Jeu 12/03/2020 Livradois Olliergues

Animateur : Yves
Nombre de participants :  19 animateur compris ( 9 F, 10 H)
Météo : Nuageux avec éclaircies l’après midi et légère brise
Distance : 23 Km 
Dénivelé : 650 Mètres
Durée : 8H 15 mn pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto :  50 Km pour  2 véhicules , 84 pour 2 autres

Temps de préparation :  3H30
 

ITINERAIRE : Giroux Gare, Le Garret, Le Bourgnon,Tours sur Meymont, Bouget, Blanchisse, Guimoye, Olliergues, La Chabasse, Saint Gervais Sous Meymont, Giroux Gare.

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Départ de Giroux Gare à proximité de la Papeterie plus que centenaire, d’où sortent 30 000 tonnes de papier d’emballage par an à partir de papiers et cartons usagers. Très bon exemple de recyclage ! Petit cheminement le long de la Dore, jusqu’à la Chapelle Saint Just du 10° S avec son petit clocher à peigne rare sur ce territoire. Plusieurs croyances populaires sont attachées à cette chapelle, notamment pour aider les enfants retardataires et pour soigner les croutes de lait. Montée sur Le Garet où l’horizon commence à s’élargir. Passage à proximité du château de Le Bourgnon, très belle propriété agricole pour continuer avec cette vue magnifique jusqu’à Tours Sur Meymont. Rapide coup d’œil à l’église Saint Georges avant de surplomber le plus important verger conservatoire du département. Crée en 1991 sur 3 hectares, composé de 550 arbres fruitiers, répartis en 220 variétés dont 150 de pommiers, 28 de poiriers et autres pruniers, pêchers, amandiers, châtaigniers, figuiers et même néfliers. Avant la première guerre mondiale, le département du Puy de Dôme était encore le premier producteur de pommes en France.

Descente dans le vallon du ruisseau de Minchoux, puis remontée jusqu’au château médiéval privé de Blanchisse où la gardienne du lieu, très sympathique nous autorise à pique niquer devant l’entrée du château. Dégringolade sur la Dore avec en toile de fond le Forez. Nous arrivons à Olliergues, désolation en passant devant l’usine Villadère, en partie en ruine, pourtant très active il y a quelques années en outils de coupe. Nous enjambons la Dore sur le pont médiéval bien conservé puis arrivons dans le bourg, très actif au 19°S grâce aux activités de tannerie, blanchisserie, textile, mais complètement atone aujourd’hui. Contournement du château et de son donjon carré du 16°S ayant appartenu à la famille du Maréchal de Turennes, maréchal de France en 1643.

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Nous remontons sur La Chabasse, lieu dit des cimetières d’Olliergues, étonnant car situé à 2 km. nous essayons de comprendre le fonctionnement du cadran solaire de l’église Saint Martin, implantée dans l’un des cimetières. Nous replongeons de nouveau pour atteindre Saint Gervais Sous Meymont, passage de la Dore sur le pont couvert de 1993, entièrement réalisé en bois, seul pont de ce style en Europe. Visite rapide de la Maison du Parc, siège du Parc Livradois Forez , regroupement devant l’église Saint Gervais Saint Protais du 15°S avant de suivre la Dore par un sentier encombré puis la voie ferrée  non utilisée en cette saison pour rejoindre Giroux Gare.

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Dim 08/03/2020 Pays coupé Boudes

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 17, animateur compris (6F, 7H)
Météo : doux et de beaux rayons de soleil
Distance : 25,2 kms (mon GPS)
Dénivelée : 720 m (mon GPS)
Durée : 7 h pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 128 pour 3 voitures de Clermont Fd ,  106 kms pour 1 voiture du Crest.

