Dim. 19/01/2025. Rando Est du Sancy- lac Chambon

Animateur : Michel J.
Nombre de participants animateur compris : 15 (9F, 6H)
Météo : température fraîche au départ puis s’élevant vers 08°C avec l’activité solaire.
Terrain : dur, gelé sur une grande partie du parcours
Distance : 23 km (montre gps)
Dénivelé : 950 m (montre gps)
Durée du déplacement : 6 h 00 environ
Durée de la randonnée : 5 h40 environ
Classement Atlas : moyenne
Cartes Ign 1/25000 : 2432 ET
Kilométrage auto : (84 x 3) = 252 km
Préparation et rédaction : 3h00

Itinéraire : lac de Chambon, Jassat, St-Victor-la-Rivière, le Breuil, Entrée de Courbanges, Montaleix, Varennes, parking Murol du lac.

Après une présentation rapide de l’itinéraire que nous allons suivre et notamment les différents passages hors piste, le lac longé sur sa partie Est, nous attaquons la pente du bois des Bouves puis passons sous le Suc du Coq avant de gagner par une belle sente, Jassat. Le groupe un peu endormi dans la fraîcheur du matin traverse le ruisseau de Courbanges qui en aval devient La Planchette et qui plus en aval va se jeter un peu avant le lieu-dit les Granges dans la Couze Chambon. Très vite nous sommes à St-Victor-la-Rivière où l’on dénombre deux croix très proches l’une de l’autre qui ont un double rôle de guide et de protection. Ce plateau jusqu’à le Breuil, situé à un peu plus de 1000 d’altitude se consacre à l’élevage et l’on peut voir encore malgré l’hiver quelques troupeaux dans les pâtures. Peu avant de plonger dans la cassure occupée par le ruisseau de Malvoissière où trônent d’anciens moulins parmi un terrain de broussailles, nous bifurquons Sud-Ouest pour rejoindre la grande allée de la forêt de Courbanges puis le chemin de Vanzoux à l’orientation Nord-Est.
Forêt sectionale d’une surface de 1889 hectares qui malgré sont appartenance au Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne voit le passage de quads bruyants et polluants. Heureusement, peu après nous pénétrons en sous-bois suivant plus ou moins un coupe-feu. Nous profitons d’une clairière de cette forêt mixte pour faire la pause de à 12h04…où quelques spécialités de notre pâtissière et du pâtissier du jour nous attendent. Le voile se déchire avant de repartir et un soleil plus présent réchauffe les corps refroidis. Notre cheminement nous amène à l’entrée Sud du village de Courbanges. La rive droite du ruisseau éponyme sera notre main-courante par un chemin où les écoulements non canalisés se sont figés et forment une gangue de glace parfois translucide et épaisse. Le chemin est plus facile que je le pensais et traverse une hêtraie en courbe de niveau où seul le chuchotement du ruisseau en contrebas se fait entendre. Notre orientation change brutalement car nous quittons le vallon du ruisseau de Courbanges pour gagner le ruisseau du Cheix séparé par un tout petit mouvement de terrain.

En remontant le ruisseau du Cheix.
Le ruisseau du Cheix barré par un rideau de glace.

La remontée au frais presque Ouest nous fait gagner de l’altitude et après un zig et un zag, sur un point haut nous retrouvons le soleil sous le village de Montaleix que nous contournons par le Nord.

Le massif adventif du Sancy sur la droite

Un pacage traversé et c’est la descente en hors piste un peu raide du bois de Favarades où des laissées de sanglier et de la moquette de chevreuil sont visibles. Maintenant, nous suivons dans un premier temps le ruisseau des Fouesses puis la Couze de Chaudefour qui alimente en grande partie le Lac Chambon.
Le reste de l’itinéraire noyé dans les nouveaux chalets qui émergent nous fait passer sous la butte féodale qui fera l’objet d’une visite explicative dans la randonnée de Pierre dans quelques semaines. Après une descente de quelques marches nous retrouvons le bord du lac d’une surface de 60 hectares et d’une profondeur maximum de 4 mètres où une légère pellicule de glace fige la surface et bientôt le parking où le gâteau des rois et autres pâtisseries nous attendent pour finir cette belle journée.


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Sam. 11/01/2025. Entraînement Raid Chaîne des Puys – Facemeunier

Animateur : Michel J.
Terrain : souple, glissant, quelques grosses flaques d’eau
Météo : température douce se rafraîchissant en cours de matinée.
Temps de préparation et de rédaction : 2h00
Mise à disposition de matériel : 2 paires de bâtons de marche nordique en 1,25 et 1 en 1,15.
Kilométrage : 3 voitures en covoiturage au départ de Clermont, 4 voitures sur place soit un total général de 280 km

Nombre de participants : 13 animateur compris (4F, 9H)

13 au départ…13 à l’arrivée sous le soleil ! (à gauche l’ombre du photographe)

Distance ; 19,45 km ; moyenne 6,4 km/h soit 9’10’’au km ; dénivelée 540 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar).
Durée : 3 h 03’ 35’’ (de marche) et 3 h 15 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, Est du Puy de la Bannière, Est du village Facemeunier, Croix de St Priest, sortie Est du village de Moulet-Marcenat, Sud du Puy de Paugnat, passage au Sud du Puy des Marais, les Goulots, les Cheires de Bruvaleix, parking

Observations : l’objectif annoncé au moment du départ de 6 km/h pour préparer le Raid du 23 mars 2025 a été dépassé. Le groupe en bonne forme a tenu une allure supérieure sans forcer. Après un début de parcours au relief haché fait de quelques montées aux profils rudes, le reste de l’itinéraire a permis de dérouler sans gros effort…

L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont de l’activité : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés …

Remarque : parcours dans un environnement agréable avec une météo clémente dans une bonne ambiance de groupe.

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Marche Nordique. Période du 01/11 au 31/12/2024

Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Retrouvez les informations sur l’activité sur le site onglet « Actualités ».

En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.
Pour ce début saison, le 01 novembre pour l’association, les participants sont toujours aussi nombreux et la motivation bien présente. L’entraînement régulier a permis une progression collective et les nouveaux adhérents arrivés le 01 septembre ont apprécié le dynamisme du groupe et des animateurs !
Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.

