Nombre de participants : 19 animatrice comprise (8F, 11H)
Météo : temps couvert avec pluie faible à partir de 12h30
Distance : 25km
Dénivelé : 700m
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 48km pour 3 voitures de Clermont Fd, 80 km pour 1 voiture du Crest.
ITINERAIRE : Combronde, Rochevroux, Borots, Les Falvards, Laisle, contournement par l’ouest du Gour de Tazenat, PC 658, et 644, Sagne Vieille, Choviat, Les Reures, La Pierre Branlante, Les Ballages, contournement du Puy Servier par le nord puis direction sud, La Roche, Combronde.
Le départ de Combronde s’effectue sous un ciel couvert mais sans pluie. L’origine du nom de Combronde date semble t-il d’avant l’ère chrétienne. Les habitants du lieu occupaient une petite cité lacustre construite sur pilotis en bordure d’un lac qui avait pour nom « Cumba-Runda ». La légende veut que les Romains auraient asséché le lac en faisant une percée à Saint Myon qui porte encore le nom de « la percée des Romains» ou « la trouée de César ». Puis le nom a évolué jusqu’à devenir Combondio qui viendrait du vieux français combre, lui même dérivé du gaulois comboros (confluent de 2 petits ruisseaux). A l’occasion de travaux, de nombreux objets romains et du Moyen Age furent découverts. Jusqu’à la fin du XVIIème siècle, Combronde était une forteresse qui englobait dans son enceinte, des maisons, des cuvages qui en faisaient un véritable village. A la place de la forteresse fut ensuite construit un château qui devint après la révolution, le centre administratif de la commune. Au 19è siècle Combronde est régionalement connue pour ses marchés.
Après avoir quitté le bourg nous approchons de la A 89, franchissons le ruisseau des Buchailles avant de pénétrer dans la forêt de Roucheyroux où nous retrouvons le calme. Après cette forêt de chênes aux chemins bordés de houx aux magnifiques fruits rouge vif, le cheminement se poursuit dans un paysage de pacages jusqu’au Gour de Tazanat avec la traversée de charmants et calmes hameaux. Aux Falvards une tour en ruine laisse supposer qu’un château s’élevait autrefois à cet endroit.Un peu plus loin, un panneau racontant une légende nous le confirme : une magnifique bague de la famille seigneuriale ayant disparue, une servante fut accusée, Elle nia, mais fut néanmoins impitoyablement châtiée par Antoine de Falvard. Or on retrouva cette fameuse bague dans un nid de pie. Pour se racheter de cette injustice qu’il avait commise, il fit construire une aile sur le bas côté gauche de l’église de Charbonnières les Vieilles.
Le Gour de Tazenat nous accueille pour le pique nique. Né d’une éruption qui remonte à environ 30 000 ans, lorsque le magma est entré en contact avec le ruisseau de Rochegude dont les eaux ont progressivement rempli le cratère créé, il s’étend sur un peu plus de 30 hectares avec un diamètre de 800 m en surface et de 400 m au fond du cratère. D’une profondeur estimée à 68 m, ses eaux abritent une faune aquatique constituée de perches, brochets, carpes, truites anguilles et écrevisses. Une petite pluie écourte notre pause et nous repartons en suivant ses berges avant de le surplomber puis de le quitter pour aller vers 2 autres lieux situés au nord des Ballages, la Pierre Branlante et le Cromlech site mégalithique. En cours de route, un curieux banc aux inscriptions un peu particulières, permet un moment de repos. Après quelques poussées pour vérifier que la pierre porte bien son nom ou vaines tentatives pour la soulever, un passage au Cromlech distant de quelques mètres, nous reprenons notre parcours à travers une belle forêt de chênes pour arriver finalement à l’entrée de Combronde. C’est en dégustant un marbré au chocolat préparé par Jean Marc ( Bon Anniversaire!!) que nous terminons cette conviviale journée. Merci à tous pour votre participation et les friandises offertes.
Nombre de participants : 15, animateur compris (10 F, 5 H)
Météo : Nuageux le matin, dégagé l’après-midi
Distance : 23 km ; Dénivelée : 750 mètres
Durée : 8 h 00 mn
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 60 km pour 5 véhicules utilisés dont un au départ du Crest. Bruno et Elodie nous ont rejoint directement le point de départ depuis Lezoux.
