Séjour 20. Du lundi 02 au samedi 14 septembre 2024. D’Auvergne à la Cerdagne à vélorando

Animateur : Michel J.
Météo : fraîche et humide en majorité
Classement : difficile
Transport retour : véhicule amené par le groupe du séjour 21 « La Cerdagne »
Matériel mis à disposition par l’association : une remorque vélo « Bob », deux tentes MT900, une remorque routière pour le transport des vélos et bagages.

Distance linéaire parcourue à vélo : 736,71 km
Durée totale de roulage : 52 h 56’
Dénivelé positif : 10671 m
Dénivelé négatif : 10272 m
Les données ci-dessus peuvent variées quelque peu d’un instrument à l’autre. Les calculs ont été faits à partir des données recueillies sur une montre Garmin Phénix 6.

Préparation du séjour, du matériel et compte-rendu : 50h00

Relation du séjour.

J1 Clermont-Ferrand, Nonette
61,48 km, durée de roulage 4h03, dénivelée positive 695 m, dénivelée négative 645 m
Pour cette première journée, le kilométrage est volontairement court et les dénivelées raisonnables, une façon de rentrer tout en douceur dans ce challenge.
Pas de problème pour sortir de Clermont à partir de la rue du Temple par de petites rues puis par la piste cyclable passant par La Pardieu jusqu’à Cournon. L’aménagement terminé le long de l’Allier jusqu’à Longues est un régal. La première difficulté, le premier col, la Croix des Gardes fait l’objet d’une ascension rythmée par un groupe homogène dans un excellent état d’esprit. Le soleil est bien présent et dispense une douce chaleur. A l’arrivée, nous pouvons profiter d’une piscine relaxante après l’installation de nos tentes.

J2 Nonette, Lavoute-Chilhac
60,98 km, durée de roulage 4h13, dénivelée positive 749 m, dénivelée négative 934 m
Le départ se fait sous un ciel couvert avec une température douce et les quelques altocumulus sont le signe d’un temps incertain. Le groupe est debout dès 07h00 et semble reposé après cette première nuit en pleine nature. Après un petit déjeuner pris en commun, chacun à son rythme s’affaire à ranger son matériel, plier sa tente. L’itinéraire emprunte un terrain vallonné essentiellement composé de petites routes et quelques portions courtes, de chemins en terre. Nous faisons l’effort sur la commune d’Auzat-la-Combelle de grimper au site des Graves pour faire une pause et voir le chevalement et l’environnement de ce puits de mine.
A l’approche de Brioude, la nouvelle voie autoroutière venant de l’A75 non répertoriée encore sur les cartes et logiciels de cartographie nous oblige à un léger détour.

Site des Graves

Nous arrêtons de pédaler dans la Sous-Préfecture pour la visite libre de la basilique St-Julien de style roman auvergnat dont la construction a débuté au 12 ème siècle. Nous quittons cette belle cité pour aller pique-niquer sur les bords de l’Allier à hauteur de Vieille-Brioude. Quelques kilomètres d’aventure en bordure de la rivière sur une sente étroite avant de remonter vers la civilisation et traverser l’Allier sur le pont en arc de la Bajasse. A peine franchi, nous prenons à droite, une petite route en courbe de niveau qui présente une vue magnifique sur le cours d’eau. De petits et beaux villages dont les maisons ont déjà les volets fermés, quelques voitures d’autochtones et nous voici à traverser la rivière sur le pont de Saint-Sulpice composé sur sa partie roulage de plaques en fer qui nécessite un peu de prudence. Bientôt c’est l’arrivée au camping municipal situé en bordure de l’Allier. Nous avons juste le temps de nous installer qu’une pluie fine s’invite en cette fin d’après-midi.

J3 Lavoute-Chilhac, St-Alban-sur-Limagnole
65,97 km, durée de roulage 4h55, dénivelée positive 1271 m, dénivelée négative 813 m
Le réveil se fait sous un ciel bas et gris mais sans pluie. La routine du matin faite, nous reprenons la route et après 18 kilomètres environ et quelques photos de l’abbaye de Chanteuges, nous laissons les Gorges de l’Allier pour gagner le plateau de la Margeride. Après une longue montée de plus de 5 kilomètres ponctuée de passage à 10 voire 12 %, de quelques arrêts pour boire et se ravitailler nous atteignons à 4 kilomètres de Saugues, un col sans nom à 999m d’altitude au lieu-dit la Pierre Passade. Une longue descente jusqu’à ce gros bourg où le traitement des champignons représente une activité importante. La Tour des Anglais attire l’œil, vestige d’un ancien château ravagé par un incendie en 1788.
Selon le découpage initial l’étape se terminait là. Après concertation et en raison de la fraîcheur de l’air, la décision est prise à l’unanimité de continuer jusqu’à St Alban, histoire de prendre un peu d’avance en cas de détérioration de la météo. Cette seconde partie de journée nous fait traverser plusieurs villages où l’on peut observer la qualité et la solidité du bâti. Encore un gros effort pour gagner après 5 kilomètres le dernier point haut en passant à proximité du lieu-dit « le Sauvage ». Dans la descente vers St-Alban, la pluie arrive progressivement. Une petite accalmie nous permet une installation un peu en retrait de la Limogne au camping Le Galier où nous apprécions les sanitaires chauffés et la cuisine locale.

J4 St-Alban-sur-Limagnole, Nasbinals
41,42 km, durée de roulage 3h05, dénivelée positive 672 m, dénivelée négative 438 m
Après une soirée, une nuit et une matinée pluvieuse, nous décidons, le ciel s’éclaircissant de démarrer. Il est 11h00. L’avance prise sur le tableau de marche la veille a été profitable. Aujourd’hui, l’objectif est d’atteindre Nasbinals, quitter la Margeride et la bête de Gévaudan pour l’Aubrac en espérant pouvoir faire sécher tentes, vêtements et matériels mouillés. L’animateur apprécie particulièrement la partie jusqu’à Aumont-d’Aubrac sur de petites routes alternant montées et descentes traversant des paysages variés composés de bouquets d’arbres, de forêts de pin Sylvestre ou surplombant des ruisseaux et rivières gonflés par les dernières fortes pluies. La végétation n’a pas souffert de la sécheresse. Après Aumont, le paysage change, de grandes étendues, de longues montées non protégées du vent d’ouest, sud-ouest qui font peiner le voyageur à vélo. Nasbinals se présente sous un ciel où quelques parcelles de bleu se font remarquer mais avec un vent soutenu. Le camping est accueillant avec une pièce hors sac, cheminée allumée pour les pédestres et cyclistes. Chaleur que nous apprécions pour le repas du soir et le petit déjeuner.

J5 Nasbinals, Sévérac l’Église
73,30 km, durée de roulage 5h06, dénivelée positive 965 m, dénivelée négative 1510 m
La nuit a été fraîche avec un vent tempétueux qui s’est levé vers 02h00 du matin et s’est prolongé toute la journée venant du sud ouest et rendant la montée au col de l’Aubrac difficile. A Aubrac, nous prenons la direction de St-Chély-d’Aubrac, petite route remarquable à travers une grande forêt de hêtres puis un chemin asphalté en courbe de niveau qui nous fait contourner le massif forestier. St-Côme-d’Olt atteint, nous suivons la rive gauche du Lot par une sente le long de la rivière puis une petite route qui nous amène à Espalion, jour de marché, lieu prévu pour le ravitaillement de midi. L’ancienne gare située sur les hauteurs nous accueille pour le pique-nique. L’ancien tracé de la voie ferrée est maintenant une voie verte en terre qui relie Bertholène avec de nombreux ouvrages d’art, viaducs et tunnels rendant cet itinéraire varié et agréable.

