Jeu 11/01/2024 – Rando raquette – Nord du massif du Sancy – Pessade

Animateur Michel J.
Nombre de participants : 14 animateur compris (7F, 7H)
Météo : nuageux en début de rando puis après avoir passé l’altitude de 1200 m grand ciel bleu. Brise d’Est.
Enneigement : bonne épaisseur (35 à 40 cm) avec une neige froide légère sur le plateau
Distance : 11,100 km (montre garmin)
Dénivelé : 438 m (montre garmin)
Durée : 5 h 21 (pause du midi non comprise )
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd (100 km) et 1 voiture du Crest ( 60 km) soit 260 km en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : 1 paire de raquettes, 1 paire de bâtons
Préparation et rédaction : 2 h 00
Observations : de nombreuses traces, chevreuils, écureuils, lièvres. Vu un chevreuil et des mésanges à longue queue

ITINÉRAIRE : Pessade, Est du Baladou, bois de Pessade, sous le Beaudet, parking de Pessade

Les chutes de début de semaine mais surtout celles de l’après-midi du mardi et du début de nuit ont permis de réaliser cette première sortie collective avec une neige froide et abondante surtout sur les plateaux. Rapidement, nous retrouvons de bonnes sensations de progression dans un environnement silencieux seulement troublé par quelques échanges entre les participants. La température fraîche en sous bois devient rapidement agréable au soleil et nous permet d’enlever quelques couches de vêtements superflues. Passer le ruisseau « Labadeau », nous pénétrons le couvert végétal.

Passage du Labadeau

L’idée directrice est de monter à travers la pessière, de surplomber une des branches du ruisseau de la Védrine et puis de passer au-dessus d’une petite barre rocheuse peu perceptible.

Un effort régulier ponctué de quelques pauses nous fait atteindre une zone dégagée où l’accumulation de neige et les nombreux genêts rendent la tâche de l’ouvreur une peu physique mais heureusement relayé dans la bonne humeur par quelques participants.

Entre nuages et ciel bleu sur le plateau

La traversée de l’estive Nord-Ouest nous fait passer du bassin versant de la Monne au bassin versant du Chevalard. Nous gardons une courbe de niveau à couvert en zigzagant entre les nombreux arbres tombés au sol, cassés ou couchés par les derniers coups de vent.

Féerie de l’hiver

Nous avançons lentement dans ce fouillis végétal ponctué à quelques endroits par des zones de jeunes arbres issus d’une régénération naturelle. La neige permet de voir au sol que cette forêt qui semble dormir est pleine de vie, des traces d’écureuil allant d’un arbre à l’autre, des traces plus profonde de chevreuils à la recherche également de nourriture. La neige se maintient sur un sol refroidit mais pas gelé car le moindre écoulement d’eau est dynamique. Je propose une belle éclaircie dans la végétation, orientée plein Sud, pour le pique-nique tiré du sac. Nous faisons le plein de vitamine « D ». A l’unanimité, nous continuons en contournant les cornes de bois profitant de la douce chaleur du soleil.

Vue sur le massif adventif du Sancy

Le puy Beaudet se fait plus présent avec ses pentes Est bien marquées. Nous reprenons le couvert puis après le passage de quelques ruisseaux, et le contournement de quelques arbres, des descentes et montées qui se succèdent, nous mettons les raquettes sur un chemin forestier orienté Nord qui conduisait avant la plantation, au buron à l’abandon situé en pleine estive.

Puy Beaudet, en arrière plan la Chaîne des Puys

Arrivés en lisière, notre orientation est maintenant Est, il nous faut traverser le Chevalard. Cela est fait sur un solide pont. Puis c’est le retour tranquille vers le parking en suivant les anciennes pistes de ski de fond. Un pot collectif est pris au bar de Pessade en dégustant la galette faite par Martine. Merci à toutes et tous aussi bien pour l’aide au damage que pour la bonne humeur générale dans les passages « Aventures ».




-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Dim 07/01/2024 Rando Combrailles – Chauviat

Animatrice :  Christelle
Nombre de participants :  15 P. (9 F,  6 H)
Météo :    Ciel bas toute la journée, quelques flocons, légère brise en quelques rares endroits
Terrain :   Fine couche de neige sur quelques portions, beaucoup de boue et de flaques d’eau
Distance : 20 km
Dénivelée :  410 m
Durée :  5h45 pauses incluses
Classement Atlas : Facile
Kilométrage Auto :  68 km X 1, 66 km X 2, 22 km X 1 soit  222 km
Préparation et rédaction : 2H30

Itinéraire : Chauviat, les Jouffrets, la Pierre Branlante, D 409, Chalusset, la Brousse, les Etremailles, PC 712, PC 694, contournement par l’est et le nord du Gour de Tazenat, PC 706, PC 686, PC 663, les Baisles, Charbonnières les vieilles, PC 627, PC 629, Sagne vieille, les Berthes, Chauviat.

