Séjour n°12 Escapade en Luberon

du 11 juin au 17 juin 2022

Carte utilisée : 3242OT (non à jour par rapport au terrain), éditions openrunner pour quelques parties des J4 et J5 non sur la carte, topoguide : Tours dans le Luberon et les monts du Vaucluse
Animatrice : Mady
Nombre de participants : 12 animatrice comprise (7F, 5H)
Classement Atlas du séjour : facile sauf J 5 moyen.
Kilométrage pour 3 voitures : 2609 km comprenant, l’aller Clermont Fd / Rustrel, les déplacements sur place (aller retour Rustrel/Oppeddette, Rustrel/Apt, AR Apt /Saignon) et le retour Apt /Clermont-Fd. Météo : temps très chaud entre 20° les matins à 38/39° les après-midis.
Les données kilométriques et altimétriques des randonnées sont le résultat du calcul du logiciel de cartographie openrunner.
Temps de préparation et rédaction: 80h.

 

JOUR 1 samedi 11 juin
Trajet voitures : départ de Clermont Ferrand à 7h. Arrivée au Colorado provençal de Rustrel à 13h
Nommé ainsi pour sa couleur, colorado en provençal veut dire « qui est coloré », le Colorado provençal est un ancien site industriel, exploité de la fin du XVII e siècle jusqu’en 1992, pour extraire l’ocre. Il y a plusieurs millions d’années, la mer alors présente en Provence se retire en laissant derrière elle des bancs de sables enrichis d’une argile ayant pour particularité de contenir du fer, la glauconie. Les pluies abondantes et la circulation de l’eau dans le sous sol forestier provoquent l’altération de ces sables qui ont pris selon la proportion d’oxyde de fer ou autre métaux, des couleurs qui vont du gris au vert, en passant par le jaune et le rouge. Pour encore plus de contraste, des sables blancs complètent la gamme des couleurs.
L’ocre comptait 2 utilisations principales : épaissir le caoutchouc (rondelles des bocaux) et servir de pigments (utilisation toujours d’actualité), mais l’arrivée des colorants synthétiques concurrença les ocres naturelles et après un long déclin, l’exploitation s’arrêta peu à peu.
Devant la variété de couleurs et de paysages, une association se forme en 2009 afin de sauvegarder le site et démarre alors une exploitation touristique.
Après le pique-nique pris à l’abri de l’ombre des arbres car il fait plus de 30 degrés, nous partons à la découverte de ce site. J’avais prévu de faire le circuit du Belvédère qui est le plus long, mais en raison des risques d’incendie, seul le petit circuit (circuit du Sahara) est ouvert.

 

 

Dans le Sahara provençal

Durée : 40 nm, distance : 2,1 km, dénivelé : 10 m. Une promenade pour des Atlassiens ! C’est donc d’un pas de sénateurs que nous admirons ces paysages aux différentes couleurs.

 

 

Ancien canal. Vestige de l’exploitation de l’ocre

Il est encore tôt lorsque nous avons terminé. Nous reprenons les voitures pour aller au centre du village de Rustrel où se situe notre hébergement. Peu d’activité dans le village mais un bar est ouvert et sa terrasse sous les platanes est bien agréable pour un rafraîchissement avant l’installation au gîte. Après la présentation de la semaine et des parcours que nous allons effectuer, ce 1er soir commence par la dégustation en apéritif de l’incontournable et succulent pâté de Jean Louis suivie d’un copieux repas pris en extérieur dans un petit amphithéâtre, et se termine par un petit tour du village avant de regagner les chambres.

 

JOUR 2 dimanche 12 juin
Destination les gorges d’Oppedette et ses environs puis retour au gîte. Distance : 20 km. Dénivelé : 500 m. Durée : 8h.
Randonnée : Les gorges d’Oppedette, Pont du Grand Vallat, Oppedette, la Grange des Davids, Boulinette, Valsaintes, L’Abbadie, le Saut du Moine, Oppedette.
Ayant pu prendre le petit déjeuner assez tôt nous partons du gîte avant 7h45 et pourtant les voitures affichent déjà une température de 21degrés. Le parcours aller jusqu’à Oppedette nous permet de découvrir à l’horizon Viens et son château ainsi que les paysages boisés des monts du Vaucluse et le Mourre Nègre que nous gravirons dans quelques jours. A l’entrée d’Oppedette, nous nous garons tout à côté du parking du belvédère en travaux en essayant de faire en sorte que l’ombre protège les voitures toute la journée. Depuis 2009, de nombreux travaux d’aménagement et de protection ont été réalisés pour permettre la préservation et la découverte de ces magnifiques gorges de 2,5 km de long, 140 m de large et 200 m de profondeur par endroits. Cet espace naturel sensible abrite de nombreuses espèces de chauve-souris, des rapaces diurnes et nocturnes et des fleurs protégées.

 

 

Descente dans les gorges

 

 

Nous commençons immédiatement la randonnée par la descente dans le canyon en suivant un sentier accroché à la falaise. Les passages délicats sont bien sécurisés par des mains courantes et les plus à l’aise dans ce genre d’exercice aident ceux qui ont un peu d’appréhension.

 

Face à la paroi à l’aide d’une main courante

C’est la rivière Calavon qui coule au fond des gorges. Son nom signifierait « Rivière de Pierre ». Elles sont en effet en majorité et la rivière est réduite à quelques vasques. C’est le soulèvement de la montagne de Lure et du plateau de Vaucluse qui ont entraîné l’enfoncement du canyon entaillant l’épaisse série des calcaires qui constitue la grande masse des monts de Vaucluse. Arrivés au fond des gorges nous suivons vers l’aval, sur environ 300 m, le lit de la rivière.

 

 

Le fond des gorges

Le lieu avec ses grottes creusées par les eaux, ses gros rochers rappelle beaucoup les canyons de la Sierra de Guara où Atlas a effectué de nombreux séjours canyoning. Un sentier bordé d’arbres, de petits gués, encore quelques passages câblés nous amènent jusqu’au Trou des Condamines. Là s’arrête le cheminement dans le fond du canyon et il faut remonter rive droite par une pente assez raide mais bien à l’abri des arbres et donc du soleil et où encore de nombreuses mains courantes aident à se hisser.
Dernier passage sympathique, l’Aven de l’Échelle (sorte de grotte tunnel équipée comme son nom l’indique d’une échelle) qui permet de ressortir sur une longue corniche aérienne qui offre de belles vues sur le canyon et le village.

 

 

Aven de l’échelle

Entre taillis de chênes, buis, genévriers, un chemin confortable serpente en balcon et seuls quelques passages pierreux nécessitent un peu d’attention. De belles trouées dans la végétation permettent de profiter d’une vue plongeante sur les gorges.

 

 

Vue générale des gorges

Nous descendons progressivement vers le pont de la Blaque qui permet de traverser le Calavon. Nous nous retrouvons ainsi à nouveau rive gauche et remontons toujours grâce à de petits chemins bien ombragés vers le parking du belvédère. Un dernier regard aux gorges avant de poursuivre vers le village d’Oppedette. Un ravitaillement en eau au cimetière pour certains, à la fontaine du village pour d’autres et nous continuons sur les GR 4-GR6 qui après une petite partie sur chemins, suivent malheureusement la D201 que nous quittons ensuite pour une petite route qui remonte vers la Grange des Davids. Là nous retrouvons des chemins et même s’ils sont en partie très ensoleillés c’est tout de même plus agréable pour les pieds ! Et puis sous la chaleur, nous profitons des effluves du thym qui les bordent. Après la pause pique-nique à l’ombre d’un bosquet nous retrouvons les GR. Le parcours vallonné jusqu’à Boulinette et l’ancienne abbaye de Valsaintes alterne entre ombre et soleil et se poursuit agréablement jusqu’à la D201. Après la traversée de celle-ci, nous continuons à nouveau sur du macadam (D451) en direction de Valsaintes. A hauteur du camping, Régine victime d’un dérangement intestinal depuis le matin décide de nous attendre là en compagnie d’Elisabeth un peu fatiguée par le passage du matin dans les gorges. Promis nous repasserons les prendre sur le chemin du retour ! Sous une belle allée de platanes, le reste du groupe repart sur un chemin en direction du Saut du Moine, lieu caractéristique sur le Calavon.

