Dim 01/12/2024 Rando Sancy – Super Besse

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 10 animateur compris (6F, 4H)
Météo : partiellement nuageux, brise du sud,    
Terrain : sentes et chemins 2/3 et hors piste 1/3 
Distance : 16 km   
Dénivelé : 1000m de D+
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : moyenne  
Kilométrage auto : 2 voitures de 115 km et 1 autre de 120 km soit 350 km
Préparation et rédaction : 3h

ITINERAIRE : parking du Madalet – GR4 – col de Couhay 1676m- Puy Gros 1793 – col de la Cabane 1781 –  sente sous Puy de Sancy – Pas de l’âne – col de Courre – descente dans le val de Courre – téléski du val d’Enfer – puis sente de l’ancien GR 4 – sente  sous le Pan de la Grange – Puy Ferrand – sente sous le Puy de la Perdrix – sente en descente au chalet de la tyrolienne et du parcours aventure – retour aux voitures.

Après regroupement, départ ce 1er décembre avec une météo digne d’un printemps depuis le parking du Madalet à Super-Besse  . Bizarre, la station est déserte, tout l’inverse des journées noires de monde des vacances. Nous attaquons par le GR 4 et la boucle du Sancy avec une sente au milieu des enneigeurs qui fonctionneront toute la journée. Étonnant de voir neiger par cette température. J’explique aux  Atlasiens du jour, que les enneigeurs fonctionnent comme les frigos de cuisine qui ont la distribution des glaçons, mais en plus grosse quantité.

Le GR4 emprunté les a mis vite en condition car direct dans la falaise en passant auprès de la cascade, pour accéder au col de Couhay.  Suivi du GR 4 avec des lectures de paysages. Vers le Puy Gros, surprise, il n’y avait  que deux participants qui l’avaient déjà gravi, donc d’un commun accord nous décidons de faire l’ A/R . Pas prévu à mon itinéraire : cela augmentera le total du dénivelé. Tout le monde est au sommet, premières observations de fauve sauvage avec des chamois versant fontaine salée (Belle récompense).

Ensuite passage au Col  de la Cabanne, puis sente sous le Puy de Sancy, suivant le Pas de l’âne. Nous faisons notre pause de midi au col de Courre, plein soleil comme des lézards avec une vue magnifique sur le cirque de la Fontaine Salée où nous observons à nouveau quelques chamois peu craintifs. Nous prenons la descente du val de Courre où nous rencontrons Dédé.

Arrivée à la station du Mont-Dore, Ici aussi, pas beaucoup de fréquentation, tout est pour nous. De là nous attaquons la dure remontée, en longeant le téléski du val d’Enfer, pour rejoindre le départ de l’ancien GR 4 qui montait  dans la piste A de ski de descente.

Nous avons mis 1h pour monter à la cascade de la Dore, la sente nous a permis une vue plongeante sur elle,  puis replat pour aller chercher la sente sous le pan de la Grange.

Cascade de la Dore
Sous le Pan de la Grange

Dernière montée pour le Puy Ferrand qui fait mal aux jambes à deux Atlassiennes  mais qui au sommet, sont ravies d’avoir accompli cet effort. Plus que de la descente pour retrouver les voitures. Nouvelles observations de mouflons, cette fois à 100 mètres couchés dans une belle herbe sèche juste au dessus des canyons de Chaudefour. Passage au chalet du départ de la tyrolienne et du parcours aventure. Pour clôturer notre sortie, nous avons marché dans notre première neige : celle en préparation des pistes.

Merci à Corinne et Pierre pour  leur excellente tarte aux pommes dégustée aux voitures, et merci à tous.

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Dim 17/11/2024 Sancy – Servières-Guéry

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 6 animateur compris (2F-4H)
Météo : plein soleil
Distance : 22 km  
Dénivelée : 1050 m  
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont 60 km A/R
Préparation et rédaction : 3H
Itinéraire : Parking du lac de Servières – piste forestière de la Forêt du Train – col de l’Ouïre – sommet du puy – descente du puy jusqu’à pointe D27-D983 – belvédère au-dessus de Roche Sanadoire – Sud vers D80a – sud Roche Tuilière – Sud la Malvialle – Ruisseau de la Plane – montée SW vers Roche Malvialle – Roc Blanc – SW vers Maison de Cap Guéry – GR30 – col de l’Ouïre – GR 30 – lac de Servières

Une brume pas trop engageante nous attendait sur les reliefs. Rien de bien méchant malgré tout car la température était encore assez douce. Dans ces conditions automnales, la rando commence tranquillement sur cette longue piste forestière qui doit nous mener au col de l’Ouïre. Les travaux de coupe créent de nouvelles pistes qui me font sortir du tracé bien retrouvé quelques minutes plus tard après un premier petit hors-piste.