En ce premier dimanche de janvier, quelques légères chutes de neige ont donné une belle note hivernale à notre sortie !  Nous avons quitté Chauviat dans un joli décor teinté de gris noir et blanc. Une curiosité dans ce petit hameau : il y a été découvert en 2010 un long souterrain de 40 mètres (daté du 13ème siècle) qui servait d’issue de secours et de refuge aux habitants d’une demeure seigneuriale. De nombreuses pièces anciennes y ont été trouvées (céramiques, pointes de flèches et même une bulle papale datant de 1285). Le site n’est malheureusement pas visible.

Après la traversée du ruisseau de l’Aise grâce à des poteaux électriques convertis en passerelle, petite portion façon maquis où l’on enjambe les ronces car le sentier est à l’abandon voire même condamné à certains endroits et nous oblige à une enjambée un peu sportive d’un barbelé. Un petit brin de hors-piste

Petit hors-piste dans les prés

et nous retrouvons un vrai chemin.
Etape suivante, au cœur d’un bois, nous découvrons la Pierre branlante ou cœur balant ( Didier nous fait remarquer à juste titre la ressemblance avec deux ventricules). Cette formation rocheuse qui ressemble aussi à un gros cèpe serait une fantaisie de la nature et  fût certainement un  lieu de vénérations. 

La pierre branlante

A Chalusset, un bel étang. Le domaine est un site privé, ça tombe bien, personne n’était motivé pour la baignade !!

Etang de Chalusset

Etape suivante, de nouveau un plan d’eau  mais bien plus conséquent, le célèbre  et magnifique gour de Tazenat : 650 m de diamètre (pour info le Pavin 800 m), 66 m de profondeur , vieux de 40000 ans. Ce lac volcanique est un maar né d’une éruption et d’une explosion engendrées par la rencontre du magma et de l’eau.

Gour de Tazenat

Le tour du lac est une  très belle balade mais je préfère faire l’impasse car le cheminement  serait un peu trop délicat avec  la fine pellicule de neige qui recouvre les nombreuses roches et racines… Nous profitons de la protection apportée par le bâtiment du snack fermé à cette époque pour un pique-nique rapide mais gourmand, merci à Didier et Yves pour les bonnes douceurs.

Au dessus de Tazenat

Puis  jolie remontée enneigée au-dessus du lac avec un beau panorama  sur les environs bien qu’un peu réduit car l’horizon est bien bouché ! seul le puy de Chalard est visible, les autres sont noyés dans la brume !

Nous rejoignons ensuite Charbonnières les vieilles et son château.

Château de Lord DAVIS

Achevé en 1880, ce bel édifice de style haussmannien fût construit par le lord pour sa dulcinée qui n’était autre qu’une des femmes de chambre de ses parents !!  Le lieu peut en principe se visiter lors des journées du patrimoine.

Puis c’est le retour aux voitures en slalomant entre les flaques d’eau, il fait bien frais mais le vent violent annoncé nous aura finalement épargné. Avant de repartir vers la chaleur de nos foyers nous installons même une aire de goûter en plein air et profitons des gourmandises apportées par Anne, Germaine et Pierre. Merci à eux ainsi qu’à toute l’équipe du jour pour l’ambiance dynamique et sportive !

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Jeu 04/01/2024 Rando Lembronnais- Moriat

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 15 animatrice comprise (7F, 8H)
Météo : beau temps, température douce.
Distance : 22,500 km
Dénivelé : 654 m
Durée déplacement : 7 h
Durée rando : 6 h15
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 240 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 80 km pour 1 voiture du Crest soit au total 320 km
Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : Moriat, PC 511, PC507, PC 554, PC 669, Praquéro, le Caure, PC 713, Segonzat, St Gervazy, Pic du Montcelet, Vichel, Moriat.

Accroché aux flancs du plateau, le village de Moriat, nous accueille pour le départ de la 1ère randonnée de l’année 2024 qui va nous faire contourner, longer, traverser différentes « chaux ». Cette dénomination très locale, concerne les plateaux basaltiques issus d’anciennes coulées de lave mises en relief par l’érosion. Causses miniatures, ils offrent à la fois des conditions de sécheresse et d’humidité favorables à une flore et une faune diversifiées. Mais nous allons d’abord jusqu’au château du village construit selon certaines informations au XIVème siècle et selon d’autres au XVIème siècle, dont la porte-tour laisse deviner un ancien pont-levis.