Itinéraire : le Fromental, Brugère Hte et Brugère-Basse, les Mottes, St Hérent, La Croix, Pouilloux, cimetières de Boudes, chemin vers entrée vallée des Saints et retour, Boudes, Bard, Les Prades, Madriat, la Ronzailles, Letz, Le Fromental

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 Randonnée en Pays Coupé comme annoncé ! et pourquoi Coupé ?  question des nouveaux et moins nouveaux. Quelques explications donc sur la géo-morphologie du pays, au départ du Fromental, tout petit hameau perché sur un rocher basaltique posé sur un plateau qui ne l’est pas moins. Fromental est juste au-dessus de Rentières.  La rando commence en douceur par une petite route descendant   nonchalamment  vers Brugère, très jolie hameau (anciennement viticole) au belles maisons restaurées dont une grande ferme fortifiée bien enceinte par ses hauts murs. Le chemin continue à descendre vers St Hérent. Tout au long de la rando nous aurons eu l’Avoiron comme pivot, butte la plus haute (762 m) du secteur… En arrivant par le font d’une vallée, en levant un peu les yeux, on devine une église perchée sur son piton.L’église Sainte-Claire.

Nous montons vers le sommet de la butte et le village en empruntant un vieux chemin, plein de ronces qui nous  évite  le détour par la route. Nous arrivons  devant une petite église romane du XII ème siècle, au toit de lauzes, avec son cimetière attenant. Ce site autrefois fortifié a longtemps appartenu aux seigneurs de Montmorin, famille locale puissante. L’église est fermée. Dommage. Elle a la particularité d’avoir deux clochers-murs ou clochers à peigne support chacun d’une ou plusieurs cloches (nous n’avons pas pu les voir). Une autre curiosité mais qu’on n’a fait que voir de l’extérieur et dont on a deviné la destination : un ossuaire comme celui de l’église du Chastel à St-Floret. Après avoir refermé la lourde grille du cimetière nous repartons vers Boudes par un chemin longeant le ruisseau de Courbière.

A proximité du cimetière, nous prenons la direction de la vallée des Saints que je pensais traverser pour rejoindre les Mottes et Bard. Je ne savais pas que l’accès était fermé depuis plusieurs années. Nous sommes donc restés en surplomb pour deviner les colonnes d’argile rouge en partie dissimulées par la végétation qui doit faire du lieux un véritable sanctuaire pour la faune locale. Sur quelques-unes des colonnes visibles, on devine encore, grâce aux traces blanches, les pierres d’arkhose qui les couronnaient, ces belles Demoiselles D’où nous étions nous n’avons pas vu  le cirque des Mottes… Après un petit repas pris dans un beau pré à proximité sous un chaud soleil, nous regagnons Boudes pour suivre la route sur le GRP jusqu’à Bard.

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Petit  aller-retour jusqu’à la source aux eaux rouges; elle est connue depuis des siècles : des pièces romaines aux effigies de l’empereur Donitien ont été découvertes en 1882 au fond de la vasque d’origine toujours visible. L’eau très chargée en sel est légèrement pétillante (gaz carbonique) et agréable à boire. Elle a même failli être commercialisée au début du 20ème siècle mais l’autorisation fut donnée deux semaines après la mort de son propriétaire…  Retour à Bard puis marche, une fois n’est pas coutume, dans une plaine, la plaine du Lembron. Ca fait peur ces grandes lignes droites, sans dénivelé, qui transpercent des champs de luzerne. Nous arrivons vite au Madriat et déjà au loin nous devinons le terrain qui se relève vers le Letz. La boucle est presque bouclée; un long chemin en balcon au dessus du ruisseau de Bourgeira, va nous ramener au Fromental. Nous passons à proximité d’une carrière de basalte qui a fait l’objet d’une rude bataille menée par les gens du hameau : leur combat est bien décrit à cette adresse:   http://lefromental.over-blog.com/article-chronique-d-une-bataille-73466109.html.

Du chemin en contrebas, on devine plusieurs grandes constructions en ruine, le hameau de Fridières. Si l’un d’entre-vous à des infos sur son histoire, je suis preneur car je n’ai rien trouvé sur le net.

Revenus aux voitures où nous abandonnons quelques randonneurs fatigués, nous nous dirigeons vers la butte de basalte au dessus du hameau pour aller découvrir les ruines du château et de la chapelle Ste Agathe. Construits ensemble au XII ème/XIII ème siècle et rattachés à la châtellenie des Mercoeur, famille bien connue  dans le Lembron. Voir le doigt de Mercoeur au-dessus d’Ardes… Une magnifique arche est encore debout qui débouche sur… le vide.

