Dim 08/09/2024 Rando Haute-Loire – Léotoing

Animateur : Yves
Nombre de participants : 7 animateur compris ( 5 F, 2 H)
Météo : ensoleillée le matin, légèrement couvert l’après-midi
Distance : 21 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 6 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 140 km pour 1 véhicule et 100 km pour 1 autre soit : 240 km
Préparation et rédaction : 2 H
 
ITINERAIRE : Lanau, Léotoing, La Bastide, les Loyes, Vernassal, PC600, PC648, PC645, Servières, Chante-Perdrix, ravin de Combe Chaude, Brugeilles, les Barnades, PC559, Torsiac, Lanau.

Suite au déluge d’hier sur le département, peu de candidats au départ ce matin. Nous quittons Lanau pour grimper à la sentinelle de l’Alagnon, le château de Léotoing qui se dresse fier sur sa falaise basaltique.

Château de Léotoing

Sous les fortifications, une association locale à reconstitué des jardins en terrasse de toute beauté. Une grande diversité de plantes sauvages locales et d’arbres fruitiers anciens bien répertoriés s’étalent devant nous, il est agréable de déambuler entres ces murets tout en s’instruisant. Nous passons la porte fortifiée qui délimitait l’enceinte villageoise, pour nous diriger vers l’ancienne Chapelle des lépreux, où une maquette parfaitement réalisée, nous dévoile l’ensemble du village avec son enceinte.

Porte fortifiée

De la table d’orientation, nous découvrons une vue plongeante sur la vallée de l’Alagnon et les monts environnants, preuve d’un paysage tourmenté.
Randonnée paisible jusqu’au château de Vernassal, importante bâtisse privée, et en suivant, le ruisseau éponyme guide nos pas pour rejoindre le Roudey.
Direction ouest, à Servières pause méridienne avant de plonger sur l’Alagnon par le ravin de Combe Chaude. Effectivement c’est chaud ! La sente peu fréquentée se perd par endroit, mais après quelques hésitations et glissades nous gagnons la rivière.
A Brugeilles nous passons en rive gauche que nous conserverons jusqu’au bout. Dernier petit dénivelé dans la forêt des Barnades entre pins sylvestres et chênes pubescents, avant de glisser sur Torsiac. Village étrange où seuls l’église, la mairie, et son château sont encore présents.

Château de Torsiac


Cette belle journée ensoleillée le matin, légèrement couverte l’après-midi se termine sans pluie.

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Séjour 18. Du 19 au 25 août 2024 Les 2000 des Bauges

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris (7 F, 5 H)
Météo : ensoleillé dans l’ensemble
Distance : totale 82 km
Dénivelé : total 6920 m
Durée : 45 H
Classement Atlas : difficile
Kilométrage auto :  2550
Préparation et rédaction : 40 H
 
Séjour en étoile pour découvrir les 2000 des Bauges.

Jour 1 : Croix du Nivolet      9 km, + 900m, – 900m, 5h

Trajet effectué, il est 11h. Nous voici dans le Parc Naturel des Bauges, parc de 900 km2 créé en 1995. Territoire de moyenne montagne avec, à l’est, les sommets les plus élevés qui culminent aux alentours de 2000 m dont certains seront gravis durant la semaine. A l’ouest, des sommets plus doux : Semnoz, Revard, Nivolet dominé par une croix majestueuse, celle que nous allons justement découvrir maintenant.

Le départ se fait par le versant sud, à partir du hameau de Lovettaz où nous venons de nous garer. Passé le hameau, la montée se fait régulière sur un sentier mi-terre, mi caillouteux, jusqu’aux Grands Prés. Petite pause au pied des projecteurs qui illuminent la croix, installés en 1960, pour le centenaire du rattachement de la Savoie à la France et financés par EDF. La pente se fait plus raide pour atteindre le Pas de l’Echelle, où, pour passer cette difficulté, nous décidons de replier les bâtons dans le sac. Nous commençons par un passage câblé, sur des roches calcaires lissées par le temps et les chaussures des randonneurs, le câble est bienvenu car, à droite, la pente est importante. La suite est plus physique : passage étroit dans une faille de la montagne, étiqué tant bien que mal de barres métalliques, plus ou moins bien positionnées.
Malgré la difficulté du passage, tout le monde se retrouve à la sortie et reprend ses bâtons. Simple formalité pour atteindre la croix quelques mètres plus haut.
Après l’effort, la récompense aurait du être au rendez-vous mais la déception est grande car le brouillard, présent sur le sommet depuis le départ ne s’est pas dissipé et nous entoure. Du pied de cette croix de 21m de haut, on devine à peine son sommet. Je leur avais vendu une vue spectaculaire sur le Lac du Bourget et Aix les Bains, je suis également très déçu. La seule façon de se repérer est de lire la table d’orientation.

Croix du Nivolet

Il ne fait pas très chaud et la brise nous cingle le visage, nous redescendons de quelques mètres pour une pause bien méritée, car nous voulions passer la difficulté avant de nous restaurer.
La descente dans le bois de Charvettan à la lisière du rocher du même nom, nous mène au Col de la Doria. Nous changeons brutalement de direction pour nous diriger vers la Cascade de la Doria. De la passerelle qui surplombe la cascade, nous apercevons des courageux sur la Via Ferrata de la Grotte Carret. Séances photos et progression le long du torrent de la Doria jusqu’au parking.
Il nous reste 1h de petites routes tortueuses pour gagner notre gite à Jarsy.

Jour 2 : Chaurionde (2173m)     16km, +1200m, -1200m, 8h

Tout le monde est en forme ce matin. La nuit au gite s’est bien passée. Un gite de 30 personnes uniquement pour nous, nous sommes à l’aise. Dans le dortoir, filles d’un côté, garçons de l’autre. Très bon accueil de la responsable. La tartiflette était excellente.
Petit déplacement en voiture jusqu’au parking du Nant Fourchu à proximité du Chéran, la rivière sauvage qui traverse Les Bauges et qui n’est, à cet endroit qu’un torrent impétueux.
La montée dans la Forêt de Coutarse nous fait rapidement transpirer car les dénivelés importants se succèdent entrecoupés de faux-plats pour reprendre notre souffle.
Sortis du bois, l’Alpage d’Orgeval avec sa piste d’accès s’offre à nous. Nous la suivons jusqu’aux chalets de l’alpage. Les sommets sont encore dans le brouillard ce matin, sur notre gauche, nous distinguons le 1er 2000, le Mont de la Coche. Passés les chalets d’Orgeval, progression en alpage face au roi des Bauges (Pointe d’Arcalod 2217m).

Nuages et brouillard se déplacent rapidement. Nous stationnons quelques minutes en face afin de visualiser cette pointe réputée pour sa difficulté d’ascension. La chance nous sourit : d’un seul coup elle se découvre et se présente à nous dans toute sa splendeur. Il aurait été dommage de ne pas la découvrir. De là, on s’imagine bien que l’escalade pour atteindre son sommet n’est pas chose facile.
Au Col d’Orgeval, changement de cap : direction plein Est face à la Pointe de Chaurionde. Les 400m de dénivelé se font tranquillement, la pente est raide mais régulière. Le plafond s’élève et le soleil apparait.