Porte tour du château de Moriat

Nous contournons l’enceinte qui le protège avant de partir sur les chemins. Après un passage boisé, nous sommes à découvert et surplombons la vallée où coule la rivière Allagnon avec en arrière plan le bassin minier et encore plus à l’est les monts du Livradois. Au point côté 554, sous la bastide, nous avons face à nous la chaux de la Rodde large plateau de 22 hectares et le Puy Ferrat, à la forme plus conique. Nous bifurquons plein ouest pour monter jusqu’à la chaux de Bartovère puis repartons au sud direction le Caure. Là normalement de nombreuses zones humides sont signalées sur les cartes. Mais beaucoup de ces zones sont asséchées et ne sont plus qu’un nom sur la carte faisant ainsi disparaître l’un des aspects les plus curieux de ces milieux étranges que sont les Chaux du Lembron. Mais nous profitons pleinement du panorama à l’est comme à l’ouest. A l’extrémité du plateau, c’est le château de Leotoing que nous découvrons perché au-dessus de l’Allagnon.

Château de Leotoing dans la brume

A la jonction avec le GRP, nous descendons vers Segonzat. puis Saint- Gervazy.

Arrivée sur St Gervazy

Un petit tour dans l’église pour admirer la Vierge noire datant du 12ème siècle, volée en 1983 mais retrouvée dix huit ans plus tard.

D’abord conservée dans le trésor de la cathédrale de Clermont-Ferrand, elle a été réinstallée en 2005 dans l’église Notre-Dame de Saint-Gervazy.

La montée sur la chaux sous le pic du Moncelet, est un peu raide mais belle récompense à l’arrivée avec une superbe vue sur les terres rouges (on n’est pas loin de la vallée des Saints) des vallons où les cultures céréalières ont remplacé la vigne, le pic de Vodable, le puy d’Ysson, le Cézallier.

Le pic du Montcelet point culminant du Lembron (738 mètres), surmonté d’une tour restaurée ultime vestige d’une forteresse du XIème siècle sera le dernier point haut de la journée.

Tour restaurée du Montcelet

A l’entrée de Moriat, nous repassons près du château et de la belle croix aux ornements très particuliers qui le matin avait retenu notre attention.

Croix Moriat

C’est la fin de la rando mais pas de la journée qui se poursuit avec une dégustation de galettes après avoir déjà eu au pique-nique une avalanche de douceurs. Merci à tous pour votre participation et votre bonne humeur.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Jeu 28/12/2023 Rando Sancy Nord – Zanières

Animateur : Michel J
Nombre de participants animateur compris : 12 (7F, 5H)
Météo : temps couvert avec de timides éclaircies l’après-midi, quelques courants d’air de Sud entre deux bosquets.
Terrain : souple
Distance : 24,220 km (montre gps)
Dénivelé : 720 m (montre gps)
Durée du déplacement : 7 h15 environ
Durée de la randonnée : 6 h 48 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : (80 x 3) = 240 km
Préparation et rédaction : 3h00

Itinéraire : parking à l’entrée de Zanières sur la D5, les Mazets, bois au Sud de Pessade, contournement du puy de la Védrine, buron de Margelet, bois des bruyères, bois de Saignes, bois de Mareuge, Zanières

Le sol en cette fin d’année a conservé une couleur automnale. Toutefois, quelques traces de neige sur les hauteurs et dans les endroits abrités nous rappellent que nous sommes en décembre. Notre petit groupe constitué d’habitués du jeudi renforcé par quelques adhérents en vacances pour les fêtes va permettre de faire un itinéraire avec une portion de hors piste. Les grandes lignes du parcours expliquées, nous quittons Zanières sous un ciel couvert avec une température agréable pour la saison. Le vent annoncé n’est pas au rendez-vous et se manifestera ponctuellement sous forme de brise en cours d’après-midi aux endroits un peu plus exposés.

Un long chemin rectiligne passant au Nord du puy de Montenard nous amène à proximité du buron de Maugue, autrefois caché dans la forêt. Quelle surprise de découvrir une immense zone dégagée où aucun arbre n’a été épargné. 

On est loin de ce que l’on appelle une coupe de jardinage ! A partir de ce moment, nous obliquons vers le Nord-Ouest et abordons une partie hors piste qui aurait du se faire majoritairement à couvert d’une pessière. Nous laissons une petite parcelle de mélèzes en contrebas et bataillons sur une courte distance avec de hauts genêts à balais qui ont prospéré dans cette éclaircie forestière.


