 15h baignade d’Aurélie et Chantal, refuge Estos par le GR11.2.

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Jour 3. Mardi 24 juillet. Départ Refuge Estos 07H00. Arrivée refuge d’Orus à 16h20.
Distance : 13 km, dénivelé positif 1200m, dénivelé négatif 780m, durée du déplacement 9h20, 6h30 sans pause.
Refuge Estos  GR 11.2,  ibon de batisielles et aiguilles de Pérramo, dur dur pour certains, sentes très difficiles, repas de midi vers 2500m. A 13h00, l’hélicoptère de la Guarda Civil se pose sous le col, cheville tordue pour une randonneuse (le groupe avait un téléphone satellite, il n’y a pas de réseau dans les Posets, col de la Plana 2702m, cabana Llardaneta, pluie orageuse pendant 15 à 20mn puis refuge Orus.
Météo : grand beau puis couvert vers14h00 et averses orageuses

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Jour 4. Mercredi 25 juillet.
Parcours prévu : refuge d’Orus 7 h20, Posets ; refuge d’Orus  donné pour 5h50, 8 km pour 1300m, 3h30 pour la montée et 2h20 pour la descente.
Parcours réalisé plan B : distance, 10km500, dénivelé positif 1070m et négatif 1070m, durée du déplacement 9h30.
Itinéraire suivi : refuge d’Orus, val de Llardaneta. Abandon d’une personne du groupe  avec retour au refuge. Nous continuons jusqu’au canal Fonda et là nous abandonnons l’ ascension des Posets car nous tombons sur un couloir et des névés glacés qui nécessitent crampons et piolets.
Improvisation d’un plan B : ibon de Llardaneta, col Gordo 2722m , ibon sous les crêtes del Forcau où 15 izards nous attendent. Repas de midi et contemplation du cirque de la Forqueta, retour au refuge Orus  à 16h50.
Météo : grand beau puis couvert l’après-midi.
Jour 5. Jeudi 26 juillet. départ refuge d’Orus à 07h30, voitures à Viados à 15h00. Dénivelé positif 830m et négatif 1350m, durée du déplacement 07h30
Refuge d’Orus, ibon Llardaneta, col Eriste à 2864m, repas midi au dessus du lac Millars, magnifique descente dans une forêt de pins, refuge de Viados.Récupération des véhicules et pot de fin de séjour au village de Plan. Arrivée à l’auberge de Sarravillo à 16h.
Météo : toujours très beau. Couvert à l’arrivée aux voitures et de nouveau beau à partir de 16h.

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Jour 6. Vendredi 27 juillet.
Circuit prévu autour de la Pena de la Luna 2550m, tour près de la fameuse Cotiella 2912m.
Distance : 9 km, dénivelé positif 850m et 5h00 de randonnée. Terrain assez escarpée par endroits qui nécessite d’avoir le pied sûr. Balisage par des cairns.
Boucle réalisée.
Départ de l’auberge à 8h en voitures pour une piste de 14 km et 45mn de trajet. Parking au Refuge de Labasar, abri sommaire, style Merdençon dans le Sancy. Départ de la rando à 9h10. Lac del Plan, une pure merveille qui fait penser aux « Rocheuses Canadiennes ». Contournement du lac par la droite et au bout de lac dans une prairie nous surprenons une vingtaine d’izards. Cairns dans les éboulis, nous remontons dans un étroit couloir à forte pente pour passer une barre rocheuse, il faut mettre les mains sur une légère vire. Passage difficile pour certains, une personne bloque et ne peut plus avancer .Nous stoppons et redescendons. Il est 11h00, j’improvise un plan B pour le reste de la journée qui fut la découverte de ce site magnifique . Sur notre retour nous avons assisté au rassemblement d’un troupeau de bovins par le Vacher puis retour aux voitures à 17h15. Retour à l’auberge où un excellent repas avec agneaux du pays nous attend.
Météo : grand beau.
Jour 7 : Samedi 28 juillet.
Départ à 8h00. Retour Clermont Fd
Météo : beau en Espagne et passé le tunnel de Bielsa, brouillard et ciel couvert en France.

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Les cartes utilisées pour ce périple étaient personnelles : rando éditions N°23 1/50000 et Pirinéo Aragonés Posets Perdiguero 1/25000 et Cotiella 1/25000.

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La Dordogne de villages en barrages

Séjour n° 10 La Dordogne de villages en barrages.
Date : du 09 juin au 15 juin 2018.
Secteur géographique : vallée de la Dordogne de Bort les Orgues à Argentat avec topo de l’association de Villages en
Barrages.
Animatrice : Mady
Nombre de participants : 11 animatrice comprise (8 F , 3H)
Classement Atlas du séjour : Facile
Temps de préparation : 25h
Météo : belle météo dans l’ensemble