Temps de préparation : 30 mn
ITINERAIRE : Départ de Champclos, Pic de Cheix Blanc, retour vers D53, passage à l’ouest du Puy de Champerogne, Pignols, Pic des Fleurides, Sallèdes, Les Terrades de Bellevue, La Rouveyre, Lignols, La Chaux Montgros, Champclos
Après avoir exploré le Bois de Cheix Blanc à la recherche de chemins vraisemblablement disparus, nous avons pu admirer un magnifique point de vue sur les monts du Sancy blanchis par la neige. Les ruelles du village de Pignols nous ont offerts leurs charmes avant une nouvelle traversée du Bois (c’est bien connu, les Atlassiens sont persévérants !) qui nous a menés jusqu’à Sallèdes. La fin d’après-midi nous a permis d’admirer le château des Terrades de Bellevue et celui de la Chaux Montgros. Aucun animal ne s’est montré à nous aujourd’hui, la période de chasse les ayant probablement rendus méfiants.
Météo : soleil et nuages le matin, nuageux l’après-midi avec quelques gouttes de pluie en fin de rando.
Durée : 7 H Classement Atlas : facile Kilométrage voitures : 100 k pour 3 voitures et 70 k pour 2 autres
Préparation : 2 H
ITINERAIRE Départ de Solignat, puy d’Ysson, Vodable, Mazerat, Lonchamp, Ternant les Eaux, Dauzat sur Vodable, PC 890, PC 776, Violle Hate et Basse, Chapelle de Colamine, retour à Vodable, Bellestat, Solignat.
Départ de Solignat en direction du puy d’ysson pour se chauffer les muscles. Du haut de ses 856m, cet ancien volcan basaltique offre une vue à 360 ° sur le massif du Sancy, du pays des Couzes et des monts du Forez. Cap sur Vodable, ce village s’est enroulé autour d’une butte volcanique, au sommet se trouvait une forteresse, détruite en 1633 sur ordre de Richelieu. Depuis le village de Ternant les Eaux nous remontons la vallée du ruisseau de Couty, en direction de Dauzat sur Vodable. Sur le sentier nous rencontrons une source ferrugineuse, un petit filet d’eau s’en échappe dans un simple trou . Les sources du Salut et du vieux Moine, étaient commercialisées à la fin du 19e siècle et début du 20e. Depuis Dauzat sur Vodable en direction de Vodable, un petit arrêt à la chapelle de Ste Mary de Colamine, exemple typique de l’art roman auvergnat, avec son clocher carré couvert de lauzes. Lors de sa restauration en 1979, sept statues polychromes, dont une vierge en majesté classée qui se trouvent actuellement dans le trésor de la cathédrale de Clermont. Merci à tous pour votre légendaire bonne humeur et les gâteaux de fin de rando. A bientôt sur de nouvelles randos.
Annimateur : Yves Nombre de participants : 14 animateur compris ( 9 F, 5 H) Météo : Couvert avec éclaircies, pas de pluie Distance : 22 Km Dénivelé : 730 Mètres Durée : 6 H 30 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 160 Km pour 2 véhicules 120 pour 1 autre Temps de préparation : 2h
ITINERAIRE :Vieille-Brioude, La Bageasse, Buze, Jarossou, Lavaudieu, Pinols, Les Iles, La Croix Blanche, PC631, PC634, Dintillat, Coste Cirgues, Vieille-Brioude.
Départ de Vieille-Brioude ancienne cité viticole construite il y a plus de 1000 ans à l’emplacement d’un château disparu, passage sur le pont de pierre terminé en avril 1832 en remplacement de celui du 15°S effondré en mars 1822. Direction La Bageasse pour découvrir une ancienne léproserie fondée en 1150, développée au 14°S, devenue propriété de l’hôpital de Brioude au 18°S, vendue en 1850 à un privé qui l’a transformée en ferme avec l’église en étable. En 2014 l’église a été réaménagée en restaurant le “1150”. Tout près un ancien pont de type romain à une seule arche, en rénovation actuellement, enjambe la Senouire petite rivière qui prend sa source dans le Livradois à Sembadel, passe à Paulhaguet et Lavaudieu et se jette dans l’Allier juste après ce pont.