Nous retrouvons le brouillard au col de l’Ouire. Le tracé est lui bien visible et nous parvenons après 100 m d’ascension au cairn monumental marquant le sommet de ce beau dôme. Le vent est alors très soutenu mais bizarrement on ne ressent pas plus de fraicheur que cela : je suis encore en polaire ! Bon, on n’y resterait pas trois heures ! Mon objectif à la descente est de parvenir précisément à l’intersection de la D27 (route qui vient d’Orcival) et de la D983 (qui mène du Guéry au Servières). Pour cela j’avais tracé mon azimut sur la carte : marche au 307 ° sur près de 300 m de D-… Azimut suivi précisément à la boussole malgré le brouillard et un terrain d’herbe et de bruyère haute très glissant. Plusieurs arrêts pour recalage sur l’azimut sont nécessaires : je montre à un moment à Laurence notre position sur le GPS qui est exactement sur la trace du parcours IGNRando (une ligne droite du sommet au point visé). Parvenus dans la sapinière, le terrain est plus facile et nous tombons au-dessus des routes, pile à leur intersection.

La petite photo de Sanadoire vue du belvédère prise, je choisis de descendre au sud vers le ruisseau de la Fontsalade plutôt que de remonter au nord au Cros et redescendre par la piste jusqu’à la Malvialle et son monastère comme prévu dans ma préparation.

Roche Sanadoire

Nous perdons sur quelques centaines de mètres le sentier pas si bien balisé que cela mais que nous retrouvons pour parvenir sur la piste qui vient de la Malvialle. Nous tombons là sur un véhicule embourbé que quelques chasseurs essaient de tirer de ce mauvais pas à l’aide de câbles de remorque. D’autres, un peu plus bas, sont à la recherche de leurs chiens que nous entendrons japper mais beaucoup plus haut en bordure du plateau ! Un peu dans la mouise nos amis : l’apéro sera pour plus tard. Et oui, il est déjà midi passé et nous ne sommes pas encore à notre pause méridienne que je veux prendre une fois avalé la forte pente dans les bois avec ses 250 m de D+. Je choisis de monter en rive gauche du ruisseau de la Plane. La pente se cabre rapidement et ne laisse pas de répit jusqu’au replat sous le plateau. Nous apercevons à travers les arbres, par intermittence, la roche Malvialle. Les derniers mètres sont un peu durs et le groupe mené par Fabien me devance car ayant pris un peu plus sur la gauche je me retrouve sur une pente très forte, pas stable et très humide. Finalement, nous trouvons rapidement le petit coin abrité qui nous servira de salle à manger pour un repas bien mérité après presque 4 heurs d’effort. L’après-midi sera bien évidemment plus tranquille si ce n’est la remontée par le GR vers le col de l’Ouïre. Mais avant, nous devons prendre pied sur le plateau du Guéry par une petite remontée dans une sapinière. Nous débouchons à proximité de la fontaine d’Auroux. Je laisse le groupe décider de la prochaine destination : le puy Loup (que j’avais prévu) ou le Roc Blanc. C’est ce dernier qui l’emporte et de son sommet la vue à 360° sur la chaine des Puys au nord ou sur le Sancy au sud procure toujours autant de plaisir .

Sur le Roc Blanc

De là cap vers le Guéry et après une petite pause près des constructions de CAP Guéry, nous reprenons le chemin en suivant le GR30 jusqu’à Servières. Le cheminement étant un peu monotone sur cette petite sente, je me dis que la prochaine fois ce sera plutôt un retour par les estives, en passant par le sommet du puy de l’Aiguiller et le buron au-dessus du Chevalard 😊 Après le puy de Combe Perret le nouveau tracé du GR nous emmène au lac par un sentier forestier bien boueux sur lequel nous avons parfois du mal à garder nos appuis. Nous rejoignons malgré tout rapidement les véhicules sur le nouveau parking encore en chantier. Fin d’un parcours un peu moins long que prévu mais suffisamment engagé pour laisser de beaux souvenirs aux participants.