Montée de Chaurionde

La partie sommitale est vaste et nous nous retrouvons avec quelques personnes déjà présentes. Ça y est, c’est notre premier 2000 (Chaurionde 2173m). La vue est époustouflante sur tous les massifs avoisinants : Belledonne, Ecrins, Vanoise ainsi que le Mont Blanc d’un blanc immaculé comme je ne l’avais jamais vu. En dessous, une mer de nuages remplit les vallées. La Sambuy est à portée de main mais des cordes sont nécessaires pour l’attaquer de ce côté. En face, la Dent de Cons à la couleur sombre semble sortir d’un film d’horreur. Au sud, nous distinguons le Pécloz avec ses plis caractéristiques et l’Arménaz que nous gravirons vendredi. De l’autre côté, la Tournette proche du Lac d’Annecy sort des nuages comme un pantin de sa boite. L’endroit est trop beau, nous décidons de pique-niquer sur place.
Un patou très docile, en mal d’affection se joint à nous et profite de quelques bribes de notre festin jusqu’à ne plus vouloir lâcher la gamelle de Sandrine. Malheureusement, tout à une fin, on aurait bien passé l’après-midi-là, mais il faut redescendre.
Les premiers 400m jusqu’au Col du Drison sont pentus et escarpés, les cailloux roulent sous nos pieds. Pas de chute à déplorer, les Atlassiens ont le pied sur. Petit raccourci vers le Col du Haut du Four où nous retrouvons le GRP du Tour des Bauges. A la Fontaine de la Croix de Fer, nous quittons le GRP pour emprunter un sentier peu fréquenté au-dessus du Chéran, entrecoupé d’une douzaine de mini canyons formés par les torrents qui alimentent la rivière, plus ou moins faciles à passer. La descente est longue et pénible : racines, rochers humides, terrain boueux par endroits provoquent plusieurs glissades, heureusement sans gravité. Nous retrouvons enfin le GRP avec une économie d’une bonne heure de marche si nous l’avions suivi, mais ce ne fut pas sans peine !
Passé le Chéran, une bonne piste nous conduit aux voitures.

Jour 3 : Le Mont Trélod (2181m)     13km, +1200m, -1200m, 7h10

Suite à la mise en place d’une zone de recherche qui s’intègre dans la nouvelle réglementation de la Réserve Nationale de Chasse et de Faune Sauvage (RNCFS), seuls les sentiers balisés sont autorisés. Le parcours sera donc en grande partie en aller/retour, seule une petite boucle sur le retour sera effectuée. Le départ se fait du parking des Cornes, d’abord en alpage puis en forêt par un sentier à la montée régulière peu accidenté. Le temps est brumeux et le soleil peine à sortir. Nous voici sous la Dent des Portes, où le passage de rochers se fait sans encombre, petit chemin en balcon et nous voilà au Chalet des Gardes. Progression régulière en légère montée sur un chemin terreux et herbeux. Un troupeau d’Abondances obstrue le chemin, nous les contournons gentiment sous leur regard complaisant. Soudain les yeux de lynx d’Anny repèrent des chamois sur un pierrier ainsi que sur une pente herbeuse qu’ils dévalent allègrement. Les appareils photos crépitent. Nous nous approchons du but : le sentier devient caillouteux et la montée finale nécessite les mains. Nous sommes au Mont Trélod (2181m), : (notre deuxième 2000).

Sommet du Trélod

Malheureusement la vue est bouchée : brouillard plus ou moins épais qui change en permanence. Photos de groupe et nous redescendons de quelques mètres pour la pause méridienne.
Le retour se fait tranquille, les vaches ont dégagé le chemin. Nous arrivons à l’embranchement de ma petite boucle. Progression à découvert sur un sentier terreux à la pente plus douce. Au chalet du Golet, le berger nous accueille avec le sourire et un grand nombre d’entre nous repart avec un fromage de chèvre qui s’avèrera délicieux. Les 2.4km de piste dans le bois pour rejoindre le parking nous semblent interminables.

Jour 4 : Margériaz     11km, +600m, -600m, 6h

Aujourd’hui jour plus cool, mais pas de repos pour autant !
Nous partons pour les falaises de Margériaz, au-dessus de la station Aillons-Margériaz 1400. Station complètement intégrée dans le site, dans un respect écologique et environnemental. Falaises de 12km de long, qui s’étalent de la vallée du Chéran au Col du Pré de la Roche, qui soutiennent, à l’ouest, le plateau de Margériaz au centre du bucolique Massif des Bauges.
Partis de la place à Baban, nous montons d’entrée sur les roches de calcaire karstique jalonnées de tannes et de gouffres qui se visitent pour certains. Passage près du chalet du Margériaz où un patou nous montre que c’est lui le gardien du troupeau. Le bord de la falaise est atteint à proximité de la Tanne des Squelettes. Après une atypique photo sur un fauteuil en bord de falaises, nous continuons sur la crète jusqu’au Golet de l’Agneau. Ce passage, utilisé autrefois par des bergers qui portaient leurs agneaux sur leurs épaules, permet de gagner Plainpalais dans l’autre vallée. Deux Atlassiens viendront avec moi pour se rendre compte de la difficulté de ce passage, effectivement vertigineux mais relativement bien équipé. A faire par beau temps et en montant de préférence !

Falaise de Margériaz

Malgré la faible hauteur du plateau, la vue à 360° est très riche en repaires, surtout par cette journée magnifiquement ensoleillée. Après un repas pris proche du Golet, le retour se fait sur la piste au début, puis nous regagnons la crète au niveau où nous l’avions atteint, pour la suivre jusqu’au col de la Verne, au-dessus d’une barre sinueuse dénommée « La Couleuvre ». Nous marchons sur une zone de lapiaz à crètes aiguisées et émoussées, en faisant très attention de ne pas se tordre les pieds. Passé le Col, 2 sentiers s’offrent à nous pour descendre la Combe de la Verne. Je choisis celui de droite qui me parait plus net, mauvais choix ! Après quelques pas, la végétation a pris le dessus, on se croirait en hors-piste. Les remarques sympathiques fusent mais que cela ne tienne, nous le garderons jusqu’à la rencontre de l’autre. Pas de chance, mais c’est l’aventure avec un A…
Avant le retour aux voitures, un petit arrêt à la Grotte des Fées, lieu de méditation à l’accessibilité plus ou moins glissante.
Sur la route du retour, arrêt à la Cascade du Pissieu qui draine l’eau de pluie et de fonte de neige du plateau de Margériaz après avoir emprunté un réseau souterrain. L’endroit est très prisé et, en cette fin d’après-midi caniculaire, la foule est au rendez-vous.

Jour 5 : Mont Pécloz (2197) et Mont d’Arménaz (2158),     16km, +1500m, -1500m, 9h


Pour ces deux-là, une grande boucle n’étant pas possible (zône RNCFS), la moitié du parcours sera en aller/retour.
Départ du parking du Couvent, petite sente raide pour rejoindre le sentier de découverte où nous nous instruisons tout en marchant, prolongée d’une belle piste un peu monotone jusqu’à la Culaz. A partir de là, montée caillouteuse en forêt, passage en courbe de niveau et nous atteignons les derniers « S » sous le Chalet des Gardes. Nous apercevons le sentier qui mène au col entre Pécloz et Arménaz. Bonne pause et nous attaquons la montée. La pente est dure, chacun monte à son rythme et tout le monde se retrouve au col. Nous sommes à 1995m. Sur la partie basse de l’Arménaz, plusieurs jeunes chamois ignorent la pente et s’en donnent à cœur joie. Devant nous, le Pécloz culmine à 2197m. Il reste encore 200m à gravir. Les regards se tournent vers le sommet qui fait poser des questions : par où ça passe ? Il faut escalader ? Il y a du vide ?
Je les rassure. On pose les sacs, certains les bâtons et nous voilà partis. Effectivement, à plusieurs endroits, il faut mettre les mains : la sente est très raide et caillouteuse, mais le cheminement se fait entre les blocs, donc pas aérien. Seule la crète pour atteindre la croix mérite son nom, nous sommes sereins. D’en haut, la vue à 360° est majestueuse, nous apercevons les sommets déjà faits et devant nous celui à venir. Albertville s’étale en fond de vallée et le Mont Blanc, toujours présent, bien visible en toile de fond. Au sud se dressent quatre autres 2000 : la Pointe des Arces, la Pointe des Arlicots aux deux canines effilées, le Grand Parra et la Dent d’Arclusaz. La désescalade du Pécloz se fait tranquillement jusqu’aux sacs où nous nous restaurons. Pendant cette descente, une envolée de rapaces nous survole : ils sont superbes et imposants.