Il semble que les sangliers passent par là car nous trouvons des excréments appelés « laissées » pour cet animal. Des coups de feu, des aboiements peu éloignés me font modifier notre cheminement, nous contournons le puy de la Védrine par la gauche et non par la droite. Dommage le passage au Sud du Baladou nous aurait fait passer dans une végétation plus variée. Un chasseur tourné vers la Monne est aperçu avec sa tenue orange et une joggeuse accompagnée par son chien passe sur le chemin que nous atteignons rapidement. Deux quatre-quatre sont garés sur la droite et nous poursuivons notre progression en direction du bassin versant de la rivière Monne que nous traversons après avoir lu un joli panneau expliquant les raisons du déboisement massif. La Monne prend officiellement sa source à la Fontaine de Montadoux. D’une longueur de 27,88 km elle rejoint la Veyre, à Veyre-Monton et fait partie du bassin collecteur de la Loire. Après avoir cheminé à travers de hauts épicéas, nous gagnons les hauteurs passant d’un couvert à une zone dévastée par les engins. 

Jolie montée dans une pessière

Le pique-nique est pris à proximité des captages marquant la ligne de partage des eaux entre la Monne et le Fredet. Le point haut de haut de la randonnée est atteint et notre orientation change totalement puisque nous prenons la direction du Sud-Est en passant sous le versant Nord des Rochers de Sautet.

En direction des rochers de Sautet

Nous sommes attentifs car cette zone est quelquefois fréquentée par des chamois mais c’est un couple de grands corbeaux que l’on voit nous surveiller du haut d’un bloc rocheux, identifiés grâce au zoom de l’appareil de Laurent. Nous remarquons la restauration du buron du Margelet puis les quelques dégâts dans le bois des Bruyères suite au dernier coup de vent. Nous suivons d’anciennes pistes de ski de fond entretenues à l’époque où la neige était encore bien présente par le foyer de ski de fond de Beaune-le-froid. Nous retraversons le Fredet avant de regagner la forêt en longeant le bois de Saignes. 

Passage sur le Fredet

Arrivés sur le chemin qui marque la ligne de partage des eaux entre La Monne et le Fredet, nous pouvons voir les nouvelles plantations de mélèze et de douglas. Les bois de Maugue et de Mareuge sont traversés et l’on peut y voir de superbes lichens filamenteux et foliacés. 

Lichens

A l’entrée de Mareuge, les chèvres angoras sont bien là ainsi qu’une tour d’un château fort qui fait un peu « tâche » dans le paysage. Puis c’est le Sud du Monténard que nous ne gravirons pas pour rester sous les 800 mètres de dénivelée annoncée. Merci pour votre participation et les nombreuses gourmandises apportées.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Sam 23/12/2023. Marche sportive – Chaine des Puys – Villars

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (1F-6H)
Météo : Variable avec vent dans les puys – doux
Terrain : Un peu gras
Distance : 21,6 Km  
Dénivelée : 562m  
Durée : 3h05 de marche – 3h15 pauses comprises
Vitesse moyenne 7 km/h

Itinéraire :
Villars, Le Cheix, Orcines (chemin du Pariou), Sud du puy de Plantas, le golf, intersection avec chemin de la Roche Pertuisade, ouest puy de Couleyras, chemin des Gouris, le Péage, PR jusqu’au col de Ceyssat, ancien GR4 vers D 942, sente NW-SE au PC 961, traversée D 942 au PC 957, HP jusqu’à D 767a, chemin d’exploitation Nord de St Aubin, troisième sente sur la gauche après la D 767a vers Montrodeix, Montrodeix, la Font de l’Arbre, rue de Lacombe, Lavoir, Fontanas, route des Dômes, PR, chemin des Crêtes, PR vers côte du Bey, retour Villars par sentier W au-dessus du Colombier.

Remarque: Que des habitués en forme. Rythme soutenu. 

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Jeu 21/12/2023 Rando Clermont-Limagne – Autour de Ceyrat

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (2F-5H)
Météo : Vent et douceur
Distance : 26,5 km  
Dénivelée : 1050 m  
Durée : 7h15 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage auto 1 voiture 30km – 3 voitures sur place
Préparation et rédaction : 2H00
 
Itinéraire : D767-PC 692 – début parcours de santé puis SW vers station d’épuration – est de Champeaux Haut – traversée de l’Artière – vers D 133 – vers station d’épuration de Berzet – traversée du village – SW PC 783 – traversée ruisseau de St Genès – dolmen de Samson – HP pour gagner le sentier au-dessus du PR des gorges – le Quart de Rondet – M21 – les  Pradeaux – est de Ceyrat – D2089 – Fontimbert – sente jusqu’à Montrognon – Nord vers haut de Fontimbert – vers Champ Blanc – moulin de la Tranchère – l’Artenium   – sous D2089 – entrée SW de Beaumont – M767 vers la Chataigneraie – nord puy de Montaudoux – sommet du puy – descente au NW vers rue des Montagnards – avenue Joseph Agid – route de Gravenoire – Est de Gravenoire – D767 – retour voitures par sente en rive gauche de l’Artière sous D 767

