Animateur : Yves Nombre de participants : 11 animateur compris ( 5 F, 6 H) Météo : brouillard au départ, soleil ensuite, température douce Distance : 23.5 km Dénivelé : 780 m Durée : 6H30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 80 km pour 3 véhicules soit : 240 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Saint Dier d’Auvergne, Boissonnelle, Pontlatout, Peyraud, PC452, Le Rochadet, Domaize, Le Fraisse, Gaudon; Le Bost, Ceilloux, Champsolier, L’Epinat, Lafarge, Laire, les Loyes, St Dier.
Brouillard ce matin au départ de St Dier. Passé le ruisseau des Ribes, laissant à notre droite le château fort de Boissonnelle, nous commençons le dénivelé positif sur un agréable chemin herbeux à peine dégelé.
Château de Boissonnelle
A Pontlatout, notre passage déclenche les aboiements intempestifs d’une horde de chiens de chasse. Nous voici maintenant à Peyraud, hameau connu pour son élevage équins, d’étalons reproducteurs sélectionnés avec soin, pour garantir un pedigree et des qualités génétiques irréprochables. Direction nord pour plonger dans le vallon du Miodet, que nous longeons sur quelques centaines de mètres avant de remonter sur Le Rochadet. Le soleil a fini par percer la couche brumeuse et c’est sous une atmosphère printanière que nous gagnons Domaize. Petite halte sur la place, où fut tourné en 1995 plusieurs scènes du film « Le Garçu » de Maurice Pialat avec Gérard Depardieu et face à ce beau château renaissance privé dans un grand parc en plein réaménagement. L’endroit sous la halle aurait été agréable pour le pique-nique mais il est un peu tôt, nous décidons de continuer jusqu’à Gaudon où un ancien grand domaine avec un château aménagé en chambre d’hôtes de prestige attire notre curiosité. Sur le bord d’un talus, dos au château et face au massif du Sancy, baignés par le soleil, nous prenons notre repas. Repas fini, les 150 mètres positif, qui mènent à Le Bost en pleine digestion, sont un calvaire. Nous sommes au point le plus haut de la journée, promis il n’y aura plus que quelques bosses à passer. La descente sur Ceilloux ramène les sourires. A la sortie de Champsolier un gentil cheval content des caresses reçues démonte la clôture dans une ruade de joie. Celle-ci sera réparée et consolidée par plusieurs participants et notre canasson sera en sécurité. Les quatre à cinq kilomètres restant se font dans un environnement dégagé avec une vue du Forez au Sancy en passant par les Bois Noirs et la Montagne Bourbonnaise sous une parfaite luminosité en ce milieu d’après-midi.
Vue sur le Sancy
Nous apprécions au passage, dans les divers hameaux traversés, les demeures admirablement restaurées, la caractéristique du Livradois. Journée prévue ensoleillée avec une température de printemps, promesse tenue.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 13 animateur compris (6F, 7H) Météo : Couvert et froid Distance : 23,5 km Dénivelée + : 400 m Duréeséance : 3h35 hors échauffement et étirements Durée marche : 3h21 Moyenne de marche : 6,8 km/h Préparation et rédaction CR : 2H00
Itinéraire : Départ GR 4 au-dessus de Laschamps, glacis de Mercœur, W du puy de Montjuger, sente vers D2089, W puy de Montchal puis chemin d’exploitation vers Récoleine, GR30 pour contournement sud du puy de Pourcharet, puy de Lassolas et la Vache par GR30, intersection D5 au PC 980, sentier vers Creux du Pialoux et entrée N/W de Fontfeyde, ferme les Carthez, sentier au N/W jusqu’à D5, sente à l’W jusqu’au PC 943, sente au nord jusqu’à Croix Parla, retour Laschamps par GR 4.