Montée au Pécloz et Arménaz

La journée est magnifique, le soleil est de la partie et une légère brise nous aide à supporter la chaleur. Au-dessus de nous, le 2° objectif du jour : Le Mont d’Arménaz (2158). Les 150 m positifs après le repas sont un peu durs le long de cette crète sinueuse avec, à notre gauche, un vide sidéral. Le groupe reste attentif et monte doucement. C’est fait : le deuxième 2000 du jour !
Le retour, plus doux au départ, passe au pied de la Pointe des Arces. Petite pause au Chalet des Gardes avant de reprendre la partie en aller/retour. Déception au village de la Chapelle car l’explication audio de la destruction du village en 1944 présente l’été dernier n’existe plus. Détour par la Chapelle de Belleveau où les stigmates de la tentative d’ouverture de la porte par les Allemands sont encore visibles.  Retour au départ.

Jour 6 : Mont Colombier (2045),    11km, +1320m, -1320m, 7h


Aujourd’hui, départ d’Aillons le Vieux pour le Mont Colombier, sommet central du Massif des Bauges qui offre un point de vue à 360° sur les autres sommets Baujus mais aussi Haut Savoyards et Isérois. Tout en étant éloigné des autres, il n’en reste pas moins mythique. Comme toujours, le parcours commence en forêt, et se faufile en pentes très raides par moment, dans la Combe du Cheval. La forêt représente 60% du Parc Naturel avec comme essences principales épicéas, sapins et hêtres. Au sommet de cette combe, un grand cirque s’ouvre devant nous avec, au fond une petite mare (Le Lac) et en arrière-plan, notre objectif. Un petit plus est prévu au programme : la montée à la Croix de Rossanaz., magnifique croix en inox que nous atteignons rapidement. Léger retour et direction le Col du Colombier par un sentier verdoyant et fleuri, d’où part la sente bien visible qui gravit l’arête jusqu’au sommet.
Le cheminement d’accès au sommet comporte quelques passages escarpés :  alors prudence !

La crête du Colombier

Tout s’est bien passé, cinquième 2000 atteint : le Mont Colombier (2045m). Le 360° prévu est bien là, avec toujours notre Mont Blanc en fond. Cette journée très estivale à la luminosité parfaite nous permet de voir à l’horizon notre fameuse Croix du Nivolet du 1er jour. Pique-nique au sommet : nous ne sommes pas les seuls ! Descente par l’arête Sud légèrement aérienne mais en toute sécurité. Face à nous une équipe de rugbymans en décrassage du match de la veille confirme la difficulté de l’ascension. Chacun descend à son allure et regroupement au Col de la Cochette où un autochtone à vélo qui va s’approvisionner en fromage à la bergerie voisine nous apprend que son épouse est de Cébazat ; conversation de quartier avec Dominique. Au chalet de la Cave, deux patous gardent un troupeau de chèvres. L’un d’eux nous ignore et ramène au troupeau une chèvre égarée, l’autre, en despote sur son territoire, impose sa présence par un aboiement rauque et régulier mais protecteur. Pour ne pas l’affronter, nous nous frayons un passage au milieu du rumex alpin ou rubarbe des moines, afin de retrouver le sentier quelques encablures en dessous.
Le retour à la Bottière où, ce matin, nous avons posté une voiture pour éviter d’emprunter la route, se fait par un sentier très agréable, légèrement plus long mais moins pentu qu’à la montée. Arrivée sous la chaleur : on cherche l’ombre pour attendre les chauffeurs.

Jour 7 : Chaos du Chéran     6km, +200m, -200m, 3h
On est dimanche : la semaine et le séjour sont malheureusement finis, on quitte notre gite avec un peu de nostalgie. Avant de prendre la route du retour, direction le Pont de l’Abîme pour découvrir le Chaos du Chéran, la rivière sauvage qui a été notre fil conducteur une grande partie de la semaine. Le Pont de l’Abîme étant en travaux sa traversée est rigoureusement interdite, nous ne pouvons pas effectuer le parcours prévu qui était de longer le Chéran de part et d’autre en aval du pont pour remonter jusqu’au chaos, situé sous le pont. Nous descendons donc tranquillement par une petite route et de larges chemins jusqu’au domaine du Leutet. Puis la déclivité s’accélère pour rejoindre la rivière. Nous prenons le sentier qui longe en rive droite le long de prairies. Ce sentier découverte est jalonné de panneaux informatifs sur la géologie, la faune et la flore. Plus loin, la vision se resserre, le sentier franchit une zone plus tourmentée. Les dernières difficultés se passent tranquillement sans stress et nous retrouvons un beau chemin en forêt. Au bout d’une ultime clairière, le sentier remonte sur la route mais nous poursuivons en aller/retour jusqu’au chaos. Belle zone un peu sauvage à la sortie des gorges, dominée par le pont 100m plus haut où la rivière se faufile entre d’énormes blocs. Remontée et retour aux voitures garées à proximité que nous reprenons pour rejoindre l’autre côté du pont où, tout en observant le décor environnant, nous prendrons notre dernier pique-nique. Passés de l’autre côté, nouveau décor : nous sommes au bord de ce pont métallique suspendu construit en 1887. Le spectacle est unique sur les gorges et offre une vue saisissante sur le Chéran. Maintenant la vue sur les Tours Saint Jacques que nous avons pu apercevoir en venant est remarquable grâce à une luminosité parfaite à cette heure-ci. Ces 3 monolithes qui se sont détachés de la falaise et continuent de glisser de 2 à 3 cm par an se dressent sur le versant méridional du Semnoz, tels des tours de défense.
Voilà, ce seront les dernières images de ce séjour riche en diversité, originalité et surprises.  Je garde de ce séjour l’image d’un groupe sympathique, motivé, volontaire et qui a su relever avec brio tous les défis. Merci à tous pour y avoir contribué. Merci également à Didier, Luc et Patrick pour l’entraide généreuse et spontanée dans les passages délicats.

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Jeu 08/08/2024 Haute-Loire – Siaugues Ste-Marie

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris ( 7 F, 5 H)
Météo : Couvert au départ, ensoleillé ensuite
Distance : 25 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 7 H 40 pauses comprises
Classement Atlas : Facile 
Kilométrage auto : 160 pour 1 véhicule et 200 pour 2 autres  soit : 560 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : St-Elbe, Rougeac, PC686, le Clusel, Blaizat, les Adrets, PC934, Vissac, Moulin Ricard, Lair, PC881, Laniac, PC1011, Château de Saint- Romain, Siaugues Sainte-Marie, PC908, Bussac Bas, PC896, Lerveuil, Lachaud-Curmilhac, PC903, PC830, PC814, Cizières, St-Elbe.
 