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Sam 9/11/2024 Marche sportive Chaîne des Puys – Laschamps

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 6 animateur compris (2F, 4H)
Météo : Nuageux et doux  
Distance : 23,3 km  
Dénivelée + : 400 m  
Durée séance : 3h30 hors échauffement et étirements
Durée marche : 3h22
Moyenne de marche : 6,8 km/h
Préparation et rédaction CR : 2H

Itinéraire : Départ GR 4  au-dessus de Laschamps, glacis de Mercœur, W du puy de Montjuger, sente vers D2089, W puy de Montchal puis chemin d’exploitation vers Récoleine, GR30 pour contournement sud du puy de Pourcharet, puy de Lassolas et la Vache par GR30, intersection D5 au PC 980, sentier vers Creux du Pialoux et entrée N/W de Fontfeyde, ferme les Carthez, sentier au N/W jusqu’à D5, sente à l’W jusqu’au PC 943, sente au nord jusqu’à Croix Parla, retour Laschamps par GR 4

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Jeu 7/11/24 Rando Haut Forez – Pays d’Urfé

Animateur : Yves
Nombre de participants : 19 animateur compris (11F, 8H)
Météo : brume et brouillard le matin, quelques rayons l’après-midi
Distance : 22 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 130 km pour 2 véhicules et 150 km pour 2 autres soit : 560 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Champoly, la Plagnette, Monjonin, le Piolard, Corbillon, le Moulin, Mayen, la Forge, PC805, PC845, Rochefort, Château d’Urfé, la Garde , Champoly.

Temps brumeux avec du brouillard ce matin au départ de Champoly, petit village du Haut Forez au Pays d’Urfé, appelé « campo polito « jusqu’au 11°S, voulant dire : terrains mis en culture.
Nous traversons la Chaux Blanche pour nous diriger vers l’étang de la Plagnette, lieu authentique et rustique où des pécheurs matinaux installent leurs cannes. A proximité, dans ce petit écrin de verdure reposant, s’étale le domaine de la Plagnette, anciens bâtiments de ferme admirablement restaurés en hôtel restaurant, surprenant !

Passé le Piolard le chemin nous guide vers les gorges très discrètes de Corbillon. Une sente étroite, encaissée, escarpée sur des rochers glissants couverts de mousse, plonge sur le ruisseau des Salles.

Descente sur le ruisseau des Salles

Cette sente nous mène par un accès assez périlleux, équipé d’une main courante, un peu dissimulée dans la végétation, à la cascade de Corbillon, lieu méconnu et enchanteur. Nous longeons le ruisseau accompagné d’un mélodieux clapotis, en raison des cassures successives, jusqu’au hameau de Corbillon où nous sortons des gorges. Après un passage hors-piste et quelques hésitations nous retrouvons la grande route.

Cascades successives de Corbillon

Après le Moulin 200 mètres de positif, raide au début, nous ouvre l’appétit.
A Mahen la pause est réclamée, nous la prenons dans un pré avec en face de nous une belle vue, encore brumeuse par endroits, sur le Forez et les Bois Noirs.
Maintenant nous remontons plein nord, entre terrains travaillés et forêts jusqu’à Rochefort, accompagnés par quelques rayons qui percent d’ici, de là la couche nuageuse. Le hameau traversé, nos pas foulent un agréable sentier tapis de feuilles mortes aux couleurs automnales.

Nous voilà au château d’Urfé, appelé aussi Cornes d’Urfé en raison de ses tours. Claude d’Urfé, intime de Francois 1er a fait construire ce château au 12°S pour observer cette région à la jonction du Forez, de l’Auvergne et du Bourbonnais.
Depuis 1979 une association de sauvegarde, dont nous rencontrons des volontaires qui nous décrivent leur travail, restaure et anime le lieu.
Nous montons sur le donjon circulaire pour admirer d’en haut l’ensemble de l’édifice. Le ciel s’étant un peu dégagé et aidés par les multiples tables d’orientation installées au sommet nous découvrons le paysage à 360°.