Groupe très homogène même si plus étalé dans les trois derniers kilomètres. Le froid m’a obligé à augmenter un peu le temps d’échauffement et à entamer tranquillement le parcours. Au rond-point sous Mercoeur, tout le monde était réchauffé. L’allure a été dynamique avec 2 minutes de moins qu’en novembre dernier sur le même parcours avec 6 participants contre le double aujourd’hui. Un peu d’appréhension pour certain(e)s qui n’avaient pas déjà marché sur cette distance. Le froid des derniers jours nous a facilité la tâche en durcissant les sentiers bien travaillés par les engins de tout type.
Animateur : Liliane Météo : Températures de 5 à 9°, pas de pluie pourtant annoncée, nuageux le matin puis le soleil s’est imposé peu à peu. Terrain : Humide et boueux par endroit, passages un peu glissants. Distance : 23 kms Dénivelé : 750 m Durée : 7 h pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 18 X 2 et 54 x 3 soit 198 kms. Préparation et rédaction : 3 h Itinéraire : Parking du cimetière de St Saturnin, PC 526, PC 517, Oppidum, PC 767, La Pommette, Pont de Riberolles, GR 30, Sarou, reprise GR 30 jusqu’à PC 859, Cournols, Conquaire,, Randol, Abbaye de Randol, retour parking par PC 695 et 588.
Motivés malgré la pluie annoncée, nous sommes pourtant un bon petit groupe à nous retrouver à St Saturnin pour notre randonnée de ce jeudi. Le temps de communiquer sur l’itinéraire prévu et nous partons direction les gorges de la Monne. La pluie ne sera finalement pas au rendez-vous. Au contraire le soleil va s’imposer peu à peu dès l’après-midi et nous permettra de profiter dans de meilleures conditions de tout ce joli coin autour de Randol. Dans un premier temps notre passage à l’oppidum, vestige archéologique, nous offre une vue panoramique superbe. Belle récompense après la montée raide et un peu glissante de la petite sente qui nous y mène. Nous continuons de profiter de la vue tout en cheminant dans des chemins agréables. La descente vers les gorges de La Monne s’avère plus technique et délicate. Attention aux racines humides et au sol glissant !
La Monne
La Monne, que nous traversons par le joli petit Pont de Riberolles, est un peu gorgée d’eau en ce moment suite aux dernières pluies. Nous ne prendrons pas la sente qui la longe de trop près par endroit. Remonter par le GR 30 s’avère plus prudent ! Direction le site de l’Allée Couverte de la Grotte où trône son Dolmen. Endroit idéal pour notre pause déjeuner.
Le Dolmen
Nous reprenons notre route via Cournols par des chemins dégagés et profitons encore des paysages paisibles du coin. Puis nous empruntons une très agréable sente qui nous mène jusqu’au village de Randol. Là nous ne manquons pas de monter jusqu’à la croix et de prendre le temps de partager un autre moment d’échange sur le panorama.
Randol
Un bref arrêt à l’Abbaye N.D. de Randol avant de rejoindre notre parking par des chemins et sentes que le randonneur a plaisir à fouler. Merci à Monique pour son délicieux gâteau au chocolat. Merci à vous tous pour votre enthousiasme et à bientôt pour une autre destination.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 19 animateur compris (9F-10H) Météo : grand soleil l’après-midi et douceur Distance : 25 km Dénivelée : 850 m Durée : 8h pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 3 voitures de Montferrand 70 km A/R – 1 voiture du Crest 40 km – 2 voitures sur place Préparation et rédaction : 3H00
Itinéraire : Parking du château de Montlosier – PR vers puy de Lassolas- col entre Lassolas et Mercoeur, – sommet du puy de Mercoeur, grande clairière vers Laschamps – sommet du puy Pelat – est puy de Montchar, source de l’Enfer, chemin d’exploitation vers Mercoeur, PC 984, NW puy de Cocuset, Pélat, PC 925 vers Antérioux, PC 946, Plachamps, GR441B vers Récoleine, PC 1018, la Moulerir, SE puy de Montgy, les Cas, Nord PR vers puy de Montjuger, intersection GR30/441B, est puy de Monjuger, bois de la Madeleine, retour Montlosier
Rendez-vous devant le château de Montlosier pour une rando aux cheminements souvent inconnus des participants dans le sud de la chaine. Quelques mots sur le château et le comte de Montlosier, homme aux multiples compétences, député de la noblesse aux Etats Généraux en 1789, émigré, rebelle un peu à tous les régimes, agronome et géologue principalement. Une longue vie – il meurt à 83 ans – qui le verra dans son dernier quart se consacrer à son domaine de Randanne, vieille terre marécageuse et inculte. Précurseur, Il assèche, crée des prairies artificielles, plante des forêts de résineux et élève moutons et vaches. A partir de 1820, il fait construire le château. Il est enterré dans la petite chapelle derrière le bâtiment. Après ces quelques mots, il est temps de partir vers le puy de Lassolas premier petit sommet de la journée. Comme redouté, les chemins de terre sont rendus collant par le dégel. Le sommet du puy dans le brouillard n’incite pas à la pause.