 

Le saut du moine

La légende raconte que pour échapper à la terreur de la fin du XIV°siècle, un moine de l’abbaye de Valsaintes aurait sauté à cheval d’un des rochers qui surplombent le Calavon. De nos jours, quelques vasques plus ou moins remplies d’eau selon la saison, de grandes dalles de pierre, en font un lieu de pique-nique et de baignade pour les gens de la région. En ce dimanche, quelques personnes essaient d’y trouver un peu de fraîcheur. Une petite pause boisson et nous repartons toujours sur un chemin jusqu’à retrouver à nouveau la D201 qu’il nous faudra suivre jusqu’à l’entrée d’Opeddette. Dans le village, nous prenons d’assaut la fontaine pour une grande séance de rafraîchissement. Certains iront même jusqu’à tremper la tête dans le bassin. Un dernier effort pour sortir du village et remonter aux voitures. Il est temps d’aller récupérer nos deux camarades. A 17h c’est fait et nous prenons la direction de Simiane-la-Rotonde petite cité médiévale située sur un piton rocheux. Compte tenu de l’heure nous ne pourrons pas visiter le château et sa magnifique rotonde mais nous parcourons les rues étroites et escarpées, découvrons belles façades, portes sculptées, fenêtres ouvragées et un magnifique panorama sur la plaine et les champs de lavande qui commencent à bleuir.
Au gîte une bonne douche, remet tout le monde en forme pour un excellent repas pris à nouveau dans l’amphithéâtre. Puis il est temps de préparer les sacs pour l’itinérance de 4 jours. Avec la chaleur annoncée, vêtements chauds et de pluie resteront dans les voitures.

 

JOUR 3 lundi 13 juin
Départ de Rustrel pour une itinérance de 4 jours.
1ere étape Rustrel/Cereste. Distance : 19 km. Dénivelé positif : 470 m. Dénivelé négatif : 500 m. Durée : 7h.
Parcours : Rustrel, La Croix de Christol, St Amas, St Laurent, Viens, l’Homme Mort, l’Arconade, D 33, Céreste.
Si nous voulons déjeuner tôt et partir avec encore un peu de fraîcheur, il nous faut aller chercher le pain et les viennoiseries à la boulangerie. Pas de problème, Jean Marc et Daniel se sont portés volontaires. Ainsi nous pouvons déjeuner dès 7h et prendre le départ à 8h.
Hier suite à échange avec le gérant du gîte, j’ai décidé de modifier le parcours, celui initialement prévu étant très ensoleillé. Sur ses conseils, je vais suivre le GRP plus ombragé ce qui nous fera au début longer le Colorado Provençal et ainsi découvrir une partie complémentaire à celle que nous avons vue samedi. Je ne regrette pas la modification car en effet le parcours se révèle très agréable dès que nous rejoignons le GRP. Après avoir traversé la Doa petit ruisseau affluent du Calavon, nous nous retrouvons à couvert dans une forêt de chênes et de pins bordée par les ocres au fur et à mesure que le chemin s’élève et nous amène sur le plateau. Les cultures remplacent la forêt. Des céréales mais surtout des champs de lavande en début de floraison ; dommage, la couleur bleue n’est pas aussi vive qu’on le souhaiterait pour les photos.

 

 

Champ de lavande

Le ciel légèrement couvert, un peu d’air nous permettent de bénéficier d’une relative fraîcheur et ce n’est qu’en approchant de Viens (village que nous avons traversé hier en voitures) que nous retrouvons le grand ciel bleu et à nouveau la chaleur. Une visite à l’épicerie encore ouverte pour acheter des bouteilles d’eau bien fraîches, le déplacement de 2 bancs du soleil à l’ombre sur la place où trône le monument aux morts et la pause pique nique peut avoir lieu. Elle sera complétée par certains par un café pris au restaurant le plus proche avant de repartir. A la sortie du village, on retrouve un étroit chemin en corniche qui serpente au milieu des buis et des chênes tantôt ombragé, tantôt très ensoleillé, et dans ce cas, des bouffées de chaleur remontent des pierres qui le pavent par endroits. Dans les trouées, on aperçoit dans la vallée, le jaune des céréales et de l’herbe sèche, le bleu de quelques champs de lavande.

 

Progressivement nous descendons en altitude et arrivons au niveau de la D33 qu’il nous faut suivre sur 1,500 km. Faite à bonne allure, cette partie de route en plein soleil paraît finalement assez courte. Ensuite, une ancienne voie ferrée ombragée, doit nous amener jusqu’à l’entrée de Céreste avec le passage par un tunnel mais nous arrivons à l’entrée du village sans l’avoir emprunté. Des promeneurs nous confirment qu’il existe bien mais nous n’avons pas vu de bifurcation. Pourquoi, problème de signalisation, de chaleur, de facilité dans le cheminement ? Nous ne répondrons pas à cette question, personne n’ayant envie de faire demi- tour. Il est encore tôt et nous nous installons à la terrasse d’un bar à l’ombre des platanes en attendant l’heure d’appeler la responsable du gîte. Nous y rencontrons un randonneur solitaire qui lui aussi attend que l’hébergement soit ouvert. Peu avant, accompagnée des féminines du groupe, je vais faire les courses pour le petit déjeuner et une partie du pique-nique du lendemain car la restauration n’est pas organisée par le gîte. Pour le repas du soir, c’est le restaurant l’Aiguebelle tout proche qui nous accueille. Dans le menu proposé, chacun peut choisir ce qui lui convient. Encore un bon repas avant une nuit réparatrice

!

JOUR 4 mardi 14 juin. Distance : 20 km. Dénivelé positif : 550 m. Dénivelé négatif : 400 m. Durée : 7h.
Parcours : Céreste, le prieuré de Carluc, ravin d’Aiguebelle, Montjustin, Luzerne, ravin du Gancet, Carbonnel, Vitrolles-en-Luberon.

Après le petit déjeuner, préparé en commun et pour lequel Jean Marc et Daniel ont encore été sollicités pour aller chercher le pain frais et les viennoiseries, direction la boulangerie pour acheter pizzas, sandwichs ou fougasses pour compléter le pique-nique du jour. Ensuite c’est le vrai départ avec pour 1er objectif situé au nord est du bourg, le prieuré de Carluc. A la sortie du bourg, nous passons sur le pont de la Baou (colline, falaise, escarpement, en provençal), classé monument historique romain en 1862, alors qu’il est en réalité roman car construit en 1740. Il permet de franchir l’Encrême affluent du Calavon. Jusqu’au prieuré nous suivons une petite route qui monte légèrement. Il est tôt mais il commence à faire chaud. Aussi quel plaisir d’arriver au Prieuré lieu isolé et silencieux dans un écrin de verdure. Nous prenons le temps de découvrir le site aux ruines lourdes d’histoire.

 

 

Eglise sur le site de l’abbaye de Carluc

La proximité de l’ancienne Via Domitia en fit une étape au Moyen-Âge pour les pèlerins sur la route entre l’Espagne et l’Italie. Mais c’était un lieu de culte sans doute plus que séculaire à l’époque médiévale puisque le prieuré jouxte une petite falaise, creusée de galeries, d’habitats rupestres et de tombes.

 

A droite et à gauche de la photo tombes sur le site de l’abbaye

Après la visite, nous reprenons la direction sud. Pour éviter une partie du macadam faite à l’aller, je propose d’emprunter un chemin présent sur la carte mais non balisé informant toutefois que je n’ai pas vu son débouché à l’aller. Peut être une petite partie de hors piste à prévoir ! En effet, au bout de quelques mètres la sente disparaît mais la végétation peu importante reste facilement franchissable jusqu’à l’arrivée sur la route. Le GRP « Autour du Luberon et des Monts du Vaucluse » que nous allons suivre est juste un peu plus bas. Arrivés au niveau de la rivière Aiguebelle, 2 possibilités pour rejoindre Montjustin, le chemin par la vallée ou celui des crêtes. C’est ce dernier que nous empruntons et la progression s’effectue vers le village avec des montées plus ou moins raides. Depuis le plateau on a une vue plongeante sur la vallée de l’Aiguebelle et les belles propriétés agricoles. A Montjustin, charmant hameau, une habitante en promenade nous indique où se situe la fontaine. Elle est bien sûr à l’autre entrée du village. Quelques courageux ou les plus inquiets sur leur réserve en eau pour la journée, n’hésitent pas et font l’effort d’y aller, les autres patientant à l’ombre d’un arbre. Après cet intermède, le groupe se reforme, descend à nouveau sur la rivière Aiguebelle puis attaque une nouvelle montée. Nous longeons un enclos où au moins 2 patous montent la garde. Que protègent ils ? Je pensais qu’il s’agissait de moutons mais d’après certains il semblerait que ce soit des chevaux. En haut de la côte un carrefour de chemins à 627m d’altitude, dénommé Luzerne, dernier point haut de la journée. Trois voitures appartenant au parc du Luberon et à l’office des forêts y sont garées. L’endroit est plat, l’ombre suffisante, il y a un peu d’air, ce sera le lieu du pique-nique. Peu après conducteurs et passagers des voitures reprennent possession de leurs véhicules. Avant de partir, l’un d’entre eux nous recommande de ne pas fumer ! Nous le rassurons ce n’est pas dans la pratique du groupe. La pause terminée nous nous engageons sur un très petit chemin qui serpente dans une forêt assez touffue dans le ravin du Gancet. Contraste avec le paysage précédent, sensation d’humidité, beaucoup de lichens sur les arbres. Des nuées de papillons volent devant nous et vont même jusqu’à nous percuter. Brusquement le GR fait un coude, descend par un passage rocheux dans ce qui semble être le lit à sec d’un ruisseau. Quelques mètres encore à couvert des arbres puis nous débouchons sur une large piste au sol blanc. A partir de là, il faudra marcher au soleil et faire plusieurs pauses boisson sous les arbres en bord de piste car c’est avec ce type de terrain accompagnés par le chant des cigales que nous descendons vers Vitrolles blotti sous un gros rocher le Castellas. Le village n’est pas grand et nous trouvons rapidement le gîte. Comme tous les jours sous ces fortes chaleurs, la première préoccupation à l’arrivée est de se désaltérer puis de découvrir notre lieu d’hébergement. Un peu de déception car le dortoir de 8 personnes est très étroit et la gérante refuse que l’on se répartissent dans le second dortoir alors que seulement 3 personnes dont 2 d’Atlas l’occupent. Tant pis, on s’adapte et des situations cocasses dues à l’étroitesse des lieux seront l’occasion de rigolades. Après le repas, nous partons faire le tour de village invités par une des petites filles de la gérante.