Voie verte Espalion Bertholène

Les premiers kilomètres pentus sont légèrement ravinés et parfois les cailloux s’amoncellent mais les pneus schwalbe des vélos acceptent le défi sans problème. Petite pause au Trou de Bozouls pour admirer cette curiosité géologique ainsi qu’en chemin pour déguster des mûres à point. A hauteur du lieu-dit Lanquet nous la quittons pour gagner Laissac puis le bourg de Sévérac-l’Eglise. La météo n’est pas à l’amélioration et le vent souffle très fort. Heureusement les emplacements au camping où nous nous installons sont protégés par des haies.

J6 Sévérac l’Église, lac de Villefranche-de-Panat
50,99 km, durée de roulage 3h58, dénivelée positive 1029 m, dénivelée négative 1017 m
Pas de pluie, le ciel est clair mais le vent grossièrement d’orientation sud est toujours bien présent. Après un petit ravitaillement à Laissac, nous attaquons la première côte de la journée qui va durer presque 5 kilomètres. Heureusement la petite route passe dans une hêtraie qui nous protège des rafales violentes du vent. La journée sera ainsi faite de montées plus courtes qui avoisinent les 10 % puis de descentes plus ou moins longues. Chacun à son rythme dans les montées et l’on s’attend aux grands changements de direction. Pour un meilleur confort et une plus grande sécurité, les étapes de ce voyage ont été chargées sur les trois montres Garmin de Christian, Armand et la mienne.
Arrivés à Arvieu, nous constatons que le camping est à l’abandon mais toujours bien présent sur internet ! Après quelques recherches à l’aide de Google et autres, nous trouvons à une dizaine de kilomètres en déviant de notre itinéraire un camping à Villefranche-de-Panat que nous atteignons en prenant le chemin du tour du lac aménagé par endroits sur pilotis, une façon originale de finir la journée. Merci Armand.

Lac de Villfranche-de-Panat

Nous avons juste le temps de nous installer avant que l’orage éclate. La responsable de l’endroit nous mettra à disposition un abri pour le repas du soir.

J7 Lac de Villefranche-de-Panat, Ambialet
52,28 km, durée de roulage 3h02, dénivelée positive 499 m, dénivelée négative 1056 m
La nuit a été étoilée et le vent a cessé de souffler. Au réveil, un timide soleil accompagne notre petit déjeuner. Nous essayons chaque jour lorsque la météo le permet de partir vers 08h30. L’étape du jour commence comme elle s’est terminée la veille par un passage sur un aménagement en bois puis à Villefranche, il nous faut quitter la cuvette occupée par le lac et gagner le plateau. Les raidillons réchauffent rapidement les muscles. Nous continuons à évoluer sur un terrain vallonné mais les descentes à fort pourcentage l’emportent sur les montées. Aujourd’hui, c’est dimanche et nous devons penser aux courses du jour. Nous arrivons à Réquista avant midi en pleine brocante, avant la fermeture des magasins. Le petit magasin « U » (Util) nous permet de prévoir le pique-nique, le repas du soir et de reconstituer le fond de sacoches.
Un grand champ avec une vue sur la vallée du Tarn et le soleil nous invite à la pause. Nous en profitons pour faire sécher tentes et vêtements. A peine installés, l’agriculteur voisin se présente en quad. Nous échangeons sur plusieurs sujets et notamment les cultures et l’élevage locaux.
En selle, la descente continue par une toute petite route où une voiture seule peut passer. Les vues sur la vallée et la rivière sont magnifiques. Bientôt, Ambialet, site remarquable avec sa route submersible, sa centrale hydroélectrique. La vallée du Tarn dessine ici une boucle de trois kilomètres formant une impressionnante presqu’île rocailleuse. Arrêt au camping « La mise à l’eau » tenu par une sympathique anglaise.

J8Ambialet, Vielmur-sur-Agout
80,92 km, durée de roulage 5h02, dénivelée positive 716 m, dénivelée négative 783 m
La pluie est tombée une bonne partie de la nuit. Au lever du jour, les nuages forment une strate qui accrochent le relief environnant. Le fond de l’air est très humide mais nous avons le temps de plier les tentes sans averse. Nous déjeunons une fois encore sous un appentis mis à notre disposition.
Juste au moment du départ, nous échangeons avec un voyageur à vélo arrivé, hier en fin d’après-midi, sur le matériel et sa pratique.
A peine mis en route, la pluie s’invite et nous accompagne sur cette petite route rive droite du Tarn sans aucune circulation. Nous croisons un gros groupe de cyclistes. De grosses averses accumulent l’eau sur la chaussée. L’entrée dans Albi se fait facilement avec l’aide de la montre Garmin et de l’itinéraire enregistré ce qui permet de ne pas hésiter à certains carrefours. Les quartiers anciens sont rapidement atteints et les visites libres de la cathédrale et des jardins du musée de Lautrec prévues au programme peuvent se faire au rythme de chacun.

Jardins du musée de Lautrec Albi

Après un petit détour pour acheter un nouveau matelas gonflable pour Christian chez Décathlon, nous sortons de la ville pour gagner la voie verte d’Albi à Castres sous un ciel chargé mais sans pluie. En stabilisé, parfois asphaltée, elle rend le déplacement confortable et sécurisé dans un environnement champêtre non monotone. A quelques kilomètres de Castres nous reprenons une petite route pour gagner le but de l’étape le camping « Le Pessac » où nous sommes sympathiquement accueillis à proximité de la rivière l’Agout. Elle prend sa source près du sommet de l’Espinouse dans le département de l’Hérault et se jette après 194 km dans le Tarn.

J9Vielmur-sur-Agout, Alzonne en passant par Montréal
79,73 km, durée de roulage 5h44, dénivelée positive 1215 m, dénivelée négative 1267 m
On franchit l’Agout et une longue côte met les muscles à température. L’habitude se poursuit, montées et descentes. Nous buttons juste après St-Germain-Des-Près sur le chantier de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres qui fait l’objet ou a fait l’objet d’une campagne d’informations nationale entre les différents protagonistes. Un léger détour et nous retrouvons l’itinéraire tracé. A Sorèze, petite cité médiévale déjà endormie nous commençons la grande aventure de la journée. A l’ouest de la Montagne Noire, nous remontons la vallée le long de la rivière Sor dite vallée du Cuivre avec plusieurs lieux d’installations de « Martinet » encore en place. Sept kilomètres d’effort sous un temps gris sans pluie et sans aucune voiture. Arrivés au sommet, nous prenons le pique-nique en cherchant à nous abriter de la fraîcheur ambiante à Les Cammazes où l’on peut voir le débouché d’une rigole dont la voûte a été retravaillée par Vauban et qui sert à alimenter en eau le canal du midi.
La journée est bien avancée. Descente jusqu’au canal par des chemins pierreux ou herbeux ou sur de petites routes tranquilles. Un moment d’inquiétude toutefois…à un carrefour de chemin, Patrick prend à droite au lieu de continuer tout droit. Personne derrière ! Pas de réponse au téléphone. Est-il tombé ? Puis enfin, un appel…Il est arrivé sur une route en amont de notre position. Nous sommes de nouveau trois, Armand et Christian étant passés devant. A une ferme, ils ont tourné à droite alors que sur un chemin tout en pente, nous allons tout droit…..Après quelques minutes, tout le monde se retrouve au cœur d’un village à quelques kilomètres de Villepinte. Nous sommes maintenant sur les berges du Canal du Midi et Bram rapidement atteint permet de ravitailler. Il nous reste la montée à Montréal, fin théorique de la journée. Arrivés au camping, nouvelle déception, il est fermé depuis le 31 août. Une pensée pour les personnes qui prennent leurs vacances en septembre, ils ne sont pas gâtés, l’improvisation à cette période n’est plus permise ! Nous faisons appel à Google par l’intermédiaire de Christian qui nous trouve un point de chute à Alzonne à quelques kilomètres de là. Un petit effort de 7 kilomètres et nous voilà installés dans un camping de grande classe en apparence mais dans un coin réservé aux tentes à proximité d’une route très passante tard le soir et tôt le matin, équipé seulement de 3 toilettes et de 2 douches.