Merci Armand…Didier…

Statistiques du 01 novembre au  31 décembre 2024
Les lundis et mardis

Nombre de séances réalisées
Lundi : 7
Mardi : 7
Annulées : 1 (nombre insuffisant de participants vent et pluie)
Types de séances :
Fractionné :  2 (lundi) 3 ( mardi)
Foncier : 5 (lundi)  4 ( mardi)
Nombre de participants :
Lundi : 113 dont  60 F et  53 H
mardi : 105 dont 45 F et 60 H
Animateurs : Mady, Christian , Michel J
Les samedis
Nombre de samedis : 12
Nombre de séances : 12
Nombre de séances annulées  : 2 (allure modérée manque de participants)

Modérée : 7

Soutenue : 5
Nombre de participants : 65 dont 29 F et 36 H
Animateurs: Mady, Christian, Michel J, Sébastien


Les statistiques sortiront tous les deux mois dorénavant…

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Sam. 04/01/2025. Marche Sportive – Chaîne des Puys

Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 13 animateur compris (3F, 10H)
Terrain : Dur
Météo : nuageux, températures fraîches
Temps de préparation et de rédaction : 0h30
Mise à disposition de bâtons : 1 paire
Kilométrage : 7 voitures avec une moyenne de 30 km AR
Distance : 19,0 km
Durée : 2h50 de déplacement, pour un objectif de 3h00

Itinéraire : Parc des Sources de Volvic, Moulet-Marcenat, tour du Puy de Paugnat, Puy de Monceau, Charbonnières-les-Varennes, Croix de Saint-Priest, passage au nord du Puy de la Baneyre, Les Goulots, Parc des Sources

Observations : Bonne progression !

Le groupe à l’arrivée frais et en forme…manque le photographe

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Sam 14/12/2024. Marche Sportive. Chaîne des Puys

Circuit découverte Paugnat -Nugère

Le groupe au départ…manque Sébastien et le photographe !

Terrain : souple, fine couche de neige glacée au-delà de 800 mètres d’altitude, quelques grosses flaques d’eau
Météo : température fraîche, idéale pour l’exercice
Temps de préparation et de rédaction : 2h00
Mise à disposition de matériel : 2 paires de bâtons de marche nordique en 1,25 et 1 en 1,15.
Kilométrage : 3 voitures en covoiturage au départ de Clermont, 4 voitures sur place soit un total général de 280 km

Animateur : Michel J.

Nombre de participants : 13 animateur compris (5F, 8H)
Distance ; 17,82 km ; moyenne 6,5km/h soit 9’10’’au km ; dénivelée 370 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar) ; kcal dépensés 1250 environ.
Durée : 2 h 43’ 20’’ (de marche) et 2 h 53 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, tour du Puy de Paugnat, passage à l’ouest du Puy des Marais, approche du col de la Nugère, le long ouest du Puy de la Nugère, les Goulots, les Cheires de Bruvaleix, parking

Observations : l’objectif de la sortie à 6,5 km/h a été atteint. Les nouveaux dans cette activité Marie, Valérie, Frédéric, Philippe et une revenante Geneviève ont été bien intégrés et stimulés par les habitués. Bonne ambiance.
Itinéraire court, moyenne de déplacement volontairement plus modeste que d’habitude afin de permettre une découverte de l’activité aux adhérents s’étant positionnés sur le questionnaire 2025 « Activités » et à celles et ceux qui souhaitaient réintégrer le groupe marche sportive après un arrêt plus ou moins long…
L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont de l’activité : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés …

Remarque : quelques arbres et branches sur l’itinéraire ont légèrement ralenti la progression du groupe.

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Jeu 28/11/2024. Rando pédestre au Sud-Est du plateau du Cézallier, Secteur Chambezon

Animateur : Michel J.
Nombre de participants animateur compris : 17 (9F, 8H)
Météo : température douce, journée ensoleillée, passages nuageux
Terrain : souple, quelques flaques d’eau
Distance : 24 km (montre gps)
Dénivelé : 800 m (montre gps)
Durée du déplacement : 6 h 00 environ
Durée de la randonnée : 5 h 30 environ
Classement Atlas : facile
Cartes Ign 1/25000 : 2633W, 2533E, 2534E
Kilométrage auto : (90 x 2) + ( 120 x 2) = 420 km
Préparation et rédaction : 3h00

Itinéraire : Chambezon, Féchal Bas, Sagheat, Ségonzat, Chambezon

Avant le départ, comme d’habitude, je présente les grandes lignes du circuit en boucle. Très campagnard où l’élevage domine, à la limite du plateau du Cézallier, nous allons longer pendant 3 kilomètres le cours de l’Allagnon, rivière très connue des pécheurs où l’on peut trouver l’omble commun, la truite fario, l’écrevisse à pied blanc et, où la loutre s’est à nouveau installée. Pour être complet, je précise que ce cours d’eau d’un peu moins de 90 kilomètres prend sa source dans le Cantal, au Puy de Bataillouse à 1680 m et se jette au Saut du Loup dans l’Allier, point où nous sommes passés à vélo rando lors de notre périple Clermont, la Cerdagne en septembre dernier.

Partis d’une altitude modeste à 533 mètres au cimetière de Chambezon, nous commençons notre parcours par une longue descente sur un chemin caillouteux pour atteindre 460 mètres, au niveau de la rivière.
Au loin sur un promontoire rocheux sous un ciel encore encombré d’une strate nuageuse se distingue l’impressionnante forteresse de Léotoing construite au XII ème siècle, plusieurs fois remaniée et renforcée notamment vers 1365 par Robert Dauphin (deuxième du nom) pour la protéger des attaques lors de la guerre de Cent Ans et des compagnies de mercenaires qui sévissaient dans la région.