Notre petit guide de 8 ans remplit son rôle avec beaucoup de sérieux tout en surveillant son petit frère de 3 ans qui lui aussi fait partie de la visite et nous apprenons ainsi que le lavoir ne sert plus car les machines à laver le linge ont été inventées. Une pause devant la façade du Château du Pré où de temps en temps les gens du village sont invités à des apéritifs avant de nous diriger vers l’école, aujourd’hui lieu privé, dont le dernier élève est maintenant un vieux monsieur d’au moins 60 ans… Information non donnée et peut être non connue de notre guide : cette école aux quatre « indiscrets » (cabinets) a servi de cadre aux films La gloire de mon père et Le château de ma mère. Nous découvrons aussi quelques maisons aux façades colorées par les ocres du Luberon ornées de belles loggias et balcons.

De l’église St Etienne, fermée, nous ne pourrons qu’admirer l’extérieur dont son clocheton-mur à deux baies.

 

JOUR 5 mercredi 15 juin. Distance : 26 km. Dénivelé positif : 870 m. Dénivelé négatif : 1150 m. Durée : 9h.
Parcours : Vitrolles-en-Luberon, les Mines, les Roumis, Aire des Mascas, le Pas de Marseille, le Mourre Nègre, l’Amourralhadou, le Colombier, Saignon, Apt.
Après une bonne nuit malgré la chaleur et le manque d’espace, nous sommes prêts pour la plus grosse journée du séjour et la montée vers le point culminant du Luberon, le Mourre Nègre. Ce nom vient du provençal qui signifie « museau noir », le museau désignant un sommet de forme arrondie. Nous partons sous un ciel bien dégagé. La montée vers les crêtes qui précèdent le Mourre Nègre s’effectue d’abord en sous bois puis avec une portion plus ensoleillée entre les Roumis et l’Aire des Mascas. Mais progressivement le ciel se voile, et un léger vent du nord évite une chaleur trop élevée. Il n’empêche que de nombreux arrêts sont malgré tout nécessaires pour reposer les organismes et s’hydrater. Depuis les crêtes à la pelouse parsemée de sauge en fleur et de touffes de lavande, une vue panoramique s’offre à nos regards.

 

Arrivée sur les crêtes

 

Pelouse fleurie sur les crêtes

Au nord, un sommet plus haut que les autres et chauve de toute végétation, attire le regard : c’est le Mont Ventoux. De creux en bosses, et de bosses en creux, on progresse et on commence à apercevoir la tour hertzienne qui se trouve au sommet du Mourre Nègre.

 

Une pause avec le Mourre Negre dans le lointain

Il semble tout proche mais il faudra encore plusieurs descentes et montées avant d‘arriver à son pied et enfin à son sommet à 12h15.

 

Quelques photos de groupe et on redescend de quelques mètres pour trouver un endroit de pique-nique loin de l’antenne.
Ensuite par un sentier nous retrouvons une piste plus large et le GRP. Jusqu’au carrefour de l’Amourralhadou le cheminement s’effectue en courbe de niveau puis sur une pente courte mais raide pour passer de 953 m à 990 m. A partir de ce point, on perd régulièrement en altitude. Le chemin d’abord facile, se révèle un peu plus technique sur une partie de pierrier en plein soleil. Attentive à ce que chacun descende en toute sécurité, j’en oublie de faire des photos. Dommage ! Une pause réhydratation car le soleil revenu tape fort et la descente se poursuit en serpentant dans le bois. On traverse le vallon de Pétarelle et remontons sur le Colombier carrefour proche du hameau de Regain que l’on entrevoit à travers les arbres et où malheureusement le gîte d’étape n’existe plus. Il faut donc continuer jusqu’à Apt. A l’entrée de Saignon, la fontaine approvisionnée par une source est prise d’assaut. Tout le monde a besoin d’eau fraîche pour remplir les gourdes presque vides ou pour remplacer l’eau devenue tiède. Nous découvrons un peu du village en le traversant et passons notamment devant l’église romane Notre-Dame-de-Pitié ou Sainte-Marie-de-Saignon à l’imposante façade. Au Moyen-Âge, l’église était un lieu de pèlerinage pour tous ceux qui empruntaient la Via Domitia vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais ce village mérite une visite plus approfondie. Je propose donc de revenir le lendemain lorsque nous aurons récupéré les voitures. A la sortie de Saignon c’est le GR 653D, qui va nous amener à l’entrée d’Apt par un charmant petit sentier. Il est 17h30 lorsque nous retrouvons la vie citadine et ses bruits. Sur une place bien ombragée, un bar a installé sa terrasse ; quoi de mieux pour y déguster le pot du séjour en récompense de cette longue journée. Les pieds meurtris pour certains, la fatigue bien présente pour beaucoup, c’est en bus gratuit que nous terminons le trajet jusqu’à notre hébergement qui se situe à l’opposé, à l’extrémité ouest de la ville. La conductrice devrait se souvenir longtemps de cette bande très bruyante qu’elle a gentiment attendue pour le dernier départ. Ce soir nous dormons à l’hôtel car l’hébergement initialement réservé a ensuite été réquisitionné par la mairie pour des réfugiés ukrainiens. C’est dans une ambiance confortable et chaleureuse que nous sommes accueillis. L’installation dans les chambres puis le repas pris sur la terrasse d’où nous apercevons Saignon perché sur son rocher, termine de façon très agréable cette journée.


JOUR 6 jeudi 16 juin.
Distance : 14 km. Dénivelé positif : 375 m. Dénivelé négatif : 200 m. Durée : 4h.
Parcours : Apt, le Fangas, Tourville, les Blaces, les Eyssablières, Rustrel.
Bien connue pour ses faïences et ses fruits confits, Apt située sur l’ancienne voie Domitienne, est arrosée par 5 rivières : le Calavon, la Dôa, la Riaille, la Marguerite, le Rimayon. Son centre-ville, groupé autour de la cathédrale Sainte-Anne, occupait jadis une île.
Pour ce denier jour, point besoin de charger les sacs car ce soir nous revenons dormir au même endroit. Une fois le petit déjeuner pris à nouveau sur la terrasse, la récupération des pique-niques effectués (merci à la propriétaire de l’hôtel qui s’est chargée au pied levé de les préparer), nous rejoignons la voie Domitienne devenue voie verte. Nous traversons ainsi tout Apt, en étant loin de la circulation. Le dôme de la cathédrale surmonté de la statue en bronze doré de sainte Anne semble à portée de mains. La sortie de la ville jusqu’à Le Fangas est un peu longue à mon goût et nous ne retrouvons les chemins qu’après avoir dépassé Tourville. Arrêtés à un carrefour, un habitant nous indique que nous sommes sur un terrain privé ! La discussion s’engage et informé de notre parcours, il nous dit que notre fin de parcours sera plus difficile que le Mourre Nègre. Plein d’humour ce monsieur ! Le parcours se poursuit sur le GRP « Autour du Luberon et des Monts du Vaucluse », en montée douce dans les bois jusqu’à un point côté à 894m. A travers les trouées dans les arbres on aperçoit sur le versant opposé notre point d’arrivée, le village de Rustrel. On descend en longeant le Colorado provençal et profitons au maximum des couleurs et des formes dessinées par la nature.

 

 

Cheminées en longeant le Colorado

                                                                      Chapelle Sainte Radegonde

Après la D22, finie l’ombre des arbres, nous voici dans les vignes que nous traversons pour retrouver une dernière portion de route qui remonte sur Rustrel. La boucle est bouclée ! Après le pique-nique pris sous les platanes et les voitures récupérées, nous repartons en direction d’Apt en prenant le chemin des écoliers. Un petit détour par la chapelle Ste Radegonde où nous serions passés si j’avais fait le choix de revenir à Rustrel par un parcours plus long.