A noter la bonne mise en valeur pédagogique du site comme celui de St Hérent grâce à des explications orales accessibles sur votre portable : le numéro d’appel est précisé sur un panneau d’information.  On comprend, même dans cette fin de journée un peu fraiche et voilée, que les habitants de ce joli et attachant hameau se soient battus contre ce projet de carrière…

Merci à Laurent pour ses photos.

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Jeu 05/03/2020 Haute Loire Paulhaguet

Animateur : Yves
Nombre de participants :  16 animateur compris ( 7 F, 9 H)
Météo : Couvert le matin, averse en milieu de journée, ensoleillé en fin d’après midi.
Distance : 25 km 
Dénivelé : 600 Mètres
Durée : 7H 45 mn pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto :  174 Km pour  2 véhicules et 144 pour 2 autres
Temps de préparation :  3 h 30
 

ITINERAIRE : Paulhaguet, GR 300 jusqu’au PC 573, Flaghac, Azinières, PC 633, Soulages, Chavaniac La Fayette, Anglard, La Brequeuille, Mazerat-Aurouze, Aubusson, La Garde, Esfacy, Les Essiales, PC 643, Esboyer, Paulhaguet.

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Secteur choisi en fonction de la météo du jour, prévue gris, nuageux, et averses mais un peu moins qu’ailleurs semblait-il.

Regroupement au charmant village de Paulhaguet d’origine gallo romaine,  » qui devrait se prononcer Pau y aguet « , connu pour sa tuilerie datant de 1853 remplacée aujourd’hui par la Ste Céramique de Haute-Loire. Son église néo-romane, de construction récente 1878 surmontée d’un important clocher, se dresse devant nous.

Nous démarrons notre parcours en empruntant le GR 300 sur 3 ou 4 km qui relie Sancoins dans le Cher au Puy en Velay. Dès la sortie du village nous traversons pour une première fois La Senouire ruisseau local bien connu. Nous cheminons entre cultures et champs labourés, puis sur notre droite nous apercevons de profil des panneaux inclinés. Il s’agit d’une ferme solaire d’un nouveau genre, de 22ha composée de 42000 panneaux photovoltaïques produisant 10 mégawatts de quoi alimenter 4200 habitants. Pour ne pas « geler » ces terres agricoles, des moutons noirs cohabitent avec les panneaux. Avant de bifurquer au PC 573 pour atteindre Flaghac, 3 chevreuils nous ayant repéré se dérobent devant nous. Passage à proximité d’une chapelle étonnement située à l’intérieur d’une propriété agricole et nous arrivons devant l’entrée principale du majestueux château de Flaghac accueillis par les hennissements des chevaux gambadant dans le parc. Ce château construit en 1437 fut remanié plusieurs fois, au début du XX siècle, la grande enceinte à été rasée et les tours ont été couvertes de toitures coniques en ardoise, ce qui le rend encore plus dominateur. Cette propriété privée a été classée aux MH en 1957. Nous contournons l’enceinte du château protégé par un mur imposant en direction d’Azinière où nous faisons un arrêt devant une maison forte du 15°S agrémentée d’une jolie petite tourelle.

Nous poursuivons notre chemin, en passant par Soulage où notre curiosité nous pousse à ouvrir la porte du four banal merveilleusement restauré, pour nous diriger vers Chavaniac La Fayette accompagnés des premières gouttes de pluie. Il est presque 13h, nous repérons un local municipal couvert, équipé de tables et bancs, qui nous servira de salle de restauration. L’averse durera une quinzaine de minutes et ce sera la seule de la journée. Je profite de cette pause repas abritée pour donner quelques infos, sur le château de Chavaniac, construit au 14°S, incendié en 1701, modernisé en 1791 que l’on a vu en rentrant dans le village, et surtout sur la vie bien remplie du Marquis de La Fayette, né dans cette demeure le 6 septembre 1757, acteur incontournable de l’indépendance des Etats Unis. Une belle page d’histoire que nous avions un peu occultée. Petit moment sentimental pour moi car ma grand mère maternelle a été, pendant quatre à cinq ans et avant la première guerre mondiale, domestique dans ce château. Un conservatoire botanique national, qui œuvre à la connaissance et la conservation de la diversité végétale naturelle, est également présent sur la commune.