Chateau d’Urfé

La redescente sur Champoly, sous un beau soleil, se fait tranquillement.

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Jeu 31/10/2024 Rando La Couze Pavin – Clémensat – Saurier

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 16 animateur compris (8F-8H)
Météo : plein soleil
Distance : 25 km  
Dénivelée : 800 m  
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont, 2 voitures du Crest – 80 et 40 km
Préparation et rédaction : 3H


Itinéraire    Clémensat – St Floret – le Chastel – Orphange –  Brionnet – sommet du pic de Brionnet – Saurier – Chignat – Clemensat

C’est sous un grand soleil et une température déjà douce que nous nous élançons vers St Floret  pour une boucle avec la couze Pavin comme pivot. Le sentier à flanc de côteau nous offre un beau point de vue sur St-Floret et son Chastel.

Le Chastel

Après avoir longé la route principale de St Floret, nous montons par un PR jusqu’au Chastel, son église et son cimetière. Il y avait au Moyen-Age un village et un château en plus dont il ne reste rien aujourd’hui. Cet endroit n’était pas connu d’un des participants. L’ossuaire et les tombes dans le granit découvertes il y a peu finalement (début des années 80) font toujours leur effet. Après une pause -pipi ou méditative, c’est selon – nous allons essayer d’atteindre le sommet du pic de Brionnet et sa chapelle avant la pause méridienne. Nous les voyons au loin. J’aurais aimé faire un détour à Orphange pour découvrir la source salée de la Tête de Lion mais l’aller-retour nous aurait pris un peu trop de temps ; une prochaine fois ! Le cheminement vers Brionnet nous emmène à travers des prés encore bien verts où paissent encore de beaux troupeaux de vaches. Après Brionnet, le sentier monte à travers champs vers la base du pic bordé de belles orgues avec au sommet la chapelle.

Orgues et chapelle du Brionnet

Comme prévu, nous prenons notre repas au sommet du pic avec une vue à 360°. Plutôt tournés vers l’ouest nous avons tout le temps de pratiquer une lecture de paysage pour reconnaitre les villages blottis dans les plis du terrain à la morphologie bien caractéristique : tout là-haut sur le plateau, au soleil, Chananeille, bien visible sous les grottes de Jonas, le village de Cotteuge, un peu caché, sous le pic de Saint-Pierre, le hameau de Verneuge.

Pique-nique au Pic de Brionnet

Un peu plus à l’est, St-Diéry, à notre SW, la vallée de la couze du Valbeleix et Courgoul. Tout ce secteur est propice aux belles randos engagées avec de forts dénivelées comme nous les aimons bien à Atlas.  Nous reprenons le sentier en sens inverse pour revenir vers Brionnet. La descente qui continue vers Saurier au fond de la vallée est piégeuse mais permet une reprise des hostilités plus facile 😊. Nous pénétrons dans Saurier par une des deux portes restantes de ce fort villageois caractéristique de l’architecture locale du XVème siècle. Nous nous mettons à la recherche de la Maison du Louvetier, titre accordé au seigneur local par le Roi pour sa mission sacrée de chasseur de loups. Vers la sortie de Saurier en longeant la couze, nous découvrons le beau pont médiéval du XVème siècle, à trois arches, en train de se refaire une beauté (un ravalement complet même, travaux menés par la célèbre entreprise de rénovation des vieilles pierres de la région, l’entreprise Geneste). Il est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1907. Après une longue montée sur la chaux en rive gauche de la couze, nous repiquons vers Chignat. Je raccourcis un peu la ballade en prenant une petite route vers Clémensat qui nous fait longer la belle et grande parcelle de maïs du neveu de Claude qui est céréalier dans le secteur. Les voitures sont vite atteintes et la journée se termine dans la douceur des chocolat chauds et autres mousses dans notre petit bar favori à Champeix.