Bien qu’un peu tourmentés, les chemins acceptent le passage des voitures ! Nous ne sommes pas loin de Gargas et pourrions aller visiter le dernier site d’extraction des ocres, mais nous avons aussi prévu de retourner à Saignon. On ne peut pas tout faire. Un passage à l’hôtel pour une douche et nous voilà repartis pour ce beau village perché. Nous déambulons dans les petites rues et places fleuries et passons par la porte des remparts et la rue de l’horloge pour aller au rocher de Bellevue.

Le rocher de Bellevue

 

 

Cette forteresse naturelle a servi d’appui à 3 châteaux-forteresses appelés château du Rocher, château Méjean ou Tortamolles et château Crugières, dont on aperçoit les ruines, notamment les remparts et les chemins de ronde. Depuis la table d’orientation on domine la vallée d’Apt et on peut apercevoir le Mont Ventoux, la montagne de Lure ainsi que les Alpes. L’abbaye Saint Eusèbe lieu privé ne se visitant pas, nous redescendons vers le centre du village et la place de la fontaine, ombragée et fleurie pour un dernier rafraîchissement. 

 

Place de la fontaine à Saignon


JOUR 7 vendredi 17 juin.
Retour Apt / Clermont-Fd.
A 8h30 tout le monde est prêt pour le départ. La maison des fruits confits étant située sur notre route à la sortie d’Apt, l’arrêt est inévitable. Après la dégustation et l’achat de différentes spécialités nous prenons définitivement la route du retour et arrivons à 17h à Clermont.

Terrain (en dehors des gorges) : de larges pistes caillouteuses, des chemins plus étroits dans les forêts, quelques pierriers, des portions de petites routes.
Végétation : chênes verts, chênes pubescents, érables de Montpellier et autres, pins, buis, lavande, sauge des prés, valériane des jardins, cupidone bleue, trèfle bitumeux, genêt d’Espagne.
Hébergements : une mention particulière pour le Luberon hôtel à Apt, très confortable et au personnel très attentionné. Hébergements corrects pour les gîtes de Rustrel et Céreste. Gîte de Vitrolles-en-Luberon plus spartiate.
Restauration : repas du soir copieux et de très bonne qualité. Petits déjeuners très complets. Avec la chaleur des salades auraient été appréciées aux pique-niques.
Groupe : bonne condition physique de tous les participants. Très bonne ambiance.
Incidents : néant
Photos : de Jean Marc, Pierre et Mady

 

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Séjour 11 Le grand pic Saint Loup en VTT

Du samedi 11 au mardi 14 juin 2022
Secteur géographique : Région Occitanie gorges de l’Hérault
Cartes utilisées : IGN Top 25 2642 ET et 2742 ET
Animateur : Michel D.
Nombre de participants : (11 = 4F – 7H)

Classement Atlas : Difficile 1 journée – Moyenne 2 journées – Facile 1 journée
Matériel Atlas : remorque routière + sangles + 2 tentes utilisées
kilométrage pour 3 voitures A/R : ~680 km x 3 = 2040 km
Météo : Beau temps et super chaud 35/37 degrés les après-midi
Terrain : très sec sur pistes , sentes herbeuses et très petite route d’accès communale
Hébergement : 3 nuits en camping sur les bords de l’Hérault
Les données kilométriques et altimétriques des journées sont résultat de montres et GPS Garmin

PARCOURS :

Jour 1 samedi 11 Juin :
Enregistrement : 6h30 roulage : 3h45 distance : 45 km vitesse : 12km/h D 850m
Classement de la sortie : Moyenne

JOUR 2 dimanche 12 Juin :
Enregistrement : 7h55 roulage : 4h25 distance : 56 km vitesse : 12km/h D1180m
Classement de la sortie : Difficile

JOUR 3 lundi 13 Juin :
Enregistrement : 6h30 roulage : 3h30 distance : 49 km vitesse : 13,6km/h D 860m
Classement de la sortie : Moyenne

JOUR 4 mardi 14 juin :
Ce jour sortie + retour sur Clermont Fd
Enregistrement : 5h roulage : 3h distance: 41 km vitesse : 14,4km/h D 540mClassement de la sortie : Facile

Le groupe en pleine concertation

Récit et itinéraire :

Jour 1 : Samedi parking à Viols-le-Fort gîte des Roussières- GR tour pic st loup-bergerie de Cazarils- st Martin de Londres- visite du village- mas de Londres pause visite – sentes très caillouteuses jusqu’à Cazevieille – pause de midi au pied du pic st Loup – D113 jusqu’à st Jean de Cuculles- visite de ce beau village médiéval très pittoresque avec son église romane fortifiée du 10eme siècle classée qui semble veiller sur son vignoble réputé classé AOP. Village d’un caractère très pittoresque avec ses ruelles médiévales et ses belles bâtisses de pierre – GR pic st Loup jusqu’à les Matelles chef lieu de canton fortifié, la construction des remparts remonte à 1425 – une fête médiévale y est organisée chaque 1er weekend de mai – GR pic st Loup par des pistes forestières et incendies jusqu’à Murles, encore un magnifique village rural et très fleuri – GR pic st Loup -et à cause de la très grosse chaleur 36° je décide au mas de Caravette de réduire les quelques difficultés du GR en prenant la D127 plus roulante. Bien vu car Alain et Claude vers l’arrivée à Viols le Fort ont eu un coup de chaleur, pause à l’ombre 15/20mn pour reprendre les esprits – passage à Viols le Fort, autre village médiéval construit pour abriter les habitants des guerres de cent ans, à l’intérieur rues médiévales et départ de nombreuses drailles qui mène sur cette ancienne terre de transhumance – retour aux voitures, chargement des vélos et nous reprenons la route pour aller à notre camping, base du séjour au bord de la rivière Hérault.

Jour 2 : Dimanche Déplacement de 15 mn du camping à Causse de la Selle, parking de notre 2eme sortie VTT – descente sur la rivière Hérault par D4 haut lieu des cyclotouristes du coin- puis visite obligatoire de st Guilhem le Désert et pause café pour certains – arrivée de bon matin 8h30 à la fraîche et peu de monde dans les ruelles que nous traversons en VTT- passage vers la maison Loriny , la tour des prisons, sur la place l’imposant platane âgé de plus de 160 ans, quel plaisir pour tous surtout pour Didier qui n’était jamais passé sur ces lieux- visite de l’église et vue sur l ‘abbaye romane de Gellone – il faut repartir sur nos VTT pour d’autre découvertes – traversée du pont du diable haut de 63m, majestueux, du haut de son arche une vue superbe sur les gorges aux parois abruptes et eau limpide – nous reprenons le GR pic st Loup – passage à St Jean de Fos avant la longue montée par la piste de la GTMC et GT34 VTT 12km avec passage du col de la Croix de Fer 580m – puis toujours GR jusqu’au col de les Lavagnes à 600m d’altitude où Alain à refait un coup de chaleur – descente par D122 petite route magnifique en balcon sur la vallée qui nous mène à Pégairolles de Buèges, petit village fièrement campé sur un piton rocheux au creux de la magnifique vallée de la Buèges. Village médiéval groupé autour de son château – nous descendons encore la vallée pour découvrir la source résurgente de la Buèges. La Buèges petit affluant de l’Hérault de 13 km , elle prend sa source au Méjanel au niveau d’une belle vasque d’eau limpide sous un couvert végétal ou règne la fraîcheur, lieu magnifique. Le jour de notre passage nous sommes accueillis par des milliers de papillons blancs, un spectacle époustouflant de la nature – après cette pause nous repartons pour St Jean de Buèges en longeant la rivière ou il y a beaucoup de baignades dominicales – St Jean de Buèges village médiéval cerné de montagnes dont la célèbre Séranne et blotti contre l’imposant Roc de Tracastel (site d’escalade très prisé) cette commune est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2011- petite pause sur la placette ombragée par des platanes centenaires à la terrasse du petit bar du village – puis remontée de 5 km sur route avec un fort pourcentage – arrivée groupée au parking pour un retour au camping et baignades dans l’Hérault.

