Séjour 21 – du 12 au 17 août 2023 – Du Puy de Dôme au Puy-en-Velay


Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 4 animateur compris (1F, 3H)
Distance totale 113 km
Dénivelée totale : 3450 m +, 3450 m –
Classement Atlas : Moyen
Préparation et rédaction : 12 heures

Jour 1 : Orcines – Moulebas (Aydat) 23 km, 950 m +, 850 m -, 8h30 pauses comprises.
Météo : Nuageux et venteux le matin, ensoleillé l’après-midi, températures douces à chaudes
Notre séjour commence par l’ascension du Puy de Dôme par le chemin des chèvres, moins raide que son cousin des muletiers mais dont l’ascension peut être rendue difficile par endroits du fait de la pouzzolane qui s’y est accumulée. Par chance, le ciel est couvert, la chaleur estivale ne nous assomme pas encore et nous pouvons profiter des charmes de la face nord du Géant des Dômes.


Après cette belle mise en bouche, nous entamons notre marche vers le sud à travers les sous-bois en direction de Laschamps, avant de traverser les hameaux de Beaune-le-Chaud et Fontfreyde. Cette fois, le soleil cesse de faire son timide et contribue à endormir la nature et à embellir les pierres blanches des zones habitées que nous parcourons. Il contribuera également à nous offrir un magnifique point de vue en surplomb du Lac de la Cassière, avec la chaîne des Dômes en toile de fond. Voilà un paysage que nous ne nous lassons pas d’admirer… Et nous aurons tout le loisir de le faire jusqu’au lendemain matin puisque c’est ici que nous établissons notre premier bivouac.


Jour 2 : Moulebas – Sauciat (Champeix) 23 km, 350 m +, -800 m -, 7h30 pauses comprises.
Météo : Ensoleillé, températures chaudes
Notre petite troupe repart sous le signe de la bonne humeur en cette splendide matinée. Nous quittons le lac de la Cassière pour arriver aux berges du lac d’Aydat qui sera notre dernier contact avec le secteur de la chaîne des Puys. Le chemin oblique alors brutalement vers l’est pour tourner le dos à cette dernière et partir en direction de la vallée de la Monne. Sur notre chemin se trouve l’Allée couverte de la Grotte, en réalité un dolmen dont la partie supérieure a disparu, situé au milieu d’un chaos rocheux assez spectaculaire.


La descente jusqu’à la Monne est très caillouteuse mais nous nous retrouvons dans un magnifique site pour servir de cadre à notre pique-nique. L’eau est rafraîchissante et grandement appréciée de tous. Et requinqués par cette pause, nous remontons d’un bon pas sur la rive droite de la rivière, jusqu’à Olloix. Le reste du parcours se déroule doucement et tranquillement et nous établissons notre bivouac le long d’un filet d’eau qui, bien que d’évidence impropre à la consommation, nous permettra tout de même de nous délasser de cette journée.


Jour 3 : Sauciat – Puy Rousset (Yronde-et-Buron) 17 km, 450 m +, 350 m -, 7h00 pauses comprises.
Météo : Averse orageuse le matin, suivi d’un temps ensoleillé, températures chaudes
Les premières gouttes de pluie du séjour retardent légèrement notre départ, mais c’est pour mieux nous retrouver sous un très beau ciel bleu. Le menhir de Sauciat se dresse majestueusement devant nous dès la sortie du sous-bois et nous amorçons immédiatement une descente vers Champeix… avant de remonter vers un très beau point de vue panoramique sur le Sancy, le Cézallier et le Val d’Allier. Tout au long de la matinée nous jouerons ainsi avec la Couze Chambon, montant et descendant le long de ses berges. C’est finalement au lavoir de Chadeleuf, magnifiquement restauré, que nous mangerons un morceau.


Nous continuons à progresser en surplombant la Couze Chambon. Nous marchons ici à découvert et pouvons pleinement profiter des paysages qui s’offrent à nous dans toutes les directions. La traversée de l’Allier à Parent nous permet de confirmer ce que nous avions déjà constaté : l’Auvergne manque d’eau cet été… La rivière est particulièrement basse. Nous prenons quand même le temps d’admirer son lit encore important à cet endroit, avant d’entamer la montée vers Buron et sa célèbre Motte dont nous n’irons pas toutefois jusqu’au sommet. La dénivelée de la journée est déjà importante, pas la peine d’en rajouter… C’est finalement sur les contreforts du Puy Rousset que nous passerons la nuit.