J10 Alzonne, Chalabre
57,40 km, durée de roulage 4h20, dénivelée positive 385 m, dénivelée négative 155 m
Armand prend la tête pour rejoindre l’itinéraire avec une route à forte circulation… parfois on a pas le choix ! Puis très vite par des chemins herbeux nous gagnons le bord du Canal du Midi qui nous ramène vers Bram.
Cette journée est une journée de récupération avant les deux dernières étapes qui nous feront passer le piémont Pyrénéen puis les Pyrénées. A Bram, nous suivons la voie verte qui conduit à Lavelanet ou Mirepoix. Confortable, les haies qui se sont bien étoffées ces dernières années nous protègent du vent toujours bien présent.
A Moulin-Neuf avant de franchir l’Hers, nous laissons la voie de droite qui mène à Mirepoix pour
suivre celle qui nous conduit à Lavelanet. Peu de temps après, nous apercevons les ruines du château de Lagarde qui au temps de sa splendeur était appelé le « Petit Versailles des Pyrénées ».
Nous arrivons au camping situé sur la commune de Chalabre au lieu-dit Le Cazal-Ste-Marie. Il est 14h40. Petit tour en ville, pot en terrasse et repos…

J11 Chalabre, Quérigut
50,44 km, durée de roulage 4h44, dénivelée positive 1329 m, dénivelée négative 562 m.
Il a plu une partie de la nuit. Au petit matin, le ciel est bas et chargé d’humidité. Comme annoncé, c’est la grosse journée du séjour…10 kilomètres en montée pour atteindre par une route peu large le col de la Babourade à 654 m d’altitude pour commencer… puis sur une route en balcon faite de faux plats montants et descendants à travers les forêts de Ste-colombe et de Comefroide nous atteignons le plateau de Sault et ses pâturages où le vent d’ouest sans obstacle nous rafraîchit.

Franchissement du piémont pyrénéen

A Espezel, nous coupons l’axe routier Quillan, Ax-les-Thermes pour prendre la direction des Gorges de Rebenty que nous quittons rapidement pour traverser un plateau de prairies artificielles puis après Aunat, nous franchissons le col des Aychides pour descendre dans un décor magnifique, vers les Gorges de l’Aude que nous suivons sur 2,5 kilomètres, route importante et chargée en saison estivale mais calme et peu encombrée à cette période. L’effort n’est pas fini car sur 2 kilomètres nous attaquons la montée à 10 % du col d’Ascou-Pailhères bien connu des coureurs du Tour de France que nous abandonnons, heureusement pour prendre à gauche la D25 qui traverse Le Pla et c’est enfin Quérigut surmonté par le château du Donezan. Château, aujourd’hui en ruine qui a connu entre le XI et XIVème siècle de nombreux propriétaires du Roi d’Aragon au Comte de Foix, démantelé, reconstruit, cet édifice a bien souffert des évènements violents locaux.
Arrivés très tôt à Quérigut, nous avons le temps de trouver un emplacement de bivouac car le camping a déjà, devant une météo capricieuse, fermé ses portes. Nous trouvons refuge en contrebas du cimetière, pratique pour l’eau et légèrement à l’abri des rafales du vent froid. La soirée est calme et rapidement après le repas, chacun se réfugie sous sa tente au chaud !

J12 Quérigut, Latour de Carol
61,80 km, durée de roulage 4h44, dénivelée positive 1146 m, dénivelée négative 1092 m
Le réveil est frais, 4°degré sous les tentes avec un vent fort de nord-ouest en rafales. On se réchauffe rapidement car les 4 premiers kilomètres sont en montée avec un pourcentage raisonnable pour atteindre le col de Hares où de nombreuses voitures sont stationnées, les occupants étant à la recherche de champignons que l’on arrive à voir en roulant, sur les bas côtés. Ce col marque une frontière entre le Donezan et le Capcir. A Puyvalador, on prend une piste cyclable en parallèle de la D118 qui nous amène à Formiguères pour une pause ravitaillement et visite de l’église. Juste avant le lac de Matemale sur notre gauche une harde d’une dizaine de sujets, composée de jeunes cerfs, biches et faons. La pause de midi arrive et nous sommes au col de la Quillane à 1713m d’altitude. A l’abri du vent, nous pouvons voir des traces de neige sur les plus hauts sommets sous un ciel bleu intense peu vu pendant ce périple, où volent quelques flocons.

Col de la Quillane 1714m d’altitude

Bientôt sur notre gauche la forteresse de Montlouis puis l’arrêt au four solaire d’Odeillo pour lire quelques informations et apprendre les recherches actuelles notamment pour la fabrication d’ hydrogène à partir de l’énergie délivrée par le soleil. A Egat, nous plongeons vers l’enclave espagnole de Llivia. A Ur, nous prenons sur 500 mètres environ la N20 avant de nous diriger par une route étroite vers Puigcerdà en territoire espagnol puis en passant à l’arrière de la gare internationale d’Entveig nous arrivons à Latour de Carol. Gare internationale car de ce point ferroviaire, nous pouvons par le Ter français gagner Ax-les-Thermes, Toulouse ; par le train espagnol, Barcelone et par le train jaune descendre vers Villefranche-de-Conflent et Perpignan.
La soirée se passe au village de vacances d’Yravals où nous rejoignons nos collègues randonneurs à pieds qui ont passé une semaine à parcourir les sentiers de la Cerdagne avec Mady.

Merci à tous pour la bonne ambiance et les différentes aides apportées au cours de ce beau challenge à vélorando.

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Lun 05/08/2024. Entraînement kayak de mer (Kmer) aux Fades-Besserve

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H)
Météo : soleil et douce chaleur. Vent du Sud-Ouest en rafales
Classement : facile
Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 2 heures

Matériel mis à disposition par l’association :
– 5 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant). – équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres) – équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles)
– pour le transport des bateaux  : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»

Organisation générale :
Transport : à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque.
Kilométrage général effectué par le véhicule : 110 km
Niveau d’eau : le plan d’eau était presque à son maximum.
Conditions de navigation : très bonne.
Kilométrage parcouru : 21,400 km et 03 h 53 de navigation à la moyenne de 5,5 km/h environ pour un déplacement horaire de 6 h 03

Vers le Sioulet…

Une sortie était proposée aux adhérents de la liste « kayak » le lundi 12 août. Quatre étaient disponibles. La météo était excellente dès le matin, le vent s’est levé en fin de matinée avec des rafales créant des vaguelettes sur le plan d’eau demandant d’appuyer un peu plus sur la pagaie.
La matinée a été consacrée à remonter le plus haut possible la branche alimentée par la rivière Sioule. Après le pique-nique pris tranquillement sous l’ombre d’un grand chêne sur la plage du Pont-du-Bouchet, nous partons vers le Sud-Ouest naviguant dans les méandres devenus très larges de l’ancien cours d’eau du Sioulet.
Quelques bateaux à moteur pour troubler la quiétude du lieu et déranger les hérons cendrés qui poussent leur cri désapprobateur et changent de rives.