Puy de Lassolas
De fait, nous redescendons rapidement vers le col au nord en essayant de garder notre équilibre dans la pente sur ce terrain de pouzzolane toujours glissant. Au col, nous filons tout droit dans la pente du Mercoeur. Comme à de nombreux endroits du secteur, les coupes de sapins ne facilitent pas la progression.
Pente du Puy de Mercoeur
Parvenus au sommet après avoir coupé à plusieurs reprises les chemins d’exploitation qui tournent autour du puy, j’explique rapidement à ceux qui ne la connaissait pas l’histoire du démantèlement de la station de radio amateur et de son antenne, il y a plus d’une dizaine d’années par les bénévoles de l’association. Beau projet bien organisé et mené par Frédéric et Michel Julien. Il est temps de redescendre, toujours en hors-piste jusqu’au chemin qui nous amène au grand rond-point qui sert de lieu de stockage aux forestiers débardeurs. Prochaine étape, le sommet du puy Pelat que nous abordons par un beau chemin à l’ouest. Rapidement, les arbres couchés par les coups de vent des derniers mois nous décident à gravir le puy pleine pente. Courte montée mais qui vient après plusieurs progressions en pente et terrains difficiles. Nous trouvons au sommet un espace suffisamment dégagé et orienté au sud. Cela tombe bien, c’est le moment où le soleil décide de sortir de sa réserve. La pause est réconfortante, après une matinée assez rude ; elle se termine avec le bon café chaud de l’ami Didier et les douceurs amenées par les uns et les autres. A la reprise, nous mettons un peu de temps à sortir de l’enchevêtrement de bois et de feuillage pour parvenir au chemin en partie oublié qui nous ramène plein nord à l’W du puy de Beaune vers le NE du puy de Montchar ou puy Vasset. Quelques explications sur ce puy, un des plus explosifs de la chaine au même titre que le puy Chopine ou le cratère Kilian. Ce puy est une protusion, extrusion de lave très visqueuse qui ne s’étale pas à la sortie de la cheminée. Ici cette sortie de lave s’est accompagnée de très fortes explosions phréatomagmatiques causées par le contact de la lave et de l’eau qui ont entaillé cet édifice sur son versant ouest. Etant donnée la nature de la lave – de la trachyte – et le mécanisme d’éruption, ces puys ne s élèvent pas énormément au-dessus du socle originel (du granit dans la chaîne des Puys) : 100 m à peine pour le puy de Montchar.