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Dim 27/10/2024 Sancy – les 4 lacs

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 17 animateur compris (9F, 8H)
Météo : Partiellement nuageux, vent Sud, quelques gouttes 
Terrain : sentes et chemins 2/3 et hors-piste 1/3 
Distance : 25 km   
Dénivelé : 575m de D+
Durée : 8h20 pauses comprises
Classement Atlas : Facile  
Kilométrage auto : 2 voitures 232 km plus 1 voiture 84 km soit : 316 km + 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3 h

ITINERAIRE : Parking supérieur du Pavin, La Laspeix, traversée D978, Puy Merle, tourbière de Clamouze, GR 30 modifié qui nous fait faire 1 km de plus, lac Chauvet, sente au bord du lac, ferme du bois noir, traversée D 978, pause de midi au buron, PC 1151, PC 1184, allée forestière, jusqu’au croisement puis PC 1239, sous le Puy Ferrand versant Sud, plaine de Montcineyre par PR, maison du lac, chemin jusqu’à D36, direction Ouest montagne d’Escoufort Bas, pousuitr le long de la tourbière de Bourdouze, puis tour du lac, PC 1193 sur D 36, Sud  Montasillat, les Costes, ferme d’estive de la Liste, PC 1251, chemin sur GR 30 jusqu’au  parking auto.

Après regroupement du peloton par l’animateur du jour, nous sommes partis à 9h10 pour ce classique Tour des quatre lacs. Passage à la tourbière de Clamouze.  Puis direction le Lac Chauvet par le GR 30. Passage par la sente du bord du lac avec quelques passages les pieds dans l’eau car cette année, tous les lacs sont plus que pleins. Nous prenons notre pique-nique vers le buron de Cisternes au milieu des vaches et avec un panorama d’automne magnifique sur le cézallier.

Lac Pavin

Nous reprenons notre périple en traversant la forêt de Cisternes, puis évitons les tourbières du lac de Chambedaze par le versant sud du Puy Ferrand et, arrivés à un petit col, nous découvrons le lac de Montcineyre qui, lui aussi, est plus que plein. Je décide, vu la hauteur de l’eau, de ne pas faire son tour comme prévu, et nous prenons la direction nord qui nous mène à la maison du lac par le PR de la plaine du Montcineyres.

Lac de Montcineyres

Direction le lac de Bourdouze par la montagne d’Escoufort Bas en longeant la tourbière. Là, avec une un bel éclairage, les photographes du jour se sont régalés. Tour du lac de Bourdouze, puis direction le Montchal par le plateau du Montasillat. Retour à notre point de départ sur le chemin du GR 30.   

Lac de Boudouze

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Dim 20/10/2024 Sancy – Crêtes du massif Adventif

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 18 animateur compris  (11 F, 7 H)
Météo : Soleil avec quelques nuages. Températures de 9 à 16°.
Terrain : Agréable, à l’exception d’une portion de chemin très boueux avant les petites cascades.
Distance :18 kms
Dénivelé : 990 m
Durée : 6 h 50 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 100 X 2 véhicules soit : 200 kms.

Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire : Parking cimetière paysager du Mont Dore, chemin de Melchi-Rose, la Grande Cascade, plateau de Durbise, PC 1438 col de la Croix St-Robert, Puy de l’Angle, Puy de Barbier, Puy de Monne, Puy de la Tache, col de la Croix Morand, GR 4 variante direction PC 1184, Cascade du Rossignolet, Cascade du Queureuilh, point de départ.

Une très belle journée ensoleillée d’automne est annoncée pour notre randonnée de ce jour. Mon choix est vite fait : aller sur les crêtes pour profiter, vu d’en haut, du magnifique site du Sancy et de ses paysages aux couleurs de saison.

Nous sommes un bon petit groupe au départ du cimetière paysager du Mont Dore, prêts à braver le fort dénivelé nécessaire pour atteindre les crêtes du massif Adventif. Celui-ci se situe entre le col de la croix St-Robert et celui de la Croix Morand. Il est composé de quatre principaux puys traversés par un très agréable sentier de crêtes.

Premier objectif le col de la Croix St-Robert. Nous nous engageons donc sur le chemin direction la Grande Cascade (la plus haute d’Auvergne !) pour une montée un peu exigeante. Arrivés sur le site nous prenons le temps de la contempler. Lovée dans un cirque naturel aux parois rocheuses, avec ses 32 mètres de chute, c’est une merveille !