Nous restons sur le plateau pour rejoindre Buze joli hameau construit en arkose rouge où un bel arc en ciel s’offre à nos yeux. A l’entrée de bourg petite séance de dressage pour parquer des chevaux échappés de leur enclos. Nous empruntons maintenant un sympathique sentier forestier le long de la Senouire pour gagner Lavaudieu ( Vallée de Dieu ). Le soleil timide jusque là commence à nous réchauffer. Une atlasienne ne connaissant pas le coin et ayant entendu parler de la beauté du site avait fait la demande d’une rando dans ce secteur, ce qui a également fait le bonheur de plusieurs participants de ce dimanche qui n’y étaient jamais venus. Visite de l’abbaye, construite en 1057 par Robert de Turlande qui avait fondé la Chaise Dieu, par une petite fenêtre nous avons pu apercevoir le Cloître roman unique en Auvergne. Les fresques de l’abbaye et la reproduction de la tête de christ en bois de frêne sont de toute beauté.
Pique-nique au bas du village avant d’entreprendre le gros dénivelé de la journée dans le bois de Lapradat sous 3 gouttes qui seront les seules de la journée. Le chemin serpente entre des prés où les moutons sont rois jusqu’à Les Iles grand domaine agricole doté d’une grande bâtisse avec tour et d’ une chapelle. Notre direction est maintenant plein ouest avec en fond la Margeride et ses éoliennes. Retour par Dintillat, en surplomb de la vallée de l’Allier, et Coste Cirgues, où un habitant qui participe à la rénovation du village nous fera visiter une ancienne grange voutée reconditionnée en future habitation, et nous voilà de nouveau sur le pont de Vieille-Brioude.
Animateur : Yves Nombre de participants : 21 animateur compris ( 15 F, 6 H) Météo : timide soleil le matin, couvert l’après midi avec 3 gouttes. Distance : 25 Km Dénivelé : 800 m Durée :6 H 30 mn pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 100 Km pour 4 véhicules et 75 pour une autre Temps de préparation : 2 H
ITINERAIRE : St.Quentin sur Sauxillanges, La Coierie, Ventre, Civadoux, Bonnefont, Chapeloux, La Sagnole, les Planissards, Lous Réal, Lousbenny, La Faye, La Lyonne, Château de Liberty, Egliseneuve-des-Liards, La Verrerie, La Verniere, St.Quentin sur Sauxillanges.
Départ de St.Quentin sur Sauxillanges petit hameau bien restauré avec son église romane dont le portail d’entrée date du 15°S. Passage par la table d’orientation en haut du village pour découvrir la Limagne d’Issoire avec la chaine du Sancy en toile de fond, un peu dans la brume ce matin. Descente sur La Coierie pour traverser la Chaméane et remontée sur l’autre versant pour rejoindre Ventre. Quelques pas sur le plateau avant de replonger sur la même riviere au niveau de la pisciculture de Civadoux où les truites fario et arc en ciel bio s’ébrouaient allègrement.
Nous regrimpons sur Bonnefont, hameau un peu à l’abandon où se dressent 2 beaux pigeonniers, et traversons Chapeloux et son joli abreuvoir en arc de cercle au raz du sol. Pour éviter la route un peu tortueuse à cet endroit, nous traversons un pré où des chevaux que nous n’avions pas vus, nous ont gentiment laissé passer. À la sortie de ce pré un deuxième nous tend les bras, à l’abri du vent qui commence à poindre son nez, pour un pique nique avec vue sur le vallon de La Chaméane toujours elle, et le bois de Moulin Neuf.
L’après midi nous resterons plus ou moins en courbes de niveau en passant par La Lyonne et son ancien moulin, jusqu’au Château de Liberty. Château achevé en 1761 composé d’un corps de bâtiment et de 4 pavillons, avec un parc à l’Anglaise, l’ intérieur a été aménagé par des ébénistes Italiens et des tapisseries d’Aubusson ornent les pièces principales.
En direction d’Egliseneuve des Liards nous recevons quelques gouttes juste le temps de nous contraindre à sortir un vêtement et puis plus rien. Au 17°S un liard était une monnaie en bronze valant un quart de sou, le liard est aussi l’autre nom du peuplier noir. Dans la traversée du village, surpris de les trouver là, une grande famille de schtroumfs nous regardent passer. Pour le retour une fois de plus le chemin prévu a disparu dans la forêt, nous modifions notre parcours, il faut retrouver un pont car il nous reste l’Astrou à traverser, chose faite à la Verniere, lieu planté de vergnes autre nom de l’aulne, il ne nous reste plus qu’a regrimper jusqu’à St Quentin pour déguster l’excellente tarte aux pommes faite et offerte par Pierre.