Pierrier sur la pente du Montchard
Le pierrier qu’on aperçoit du chemin qui descend après la source n’est pas issue de la même éruption : il provient d’une éruption de laves basaltiques beaucoup plus ancienne dont l’appareil volcanique a été détruit par les explosions du Montchar. La suite de la rando se fait sur des chemins plus ou moins large, souvent inconnus des participants qui nous font quitter les pentes boisées de la chaîne vers les paysages ouverts de Nébouzat et Récoleine. La maison forte à l’entrée du hameau, au-dessus de la 89, appartenait à la famille Montlosier et le comte y passa de nombreux été dans sa jeunesse. La sympathique auberge de la Fourniale est malheureusement fermée aujourd’hui et le peu d’activité de la bourgade repose sur les épaules de 2 ou 3 vieux éleveurs dont l’un nous toise du haut de son tracteur… Nous sortons de Récoleine par le GR qui file vers le puy de Pourcharet mais nous bifurquons rapidement vers le SW pour tangenter le puy de Montgy en suivant un chemin qui finit par se perdre dans la prairie. Encore un peu d’orientation et de hors-piste pour finalement retrouver dans la forêt le large chemin qui remonte au nord vers le puy de Montjuger. A une intersection, un panneau donne un faux espoir à quelques marcheurs un peu las puisqu’il indique Montlosier à 1,5 km. Nous parvenons rapidement sous le puy de Pourcharet sur le GR qui vient de Récoleine. Petite pause à nouveau réconfortante malgré la douche froide provoquée par la vue d’un nouveau panneau qui indique Montlosier à 4 km 😊. Mais c’est sans compter sur le petit raccourci que je leur fais prendre à partir du coin formé par le GR qui part vers Laschamps et le GR qui file à l’est vers Lassolas et la Vache. Un timide chemin apparait en effet vers le SW qui nous fait passer sous le puy de Montjuger dont on devine la belle pente Est recouverte d’une belle hétraie. Le chemin s’affirme de plus en plus et bientôt c’est la dernière ligne droite vers la D5 et le château en conclusion d’une bonne journée de marche qui laissera pas mal de bonne fatigue dans les jambes de nos Atlassiens.
Animateur : Yves Nombre de participants : 18 animateur compris (11 F, 7 H) Météo : journée nuageuse légèrement ensoleillée Distance : 23 km Dénivelé : 800 m Durée : 7 H pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto :72 km pour 3 véhicules et 44 km pour 1 autre soit : 256 km + 1 voiture sur place Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Montaigut le Blanc, Reignat, Creste, Saint Diéry-Bas, PC753, PC733, Verrières, Thones le Jeune, Thones le Vieux, Pont de Rognon, Montaigut le Blanc.
Les prévisions de température à -7°, -9° n’ont pas refroidi les participants nombreux ce matin. Départ du parking de Montaigut le Blanc où la proximité de la Couze nous rappelle bien les prévisions annoncées, que cela ne tienne, nous voilà partis en direction de Reignat. Les 200 mètres de dénivelé nous réchauffent rapidement, les couches ne tardent pas à se quitter. Sur la montée, le ruisseau d’Auzaurandat sorti de son lit pour empiéter sur le sentier, nous impose un gymkhana permanent. De Reignat à Creste nous longeons le plateau de la Chaux où nous maintenons, sous un ciel couvert accompagné d’un air plus que frais, une allure soutenue. Vue sur la chapelle avant de plonger sur la route de Besse face à St Diéry. Déambulation dans le bourg pour découvrir son château médiéval du 13°S et sa Chapelle du 11°S.
Château de St Diéry -Bas
Passé la Chaux de Verrières où, profitant de quelques rayons timides, nous avons fait la pause de midi, des chemins encombrés nous obligent à modifier légèrement mon parcours pour rejoindre le village de Verrières. Nous traversons une deuxième fois la Couze. Sur le pont, nous admirons l’Aiguille de la Roche Longue, dyke volcanique imposant non loin du rocher granitique du Rivalet équipé de nombreuses voies d’escalade.
Aiguille de la Roche Longue
La remontée rocheuse sur Thones le Jeune étire le groupe, le soleil est enfin avec nous, il nous réchauffe les épaules et nous motive dans la pente. Entre Thones le Jeune et Thones le Vieux la vue est dégagée, l’on aperçoit sur le versant d’en face, en bord de vallon, le village de Chazous baigné par le soleil. Nous montons jusqu’à l’entrée du hameau de Quinsat, nous nous engouffrons dans le vallon du bouillonnant ruisseau éponyme, pour le rejoindre et l’enjamber quatre fois avant le Pont de Rognon.