La grande cascade

Puis la montée se continue jusqu’au plateau de Durbise qui surplombe la petite ville du Mont Dore. Là une autre petite pause est bien appréciée le temps de commenter les différents points de vues. Nous poursuivons jusqu’au col de la Croix St-Robert pour entamer l’ascension exigeante du Puy de l’Angle. C’est le dernier gros effort physique de la journée, récompensé par la vue saisissante du panorama. Endroit idéal pour notre pause déjeuner !

Groupe au sommet du Puy de l’Angle

Photo du groupe et nous repartons par le chemin de crêtes qui traverse trois autres puys : Barbier, La Monne et qui se termine sur celui de La Tache. Tout le long c’est un défilé de paysages superbes sur les crêtes du Sancy, le site du Lac Chambon, le plateau du Guéry, la chaîne des Dômes…

Le plateau du Guéry

Nous redescendons du puy de La Tache par une petite sente en lacets, empierrée et un peu glissante pour rejoindre le col de la Croix Morand. Sur notre retour nous ne manquons pas d’aller voir la cascade du Rossignolet puis celle du Queureuilh très belles aussi à cette saison.

Randonnée un peu exigeante mais très appréciée de tous. Alors merci à vous et à bientôt.

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Jeu 17/10/2024 Rando Clermont Sud

Animateur : Yves
Nombre de participants : 5 animateur compris ( 1 F, 4 H)
Météo : couvert avec de timides éclaircies, pas de pluie
Distance : 21 km
Dénivelé : 450 m
Durée : 5 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 40 km pour 1 véhicule
Préparation et rédaction : 1 H 30
 
ITINERAIRE : Le Crest, Val d’Auzon, Orcet, Le Cendre, Gondole, Puy de Marmant, Puy de Tobize, Monton, Le Crest.

Journée annoncée pluvieuse avec des orages, donc peu de participants ce matin au départ du parking du Crest.
Nous passons sous l’autoroute pour rejoindre l’Auzon, cours d’eau qui prend sa source à Saint-Genés-Champanelle pour se jeter dans l’Allier à la limite du Cendre et de Cournon, et qui sera notre fil rouge sur la moitié du parcours.
Nous longeons le golf du Val d’Auzon, où des golfeurs matinaux font virevolter les clubs. Un peu plus loin nous contournons l’étang des Pèdes, du latin « pedes » piéton « qui va à pied », dans lequel seuls les colverts animent le lieu en cette matinée nuageuse.
Après de magnifiques jardins potagers, où sont encore présents les légumes de saison, nous débouchons à l’arrière d’un petit édifice qui fut pendant plusieurs année un abattoir, construit au 19°S au bord de l’eau afin de faciliter l’entretien et le rejet des déchets car les filières de traitement n’existaient pas encore.
Lors du passage en rive droite de l’Auzon nous remarquons les tuiles vernissées aux trois couleurs, du clocher de style bourguignon, qui scintillent malgré le peu de luminosité.
Passé la zone artisanale nous retrouvons notre fil conducteur, cette fois-ci sur la commune du Cendre où une coulée verte aménagée depuis plusieurs années accompagne le ruisseau. Portés par les bruits de l’eau et guidés par la végétation nous apprécions cet éclat de verdure et la tranquillité du site. Avant d’abandonner les clapotis de l’eau, nous apercevons caché par la végétation, le Moulin de la Ribeyre qui depuis 110 ans et 4 générations fonctionne encore. Ce dernier propose aujourd’hui plusieurs gammes de farine de qualité, des huiles pressées à froid ainsi que des pâtes artisanales.
Nous quittons définitivement l’Auzon pour arriver sur le site de Gondole qui était à l’époque gauloise un oppidum. En 2011 des fouilles ont révélé de spectaculaires ensevelissements, huit cavaliers gaulois avec leurs chevaux.


Maintenant direction le Puy de Marmant, où nous profitons d’un beau panorama éclairé par de timides éclaircies d’ici de là. Notre chemin nous conduit au Puy de la Chèvre, au Puy de la Pierre où vignes et maïs se côtoient face aux falaises sombres de la Roche-Noire. 
Le pique-nique est pris au puy de Tobize, dernier puy du secteur, surplombant les Martres-de-Veyre. Sous quelques rayons discrets mais présents, nous profitons d’une large vue vers l’ouest de Gergovie à St-Sandoux avec la vierge de Monton comme prochain objectif.

