Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris ( 4 F, 6 H)
Météo : Ensoleillé et orageux
Distance : 20 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 8 H 10
Classement Atlas : Moyenne en raison de passage de pierriers
Kilométrage auto : 80 km pour 2 véhicules soit : 160 km
Préparation, rédaction, et reconnaissance : 4 H 

ITINERAIRE : St Jean des Ollières, le Theil, la Cruche, la Plagne, la Garde, Pic de la Garde, Le Mas du Bost, Coudeloup, PC705, PC652, Les Chattes, St Jean.

Randonnée d’entrainement pour les participants au séjour de Belledonne, Départ de St Jean des Ollières, avec trois gouttes pendant la traversée du bourg. Direction la cascade de la Cruche où coule un filet d’eau. Premier obstacle, nous l’escaladons sur la droite en enjambant rochers et arbres couchés, les pierres sont très glissantes car humides par endroits et recouvertes de mousse. Tout le monde est attentif et se retrouve au sommet sans un pied dans l’eau, bravo !
Le parcours se continue par une sente tortueuse en sous bois jusqu’à la Plagne, où un beau sentier nous mènera à la Garde.
Nous arrivons côté haut du Pic de la Garde, dominé par une vierge d’un blanc immaculé baignée par le soleil. Une table d’orientation de 1955 très bien conservée et très détaillée nous aide à nous repérer.

Vierge du Pic de la Garde

Deuxième épreuve, descente et remontée du rocher et du pierrier. Certains restent dubitatifs, mais tous me suivent avec plus ou moins d’appréhension.

Sommet Pic de la Garde

Rocher passé ! au pierrier maintenant. Cahin-caha la descente se fait tranquillement avec prudence. les consignes ont été respectées, bâtons dans le sac, vigilance avec les pierres qui basculent. Ouf ! on est tous en bas.

Pierrier Pic de la Garde

Petite pause boisson, il commence à faire très chaud. Tout le monde regarde là haut, il faut remonter maintenant. La montée sera plus aisée, on peut s’aider avec ses mains, la vision du vide disparait. Chacun à son rythme rejoint la vierge, les plus rapides ont pris les photos. 
Après l’effort le réconfort, pause pique-nique à l’ombre. Remis de nos efforts, assouvis et désaltérés nous descendons par une petite sente dans le bois. De beaux chemins, et une petite route nous mènent au Mas du Bost sous une chaleur accablante et orageuse à la fois. A partir de là on traverse à nouveau la forêt sur des chemins humides, caillouteux, et herbeux pour arriver à notre troisième défi de la journée le Courdeloup. Petite traversée entre végétation luxuriante et roches moussues avant d’atteindre le pied de cette étendue d’orgues basaltiques brisées.

Le Courdeloup

La pente est plus raide que ce matin, les premiers s’élancent les autres suivent avec plus ou moins d’aisance et de facilité, on cherche l’ombre la chaleur est accablante.

Sommet atteint, c’est un paysage lunaire, gris et chaotique qui s’étale à nos pieds.

Il est 16 heures le petit café de Didier est le bienvenu. Quelques mètres et nous trouvons la sente qui bascule de l’autre côté. Les premiers grondements de tonnerre se font entendre et le ciel se noircit. 
Au pied nous retrouvons de grands chemins, le pas s’accélère, tous ont repéré le clocher de St jean. Tantôt noir à droite, noir à gauche, noir derrière, le tout dans un roulement incessant. Les vaches ont senti l’orage elles se blottissent sous les arbres. Il passera tout proche mais nous resterons secs. Une fois arrivés nous aurons même le temps de savourer et d’apprécier le fameux gâteau à la crème de marron de Liliane, merci Liliane. 

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