Sans passerelle, passage compliqué
Retour tranquille sur Montaigut il est 16 heures, l’excellente galette préparée par Germaine accompagnée de diverses friandises, participeront copieusement à notre quatre heures. Merci à tous pour l’ambiance et la bonne humeur.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 12 animateur compris (8F- 4H) Météo : nuit très claire et étoilée, pas de vent, 0° une fois la nuit tombée Distance : 12 km Dénivelée : 300 m Durée : 4h pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 40 km pour 3 voitures soit : 120 km Préparation et rédaction : 3H
Itinéraire : Mareuge , pont sur la Monne, le Vert, PR SW et W Bois de Saigne jqà PC 1224, NE jqà bois de Maugue et W par PR en lisière de forêt jqà la Monne, buron du Regardet, burond du Creux, grande piste forestière au NE et Est jqà PC 1074, intersection PR vers Saulzet au Nord et Monteynard à l’Est, PR vers Mareuge au Sud
Les bonnes conditions étaient réunies pour cette rando nocture : clarté, étoiles, absence de vent et température ne nécessitant qu’une polaire en ce qui me concerne. Les chemins d’exploitation et forestier suivis en majorité étaient presque dégagés de la neige tombée ces dernières semaines; verglacés par endroit, ils nécessitaient malgré tout une vigilance de tous les instants. Parvenus au sud du bois de Maugue au plus haut de la rando, les lumières de Pessade apparaissent au nord. Nous poursuivons en pénétrant le bois juqu’à la Monne dont les sources sont proches à l’ouest, à la Fontaine de Montadoux. Près du refuge du Regardet, deux lampes sont allumées : un jeune randonneur déjà dans les lieux et entendant des bruits de bâtons a signalé le refuge. Nous franchissons un ruisseau avant de monter à la bâtisse. Y aura-t-il assez de place ? Le jeune est heureusement seul et a même allumé un petit feu bien agréable même si le froid n’est pas aussi intense que prévu. Nous le « dérangeons » au milieu de son repas… Nous avons vite fait de nous installer et de partager avec lui nos vivres de course : fromage, pain, panettone, pain d’épice, roses des sables et vin chaud que je fais réchauffer et qui parfume vite l’intérieur du refuge.
Nous repartons après 45 minutes de pause réconfortante en n’oubliant pas de souhaiter une bonne nuit à notre jeune ami Tancrède qui restera le seul occupant des lieux. Le retour à Mareuge se fait par un grand chemin forestier qui nous fait passer près du buron du Creux beaucoup moins accueillant que son proche voisin et traverser le ruisseau de la Védrine. On devine sur un dernier point haut et à l’occasion d’une trouée forestière les masses du Baladou et du puy de la Védrine. Un large chemin d’exploitation prend la relève et nous ramène aux lumières de la civilisation : celles de Saulzet le Froid et de la Garandie les plus proches. Le chemin libre cette fois de tout piège nous amène rapidement à la fin de cette boucle nocturne qui laissera de beaux souvenirs à chacun.
Animateur : Michel D. Nombre de participants : 11 animateur compris (4F, 7H) Météo : Partiellement nuageux, brise de Nord Terrain : enneigé Distance : 15 km Dénivelé : 550m de D+ Durée : 7h pauses comprises (observation de la faune et lecture du paysage + repas) Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 60 km pour 2 voitures soit : 120 km + 1 voiture sur place Préparation et rédaction : 3h
ITINERAIRE : parking de Pessade – bois de Pessade – pont du Chevalard – bois de Rioux – lac de Servières – les burons du plateau de Servières – forêt sous le Puy de Baudet – bois de Pessade – source du Chevalard et ses canyons – pont haut du Chevalard – retour aux voitures.
Après regroupement et les consignes, départ de la rando par le bois de Pessade direction nord, nous trouvons rapidement de la neige absente de toutes traces, mis à part celles des animaux. Nous naviguons dans la forêt de Rioux pour atteindre le lac de Servières, dans les parties faciles je fais faire la trace à tour de rôle aux participants.