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Jour 1. Départ de Clermont Ferrand à 8heures et arrivée à Bort les Orgues à 9h30. Avant le départ de l’itinérance, visite du site EDF au barrage de 10h à 11h avec un guide : explications sur la construction et le fonctionnement du barrage. Le barrage de Bort est l’ouvrage le plus en amont et le plus important de la Dordogne. Construit de 1942 à 1945, il a été mis en service en 1952. Le chantier a employé jusqu’à 1900 personnes ce qui avait conduit à la création d’une véritable petite ville avec ses quartiers, ses commerces et son école. Haut de 124m, large de 390m à sa crête avec une épaisseur de 80m à la base et de 8m au sommet. Sa retenue s’étend sur 1073ha et 21km en amont. Ses 2 turbines peuvent produire 310GWh d’électricité par an ce qui correspond à la consommation d’une ville de 120 000 habitants. Bort les Orgues à St Julien Près Bort. Distance : 16 km. Dénivelés : positifs 660m, négatifs 490m. Durée : 5h00
Météo : ensoleillé et chaud.
Départ de Bort les Orgues à 11h30 pour un dénivelé positif de 320 m qui nous amène au belvédère surplombant la ville à 12h30. Un petit repos bien mérité le temps du pique nique à l’ombre des arbres. Vue magnifique sur le Sancy, le Cantal et les Orgues. Puis, traversée de plusieurs hameaux et villages, Puy de Bort, Saunat, Lagrange, Cronzat avant d’arrivée à l’entrée de St Julien Près Bort. Petit détour pour aller au site de St Nazaire. Taxi du site de St Nazaire pour le camping le Maury (commune de Liginiac) lieu d’hébergement des samedi et dimanche soir.
Site de St Nazaire : situé au confluent de la Diège et de la Dordogne, il offre un beau point de vue sur la haute vallée de la Dordogne et la retenue du barrage de Marèges. En 1884, le curé de St Julien Près Bort créa sur ce promontoire un chemin de croix et en 1901 lors d’une procession, la statue de St Nazaire fut placée à son sommet, à proximité du calvaire où elle se trouve toujours. La légende veut que St Nazaire chassa le diable des hauteurs qui dominent la Dordogne, en l’aspergeant d’eau bénite ; sur ce site auraient existé, en des temps anciens, une église dédiée à ce saint et un petit village. Belles hêtraies entre Bort et le belvédère, et puis entre Puy de Bort et Saunat avec notamment une étonnante zone d’éboulis de gros rochers éparpillés dans la forêt. Au site de St Nazaire, survol du groupe à basse altitude par un milan royal.
Barrage de Marèges : situé sur la commune de Liginiac, c’est le plus ancien des barrages de la Dordogne. Construit de 1930 à 1935 par des ouvriers dont beaucoup étaient d’origine étrangère, il mesure 90 m de haut et sa retenue couvre 200ha et s’étend sur 15km.

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Jour 2. St Julien Près Bort au Camping le Maury. Distance : 22,50 km. Dénivelés : positif 845m, négatif 834m (topo et openrunner), positif 825 et négatif 830 montre altimétrique d’Yves). Durée : 7h30.
Météo : ciel couvert, le matin se dégageant l’après midi. Temps lourd et humide (certains faisant référence à une température tropicale).
Dimanche matin retour à St Julien Près Bort en taxi. Après la traversée du village de Laborde, descente sur la Diège, affluent de la Dordogne par le «sentier de Patou», beau parcours dans les bois jusqu’au pont de Rotabourg. Puy Sivadou, hameau de Rotabourg, Roche le Peyroux, Val Beneyte, château d’Anglard, descente sur le ruisseau de l’Artaude, remontée sur village de Chaux, passerelle de l’Eau Large, Juillac, Liginiac, Pisse Lèbre, Manzagol, LeMaury.
St Julien Près Bort : église du XIIe siècle. Puits à balancier ; attestée dès l’Antiquité, courante au Moyen Age, la technique était répandue de la France au Japon. Elle se rencontre non seulement en Extrême-Orient, en Afrique occidentale, en Afrique du Nord, mais également dans toute l’Europe. Rien qu’en France, en 1986, il subsistait quelques exemples de balanciers dans au moins 36 départements dont la Corrèze. Le balancier à tirer l’eau est un ingénieux dispositif élévateur reposant sur le principe du levier appuyé en son milieu sur un pivot et portant à un bout un récipient et à l’autre un contrepoids. Il suffit de faire varier le poids d’un des bras du balancier pour imprimer à ce dernier un mouvement de bascule. Installé au-dessus d’un puits, d’une citerne, d’une mare, d’un cours d’eau, ce système de levage transformait en jeu d’enfants ce qui pouvait être autrement une corvée.
Eglise romane Saint-Pardoux du XIIe siècle et presbytère de Roche le Peyroux,. Belvédère de Roche le Peyroux : vue sur la retenue de Marèges et le site de St Nazaire. Belvèdère de Val Beneyte (Vallée bénite) : il y a 100 ans un ermite serait venu vivre au bord de la Dordogne à Val Beneyte. Un monastère y fut édifié en souvenir de ce religieux (St Leobon) que les gabariers invoquaient contre le mal des Ardents. On raconte que lorsqu’ils étaient arrêtés par une crue ou par le mauvais temps, les gabariers recevaient l’hospitalité des moines pour lesquels ils effectuaient des travaux en contrepartie. Fermé au début du siècle dernier, le monastère a été noyé en 1935 lorsque le barrage de Marèges a été mis en eau.
Roc Grand et Saut de Juillac : il faut quitter le chemin et emprunter une petite sente escarpée pour arriver au point de vue de Roc Grand (vue sur la vallée de la Dordogne et le château d’Anglard) et à la cascade (site classé) d’une trentaine de mètres de haut.