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Nous quittons Chavaniac, après avoir visité l’église Saint Roch, pour aller en direction des bâtiments de l’ancien préventorium et orphelinat actif de 1918 à 2009. De 1819 à 1960 2500 enfants, orphelins de guerre ou de santé précaire  y seront soignés et éduqués. Nous ne pourrons voir les bâtiments du préventorium qui ont été reconditionnés en élevage canin et le propriétaire, pas sympathique au demeurant, a fait de sien le chemin. Un peu de hors piste nous sera nécessaire d’abord jusqu’à Anglard, ensuite jusqu’à La Brequeuille  en raison du non entretien du sentier depuis des années. Visite extérieure de la chapelle en haut du village où la vue très dégagée en ce milieu d’après midi est appréciée. Pour compléter la journée, suite à une erreur de ma part, nous passerons quelques clôtures, descendrons un talus relativement en pente pour regagner un chemin boueux et glissant jusqu’au deuxième passage de la Senouire.

Remontée sur Mazerat-Aurouze où commence le dénivelé du jour car jusqu’à maintenant les variations d’altitudes sont restées faibles. Coup d’œil rapide sur l’église Saint Pierre, contenant de très belles peintures murales du 14°S, malheureusement fermée et sur l’ancien prieuré, dépendant de la Chaise Dieu fondé en 1078, en rénovation. Nous trouvons un petit PR qui nous permet de descendre et remonter sur Aubusson et nous conduit au lieu dit La Garde point culminant de la randonnée. De là, belle vue sur le château de Flaghac dont l’ardoise des tours reflète la lumière du soleil qui s’étale sur la plaine. Nous pouvons également apprécier l’étendue de la ferme solaire entrevue ce matin. Petite sente très sinueuse toute en descente, terrain de jeu des vététistes, pour rejoindre Esfacy. De beaux chemins nous ramèneront à Paulhaguet accompagnés d’un soleil bienfaiteur en cette fin d’après midi. Les 600 m positif sont quand même effectués alors que nous n’avions pas l’impression, par contre les 23 km se sont transformés en 25 km en raison des différents aller et retours pour contempler certaines curiosités.

Merci à Bénédicte pour son excellent gâteau d’ anniversaire.

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Dim 01/03/2020 Sancy Besse/Oursière

ANIMATEUR : Michel D.
NOMBRE DE PARTICIPANTS : 19 (13F, 6H)
METEO : Temps hivernal dans l’ensemble, ponctué par maintes giboulées de
pluie et grésil ; Températures entre 2°et 5° accompagnées de fortes rafales
de vent sur les hauteurs.
TERRAIN : glissant car très boueux par endroit et quelques plaques de neige sur la
traversée du plateau de Dourbises.
DENIVELE : iphigenie 970m, Montre alti 960m, openruner 980m
DISTANCE :  iphigénie 25km, openrunner 26km
DUREE DE DEPLACEMENT : pauses comprises 7h 45 à allures modérées
CLASSEMENT ATLAS : Moyenne

ITINERAIRE : Parking BESSE, la Villetour, montée de Barbelade, le Clozel PC
1179, 1206 ruines montagne de Dourbise, bois du Verder, Leverdier, moulin de
Verdier, PC 1077, Croix Miette, Chomeilles, Chatelguizon, PC 925 , moulin chez
Jacques, hameau de Maisse, repas a l’abri dans ancienne caves creusées dans le
rocher et un garage couvert, descente par sente au pont de la D616, remontée 
direction le Mont par sente dans forêt, direction Chatre par la piste qui traverse le
ruisseau de Montredon, descente par la route puis piste à Ourssière, remontée le
long du ruisseau de Vaucoux, ferme de la Regasse, remontée à Thiaulaire, descente
aux cascades de Chiloza , bois de Gravière, station biologique de Clermont.

 Terrain pratiquement sur sentes, quelques portions de pistes asphaltées ou goudronnées. Nous n’avons pas rencontré  beaucoup d’autochtones sur notre parcours à  cause du mauvais temps qui n’a pas trop dérangé les Atlasiens du jour, certains même étaient ravis des conditions.
 Belle sortie appréciée de tous, une première pour les Atlasiens qui n’avaient jamais arpenté certaines sentes de ce secteur. Découverte pour
certains, des cascades de Chiloza et des carrières abandonnées de Lauzes (couverture de toit, remplacées par les ardoises beaucoup plus légères)
Itinéraire choisi pour un parcours vallonné à l’abri du mauvais temps qui sévissait au dessus de Besse.