La rando à St Sauves s’est transformée en une boucle autour de Ceyrat : faire près de 60 km pour se prendre une douche n’est pas motivant ! J’ai prévenu au départ le petit groupe de bons marcheurs présents que la ballade serait requalifiée suite à une distance et une dénivelée supérieure à celles annoncées sur le répondeur.  Nous voilà partie pour une rando rurbaine mais qui nous a réservé de beaux passages de nature. A commencer par la belle forêt sectionale de Ceyrat que nous avons parcouru du nord au sud par des sentiers bien entretenus par l’association locale. Les petites cascades sur l’Artière bien en eau font un bruit d’enfer. Rapidement le sentier s’élève. La dernière tempête a laissé des traces.

Par son étagement, la forêt offre un grand nombre d’essences, des feuillus (chênes pubescents) et des résineux. Certains résisteront mieux au réchauffement que d’autres. Sur les sections où certains épineux dépérissent un plan à long terme prévoit la création d’îlots d’avenir : après une coupe rase de ces sapins sur des espace d’un hectare environ, la commune va replanter des essences résistantes comme le pin Laricio, le pin de Salzmann, le pin Maritime et le chêne pubescent. A l’abri des arbres, nous ne ressentons pas le vent qui souffle pourtant fort… Nous le ressentons plus en traversant Berzet où je prends la photo du groupe du jour sous le lavoir.

Lavoir de Berzet

Petite pause matinale sur le ruisseau de St Genès avant de gagner l’imposant dolmen de Samson.

Dolmen de Samson

Nous longeons 5 minutes le ruisseau au fond des gorges avant que je me rende compte que le chemin prévu passe 100 m au-dessus. C’est l’occasion d’une belle remontée dans la pente boisée qui fait monter le rythme cardiaque. C’était pour la beauté du geste car le PR des gorges menait peu ou prou au même point 😊 C’est bientôt la fin de notre parcours forestier : la ville approche… Nous entrons dans Ceyrat pour aller chercher au-delà de la 2089, le quartier résidentiel de Fontimbert. Plutôt que d’aller chercher le chemin d’exploitation qui monte au sud vers Montrognon, certainement très glaiseux, nous traversons rapidement le lotissement avant de trouver une sente qui monte aux ruines à travers les maisons et finalement les prairies. La pente est bien raide et contribue à la dénivelée que nous constaterons en fin de rando…

Tour de Montrognon

Mon envie de déjeuner à proximité de la tour tourne court : trop de vent d’ouest au sommet ! Nous redescendons donc et trouvons un coin abrité pour le repas dans les dernières maisons de Fontimbert. Les douceurs apportées par chaque participant rechargent les batteries qu’une bonne matinée de marche a un peu entamées. Des prairies de Champ Blanc, nous avons une belle vue d’ensemble sur l’agglomération vue du sud. Nous retrouvons collée à nos chaussures la glaise que je voulais éviter lors de la montée à Montrognon. Nous arrivons peu après au parc qui entoure le Moulin de la Tranchère sur l’Artière.

Moulin de la Tranchère

Il est fermé suite aux nombreuses dégradations constatées. Cela ne nous empêche pas de trouver l’ouverture quelques mètres plus loin. Dommage cette fermeture car l’espace est pourtant propice aux petites fêtes familiales et populaires… A l’approche de Beaumont, les promeneurs à chiens se font plus nombreux. Nous ne verrons pourtant personne au sommet du puy de Montaudoux ; il est vrai que le sentier est pentu. Petite pause boisson avant de redescendre vers Royat. Lucette, la régionale de l’étape nous apprend que le chemin de la pente sud ne débouche plus que sur des passages fermés. Nous la suivons donc sur une sente de sa connaissance qui nous fait arriver au milieu de la rue des Montagnards. Quelques mètres à remonter qui vont se cumuler à la dénivelée déjà acquise. La ballade touche à sa fin. Une petite sente nous coupe deux virages de la rue de Gravenoire avant de trouver le chemin forestier sous la D 767 qui nous mène à nos voitures après 7 heures d’une marche dynamique.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Dim 17/12/2023 Rando Sancy – Les mystères de la Table des Bergers

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 18 animateur compris (11F, 7H)
Météo : ensoleillé vent d’Est, températures de 3° à 8°
Terrain : sur sol enneigé
Distance : 15 500   
Dénivelé : 890m
Durée : 6h30 pauses comprises
Classement Atlas : moyen
Kilométrage auto : (100X 3 soit 300 km) + deux voitures sur place
Préparation et rédaction  2h30

ITINERAIRE : Le Mont-Dore, la grande cascade, Tête de Flon, les Longes,  ancienne carrière du Capucin , PC1467, PC1325, Table des bergers, Pré des sagnes, Rigolet Haut, Chemin des Artistes, Le Mont-Dore.