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Liginiac : ensemble architectural remarquable autour de l’église romane du XIIème dont les portes sont décorées de peintures en fer forgé du XIIème (classées), et de la mairie. Vue sur les ruines du château de Peyroux.
Le matin au cours de trajet en taxi, traversée de la route par un chevreuil, nombreuses traces sur le sentier de Patou.
Jour 3. Camping Le Maury à Le Vent Haut. Distance : 24,50 km. Dénivelés : positif 905m, négatif 1136m (topo et openrunner), positif 680 et négatif 700 (montre Yves). Durée : 6h45.
Météo : pluie pendant la nuit, au lever et pendant le petit déjeuner mais qui s’arrête dès notre départ. Temps couvert le matin, ensoleillé à partir de 13h.
Départ du camping le Maury après avoir enfilé cape et pantalon de pluie (le chemin passe derrière les gîtes où nous avons dormi) que nous quitterons rapidement, Labissière, Monanges , Sérandon, hameau de Sandère (superbe!), Château de la Charlane, Clémensac ( franchissement de la méridienne verte), belvédère de Gratte Bruyère, descente vers la mise à l’eau de Lanau par une petite sente réouverte par l’association de villages en barrages (enfin nous sommes au bord de la Dordogne!), remontée sur le hameau des Ages, la Renaudie, descente sur le Moulin de Tony au bord de la Triouzoune, remontée au hameau de Fontloube, les Vents hauts (ancienne école).
Avant Labissière, le chemin emprunte le tracé de l’ancien transcorrézien (Tacot) : Inauguré en 1913 par Raymond Poincaré alors Président de la République, il sillonna la campagne corrézienne jusqu’à sa disparition en 1960. Au total plus de 190 kilomètres de lignes pour une activité tant marchandises que voyageurs, reliant Tulle et Ussel avec pas moins de 15 arrêts.
Sérandon: église romane Ste Radegonde (XIIe et XVe), une des plus belle du Limousin, avec un porche orné de personnages et d’animaux sculptés, surprenant clocher sur la place, cadran solaire analemmatique (l’heure est donnée par la direction de l’ombre du style qui indique l’azimut du soleil. Les autres types de cadran utilisent la hauteur du soleil).
Méridienne verte : projet de l’architecte Paul Chemetov, pour les cérémonies de l’an 2000, afin de matérialiser le méridien de Paris qui traverse la France du Nord au sud (de Dunkerque à Prats de Mollo La Preste) en plantant des arbres tout au long de son tracé. Une plaque commémorative présente à Clémensac près du site de Gratte Bruyère indique la distance avec le pôle sud : 15000kms.
Site de Gratte Bruyère : vue sur la retenue de l’Aigle et le mélange des eaux de la Dordogne et de la Sumène (affluent rive gauche).
Faune: écureuil, faucon pèlerin , chevreuil.
Flore : campanules, ancolies, marguerites, orchis, que nous reverrons aussi les jours suivants. Nombreux cerisiers avec de beaux fruits bien mûrs mais un peu hauts pour tous nous satisfaire, et comme depuis plusieurs jours, nombreuses girolles qui nous narguent sur les chemins et les talus, quelques cèpes.
Jour 4. Le Vent Haut à Spontour. Distance : 21 km. Dénivelés : positif 740m, négatif 1030m (topo et openrunner), positif 630, négatif 920 (montre Yves).
Durée : 7h10
Météo : belle dès le matin.
Départ du vent haut avec le soleil, descente sur une piste jusqu’au ruisseau de l’Héritier que l’on franchit avant de remonter sur le plateau, Croix de Layre, descente sur petite sente pour rejoindre la route et le pont de Lamirande. Là un panneau indiquant la Chapelle de Lamirande (chapelle de Nauzenac déplacée lors de la mise en eau du barrage de l’Aigle) nous sortons de notre itinéraire pour nous y rendre. Mais après avoir fait près d’un kilomètre sur le goudron nous renonçons car elle paraît encore bien loin. Redescente sur le pont de Lamirande, puis montée jusqu’au Village du Mons, la Terrade, ruisseau du Pont Aubert, Lafage, Le Pescher, Le Bourly, Durfort, puis petite sente boueuse et glissante jusqu’à Spontour.
Pont de Lamirande : arrivée par une galerie souterraine de 7km d’une partie des eaux de la Luzège et du Pont Aubert qui se jettent dans la retenue de l’Aigle, cascade sur le ruisseau de Lachaud.
Spontour : port d’embarquement et centre de chantiers de construction de bateaux traditionnels à fond plat, les gabares. Du XVIIe au début du XXe, ces activités faisaient vivre à Spontour une population de bateliers, de bûcherons, de charpentiers, de pêcheurs et de maraîchers.
Barrage de l’Aigle : haut de 90m, il a été édifié de 1939 à 1945, avec jusqu’à 1500 ouvriers en 1942, sa retenue s’étend sur 750ha et 25km.
Petits lapins qui traversent les chemins, odeurs des tilleuls et des rosiers anciens, fraises des bois qui régalent les gourmandes, et toujours girolles et cèpes. Ce jour là nous ne résistons plus et au fur et à mesure de notre cheminement, faisons une belle cueillette. Le soir nous préparons une belle poêlée de champignons. Un grand merci à la personne responsable du gîte qui nous a fourni huile, ail et sel.