Jour 4 : Puy Rousset, Bois de la Valette (Saint-Etienne-sur-Usson) 21 km, 550 m +, 700 m -, 8h00 pauses comprises.
Météo : Pluie le matin, ensoleillé l’après-midi, températures se réchauffant tout au long de la journée
Départ sous la pluie pour descendre jusqu’au ruisseau de la Laye. Mais heureusement pour nous, la mauvaise volonté de la météo ne sera que de courte durée et les collines de Teillit et Montroy offrent un visage radieux sous le soleil matinal. Nous continuons notre route sur des chemins très roulants et parvenons jusqu’au vallon de l’Ailloux. Celui-ci est également presque à sec mais nous profitons tout de même de la fraîcheur offerte par les arbres pour manger notre déjeuner.
Le moment est en effet bien choisi car si le Puy d’Usson, principale difficulté de l’après-midi, n’est pas très haut, ses pentes sont écrasées par la chaleur d’un soleil puissant en ce jour. Mais comme pour les précédentes hauteurs, la récompense est à la hauteur des efforts fournis. La vue étendue nous permet de mesurer toute l’amplitude du chemin parcouru depuis notre départ.
Et c’est déjà le moment de redescendre vers un nouveau vallon. Nous passons en bordure de la propriété du Bois Rigaud, un très beau château qui semble accueillir régulièrement des séminaires ou des mariages. L’endroit nous laisse tous les quatre très rêveurs. Après quelques kilomètres d’une descente le long d’un joli sentier aménagé à travers la forêt, un héron se dresse fièrement à quelques dizaines de mètres de nous à l’approche des rives de l’Eau Mère. Ce sera notre seul contact de la journée avec de la faune sauvage. La fin de journée approchant, nous nous préparons au bivouac sur le ruisseau de Pouchon, lui aussi à sec en dépit de sa largeur apparente sur la carte…


Jour 5 : Bois de la Valette – Bois des Chassagnes (Chassignolles) 23 km, 1100 m +, 500 m -, 8h00 pauses comprises
Météo : Ensoleillé, températures chaudes
La matinée débute par une belle montée en sous-bois. Le chemin est étroit mais bien tracé et c’est une très agréable ambiance pour démarrer la journée. Afin de gagner le Vernet-Chaméane nous empruntons d’anciennes voies de circulation automobile aujourd’hui à l’abandon. Malgré leur aspect encore goudronné, la progression s’y fait très naturellement au son des chants d’oiseaux et l’on pourrait presque s’y croire en pleine nature. Qui l’eût cru ? Le goudron n’est pas toujours l’ennemi du randonneur. Le site du Vernet et sa base de loisirs nous accueillent. Nous sommes arrivés à mi-chemin de notre parcours et nous profitons de l’épicerie du village pour nous ravitailler avant de reprendre notre route, revigorés et ragaillardis.


Passé le Vernet, l’environnement devient plus rural ; la progression se poursuit à un bon rythme à travers collines et forêts, en suivant les pentes douces, en montée comme en descente. Un petit passage hors piste plus tard, au niveau de la Combe Neyre, et nous voici sur une belle ligne de crête dans le Bois d’Echandelon. Seule la vue nous manque mais la forêt qui nous entoure est magnifique, et c’est ainsi que nous allons installer notre nouveau bivouac en hauteur, dans le Bois des Chassagnes.


Jour 6 : Bois des Chassagnes – Champagnac-le-Vieux, 6 km, 50 m +, 250m – 2h00 pauses comprises
Météo : Ensoleillé, températures chaudes
Ce 6e jour débute avec une très mauvaise nouvelle. J’ai été très malade cette nuit, avec plusieurs crises de vomissements et je n’arrive plus à avaler quoi que ce soit au petit déjeuner. Le diagnostic tombera le lendemain : gastro-entérite. En attendant, il nous faut prendre une décision la mort dans l’âme : après une petite discussion avec le groupe, il devient évident que le séjour va se terminer aujourd’hui, encore malheureusement assez loin de notre objectif final. Nous décidons donc de redescendre vers le village le plus proche, à savoir Champagnac-le-Vieux. Les six kilomètres nous en séparant, seront, une fois n’est pas coutume, parcourus tout doucement, avant que nous ne soyions rapatriés en voiture vers Clermont-Ferrand. L’objectif n’aura pas été atteint cette année, mais qui sait ? Nous retenterons peut-être ce défi lors d’un prochain été.

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Dim 30/07/2023 Rando Sancy -Vallée de Chaudefour

Animateur : Fabien  
Nombre de participants : 13 (9F, 4H) animateur compris
Météo : Soleil le matin, plus couvert l’après-midi, petit vent sur les crêtes rafraichissant bien le fond de l’air
Distance :  18 km   
Dénivelé :  960 m
Durée : 6h30 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 100 km pour 3 voitures + 1 voiture sur place pour 80 km soit 360 km
Préparation et rédaction : 3h

ITINERAIRE : Chambon des Neiges, Source St Anne, Rondaire, Puy de Champgourdeix, Puy de la Perdrix, Col de la Cabanne, Pan de la Grange, Pic Intermédiaire, Puy de Cacadogne, Puy des Crebasses

Départ de l’ancienne station de ski de Chambon des Neiges pour cette randonnée du jour. Le début de la randonnée dans les bois de Sarrevielle nous permet de nous mettre en jambes. Sortis du bois, petit détour pour aller voir la source St Anne, puis nous arrivons en fond de Vallée de Chaudefour.