Le terrain supporte encore les traces des dernières averses et quelques flaques nous obligent et nous obligeront tout au long de la journée à de petits contournements. L’habitat est dispersé et seuls quelques hameaux traversés font la transition entre les pâtures et les chênaies rabougries situées sur les points hauts inexploitables pour l’agriculture.
Après avoir abandonné le fond du vallon, nous suivons sur 4 kilomètres, le ruisseau d’Auze qui trace son cours dans une végétation dense de part et d’autre où chevreuils et sangliers peuvent s’épanouir tranquillement. Différentes roches affleurent et le chemin érodé montre des cailloux propices à l’échange avec le groupe, granit, quartz, grès, basalte…

Après avoir parcouru le bois de Combe Savy, voici Féchat Bas puis après le ruisseau de la Ribeyre nous atteignons Sagheat, 13 kilomètres ont été parcourus et c’est la pause pique nique sous un soleil chaud pour la saison. Pour digérer, une longue montée sur une chemin confortable au pourcentage raisonnable nous amène au point haut de la journée, à un peu plus de 800 mètres d’altitude, une ligne de partage des eaux pour les nombreux ruisseaux qui coulent soit vers le Nord, soit vers le Sud Est et qui alimentent le bassin versant de l’Allier. A Ségonzat, hameau faisant partie du village de St Gervazy nous coupons le GR de Pays « Autour d’Issoire » et nous nous dirigeons vers l’est puis au contact du Puy Ferrat nous inclinons notre cheminement, grossièrement vers le Sud.

Fusain avec ses capsules roses et ses graines orange

Encore un petit effort pour éviter quelques centaines de mètres de goudron et après avoir contourné « la Bastide » point haut occupé par une antenne de télécommunication et un château d’eau, c’est l’arrivée à Chambezon. Merci pour les douceurs apportées et à bientôt.

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Marche Nordique. Période du 01/05 au 31/10/2024

Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin.
En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.
En cette fin de saison, les participants avec l’entraînement régulier ont énormément progressé et la moyenne est de 6,7 km/h. Belle progression depuis la nouvelle saison, début septembre.
Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.
Ces trois derniers mois, la fréquentation est en légère baisse mais le groupe des habitués reste motivé.

Statistiques du 01 mai au  31 octobre 2024
Les lundis et mardis

Nombre de séances réalisées
Lundi : 15
Mardi : 16
Annulées : 0
Types de séances :
Fractionné : 8 (lundi) 7 ( mardi)
Foncier : 7 (lundi) 9 ( mardi)
Nombre de participants : 417
Lundi : 218 dont 115 F et 103 H
mardi : 199 dont 104 F et 95 H
Animateurs : Mady, Christian , Michel J
Les samedis
Nombre de samedis :12
Nombre de séances : 18
Nombre de séances annulées  : 7 (5 manque de participants, 1 conditions météo, 1 animateur indisponible)
Allure
Modérée : 10
Soutenue : 8
Nombre de participants : 89 dont 45 F et 44 H
Animateurs: Mady, Christian, Michel J, Sébastien





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Jeudi 24/10/2024. Rando dans le Nord de la Chaîne des Puys – Paugnat Louchadière

Animateur : Michel J.
Nombre de participants animateur compris : 19 (8F, 11H)
Météo : température douce, ciel bleu en début de journée puis passage nuageux au cours de l’après-midi
Terrain : souple, quelques flaques d’eau,
Distance : 25 km (montre gps)
Dénivelé : 598 m (montre gps)
Durée du déplacement : 6 h 00 environ
Durée de la randonnée : 5 h18 environ
Classement Atlas : facile
Carte Ign : 2531ET
Kilométrage auto : (42 x 1) + (80 x 2) + ( 20 x 4) = 282 km
Préparation et rédaction : 2h00

Itinéraire : parking des campings cars du Puy de Paugnat, Sud des Puys de Thiolet et Verrières, Ouest du Puy de la Baneyre, GR441 jusqu’à l’entrée de le Bouchet, Sud du Louchadière puis descente au Nord, Bois des Fayes, Ouest du Puy de la Nugère, Bois de Latia, Est du Puy de Paugnat.

En ce début des vacances scolaires, le groupe rassemble à la fois des adhérents encore en activité et retraités et nous accueillons Denis pour une sortie « découverte ».
Après la présentation habituelle du parcours avec les points forts et la difficulté de la journée, nous nous mettons en mouvement dans une ambiance joyeuse. Les premiers kilomètres effectués sur de larges chemins permet les échanges et les retrouvailles. En ce début de matinée, sous un ciel bleu, il est agréable de découvrir une campagne verte où l’herbe grasse à cette saison est bien présente dans les pâturages. Au loin en direction du Puy de Dôme s’élèvent au dessus de quelques nappes de brume quatre montgolfières.

Après avoir traversé sur le flanc Sud les Puys de Thiolet et Verrières dans une forêt mixte composée de résineux et de caduques, nous retrouvons des pacages, laissant sur notre droite les villages de Verrières, Grelière et Lambertèche.
Au loin se dessine l’objectif de la journée, le Puy de Louchadière, de type strombolien. C’est l’un des plus vastes cônes de scories de la chaîne des Puys et l’un des préférés de l’animateur. Il culmine à 1198m d’altitude et son éruption date de 38 000 ans. Il possède un cratère égueulé, orienté vers le Sud-Ouest. Une importante quantité d’eau a été localisée sous le volcan et canalisée dans les années 1952 à 1955 permettant l’alimentation de 40 communes. Son nom « Lou Chadeira » en auvergnat vient de la forme de son cratère égueulé. nom fait
Nous voilà de nouveau à couvert dans une forêt où le hêtre dominateur ne laisse pas ou peu de chance aux autres arbres de se développer. Le sous-bois est reposant et les couleurs automnales sont magnifiées par la lumière diffuse des rayons du soleil. Le renouvellement permanent de la nature permet de ne jamais se lasser même si l’endroit a été maintes fois parcouru.


L’animateur s’étant quelque peu assoupi sur un chemin roulant, il a fallu traverser une pâture non prévue dans l’itinéraire et deux barbelés pour se recaler avant la montée de la journée. Le pique- nique a été pris au sommet sous un soleil voilé, par moment, par de gros nuages. Moment mis à profit pour échanger sur la borne géodésique située au sommet et non répertoriée sur les nouvelles cartes et par extension des repères de nivellement et leur utilisation passée…

La montée vers le sommet du Louchadière

La descente par le versant Nord se fait par une sente peu, voire pas fréquentée si ce n’est par quelques animaux. Des glissades plus ou moins contrôlées et nous voilà, sur un chemin forestier avant de traverser la dangereuse route D941.
Après quelques zigs et zags, sur des sentes et chemins masqués par une belle épaisseur de feuilles, nous arrivons dans le bois des Fayes à l’Ouest du Puy de la Nugère. Peu de monde rencontré si ce n’est trois photographes de champignons et des ramasseurs.
Le reste du parcours se fait à bonne allure dans une bonne ambiance. Je n’oublie pas de mentionner les différentes gourmandises servies à la pause de mi-journée et à l’arrivée et notamment les cannelés et macarons de Didier qui depuis une semaine fête son anniversaire à chaque rassemblement des adhérents d’Atlas.
A bientôt.