Petite pause sur les bords du Servières, ensuite grande traversée du plateau de Servières pour arriver à la forêt sous le Baudet, où nous nous installons au milieu d’une clairière pour notre pique-nique. Remontée en lisière de la forêt dans une grosse quantité de neige fraiche, où un participant casse une raquette, grosse difficulté pour lui ensuite à suivre sans raquette. Nous établissons un plan B pour un retour direct aux voitures
Une agréable journée sur des sentes appropriées à notre activité raquettes du jour, très bon enneigement avec une neige très poudreuse .
Animateur : Yves Nombre de participants : 20 animateur compris (10 F, 10 H) Météo : journée ensoleillée, température agréable, pas de vent. Distance : 14 km Dénivelé : 450 m Durée : 6 H pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 34 km pour 3 véhicules et 42 km pour 2 autres soit : 186 km + 1 véhicule sur place Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Laschamps, PC1093, PC1084, col de la Moréno, PC1144, PC1083, PC1080, col de Moréno, PC1096, Laschamps
Départ de Laschamps où la neige est tombée en abondance en début de semaine. Pour nous mettre en jambe pour cette première sortie raquettes de la saison, nous empruntons le GR4 en direction du Puy de Pourcharet. Le décor proposé par la neige sur le branches est déjà féerique, semblable à une carte de fin d’année, ambiance qui nous accompagnera toute la journée. La neige crisse sous nos pieds, les branches courbées par la neige s’ébrouent à notre passage, frissons dans le cou garanti.
Déjà quelques arbres obstruent le chemin et nous imposent contorsions ou déviations en plein bois. Au pied du Puy Pelat, nous nous dirigeons plein nord en slalomant entre le Puy de Beaune et celui de Montchar. Le chemin est plus étroit et la couche est plus épaisse. Le poids de cette neige a entrainé l’étêtage de nombreux arbres qui nous barrent le passage et nous obligent à ramper ou escalader. Séance de gym et d’assouplissements qui nous occupera une bonne partie du parcours, surtout l’après-midi. Passé le Puy de la Moréno nous arrivons au col où, sous un soleil radieux, nous prenons notre pique-nique.
Il est 12h30, le soleil au zénith active la fonte au sol et en l’air, nous repartons encapuchonnés pour gravir le Puy de Monchier. La neige plus ou moins gelée jusque là se ramollit fortement, les raquettes s’enfoncent dans cette neige lourde et molle. A partir de là c’est un carnage, arbres coupés, déracinés, branches cassées, déchiquetées le spectacle est désolant. Ce sera le parcours du combattant sur ce Puy et celui de Salomon.
Retour au col de la Moréno et direction le parking, par la gauche de la Montagne de Laschamps. Après plusieurs sauts d’obstacle et un passage en hors piste, moins pire que les sentiers normaux, nous regagnons les voitures. La météo avait prévu du soleil, elle ne s’est pas trompée. Journée très agréable en grande partie ensoleillée sous un ciel bleu azur, avec suffisamment de neige et cela, proche de la ville. Merci à Pierre pour son excellent gâteau maison, et à tous pour l’éventail de friandises proposées.
Animateur : Michel D. Nombre de participants : 10 animateur compris (6F, 4H) Météo : partiellement nuageux, brise du sud, Terrain : sentes et chemins 2/3 et hors piste 1/3 Distance : 16 km Dénivelé : 1000m de D+ Durée : 7h pauses comprises Classement Atlas : moyenne Kilométrage auto : 2 voitures de 115 km et 1 autre de 120 km soit 350 km Préparation et rédaction : 3h
ITINERAIRE : parking du Madalet – GR4 – col de Couhay 1676m- Puy Gros 1793 – col de la Cabane 1781 – sente sous Puy de Sancy – Pas de l’âne – col de Courre – descente dans le val de Courre – téléski du val d’Enfer – puis sente de l’ancien GR 4 – sente sous le Pan de la Grange – Puy Ferrand – sente sous le Puy de la Perdrix – sente en descente au chalet de la tyrolienne et du parcours aventure – retour aux voitures.