Nous observons le joli paysage qui s’offre à nous entre sommets (Puys Ferrand, de la Perdrix, de Cacadogne,…), dykes (Dent de la Rancune, Crête du Coq), cascade (de la Biche). Nous pouvons également voir la suite de notre parcours.
Après cette petite pause, il est temps d’attaquer les choses sérieuses et de faire la majorité du dénivelé de la journée. 600 mètres de dénivelés en 5km nous amèneront jusqu’au Puy de la Perdrix. Nous prenons notre temps et en profitons pour observer le paysage qui se dévoile autour d’un virage.

Arrivés au pied du Puy de la Perdrix, le groupe est volontaire et nous montons à son sommet. Le groupe est à une altitude peu souvent atteinte lors de sortie à la journée (1824m). Bravo à tous !. Nous voyons maintenant la Vallée de Chaudefour d’en haut et nous mesurons ainsi le dénivelé effectué.

Le vent est fort et pas chaud au sommet. Nous ne nous éternisons pas.
En continuant notre chemin en direction du col de la Cabane, nous trouvons un coin abrité du vent. Nous en profitons pour pique-niquer. L’ascension du Puy de Sancy n’était pas prévue dans le tracé mais, dès le départ, l’animateur avait évoqué l’éventualité d’y monter en fonction de l’état et de la motivation du groupe. Mais, au col de la Cabane, ce n’est ni la fatigue, ni l’absence de motivation qui étaient en cause. Le chemin qui accède au sommet depuis le col de la Cabane n’était qu’une file interminable de marcheurs ne donnant absolument pas l’envie de monter….Ce n’est que partie remise pour une période de moindre affluence.
Du coup, redescente en direction du Pan de la Grange puis c’est tout un cheminement sur les crêtes qui s’offre à nous jusqu’au Puy des Crebasses. En se retournant, on peut observer une belle vue sur le Sancy.

Du Puy des Crebasses, c’est une grosse descente qui nous ramènera à notre point de départ. Petit détour et petite pause lors de cette descente pour observer une nouvelle œuvre Horizons Sancy. Il s’agit de l’œuvre intitulée « Vents d’Auvergne » .

A l’arrivée, nous aurons droit à des petites douceurs offertes par Martine pour fêter l’arrivée de sa petite fille. Merci à elle et bienvenue à Faustine.

Jeu 20/07/2023 Rando Sancy-Chastreix

Animateur : Fabien
Nombre de participants : 10 (8F,2H) animateur compris
Météo : Beau temps, ensoleillé le matin, soleil jouant à cache cache avec les nuages l’après-midi.
Distance :  24,5km
Dénivelé :  620 m
Durée : 8h10 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 130 km pour 2 voitures de Clermont soit 260 km
Préparation et rédaction : 3h

ITINERAIRE :  Chastreix, Cascade des Essarts, Chauvet, Rimat, Bois de la Masse, Les Lades, Les Salis, Station de Chastreix Sancy, Cascades de Crèvecœur, La Sagnoune, Lessard.

Départ de Chastreix pour cette randonnée du jour. Le choix s’est porté sur ce secteur pour être toujours à des altitudes hautes et avoir de nombreux passages en sous-bois compte tenu des températures élevées annoncées en plaine. Et également pour découvrir un nouvel Horizon Sancy.
Après quelques kilomètres, nous arrivons à la 1ére curiosité du jour : la cascade des Essarts. Cette cascade coule le long de la rivière la Gagne. Celle-ci a un débit bien faible et la cascade n’est donc pas très impressionnante.

Nous rebroussons chemin pour rattraper le parcours et nouvel aller-retour pour découvrir l’œuvre Horizons Sancy. Cette œuvre, nommée « Dancing Figures », s’inspire d’une fête traditionnelle bulgare, nationalité de l’artiste.

Nous prenons le temps de découvrir l’œuvre et de lire les explications de l’artiste, mais aussi d’admirer le superbe paysage qui s’offre à nous, entre Roc de Courlande, Mont Redon, Puy de Chabanne et autres.
Entre la cascade et l’œuvre, nous avons bien flâné et l’heure a bien avancé. C’est donc d’un pas rapide que nous traversons les bois de la Masse puis remontons plein nord à leur sortie pour atteindre le pied du Roc de Courlande que nous verrons sur tous ses côtés tout au long de la randonnée.

Après avoir mangé et cheminé à travers bois, nous atteignons la station de Chastreix Sancy, déserte malgré le beau temps et les vacances scolaires. Nous empruntons ce qui, l’hiver venu, constitue des pistes de ski de fond, et traversons un nouveau ruisseau : le ruisseau de la Jarrige. Et là, jolie surprise, nous découvrons une cascade, bien fournie et pas répertoriée sur la carte.