Un vrai bonheur cette sortie fraîcheur loin de la canicule clermontoise.
L’objectif de la journée était de permettre de préparer dès maintenant la saison 2025.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

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Séjour 16. Du 13 au 17 juillet 2024. Vélorando aux pays de George Sand et des grands arbres

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 4 dont 1 femme et 3 hommes.
Météo : frais et couvert les premiers jours plus ensoleillé sur la fin. Deux averses orageuses de courte durée les 14 et 15.
Classement du séjour : facile
Temps de préparation et de rédaction  : 20 heures

Le mot de l’animateur.
Inédit, ce parcours construit à l’aide de la carte Michelin départementale n°323 en utilisant au maximum les petites « blanches » et quelques kilomètres de chemins forestiers a souhaité associer une campagne qui a inspiré George Sand pour écrire ses romans champêtres relatant les conditions de vie des Français du milieu du XIXè siècle comme dans « La Mare au Diable », « François le Champi » et « Les Maîtres Sonneurs » entre autres. Ce dernier roman m’a permis de trouver la trame de cette itinéraire.
Depuis plusieurs saisons, voir les comptes-rendus précédents, nous parcourons un territoire proche de la métropole de Clermont-Ferrand afin de découvrir des richesses naturelles et, ou, patrimoniales peu connues ou médiatisées.
Sur le plan de la circulation, nous n’avons pas subi la pression des automobilistes, Christian ayant remarqué que sur une matinée, nous n’avions croisé qu’une seule voiture ! La contrepartie c’est de connaître la surprise d’être sur une départementale inachevée au nord de Treignat, la D 549 qui débouche sur un chemin en terre roulant au départ mais qui se poursuit en chemin herbeux avec ornières nous obligeant à mettre pied à terre. C’est d’avoir également, après le passage d’une petite rivière comme le jour 3, l’Igneraie, une montée courte mais avec un fort pourcentage L’Aventure avec Atlas !
D’un point de vue humain, chacun partageant une vision commune du voyage à vélo, basée sur la découverte, supportant l’imprévu, ne recherchant pas la performance, l’ambiance fut bonne et harmonieuse.
Cinq jours de dépaysement un peu plus de 17 h 00 de roulage, un peu moins de 257 kilomètres vélos chargés sans compter les déplacements après installation, un peu moins de 2700 mètres de dénivelée positive.

Données techniques de l’itinéraire fournies par une montre Garmin, la distance parcourue ramenée à l’unité (D). Les dénivelés positifs (DP)et négatifs(DN), altitude la plus basse (AB), altitude la plus haute (AH)de la journée.

Les grandes lignes de l’itinéraire : Il s’est effectué sur petites routes à faible circulation, voies cyclables, chemins goudronnés et quelques kilomètres sur des chemins forestiers.

J1. D 53 km DP 758 m DN 532 m AB 179 m AH 482 m
Reugny, Trillers, Huriel, Archignat, Treignat, St-Sauvier, St-Rémy, Préveranges.
Soleil, chaleur douce accompagnée de quelques passages nuageux pour cette journée débutée à un peu plus de 100 kilomètres de Clermont-Ferrand à Reugny. L’itinéraire suit sur quelques kilomètres le canal déclassé de Berry en direction du Sud puis prend une franche orientation Ouest par des petites routes. Cette première journée est ponctuée de nombreux franchissements de ruisseaux et rivières notamment la Magieure et l’Arnon qui génèrent des cassures et un peu d’effort des participants. La pause à Huriel dans un jardin public original où la rhubarbe côtoie quelques simples nous permet de déjeuner à l’ombre du donjon de la Toque du XIIe siècle, vestige du château.

Donjon de la Toque

L’après-midi, avant notre arrivée au camping minimaliste de Préveranges, sera ponctué de la traversée de la forêt avec chemins herbeux et ornières qui nous ont obligés parfois à des détours en sous-bois où seules les araignées d’eau semblent s’épanouirent. Itinéraire à ne pas recommander pour des voyageurs pressés. En arrivant à Préveranges, nous sommes passés du département de l’Allier à celui du cher après une brève incursion dans le département de la Creuse.

J2. D 54 km DP 722 m DN 951 m AB 194 m AH 489 m
Préveranges, St-Priest-la-Marche, le Marembert, Vijon, Belfast, Ste-Sevère-sur-Indre, Ligny, Pouligny-Notre-Dame, Mongeneix, Le Montet, La Châtre, Montgivray.
Réveillés par les chants de plusieurs sortes d’oiseaux et notamment celui répétitif des ramiers, c’est sous un franc soleil que nous démarrons notre parcours. L’itinéraire comme la veille est prévu vallonné et les muscles des participants ne me contrediront pas. L’enregistrement des journées sur la montre de Christian fait merveille et l’on peut prendre des chemins prévus goudronnés ou non, sans hésitation et avec précision. Chemins bien sûr absents sur la carte au 100 000 de Michelin et ajoutés au stylo sommairement sur le support par l’animateur. Tradition et technologie sont complémentaires.

Petite route bordée par un châtaignier en fleurs

Contrairement à la veille, le terrain est plus sec, moins de mares et d’étangs. Le bocage reste omniprésent. Les châtaigniers en fleurs et de grands chênes sont inclus dans les haies, ou épargnés par le remembrement, trônent isolés ou en petit groupe de deux ou trois au milieu d’un champ. Le paysage change. Les grandes cultures de céréales où la moisson est en cours se mêlent à des pacages bien délimités par les haies. L’eau est encore bien présente et les dernières pluies régulières ont gonflé ruisseaux et rivières et notamment l’Indre que nous traversons à St-Priest-la-Marche à proximité de sa source dans les Monts de Saint-Marien à 410 d’altitude.

Franchissement de l’Indre

Le ravitaillement du midi nous permet de découvrir la petite ville de Ste-Sévère-sur-Indre d’un peu moins de 800 âmes, sa vieille halle du 17ème siècle, sa porte fortifiée du 15ème. Outre ses monuments historiques, la notoriété de la ville vient du tournage du premier long métrage de Jacques Tati en 1947 « Jour de Fête ».
La faune n’est pas absente de notre périple pour l’œil qui quitte un court instant la voie asphaltée ou en terre, la buse en attente sur une botte de paille, la pie-grièche installée sur un fil téléphonique observant ces drôles de voyageurs, des hirondelles chassant les insectes sur les points d’eau, des hérons surpris décollant du bord d’une marre, différents passereaux…
En fin de journée, visite du bourg de la Châtre dans le département de l’Indre et dégustation d’une bière bien fraîche après l’installation au camping de Montgivray au bord de l’Indre. Le camping porte le nom de la fille de George Sand, Solange connue pour ses aquarelles et son goût pour la peinture.