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Jour 5. Spontour à St Merd de Lapleau. Distance : 27 km. Dénivelés : positif 933m, négatif 620m (topo et openrunner), positif 1055m, négatif 705m (montre Yves).
Durée : 8h30 m
Météo : ciel dégagé le matin avec un peu de vent sur les plateaux, se couvrant en fin de matinée, retour du soleil l’après midi.
Belle ascension dès le départ jusqu’au hameau de Poumeyrol, avant de redescendre pour traverser la D166 et remonter jusqu’au hameau de Chalimont, la Sialve, May, descente vers la Luzège sur une piste forestière sur laquelle un panneau indique un effondrement de rochers et l’interdiction de l’emprunter. Nous continuons malgré tout et trouvons quelques centaines de mètres plus bas l’effondrement annoncé. Ayant eu lieu à l’automne précédent, un passage a depuis été fait côté ravin par d’autres randonneurs, Panorama sur le Viaduc des Rochers noirs, franchissement de la Luzège au Pont Rouge, Laval sur Luzège, cheminement le long de la Luzège avant de remonter sur L’Echamel, l’Herbeil, ruisseau de la Sombre, Dillanges à partir duquel nous laissons le sentier de Villages en Barrages pour emprunter le GR du pays de Lapleau au dénivelé moins important qui rejoint à nouveau le sentier juste avant La Chapeloune, Beunac, Le Peuch, St Merd de Lapleau.
( Hors sentier à 1 km de le Peuch).
Viaduc des Rochers Noirs : ce pont suspendu sur la Luzège fut construit en 1911 (92m de hauteur et 160 m de long) pour relier les communes de Sourzac et de Lapleau par le Transcorrézien (Tacot). La ligne ferroviaire fermant en1959, l’ouvrage a été converti en pont routier jusqu’en 1982 puis ouvert uniquement aux piétons et inscrit à l’inventaire des monuments historiques. En 2005, il a été fermé à toute circulation pour des raisons de sécurité et une passerelle a été aménagée un peu au dessous pour permettre aux promeneurs de franchir la gorge.
Laval sur Luzège : magnifique petit village à l’architecture remarquable, église du XIIe avec un clocher mur à 2 baies, belles demeures couvertes en lauzes dont certains éléments remontent au XIVe ou au XVe. Dans le bourg, l’abreuvoir n’est autre qu’un sarcophage réemployé.

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L’herbeil : coquet hameau avec sa magnifique petite chapelle St Simon et un peu avant Dillanges au chêne dit «de Bill » St Merd de Lapleau : le nom du village vient de St Médard. Eglise du XIIIè agrandie par la suite, qui se trouve sur le chemin qui allait autrefois de Vezelay à St Jacques de Compostelle via Rocamadour et où les pèlerins faisaient halte.
Et toujours des champignons que nous cuisinerons le soir.
Remerciements à la sœur et beau frère de Mireille qui nous ont apporté tout le ravitaillement nécessaire pour le repas du soir, le petit déjeuner, et le pique nique du lendemain car aucune possibilité de restauration ni de courses dans le village. D’ailleurs un randonneur imprévoyant sur le GR de Pays a été content de profiter de notre surplus de nourriture…
Jour 6. St Merd de Lapleau à St Martin la Méanne. Distance : 26 km. Dénivelés : positif 980m, négatif 1110m (topo et openrunner), positif 775, négatif 820 (montre Yves). Durée : 8h30
Météo : beau temps
De St Merd de Lapleau il faut retourner au Peuch pour retrouver le sentier, passer la Védrenne pour descendre doucement vers le moulin et le pont de Gire, puis remonter sur Vergne. Après la traversée du ruisseau des Ogaries, aller retour jusqu’au point de vue du Roc des Busatiers, avant de redescendre par un chemin tout d’abord pavé passant devant le fauteuil de Dieu faisant face à un faucon, puis rocailleux vers jardin des Bardots que nous traversons. Remontée avant de redescendre vers le ruisseau du Gibiat puis nouvelle remontée jusqu’au village de Brigoux. Nous gagnons directement Couffinier sans faire le détour dans les bois prévu par le topo. Ruisseau des Firgues, Soumaille, Murat, Seyt, laval, Gramond, Saint Martin la Méanne.
Roc des Busatiers : beau panorama sur les gorges de la Dordogne. Avec un peu de chance nous aurions pu y voir l’aigle botté ou le milan royal y prendre leur envol.

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Jardin de Bardot : cultures en terrasses sur 1500m descendant jusqu’à la Dordogne dont l’origine remonte à un siècle. Créées par Joseph et Maria MAS surnommés Bardot (nom de la maison des grands parents de Joseph) après leur retour du bordelais, ils récoltaient des fruits jusqu’alors inconnus dans la région notamment des fraises et des pêches qu’ils vendaient aux habitants de la région.
Station photovoltaïque de Gros Chastang (à l’entrée de Soumaille) : mise en service en juin 2015, sur un terrain de 17 hectares, 37 000 panneaux solaires produisent de l’électricité pour près de 8 000 habitants. Tous ces panneaux sont traqueurs : ils suivent automatiquement le déplacement du soleil pour capter la moindre parcelle de lumière, ça vaut mieux dans une région au ciel souvent couvert comme le Limousin.
Gramond : hameau pittoresque dont les belles ruelles appelées «corrijoux» sont bordés de murets et de belles demeures du XVIIe dotées de tours en pierres.
St Martin la Méanne : le nom de la commune est lié au saint patron de l’église (St martin de Tours) et à sa position géographique : la Méanne traduit la position médiane du bourg, bâti sur un petit plateau entre les gorges du Doustre à l’ouest et la vallée de la Dordogne à l’est. En face de l’église qui date du XIIe, belle gentilhommière à tour ronde.
Jour7. St Martin la Méanne à Argentat. Distance : 19 km. Dénivelés : positif 870m, négatif 1160m (topo et open runner). Durée : 6h.
Météo : quelques gouttes de pluie au départ qui stoppent rapidement, une averse plus importante d’environ 1 heure au cours de la matinée puis retour du soleil.
St Martin la Méanne, Lavastroux, descente en lacets avec une vue sur le barrage du Chastang, Serval, Saint Martial d’Entraygues, Roc Castel avec vue sur le barrage du Sablier et Argentat, passage sur le Doustre, affluent de la Dordogne, remontée vers le hameau d’Aumont, hameau de la Charrière, Le Longour, entrée dans Argentat en suivant la Dordogne jusqu’aux quais où se termine ce périple de plus de 150 kilomètres.
Barrage du Chastang : construit de 1947 à 1952, haut de 85m, épaisseur de 47m à la base. Retenue de 706ha qui remonte sur 31km en amont.
Saint Martial d’Entraygues : Saint Martial fut le 1 er évêque de Limoges et Entraygues signifie «entre les eaux» le bourg étant perché entre la vallée de la Dordogne et celle du Doustre. L’église datant des XIIe et XIVe est pourvue d’un porche mur à 2 baies dont l’une des 2 cloches datant de 1713 est classée au titre des monuments historiques.
Barrage du Sablier : à 2kms d’Argentat, il a été construit de 1952 à 1957, avec pour fonction entre autres, de réguler les variations de débit entraînées par les lâchers des barrages situés en amont. Haut de 31m, sa retenue s’étend sur106ha et 6,5km.
Argentat : le nom d’Argentat vient d’un mot celte latinisé qui signifie « passage du fleuve ». Capitale des gabariers, la ville connut une grande prospérité du XVIe au XVIIe grâce à la batellerie. De cette époque datent les belles demeures à tourelles des quais.