Quelques centaines de mètres plus loin, c’est une autre cascade que j’avais repéré lors de la préparation de la randonnée : la cascade de Crèvecoeur. Le chemin domine la cascade mais il n’y a pas de chemin qui mène au pied de celle-ci et même en hors-piste, la pente est vraiment trop raide. C’est donc de haut et à travers les arbres que nous observons cette cascade avec un bon débit. Elle coule sur la Burande. La Burande rejoint plus à l’ouest la Gagne que nous avons vu le matin et tout ce joli monde se jette dans la Dordogne au niveau du Pont d’Arpiat.

Nous atteignons ensuite la Sagnoune et là, le chemin, pourtant bien présent sur la carte, a complétement disparu, envahi par les herbes hautes et autres framboisiers qui feront le bonheur des participants. Liliane, en tête du groupe nous fait la trace comme s’il s’agissait d’une balade raquette et après le passage de 10 Atlassiens en file indienne, le chemin a retrouvé un semblant d’existence !
Chastreix réatteint, nous décidons d’aller boire un coup et nous traversons le village qui est fort joliment décoré à l’occasion de la fête de l’eau. Photos Bénédicte.

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Jeu 06/07/2023 Rando Sancy – Chareire

Animateur : Fabien
Nombre de participants : 6 (3F,3H) animateur compris
Météo : Beau temps ensoleillé, léger vent bien agréable
Distance :  23,5km
Dénivelé :  700 m
Durée : 7h10 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 180 km pour 1 voiture de Chateaugay et 120 km pour une voiture du Crest soit 300 km
Préparation et rédaction : 3h

ITINERAIRE :  Chareire, La Morangie, Fontaine Salée, Montagne Haute, Ouest du Puy de Paillaret, Col de la Geneste, Les Ages, Bois de Gayme, Picherande, Tinaire, Espinoux, la Bouérie

A nouveau la découverte d’un Horizons Sancy pour la randonnée du jour. Cette fois, c’était celle située au Pré Escudor. Il fallait donc trouver un circuit autour de ce lieu et un très bel endroit de notre région s’y prêtait parfaitement : la Fontaine Salée. 

Nous partons à travers les bois en cheminant sur de larges pistes qui constituent, l’hiver venu, les pistes de ski de fond du domaine nordique de Picherande-Chareire. A partir de la Morangie, les chemins deviennent des sentiers plus escarpés longeant un cours d’eau qui se jette un peu plus bas dans la Trentraine. Après avoir cheminés plusieurs kilomètres dans les bois, nous en sortons et là, un magnifique paysage s’offre à nous : c’est la vallée de la Fontaine Salée. Nous en profitons pour faire une pause pour se rafraîchir, lire les panneaux explicatifs qui nous apprennent l’histoire de cette vallée mais aussi la raison de ce nom de Fontaine Salée. Nous prenons le temps d’observer ce joli paysage et de nommer tous ces Monts devant nos yeux. Nous prenons d’autant plus notre temps que pour certains, cet endroit est une découverte.

Fontaine Salée

Mais, il faut bien continuer notre cheminement et nous voilà repartis. Nous faisons le gros du dénivelé du jour qui nous mène jusqu’à la Montagne Haute en traversant nombre de troupeaux.

Nous longeons ensuite le Puy de Pailleret par l’ouest. Son large pierrier constituera une salle à manger de choix, le choix de siège est illimité ! La vue, entre lac Chauvet, Monts du Cantal, Massif du Sancy est superbe. 

Une fois rassasiés, nous repartons pour une belle descente qui nous amène au col de la Geneste. De là, nous rejoignons le Pré Escudor et découvrons l’œuvre Horizons Sancy. Celle-ci, nommée l’Orgue aux abeilles, évoque, selon le panneau explicatif de l’artiste, les alvéoles des ruches des abeilles.  

La suite de notre cheminement nous mène dans les bois de Gayme puis à Picherande d’où nous rejoignons Chareire en empruntant le GR 30. A Chareire, nous profitons d’être garés en face du gite d’étapes pour aller boire un coup rafraichissant après cette randonnée.