Temps couvert ce matin au départ de St-Elbe, il a même du pleuvoir en fin de nuit, car les premiers chemins herbeux sont humides. Passage devant le Dolmen de Rougeac, le plus remarquable du département, dit Las Tombas de la Fadas (tombe des fées).

Dolmen de Rougeac

Quelques centaines de mètres plus loin nous longeons la propriété du château de Cluzel, rénové au 16° et 18° sur un édifice ancien. Après avoir appartenu à la famille éponyme pendant plus de 400 ans, il fut vendu en 1730 à la famille De Bouillé dont le fils François Claude, gouverneur d’outre mer et général resta fidèle à LOUIS XVI. De 1942 à 1958 ce château a servi de maison d’enfance et de colonie de vacances.
De là notre chemin nous conduit à Vissac  avant de descendre dans le vallon escarpé de la Fioule et d’en ressortir au niveau de St Chardet. L’ombre et la fraicheur le long du ruisseau sont bienvenues car la température commence à s’élever.
A Laniac une aire de pique-nique ombragée nous attire et nous l’apprécions. Pour digérer, la montée un peu raide au Château de St-Romain nous attend. Heureusement elle est en forêt et nous sommes protégés. Les ruines, dissimulées dans la végétation abondante, sont encore importantes pour cet édifice du 13°S et mériteraient d’être mises en valeur.

Château St-Romain

Traversée de Siaugues-Ste-Marie et passage à découvert jusqu’à Lerveuil où nous retraversons la Fioule avant d’atteindre Lachaud-Curmilhac. Curiosité de ce village, la gare, mise en service en 1874 par le PLM sur la ligne ST Georges d’Aurac, le Puy, ST Etiènne, et toujours en fonctionnement aujourd’hui, est un point d’arrêt sans personnel.
La fin de la journée se fait en alternant soleil et ombre ce qui rend le cheminement plus supportable, car les 26 degrés annoncés sont largement dépassés.
Le clafoutis maison de l’animateur, savouré à l’arrivée requinque tous les participants.

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Dim 04/08/2024 Rando Cantal – Le Plomb

Animateur : Yves
Nombre de participants : 6 animateur compris ( 3 F, 3 H)
Météo : brumeux le matin et soleil l’après-midi
Distance : 23 km
Dénivelé : 1200 m
Durée : 8 H
Classement Atlas : difficile
Kilométrage auto : 250 km pour 2 véhicules soit : 500 km
Préparation et rédaction : 2 H

ITINERAIRE : Albepierre, PC1020, PC1188, Col de la Molède, PC1548, Rocher de la Sagne du Porc, l’Aiguillon, Puy du Rocher, Pas des Alpins, Plomb du Cantal, Prat de Bouc, cascade des Vergnes, les Prés longs, Albepierre.

Sortie d’entrainement pour le séjour des Bauges, date décalée plusieurs fois pour intempéries ou élection et malheureusement seulement la moitié du groupe peut être présente ce matin.
Nous partons donc d’Albepierre, le temps est couvert, nous distinguons à peine les sommets perdus dans le brouillard.
Dénivelé en pente douce jusqu’au Col de la Molède où des bivouaqueurs démontent leur installation de la nuit.
Petite traversée de la forêt domaniale de Murat avant de traverser l’alpage qui nous mène au Rocher de la Sagne du Porc.

La crête depuis le Rocher de la Sagne du Porc


A partir de là, nous restons sur la crête en direction du Plomb que nous commençons à apercevoir car la brume s’élève. Le vent s’est levé au Puy du Rocher nous cherchons un petit coin abrité pour le pique-nique.
Direction le Plomb où, en ce mois d’août, nous ne sommes pas les seuls. La descente par le GR 4 vers Prat de Bouc s’effectue sous le soleil.
Arrêt à la cascade des Vergnes avant de retourner aux voitures.

Cascade des Vergnes

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Jeu 11/07/2024 Rando Haute-Loire – la Vallée du Doulon

Animateur : Yves
Nombre de participants : 11 animateur compris (7 F, 4 H)
Météo : Ensoleillée avec averse l’après midi
Distance : 24,5 km
Dénivelé : 1000  m
Durée : 8 H pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 190 km pour 1 véhicule et 156 pour 2 autres  soit : 502 km
Préparation et rédaction :  3 H

ITINERAIRE : Saint-Didier-sur-Doulon, la Fage, la Vernède, Auchamp, Servières, Bafoulet, Enterif, la Croix de Chalus, le Jaladif, le Moulin du Vialard, Laval-sur-Doulon, le Mas, le Pouget, l’Air, Madriat, Vintz, PC 603, PC651, Chalus, Saint-Didier-sur-Doulon.

Aujourd’hui découverte de la Vallée du Doulon, encaissée, fraiche et ombragée en cette journée qui s’annonce estivale. Nous quittons Saint-Didier-sur-Doulon en direction de Laval-sur-Doulon en rive droite et retour sur la rive gauche.
Dès la sortie du village, la pente commence, pente régulière sur des sentiers forestiers jusqu’à la Vernède. Passé ce hameau, le chemin devient un peu moins fréquenté, sauf pour un troupeau qui a bien malaxé le sol pour rejoindre sa pâture. Sol très humide, boueux et glissant suite aux orages journaliers.
Soudain, sur notre droite, surgit entre les arbres le château de Servières. La bâtisse nous attire et nous voulons nous en approcher, mais pour ce faire il faut descendre dans cette vallée pour rejoindre le Doulon, et remonter en face, ce que nous faisons. Ce ruisseau, que l’on a traversé d’autres fois sans problème, est chargé d’eau et le bain de pieds est inévitable.

Première traversée

Traversée sans problème, une belle remontée et c’est le château. Déception générale ! entourée d’un grand mur, la bâtisse est invisible de près.

Mur du château de Sevières

Nous reprenons notre chemin le long du ruisseau que nous retraverserons, sur une passerelle cette fois-ci, à Bafoulet. Après nous en être écarté à Enterif nous arrivons à le Jaladif. Un tracé sur la carte devait nous conduire rapidement à Laval.
Oh ! surprise, plus de chemin, nous sommes à fleur de pente, en bas notre Doulon. Seule solution : descendre le rejoindre pour éventuellement le longer jusqu’au village. Mais dans ces cas là, comme souvent, rien ne se passe comme prévu.
Descente périlleuse entre les bois morts et impossible de longer malgré une tentative.

Descente entre les arbres

La végétation trop abondante et des rochers à l’aplomb de l’eau nous imposent un deuxième bain de pieds pour accéder au champ de l’autre rive. L’eau n’est pas froide on y prendrait goût.

Deuxième traversée

A l’entrée du village un espace pique-nique, au bord de l’eau, est bienvenu car la faim se fait sentir il est 13h15. Pendant la pause, un petit nuage gris vient nous rappeler, alors que depuis ce matin le soleil était de la partie, qu’une averse n’est pas à exclure. Il n’a fait que passer, nous repartons avec le sourire et la satisfaction d’avoir accompli le « A » de aventure.
Nous sommes sur l’autre rive. Notre parcours zig zag tantôt en bordure du Doulon, tantôt un peu en retrait mais toujours protégé par la forêt.
Le soleil se cache, quelques grondements, un éclair au loin, les visages changent, l’inquiétude arrive. Voilà, l’averse annoncée est là, une avancée de toit nous permet de nous abriter pendant la période la plus forte. 