J3. D 63 km DP 518 m DN 558 m AB 150 m AH 274 m
Montgivray, Nohant, Verne, Les Dijeux,Verneuil-sur-Igneraie, Bretagne, Les Septs Chemins, St-Christophe-en-Boucherie, Rezay, La Vieille-morte, Ids-St-Roch, Morlac, Marçais, Orcenais, Nozières, St-Amand-Montrond.
Après un peu moins de 8 kilomètres, nous arrivons après avoir traversé l’importante D942, au domaine de George Sand à Nohant. Les vélos posés, nous déambulons dans le hameau entre le château où vécut une grande partie de sa vie et mourut le 08 juin 1876 l’autrice, et le cimetière. Malheureusement la visite des lieux de vie de George Sand, proposée en option n’est pas possible car les horaires d’ouverture sont incompatibles pour des voyageurs à vélo ayant encore de nombreux kilomètres à parcourir dans la journée. Après cette pause dans cet endroit emprunt d’une grande quiétude, nous reprenons la route dans une direction grossièrement Est avec un profil moins tourmenté, plus roulant. Nous traversons de jolis villages un peu loin de tout et du bruit. La campagne est belle, les chaumes d’un jaune vif contrastes avec les délimitations vertes des champs. Nous franchissons un grand axe routier secondaire la D940 au village de St-Christophe-en-Boucherie et en profitons pour faire une pause, attirés par la boulangerie grande ouverte. Nous nous laissons tenter par la spécialité locale « un pain béni » gourmandise consistante qui nous permettra de tenir sans problème jusqu’au pique-nique. Quelques kilomètres plus loin, le département du Cher nous accueille.
En milieu d’après-midi, un fond sonore s’entend, le terme de la journée n’est pas loin. Nous passons l’autoroute A71 où de nombreux vacanciers en rangs serrés se dirigent vers le Sud accompagnés d’une noria de camions.
Quelques détours volontaires et prévus pour entrer tout en douceur dans la plus grande ville de notre périple St-Amand-Montrond, fin d’étape. Installés, nous subissons une averse orageuse de courte durée. Retour en ville pour faire quelques courses et profiter d’un espace convivial pour se rafraîchir à une terrasse, confortablement installés.

J4. D 65 km DP 577 m DN 573 m AB 152 m AH 371 m
St-Amand-Montrond, Braize, St-Bonnet-Tronçais, Etang de Salous, le Brethon, la Bouteille, le Grand Villers, Meaulne, Urçay.
La journée est consacrée à la découverte des grands arbres de la forêt domaniale de Tronçais. Nous quittons St-Amand en suivant sur quelques kilomètres le canal de Berry puis nous nous orientons Sud Est vers le domaine forestier de 11000 hectares restauré, planté voire semé à l’initiative de Colbert ministre de Louis XIV pour former une réserve de bois pour les chantiers de marine. Aujourd’hui, les chênes d’exception sont utilisés pour la création de tonneaux de cognac ou de grands vins, l’ébénisterie ou, avec les bois les moins nobles, le chauffage.
Nous arrivons rapidement sous un ciel chargé à Braize, connu pour sa foire aux ânes et notamment l’âne du Bourbonnais. C’est également une des portes d’entrée de cette célèbre forêt. Nous sommes de nouveau dans le département de l’Allier. L’idée est d’utiliser les chemins forestiers ou sentes pour aller à la rencontre des chênes les plus remarquables dénommés « la Sentinelle », « les Jumeaux », « Stebbing 2 » et la futaie de Colbert.
Un petit mot sur chacun de ses arbres remarquables, il y a tant à dire…La Sentinelle : je suis né à la fin du XVIème siècle en 1580 et je suis le plus gros chêne de la forêt. Je suis installé d’où mon nom, sur une limite de la forêt Royale. Je suis classé et j’abrite une espèce protégée « le Grand Capricorne ».

Le hêtre « Sentinelle »

Les Jumeaux : nous sommes deux frères nés sur une même souche et avons une circonférence de 5,10 m et une hauteur de 25 m, l’un de nous est à terre et moi encore debout, je suis en fin de vie
Le Stebbing II : j’ai presque 400 ans et je suis en pleine forme. Je suis le plus grand de la forêt avec mes 36 mètres et ma circonférence de 5 m 90 me permet de m’accrocher au sol…

Le hêtre Stebbing II

Avant d’atteindre ce dernier chêne, nous avons pu voir et observer traversant le chemin, une maman martre avec deux petits qui l’un derrière l’autre sautaient d’un arbre couché à un autre, sans se soucier de notre présence. Moment rare !
Après avoir suivi l’étang de Tronçais nous optons et nous installons en faisant un léger détour à l’étang de Saloup pour le pique-nique.
Petit à petit le massif forestier s’estompe derrière nous. Le bocage reprend sa place et nous glissons par palier jusqu’à la rivière l’Aumance qui file vers le Nord et nous servira de main courante jusqu’à Meaulne, normalement fin de l’étape du jour.
Arrivés au bourg, les panneaux indiquant le camping semblent quelque peu défraîchis. Le camping est fermé malgré sa présence au moment de la préparation du séjour sur internet. Pas de problème, Google est interrogé par Patrick qui trouve à quelques kilomètres au Nord un camping à Urçay. Un peu de ravitaillement au bourg et nous prolongeons notre journée de quelques kilomètres en suivant le canal de Berry sur une piste cyclable fraîchement ouverte.

J5. D 22 km DP 72 m DN 42 m AB 162 m AH 215 m
Urçay, Grand-Fond, Vallon-en-Sully, Reugny
Nous reprenons vers le Sud, cette partie de canal ouvert et non encore matérialisé comme voie verte sur les cartes. La végétation par endroit est envahissante et les ronces progressent sur le goudron mais nos pneus « Schwalbe » ne craignent pas le défi… Le canal déclassé a sur de courtes distances disparu absorbé par le passage d’une route, quelquefois l’eau n’est plus présente, une végétation dense et inextricable ayant pris sa place. Les écluses ne fonctionnent plus, des portes verticales régulent plus ou moins le mouvement de l’eau. Nous avons roulé à bonne allure sur cette voie rectiligne sans obstacle.

Bientôt la fin du voyage….

Au moment de prendre la route pour regagner Reugny, je suggère la visite du musée du canal de Berry. Beaucoup d’informations sur l’historique, la vie des mariniers, la technique des écluses, la création d’étangs et l’acheminement de l’eau pour maintenir le canal navigable. Une heure et demie de découvertes où l’on peut se rendre compte que la vie était rude pour les femmes, les hommes et les enfants dans la première partie du 19ème siècle.
Hébergement : sous des tentes dans des campings sympathiques et accueillants
Accident :néant
Problème mécanique : aucun
Matériel mis à disposition : 2 tentes de marque Décathlon, modèle 900MT, 1 remorque « Bob ».

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Dim 30/06/2024 Rando Chaîne des Puys – Chadrat

Animateurs : Michel J et Pierre
Nombre de participants : 8, animateurs compris (6F, 2H)
Météo : nuageux le matin, couvert l’après-midi. Température de 14 à 20°.
Terrain : chemins localement boueux voire inondés.
Distance : 20,5 km
Dénivelé : 700 m
Durée : 7h00 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 96 km pour 2 véhicules
Préparation et rédaction : 4h00

Itinéraire : Chadrat, Montagne de la Serre, Les Moulèdes, Les Marthes, Cournols, Le Mas, Ponteix, Mont-Redon, La Malodière, Chapelle Sainte-Anne, Chadrat.

Cette randonnée était animée par Pierre dans le cadre de sa formation au brevet fédéral F d’animateur et avait Michel pour tuteur.

La météo annoncée pour la journée était assez variable avec une probabilité d’averses dans l’après-midi. Le ciel est chargé dès le début de la randonnée.
Après une légère montée en direction du sud, nous passons près d’une croix cernée de coquelicots. Le temps de ce début d’été est très humide avec des températures plutôt printanières et la végétation en profite allègrement.

Nous voyons aussi beaucoup de jolis papillons dont des demi-deuils.

Papillon demi-deuil

A la suite d’une descente et de la traversée de la D213 et de la D8, nous attaquons la première montée un peu sérieuse en direction du sud-ouest. Après un portillon, le chemin est un peu envahi par les herbes. Puis nous tournons à droite à hauteur d’un peuplier noir qui avait été taillé dans le temps en « têtard » ou en « trogne ». Cette taille consiste à couper court les branches afin d’obtenir selon les espèces des rejets, du bois d’œuvre, du compost…
Au sortir du chemin, nous effleurons Cournols où une procession religieuse est donnée et nous dirigeons vers le site appelé le dolmen de la Grotta ou dolmen des fées. Ce site, constitué à l’origine de 13 dalles appelées orthostrates dont 9 subsistent aujourd’hui remonte au néolithique. L’une des dalles de couverture est faite de trachyte venant du Mont-Dore. Ce sera le lieu de notre déjeuner.