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Dim 02/07/2023 Rando Sancy – Saint-Nectaire

                                   

Animateur : Fabien  
Nombre de participants : 7 (5F,2H) animateur compris
Météo : Couvert, quelques rares apparitions du soleil l’après midi
Distance :  20km   
Dénivelé :  820m
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 138 km pour 2 voitures soit 276 km
Préparation et rédaction : 3h

ITINERAIRE :  Saillant, Les Granges, Puy d’Eraigne, St Nectaire, Puy de Chateauneuf, Dolmen de la Pineyre, St Nectaire, Farges

La balade du jour avait été annoncée du côté de Picherande. Le trajet en voiture jusqu’à Besse s’est fait au sec. Puis, dans la montée de Super Besse, les premières gouttes de pluie apparaissent. On passe le col de la Geneste sous le brouillard et sous une pluie qui est beaucoup plus forte. Arrivés à Chareire qui était censé être le point de départ de la balade, nous attendons quelques minutes que la pluie se calme. Je mets ce temps à profit pour imaginer une solution de repli. Le but de la balade était de faire un Horizon Sancy. Ayant étudié le différent positionnement des œuvres lors de la préparation de la balade, je décide, si la pluie ne faiblit pas, de nous rabattre sur celle la plus bas en altitude, en l’occurrence celle située à Saillant. La pluie ne faiblissant pas, je propose ce plan B au groupe. A peine ai-je fini ma proposition qu’elle est déjà acceptée à l’unanimité !!

Nous voilà donc repartis pour Saillant. N’ayant rien tracé dans le secteur, je réfléchis durant le trajet aux différentes choses à voir dans le secteur : Puy d’Eraigne, St Nectaire, les grottes de Châteauneuf et bien entendu l’œuvre Horizons Sancy…

Arrivés à Saillant, nous voyons tout de suite l’œuvre Horizons Sancy puisqu’elle est située à côté du parking de départ. Il n’est que 10 heures mais elle est déjà très fréquentée, surement dû à sa proximité du parking.

Œuvre horizons Sancy

L’œuvre s’appelle « Ruine ». A la lecture du panneau explicatif, on apprend que l’artiste a utilisé « des matériaux plastiques pour souligner la dégradation de l’environnement par l’homme ». Cela laisse le groupe bien dubitatif…

Nous partons ensuite plein ouest le long de la Couze Chambon, et atteignons rapidement le village des Granges d’où nous contournons un peu le Puy d’Eraigne afin d’atteindre le chemin montant à son sommet. Nous progressons tranquillement sur un large chemin qui nous permet de belles vues sur la Massif du Sancy encore en partie dans la brume, ce qui nous conforte d’avoir changé les plans. Cette progression tranquille est l’occasion d’identifier les différents sommets du Sancy. Le chemin d’ascension au sommet du Puy trouvé, nous l’empruntons. Il monte fortement sur les derniers mètres mais nous atteignons ce sommet, peu souvent parcouru par Atlas et donc une première pour certains. J’avais prévu de redescendre par le même chemin, le seul sur la carte. Mais un autre chemin est présent sur le terrain. Il part plein est. C’est la direction à suivre. La balade du jour étant un peu « à l’instinct » nous décidons de l’emprunter et nous verrons où il nous mène. Nous rejoignons un large chemin. C’est l’occasion de faire participer le groupe pour nous situer sur la carte et ainsi continuer la balade dans la bonne direction.

Nous arrivons à St Nectaire où règne un bruit de moteur inhabituel ; bruit et croisement de 4*4 qui nous accompagneront d’ailleurs une bonne partie de l’après-midi. Après recherches, il y avait ce week-end à St Nectaire Landrauvergne 2023, le plus grand rassemblement Land Rover de France, dixit l’organisateur.

Nous arrivons quelques minutes trop tard à St Nectaire. Le marché qui a eu lieu le matin autour de l’Eglise remballe et nous ne pouvons malheureusement pas acheter de bons produits locaux pour notre casse-croûte. Par contre, la porte de l’Eglise, souvent fermée, est grande ouverte et nous en profitons pour la visiter. C’est une première pour certains qui ressortent ravis de cette visite imprévue.

Après s’être restaurés à la sortie de Saint Nectaire, direction les grottes de Châteauneuf et le Puy du même nom. Nous montons tranquillement en observant la jolie vue sur St Nectaire.

Depuis les grottes, la vue est tout aussi jolie, sur le Sancy notamment qui est maintenant dégagé.

Direction ensuite vers une autre curiosité dans le coin : le dolmen de la Pineyre.

Je pensais le faire en aller-retour, compte tenu que sur la carte, le chemin s’arrêtait au dolmen. Mais là encore, un chemin est présent sur le terrain et vu qu’il part plein est dans la direction voulu, comme au Puy d’Eraigne, nous décidons de partir à l’aventure ! Mais au fur et à mesure de la progression, je vois que nous allons en direction de St Nectaire et effectivement une reprise d’azimut me confirme que nous avons changé de cap. Qu’à cela ne tienne, nous sommes aujourd’hui à l’aventure et nous continuons notre progression qui nous ramène effectivement à St Nectaire où, vu l’heure qui avance, je décide de rejoindre notre point de départ en allant d’abord plein est jusqu’à Farges puis plein sud jusqu’à Saillant.

Un peu de stress pour l’animateur de devoir animer sans tracé. Mais tout cela s’est finalement fait tranquillement, en consultant très régulièrement la carte. Le groupe a beaucoup participé et a eu l’air d’apprécier cette randonnée « au feeling » constamment adaptée au fur et à mesure de la progression et des différentes choses à voir dans le secteur. Merci à tous pour votre participation.