A l’abri

Après dix à quinze minutes, l’intensité diminue et nous décidons de repartir. Au début les chemins sont gorgés d’eau et viennent gonfler le ruisseau de Tourchon qui prend ses aises et emprunte par endroit notre itinéraire avant de se jeter dans le Doulon proche de la Vernède.
Passé le dernier pont, les deux kilomètres restants se déroulent tranquillement, sous le soleil retrouvé.

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Dim 23/06/2024 Rando Cézallier – Jassy

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (4F-3H)
Météo : soleil et nuages se partagent le ciel. Grande douceur.
Distance : 24 km  (montre)
Dénivelée : 800 m (montre)
Durée : 7h30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont 140km et 1 voiture du Crest 115 km soit : 255 km
Préparation et rédaction : 2H


Itinéraire :   Jassy – le Testou – sud lac de St-Alyre – buron le Bos Taveix – sud vers montagne du Chamaroux – sommet du Mont Chamaroux – col – sud vers PC 1459 – à proximité de l’étang du buron de Thioulouse-Haut – proximité du Signal du Luguet – Parrot – Boutaresse par le GRP « Autour d’Issoire » – D721 – Jassy

Ce dimanche, j’ai choisi le Cézallier comme tous les ans pour une boucle au cœur du plateau. Randonnée en deux parties : le matin, nous marchons essentiellement en hors piste jusqu’au Mont Chamaroux et l’après-midi nous fermons la boucle par le signal du Luguet et Boutaresse en suivant les chemins d’exploitation qui traversent les estives.  

Peu après notre départ se présente le premier petit coup de cul, le Testou qui culmine à 1357 m. Beau dôme qui sert de belvédère sur tout l’est du plateau. L’objectif est maintenant d’atteindre le mont Chamaroux quelques kilomètres plus loin, au SW. Pour cela pas d’autre choix que de couper à travers l’estive en passant sous de nombreuses clôtures souvent doublées ou triplées au niveau du filage… Malgré la saison, nous ne trouvons pas beaucoup de bêtes dans les prés ce qui facilite la progression et fait diminuer le stress de certaines. Le Cézallier est encore plus vert que les années précédentes même si l’herbe, aux dires de certains éleveurs, est moins nourrissante qu’elle ne parait à cause de l’eau qui a généreusement arrosé le secteur. Avant de reprendre plein sud, nous avons tout le loisir d’observer au nord La Godivelle et ses deux lacs.

Nous parvenons à l’heure du déjeuner au nord du Chamaroux. Nous trouvons un repli de terrain au bas de la montagne du Chamaroux afin de manger à l’abri du vent. Après le repas, il nous reste deux ou trois franchissements de clôture avant d’entamer pleine pente l’ascension du Mont. Chacun mange à son rythme la dénivelée de près de 200 m. Tout le monde finalement se retrouve au pied de la croix qui marque le sommet du volcan.

Après une descente rapide en direction du col, nous entamons la seconde partie de la rando en suivant quasi exclusivement les larges chemins d’exploitation qui sillonnent le plateau. L’exception se situe au sud du buron de Thioulouse-Haut et de son laquet : nous suivons le sentier des Vaches rouges qui coupe à travers l’estive vers le nord-est. Une fois rejoint le chemin un peu avant le Signal du Luguet, nous continuerons jusqu’au bout de suivre ces beaux rails.

Nous traverserons deux petites localités, Parot et Boutaresse. Parot était autrefois un petit spot équipé pour le ski de fond autour du Signal. Au vu de l’état des clôtures qui encadrent les pistes-chemins, on comprend bien que l’activité hivernale n’est qu’un lointain souvenir. Il y a bien encore un foyer-bar à partir duquel doivent se développer quelques activités de pleine nature en été mais en ce dimanche de fin juin la saison ne semble pas encore lancée. Une fois la forêt du Belan-Gardon traversée, nous débouchons à l’entrée de Boutaresse, assez gros village aux contours arrondis, bien protégé des entrées du vent au nord / NW par la montagne de Gamet. Son orientation SE lui permet de bénéficier d’un bel ensoleillement. Comme partout sur le plateau, la plupart des maisons sont fermées. Encore un petit bout de route et la boucle est bouclée.

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Séjour 14. Du 22 au 28 juin 2024 Multi activités au Caroux

Animateur : Michel D.
Nombre de participants :  10 animateur compris (5 F, 5 H)
Météo : 1er jour quelques nuages et vent du Nord assez fort sur les crètes, le reste de la semaine beau soleil et très chaud 29°
Terrains :  très sec sur sentes et GR, cheminement sur sentes très empierrées quelques escalades et désescalades. Cartes IGN 2543 OT et 2444 ET
Secteur géographique :  Région Haut Languedoc
Classement Atlas :  Difficile 
Kilométrage voitures  :  660 km x 2 voitures, plus voitures départ randos A/R 270 km x 2 voitures soit 1860 km
Hébergement :   en Camp de Base au camping de Mons la Trivalle
Temps de préparation :  20 H

Compte rendu effectué avec la participation de Pierre et Christelle

Le mont Caroux, qui signifie « Le Pierreux », est un massif rocheux protégé constitué de gneiss haut de 1000m et qui se situe au cœur du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc, dans la partie méridionale des Cévennes, à proximité de Lamalou-les-Bains, à mi-chemin entre Castres et Montpellier.

Itinéraire :

JOUR 1 samedi  22 Juin : rando départ du camping/ Bardou / Chapelle St Martin du froid/ Héric/ gorges d’Héric. Départ 10 h / Arrivée 17 h

Durée : 7h   
Distance : 18 km   
Dénivelé : +1100m  -1100m
Classement : Difficile

Le départ de Clermont-Ferrand se fait le samedi à 05H00. La journée sera longue : 4 heures de route pour rejoindre Mons-la-Trivalle suivies de la première randonnée. Nous ferons une pause aux deux-tiers de la route à l’aire du Caylar le temps d’une petite restauration partagée.

Le ciel est un peu couvert pour 20° mais les températures iront crescendo durant le séjour. Les voitures sont laissées au camping ce jour et nous pouvons entamer la première randonnée vers 10H00 par le sentier du col de la Maure puis le sentier des Espadégnos. Les sentiers de ce secteur sont dits « encaladés » ce qui en provençal veut dire « pavés » avec des pierres verticales.
Départ du camping – Mons- GRP- col de maure – Bardou – col de Bardou – GRP jusqu’à la chapelle st martin du froid – retour au col Bardou – GR7 – Héric – puis descente au camping par les gorges d’Héric.

Nous allons prendre le vieux sentier de Bardou qui permet de gagner le plateau de l’Espinouse reliant Mons/Bardou/la Calmette. Ce chemin muletier, caladé après le col de Bardou, gravit les pentes Sud du promontoire de la chapelle St Martin du froid, but de notre montée. Vues magnifiques sur le Caroux, du hameau d’Héric où nous allons passer, la vallée du Jaur et la plaine biterroise. Puis retour au col de Bardou, Héric et descente par les gorges.
Après le passage de Bardou, joli village en partie restauré où nous entendrons des paons sans jamais réussir à les voir, nous ferons l’ascension aller-retour jusqu’à l’Oratoire venteux de Saint-Martin-du-Froid puis prendrons la direction d’Héric et de ses magnifiques gorges.

En cette fin de grande journée, il nous restera à monter notre campement.