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Jeu 27/02/2020 Sancy St Nectaire

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 10 animateur compris (3F, 7H)
Météo : Tempête et pluie le matin – plus calme l’AM
Distance : 28kms
Dénivelée : 720 m
Durée : 6h45 pauses comprises
Classement Atlas : moyen
Kilométrage auto : 86 pour 1 voiture de Clermont Fd, 66 kms pour 1 voiture du Crest.

Itinéraire : St-Nectaire, grottes de Chateauneuf, Pavé, Bournis, sud du puy d’Alou, la Rochelle , croix du Pendu, entrée Saignes, le Vernet-Ste-Marguerite, Cluchat, Lambre, vers les Arnats par Saumoulin, les Arnats, Lenteuge, Sauvagnat, GR 30 puis bifurcation vers Treizanches, Farges, nord du puy de Mazeyres, Saint-Nectaire

Belle journée de randonnée autour de Saint-Nectaire sur ces beaux plateaux granitiques qui enserrent la patrie du meilleur fromage du monde.  Après un petit aller-retour aux grottes de Chateauneuf qui sont les sœurs jumelles des  grottes de Jonas toutes proches: abris troglodytiques creusés dans des dépôts de débris d’avalanche suite à l’explosion du volcan du Mont-Dore, nous reprenons notre route vers des vestiges archéologique vieux de 3-4 millénaires, à savoir le dolmen de la Pineyre et le menhir de Freydefont. Le dolman se présente comme il devait l’être à l’époque, semi-enfoui. Qui pourrait imaginer nos ancêtres soulever la dalle sommitale de plusieurs tonnes pour la caler avec des rochers en guise de piliers ? 

Après le calme de ce petit bois de la Pineyre, il fallait bien passer aux choses sérieuses… Dès le menhir dépassé, il nous a fallu affronter jusqu’au Vernet la tempête qui battait son plein (des vents c’est certain à plus de 80 km/h nous arrivant plein ouest , de face. Vent et pluie nous fouettant à l’horizontale, la remontée à l’ouest fut longue. Quelle soulagement en remontant vers le nord que de n’avoir que de la forte pluie à supporter. Au Vernet, autour de midi, notre premier souci, comme vous vous en doutez fut de trouver un abri pour le repas. Ce fut le cas sous le préau d’un chantier en cours. Comme promis par Météo-France, le temps de l’après-midi fut moins agité mais nous étions aussi moins exposé. Soleil, grosses averses et brusques rafales nous accompagnèrent donc jusqu’à nos voitures.

A noter le nombre élevé d’arcs en ciel qui semblaient enjamber les vallées du secteur que nous traversions quasi en permanence. Je ne sais pas ce que donnèrent les quelques photos prises.  Au fil des hameaux traversés, on repérait facilement dans les gîtes, des vacanciers de février en manque de neige et qui faisaient contre mauvaise fortune bon cœur. Ainsi cette famille de Bretons qui le matin même avait visité l’Aventure Michelin à Clermont… Aux Farges, le parking de la Ferme Bellonte débordait ! Le retour vers Saint-Nectaire se faisait à un bon rythme, le même que celui mené toute la journée par un petit groupe dynamique.

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Dim 23/02/2020 Sancy Cotteuge

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 13, animateur compris (6F, 7H)
Météo : presque l’été, le soleil en plus
Distance : 28km
Dénivelée : 1200 m +
Durée : 8h15 pauses comprises
Classement Atlas : difficile
Kilométrage auto : 84 pour 1 voiture, 65 kms pour 2 autres.

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Itinéraire : Cotteuge, A/R vers la cheminée de Fée, le Moulin Neuf, le GRP vers Courgoul, remontée des gorges de Courgoul par la rive gauche jusqu’à la D26-PC 681- nord du plateau de la Chavade, montée à la Tourette, re-descente à la Valette, montée à Marcenat puis Chananeille, le Pradet, descente du plateau de la Jarrige vers Verneuge, col de la Feuille, ouest du Pic St Pierre, Jonas, nord du Lac, les Bedeaux et retour Cotteuge. 