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Jeu 29/06/2023 Rando Livradois – Vernet La Varenne

                      

Animateur : Georges
Nombre de participants :15 ( 11F et 4H )
Distance : 19 km
Dénivelé : 500 m
Météo : soleil le matin et nuageux l’après-midi
Durée : 5 h 30
Kilométrage voitures : 120 km pour 2 voitures et 80 pour 2 autres soit 400 km
Classement Atlas : facile
Préparation et CR : 2 h

ITINERAIRE

Départ de Vernet la Varenne, le Vernadet, GRP de pays des rives de l’Allier aux portes du Livradois, Champagnat le Jeune, Pégut, la Bessiere, le Mas, Esbelin, Paulet, retour à Vernet la Varenne.
C’est au Vernet la Varenne que nous débutons notre rando aujourd’hui. Charmant petit village qui a la particularité de posséder des filons d’améthyste dont l’exploitation a été interrompue en 1974. Depuis 2009, un jeune couple a repris l’exploitation de façon artisanale et en grande partie manuelle.
Direction le sud, après la sortie du village nous empruntons le GRP des rives de l’Allier aux portes du Livradois. Nous traversons une forêt dont une partie a été déboisée, de magnifiques parterres de digitales s’offrent à nous.

Après un passage par Champagnat le Jeune, nous arrivons dans la vallée de Pégut, nous traversons le ruisseau pour arriver au petit village du même nom, il semble abandonné, les maisons sont en ruines. Nous espérons trouver l’entrée de la mine ! pas de trace. Après le pique-nique pris dans le camping de Bellevue ouvert mais pas de vacanciers et encore moins de personnel, nous nous dirigeons vers le château de la Reynerie invisible à travers la forêt.

Un petit détour au village du Mas pour voir le château de Chéry mais nous n’apercevons qu’une tour.

Trois villages suivants,

nous sommes de retour au Vernet la Varenne.

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Jeu 15/06/2023 Rando Lozère – Carte IGN  2536E

Animatrice : Christelle
Nombre personnes :  15 P   8H 7 F
Météo : Ciel Bien ensoleillé, plus couvert et atmosphère lourde l’après midi
Terrain :  plutôt sec, quelques grosses flaques
Distance :  21 km                                       
Dénivelé :  660 D+
Durée :  7 h10
Classement : Facile
Kilométrage auto : 250 km X 2 ; 280 km X 1 soit 780 km
Préparation et rédaction :  2 heures

ITINERAIRE : Arzenc d’Apcher, Courbepeyre, le Mazel, Saint Juéry, direction nord PC 944, PC 1019, Bec de l’aigle, sentier des Espagnols, usine hydroélectrique du Vergne, les Pleignes, Arzenc.

Au programme de ce jeudi une escapade un peu lointaine…destination la Lozère ! Ce secteur mérite vraiment qu’on fasse de temps en temps quelques kilomètres supplémentaires !

Les étapes phares de cette journée :

Départ d’Arzenc d’Apcher : Au sud du barrage de Grandval, ce petit hameau est perdu au bout d’une route de campagne. Il est perché au sommet des falaises dominant les gorges du Bès. On y trouve les ruines d’une haute tour isolée, partie d’un château qui s’est effondré il y a fort longtemps ainsi qu’une jolie église et quelques belles bâtisses en granit. Beau panorama sur les gorges.

Panorama sur les falaises du Bès

Saint Juéry : commune de 700 âmes, on y retrouve le Bès qui serpente plutôt tranquillement entre les belles maisons typiques du coin. La charmante petite chapelle Notre Dame genre « maison de poupée » dite « chapelletto » veille sur le reste du village du haut de son avancée surplombant la rivière. Plus loin, nous sommes surpris par la belle architecture originale de l’église Saint Maurice : absence de chapelles rayonnantes et d’un transept saillant et surtout un plafond entièrement décoré de lambris en chêne reliant la nef au chœur dans une même continuité du sol au plafond ! Etonnant !

église de Saint Juery

Il est relativement tôt mais les bords du Bès, le joli pont l’enjambant et les rives bien accueillantes nous invitent à profiter d’une agréable pause pique-nique !

Pique nique au bord du Bès

Sortis de Saint Juéry nous cheminons à travers prés avant d’entamer une bonne descente vers le Bès et ses gorges, vedettes de cette journée. Comme l’on dit certains on ne s’attend pas à trouver des falaises aussi hautes ! et notre paisible rivière vue à Saint Juéry devient ici tumultueuse et serpente à grand bruit entre d’énormes blocs.