JOUR 2 dimanche 23 Juin : transfert au village de St Gervais de Mare. Départ 8h30 / Arrivée 18h

Durée : 9h30  
Distance : 18 km     
Dénivelé : +1300m  -1300m
Classement : Difficile

Départ  parking voitures (8h30) – GRP Compostelle d’Arles- forêt de châtaigniers – combe- Andabre – PC 419 (10h30) sente pour 2 h de montée – chapelle St Eutrope – repas midi à mi pente (12h30) – carn de la crète à 1100m – (13h) plo des Brus – col de l’Ourtiguas (14h) descente dans châtaigneraie  par le ruisseau Ourtiguas – passage et pause  au refuge  de Caissenols le haut très bien aménagé – Caissenols le bas – portail de Roquandouire (16h30) – GRP serre de More – Compeyre – voitures (18h) puis retour au camping.

Le départ se fait tranquillement depuis Saint-Gervais-sur-Mare jusqu’à Andabre. Ensuite direction le Plo des Brus via la Chapelle Saint-Eutrope. La montée est raide, rocheuse, difficile et avec un beau panorama. Après le Plo des Brus, descente vers le col de l’Ourtigas, puis le refuge de Caissenols rénové et entretenu par des locaux.

Nous passons le portail de Roquandouire, curiosité géologique dont l’origine occitane du nom – roca endotzida – signifierait « rocher endurci » et nous dirigeons vers les voitures en descendant le long de grandes plantations de châtaigniers cernées de murets en pierres sèches.

JOUR 3 lundi 24 Juin :  transfert au village de Douch. Départ 9h  Arrivée 17h

Durée : 8 h  
Distance : 16 km     
Dénivelé : +700m  – 700m
Classement :  facile (pas vraiment !!! avec la remontée droite dans le pentu d’Héric à Douch)

Départ (9h) du parking autos – Douch- GRP- col Tirondel – montagne d’arret – col d’Ourtiguas – pas de la lauze – sente en descente sur ruisseau de Vialais – pause repas (12h30) au hameau en ruines de Vialais – descente en balcon de la vallée – bois d’arret – Peyre Crousade – col du Salis – hameau d’Héric – puis 1h de montée au col de l’Airole – et arrivée à Douch et voitures (17h)

Une fois n’est pas coutume, notre départ se fait depuis un point proche des sommets à environ 950m d’altitude.
Dans un premier temps, le chemin nous amène au sentier de la Serre d’Aret qui nous fait longer la Réserve Nationale de Chasse et Faune Sauvage d’Espinouse (1658 ha). Créée en 1956 pour l’introduction et la sauvegarde du mouflon de Corse qui tendait à disparaître dans son habitat initial, il est interdit de s’y aventurer en dehors des quelques sentiers autorisés et de l’unique route bitumée.

Arrivés au pas de la Lauze, nous descendons le sentier de Rive Taillade puis du Vialais jusqu’au hameau depuis longtemps abandonné du même nom. Malgré tous nos efforts d’observation, jamais nous n’arriverons à entrapercevoir ne serait-ce que l’ombre d’un mouflon.

A Héric, joli village de pierres, certains prendront le temps de se réhydrater sur une place aménagée près d’un petit débit de boissons avant d’entamer la remontée vers Douch.

JOUR 4  mardi 25 juin :  transfert à via corda   Départ 9 h30/ Arrivée 12h30 

Durée : 3h   
Distance : 3 km      
Dénivelé ; +300m -300m
Classement : facile

Départ de Colombière, marche d’approche une fois équipés au canyon de l’Albine et la tour carrée parcours ensoleillé et parsemé de splendides vasques d’eau turquoise, aventure insolite pour les Atlasiens du jour, ambiances aux points de vue uniques, ponctuées de descentes verticales encordées faciles grâce aux techniques simples de Giovanni. Bravo à tous.

Repas de midi au camping puis petit transfert au village de Vieussan, visite du village vigneron aux rues très étroites et rando facile de 11km et 500m D+ et – ponctuée par une baignade improvisée vers une résurgence sur les bords de l’Orb vers le pont submersible.
Rando départ après la visite de Vieussan – passage au pont submersible -PR – Boisson – col Dubac- Pesso – village vigneron de Ceps – puis retour par un PR en balcon au-dessus des gorges de l’Orb – Boisson – pont submersible et baignade – et retour aux voitures, et camping.

Les journées commencent à se réchauffer et nous en profiterons cet après-midi.

Une fois les voitures garées – au « point mort » dixit Pascal – près du cimetière de Vieussan, nous traversons l’Orb pour aborder le village vigneron de Boissezon puis contournons par le col du Bac les monts de l’Ayrolle et du Cayre.
Le retour se fera par le village de Ceps puis en longeant l’Orb jusqu’à Boissezon de nouveau où nous profiterons d’une petite baignade dans le débouché d’un ruisseau sur l’Orb juste avant de rejoindre Vieussan..

JOUR 5  mercredi 26 juin : transfert au village de plaisance. Départ 8 h/ arrivée 13h30

Durée : 5h  
Distance : 12 km     
Dénivelé : + 850m  – 850m

Classement : difficile car descente sur un épaulement en mains courantes et désescalade.

Départ parking de plaisance pour la montée du sommet Le Marcou (8 h) sente pour st Géniès de Varensal – GRP – col des Airaolles – Baussas – la Bouriotte – montagne de Marcou et sa monumentale croix – col de Marcou – Marcounet-Anténnes de Seilhes – sente de Trail et descente dangereuse sur un épaulement jusqu’au croisement de la randonnière – PR – les Combals – col de la Devèse – le Moulin – et parking de plaisance – (13h30). En démarrant la rando très tôt nous avons évité les grosses chaleurs de l’après-midi.

Ce matin, levée très matinale, 5h30 ! Ça pique un peu comme on dit mais l’objectif est d’éviter les fortes chaleurs annoncées !
Nous prenons les voitures pour rejoindre le village de Plaisance. Une longue montée nous attend, nous empruntons de discrètes sentes, parfois pavées et bordées de murets ancestraux toujours très bien conservés. Il y en a beaucoup par ici et nous commentons plus d’une fois le travail de titan que cela a représenté à l’époque !

La grimpette se poursuit, passés Saint Geniès et le col des Airolles, la pente s’accentue, la sente se resserre, on zigzague entre les genêts et les bruyères. Petite halte pour s’hydrater et admirer les lys martagon. Puis c’est l’arrivée au sommet de la montagne de Marcou, petit plateau où trône une gigantesque croix. Beau panorama très étendu. Malgré la brume de chaleur, on discerne la Méditerranée, le Pic Saint Loup, les monts de l’Espinouze et les grands Causses, un petit air frais est bienvenu !

Puis c’est la descente, tout d’abord en douceur au fil de grandes prairies puis plus technique car nous suivons longuement un épaulement rocheux où nous devons serpenter entre les nombreux blocs et être vigilants car le terrain est un peu instable. Belle descente appréciée de tous !

La chaleur nous a rejoint et c’est bien « humides « que nous arrivons au parking !!
Retour au camping, la chaleur est accablante ! Tout le monde saute dans les maillots de bain pour partir se plonger dans les eaux de l’Héric et son sublime décor de gorges qui se trouvent à 10 mn du campement. Site superbe qui mérite le détour !

JOUR 6    jeudi 27 juin : Départ du camping à 7h pour les balcons du Caroux arrivée 14h30

Durée: 7h30    
Distance : 13 km  
Dénivelé : + 1050m  – 1050m
Classement :  Difficile

Départ du camping à 7h – passerelle des soupirs – sentiers des gardes – ( construit par l’ONF d’où son nom qui remonte à une époque 1895 où les agents techniques s’appelaient encore Gardes Forestiers, montée exigeante de 800 D+ et deux bonnes heures sans eau érosion importante  au milieu du parcours – pause au col de Bartouyre (8h30) – passage au refuge de Font Salesse (9h30) table d’orientation du Caroux – PR- Peyre grasse – rocher de Sarrazine – retour sur GRP – barraque de Caylus – pause midi vers une vasque d’eau turquoise (35mn) – sente et fabuleuse cascade de l’Albine – col de la Pomarède (13h) – puis le Mas haut – la Coste – et retour à la passerelle des soupirs (13h30) – là vu la chaleur accablante quatre Atlasiens se sont jetés à l’eau tout habillés, les six autres sont allés chercher leur maillot de bain au camping.