Belle journée de randonnée au pays des Hautes Couzes au départ de Cotteuge sous un chaud soleil de…. février. Nous nous sommes mis en jambe avec un rapide A/R vers la belle demoiselle coiffée planquée dans un petit bois derrière la ferme des Bedeaux. Belle et longiligne colonne d’argile surmontée d’une plaque de basalte résultant d’une retombée de lave, il y a près de 2,5 M d’années. L’érosion a dégagé la colonne protégée par son chapeau minéral. Avant les belles montées vers Courgoul et la Tourette, le cheminement le long de la couze Pavin était un gentil et bucolique échauffement. L’occasion aussi de jouer à un petit jeu de questions / réponses sur la Couze : lieu de sa source, longueur, principal affluent et lieu où elle finit sa course (réponses ci-dessous).

Arrivés à Courgoul, nous avons découvert ce petit sentier en balcon qui remonte toute les gorges jusqu’au vieux pont de pierre au PC 681. Michel expliquait à certains participants qu’ils étaient passés par là le dimanche précédent. Ce fut une progression très agréable avant de devoir produire un beau jus de mollets à l’occasion de la montée vers la Tourette, pauvre hameau abandonné comme tant dans le secteur. Du chemin en redescendant on voyait au loin à l’ouest,en crête, les fermes de Chananeille orientées au sud, sud-est.

Nous refaisions à l’envers le début de la rando de Christelle d’il y a quelques semaines. Le repas pris dans un petit pré ensoleillé à l’entrée de Marcenat aurait pu se poursuivre par une bonne sieste, tout s’y prêtait, température et moelleux de l’herbe mais on n’était pas rendu. La  re-descente vers Verneuge offrait de belles perspectives sur les crêtes du Sancy. Vers le nord, le regard tombait sur la carrière du Cheix, beau dépôt de débris d’avalanche faisant suite à l’effondrement de la partie est du strato-volcan du Sancy – phénomène qui s’est produit au Mont Saint-Helens au Nord Ouest des Etats-Unis provoquant des nuées ardentes  et des tonnes de cendres volcaniques qui voyagent bien et loin…. On distingue bien sur la partie est de la carrière, les dépôts de trachyte même lave que celle qui a construit le puy de Dôme. En haut du col de la Feuille, le pic Saint-Pierre nous tendait les bras mais ce sera pour une autre fois.

A Jonas, je me faisais la réflexion que l’habitat des grottes était plus attractif que le hameau actuel coincé dans un pli du bas du Pic, orienté au nord, froid et humide… Le retour à Cotteuge ne prenait pas longtemps mais malgré tout nous arrivions trop tard pour assister au spectacle du cirque installé depuis la veille sur la pelouse du centre village ! 

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jeu 20/02/2020 Blesle Haute Loire

Animateur : Georges
Nombre de participants : 18 (6 F et 12 H)
Météo : petite fraîcheur au départ, et soleil toute la journée, température agréable
Distance : 22 k
Dénivelé : 750 m
Durée : 6h 45 ( pause comprise )
Classement Atlas : facile
Kilométrage voitures : 160 pour 2 voitures et 130 pour 2 autres
Préparation et CR : 2 h

Itinéraire : Départ de Blesle, la vallée de la Sianne, Vazeille, Terref, Chaselles, Chavagnac, pc 843, la Chall, ruisseau de Goudinet, Gouderet, pc 807, descente en hors piste jusqu’au pc 709, Laviale, le Fraisse, Boucharrel, Chabasson, La Fage, pc 601, Fromental, pc 734, descente de la cote de Lory retour à Blesle.

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Départ de Blesle en direction du sud ouest et de la vallée de la Sianne. Après avoir passé le ruisseau de la Voireuze qui traverse le bourg, une première côte, courte mais pentue, nous a permis de nous échauffer. Au sommet, une belle vue sur le village de Blesle. Direction le ruisseau de la Sianne que nous avons suivi jusqu’au village de Chaselles. La vallée de la Sianne est connue pour ses anciennes mines d’antimoine et d’argent. Pendant 60 ans, les paysans, devenus mineurs, ont creusé le sous-sol pour extraire de l’antimoine et autres minerais argentifères et aurifères. Dans les années trente, l’effondrement des cours de l’antimoine a provoqué la fermeture des mines.