Le dolmen de la grotta
pique-nique au Sarrou

Au redémarrage, direction ouest, puis nord.
Un peu avant d’arriver au lieu-dit Le Mas, nous optons pour un joli chemin empierré. Après quelques dizaines de mètres, un ruisseau emprunte aussi notre itinéraire. Au début assez léger, le débit de l’eau va en augmentant. Il nous faudra faire preuve d’équilibre pour ne pas (trop) nous mouiller les pieds. Les orages du vendredi précédent en sont les responsables.

Chemin noyé

Après la traversée de la D213 et du Ponteix, nous entamons la montée en aller-retour du Mont-Redon où quelques ruines d’un château médiéval sont encore visibles. A la descente en direction de l’est pour revenir vers Chadrat, un peu de hors-piste. Avant d’arriver à la chapelle Saint-Anne, qui était plus un lieu de repos pour voyageur qu’un lieu cultuel à ses débuts, nous goûtons les fruits d’amélanchiers en bordure de champ. Les fruits comestibles sont petits, de la taille d’un cassis, et ont un léger goût de poire (appelée « poire sauvage » au Canada) et d’amande. On peut en faire des confitures.
Un peu avant d’arriver aux voitures, les grandes orchidées bouc en bordure de chemin sont nombreuses en ce moment et connaissent un beau développement.

Orchidée bouc

Le ciel aura tenu jusqu’aux voitures et comme l’aura dit Liliane, ce fut une randonnée « Au fil de l’eau ».


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Séjour 11. Du mercredi 29 au vendredi 31 mai 2024. En kayak de mer sur les grands plans d’eau de la Dordogne

Animateur : Michel J
Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H)
Météo : mercredi, couvert avec quelques averses de courte durée, jeudi nuageux et des rayons de soleil en milieu de journée, vendredi couvert avec un vent au Nord.
Classement : facile
Matériel mis à disposition par l’association :
– 5 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant).
– équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres)
– équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours)
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»

Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque.
Kilométrage général effectué par le véhicule : 174 km
Niveau d’eau : maximum.
Conditions de navigation : très bonne.
Kilométrage parcouru : 54,81 km sur les 3 jours à la moyenne de 4,7 km/h.

Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 10 heures

Le mot de l’animateur :
Ce séjour devait se dérouler sur 5 jours et permettait de visiter deux des grands plans d’eau artificiels sur le cours de la Dordogne, le barrage de Bort et le barrage de l’Aigle. Les conditions météorologiques et le niveau d’eau en ont décidé autrement. Par précaution, connaissant le second plan d’eau très encaissé avec des berges difficiles d’accès, une météo annoncée médiocre et une température fraîche, j’ai décidé en accord avec les participants d’écourter notre escapade…

Relation des faits :
Il est presque 11h00, lorsque l’on glisse les bateaux à l’eau après un transport routier ponctué de quelques averses. Les bateaux équipés de large coffre étanches sont chargés avec tout le matériel, la nourriture et l’eau pour être en complète autonomie. Nous accueillons deux nouveaux en séjour, Marie et Pascal, ayant déjà pratiqué le kayak sur la journée.
Ce plan d’eau est vaste, 10,72 km² soit 1072 hectares d’une longueur de 21 kilomètres et une largeur maximum de 1,5 kilomètres. C’est le 4ème barrage de France avec une profondeur moyenne de 30 m et maximum de 110 m. Il est orienté grosso modo, Nord Sud avec plusieurs branches à l’Est et à l’Ouest. Sa construction a débuté en 1941 et la mise en eau a été réalisée seulement en 1952 suite à des problèmes liés à la géologie du lieu. Son alimentation, rive droite et rive gauche par des rivières et ruisseaux est multiple. Citons les plus importants, la Dordogne, la Mortagne, le Chavanon, la Burande, le Rigaud, le Dognon, le Lys.
Malgré le temps maussade, le groupe est motivé et nous apprécions de pouvoir côtoyer de très près la végétation et pour les plus expérimentés de pouvoir se faufiler entre les arbres. L’idée pour cette première journée est d’aller vers le Nord afin de gagner la confluence entre le Chavanon et la Dordogne puis de remonter au maximum les deux cours d’eau. Arrivés au Pont d’Arpiat, il faut se rendre à l’évidence. Le projet s’avère infaisable pour la bonne raison que les trois buses de grands diamètres passant sous la route et permettant l’écoulement des deux rivières sont complètement sous l’eau. Habituellement, la Burande qui rejoint la Dordogne en aval du pont est peu navigable mais cette fois nous pouvons pousser nos bateaux sur 400 à 500 mètres en amont, arrêtés seulement par la végétation ennoyée qui nous refuse le passage. De retour au Pont D’Arpiat, nous débarquons sur un court chemin conduisant à la route D73A, histoire d’observer le mouvement d’eau en amont de l’obstacle. Petit clin d’œil au groupe qui à vélorando a descendu la Dordogne de la source à l’estuaire de la Gironde en 2021. Nous étions passés sur ce pont pour gagner un camping à la ferme à Arsac, très spartiate !
Après avoir échangé sur la hauteur d’eau avec un autochtone et absorbé le pique-nique, nous reprenons notre navigation en longeant la rive droite vers le Sud. Pas de bruit si ce ne sont les cris des Milans noirs et de quelques passereaux cachés dans la végétation surpris par notre présence. Après un peu plus de 3 kilomètres, nous arrivons à hauteur de l’ancien Prieuré de Port-Dieu appelé prieuré de Trappes occupé dans le passé par des bénédictins. Il dépendait de l’abbaye de la Chaise-Dieu. Puis après la petite anse du ruisseau de Combrailles, nous abordons un défilé d’une trentaine de mètres de large bordé de rives abruptes boisées densément. L’espace s’ouvre de nouveau et j’opte pour traverser et rejoindre la rive gauche et aller poser le pied à la Grange Haute. L’espace est composé d’un espace verdoyant avec un plan incliné pour la mise à l’eau des bateaux, quelques bâtiments sans doute anciennement à vocation agricole, quelques caravanes à demeure sans grosses infrastructures, cela fait penser à un pied à terre à l’ancienne. Après avoir dépassé un joli mouvement de terrain côté à 612 m d’altitude, inabordable nous retraversons en ligne directe pour passer rive droite afin de trouver un lieu pour installer le bivouac. Du fait du niveau d’eau, les berges sont inaccessibles, les arbres, aulnes, chênes, saules, bouleaux ont les pieds dans l’eau et les basses branches commencent à souffrir de ce trop d’humidité. Après quelques recherches peu satisfaisantes, une mise à l’eau herbeuse nous attire avec un couvert composé de chênes. Le débarquement se fait en douceur et après le déchargement et la mise au sec des bateaux, nous installons notre campement. La journée a été ponctuée de mini averses et après un début de soirée sans pluie, nous prenons le dessert dans les tentes. La pluie rythmera notre sommeil toute la nuit.