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Tout au long du parcours : magnifiques forêts de chênes, de hêtres ou de châtaigniers, petit patrimoine vernaculaire intéressant, puits, fours à pain, fontaines, croix, séchoirs à châtaignes. Un petit clin d’œil à Jean Louis et Mireille pour rappeler la particularité des fils de téléphone corréziens qui préfèrent être soutenus par les arbres plutôt que par les poteaux prévus à cet effet.
Terrain : en majorité de beaux chemins ou sentes en sous bois, quelques chemins goudronnés et des petites routes.
Hébergements : dans l’ensemble très confortables. Pour le dernier soir au camping de St Martin La Méanne, la location d’un chalet supplémentaire aurait été nécessaire pour apporter plus d’aisance.
Restauration: copieuse et de bonne qualité.
Très bon accueil avec une mention particulière au gîte du Vent Haut : boissons et gâteaux offerts à l’arrivée.

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A la recherche des sources de l’Allier : le retour !

Séjour n° 6 A la recherche des sources de l’Allier : le retour !

Date : du 10 au 12 mai
Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 4 animateur compris (4 H)
Classement Atlas du séjour : Facile
Kilométrage auto : 406 Km pour 1 véhicule utilisé
Temps de préparation : 6 heures

JOUR 1
Météo : Nuageux le matin, ensoleillé l’après-midi, températures moyennes
Distance : 23 Km
Dénivelé : 800 Mètres
Durée : 7 H 00 mn

 Départ de Châteauneuf-de-Randon, Roussials, Chon Poujo, Serre de la Fourche, le Châtelet, Cougnet,
Moure de la Gardille, Sources de l’Allier, Moure des Coufours, Grand Bois de Chabaleyret
La butte de Châteauneuf offre un magnifique panorama qui nous a donné un avant-goût de ce qui nous attendait.
Cette première étape nous a conduits au Moure de la Gardille, après une progression à travers la forêt de Mercoire.
Des animaux, nous n’avons pu voir que quelques traces. Etaient-ce les températures encore un peu fraiches ou la
pluie qui menaçait ? Toujours est-il qu’ils sont restés discrets sur ce parcours. Arrivés au sommet du Moure de la
Gardille, nous nous sommes mis en quête de ce qui était déjà notre objectif de l’année dernière : les sources de
l’Allier… que nous avons trouvées cette fois-ci !!! C’est à l’une de ces « sources remarquables » que nous avons donc
pu remplir nos gourdes avant de repartir vers notre lieu de bivouac, à proximité duquel un chevreuil a furtivement
croisé notre route.
JOUR 2

Météo : Ensoleillé et chaud
Distance : 22 Km
Dénivelé : 500 Mètres
Durée : 7 H 00 mn

Départ du Grand Bois de Chabaleyret, Mont de la Bruyère, les Fagoux, Le Grand Champ, Saint-Flour-de-
Mercoire, Barres, Lac de Naussac

La progression s’est effectuée à travers bois et forêts dont la protection était la bienvenue pour cette journée assez
chaude. Et malheureusement toujours pas d’animaux terrestres à observer. Ce n’était donc pas la météo : ils
semblent effectivement être assez discrets dans ce secteur. Du côté du ciel, en revanche, la pause de midi a été
l’occasion de belles observations de buses guettant leurs proies, devant une très belle vue sur la vallée de l’Allier, qui
a déjà eu le temps de grossir considérablement en l’espace de seulement quelques dizaines de kilomètres. Après
cette belle journée, nous avons posé le bivouac au bord du Lac de Naussac, dans lequel nous avons pu nous
délasser, avant de profiter d’une belle soirée.
JOUR 3

Météo : Nuageux et doux
Distance : 23 Km
Dénivelé : 700 Mètres
Durée : 6 H 30 mn

Départ du lac de Naussac, GR4 le long du lac, Croix de Besse, Les Baraques, Les Moulins, le Cellier, Saint-
Jean-la-Fouillouse, Meyrilles, Charinac, Châteauneuf-de-Randon

Cette dernière étape nous a offert des paysages sensiblement plus variés que les deux précédentes, en surplomb de
la vallée du Chapeauroux. Même si les dénivelées n’y sont pas aussi impressionnantes que dans d’autres régions du
centre de la France, les vallons y sont assez découpés et les villages et hameaux, souvent à flanc de coteaux,
alternent avec les zones boisées, offrant un patchwork très agréable à observer. La montée finale vers Châteauneuf
nous a permis d’admirer une dernière fois une partie de notre parcours, avant de repartir pour Clermont.
Pour l’anecdote : à 24 heures près, nous aurions fini le parcours sous 20 cm de neige… Décidément ! On peut dire
que cette fois-ci, nous avons eu de la chance !