Jour 3 : lundi même départ au parking de Causse de la Selle – D122 en descente jusqu’à l’Hérault et le moulin de Bernard – passage à la centrale hydroélectrique avec une très belle chute d’eau – remontée sur la route car le GR est impraticable en VTT – passage à St Martin de Londres – le bassin de Londres aujourd’hui asséché vient du celtique qui désigne un terrain marécageux – lieu d’une ancienne Londrerie où était lavée la laine de mouton autrefois et carrefour très important ou convergeaient les Drailles, chemins à brebis bordés de murets de pierres sèches – très belle église romane construite en trèfle surmontée d’une coupole – nous reprenons nos VTT, traversons un plateau ou règne la vigne et par des pistes et sentes nous arrivons à Notre Dame de Londres, village fortifié avec de petites ruelles à l’intérieur des remparts, l’église romane curieuse avec deux nefs du12eme siècle – puis en selle vers la Jasse de Pouzancre – Logis du Bois – traversé de la D986 et direction vers une énorme carrière au Pioch Camp – petite route interdite aux véhicules pour descendre au pont médiéval de St Etienne d’Issac (1,80m de large) – remontée par le travers de Moustache jusqu’à la Croix du Pére Aubert- de là nous observons sur le versent sud de la Séranne un monastère encore occupé. Notre Dame de Suc – puis direction St André de Buéges commune à l’habitat dispersé sur 14 hameaux ou mas dont certains remontent à l’époque romaine – le Roc Blanc 942m point culminant du massif de la Séranne est juste au dessus – mas de la Luzières,_ Vareilles et pause pour le repas de midi au pont passerelle médiéval de Vareilles mais là, la Buèges a disparu, plus d’eau à sec…..nous reprenons notre périple sur le GR pic st Loup qui domine la Buèges – nous retrouvons l’eau à environ 2 km avant St Jean de Buèges – tout le groupe est ébloui par la limpidité de l’eau et le couvert végétal… c’est paradisiaque- Pascal le creusois se jette à l’eau tout habillé dans cette merveille , j’en fais de même car la chaleur est toujours là 34° , Claude, Patrice et Pascal T. font de même – j’invite le groupe à nous rejoindre mais refus ils préfèrent s’avancer vers le village pour se désaltérer – quand nous arrivons au village après notre bain inoubliable le bar est fermé , le groupe nous attend à l’ombre et nous partons refaire la grosse côte de la veille pour arriver au parking de Causse de la Selle. Retour au camping et baignade pour tous dans l’Hérault puis apéro au bar avant le repas et repos.

Baignade dans la Buèges

Jour 4 : mardi dernière sortie VTT et retour sur Clermont.Fd
Démontage du camp et route en voiture jusqu’à Notre Dame de Londres, parking au stade haut lieu du jeux régional du « TAMBOURIN » les équipes féminine et masculine ont un palmarès conséquent, en 2013 l’équipe féminine est championne d’Europe.
Départ de notre sortie par une petite route jusqu’au col sous le Pic St Loup sur la D1 puis descente et piste forestière sous la montagne d’Hortus ( site d’escalade) – Rocher du Pas de loup- Roc des Mutes – Rocher du Causse 408m- le Roc de Lafous sur le GR pic st Loup- mare d’Espinasse – traversée de la D 17E6 – Puech Auroux – mas de Baume – GR pic st Loup- jusqu’à Férrières les Verreries- le nom du village témoigne du moyen âge, Férrières, site ou l’on extrait le fer et Verrière se réfère aux verreries de 1910- reprise après la pause de midi du GR pic st Loup sur des sentes dans les garrigues et vignes jusqu’au retour à Notre Dame de Londres-
Chargement des vélos pour le retour sur Clermont Fd et pause sous les tilleuls où les cigales font leur mue de larves sorties de terre à l’extraction de la carapace pour déployer leurs ailes, et sécher au soleil avant de s’envoler pour 2 mois.

Sur le retour par A75 une pause au village du Caylar pour contempler l’orme sculpté sur la place du village (certains ne connaissaient pas cette œuvre monumentale de sculpture).Nous traversons la rue pour un café au bar et retour à Clermont vers 19h

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Jeu 09/06/2022 Rando Combrailles – Mérinchal

Animateur : Yves
Nombre de participants :  8 animateur compris ( 3 F, 5 H)
Météo : Couvert avec des éclaircies
Distance : 21 Km 
Dénivelé :  450 Mètres
Durée : 7H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto :   166 km pour 1véhicule et 134 pour 1 autre soit : 300 km
Temps de préparation :  2 h

ITINERAIRE : Mérinchal, La Peyrouze, Source du Cher, La Roche, Villelume, Chard, Les Bariauds, Les Vergnes, Roussines, Les Monts, Fontavide, Le Pouyal, Etang du Mondayraud, Mérinchal.


Randonnée en hommage à notre ami Bernard au départ de Mérinchal, commune de la Creuse à la porte des Combrailles. Recueillement collégial au cimetière avant d’engager la journée.
La source du Cher étant sur la commune, la première partie du parcours se fera le long de cet affluent de la Loire. Petit arrêt à la source où un panneau nous indique le chemin parcouru jusqu’à Villandry. La source est composée de minces filets d’eau, qui se rejoignent pour passer sous la route en formant un infime ruisseau qui descend en cascade dans les prairies voisines jusqu’à Chard.

Source du Cher


Après La Roche, nous franchissons pour une première fois l’ancienne voie ferrée désaffectée, Ussel – Montluçon, qui bien défrichée ferait une jolie voie verte. Celle-ci suit le Cher et notre chemin s’en approche et s’en éloigne constamment pour la traverser une deuxième fois à Colombe.
De là, nous nous rapprochons du Cher que nous enjambons à l’entrée et à la sortie de Chard. Au passage nous apercevons le château construit en 1450 blotti au milieu d’une végétation luxuriante.

Le Cher à l’entrée de CHARD
Le Cher à la sortie de Chard avec son château


Sur notre gauche toujours le Cher, nonchalant et paisible mais déjà bien marqué, il se promène dans les prairies à l’herbe haute où un troupeau de charolaises se régale. 
Passage à nouveau sous la voie ferrée que nous suivons cette fois. Arrive le lieu-dit Les Mouqueix où nous l’abandonnons ainsi que le Cher, nous aurions volontiers continué cette vallée, dans ce cadre tranquille et reposant, mais notre itinéraire se dirige vers l’est.
Direction Les Vergnes et son Château du début du 20°S qui est difficile à approcher car le propriétaire a privatisé le chemin. Le retour se fait en empruntant tour à tour petites routes, chemins, sentes, voire des portions hors-piste en bordure de cultures ou en prairies fauchées, contraint encore une fois, suite au manque d’entretien ou à l’inexistence des chemins figurants sur la carte.
​De nombreux étangs petits et grands jalonnent notre trajet, mais déception à la vue du plus grand 52 ha, l’étang de Mondayraud, un des plus beaux des Combrailles transformé en désert. La berge fuit et depuis plusieurs mois il s’est vidé. Une mini catastrophe écologique s’est abattue sur cet étang qui représente un endroit symbolique. on peut seulement espérer que les travaux interviendront prochainement. La nature à plus que jamais besoin d’être protégée.
Tout au long du trajet, nous avons pu constater les stigmates de la grêle de la semaine dernière sur les toitures des granges et maisons environnantes.

Toit d’une grange percé par la grêle


​Retour aux voitures, la journée se termine comme commencée, temps couvert ponctué par de brèves éclaircies, mais une température idéale pour randonner.

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Dim 05/06/2022 Rando Livradois Vertaizon

Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 6 animateur compris (4F, 2H)
Météo : Ensoleillé, venteux l’après-midi, températures douces à chaudes
Distance : 25 km   
Dénivelé :  800 m
Durée :8 H 00 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 40 x 2, soit 80 km


ITINERAIRE : Vertaizon, Fontaine de Paulhat, Bouzel, Puy de Courcourt, Moissat-Haut, Espirat, Petit Turluron, Tinlhat, Vertaizon
 
Le Puy de Courcourt est notre premier objectif de la journée. Relativement isolé des autres puys du secteur, il offre un très beau panorama, de la chaîne des Dômes à Pierre-sur-Haute. L’origine de sa haute tour reste assez obscure : elle aurait pu servir tout aussi bien de moulin à vent que de tour de guet. Les premières chaleurs matinales nous accompagnent jusqu’au bourg médiéval fortifié d’Espirat. Son enceinte a été construite pendant la Guerre de 100 ans et l’habitat s’y est alors concentré dans un espace assez restreint. Un certain nombre de ces constructions du centre bourg servent aujourd’hui de greniers ou de caves à vin.
En début d’après-midi, nous décidons d’attaquer le Petit Turluron par sa face nord, la plus boisée et donc la mieux protégée du soleil. L’ascension jusqu’à la chapelle de la Salette n’en est que plus agréable. Erigé en 1868 pour remercier la bonne mère de la Salette de la guérison miraculeuse d’une Billomoise, cet édifice de style gothique surplombe toute la région et nous offre une fois encore un très beau panorama magnifié par le ciel dégagé. Nous terminons alors tranquillement notre cheminement en contrebas des puys Benoît et de Pileyre avant de revenir aux voitures. Un aller-retour jusqu’au château de Vertaizon, en réalité une ancienne église du XIIIe siècle aujourd’hui partiellement détruite, conclura cette belle journée.