Au petit matin, l’ambiance est vaporeuse, les tenues de kayak sont humides mais la température reste douce et après un petit déjeuner copieux qui doit tenir au corps, nous reprenons l’exploration vers le Sud. Deux participants ayant une expérience de la Guyane font des rapprochements avec l’humidité et l’ambiance végétale de ce département. Au toucher, l’eau nous paraît chaude… Chacun à son rythme, les kayaks se dirigent vers le Sud en suivant la rive droite, pas de bruit, le chant des oiseaux nous accompagnent. Bientôt sur un promontoire rive gauche entouré par une haute végétation où nous pouvons observer pendant un long moment, les ruines du château de Thyrières, ancien château fort du Xème siècle ayant appartenu à Catherine de Médicis qui a gouverné une partie de la Haute Auvergne. Après avoir dépassé, l’avancée rocheuse de Thyrières, nous découvrons sur notre gauche le site du Château de Val qui fera l’objet d’une longue pause un peu plus tard. Le lieu dit Outre Val passé nous suivons une berge très pentue puis sur notre droite s’ouvre une anse étroite où nous nous engageons et que l’on remonte au maximum attirés par un fort bruit d’eau. C’est le vallon du Lys où se succèdent des cascades, la dernière se jette par un saut de 10 mètres dans la retenue.

Encore un petit coin retiré à visiter et c’est l’heure du pique-nique. Une table nous attend à la base nautique d’Aubazines où un rayon de soleil nous accueille.
L’extrémité du plan d’eau est atteint, des bouées matérialisent la limite possible de la navigation, le barrage qui sert à réguler le débit de la Dordogne, produit également de l’électricité, l’équivalent des besoins d’une ville comme Limoges soit 310 Gwh/an . Nous passons sur la rive gauche et le prochain arrêt, c’est le Château de Val totalement entouré, il y a encore quelques jours aux dires du pilote de la vedette de promenade par l’eau. On ne pouvait accéder à l’édifice que par la digue bâtie. Il faut remonter aux années 1990, pour voir un tel spectacle. Notre arrivée ne passe pas inaperçue car 5 kayaks de mer sur le plan d’eau de Bort-les-Orgues, l’évènement n’est pas habituel en terre Auvergnate.

Après une longue pause qui a permis de prendre des photos, visiter l’exposition dans la chapelle du château, nous reprenons la navigation vers le Nord. Le temps passe et il faut songer déjà au lieu d’un bivouac. Mais avant, nous allons explorer le vallon où se jettent les rivières la Panouille et la Tialle en passant sous le pont d’Entraigues qui permet de relier Beaulieu à Lanobre par la D49. Joli et fort agréable détour dans un calme parfait.
Nous contournons les ruines du château de Thyrières et cherchons un emplacement pour passer la nuit. Les berges sont soit trop pentues soit submergées. Nous croisons la vedette panoramique avec son lot de touristes qui déclenche une houle qui n’effraie pas nos bateaux, construits pour supporter des vagues plus grosses. Un peu de sensation en cette fin de journée.
Nous repassons rive droite car le lieu du bivouac d’hier devient une évidence, nous ne trouverons pas mieux. Encore un petit effort et nous voilà en terrain connu. Le niveau d’eau pendant la journée a encore baissé, certaines racines de souches se montrent, c’est le moment de s’installer. Pas de pluie jusqu’à maintenant mais la fin du dîner en plein air sera de nouveau arrosé ainsi que la nuit.
Avant l’aube, des bruits d’eau se font entendre, sans doute des sauts de gros poissons. La pluie a cessé mais le plafond des nuages est bas, des brouillards flottent sur le plan d’eau et la fraîcheur arrivée au cours du sommeil se confirme avec la levée du jour. Je profite du petit déjeuner pour proposer au groupe d’abréger le séjour car les prévisions ne sont pas meilleures dans les jours à venir et le barrage de l’Aigle est vraiment difficile en cas de mauvaises conditions climatiques. A l’unanimité, la décision est prise et nous allons regagner nos pénates…

Reste une anse profonde rive droite à visiter que nous remontons sur près de 2 kilomètres à partir de la Grange Haute.

A l’embouchure du Rigaud qui prend sa source à 881 d’altitude sur le plateau à proximité d’Aulnat-Soubre, nous virons de 180° et contournons le dernier mouvement de terrain. Le paysage devient familier, des constructions apparaissent et c’est l’arrivée.
Les containers remplis, les bateaux passés à l’éponge nous gagnons le plateau pour prendre le pique nique mais à peine installés, nous fuyons une violente averse orageuse et finissons dans la voiture.
Merci à toutes et tous d’avoir passer ce bon moment dans la bonne humeur malgré une météo capricieuse. Une belle aventure tout de même à refaire par beau temps ?


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Sam 25/05/2024. Marche sportive Chaîne des Puys – Paugnat

Animateur : Michel J.
Terrain : souple et humide, de grosses flaques d’eau par endroits
Météo : température douce avec un soleil ardent sur fond de ciel bleu
Temps de préparation et de rédaction : 2 h 00
Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de 1,15 m.
Déplacement routier : 2 voitures, en co-voiturage au départ de Clermont (2 personnes) avec un kilométrage moyen de 40 (aller et retour) et 2 voitures sur place avec un kilométrage moyen de 45 soit un total de 170 km

Nombre de participants :7 animateur compris (2F, 5H)
Distance : 25,75 km ; moyenne 6,8 km/h, dénivelée 396 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar).
Durée : 3 h 28 (de marche) et 3 h 41 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire : départ du parking des camping-cars de Paugnat, zone appelée les Cheyres, Sud du Suc de Beaunit, Nord du Puy de Verrières, Est de Grelière et Lambertèche, GR 441, Ouest du Puy de Lespinnasse, Sud du Puy de Tressous, passage de la D 941, Ouest et Sud du Louchadière, Bois de Mauzac, GR 441, col de la Nugère, Ouest du Puy de la Nugère, Puy des Littes, Bois Latia, contournement par l’Est et le Nord du Puy de Paugnat, parking.

Nous accueillons pour la première fois avec Atlas sur cette distance Carole, adepte régulière de la marche nordique qui a trouvé rapidement sa place dans le groupe et semble avoir apprécié l’activité. J’avais choisi un itinéraire très ensoleillé pour le début de matinée afin de profiter au maximum des bienfaits de l’astre solaire retrouvé. Roulant, il nous a permis de maintenir les deux premières heures un rythme à 7 km/h, sans être gênés par les quelques grosses flaques inhabituelles sur le parcours facilement contournables.
Les hêtraies traversées présentent une ramée de toute beauté, abondante et d’un vert printanier. Quelques feuilles et jeunes branches au sol montrent qu’un orage de grêle est passé par là dans les jours précédents. Pour une fois dans ce secteur habituellement sans présence humaine, nous avons doublé quelques randonneurs qui participaient à une marche organisée par le village de Pulvérières. Tout au long de cette longue boucle, une bonne ambiance a régné, je dirai comme d’habitude. Merci à tous de votre présence !



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Marche Nordique. Période du 01/02 au 30/04/2024

Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin.
En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.
En cette fin de second trimestre, les participants avec l’entraînement régulier ont énormément progressé et la moyenne est de 6,7 km/h. Belle progression depuis la nouvelle saison, début septembre.
Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.

Ces trois derniers mois, la fréquentation est en forte progression avec des adhérents très motivés.