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Monts d’Ardèche et Haute Loire

Séjour n° 5 De Haute-Loire en Ardèche, de gorges en sucs

Du 05 au 06 mai 2018

SECTEUR MONTS D’ARDECHE et HAUTE LOIRE CARTE IGN 2836 OT
ANIMATRICE : Christelle

NOMBRE PERSONNES : 14 personnes 9 f 5 h

METEO Samedi : brume sur les hauteurs et fraicheur puis belles éclaircies avec température
douce , quelques gouttes à la descente du Montfol
Dimanche : Brume matinale vite effacée , atmosphère lourde , ciel menaçant l’après-midi
mais pas de pluie

TERRAIN : sec
DISTANCES ET DENIVELEES + : Samedi 18 km 700 m Dimanche 23 km 580 m ( OPENRUNNER)
DUREE : Samedi 8h Dimanche 8h pauses incluses

CLASSEMENT Facile avec néanmoins samedi montées et descentes un peu plus techniques dans
les pierriers et dimanche passage un peu aérien d’une vire en surplomb de la Loire.
KM AUTO : 370 km pour 2 véhicules, 355 km pour 1 véhicule
PREPA ET REDACTION 15 h

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ITINERAIRES
SAMEDI : Le Béage, GRP jusqu’au PC 1438, sentier entre Montfol et Lauzière, montée au suc de la
Lauzière , descente par la sente vers Taupernas , contournement du suc de la Lauzière, jusqu’au
GR3, HP jusqu’à Villevieille, Fazendes, prairie au nord du Sépoux, HP jusqu’au sommet du Séponet,
HP vers l’ouest pour la descente et le retour sur le GR3 , direction nord , PC 1465, montée au suc de
Montfol par la sente côté NNE , descente en HP jusqu’à la D377 via le Cayre et Printegarde , D302
jusqu’au Béage.

DIMANCHE: Goudet, direction Nord, bord de Loire jusqu’au Chambonnet, montée aller –retour vers
le Sud jusqu’au panorama sur la rivière et Goudet, de nouveau sentier vers le nord , mas du Vernet,
les Ribeyroux, PC 734, traversée du ruisseau de la Bethe , Rosières, les Salles, le Chomeil, cascade de
la Beaume, sente vers l’ouest le long du ruisseau de la Beaume , HP pour rejoindre le chemin menant
au cimetière de Brignon, direction SSE, PC 942 , passage à l’est de la garde des Ceyssoux, les
Ceyssoux, la Bethe, Fleurac, retour Goudet par le GR3F.

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 Départ matinal pour rejoindre le Béage , village des hauts plateaux d’Ardèche perché à 1200
mètres d’altitude au cœur du magnifique massif du Mézenc où malgré la grisaille de début de
journées les prairies couvertes de jonquilles nous apportent déjà un rayon de soleil !

Le suc de la Lauzière ( 1582m) quitte heureusement son chapeau de brume pour notre arrivée au
sommet où l’on profite d’un premier joli panorama sur ses immensités sauvages où l’on aperçoit
notamment le célèbre Gerbier de Jonc .Par temps vraiment dégagé ( ce qui n’était pas le cas) on
peut avoir une vue magnifique sur la chaîne des Alpes et le Mont Blanc . La Lauzière comme les
autres sucs de ce secteur sont des volcans péléens mis en place par l’épanchement d’une lave très
visqueuse. Leur forme varie selon la viscosité de cette lave. On y trouve principalement une roche
appelée phonolite ( car elle émet un son bien particulier lorsque l’on entrechoque 2 cailloux l’un

contre l’autre) elle est une excellente matière première pour la fabrication des lauzes .

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Descente tranquille dans la forêt où la neige est encore présente … bonne occasion pour une petite
bataille de boules de neige ! puis l’on retrouve une belle vue dégagée sur le Gerbier que l’on pourra
étudier sous toutes ses coutures pendant la pause.

On attaque ensuite la partie la plus sportive avec une montée en hors- piste du suc de Séponet (1534
m.) où il va falloir mettre les mains et jongler entre gros blocs et bruyères, bonne mise en jambe
pour effectuer la descente de la même façon. Le point de vue y était bien beau !
On ne perd pas le rythme et nous voici partis à l’assaut du Montfol ( 1600m), la montée se fait
aisément par une sente herbeuse puis une trace bien marquée dans les éboulis. Pause obligatoire
pour savourer l’immense panorama et observer le chemin déjà parcouru. Tout le monde étant bien
échauffé et motivé je décide d’amorcer une longue descente en hors –piste où nous avons de
nouveau travaillé souplesse et équilibre en passant d’un bloc à l’autre ! la pluie qui fît une courte
apparition ajouta un peu de piment et de glissades surtout !! tout le monde arrive à bon port pour
entamer un dernier tronçon au travers des prés où jonquilles, orchis, pensées et violettes nous
offrent toujours un beau spectacle

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Tout cela donne chaud et le petit bain de pieds pour traverser un ruisseau un peu trop gonflé sera
bienvenu !
Retour aux voitures et nous partons dare-dare vers Arlempdes, site surprenant où un neck de
basalte d’une trentaine de mètres de hauteur sert de piédestal aux ruines d’un château du 11 ème
siècle. On y observe une quantité impressionnante de prismes. Magnifique ! On y voit aussi de belles
bâtisses en pierre comme dans d’autres villages alentour d’ailleurs, la richesse de ce sol volcanique a
bien contribué à la beauté de ce patrimoine bâti !