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Sam 12/10/2024.Marche sportive Chaîne des Puys. Circuit Paugnat, Louchadière

Animateur : Michel J.
Terrain : souple, agréable…quelques grosses flaques
Météo : température fraîche, idéale pour l’exercice
Temps de préparation et de rédaction : 2h00
Mise à disposition de matériel : néant
Kilométrage : 1 voiture en co-voiturage au départ de Clermont (2 + 2 personnes), 4 voitures sur place soit un total général de 180 km

Manque le photographe !

Nombre de participants : 8 animateur compris (1F, 7H)
Distance : 22,370 km ; moyenne 6,9km/h, dénivelée 346 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar).
Durée : 3 h 17’ 47’’ (de marche) et 3 h 27 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ parking des camping-cars de Paugnat, Sud du Puy de Verrières, chemin à l’Est de Grelière et de Lambertèche, Gr441 jusqu’à l’entrée de Le Bouchet, Ouest du Puy de Louchadière, Bois des Fayes, Bois Latia, Nord Puy Desmaret, Est Puy de Paugnat.
Observations : l’objectif de la sortie à 6,6 km/h a été atteint par un groupe homogène et très dynamique où la bonne ambiance a régné.
Remarque : de nombreux arbres et branches sur l’itinéraire ont ralenti la progression du groupe.

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Séjour 22. Du mercredi 18 au lundi 30 septembre 2024.Traversée du Haut Atlas Central au Maroc avec ascension du sommet du Mgoun (alt. 4071m)

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 12 dont 5 femmes et 7 hommes.
Météo : humide les deux premiers jours avec des orages en soirée, variable en milieu de trek et beau sur la fin. Température en journée agréable et fraîche la nuit sans excès.
Nourriture : excellente et variée durant le trek. Repas composés de salades le midi avec un plat chaud de féculents et le plus souvent d’une soupe et d’une tajine le soir avec un dessert. Petit déjeuner copieux et classique. Beignets à deux reprises avec le thé.
Transport
– aérien : easyJet au départ de l’aéroport de St Exupéry avec une arrivée à Marrakech
– terrestre : au départ de Clermont-Ferrand, jusqu’à l’aéroport de St Exupéry à l’aide de trois véhicules, Yves, Pierre V.et Michel J. Au Maroc, les participants ont voyagé dans un bus de tourisme confortable.

Quelques informations sur le Maroc…

Le Maroc est un des pays les plus puissants d’Afrique du Nord et tente aujourd’hui de se faire une place dans le monde occidental. Les divers paysages que l’on peut y trouver en font toute sa richesse : côtes Atlantique, Méditerranéenne, Rif, régions montagneuses ou encore zones arides donnent à ce pays un côté mystérieux et attrayant. D’une zone à une autre, on est frappé par les particularismes régionaux et les fiertés locales. Le Maroc, c’est un peuple, mais plusieurs traditions.
Sa capitale est Rabat avec 1 million d’habitants, fondée au Xe siècle. Les villes principales sont Casablanca, Fès, Oujda, Marrakech et Meknès. Le chef de l’Etat est le roi Mohamed VI depuis 1999. Il est intéressant de noter que sur une population de plus de 30 millions d’habitants (37,46 millions en 2022), un habitant sur deux a moins de 20 ans, ce qui signifie que la population marocaine est jeune.
Les langues officielles sont l’arabe à 65%, le berbère (33%) avec trois dialectes différents, le français, l’espagnol et l’hassania en minorité avec seulement 2%. La religion est à 99,95% musulmane ; il subsiste néanmoins 40 000 catholiques, 10 000 juifs et 3 000 protestants.
Les principaux problèmes du Maroc sont l’analphabétisme (64%), le manque de scolarisation puisque seulement 38% des jeunes de 12 à 17 ans sont scolarisés ; il y a toujours un nombre trop faible de médecins : seulement 21 médecins pour 1000 habitants.

  • Le Maroc en quelques dates, de l’Islam à la dynastie des Alaouites
  • Avant l’Islam
    1100 av JC : les phéniciens, établis sur les côtes libanaises, fondent des comptoirs sur les côtes nord et ouest du Maroc
    VIIe siècle av JC : les Carthaginois prennent les places fortes phéniciennes
    146 av JC : les romains s’emparent des comptoirs carthaginois
    622 : effondrement de la civilisation antique en Afrique du Nord avec l’arrivée des Arabes
  • Avènement de l’Islam!
    788 : fondation de la première dynastie arabo-islamique au Maroc
    1061 à 1130 : les Almoravides berbères (première des trois dynasties berbères) prennent le pouvoir et créent le premier empire marocain. Youssef Ben Tachfine fonde Marrakech
    1415 : les portugais s’installent à Ceuta et sur les côtes Nord et Ouest
    1568 à 1614 : expulsion d’Espagne des derniers musulmans (moriscos)
    1666 : Moulay el Rachid prend le pouvoir et fonde la dynastie des Alaouites chérifiens
    1912 : début du protectorat franco-espagnol
    1921 à 1926 : guerre du Rif : les berbères, conduits par Mohamed Ben Abd el-Krim, se révoltent contre l’occupation.
    1943 : début du soulèvement nationaliste, mené par le parti Istiqlal
    1956 : déclaration d’indépendance
    1961 : mort de Mohamed V ; intronisation de son fils aîné sous le nom de Hasssan II.
    1975 : Hassan II organise la Marche Verte au Sahara occidental, occupé par les Espagnols
    Février 1989 : fondation à Marrakech de l’Union des pays du Maghreb réunissant la Libye, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie
    Juillet 1999 : Mohamed VI prend les destinées du Pays après la mort de son père Hassan II.

Itinéraire : avec ce tracé, nous continuons l’exploration de la chaîne du Haut Atlas Central (voir les comptes rendus précédents).