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Jeu 02/06/2022 Rando Combrailles Chapdes-Beaufort

Animateur : Fabien
Nombre de participants : 12 ( 5F, 7H) animateur compris
Météo : Couvert le matin, soleil jouant à cache cache avec les nuages l’après midi, temps lourd en fin de balade
Terrain : Sec
Distance : 22,7 km
Dénivelé : 640 m
Durée : 6h40 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 70 km x 2 voitures de Clermont et 1 voiture sur place soit 140 km

Itinéraire : Chapdes-Beaufort, Moulin de Mazière, Triolet, Chartreuse de Port Sainte Marie, Montfermy, les Barras, Moulin Chabanne, Chapdes Beaufort

Beaucoup d’eau en cette balade du jour. Heureusement, pas venant du ciel car nous y avons échappé à temps, mais au sol car nous avons cheminé un grand moment le long de la Sioule et traversé des ruisseaux à plusieurs reprises.

Départ de Chapdes Beaufort et cap plein ouest d’abord sur de larges chemins puis nous nous enfonçons dans le bois des Eaux et atteignons le Moulin de Mazière et traversons, pour la 1ère fois de la journée, le ruisseau du même nom. Nous continuons notre progression, traversons Triolet et au terme d’une belle descente dans les bois Les Fayots, nous atteignons la Chartreuse de Port Sainte Marie. Là, l’animateur avait cherché quelques renseignements lors de la préparation de sa balade mais ils lui furent totalement inutile. En effet, la chance a voulu que, ce jour, des bénévoles de l’association “Les amis de la Chartreuse du Port Sainte Marie” était en train de faire des travaux d’entretien du site et qu’une des bénévoles a pris le temps de nous expliquer l’histoire du lieu mais aussi les différentes activités culturelles organisées par l’association pour animer le site (concours photo, concours de nouvelles, peintures, etc…). Cette présentation a donné envie à tout le monde de découvrir le lieu plus en détail et nous avons tous flâné un grand moment dans l’endroit. Certains découvrant même ce lieu qu’ils ne connaissaient pas.

C’est bien beau de flâner mais nous avons encore du chemin à parcourir. Nous voilà donc repartis direction Montfermy que nous atteindrons après avoir cheminé le long de la Sioule. Montfermy et sa cascade, créee artificiellement en “coupant” un des méandres de la Sioule afin d’alimenter, à l’époque, un moulin. Montfermy, c’est aussi son Eglise St Léger et ses jolies peintures murales datant du XIVème siécle mais découvertes qu’en 1980 lors de travaux de rénovation.

Cascade de Montfermy

Après s’être restauré sur le parvis de l’Eglise, une bonne montée nous aménera sur le piton rocheux dominant Montfermy. Puis nous entamons notre retour sur Chapdes-Beaufort qui sera une succession de descentes et de montées afin de traverser des ruisseaux (ruisseau de la Mazière à nouveau, ruisseau des Chabannes à 2 reprises).

Arrivés à Chapdes Beaufort, la balade devait se terminer par un tour sur le chemin Fais’Art. Mais le ciel se couvrant méchamment et les orages étant annoncés par la météo pour le début de soirée, décision était prise après consultation du groupe d’occulter cette partie de la balade et de retourner aux voitures (lors du retour sur Clermont, nous aurons la confirmation que nous avions pris la bonne décision !!).

A Chapdes Beaufort, avant de se quitter, nous partageons un bon moment convivial grâce au clafoutis et jus de pomme de Jean Louis. Et comme si il n’y avait pas déjà assez de cerises, Daniel nous en offrira d’autres provenant de son jardin. Merci à eux

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Dim 29/05/2022 Rando Chaîne des Puys – Beaune le Chaud

Animateur : Yves
Nombre de participants :  6 animateur compris ( 4 F, 2 H)
Météo : Journée ensoleillée avec quelques passage nuageux.
Distance : 22 Km 
Dénivelé :  850 Mètres
Durée :7 H 30 mn pauses comprises
Classement Atlas : Facile reclassée moyenne pour le dénivelé
Kilométrage auto :  52 Km pour 1 véhicule et 1 véhicule sur place 
Temps de préparation :  2 h

ITINERAIRE :Beaune le Chaud, PC992, PC978, Puy de Laschamp, Puy de Beaune, Puy Pelat, Puy de Mercœur, PC1112, PC1083, Puy de Lassolas, Puy de la Vache, PC967, PC945, Beaune le Chaud.  


Peu de présents en ce dimanche de Fête des Mères et de week-end de l’Ascension mais cinq courageux tout de même. Nous partons de Beaune, coup d’œil rapide à l’église de la Visitation, construite en 1863, pour apprécier ses murs décorés. Sur le parvis nous découvrons face à nous les puys prévus sur le parcours du jour, les participants ne semblent pas effrayés.
Nous contournons les zones boisées au nord du village, avec à notre droite le maître de ces lieux, notre majestueux Puy-de-Dôme.

Le Puy de Dôme



Passage derrière le centre équestre de Laschamp avant l’assaut du puy éponyme. Le soupçon de hors-piste annoncé est bien là, car les sentiers qui mènent au sommet sont interminables et le plus court est le meilleur. La carte annonce une borne au point culminant, nous la cherchons et Pierre la découvre en premier. 

Pierre découvre la borne
La voila !



Nous descendons plein sud par une sente VTT relativement pentue, parsemée de nombreuses racines. Nous cheminons au 3/4 de leur hauteur les puys de Beaune et Pelat pour atteindre le PC1097 au carrefour du GR4. Nous nous élançons sur le Puy de Mercœur par le sentier classique. Pendant le pique-nique pris au sommet, nous aurons une pensée pour les Atlasiens qui en 2010 et 2011 ont démantelé ici, diverses antennes et une construction en béton. Nous quittons cet endroit par une petite sente à peine marquée mais qui raccourcit généreusement la distance.

Sommet du Puy de Mercoeur


Un peu de répit avant d’affronter les puys de Lassolas et la Vache. Les nuages laissent passer le soleil qui commence à bien chauffer, la sueur coule dans la montée. D’en haut la vue est super dégagée, on visualise le parcours de jeudi au loin.

Montée du Puy de Lassolas
Vue du haut du Puy de Lassolas



Après une bonne pause bronzage sur le haut du Puy de la Vache, les marches inégales de la descente se dévalent sans difficulté. Le retour sur Beaune se réalise tranquillement par les Cheires de Mercœur. La croix en pierre de la Roche Quairière nous interpelle au passage mais nous n’aurons pas de réponse. Arrivés aux voitures les parts généreuses du moelleux au chocolat de Corinne ont été appréciées de tous.

Bronzette au Puy de la Vache

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Séjour n°9 Les monts du Vivarais

Date : Du 26 au 29 mai 2022
Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 6 animateur compris (3F, 3H)
Météo : Nuageux en matinée, se dévoilant rapidement avant midi, venteux sur les sommets, températures douces, parfois fraîches la nuit
Distance totale 86 km
Dénivelée totale : 3050 m +
Classement Atlas : Facile
Préparation et rédaction : 8 heures

Jour 1 : Les Estables – Les Fayes 26 km, 850 m +, 1000 m -, 9h00 pauses comprises.
Nous nous élançons des Estables pour remonter les pistes du domaine skiable, recouvertes d’une belle verdure printanière en cette saison. Le Mont Mézenc est encore sous les nuages mais ceux-ci se dégageront très rapidement dans la matinée. Le même scénario météorologique se répétera durant les 4 jours.
Le début d’étape est très roulant, à travers forêts et collines, jusqu’au Mont Signon. L’ancienne carrière de lauze située à son sommet est grandiose et nous offre une plongée dans une histoire pas si lointaine que ça où les tailleurs de lauze venaient récupérer ces pierres à dos d’homme pour les redescendre en contrebas. Jusque dans les années 1950, cette carrière était ainsi péniblement exploitée. De nombreuses toitures des environs sont ainsi constituées de ce matériau.
Nous poursuivons notre cheminement dans la forêt de Pleyne où le tracé des chemins se fait plus aléatoire, et après quelques centaines de mètres de sous-bois, nous descendons jusqu’au ruisseau de la Rimande avant d’attaquer ce qui aurait dû être la dernière côte de la journée…
… Juste après le hameau de l’Herm, une grosse erreur d’inattention me fait rater le chemin qui nous aurait permis de descendre vers la Rochette. Je m’en rends enfin compte au bout d’un kilomètre de descente et, plutôt que de remonter, décide d’emprunter un chemin figurant sur ma carte jusqu’à la Valette. Mais nous jouons de malchance : le chemin finit par se perdre dans une végétation que la forte déclivité de la pente rend infranchissable. Un agriculteur croisé le lendemain nous expliquera que, jugé dangereux par les autorités locales, ledit chemin a été fermé quelques années auparavant. La route de la Valette n’existe plus ! Après avoir jardiné pendant près d’une heure, nous décidons finalement de poser un bivouac improvisé sur la colline des Fayes.