Sur le chemin de Monton avec Orcet et Cournon en arrière plan

Descente et remontée de part et d’autre de la départementale pour arriver, après un dernier effort, au pied de cette monumentale vierge de 21 mètres de haut, et d’un blanc immaculé.

Vierge de Monton

Jusque là pas de pluie, mais le vent se lève et le ciel se noircit. Nous descendons rapidement pour rejoindre nos voitures, accompagnés de quelques gouttes.
La météo était plus que pessimiste mais notre détermination a gagné. Merci aux courageux.

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Dim 13/10/2024 Rando Combrailles – Pontgibaud

Animateur : Yves
Nombre de participants : 15 animateur compris ( 11 F, 4 H)
Météo : soleil et douceur
Distance :  26.5 km
Dénivelé : 700 m
Durée : 7 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 52 km pour 2 véhicules soit : 104 km et 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3 H

ITINERAIRE : PC Pontgibaud, Cheire de Pontgibaud, Cheire de Tournebise, Bannières, Saint Pierre Le Chastel, la Bantusse, Mines des Rosiers, Puy de Neuffont,  Deyrand, PC894, PC880, PC881, Redonde, Mioche, PC802, Laudine, Les Chaves, Pontgibaud.

Partant de Pontgibaud ce matin , nous ne pouvions pas démarrer cette rando sans pénétrer dans les fameuses Cheires, continuité des Cheires de Côme, coulée de lave volcanique aux paysages mystérieux et intrigants.
Nous prenons toujours plaisir à déambuler dans ce chaos volcanique aux particularités étonnantes.

Cheire de Pontgibaud


La différence de température ne nous permet pas d’observer les mini stalactites dans les célèbres trous à glace, mais nous sentons bien leur présence par un air plus frais à leur rencontre.
D’étranges bouches noires entre les blocs moussus ou recouverts de lichen soufflent un air frais. Vers 1840, des bâtiments de pierre qui avaient été bâtis directement au dessus d’une profonde dépression où circulait un air froid, ont servi à l’affinage du bleu d’Auvergne.

Nous quittons les Cheires en direction de Bannières et Saint Pierre Le Chastel après avoir traversé l’espace naturel sensible, irrigué par le ruisseau de Mazayes affluent de la Sioule.
Petite pause sur le haut du village pour contempler les méandres de la Sioule et le paysage environnant. A l’ouest, à 5 ou 6 kilomètres à vol d’oiseau nous apercevons le Puy de Neuffont point haut de notre journée. Eglise et cimetière contournés, nous plongeons en bord de Sioule avant de la traverser pour nous rendre sur l’autre versant.
A l’approche de la Mine Des Rosiers, mine de plomb argentifère, exploitée de l’époque gallo-romaine à la fin du 19°S, nous pouvons constater que la dépollution terminée en 2017 à remodelé remarquablement les abords.
Nous contournons l’Etang de la Faye où, à cause de la démolition du barrage, une végétation luxuriante a remplacé l’eau


Au Puy de Neuffont nous prenons notre pique-nique à l’orée du bois face à un horizon dessiné par la Chaine des Puys et le Sancy : vue saisissante et inhabituelle dans ce sens.

Vue sur la chaine des Puys


Encore un petit effort, le sommet tout proche, objectif du jour, est rapidement atteint. Descente plein nord en hors-piste comme la montée pour retrouver le chemin qui nous conduira à Deyrand.
Depuis la sortie des Cheires le soleil et la douceur nous accompagnent, on se croirait au début de l’été. 
Un peu de boue et d’humidité dans la descente du bois de Redonde et c’est le retour tranquille au départ.