Départ du Mont-Dore et montée à la grande cascade par le PR , début du sol enneigé.

Passage au dessus des Egravats, et descente par le chemin  de Tête de Flon, jusqu’à l’ancien hôtel du Fitz Roy, quelle désolation un superbe hôtel tout saccagé et à l’ abandon. Nous repartons et traversons la Dordogne à la hauteur des Longes,  puis nous attaquons la dure remontée par une sente de trail qui nous mène au grand plateau du Capucin, passage à l’ancienne carrière du Capucin, où l’épaisseur de neige est plus conséquente. Nous prenons plein Ouest vers la Montagne de Bozat, puis plein Nord pour descendre dans la forêt.

Là, nous prenons une piste forestière qui nous mène au PC1325 où se trouve la Table des Bergers, nous y restons un grand moment pour les photos et quelques explications de ce mystère.

Nous reprenons notre rando en descente vers le Grand Pré, et là je prends la décision de raccourcir la rando car le groupe de 18 a une inertie importante sur le sol enneigé. Nous avons du retard sur l’horaire et les jours sont courts, nous prenons la direction de Rigolet Haut et suivons le Chemin des Artistes pour arriver au Mont-Dore. Petite collation avant de renter sur Clermont-Fd.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Une bien belle journée ensoleillée sur sol enneigé, découverte de ces rochers gravés par des hommes du néolithique, puis par certains bergers du Moyen Age.      

Jeudi 14/12/23 Rando Combrailles – Champs

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 17 animatrice comprise (9F, 8H)
Météo : ciel couvert.
Distance : 22 km
Dénivelé :550 m
Durée : 6h15’
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 70 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 100 km pour 2 voitures du Crest, soit au total 340 km
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINÉRAIRE : Champs, D 412, Vialleix, PC 427, PC 349, Ebreuil, Le Mont David, GR 463 , Le Mas, D207, Les Brayards, Cote de la Garenne, PC 551, Champs.

Situé au Nord du Puy de Dôme, à la frontière avec l’Allier, Champs est un point de départ intéressant pour aller à Ebreuil notre objectif du jour.
Pas de bruit dans le village lorsque nous partons sous un ciel chargé et une atmosphère bien humide mais sans pluie.
Après un petit bout de goudron, nous empruntons un chemin qui descend dans le vallon où coule La Cigogne, affluent de la Sioule.

Descente vers la rivière La Cigogne

Un beau cheminement au milieu d’une forêt de chênes que suit également le GR 300.
Après avoir traversé la rivière sur une petite passerelle, nous remontons en direction de la D412 que nous abandonnons très vite ainsi que le GR, pour retrouver des chemins.

Passage de la Cigogne

Après Vialleix, nous zigzaguons entre les parcelles de cultures. Un bruit dans le ciel attire l’attention de Michel. Un vol de grues bien organisé en migration nous survole et s’éloigne vers le sud. Un second sur notre droite, semble tourner en rond mais nous le perdons de vue dans les nuages. Un bel épisode d’observation !

Puis c’est rapidement l’arrivée à Ebreuil, petite citée réputée pour son abbatiale, de style carolingien, ses peintures murales du 12ème siècle, la partie du chœur en gothique primitif et le clocher porche de style roman.
Elle est la seule église carolingienne d’Auvergne et fait partie des cinq églises carolingiennes de France ayant conservé leur charpente en bois.

Peintures murales de l’abbatiale St Léger

Avant d’en effectuer la visite, je m’amuse à questionner les participants, imitant le jeu bien connu « Des mille euros » dont les enregistrements faits à Ebreuil passent cette semaine à la radio. Pur hasard car la randonnée était tracée bien avant.
Le pique nique pris sous la halle, nous repartons en direction du pont en longeant la Sioule. Le niveau de la rivière est haut, l’eau affleure les berges.

Le long de la Sioule à Ebreuil

Sous le pont, un tourbillon laisse imaginer les sensations en canoë !
Mais c’est à pied que nous devons repartir vers notre point de départ.
Nous retraversons la Sioule puis un peu plus loin à nouveau la Cigogne, proche de son point de confluence, et remontons vers les collines boisées du bois de Peyrolles. Nous y trouvons un autre GR, le 463 que nous allons suivre jusqu’au lieu dit le Mas. D’abord une descente vers la Billie, également affluent de la Sioule, qu’il nous faut sauter avant de remonter pendant environ 2 km.