Le réveil est une nouvelle fois matinal (05H30) car la journée promet d’être encore chaude.
Après une courte mise en jambes jusqu’aux gorges d’Héric, nous attaquons la montée du Caroux. Les chemins rocailleux sont plus beaux les uns que les autres et malgré tout à chaque fois différents. Celui-ci se fera en grande partie abrité sous les petits chênes jusqu’au refuge de Font Salesse. Après la table d’orientation du Caroux, nous entamons la descente par le ravin des Drays sur le chemin du Garel très peu utilisé et où il nous faudra faire preuve d’une grande attention pour repérer les points de guidage. Au ruisseau de l’Albine, ce sera une pause fraîcheur du midi bienvenue.

La descente se fera à peu près sans encombre compte tenu d’une pente parfois abrupte et escarpée jusqu’aux baraques de Caylus puis en empruntant la piste du col de la Pomarède jusqu’au Mas avant de rejoindre le Pont des Soupirs des Gorges d’Héric. En ce début d’après-midi, la tentation est trop grande pour quatre Atlassiens qui vont s’y jeter tout habillés, les 6 autres iront chercher leur maillot au camping.

JOUR 7 vendredi 28 juin :  Transfert  à Langlade départ de la dernière rando

Transfert à Langlade situé au départ du sentier avec une montée le long des cascades qui se succèdent sous le Saut de Vézoles, montée très rude au point d’avoir été baptisée « sentier des Mille Marches » le nombre n’est pas loin de la vérité. Nous allons faire un aller-retour car nous devons démonter le campement et retour sur Clermont Fd

Durée : 5h      
Distance : 8 km     
Dénivelé : + 700m   – 700m
Classement : Facile (pas vraiment !!!!)  Le classement ne correspond pas sur ces parcours.

Parking départ (8h) – GR 77 – lac du Vézoles (10h) pause et quelques pas au bord du lac de toute beauté – redescente (11h) – repas de midi (30mn) au pied d’une cascade – retour aux voitures (13h) retour au camping pour charger les véhicules et direction l’A75.

C’est déjà la dernière journée sous un soleil radieux. Cette ultime et courte randonnée va nous permettre de démonter le camping sans précipitation et de trouver un peu de repos pour les chauffeurs.

Ce massif du Caroux a répondu à toutes ses promesses d’un environnement encore préservé mais accessible. En cette fin de juin, les chemins sont très peu fréquentés et nous n’y aurons pas croisé plus de 10 personnes par jour.
La végétation sur ces sols secs et rocailleux n’a que peu de fleurs en cette saison à l’exception du lys martagon et la faune s’est faite discrète, tant mieux pour elle.

TOTAL :  99 km  >  48h30  de marche   pour   D+ 6480m et D- 6480m

CONCLUSION DU SEJOUR :

Groupe :

Très bonne ambiance et entente, bonne condition physique du groupe, un groupe parfait pour d’autres Multi-activités à allures soutenues, avec un engagement assez engagé.
C’était bien un séjour classé Difficile avec certaines parties techniques (GR avec des parties de cailloux, des marches à descendre, des montées avec des racines, des passages dans ruisseaux) et pour le physique (quelques belles montées très soutenues.) 

Le Ressenti de l’animateur : 

Le but recherché de ce séjour était de faire connaître aux participants ce magnifique Massif du Caroux avec ces chemins très caractéristiques et de difficultés pour des randonneurs expérimentés.
Tous les participants se sont très bien comportés sur un parcours exigent. L’entraide dans les difficultés était bien là aussi. Un séjour parfait pour l’animateur, prêt à vous offrir à l’avenir de pareilles aventures.

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Jeu 20/06/2024 Rando Livradois – Chambon-sur-Dolore

Animateur : Yves
Nombre de participants : 8 animateur compris ( 4 F, 4 H)
Météo : couvert avec des éclaircies
Distance : 24 km
Dénivelé : 550 m
Durée : 6H30 pauses comprises
Classement Atlas : facile 
Kilométrage auto : 120 pour 1 véhicule et 150 pour 1 autre soit : 270km
Préparation et rédaction : 2H30

ITINERAIRE : Fournols, le Péaghier, PC1056, PC1072, le Moutet, PC1151, PC1181, Notre Dame de Mons, le Mas, PC1032, PC1084, PC1095, Coissette, Rousson, L’Hôpital, Chambon-sur-Dolore, Frideroche, le Forestier, Fournols. 

Aujourd’hui notre parcours va se dérouler entre 1000 et 1200 m d’altitude, nous sommes bien dans le Haut Livradois. Départ de Fournols avec un ciel nuageux, mais le soleil est impatient de se montrer.

Au Péaghier, une autochtone contente de voir passer un groupe en profite pour nous raconter la démographie locale. Nous devons écourter la conversation qui aurait pu durer, car nous ne sommes qu’au troisième kilomètre.
Nous traversons bois et parties découvertes où c’est un plaisir de se déplacer entre les prairies parées de mille fleurs aux effluves agréables.

Passé le Moutet, la traversée des Bois Noirs nous conduit à Notre Dame de Mons, lieu de pèlerinage connu vers 1100, l’église fut reconstruite au 15° S. Sous le porche un magnifique vitrail, mis en valeur par le soleil présent à cet instant, orne le portail nord.

Eglise de Notre Dame de Mons

Dans le village ,nous passons devant un abri insolite admirablement décoré de peintures mains sur tuiles romanes

Jusqu’à Rousson nous traversons le Bois de Coisse où nous prenons une courte pause méridienne précipitée par des nuées de moustiques. Entre l’Hôpital et Chambon-sur-Dolore, un calvaire impressionnant nous interpelle, mais aucune explication, nous restons sur notre questionnement.

Depuis treize heures le soleil alterne avec les nuages mais aucune goutte ne viendra troubler notre journée et le retour sur Fournols se fait en toute tranquillité et dans la bonne humeur, par le bois des Ménettes où les forestiers s’en sont donné à cœur joie.

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Jeu 13/06/2024 Rando Sancy-Murol

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 18 animateur compris (9 F, 9 H)
Météo : températures de 10 à 18°. Soleil et nuages toute la journée.
Terrain : chemins sur terrain agréables.
Distance : 21,500 kms   
Dénivelé : 850 m
Durée : 7 h 40 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 74 X 2 et 100 x 2 soit 348 kms. 2 voitures de 5 personnes, 2 voitures de 4.

Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire : Plage du lac Chambon, Stèle, Murol, château de Murol, Chautignat, PC 956, GR 30 jusqu’au PC 957, PC 1091, Berlaire, Champsiaux, PC 1075, Chambon- Sur-Lac, PC 892 – 1064 – 1091, Coudert Grand, descente au lac, retour par le bord du lac côté nord.

Le soleil est de retour et m’invite donc à proposer au groupe une randonnée dans un site emblématique du Sancy : le lac Chambon. Nous démarrons de la plage.

Le lac Chambon

Il est prévu de faire le tour du lac par des chemins la plupart en hauteur afin de le découvrir en différents points de vue, tout en passant par des endroits remarquables.