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Dim 06/10/2024 Entre Dômes et Sancy

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 13 animateur compris (7F – 6H)
Météo : soleil et nuages se partagent le ciel. Grand vent d’ouest sur les hauteurs.
Distance : 25 km (GPS Fabien)
Dénivelée : 750 m (GPS Fabien)
Durée : 6h45 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont , 1 voiture du Crest – 40 et 46 km, 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 2H


Itinéraire :   Aire de la Ventouse, sommet du puy de Charmont, sommet du puy de Combegrasse, W La Garandie, contournement nord du puy de l’Enfer, Espinasse, Moulibe, La Tourette, GR4, Saulzet le Froid, Croix des Couleix, Pessade, GR441, ruisseau du Chevalard, D983, les Ribeyres, Le Brouillas, D74, croix Guillaume, D561, Aurières, E vers ruisseau de la Randanne, sud puy de la Toupe, contournement W du puy de Charmont, aire de la Ventouse

La journée de rando était annoncée sans pluie et les dieux du ciel ont tenu parole : la pluie qui nous accompagnait depuis Clermont s’est arrêtée de tomber pile au col de la Ventouse. C’est donc sous une météo agréable que nous sommes partis de la belle aire du col de la Ventouse (où passe désormais le GR4) pour parvenir (après un beau passage dans les ronces) au pied du puy de Charmont. Une sente monte droit dans la pente jusqu’au sommet coupant quelques chemins d’exploitation circulaires. Ces derniers permettent à d’aucuns de reprendre leur souffle ou de retirer les couches inutiles vu la chaleur de l’effort. Après cette belle mise en jambe, peu de vue au sommet d’un beau puy très boisé. Nous continuons par une sente qui descend rapidement vers le sud du puy en parlant champignons et bons morceaux de cochon 😊. Après avoir repris pied sur un beau chemin d’exploitation, on aperçoit à quelques centaines de mètres le puy de Combegrasse avec son beau cône dégagé.

Puy de Combegrasse

Je ne l’avais pas prévue mais je décide son ascension par la pente est. Il est bien défendu de ce côté-là par de hautes fougères (et quelques clôtures). Hélas, ces belles filicophytes cachent une petite décharge agricole qui n’a pas été éliminée lors de du grand nettoyage du puy, une carcasse de voiture émerge même de toute cette végétation. Nous sommes décidemment dans un secteur du puy qui n’a pas été concerné par l’aménagement de ces dernières années. Le bas du corps bien mouillé par notre progression dans les fougères nous parvenons au sommet avec une vue à 360° sur la chaîne des puys et le Sancy.

La chaine des Puys

Nous redescendons plus sagement qu’à la montée en suivant le sentier aménagé pour les visiteurs. Nous retrouvons le GR qui nous amène au puy de l’Enfer que nous contournons par le nord en suivant le Chemin des Morts, chemin que suivaient les habitants d’Espinasse pour aller enterrer leurs morts à Aydat. Sur ce grand chemin qui mène à Espinasse on a une vue sur la narse, l’occasion d’en rappeler l’origine volcanique avec son maar dont le lac s’est asséchée en plusieurs millénaires. D’un lointain passé glaciaire nous conservons des plantes typiques de cet écosystème, les ligulaires de Sibérie qui fleurissent en août. On en aurait dans cette narse la plus grande concentration de France ! Parvenus au sud d’Espinasse la vue sur le complexe Volcan-narse est plus net encore. On a au premier plan la narse marécageuse et en arrière-plan le cône égueulé suite aux explosions qui ont créées le maar.

Parvenus à Saulzet, nous abandonnons le GR pour prendre, sur les conseils de Mideb, un chemin parallèle au GR, un peu plus dans le vallon qui monte jusqu’aux croix des Couleix et Grande et au-delà jusqu’à Pessade.

Un puissant vent d’ouest qui souffle sur le plateau nous oblige à plus d’effort encore. La pause-repas prise à l’abri des bâtiments du petit complexe de loisirs de Pessade nous offre une bonne respiration après une matinée bien occupée.  L’après-midi sera plus calme car nous serons mieux protégées du vent et sur de grands chemins d’exploitation voire de petites routes qui caractérisent bien ce secteur Vernines – Aurières, entre Dômes et Sancy. Pas très loin d’Aurières, au pied des sapins d’une haie, Pierre tombe sur le gros lot presque par hasard, un énorme cèpe accompagné de sa moitié un peu moins impressionnante 😊.

Il fallait bien cela pour casser la monotonie de ce passage qui nous mène tranquillement vers le Puy de la Toupe dont la carrière va cesser d’être exploitée et notre aire de repos de la Ventouse qui mérite bien son nom pour le coup.

Les zézettes rapportées de Sète par Bénédicte concluront sur une douce note de fleur d’oranger cette belle rando d’automne.