Classement : difficile.
Transport aérien : 1 journée environ (aller et retour). Transport routier : 5 heures en France environ et 1.5 jours au Maroc en bus de tourisme privé. Déplacement à pied : 7,5 jours.
Journée libre à Marrakech : 1.5

Kilométrage parcouru à pied : 171. Dénivelées positives : 7179 m Dénivelées négatives : 7734m

Les informations chiffrées ci-dessus et ci-dessous peuvent variées quelque peu d’un instrument à l’autre. Les calculs ont été faits à partir des données recueillies sur une montre Garmin Phénix 6. On retrouvera pour chaque journée dans le récit, le kilométrage, le temps de randonnée, la dénivelée positive et négative.

Le mot de l’animateur.
Nous sommes arrivés à Marrakech le 18 septembre 2024 avec des conditions météorologiques particulières, le Maroc ayant subi, surtout la partie Est comme l’Afrique noire des précipitations abondantes qui ont dévasté des zones importantes. De ce fait, le début du trek situé dans la partie Est du massif du Mgoun n’a pas échappé à cette ambiance humide. La vallée Zawyat Ahançal et l’itinéraire retenu composé d’éléments artificiels pour le passage sur les parois d’un des canyons ont été emportés. Nous avons dû nous replier avec l’aide d’un muletier local vers un nouveau passage, jamais emprunté par Atlas, mais très spectaculaire et très beau, pour atteindre le plateau.
La vallée des Ait Bouguemez dans sa partie supérieure, plus précisément la vallée Ait Hkim a été bouleversée par la montée et l’abondance d’eau ce qui nous a obligé à passer en partie par la route, le cheminement par les parcelles cultivées habituellement utilisé étant impraticable.
Arrivés au bivouac à hauteur de Agouti et à proximité du village Ait Said, il a fallu prendre la décision de modifier le tracé du parcours prévu jusqu’à la fin du trek, les Gorges Achabou étant administrativement interdites du fait du niveau d’eau trop élevé. La conséquence directe étant que nous allons être obligés de contourner et d’atteindre le sommet du Mgoun par le sud. Un parcours inédit pour l’association mais également pour moi. Le trek se poursuivra ensuite sur ce versant sud, ne retrouvant l’assif Mgoun que sur la fin du parcours dans la vallée des roses.
Savoir accepter les changements et savoir s’adapter font partie de l’Aventure.
Pour moi, ce séjour achevé, je crois que nous n’avons pas perdu au change et cette remontée du canyon sur presque 8 kilomètres au départ du village de Rougoulte restera un des bons moments parmi d’autres.
La coopération avec le guide, Ahmed a bien fonctionné et les décisions sur le choix et les modifications des journées a fait l’objet d’un réel consensus. Le groupe a bien voulu me faire confiance dans les choix et les décisions qui ont été prises sur le terrain et je l’en remercie. Le terrain n’a pas toujours été facile et quelques chutes sans gravité ont ponctué le déplacement. L’entraide, la solidarité, la bonne ambiance ont été les facteurs de la réussite de ce nouveau trek dans le Haut Atlas marocain.
Les noms propres des villages, des lieux-dits, des montagnes peuvent avoir une orthographe différente selon les supports utilisés.

Petit lexique sans prétention :
aqqa : torrent encaissé ; assif (berbère), oued (arabe) : rivière ; aït, tribu ; azib : bergerie (buron) ; djebel, jbel : montagne ; erg : désert de dunes de sable ; reg : plateau recouvert de cailloux ; ighern, irhrtn : grenier fortifié ; ighil ou irhil (berbère) : crête ; taghia : gorge ; talat : ravin,vallon ; tizi : col ; asserdou : mulet ; arioul : âne ; douar : groupe d’habitations fixes ou mobiles, temporaires ou permanentes (dérivé de l’arabe dwara) ; ksar : village fortifié ; kasbah : forteresse ou citadelle ou palais d’un souverain parties hautes et fortifiées d’une ville ; médina : vieille ville (la ville ancienne en arabe) .


Relation du séjour par l’animateur.
J1. Transport routier et aérien puis après l’installation à l’hôtel, déambulation dans Marrakech vers les quartiers nord jusqu’au « Jardins de Majorelle » où une longue file d’attente nous a incité à faire demi-tour. Repas de midi au restaurant Ali, petit tour de la place FNA et passage par la Koutoubia avant le retour à l’hôtel. Fin d’après-midi libre.

J2. Partis au lever du jour, la sortie de Marrakech n’a pas posé de problèmes malgré une circulation qui s’intensifie un peu plus chaque année. La ville est devenue une métropole importante sur le plan de la population, un peu plus d’un million d’habitants avec une croissance annuelle de 1,67 % en 2023 et sur le plan économique, l’agriculture et le tourisme sont les moteurs.
Plusieurs pauses ont permis de se détendre et après avoir quitté la route importante, la circulation sur celle étroite de montagne nous donne la nature du terrain que nous allons parcourir à pied dans les jours à venir. Le pique-nique est servi au marché des nomades transhumants à Assemsouq sous le versant Nord du djebel Azourki.
En début d’après midi, le bus nous laisse à un col routier. La descente à pied permet le réveil musculaire et après 15 kilomètres de points de vue variés sur le relief montagnard environnant, djebel Aroudane et Azourki, nous atteignons le village de Zaouiat Ahansal situé à 1800 m d’altitude. Repas du soir et nuit au refuge de Youssef Fari où l’association a déjà fait halte lors de la traversée de 2019.
15,19 km, 3 h 37, + 29 m, -1010 m

J3. Le passage dans le canyon prévu est impossible, la partie artificielle constituée de barres à mines enfoncées dans le rocher sur lesquelles étaient disposées branchages, terre et roches ayant été en partie détruite par les dernières intempéries (voir les photos dans le compte-rendu de 2019).
Conseillé par le propriétaire du gîte où nous avons passé la nuit, et avec l’aide de Mohamed, muletier de la vallée qui nous assiste, Ahmed propose un itinéraire plus à l’ouest.Sente à flanc de montagne aménagée et renforcée par un empilement de rochers dans certains passages quand elle n’est pas directement creusée dans une strate. Travail qui a demandé un gros engagement de la part des éleveurs et agriculteurs de la vallée. Ce passage permet d’atteindre le plateau semi-désertique où la végétation rase composée de touffes d’épineux et de quelques îlots de verdure à proximité des points d’eau offre une nourriture parsemée aux ovins, caprins et dromadaires.