Fin de cette première journée avec une étape au gîte du Pipet à Goudet où l’accueil du
propriétaire(par ailleurs éleveur) est exceptionnel et la table bonne et copieuse !

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Deuxième jour : changement radical de décor puisque nous avons quitté les hauts plateaux et rejoint
les bords de Loire. Goudet , est également traversé par 2 ruisseaux qui , en juin 2017, gonflés par de

violents orages ont déferlé dans le village et fait d’énormes dégats : plusieurs habitations touchées,
un pont emporté .Les traces sont encore visibles tout au long de notre parcours.
Surplombant le village, nous avons découvert le château de Beaufort .Devenu le bien de particuliers
en 2008,sa particularité est qu’une maison moderne en structure bois et toiture végétalisée a été
construite à l’intérieur des murs de la forteresse ! il faut vraiment regarder à la jumelle pour déceler
la bâtisse qui a été plutôt bien intégrée aux bâtiments d’origine !
Retour au bord de l’eau et même au -dessus de l’eau avec un passage de vire en surplomb de la Loire
qui donna une petite touche d’adrénaline matinale !

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On poursuit par un long cheminement en bordure du fleuve Loire qui n’est qu’au début de son long
parcours de 1000 km jusqu’à l’océan. Le mois de mai est une période propice, la végétation et les
fleurs nous offrent de belles images pleines de couleurs.
Point sublime de la journée , la cascade de la Beaume qui mérite bien son titre de plus belle cascade
du département ! Cette chute qui tombe de 27 mètres de haut depuis le rebord du plateau
volcanique se divise en plusieurs bras et offre ainsi un magnifique spectacle. On resterait bien de
longs moments à le savourer d’autant que la fraiche vapeur d’eau qui s’en échappe est bienvenue
après plusieurs kilomètres sous le soleil !

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Dernière portion de hors-piste pour cause de sentier inexistant et arrivée au Brignon dont le clocher
à peigne avec ses 4 arcades comblées de cloches est assez surprenant . Et nous retrouvons petites
routes et larges chemins pour prendre le chemin du retour tout en profitant d’une belle vue
étendue sur les plateaux, les sucs de l’Yssingelais et du Mézenc.
Ainsi s’achève ce beau week-end riche en découvertes, moments de dépassement et convivialité !
Certains passages n’étaient pas évidents et je redis bravo et merci à tous pour l’engagement, la
volonté, la bonne humeur et l’entraide!

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Marseille, Cassis et plus

Séjour n°4 Marseille, Cassis et plus…(Bouches-du-Rhône)

Du dimanche 15 avril au samedi 21 avril 2018
ANIMATEUR: Denis
SECTEUR GEOGRAPHIQUE: Marseille / calanques / massif provençal
NOMBRE DE PARTICIPANTS : 12
METEO : Grand beau temps presque estival, ciel bleu, pas de vent. 25°
CLASSEMENT du SEJOUR : Facile
KILOMETRAGE VOITURE : environ 1070km A/R pour chacune des 3 voitures utilisées
CARTES et TOPOS utilisés: IGN 3145 ET, 3245 ET , carte IGN au 1/15000 Les calanques et
topo Marseille à pied de la fédé

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Dimanche 15 avril :
Départ matinal pour un trajet auto Clermont Cassis en passant par l’A 89 et l’A7 suivant la vallée du Rhône.
Déjeuner au camping de Cassis et installation des deux tipis et de la remorque entrepôt/cuisine le tout constituant notre camp de base pour ce séjour.
En fin d’après-midi, courte balade pour se dégourdir les jambes : Les falaises de Soubeyrannes sur le cap Canaille en aller/retour depuis parking sur la crête : 3.5km et +257m 1h30.
Lundi 16 avril : Calanques Ouest en boucle 17.36km +994m 7h16 d’activité.
La Madrague, Callelongue par le GR 98, avec en contre-bas Les Goudes puis les 1ères calanques, La Mounine, Marseilleveyre et encore Podestat. Le GR longeant la côte nous mènera au col de Cortiou. Depuis le col nous reviendrons plein ouest par un bon sentier traversant le plateau de l’homme mort pour arriver au col de la Selle. Le contournement par le nord du sommet de Marseilleveyre et l’heure déjà avancée aurait pu nous faire croire à une arrivée en « roue libre » …C’était sans compter sur une dernière côte près de la Roche Percée…
Mardi 17 avril : Massif de la Sainte Baume en boucle 17.91km +1000m 7h44 d’activité Géménos, Vallon St-Pons, abbaye Cistercienne, la Glacière, peu avant midi nous déboucherons sous le pic de Bertagne l’occasion de prendre notre pause de mi-journée quelque peu à l’ombre. Le pic à 1041m d’altitude sera vite atteint en début d’après-midi puis suivront le col de Bertagne en contre-bas et une progression aisée sous le plan des vaches en direction du col de l’Espigoulier. Une pause est alors bienvenue tant la chaleur est encore présente pourtant à 800 m d’altitude. Parcours sur falaise de la Galère, vallon de gour de Brest, retour aux voitures à Gémenos.