Tout d’abord direction le château de Murol. Au passage, une stèle nous interpelle donc petite halte avant de repartir sur le village de Murol et son château, puissante forteresse médiévale qui se dresse sur un piton volcanique.  Nous aurons encore le plaisir de le voir en différents points de vue tout au long du notre itinéraire qui passe par Chautignat.

Château de Murol

Puis nous nous engageons dans une montée exigeante via la dent du Marais qui résulte d’une éruption volcanique formant une imposante aiguille. Au point de vue c’est un régal pour les yeux : le lac Chambon, le Sancy, la vallée de Chaudefour ! Nous ne manquons pas de parler de la légende du « saut de la pucelle » qui se raconte au sujet de cette dent du Marais.

La dent du Marais

Nous poursuivons sur ce très agréable chemin en balcon. Halte indispensable au rocher de l’horloge, autre point de vue superbe sur le lac et le Sancy. Plus loin une nouvelle curiosité nous attend. Nous faisons donc un petit aller-retour pour découvrir le site des vestiges de la Motte Castrale de Varennes, ruines du Haut Moyen âge, et qui offre un point de vue panoramique saisissante sur la Haute vallée de la Couze Chambon.  

Puis une dernière montée de la matinée, et nous faisons notre pause déjeuner bien appréciée de tous.

Nous reprenons notre chemin qui descend sur Chambon-sur- Lac avec à notre droite toutes les crêtes du Sancy jusqu’au puy de la Tâche, puis plus loin une vue plongeante sur le château et le village de Murol. Panorama incroyable !

Village et Château de Murol

Nous basculons ainsi de l’autre côté du lac, Nous avons fait le plus gros de notre dénivelé de la journée. Mais une dernière montée très pentue et physique nous attend. Elle nous mène jusqu’au plateau de Saousses que nous traversons et qui offre encore une superbe vue panoramique. Puis c’est la redescente jusqu’au bord du lac par une très belle sente à travers bois. Descente raide et technique mais que tout le groupe apprécie. Pour le retour nous prenons le chemin contournant le lac par son côté nord, où nous avons la surprise de découvrir une œuvre flottante d’Horizons Arts-Nature en Sancy !

Œuvre horizon Sancy sur le lac

Notre randonnée, un peu exigeante mais riche en vues panoramiques, se clôture en terrasse sur la plage du lac autour d’une boisson rafraichissante.

A très vite sur d’autres chemins.

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Dim 09/06/2024 Rando Combrailles – Vallée des Prades

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris (6 F, 4 H)
Météo : nuageux et pluie le matin, couvert l’après-midi
Distance : 23 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 6H30
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 30 km pour 1 véhicule et 2 véhicules sur place
Préparation et rédaction : 2H30
 
ITINERAIRE : Saint-Bonnet-près-Riom, Yssac-la-Tourette, Saint Coust, Vallée des Prades, le Bouquet, PC585, PC581, PC497, les Varants, Puy de Montaury, PC423, Gimeaux, Davayat, PC350, Saint bonnet.

Sous un ciel couvert, très nuageux et avec quelques gouttes nous quittons Saint-Bonnet- près-Riom en plein pays Brayaud. Nom venant du Costume Traditionnel Masculin (Culotte étroite de la ceinture aux genoux) appelée « Brayes ». Nous cheminons sur le talus occidental de la Limagne en direction des Combrailles par le Chemin de St Michel, le GR300. Ce chemin guide les randonneurs de Sancoins dans le Cher au Puy-en-Velay en traversant notre département du nord au sud.
Arrêt devant un champ de miscanthus, un panneau nous donne l’explication du cycle de vie de cette plante asiatique qui peut atteindre 3 à 4 mètres de haut. Planté pour 25 à 30 ans, le miscanthus repousse tout seul tous les ans en période estivale. Généralement utilisé pour la paillage agricole, très fibreux il peut aussi servir pour l’isolation.

Champ de miscanthus


A Yssac-la-Tourette nous abandonnons le GR. Passés les vestiges du prieuré de St Coust, site Clunisien sorti de l’oubli en 2009 par la municipalité de Chatel-Guyon, nous nous engouffrons dans la Vallée des Prades. Les gouttes se sont estompées, on quitte nos protections car le dénivelé du jour est devant nous. 
Le sol bien détrempé n’est ni glissant, ni collant et la montée se fait tranquillement. Au Roc Errant nous aurions du avoir un beau point de vue sur Chatel, Riom, une partie de Clermont et même le Forez mais le brouillard aidant, la fameuse vue est complètement dans la brume. Un dernier effort dans les hautes herbes généreusement mouillées et nous sortons de cette vallée trempés jusqu’aux genoux pour retrouver un large chemin sous une pluie menaçante.
​Nous arrivons au Bouquet et malgré qu’il ne soit pas encore l’heure légale du pique-nique nous cherchons un abri car après, pas de lieu-dit avant cinq à six kilomètres.
Suite à notre demande d’une grange dans le coin, un charmant monsieur a sorti son véhicule et nous a gentiment offert son garage avec table et quelques chaises et nous a même porté une bouilloire et des dosettes de café pour nous réchauffer, un accueil trois étoiles en somme !
Nous étions presque gênés, mais contents car la pluie a doublé d’intensité pendant toute la pause.

Dans le garage


Petite accalmie, nous quittons ce luxueux décor pour reprendre notre parcours, j’appréhendais le passage du ruisseau des Fourneaux, mais un dallage provisoire nous évite de mettre les pieds dans l’eau. A la sortie du vallon, le temps s’éclaircit, la pluie a cessé, l’horizon se dégage  les têtes se redressent, le cheminement est plus captivant.
Après les Varants, nous grimpons sur le puy de Montaury où un repérage géographique est enfin possible.
A nos pieds l’usine d’embouteillage de Rozana, eau minérale naturelle gazeuse très riche en magnésium. découverte par les Romains dans le hameau de Rouzat elle fut réservée à une consommation locale jusqu’aux années 60. Reconnue pour ses vertus favorables en 1966 par l’Académie de Médecine elle est maintenant commercialisée nationalement.
Derrière nous les salaisons Polette. Installé depuis 2001, c’est l’un des établissements de salaisons les plus modernes de France.
Nous retrouvons le GR300 en direction de Gimeaux, village aux 8 sources minérales dont 3 sont pétrifiantes. Nous le contournons pour découvrir la source, cachée par une végétation luxuriante, du « Puits qui bout » ou « puit du Ceix » surnommée « le Volcan » par les anciens a cause des bouillonnements incessants dus à des remontées de gaz carbonique. Classée parmi l’une des plus belles sources d’Auvergne, elle surgit à une température constante de 25,5°avec une forte oxydation de fer ce qui lui donne cette couleur rouge sang.

Accès au « Puits qui bout »

Source de Ceix


Direction maintenant Davayat sur l’ancienne voie Romaine de Clermont à Bourges, village principalement connu pour son château de style classique construit en 1595 et modifié en 1640. Dans son parc trône un If de 400 ans. Un peu moins connu son Menhir sous le nom de « Montotoute » ou pierre de tombeau. Menhir sacré, célébrité locale bien protégé dans une propriété agréablement aménagée en gîte. C’est le plus haut menhir de la région avec ses 4,80 m de hauteur, une circonférence de 4,70 m et un poids de 10 tonnes.

Menhir de Montotoute

Les trois kilomètres qui nous séparent de St Bonnet se font, entre champs de maïs et de tournesol à peine sortis de terre, sous un ciel dégagé.

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