Les gorges à hauteur du Bec de l’Aigle

Nous tentons d’approcher le plus possible de l’eau mais le niveau est encore haut augmenté par les fortes pluies des derniers jours et nous ressortons donc des profondeurs des gorges pour rejoindre le sentier en balcon qui permet de savourer ce grandiose paysage ! Il faut être vigilant, bien regarder où l’on pose les pieds car la sente est étroite et peu protégée du vide par moments. On y trouve d’ailleurs  plusieurs spots d’escalade. Un énorme bloc nous tend les bras, quelques-uns d’entre nous grimpent au sommet, la vue est splendide !

Le grand rocher et sa terrasse (accessible avec câbles et échelons)

On peut également voir  des entrées d’anciennes mines d’uranium.   

Entrée des mines

Ce sentier  est appelé « sentier des Espagnols » car à la fin de la première guerre mondiale, les prisonniers de guerre creusèrent la conduite d’eau souterraine qui amène les eaux du Bès du barrage de Valiette à l’aplomb de la petite centrale du Vergne à côté de laquelle nous passons.

Une bonne grimpette nous ramène sur le haut du joli plateau encore bien fleuri 

Flore estivale

et c’est le retour vers les voitures avec encore de belles vues sur les falaises et la tour d’Arzenc.
Arrivés à Arzenc, le départ se fait précipitamment car nous sommes vite « bousculés »  par une grosse averse !
Merci à tous et bon début d’été !


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Séjour 11 – du 18 au 21 mai 2023 – Entre Bois Noirs et Monts de la Madeleine

Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 3 animateur compris (2F, 1H)
Distance totale 79 km
Dénivelée totale : 2550 m +
Classement Atlas : Moyen
Préparation et rédaction : 8 heures

Jour 1 : Arconsat – Les Sagnes (La Tuilière) 22 km, 900 m +, 750 m -, 7h30 pauses comprises.
Météo : Nuageux, températures fraîches
Nous partons tambour battant à l’assaut du Rocher du Coq, une montée qui nous offre de belles échappées sur la vallée de l’Auzon. De coq, nous n’en verrons point, mais c’est un très beau chevreuil qui s’enfuit à notre arrivée à l’approche du sommet. Notre cheminement se poursuit dans un très agréable sous-bois. Les Bois Noirs ne sont pas toujours sombres, qu’on se le dise ! Le soleil nous fait ici de très beaux clins d’œil à travers les frondaisons des arbres.
Nous passons un peu plus loin devant la Pierre des trois Messieurs, un gros rocher indiqué comme curiosité touristique mais qui nous laisse assez dubitatifs… Nous ne saurons en outre jamais l’origine de son nom.
Continuant notre route en direction de Chambodut, nous faisons parcours commun pendant deux kilomètres avec une randonnée organisée que nous quitterons en entrant dans le Bois de Borjat. Une belle montée hors piste nous attend ici pour nous mener sur une petite crête entièrement recouverte par la forêt. C’est légèrement en contrebas que nous trouverons un endroit idéal pour établir notre premier bivouac.


Jour 2 : Les Sagnes – Pont Renaud (La Chabanne) 23 km, 400 m +, -800 m -, 8h30 pauses comprises.
Météo : Ensoleillé avec quelques passages nuageux, températures douces
La matinée s’annonce ensoleillée et c’est avec bonne humeur que nous reprenons notre chemin. Nous sommes cette fois dans le Bois Vague et malheureusement pour nous, cette dénomination s’avérera prémonitoire car notre cheminement ne se déroulera pas sans encombres. Plusieurs chemins indiqués comme libres d’accès s’avéreront en réalité privatisés par plusieurs propriétaires. Et quand par chance, nous en croisons un sympathique qui ne verrait pas d’inconvénient à nous laisser passer sur ses terres, il nous indique que son voisin pourrait ne pas être aussi accommodant si nous venions à passer la barrière de sa parcelle de terrain. Bref, après avoir jardiné un moment entre clôtures et barrières, nous nous résignons à rebrousser chemin jusqu’à la Pierre Rolland afin de contourner la zone pour nous rendre à notre objectif qu’était le Rocher de Rochefort, si proche et pourtant si loin… Nous serons finalement récompensés par un repas avec vue sur la vallée de Roanne.
Le reste de la journée sera plus calme et le parcours beaucoup plus roulant. Nous progressons à travers la forêt avec un entrain qui compense largement notre faux-rythme de la matinée, et déjà nous arrivons au Rez de Bonnière, petite proéminence dominant le vallon du Sapey. C’est au confluent de ce ruisseau et du Galant que nous poserons nos tentes pour cette deuxième nuit.