Saut de la Billie

Après le Mas, la petite sente que je pensais suivre est envahie par les ronces. Mais un pré contigu nous permet d’aller dans la bonne direction et de la retrouver un peu plus loin. Avant d’arriver aux Brayards, c’est l’inverse qui se produit. Alors que j’imaginais devoir faire un peu de hors piste, le chemin s’arrêtant sur la carte, il se poursuit sur le terrain et nous permet de rejoindre ce hameau sans encombre.

Un des puits du hameau des Brayards

Champs est proche et nous arrivons à nos voitures en jouant avec les chemins pour éviter le goudron.
Merci à tous de votre participation et à bientôt pour de nouvelles découvertes.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Dim 10/12/2023 Rando Chaine des puys – Paugnat

                      

Animatrice : Christelle
Nombre de participants :  10 P    7 F 3 H
Météo : Plutôt beau temps jusqu’en début d’après-midi puis légère pluie
Terrain : chemins bien boueux, en forêt branches et racines très glissantes
Distance : 21 km
Dénivelée :  400 m
Durée : 6h45 pauses incluses
Classement : Facile
Kilométrage auto :  46 km X 2 véhicules
Préparation et rédaction : 2 heures

ITINERAIRE : Paugnat, bois Latia, bois des Fayes, puy de Ténuzet (ou Tunisset), PC 891, puy de l’Espinasse, l’Espinasse, PC 864, Fontchamp, Chazelles, PC 874, Verrières, contournement nord suc de Beaunit, PC 781, Paugnat

Après un coucher un peu tardif suite à notre assemblée générale, nous voici quelques atlassiens bien motivés (certains arborant le buff offert hier aux adhérents, merci Atlas pour ce cadeau bien utile) pour cette nouvelle randonnée au départ de Paugnat, secteur nord de la chaîne des Puys !  La tempête nocturne s’est apaisée et nous partons même sous un ciel bien lumineux !
Premier objectif, rejoindre le Puy de Tunisset (ou Tenuzet selon les cartes) par sa face nord. Pour cela nous avons fait une belle traversée hors sentier dans une magnifique hêtraie

Belle hêtraie de Latia

où, comme disaient certaines on s’attend à voir débouler quelques petits lutins ! j’espérais plutôt quelques chevreuils, nous n’avons rien vu si ce n’est un renard mort …après la traversée de la D943 nous attaquons réellement la montée : terrain plus cahotique, pas mal de branches et de troncs ralentissent la progression. Sur la fin la pente s’accentue, il faut passer une bonne barrière de ronces puis nous arrivons enfin en terrain découvert. Nous voici devant une belle et immense dune de fines scories rouges en haut de laquelle nous faisons une brève halte car il y a beaucoup de vent.

Paysage lunaire surprenant et magnifique avec un panorama étendu sur les Combrailles et les autres puys (Louchadière, Jumes, Tressous, Nugère…). Le site est occupé par une immense carrière et on se rend compte qu’il ne reste plus grand-chose du puy d’origine quasi anéanti par l’activité minière.

La carrière

Restés sur le bord de la carrière, nous repartons de nouveau en hors-piste dans les bois pour rejoindre la D943 et reprendre un parcours un peu plus roulant. Nous passons à proximité d’autres petits puys entamés par des exploitations et faisons notamment un détour vers le puy de Lespinasse, joli site aux belles falaises rouge et noire !

Puy de Lespinasse

Quelques mètres plus loin, belle surprise en tombant sur des sculptures en bois travaillées, pour la plupart directement sur des troncs d’arbres !

Drôle de chien !

Moins bucolique, petite halte au village du même nom sur le site qui a vu naître le premier maquis d’Auvergne en 1943 et où l’on rend hommage aux habitants qui y ont été fusillés ou déportés. Toute une galerie de photos et d’articles permet de très bien comprendre les tragiques évènements de l’époque.

Mémorial de Lespinasse

En quittant le hameau, nous nous arrêtons de nouveau pour admirer un arbre remarquable, un tilleul qui aurait été planté en 1599 !!! Si les arbres parlaient !!….

Un vieillard de 400 ans

Le soleil toujours présent nous permet de faire une agréable pause dans le secteur des Sagnes que le CEN est en train d’aménager en vue de préserver certaines espèces de papillons notamment.
Nous poursuivons le reste du parcours dans un joli paysage de puys et de sucs, passage à proximité du maar de Beaunit, théatre d’une éruption phréato-magmatique (idem à Pavin et Gour de Tazenat) où des sédiments ont petit à petit comblé et asséché le lieu.
La pluie étant de retour, fin de parcours sans traîner, cachés sous nos capes !!