Après regroupement, départ ce 1er décembre avec une météo digne d’un printemps depuis le parking du Madalet à Super-Besse . Bizarre, la station est déserte, tout l’inverse des journées noires de monde des vacances. Nous attaquons par le GR 4 et la boucle du Sancy avec une sente au milieu des enneigeurs qui fonctionneront toute la journée. Étonnant de voir neiger par cette température. J’explique aux Atlasiens du jour, que les enneigeurs fonctionnent comme les frigos de cuisine qui ont la distribution des glaçons, mais en plus grosse quantité.
Le GR4 emprunté les a mis vite en condition car direct dans la falaise en passant auprès de la cascade, pour accéder au col de Couhay. Suivi du GR 4 avec des lectures de paysages. Vers le Puy Gros, surprise, il n’y avait que deux participants qui l’avaient déjà gravi, donc d’un commun accord nous décidons de faire l’ A/R . Pas prévu à mon itinéraire : cela augmentera le total du dénivelé. Tout le monde est au sommet, premières observations de fauve sauvage avec des chamois versant fontaine salée (Belle récompense).
Ensuite passage au Col de la Cabanne, puis sente sous le Puy de Sancy, suivant le Pas de l’âne. Nous faisons notre pause de midi au col de Courre, plein soleil comme des lézards avec une vue magnifique sur le cirque de la Fontaine Salée où nous observons à nouveau quelques chamois peu craintifs. Nous prenons la descente du val de Courre où nous rencontrons Dédé.
Arrivée à la station du Mont-Dore, Ici aussi, pas beaucoup de fréquentation, tout est pour nous. De là nous attaquons la dure remontée, en longeant le téléski du val d’Enfer, pour rejoindre le départ de l’ancien GR 4 qui montait dans la piste A de ski de descente.
Nous avons mis 1h pour monter à la cascade de la Dore, la sente nous a permis une vue plongeante sur elle, puis replat pour aller chercher la sente sous le pan de la Grange.
Cascade de la Dore
Sous le Pan de la Grange
Dernière montée pour le Puy Ferrand qui fait mal aux jambes à deux Atlassiennes mais qui au sommet, sont ravies d’avoir accompli cet effort. Plus que de la descente pour retrouver les voitures. Nouvelles observations de mouflons, cette fois à 100 mètres couchés dans une belle herbe sèche juste au dessus des canyons de Chaudefour. Passage au chalet du départ de la tyrolienne et du parcours aventure. Pour clôturer notre sortie, nous avons marché dans notre première neige : celle en préparation des pistes.
Merci à Corinne et Pierre pour leur excellente tarte aux pommes dégustée aux voitures, et merci à tous.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 6 animateur compris (2F-4H) Météo : plein soleil Distance : 22 km Dénivelée : 1050 m Durée : 7h pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont 60 km A/R Préparation et rédaction :3H Itinéraire : Parking du lac de Servières – piste forestière de la Forêt du Train – col de l’Ouïre – sommet du puy – descente du puy jusqu’à pointe D27-D983 – belvédère au-dessus de Roche Sanadoire – Sud vers D80a – sud Roche Tuilière – Sud la Malvialle – Ruisseau de la Plane – montée SW vers Roche Malvialle – Roc Blanc – SW vers Maison de Cap Guéry – GR30 – col de l’Ouïre – GR 30 – lac de Servières
Une brume pas trop engageante nous attendait sur les reliefs. Rien de bien méchant malgré tout car la température était encore assez douce. Dans ces conditions automnales, la rando commence tranquillement sur cette longue piste forestière qui doit nous mener au col de l’Ouïre. Les travaux de coupe créent de nouvelles pistes qui me font sortir du tracé bien retrouvé quelques minutes plus tard après un premier petit hors-piste.