Statistiques du 01 février au  30 avril 2024

Les lundis et mardis
Nombre de séances réalisées
Lundi  :12
Mardi : 13
Nombre de séances annulées  : 0

Types de séances 
Fractionné : 6 (lundi) 6 (mardi)
Foncier : 6 (lundi) 7 (mardi)
Nombre de participants 
Lundi :  239 dont 143 femmes et 96 hommes
Mardi : 192 dont 106 femmes et 86hommes 
Total  : 431 dont 249 femmes et 182 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Michel J,

Les samedis
Nombre de samedis :11
Nombre de séances annulées  : 2 (1 manque de participants, 1 conditions météo)
Allure
Modérée : 11
Soutenue :  5
Nombre de participants : 106 dont  56 femmes et 50 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Michel J, Sébastien


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Séjour 4. Raid pédestre linéaire sans assistance dans la Chaîne des Puys. Dimanche 07/04/2024

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 7 animateur compris (2F, 5H)
Météo : température douce avec un ciel laiteux du à des poussières sableuses en altitude.
Classement : hors catégorie
Transport des participants : Renault Kangoo et Toyota Yaris
Assistance au transport : Régine et Mady
Kilométrage routier : 208 km (dépose du ravitaillement et récupération des participants)
Temps de préparation et rédaction des divers documents : 5 heures
Cartographie utilisée : cartes Ign Top 25, 2531 OT.
Matériel mis à disposition par l’association: trois paires de bâtons de marche nordique 1,10, 1,15 et 1,25m

Les grandes lignes de l’itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, les Cheyres-de-Bruvaleix,
contournement par l’Est, le Nord et l’Ouest du Puy de Paugnat, Nord du Puy de Pradet, Ouest du Puy la Baneyre, GR441 puis Sud du Puy de Tressous, traversée de la D986, contournement Nord et Ouest du Puy de Louchadière, entre Puy de Clermont et Puy Chopines, GR 441 jusqu’au rond point de Vulcania, plein Sud jusqu’à Chabanne Vieille, entre Grand Suchet et les Puys de Côme puis Balmet, bac de Ceyssat, bac de Montmeyre, Ouest du Petit et Grand Sault, traversée de la D68, Nord et Ouest du Puy de Besace, la Fontaine du Loup, GR441A, traversée de la D52, traversée du parc d’Allagnat plein Sud puis Ouest, contournement du Puy de Barme par l’Est puis Sud, traversée de la D942, long chemin d’exploitation passant au Sud du Puy Pelat jusqu’à la jonction avec le GR441, GR4, contournement du Puy de Mercoeur par l’Ouest et le Sud, col à 1112m, Est du Puy de la Mey, traversée de la D5, jonction avec le GR4, GR30 et GR441, parking de covoiturage de la Cassière.

A Paris plus de 50 000 personnes se lancent sur la distance du marathon. En Auvergne 7 Atlassiens dans un anonymat souhaité traversent la Chaîne des Puys jouant avec le terrain sur un itinéraire déterminé.
Comme proposé lors du dernier entraînement sur 30 kilomètres du samedi 30 mars, nous avons pris une allure de sénateur, entre 6,1 et 6,2 km/h dès le début surveillant régulièrement nos montres afin de s’assurer de pouvoir tenir la distance.
Un bon état d’esprit a régné tout au long de la journée et les participants ont pu échanger dans la bonne humeur sur différents sujets.
Annoncé au départ, une pause de 5 minutes a été imposée au 10, 20, 30 et 40ème kilomètre. Avant le 30ème kilomètres nous avons pu remplir en eau nos contenants, Mady ayant déposé en un lieu précis 2 bonbonnes de 5 litres et quelques provisions, amandes grillées, abricots secs, dattes et une brioche aux pralines qui a été très appréciée. Les déchets ont été repris en fin d’après-midi avant la récupération des participants.
La dernière difficulté du parcours, le petit col entre les Puys de Mercoeur et de Lassolas a fait son petit effet sur les organismes. Dans la descente, Christian a été pris de crampes aux deux mollets. Après des étirements et massages, nous l’avons escorté jusqu’à la D5 où Mady est venu le chercher. Sage décision à quelques kilomètres de l’arrivée afin de ne pas aggraver une possible blessure.
La dernière ligne droite s’est faite à bonne allure. Le parcours de 42 km 680 a été réalisé en moins de 07h00 (06h53) à une allure moyenne de 6,2 km/h pour des dénivelées positive de 1045 m et négative de 702 m. Bravo à tous !


Merci à Régine et Mady pour la dépose, la récupération des participants et la prise des photos.

le groupe à l’arrivée en pleine forme !


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Jeu 04/04/2024. Via-Ferrata au Malzieu

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 9 animateur compris (3F, 6H)
Météo : ciel couvert avec quelques passages de ciel bleu
Durée de l’activité : 4 h 15 en comptant la marche pour revenir à la voiture
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd (266 km) en co-voiturage soit un total de 532 km.
Matériel mis à disposition : tout l’équipement pour la pratique d’une via-ferrata
Préparation du matériel et rédaction : 3 h 00

La fenêtre météo est au rendez-vous pour cette première sortie de la saison au Malzieu. De nombreux adhérents semblent motivés en 2024 pour cette activité et nous avons du refuser 3 personnes inscrites au dernier moment. Bien équipé et entretenu, le parcours se compose d’une passerelle, 5 ponts de singe, 1 pont népalais et d’1 tyrolienne. Dénivelé : 60 mètres.
La journée a commencé par le passage au practice afin de découvrir pour les nouveaux et se rappeler pour les habitués les bons gestes à adopter pour une progression en toute sécurité. Nous avons suivi le parcours facile, le matin puis après un retour aux voitures pour déguster le pique-nique, nous sommes repartis, certains sur la difficile, d’autres faisant un mixte entre facile et difficile et deux adhérents refaisant la facile pour bien s’imprégner du parcours. En fin de matinée, chacun a souhaité s’essayer à la tyrolienne.

Bonne ambiance dans un climat d’entraide.
Le nombre de participants est évidemment restreint pour des raisons de convivialité, de sécurité et de transport.

Au cours de la matinée certains ont pu apercevoir un magnifique oiseau qui niche dans les rochers ou vieux murs, un Tichodrome échelette (à voir sur internet !)

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Sam 30/03/2024 Marche sportive Chaîne des Puys – Volvic

Entraînement pour le Raid du dimanche 07 avril 2024
Animateur : Michel J.
Terrain : souple, gras par endroit et humide
Météo : température fraîche avec une couverture nuageuse.
Temps de préparation et de rédaction : 2 h 00
Mise à disposition de matériel : 3 paires de bâtons 1,10 m 1,15 m et 1,25 m.
Déplacement routier : 2 voitures, au départ de Clermont (3 personnes) avec un kilométrage moyen de 35 (aller et retour) et 3 voitures sur place avec un kilométrage moyen de 30 soit un total de 160 km

Petite pause au 20 kilomètres…

Nombre de participants : 7 animateur compris (1F, 6H)
Distance : 30 km ; moyenne 6,6 km/h, dénivelée 691 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar).
Durée : 4 h 35 (de marche) et 4 h 50 (déplacement, pauses comprises). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, les Cheyres-de-Bruvaleix, Les Goulots, Puy des Littes, Ouest du Puy de la Nugère, passage route D 941, GR441, Bois de Mauzad, Est et Nord du Puy de Louchadière, contournement par le Sud, Ouest et Nord du Puy de Tressous, Sud Puy de l’Espinasse, passage entre les Puys de L’Espinasse et de la Goulie, Sud du Puy de la Baneyre, Est de Lambertèche, Est de Grelière, passage de la D90, Sud du Puy de Verrière, Est de Paugnat, contournement du Puy de Paugnat par l’Est, Cheyres de Bruvaleix, parking

Drôle d’observateur !

La fenêtre météo annoncée s’est révélée exacte et après l’orage et la pluie soutenue de la fin de nuit précédente un ciel couvert nous a accueilli pour cette dernière préparation avant le raid du dimanche 07 avril qui nous fera traverser la Chaîne des Puys en linéaire de Volvic à la Cassière en contournant les principaux et les moins connus des volcans. Le groupe a su tenir l’effort d’une manière homogène sur un rythme régulé sur les 20 premiers kilomètres puis les habitudes de la marche rapide plus soutenue ont fait monter la moyenne qui était prévue au départ à 6,2 km/h. Nous serons plus raisonnables la semaine prochaine !


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