Jour 3 : Pont Renaud – Leydy (Lavoine) 20 km, 850 m +, 400 m -, 7h00 pauses comprises.
Météo : Ensoleillé, se couvrant en soirée, quelques gouttes de pluie après avoir monté le bivouac, températures douces
En ce troisième jour, nous montons sur la crête reliant le Grand Roc au Roc de Gabelous. Quel que soit l’endroit où nous portons le regard, la vue est magnifique tout au long de notre progression et même les éoliennes installées ici ne parviennent pas à gâcher le paysage. Notre progression est volontairement ralentie mais nos yeux nous en savent gré. Entre la vallée du Sichon à l’ouest et la vallée de la Besbre à l’est, nos pas finissent par nous porter au Rocher Saint-Vincent qui, bien que ne dominant pas totalement la région du haut de ses 926 mètres, nous offre néanmoins un beau coup d’œil sur le village de Lavoine et sa vallée. Nous profitons du site un long moment avant d’entamer notre descente.
Les pentes du Puy de Montoncel se profilent devant nous. Nous ne nous y frotterons que le lendemain, mais cela nous donne une idée des dernières difficultés du séjour avant une bonne nuit de sommeil dans le vallon de la Besbre.


Jour 4 : Leydy – Arconsat. 14 km, 400 m +, 600 m -, 5h00 pauses comprises.
Météo : Brumeux le matin, se découvrant peu à peu tout au long de la journée, températures fraîches le matin, douces à midi
La journée démarre directement par l’ascension du Puy de Montoncel. Nous choisissons toutefois l’option douce, en passant par le Plan du Fumouzert et le Col des Planchettes. Le sommet est aujourd’hui déboisé, ce qui permet d’apprécier un vaste panorama, malheureusement occulté par une brume matinale persistante lors de notre arrivée. Nous parvenons néanmoins à distinguer les reliefs les plus proches. Le temps de saluer deux courageux trailers, et nous voilà repartis pour une longue descente à travers bois et forêts le long de la Grande Goutte. Nous retrouvons le Rocher du Coq qui n’a pas bougé depuis le premier jour et nous parvenons en début d’après-midi à Arconsat, ravis de notre week-end prolongé.

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Dim 07/05/2023 Rando Sancy – Lac Servières

Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 12 animateur compris (5F, 7H)
Météo : pluie, vent, températures fraiches
Distance : 13 km   
Dénivelé :  400 m
Durée :4 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 60 x 3, soit 180 km (Santiago nous a rejoints sur place.)
Préparation et rédaction : 1 H

ITINERAIRE : Lac Servières, Puy de Combe Perret, passage à l’est du plateau de l’Aiguiller, Puy de la Védrine, Bois de Pessade, retour par GR 441

Je pensais profiter des premiers jours de mai pour déambuler dans les prés du Sancy. Nous aurons finalement passé le plus clair du temps à chercher un parcours qui nous protégerait le mieux des intempéries.
Après avoir grimpé le Puy de Combe Perret à l’abri des bois, nous avons tenté une courte incursion à découvert sur les flancs du plateau de l’Aiguiller avant de nous remettre à l’abri du Bois de Pessade, rappelé à l’ordre par la pluie et le vent. Le cheminement forestier autour de Pessade nous offrit l’occasion d’arpenter quelques jolis chemins mais nous avons tout de même pris la décision d’écourter le parcours afin de nous remettre au chaud dans les voitures, alors que la pluie ne cessait pas.

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Dim 30/04/2023 Rando Sancy – Saint-Nectaire

Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 8 animateur compris (6F, 2H)
Météo : Ensoleillé, quelques passages nuageux, températures douces
Distance : 24 km   
Dénivelé :  800 m
Durée :7 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 80 x 2, soit 160 km
Préparation et rédaction : 1 H

ITINERAIRE : Saint-Nectaire, Grottes de Châteauneuf, Menhir de Freydefont, Croix du Pendu, Saignes, Mareuges, Puy de Monténard, Zanières, Monne, Fontmarcel, contournement est de la Pinarde, Lambre, Saint-Nectaire

Nous démarrons notre parcours par une belle montée en direction des grottes de Châteauneuf. De là nous attend une belle vue sur la vallée de la Couze Chambon et notamment le château de Murol, toujours fièrement dressé au sommet de son promontoire basaltique. Nos pas vont alors nous faire remonter le temps de l’époque médiévale jusqu’au Néolithique, avec un passage devant le dolmen de la Pineyre, puis le menhir de Freydefont. Le premier ressemble plus à un tumulus qu’à un dolmen, la terre ne laissant dépasser quasiment que la pierre sommitale. Le mobilier de sa chambre funéraire a malheureusement disparu à une époque indéterminée. Quant au second, il s’agit d’une pierre d’1,65 m de hauteur, probablement érigée à cet endroit dans un but mystique.
Une fois passés les abords du Bois de Mareuge, nous entamons l’ascension du Puy de Monténard, seule grosse difficulté de la journée, au sommet de laquelle nous faisons la pause déjeuner. Le reste du parcours nous conduira à travers le vallon de la Monne que nous franchissons entre Monne et Fontmarcel, avant de reprendre de la hauteur et de profiter de belles échappées en direction des Puy d’Olloix, de Saint-Sandoux et de Gourdon.

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