Nous retrouvons le brouillard au col de l’Ouire. Le tracé est lui bien visible et nous parvenons après 100 m d’ascension au cairn monumental marquant le sommet de ce beau dôme. Le vent est alors très soutenu mais bizarrement on ne ressent pas plus de fraicheur que cela : je suis encore en polaire ! Bon, on n’y resterait pas trois heures ! Mon objectif à la descente est de parvenir précisément à l’intersection de la D27 (route qui vient d’Orcival) et de la D983 (qui mène du Guéry au Servières). Pour cela j’avais tracé mon azimut sur la carte : marche au 307 ° sur près de 300 m de D-… Azimut suivi précisément à la boussole malgré le brouillard et un terrain d’herbe et de bruyère haute très glissant. Plusieurs arrêts pour recalage sur l’azimut sont nécessaires : je montre à un moment à Laurence notre position sur le GPS qui est exactement sur la trace du parcours IGNRando (une ligne droite du sommet au point visé). Parvenus dans la sapinière, le terrain est plus facile et nous tombons au-dessus des routes, pile à leur intersection.
La petite photo de Sanadoire vue du belvédère prise, je choisis de descendre au sud vers le ruisseau de la Fontsalade plutôt que de remonter au nord au Cros et redescendre par la piste jusqu’à la Malvialle et son monastère comme prévu dans ma préparation.
Roche Sanadoire
Nous perdons sur quelques centaines de mètres le sentier pas si bien balisé que cela mais que nous retrouvons pour parvenir sur la piste qui vient de la Malvialle. Nous tombons là sur un véhicule embourbé que quelques chasseurs essaient de tirer de ce mauvais pas à l’aide de câbles de remorque. D’autres, un peu plus bas, sont à la recherche de leurs chiens que nous entendrons japper mais beaucoup plus haut en bordure du plateau ! Un peu dans la mouise nos amis : l’apéro sera pour plus tard. Et oui, il est déjà midi passé et nous ne sommes pas encore à notre pause méridienne que je veux prendre une fois avalé la forte pente dans les bois avec ses 250 m de D+. Je choisis de monter en rive gauche du ruisseau de la Plane. La pente se cabre rapidement et ne laisse pas de répit jusqu’au replat sous le plateau. Nous apercevons à travers les arbres, par intermittence, la roche Malvialle. Les derniers mètres sont un peu durs et le groupe mené par Fabien me devance car ayant pris un peu plus sur la gauche je me retrouve sur une pente très forte, pas stable et très humide. Finalement, nous trouvons rapidement le petit coin abrité qui nous servira de salle à manger pour un repas bien mérité après presque 4 heurs d’effort. L’après-midi sera bien évidemment plus tranquille si ce n’est la remontée par le GR vers le col de l’Ouïre. Mais avant, nous devons prendre pied sur le plateau du Guéry par une petite remontée dans une sapinière. Nous débouchons à proximité de la fontaine d’Auroux. Je laisse le groupe décider de la prochaine destination : le puy Loup (que j’avais prévu) ou le Roc Blanc. C’est ce dernier qui l’emporte et de son sommet la vue à 360° sur la chaine des Puys au nord ou sur le Sancy au sud procure toujours autant de plaisir .
Sur le Roc Blanc
De là cap vers le Guéry et après une petite pause près des constructions de CAP Guéry, nous reprenons le chemin en suivant le GR30 jusqu’à Servières. Le cheminement étant un peu monotone sur cette petite sente, je me dis que la prochaine fois ce sera plutôt un retour par les estives, en passant par le sommet du puy de l’Aiguiller et le buron au-dessus du Chevalard 😊 Après le puy de Combe Perret le nouveau tracé du GR nous emmène au lac par un sentier forestier bien boueux sur lequel nous avons parfois du mal à garder nos appuis. Nous rejoignons malgré tout rapidement les véhicules sur le nouveau parking encore en chantier. Fin d’un parcours un peu moins long que prévu mais suffisamment engagé pour laisser de beaux souvenirs aux participants.
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