Jour 2 : Les Fayes – Lac de Saint-Front 22 km, 700 m +, -550 m -, 8h00 pauses comprises.
Avec la déconvenue de la veille, nous avons perdu deux bonnes heures sur notre programme initial. Après discussion avec le groupe, je décide donc de modifier drastiquement l’itinéraire. Nous irons finalement au lac de Saint-Front avant de revenir sur le mont Mézenc pour faire ensuite un aller-retour jusqu’au Mont Gerbier de Jonc.
Nous remontons donc jusqu’à Saint-Clément, beau petit village offrant une vue magnifique sur les vallées découpées environnantes.
Nous jouons avec le relief jusqu’à atteindre la Croix de la Vieille Eglise, puis cheminons à travers la plaine, jusqu’à la raide ascension du dyke basaltique au sommet duquel est accrochée Fay-sur-Lignon. Ce petit village a gardé tout son charme et nous déambulons avec plaisir dans ses rues.
Sur le dernier tronçon de la journée, le relief particulier des Roches, entre Fay-sur-Lignon et Saint-Front, se projette à l’horizon. Ce site est très prisé des amateurs d’escalade et on comprend pourquoi. Pour qui n’a pas le vertige, ses belles parois verticales sont une invitation aux amateurs de sensations fortes. Ils sont d’ailleurs assez nombreux en ce vendredi et nous passons un moment à les admirer avant de reprendre notre route.
Une fois le bivouac installé en sous-bois, nous pouvons enfin profiter du lac. L’eau est fraîche toutefois et la toilette sera plus courte qu’espérée, mais le spectacle d’un magnifique coucher de soleil terminera en beauté cette journée

Jour 3 : Lac de Saint-Front – Montouse. 20 km, 900 m +, 700 m -, 7h30 pauses comprises.
Ambiance nuageuse et fraîche pour cette troisième matinée. Nous regardons avec une certaine inquiétude en direction du Mézenc, littéralement recouvert d’une épaisse couche nuageuse… Aurions-nous mal choisi notre journée pour entreprendre cette ascension ? Dans le doute, nous entamons notre marche d’approche à travers la forêt et les prés. Nous pouvons d’ici voir l’ensemble du parcours déjà réalisé, avec notamment le Mont Signon à l’est et la cuvette du lac de Saint-Front que nous devinons au nord. Le chemin monte bien, ce qui n’est pas pour nous déplaire : la chaleur des organismes compense ainsi la fraîcheur de l’air ambiant.
Et après un long et agréable cheminement forestier, nous voici au pied du Mont Mézenc. Les nuages… ont complètement délaissé le sommet ! Un vrai miracle ! Et c’est revigorés par cette vision que nous nous élançons vers le sommet où nous attend une vue à 360 degrés. Les Alpes, les montagnes ardéchoises, et même au loin les Monts d’Auvergne. Quelques rapaces tournoient autour du sommet, apportant une touche supplémentaire de nature sauvage à l’ensemble.
Nous redescendons alors pour nous rendre au dernier bivouac du séjour, en passant par le majestueux Cirque des Boutières, l’occasion de jeter un coup d’œil sur les Roches de Borée impressionnantes aiguilles de lave qui faisaient partie du circuit initialement prévu. Peut-être une autre fois…

Jour 4 : Montouse – Mont Gerbier de Jonc – Les Estables. 18 km, 600 m +, 800 m -, 6h30 pauses comprises.
Après une bonne nuit de sommeil, nous nous mettons en route vers les sources du plus long fleuve de France, au pied du Mont Gerbier de Jonc. L’ascension est ardue et nécessite de poser les mains par endroits mais la sensation au sommet vaut les efforts consentis. On a presque l’impression de planer au-dessus du plateau environnant, 150 mètres plus bas. La ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée est assez facilement identifiable et suit une partie du chemin que nous venons de parcourir.
Après une descente technique (merci à Fabien et Pascal pour leur assistance), nous opérons un savant demi-tour pour revenir au pied du Mézenc avant d’emprunter un chemin en balcon surplombant le domaine des Estables. C’est la tête emplie de souvenirs que nous redescendons alors vers la station.

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Jeu 26/05/2022 Rando Sud Chaîne des Puys –  Fontclairant                                                                              

Animateur : Yves
Nombre de participants : 15 animateur compris ( 7 F, 8 H)
Météo : Nuageux , couvert , éclaircie en fin de journée
Distance : 27 Km 
Dénivelé :  600 Mètres
Durée :7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile reclassée moyenne pour la distance
Kilométrage auto : 70 Km pour 2 véhicules et 35 pour 2 autres soit 210 km 
Temps de préparation : 2 h 30 

ITINERAIRE :Fontclairant, Puy de la Rodde, La Garandie, Espinasse, Fonsalive, Chevalard, Pessade, PC1063, Les Mazets,
Puy de Monténard, Zanières, Pindin, Veyréras, Fontclairant.

Le temps est couvert, bien gris, on devine quelques gouttes, certains voudraient se couvrir mais je le déconseille car nous attaquons le dénivelé de suite.
Nous traversons Fontclairant, passons devant la maison où nous avions pris le pique-nique lors de la grande distance de Thierry il y a 3 ans déjà, et nous voilà à l’assaut du Puy de la Rodde par une petite sente qui nous tend les bras. Nous ne gagnons pas le sommet car très encombré et n’offre aucune vue. La descente se fait face au Puy de la Combegrasse.

Puy de la Rodde



Nous contournons La Garandie par la droite où le camping semble déjà bien fréquenté en ce long week-end de l’Ascension. Direction le Puy de l’Enfer, appelé ainsi en raison de la couleur rouge de ses scories. Nous gagnons son cratère, entouré de falaises verticales, site qui a servi de carrière de pouzzolane autrefois. Sur les bords du cratère nous avons une belle vue d’ensemble sur la narce d’Espinasse. La narce est une tourbière formée lors de la rencontre entre le magma et le cours de la Veyre. Elle abrite la plus importante population de Ligulaire de Sibérie de France.

Cratère du Puy de l’Enfer
Falaises du Puy de l’Enfer



Nous continuons par “Le chemin des morts” emprunté par les habitants du hameau d’Espinasse pour aller enterrer leurs morts sur la commune d’Aydat. Nous passons Espinasse entouré de pâtures bien en herbe où les troupeaux importants donneront du bon lait qui servira principalement à la fabrication du fameux Saint Nectaire. Arrive Fontsalive, petit hameau tranquille sur ce plateau de plus de 1000m d’altitude où se détache une immense bâtisse en mélèze, “Le bonheur dans le pré” gîte de 800 m2 proposant 50 couchages.

Légère portion de route pour plonger sur le Chevalard, petit ruisseau limpide. Nous le suivons sur 2 kilomètres jusqu’à la route du Mont Dore que nous traversons au Pont de Chevalard. Nous nous engouffrons dans le bois des Rioux pour rejoindre le GR441 qui nous mènera à Pessade. Courte pause pique-nique, sous les arbres devant “Chouette parc” (parc d’aventure étonnement fermé), car le temps qui était resté couvert toute la matinée s’assombrit accompagné d’un air frais et d’une légère bruine.

Ruisseau du Chevalard



Nous quittons Pessade rapidement en direction de la vallée du Labadeau, passé la Côte Brulée le ressenti est meilleur, l’air frais a disparu, les mines changent et les échanges verbaux reprennent. Le parcours plus sauvage est bucolique mais beaucoup plus gras, le ruisseau impétueux s’accapare le sentier de temps à autre. 

En direction du Labadeau

Arrivés sous Saulzet le Froid nous apercevons le Puy de Monténard bien souligné à sa base par des haies de genêts aux fleurs épanouies.

L’ascension se fait sans difficulté, la pente est douce et régulière et le sentier agréable. Le ciel se dégage un petit peu, d’en haut nous pouvons voir notre cheminement depuis Pessade, mais le Sancy reste encore dans la brume.

Vue depuis le Monténard
Sommet fleuri du Monténard


Après la descente, nous gagnons Zanières, puis Pindin, sous un chaud soleil inattendu, pour rejoindre Veyréras. De là, simple formalité, le Chemin de Bouffevent bordé de magnifiques chalets, aux terrains entretenus et fleuris, et d’incroyables maisons d’architecte, nous ramène à l’entrée de Fontclairant. Le petit quatre-heures maison offert par Claude est apprécié de tous.