Chemin de la montée sur le plateau

Un terrain vallonné nous accueille où nous subissons des averses de pluie froide. Un long trajet reste à faire car nous devons contourner plusieurs branches de ce grand canyon. Le bivouac se dessine, légèrement abrité du vent sensible d’ouest, sud ouest. Il est 16h15 lorsque nous prenons possession des tentes mises à disposition par l’organisation, de marque Vaude et Salewa. Les binômes de l’hôtel se retrouvent sous les toiles. Un thé vert bien chaud nous attend. Altitude du camp 2890m au col Ighboula.
21,96 km, 7 h 58, +1596 m, -414 m

J4. Réveillés à 06h00, petit déjeuner à 06h30 et départ à 07h00, tel va être notre quotidien pendant ce trek pour les journées normales. Le départ matinal permet d’arriver pas trop tard en principe au campement et ainsi d’échapper aux éventuels orages de fin d’après-midi. L’emplacement du bivouac, la veille, dans une zone caillouteuse et légèrement en pente, le bruit des gouttes de pluie sur la toile de tente, le tonnerre en début de nuit n’ont pas permis à quelques uns de trouver un sommeil réparateur. A cela s’ajoute, je pense le changement radical de mode de vie !
Aujourd’hui l’objectif est d’atteindre le sommet de l’Azourki à 3677 mètres d’altitude par l’arête orientée Nord-Est. Pour se faire, il nous faut contourner des mamelons, des branches du canyon, passer de petits cols. Quel paysage !

L’Azourki en arrière plan

La pluie d’hier et des jours précédents fait ressortir les couleurs de la végétation peu présente et composée de « coussins de belle mère » (Xérophytes épineux), un cousin du genêt scorpion que seuls les dromadaires et les chèvres noires osent grignoter avec délicatesse.
Après plus de 10 kilomètres on attaque enfin le premier épaulement. Le ciel est dégagé et seuls des cirrus marquent le sens du vent en altitude, plein Nord. Une douce chaleur nous fait apprécier ce moment.
La progression est lente sur un terrain pentu et caillouteux. Le temps passe et vers l’Ouest la menace se précise, une barre nuageuse voile rapidement le soleil, de blancs les nuages deviennent sombres. La route est encore longue et nous amène à prendre une décision sur le cheminement vers le sommet. Après m’être entretenu avec Ahmed, j’avise les participants que nous arrêtons l’ascension. Il nous reste dans le meilleur des cas 1h30 à 2h00 pour atteindre la crête puis au moins 3h00 pour atteindre le sommet. Nous sommes à 3326 m d’altitude et nous bifurquons à flanc de montagne en dévers dans un premier temps puis en pleine pente dans un pierrier irrégulier. Nous gagnons le lit d’un oued sans eau qui se remplit lors des forts orages et qui alimente le lac Izourar.
Au loin, à proximité d’un ancien refuge, les tentes vertes du campement se remarquent sur ce vaste plateau où seuls les transhumants Ait Atta vivent une partie de la bonne saison. L’eau est présente dans le lac et les montagnes s’y reflètent à la lueur du jour qui décline. Les semelles de nos chaussures laissent des traces sur les bords, dans ce sol limoneux encore humide.
Le ciel est chargé et l’orage gronde sur les hauteurs du Tagafayt, prolongement de la crête du Waougoulzat conquis en 2019 par l’association. Le réconfort est là, thé vert, beignets à la confiture et miel préparés par Adi, le cuisinier. Il est 19h00, la pluie commence ! 19,97 km, 6 h 54, +712 m, -1005 m

J5. Nous quittons presque à regret sous une couche épaisse de stratus ce lieu désertique enserré de hauts sommets, passons le col de Taghfist insignifiant pour nous, à peine marqué dans ce sens. La descente s’effectue avec précaution par un chemin dégradé par les dernières intempéries. Les genévriers, énormes, sont de nouveau bien présents. Au Nord sur le versant de l’Ait Ourit, on peut voir de nouvelles plantations d’arbres, peu-être des pins d’Alep ?
Toute la partie supérieure et inférieure de la vallée Hkim est méconnaissable, nous avons du mal à progresser entre les parcelles de luzerne, de pommiers et des champs de pommes de terre dévastés. Nous passons les villages de Zawyat Oulmzi, Ifrane, Ait Wanougdal. Nous longeons maintenant l’Assif-n-Bouguemez qui alimente les cultures de la vallée heureuse, moins touchée par les eaux tumultueuses. La récolte des pommes a commencé.
Une bonne partie de la journée, une fois quitté les chemins de montagne, nous avons dû utiliser la proximité de la route pour progresser. Les ponts en béton ont pour la plupart résisté mais sont encombrés de branchages et arbres divers et quelque fois ont été engloutis par des tonnes de roches. Il faudra sans doute des mois pour rendre à cette longue vallée fertile un visage accueillant.
Le bivouac est installé à hauteur du village d’Agouti à proximité de l’oued Arous. 29,46 km, 8 h 11, +206 m, -886 m

J6
. Nous quittons rapidement l’assif Arous pour monter à travers quelques maisons vers les hauteurs d’un col sans nom. La végétation sur ce versant Nord face au djebel Tizal est variée, genévriers thurifères, buis, chênes vert et une plante aux feuilles bleutées gorgées des dernières pluies, l’euphorbe de Nice.
Le déplacement est lent et régulier. Au col, on découvre un vaste panorama, presque infini. A l’Ouest, des versants avec des arbres épars ; au Sud des hauts sommets dont le djebel du Rat et ces deux points hauts gravis en 2019 par Atlas. Nous contournons par l’Est en jouant avec différents mouvements de terrain, le plateau Tamezrit où deux groupes ont bivouaqué.Un oiseau de grande envergure se montre dans le ciel utilisant au mieux les courants ascendants. Par déduction des rapaces figurant dans l’inventaire des oiseaux au Maroc, on peut penser que c’est vraisemblablement un aigle. Après le village d’Arous, nous avons entendu puis observé un groupe de guêpiers d’Europe, oiseaux que l’on peut retrouver chez nous, nichant à la belle saison sur les berges de l’Allier et déjà vu par les pratiquants d’Atlas de canoë canadien. Peu de temps après, Ahmed s’arrête brusquement expliquant aux premiers du groupe qu’il vient de voir une buse féroce au ventre roux saisir en vol, entre les branches, un petit passereau. Après un contournement de terrain, un nouveau paysage s’ouvre et l’on peut voir à peu distance le gros village d’Abchkou, terme d’un précédent trek, et son tout nouveau collège avec internat flambant neuf.
Une longue descente se présente dans un décor de western. Le campement est installé à la sortie du village de Rougoulte vers 16h15. Thé à la menthe avec petits gâteaux secs, toilette sous la tente mess pour les femmes puis les hommes, reconstitution des réserves en eau potable par traitement grâce à une pompe filtrante MSR…. Observation du jeu des chèvres noires dans la falaise en face du bivouac. Petites habitudes et routines de chacun avant le repas du soir. 18,53 km, 6 h 57, +991 m, -929 m