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Mercredi 18 avril : Calanques Centre en boucle 16.50km + 820m 7h15 d’activité
Parking au dessus de la célèbre et imposante prison des Baumettes. Nous débuterons la rando ce matin là par un échauffement façon « marche nordique », puis à nous s’est imposé l’itinéraire: col des Baumettes, calanques de Sormiou, crête de Morgiou, calanque de Morgiou puis Sugiton, Pierres Tombées, passage en plein soleil mais spectaculaire sous la Falaise des Toits, retour facile par les cols de Sugiton, Escampons et col de Morgiou.
Jeudi 19 avril : Rando urbaine à Marseille environ 250 m de dénivelée pour 13km 7h00 d’activité
Itinéraire : Place Castellane rejointe par le bus depuis Cassis. Nous traverserons le quartier dit des antiquaires pour « attaquer » de bon matin à Notre Dame de la Garde. De là la vue est immense et circulaire sur la cité phocéenne. Une heure plus tard, descente au bord de mer pour rejoindre la rade d’Endoume dans une succession de quartiers bien tranquilles à 2 pas de l’agitation de la ville. Déjeuner dans le parc Valmer puis passage en corniche par l’anse de la fausse monnaie, anse de Malmousque, anse des Auffres avant d’arriver en surplomb du vieux port dans les jardins du Pharo. Vue sur le port de la Joliette au loin, de La Major, le fort Saint-Jean ou encore le quartier du Panier en prolongement. Déambulation sur le vieux port jusqu’au quai des Belges puis pour quelques centaines de mètres, nous remonterons la célèbre Canebière avant de
bifurquer pour rejoindre au plus court la place Castellane par de typiques rues agrémentées de pots de fleur et d’arbustes.

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Vendredi 20 avril : Calanques Est en ligne 17.84km, +840m -1163m 8h14 d’activité
Le bus matinal nous laissera au col de la Gineste, appui sur le Mont Puget à 563m puis remontée du verdoyant vallon de Sainte Marthe, descente sur l’est de la Grande Candelle, falaises de Devenson puis par le col de l’Oule nous parviendrons à la célèbre calanque d’En Vau, bain de pied pour certains puis remontée dans la foule pour les calanques de Port Pin, Port Miou, plage de Bestouan. La rando se termine là. Le soir comme pour saluer la fin de séjour, diner dans un restaurant sur le port de Cassis.

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Samedi 21 avril : Rangement , nettoyage et trajet auto Cassis Clermont en remontant par Aubenas.

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Weekend au buron dans le Cantal

Séjour n°2 Week-end au buron

Date : 3 et 4 février 2018
Animateur : Thierry
Nombre de participants : 12, animateur compris (5 F, 7H)
Météo J1 : frais et couvert – de la neige en soirée
Météo J2 : ensoleillé avec passage de nappes de brouillard

Distance J1: 9,1 km Dénivelée J1 : 610 m Durée J1 : 6h 10 (pauses comprises)
Distance J2: 13,8 km Dénivelée J2 : 700 m Durée J2 : 6h 50 (pauses comprises)
Classement Atlas J1 : facile  Classement Atlas J2 : facile
Kilométrage auto : 246 km pour 3 véhicules
Préparation+ CR : 2h

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ITINERAIRE J1 : Font d’Alagnon – Buron de Meijes Costes – sous le puy de Bataillouse – sous le col de Rombière – Font d’Alagnon – Buron de Meijes Costes.

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ITINERAIRE J2 : Prat de Bouc – les Prés Marty – Rochers de Chamalières – puy du Rocher – Pas des Alpins – Plomb du Cantal – col de la Tombe du Père – puy de Grandval – puy Gerbel – Prat de Bouc.

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Nous avons passé deux belles journées de raquettes entrecoupées par une nuitée au Buron où l’hôte nous a concocté une belle et bonne truffade.
Le premier jour, suite à un terrain difficile car glacé, le col de Rombière n’a pas été franchi comme imaginé nous obligeant à rester entre Font d’Alagnon et cirque autour
du buron de Meijes Costes. Mais même réduit, le terrain de jeu s’est révélé suffisant pour notre activité du jour : un petit éventail de progression dans différentes
conditions : fortes pentes en montée ou en descente, franchissement en forts devers, techniques de chute, progression en sous-bois, neige poudreuse et épaisse ou
glacée. Du coup, certains, à l’occasion de ces petits ateliers se sont sentis bien seuls, coincés dans des positions parfois inconfortables mais heureusement plus ou
moins vite secourus par des atlassiens charitables.
La seconde journée a commencé par une belle descente dans la neige, le froid et un jour qui avait du mal à sortir de sa nuit. L’idée était de reprendre les voitures pour regagner des terrains plus ouverts au départ des Chazes vers le Griou et la vallée de Mandailles. Mais las, au sortir du tunnel, un épais brouillard nous attendait. Sans se
laisser gagner par le doute, et avec le judicieux conseil de Claude, nous avons changé l’azimut à 180° pour partir vers Prat de Bouc et le Plomb . Bien nous en pris
car nous avons passé presque toute la journée sous un soleil généreux. Bonne visibilité, bonne neige, le plus possible à l’écart des pistes, nous avons fait une belle
boucle par les crêtes en passant par de beaux rochers et le Plomb.

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Finalement les deux jours ont passé comme un éclair… Certains auraient bien continué les aventures une journée ou deux de plus dans cette belle neige qui s’est
fait attendre mais qui était bien à notre rendez-vous d’Atlas.

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