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Avant le bourg de Chaselles, le long du ruisseau apparaît un joli tapis de perce-neige, annonciateur d’un printemps précoce. Nous quittons la vallée en direction du plateau et du village de Chavagnac. Après avoir traversé les ruisseaux de Goudinet et de la Vialle, nous arrivons au village de la Fage et son château qui domine la vallée de la Ribeyre. Une dernière difficulté et nous arrivons sur le plateau de Montignat, un petit chemin caillouteux et humide nous guide jusqu’à Blesle.

Belle journée ensoleillée et agréable, merci à tous et particulièrement à Claude pour son délicieux cake. A bientôt sur d’autres chemins.

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Dim 16/02/2020 Cézallier/ Vallée de Sault

Animateur  :  Michel D
Nombre de participants : 13 (10F; 3H)
Météo : couvert la matinée, puis beau et soleil avec bourrasques sur les hauteurs. Température très douce.
Terrain : sec même dans les gorges.
Distance : 20 km
Dénivelée + : 1000 m
Durée : 7h
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage voitures : 100km pour 3 voitures, 1 voiture sur place.
Préparation et rédaction : 2h40mn

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Itinéraire : Parking PC 682 gorges de Courgoul, PR pour monter à la tournette, PC 1080, abandon du PR et descente par chemin forestier sur un épaulement jusqu’au ruisseau du Sault, puis chemin d’entretien de la conduite forcée EDF jusqu’au hameau de Sault, sente bord du ruisseau jusqu’au PC 885, repas, remontée jusqu’à la passerelle de la chapelle, remontée sur GR des Vaches Rouge jusqu’à la chapelle, grosse pause avec explication du lieu, montée par PR bleu sur le plateau la Chaux près des éoliennes, Boslabert, puis direction plateau de l’Eyranoux, PC 1158 avec pause contemplative, puis PC 1120, 1057, descente hors piste jusqu’au petit pont PC 724, puis route pour revenir aux voitures.

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Belle sortie appréciée de tous, une première pour les Atlassiens qui n’avaient jamais arpenté certaines sentes de ce secteur. Itinéraire déjà fait il y a environ 5 années qui se trouve à 50km de Clermont à travers une des vallées les plus reculées de notre département où l’état sauvage est toujours présent. La sérénité et le calme de la vallée de Sault nous a conduit jusqu’à la chapelle Roche Charles, construite sur un piton escarpé à la place d’un château fort qui dominait les gorges du Sault, construit en ce point stratégique pour surveiller le chemin qui serpentait dans les gorges.

La chapelle du 11ème siècle a conservé son rôle d’église paroissiale jusqu’à 1875. De nos jours chaque 15 août des fidèles participent à un pèlerinage. Sur le chemin du retour et sur les falaises dominatrices de l’ Eyranoux, un panorama magnifique s’ouvrait à nous sur le Cézallier, le Sancy très peu enneigé et les Dômes par l’éclairage d’un beau soleil .

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Jeu 13/02/2020 Combrailles/ Verneugheol

Animateur : Michel J
Nombre de participants : 22, animateur compris (12F, 10H)
Météo : annoncée médiocre avec un fort vent…elle s’est avérée plus clémente avec quelques gouttes en matinée et en début d’après-midi, température douce. Quelques timides trouées de ciel bleu l’après-midi.
Terrain : humide
Distance : 23 km (Gps)
Dénivelé : 360 m (montre altimétrique)
Durée du déplacement : 6h25 (montre chrono)
Durée de la randonnée : 5h25 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 132 x 3 = 396 km ; 128 x 1 = 128 km