J7
. Il est 06h00, il fait nuit noire mais déjà des lampes frontales bougent dans tous les sens autour du campement. Nous rangeons nos affaires et fermons nos sacs de transport pendant que les muletiers s’occupent de nourrir leurs mules auxquelles ils apportent un soin particulier. Le cuistot et ses aides préparent le petit déjeuner. Une organisation bien rodée pour 22 hommes et femmes. Les forces se reconstituent autour d’un bon bol de café ou thé noir avec pain, margarine, des confitures au choix, céréales et omelette.

La remontée du Canyon

Aujourd’hui, après une nuit réparatrice et douce à 1900 m d’altitude, l’objectif est de remonter l’assif Rougoulte sur 8 kilomètres qui rapidement coule dans un magnifique petit canyon. Chaque rive nous offre des plissements verticaux ou horizontaux sur plusieurs dizaines de mètres, parfois les deux phénomènes conjugués. A une période lointaine des forces naturelles se sont affrontées, offrant aujourd’hui des tableaux magnifiques composés de roches aux couleurs variées. Le cheminement se fait d’un côté à l’autre de l’assif, parfois en contournant ou en passant au dessus d’un rocher qui obstrue le passage. Puis le canyon brutalement s’ouvre sur une cuvette plate où des moutons se gavent d’une herbe verte, les chèvres étant maintenues sur les versants rocheux à la nourriture épineuse. Reste la montée au col qui nous offre une vue sur le sillon de la Tessaoute (ou Tassaout) naissante, qui prend sa source sur le plateau de Tarkeddid à presque 3000 d’altitude et fait partie du bassin versant de l’Oum Errabi qui s’écoule vers Casablanca.
Après un peu plus de 300 mètres de descente, le camp est en vue dans un espace naturel où coule à 2500 mètres d’altitude, une source d’eau fraîche au milieu de thuyas thurifère centenaires, peut-être même millénaires. Il est 13h30, heure d’arrivée annoncée dès le départ par Ahmed.
Un copieux pique-nique nous est servi à l’ombre de ces arbres anciens. Il est composé d’une salade d’oignons rouges, de tomates, de concombres, de morceaux de pommes et d’un morceau de fromage, style babybel. Ce plat est complété par des lentilles, des morceaux de thon et des sardines à l’huile. Le dessert arrive, du melon coupé en tranches et joliment présenté. Le tout arrosé de thé à la menthe.
L’après-midi sera consacré à la toilette, d’un peu de lessive, d’un doigt de méditation dans un endroit où le silence domine sous une chaleur bienveillante.
Au cours de la matinée quelques oiseaux ont pu être observés et entendus, un geai, le cousin du gendarme de la forêt, une bergeronnette des ruisseaux, différents traquets et au camp jouant dans les bases branches des mésanges noires attendant les miettes du repas. 11,34 km, 5 h 01, +976 m, -318 m

J8
. Le vent froid de la fin d’après-midi s’est atténué progressivement pendant le repas du soir puis a disparu. Vers 23h00, un ciel étoilé s’est montré aux courageux qui ont osé se lever, avec la voie lactée très nette du fait de l’absence de pollution lumineuse juste au-dessus du camp.
Un sommeil récupérateur dans un site exceptionnel et tout le groupe comme d’habitude dès 06h00 est à pied d’œuvre pour cette nouvelle journée. La descente se fait dans un univers minéral varié et nous interroge. Roches volcaniques au dessus de roches sédimentaires ? Des couleurs avec un dégradé de rouge, de vert, de marrons…de gros blocs de roches dures paraissant très noires à travers les lunettes de soleil, moins sombres à l’œil nu, qui semblent avoir été disposés par erreur. Que font-ils dans ce décor ? Les recherches à mon retour sur internet, ne m’ont pas donné d’explications précises.
Au cours du déplacement et avant le village, Ahmed nous relate qu’il y trois semaines des fumerolles ont été aperçues derrière une haute et sombre montagne qu’il nous montre devant nous. Les agriculteurs, éleveurs ont filmé ce phénomène qui n’a pas fait réagir les spécialistes.
En contrebas, le village de Tazgaiwalt se montre rapidement avec ses zones vertes généreuses et ses emplacements en terrasse déjà labourés. Nous zigzaguons entre les maisons et saluons quelques femmes curieuses.
Après avoir traversé sur un pont de bois la Tessaoute, nous gagnons le village Tassawt-n-Oufella où Ahmed nous propose de prendre le thé chez l’habitant. Un moment d’échanges malgré la barrière de la langue dans la grande salle de réception de la maison. Ahmed sert de traducteur entre les questions et les réponses de l’hôte. La boisson sera accompagnée de pains frais tout juste sortis du four par les femmes, accompagnés de beurre salé et d’huile d’olive servis dans de jolies coupelles.
Il est temps de reprendre notre cheminement vers le col de la journée à 3326 m d’attitude où nous pouvons apercevoir la crête qui conduit au sommet du Mgoun à 4071 m. Quarante minutes de descente et nous voilà à 2779 m d’altitude aux bergeries de Tchki, lieu du bivouac.
Il est 14h30. Le repas est rapidement servi, précédé comme il se doit par le thé à la menthe. Après-midi réservé au repos et à la toilette et à la préparation du sac pour le lendemain…Un groupe de Crave (bec rouge) occupe les lieux et se manifeste par un glapissement « kwee-ow » et « chee-a ».15,17 km, 5 h 51, +887 m, -705 m

J9
. Hier soir, le repas a été vite expédié et tout le groupe a regagné rapidement les tentes doubles sous un ciel étoilé.
C’est le grand jour. Réveil à 04h00, petit déjeuner à 04h30 puis après la répartition du pique nique dans les sacs à dos, c’est le départ ! Il est 05h00 et la colonne se met en mouvement sous un ciel éclairé par une demi lune. Les lampes frontales dessinent un serpentin dans le vallon que nous remontons. A mi-pente, le lever de soleil nous dispense de l’éclairage artificiel, une brise descendante rafraîchit l’air ambiant. Un premier col intermédiaire est atteint à 3600 m puis une pente raide observée la veille nous amène à un épaulement plus doux avec comme gardien du lieu, à son extrémité, un énorme cairn. Le sommet se montre, loin et près à la fois…mais il faudra encore 1h30 d’ondulation sur cette crête entre 3900 et 4000 mètres pour atteindre les 4071 m du Mgoun. Au cours du déplacement nous avons doublé un groupe de belges puis avons croisé trois français déjà sur la descente. Au point culminant, un groupe de vététistes de différentes nationalités, allemande, palestinienne, italienne nous saluent et s’offrent à nous photographier. Pour six d’entre nous, c’est le premier 4000 !