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Dim 22/05/22 Raid pédestre du Puy-de-Dôme au Sancy

Animateur : Fabien
Nombre de participants : 10 (6 F, 4H) animateur compris
Météo : couvert, quelques gouttes de pluie au Roc de Cuzeau, orage grondant aux alentours en fin de balade mais nous atteignant pas
Terrain : sec et très poussiéreux par endroits
Distance : 48,5 km
Dénivelé : positif : 1 940 m, négatif : 1 665 m
Durée : 13 h 30 pauses comprises
Classement Atlas : hors catégorie
Préparation, rédaction, achats : 6h

Au sommet du Puy de Dôme à attendre le lever du soleil

Itinéraire : Col de Ceyssat, Puy de Dôme, Col de Ceyssat, Laschamps, Château de Montlosier, Saulzet le Froid, Pessade, Col de la Croix Morand, Massif Adventif, Col de la Croix St Robert,, Roc de Cuzeau, Puy des Crebasses, Pan de la Grange, Station du Mont Dore.

En ce dimanche, j’avais proposé une randonnée un peu hors norme consistant à joindre les 2 sommets emblématiques de notre département : Le Puy de Dôme et le Puy de Sancy.

C’est donc de très bon matin (dès 5h) que 10 Atlassiens se rejoignaient au Col de Ceyssat pour monter au sommet du Puy de Dôme. J’avais prévu d’arriver au sommet avant le levé du soleil pour pouvoir l’observer en prenant un petit déjeuner. A cette occasion, 3 autres Atlassiens s’étaient joints à nous pour profiter également de ce levé de soleil. Après avoir avalé le chemin des Muletiers, tout le monde était en place à l’heure pour voir ce levé de soleil, mais, malheureusement, une épaisse couche de nuage était présente et le soleil ne se montra pas… (Encore une fois diront certains qui m’avait déjà accompagné au sommet du Grand Suchet pour un précédent essai tout aussi infructueux !!).
Ce n’est pas ce loupé qui allait altérer le moral des troupes. Nous voilà donc partis en direction du Puy de Sancy. Après la redescente du Puy de Dôme toujours via le chemin des Muletiers, cap sur Laschamps, passage au pied des Puys de Mercoeur, de Pourcharet et nous arrivons au Château de Montlosier. Il était encore tôt et le parking était encore bien désert mais Isabelle était là pour nous assurer un ravitaillement. En effet, Isabelle s’était disponibilisée pour nous assurer des ravitaillements tout au long de la journée en différents points du parcours. Un grand merci à elle.

Après s’être alimentés et avoir fait le plein d’eau, nous voilà repartis direction les pieds des Puys de Vichatel, de Combegrasse, de l’Enfer et après avoir traversé Saulzet le Froid et ses cloches sonnantes, nous arrivons à Pessade, lieu de notre pique nique où nous retrouvons Isabelle et également Pierre qui nous offrira un jus de pommes maison en guise d’apéritif. Merci à lui.
Mais là encore, il faut repartir et en montant sur le Puy de la Védrine, face à nous se dresse le Massif du Sancy et en nous retournant la Chaîne des Puys. Nous avons donc un bel aperçu du chemin déjà parcouru…mais aussi du chemin restant à parcourir.

Vu sur le chemin déjà parcouru depuis le Puy de la Védrine

Arrivés au Col de la Croix Morand, Isabelle est encore là pour nous ravitailler. Il faut prendre des forces car le dur en dénivélé arrive. Puis c’est le moment d’attaquer le Massif Adventif et ses crêtes qui nous ménera au Col de la Croix Saint Robert où Isabelle est encore là pour nous assurer un tout dernier ravitaillement et remplir les bouteiles d’eau pour le final.

Pause au col de la Croix Morand

Nous attaquons le Roc de Cuzeau. Le ciel se couvre tout autour de nous, l’orage gronde. Nous essuyons quelques gouttes au sommet mais finalement rien de méchant. Nous continuons notre chemin sur les crêtes : Puys des Crebasses, Puy de Cacadogne, Pic Intermédiaire. L’orage s’éloigne. Finalement, il aura tourné autour de nous sans jamais nous atteindre. Oufff
Arrivés au Pan de la Grange, il commence à se faire tard, la distance et le dénivelé annoncés sont déjà atteints. Il faut donc prendre une décision : continuer les quelques centaines de métres (mais beaucoup de dénivelés à monter puis à redescendre) qui nous séparent de notre objectif final ou redescendre directement à la station du Mont Dore où nous attendent nos chauffeurs. Finalement, nous choissirons de redescendre directement sans avoir atteint le sommet du Sancy.
La descente à la station par le GR très cailloteux qui constitue la piste bleue l’hiver ne présentera guère d’intérêt et nous serons acceuillis par nos chauffeurs : Isabelle, Dominique R et Daniel qui nous avaient dressés un table avec pleins de bonnes choses : boissons fraîches, gâteau maison, fruit,..Un grand merci à eux

Le groupe à l’arrivée à la station de ski du Mont-Dore…

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Jeu 19/05/22 Rando Sancy-Besse

Animatrice : Mady
Nombre de participants :18 animatrice comprise (10F, 8H)
Météo : temps chaud et ensoleillé
Distance : 23 km
Dénivelé : 580 m (montre GPS)
Durée : 7 h
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 114 km pour 1 voiture de Clermont Fd et 72 km pour 3 voitures du Crest (216km) soit au total 330 km.
Préparation et rédaction : 2 h30

ITINERAIRE : Besse en Chandesse, Les Sagnes, Crouzillat, Leylavaux, Courbanges, St Victor-la-Rivière, Le Verdier, Besse.

Garés près du parc municipal, nous contournons le centre du bourg, car nous y passerons au retour, pour prendre le chemin bien ombragé qui conduit à la fontaine Goyon, du nom du médecin qui au XIXè siècle croyait à ses vertus médicinales (lutte contre l’anémie et la sclérose).

Fontaine Goyon

Cette fontaine ferrugineuse porte également le nom de source des rochers de Berthaire. Peu après, on longe la Couze Pavin dans laquelle elle se jette puis on quitte l’ombre de la hêtraie et nous sommes maintenant en terrain découvert avec vue sur les sommets du Sancy et les estives.

Estives


Dans les prés bien verts, des jonquilles un peu fanées, et des narcisses en fleur mais pas encore de troupeaux.

Jonquilles et narcisses

A Sagnes, direction Crouzillat à travers les pâtures, car le chemin présent sur la carte disparaît rapidement. Quelques passages de clôture, par dessus, par dessous selon la souplesse et l’envie de chacun ! Après Crouzillat, ne voyant toujours aucun troupeau dans les prés, je propose de quitter la petite route que nous devions suivre jusqu’à Leylavaux. Le groupe est d’accord et arrivons à Leylavaux où nous rejoignons le GR 30 en ayant ainsi évité le goudron. Avec le GR, cheminement sympathique entre les pâtures avec des vues magnifiques sur la chaîne du Sancy sous le soleil et les Dômes sous un ciel très couvert, accompagné de l’odeur entêtante des genêts. Après la passerelle du ruisseau de Malvoissiere, nous voici à la lisière de la forêt de Courbanges où nous prenons le pique nique. Distribution de gâteaux et on repart.

Ciel chargé sur les Dômes

Nous effectuons ensuite la traversée de la forêt en empruntant d’abord le chemin de Vanzoux sur lequel nous rencontrons une jeune femme qui cueille les nouvelles pousses vert tendre d’épicéa destinées à l’industrie pharmaceutique, puis des coupe-feu, mal entretenus et peu visibles, pour arriver sur la D 635 à l’entrée sud de Courbanges. Après quelques mètres sur le chemin de Gouzainde, une large saignée et des panneaux alertent sur des travaux forestiers. Ils sont en effet bien en cours ! Le chemin complètement défoncé, le bruit de la tronçonneuse puis le croisement d’un engin de débardage en attestent. Heureusement la terre bien que très meuble est sèche et ne colle pas aux chaussures. Après avoir dépassé le chantier, nous retrouvons un chemin forestier tel qu’il aurait dû être depuis le départ. Une descente, une petite côte et nous approchons de St Victor-la-Rivière. L’église édifiée au XIIème siècle, fermée ne peut être visitée mais nous profitons de l’espace herbeux et ombragé qui l’entoure pour un petit moment de repos. Pour la dernière partie du parcours, larges chemins, à nouveau des vues dégagées sur les montagnes, traversée du bois du Verdier, et malheureusement petite route jusqu’à hauteur de Serre Haut, où nous retrouvons des sentes tellement plus agréables pour nos pieds et qui nous amènent à l’entrée de Besse. Un nuage au-dessus de nous laisse échapper quelques gouttes qui, aussitôt tombées, s’évaporent sous le soleil. Arrivés au centre de Besse, après un arrêt à la fontaine de la place du Dr Pipet, c’est une terrasse qui nous accueille pour un rafraîchissement bien mérité avant de retrouver les voitures.

Beffroi de Besse
Lavoir sur la couze Pavin

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