Itinéraire :Stationnement au parking de la mairie de Verneugheol. Contournement par le nord de l’étang de Malganne à la forme en fer à cheval. Traversée du bois «les Besses» nord-est, Terre Noire puis Foulage, seul bourg d’importance de la randonnée. Une ancienne voie romaine orientée nord-ouest nous a rapproché de Giat que nous avons contourné par le sud pour atteindre l’ancienne voie ferrée qui traversait du nord au sud les Combrailles. Ligny puis Ponteix, nous sommes sud puis sud-est pour atteindre «Chez Gaillot» puis Lignières et un peu plus au sud, le moulin du même nom où coule la rivière « La Ramade ». L’orientation dans le bois et l’étang de Coussat est maintenant nord-est puis ouest dans le bois de Ribeiras. Nous frôlons le lieu-dit «Les Poux » puis une petite divagation dans les pâtures, une traversée nord-est d’un bois et c’est déjà Verneugheol.

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Les prévisions météorologiques étaient pessimistes et malgré un temps couvert, la pluie nous a épargné. A l’écart du monde à la limite du plateau de Millevaches en Limousin, ce coin des Combrailles présente beaucoup de charme. Un paysage constitué de petites  parcelles où les haies sont présentes, les fonds de vallon occupés par des zones humides. Quelques champs cultivés de faibles dimensions, des surfaces travaillées en prairies artificielles pour le foin à proximité de Giat, des bois peu exploités aux surfaces restreintes dressent le décor de cette journée reposante.

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La faune est discrète mais notre œil avisé a pu observer un héron blanc sur l’étang de Malganne, quatre chevreuils à l’abri d’une haie, de nombreux petits passereaux et notamment des pinsons cherchant nourriture et protection dans les haies. La dernière partie hors piste nous a permis de remarquer de nombreuses couches de chevreuils et au passage d’un filet d’eau que les grenouilles du coin avaient déjà pondu leurs chapelets d’œufs.  En bref une belle journée de campagne !

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Dim 09/02/2020 Montagne Bourbonnaise / Busset

Animatrice : Christelle
Nombre de personne s:15 personnes (10F, 5H)
Météo : plutôt ensoleillé, vent sensible, couvert l’après-midi
Terrain : quelques passages gras
Distance : 21 km
Dénivelée positive : 510 m
Durée : 7 h
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto :    104 km pour 3 voitures
Préparation et rédaction : 2h

Itinéraire :  Château de Busset, cimetière, les Gouttes, les Brégères hautes, les Bourbonnais, les Colons, D175, Piégut, la Croix des Andrés, Barnaudière, PC 585, direction Nord jusqu’à Liages, la Croix Bernard, les Bizais, Busset.

Joli détour en montagne bourbonnaise qui nous a offert son doux paysage alternant vallons et petites bosses où le vert des pâturages  de nouveau bien présent montre une fois de plus la douceur climatique du moment !

Au départ de Busset , le premier point d’intérêt de cette journée fût le château. De taille massive, cet édifice construit au 13ème siècle et remanié à la Renaissance fût occupé par 14 générations de Bourbon Busset (descendants de St Louis). On peut y voir de belles façades à chemises ( murs extérieurs doublés d’un second mur  et séparés par un couloir de circulation) ainsi qu’une belle tour couronnée d’un balcon  en bois appelé hourd.

Le site appartient à un particulier suisse et sert désormais de lieu de réception et chambres d’hôtes.

 Passage à proximité du cimetière où reposent l’écrivain Sébastien Japrisot (L’été meurtrier, Un long dimanche de fiançailles) ainsi que Philippe Bugalski, triple champion de France de rallye.

Nous quittons ce joli bourg pour cheminer un grand moment avec un immense panorama sur la plaine de l’Allier, la chaîne de Puys, les monts du Forez. Dommage le ciel un peu voilé ne nous a pas permis de voir au mieux le massif du Sancy.

Le soleil nous permettra de profiter d’une pause très agréable, confortablement installés sur l’herbe !

Nous basculons ensuite  côté ouest  et poursuivons notre cheminement, nous passons quelques hameaux où l’on peut voir quelques belles bâtisses en pierre joliment rénovées. La vue s’étend cette fois vers  les éoliennes du chemin de la Ligue et le rocher St Vincent .

Retour aux voitures sous un vent qui commence à se faire vraiment sentir, nous avons bien aéré nos neurones !!  une fois de plus pas de pause boisson car nous trouvons portes closes !

Merci à tous pour votre participation active et positive !

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