Le bar de la commune est fermé mais un arrêt de bus à proximité nous permet de déguster à l’abri l’excellent cake à l’anis préparé par Bénédicte, encore merci à la pâtissière et merci à tous pour votre présence !
Et d’avance bonne fin d’année à tous !

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Jeu 07/12/2023 Rando Livradois – Courpière

Animateur : Yves
Nombre de participants : 18 animateur compris (8 F, 10 H)
Météo : Frais le matin, s’adoucissant dans la journée avec un petit rayon de soleil
Distance : 24.2 km
Dénivelé : 455 m
Durée : 7 H
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 84 pour 2 véhicules et 80 pour 2 autres soit : 328 km
Préparation et rédaction : 2 H 30

ITINERAIRE : Sermentizon, PC458, PC441, PC409, les Chaumies, PC359, Néronde sur Dore, Les Toits de la Dore, Tarragnat, Moulin de l’Isle, Courpière, Tayat, les Pradoux, le Sangle, La Croix du Sangle, ruisseau du moulin de Layat, le Château, Coutesserre, la Bouchisse, ruisseau du Chamerlat, Sermentizon.   

Départ de Sermentizon ce matin avec une température un peu fraiche pour rejoindre la Dore au niveau de Néronde sur Dore. La descente s’effectue en slalom sur petits et grands chemins pour éviter routes et petits hameaux.
Nous voici à Néronde et son château du 16°S aperçu furtivement. Village important où de 1907 à 1968 un bac permettait de traverser la Dore, pour faciliter l’accès à la vallée des habitants d’Escoutoux quelques encablures au dessus.
Nous enjambons l’ancienne voie ferrée de Vichy à Darsac et découvrons la Dore. Affluent de l’Allier, elle prend sa source à St Bonnet le Bourg à proximité d’Arlanc et s’écoule sur 140 kilomètres.
Nous sommes dans une partie plane, la pente est faible, cela donne l’impression que l’eau ne s’écoule pas. Pas de clapotis, aucun bruit, seules les voix des randonneurs viennent troubler ce silence serein.
Jusqu’à Courpière, capitale de la culture de la fraise jusqu’à 1960, nous longeons la rivière sur de grands chemins d’exploitation.
Devant nous se dévoile la Tour du Maure, forteresse carrée du 15°S, flanquée d’une tour ronde veillant sur la vallée, où Chateaubriant en 1805 aurait complété sa romance des deux émigrés.

La Tour du Maure

A l’entrée de la ville changement de décor, l’environnement paisible cède sa place à l’urbanisation. Traversée de la zone d’activité où d’anciennes entreprises importantes et réputées, Trébien, Couzon, Teilhol ont laissé la place à des PME diverses et variées, seule la cartonnerie Celta est encore bien présente.
Nous contournons la ville par le sud, le long des remparts avec la Dore toujours présente à nos côtés. Petite pensée à Coco Chanel, dont la mère brodeuse native d’ici, passa une partie de son enfance à Courpiere.
Un parc de jeux pour enfants, équipé de table et bancs, nous tend les bras pour le pique-nique. L’endroit est calme, agréable, et le soleil timide jusque là nous enveloppe.

Pause pique-nique

Petit tronçon de route pour finir de sortir de la ville et nous voilà de nouveau proche de cette rivière à saumons comme nous l’indique un panneau très explicite. 
Cette partie plus sauvage et plus lugubre par endroits nous séduit davantage. La pente est plus importante, le lit plus accidenté car le clapotage est plus prononcé ce qui donne une autre ambiance dans cet environnement copieusement boisé, tapis de feuilles aux couleurs chatoyantes de l’automne et de mousse emmaillotant troncs et branches.


Juste avant Sauviat la sente se perd et il devient difficile de suivre le cours d’eau. Nous décidons de remonter en hors-piste direction le Sangle où nous retrouvons le relief du Livradois que nous connaissons bien. Petites collines ponctuées de petits vallons où coulent de placides ruisseaux pas toujours faciles à franchir, ce qui fera le dénivelé du jour. De là le Forez légèrement enneigé s’offre à nos yeux.

A Coutesserre petit coup d’œil à la chapelle du 15°S, dernier vestige de la commanderie de Malte située dans ce village au Moyen Age.

Chapelle de Courtesserre

A la sortie du hameau, rencontre insolite d’une chope géante aux fleurs décolorées, surement le décor d’un char de carnaval.

Chope géante


Dernière partie de hors-piste pour passer le Charmerlat et remonter sur Sermentizon où nous apprécierons le délicieux gâteau offert par Régine pour son anniversaire.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-