Le tracé de l’étape 9.

Nous libérons la place car nos amis belge arrivent et chacun doit pouvoir savourer ce moment tranquillement, loin de toute bousculade. Le beau temps stabilisé, une température douce, l’absence de vent invitent à une contemplation de ce paysage sur 360° que peu de montagne dans le monde à cette altitude permet. Vers l’Ouest, le massif du Toubkal, meurtri en 2023 par le terrible tremblement de terre ; au Sud, l’Anti-Atlas et le Sargho visité à plusieurs reprises par l’association ; à l’Est les points hauts de l’Ayachi, début d’un superbe trek, il y a quelques saisons et au Nord, on peut voir une partie de l’itinéraire suivi cette année.
Il faut maintenant amorcer, versant Sud, la descente par une voie peu fréquentée, une première pour Atlas. En ramasse pour certains,, plus prudemment pour d’autres, les premiers 500 mètres de dénivelé négatif sont parcourus dans l’heure dans un pierrier régulier.
La pause pique-nique permet à tous de pouvoir continuer à profiter de ce moment un peu hors du temps. Nous sommes seuls dans un vaste environnement minéral.
De vallons en petits mouvements de terrain avec une orientation Sud-Est nous arrivons à notre lieu de bivouac. Un joli coin de verdure entouré de points hauts aux roches de différentes couleurs où domine le rouge. Tanaghraft à 2631 m d’altitude.
20,21 km, 9 h 40, +1483 m, -1632 m


Dernier bivouac…

J10. Ce matin, le réveil se fait tout en douceur. L’itinéraire d’aujourd’hui se décompose en deux parties. La première consiste à passer un dernier petit col à pied dans un environnement qui reste intéressant mais qui a perdu de sa splendeur par rapport aux derniers jours. Après une quinzaine de kilomètres nous arrivons au village d’Ameskare. La fin du trek est proche, le pique nique est déjà prêt et l’on sent une certaine fébrilité chez les muletiers. Quatre vivent dans ce village et les autres vont partir en direction du massif du Sargho dont ils sont originaires. Moment toujours un peu difficile que de quitter une équipe qui a été au petit soin pour nous pendant toutes ces journées, travaillant dans des conditions parfois peu confortables. Nous les remercions chaleureusement en espérant avoir une autre fois l’occasion de vivre une nouvelle expérience ensemble. Un pourboire , l’équivalent de deux jours de salaire leur est remis dans une enveloppe avec le sigle de l’association. Reste avec nous Adi le cuisinier et Lahcène, le responsable des muletiers du Sargho qui auront encore deux tâches à accomplir, le repas du soir et le petit déjeuner.
Sur les conseils d’Ahmed, nous louons un bus local pour faire une partie du trajet (une heure environ) pour gagner la Vallée des Roses. Le matériel et les sacs de transport sont chargés dans le véhicule. Une nouvelle aventure dans ce vieux Mercedes conduit avec dextérité par un conducteur faisant ce trajet plusieurs fois par jour. On sent la mécanique à bout de souffle mais qui continue tout de même à avaler ces fortes pentes et descentes, ces virages serrés dans un paysage montagneux où tracer une route et la maintenir ouverte relève de l’exploit permanent.
Au bord de l’oued Mgoun, nous reprenons notre cheminement dans une végétation variée, tamaris, lauriers roses, grenadiers, noyers, pommiers, figuiers, parcelles de maïs et de luzernes…Une passerelle moderne nous permet de franchir cette large rivière que bordent des villages de plus en plus importants. Après une dernière sente la surplombant, étroite et vertigineuse, nous arrivons au but de l’étape Hdida où un gîte confortable avec un toit terrasse dominant la vallée nous offre un magnifique coucher de soleil.
Matin. 15,51 km, 5 h 19, +244 m, -789 m, Après-midi 3,38 km, 1h17, 55 m, 46 m

J11
. Après une nuit où nous avons retrouvé le confort d’un lit et avons apprécié la douche chaude, nous nous installons dans le bus de tourisme arrivé la veille pour un retour sur Marrakech. Nous déposons Adi et Lahcène à Qalaa’t-Mgouna, ville au développement important où ils doivent retrouver les muletiers du Sargho.
Des champs de roses sur de grandes parcelles, des oliviers, des hectares de zones désertiques, des montagnes en arrière plan puis à l’approche de Ouarzazate sur la droite la centrale photovoltaïque, la plus importante d’Afrique et sur la gauche le golf Royal et le lac Manson Eddahbi occupent l’œil du voyageur. Après la petite pause dans la ville dédiée au cinéma, nous franchissons le tizi n’Tichka (littéralement le col des pâturages en tamazigt) à 2260 mètres d’altitude. Cette route qui depuis des années a fait l’objet d’énormes travaux, franchit le Haut Atlas et permet de gagner au Nord les plaines de Marrakech. Le déjeuner a été pris dans un village après le col dans un restaurant avec au menu tajines.
L’arrivée en fin de journée sur Marrakech dans les embouteillages nous permet de constater que les véhicules circulant sont récents avec une marque qui domine chez les taxis, Dacia !
Le soir nous avons répondu à l’invitation de Slimane, le boss, qui nous accueille chez lui avec toute sa famille, son épouse nous ayant préparé de nombreux et savoureux plats.

J12. Achats et visites du souk en petits groupes et détente à l’hôtel sous une chaleur pesante.

J13. Décollage à 08h30 et retour sur Lyon St Exupéry puis Clermont-Ferrand en voitures.


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