Météo : brouillard et petite pluie toute la matinée et ciel dégagé l’après-midi avec quelques rayons de soleil, sol détrempé
Durée : 7 h pause comprise
Classement Atlas ; facile
Kilométrage voitures : 140 pour 2 voitures et 110 pour 2 autres
Préparation et rédaction : 2 H
ITINERAIRE Départ de Chareire, GR 30 jusqu’à la Morangie, Menial, pc 1205, les Lades, la montagne du Mont, pc 1350, pc 1363 mont Redon, la Fontaine salée en hors piste, GR 30 jusqu’au pc 11449, PR jusqu’au col de la Geneste, pc 1310, chemin forestier jusqu’à Chareire.
Départ de Chareire avec un ciel couvert, rapidement le brouillard et une pluie fine nous ont rejoints et nous ont accompagnés durant toute la matinée. Direction le Roc de Courlande, que nous n’avons pas gravi, trop de brouillard et de pierres humides glissantes, cap sur le Mont Redon. Au sommet un vent violent et froid, nous avons pris le pique-nique à l’abri des rochers. En début d’ après-midi, le vent a balayé le brouillard, quel plaisir de randonner dans ce décor montagneux et ces couleurs d’automne. Dans le cirque de la fontaine salée, nous avons retrouvé le GR 30 en direction du Sancy. Après avoir traversé en hors piste le ruisseau de la Trantaine, cap sur le col de la Geneste, un PR nous a guidés jusqu’à Chareire par un chemin forestier. Merci à tous et particulièrement à Bénédicte et Jean-Louis pour leurs gâteries.
Nombre de participants : 8, animateur compris (6F, 2H)
Météo : humide avec pluie forte au cours de la matinée, petite averse l’après-midi. Légères éclaircies en milieu d’après-midi
Terrain : gras à certains endroits
Distance : 23.833 km (openruner)
Dénivelé : 750 m (montre altimétrique)
Durée du déplacement : 6h42 (montre chrono)
Durée de la randonnée : 6h00 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 34 km x 3
Préparation et rédaction: 1h00
Itinéraire : Stationnement au parking du panoramique des Dômes, contournement par l’Est du Petit Puy de Dôme, traversée du plateau pour gagner la lèvre du Pariou, Plateau de Fraisse, contournement par l’Este et le Nord du Puy de Fraisse, Chabanne Vieille, contournement en hors piste du Puy de Côme par l’Est et le Nord, Bac de Ceyssat, Bac de Montmeyre, traversée plein Sud de la pâture au lieu-dit terre Noire, Fontaine du Loup, passage entre les puys de Besace et Salomon, col de Ceyssat, Bois de Charmes, Chemin des Gouris, parking.
Température de saison pour cette randonnée automnale. A l’abri du feuillage des hêtres qui commence à virer au rouge, nous n’avons pas trop souffert de la forte pluie de la matinée. Le temps est devenu plus clément au moment du pique-nique et les quelques averses de l’après-midi n’ont même pas réussi à troubler la bonne humeur du groupe. Bienvenue à Nathalie qui faisait ses premiers pas légèrement glissant avec Atlas Aventure.
Nombre de participants : 4 animateur compris (2F, 2H)
Terrain : souple
Distance : 20.67km ; moyenne 6.6km/h (montre Gps) et 700 m de dénivelée (openrunner)
Durée : 3h07 (de marche) et 3h17 ( de déplacement)
Météo : température douce, ciel couvert avec une période orageuse d’une heure environ
Kilométrage : 4 voitures de Clermont Fd (36 km)
Temps de préparation et de rédaction : 1h00
Mise à disposition de bâtons : 1 paire
Itinéraire : parking du panoramique des Dômes, contournement par le nord du Puy-de-Dome, le traversin, lèvre du Pariou par les escaliers, descente par la sente NE, plateau de Fraisse, contournement par l’Est puis le Nord du puy de Fraisse, Chabanne Vieille, bac de Ceyssat, bac de Montmeyre, Sud du Grand Sault, col de Ceyssat, bois de Charmes, chemin des Gouris, point de départ.
Observations : échauffement sous un ciel gris et étirements sous une belle éclaircie. Deux courtes pauses d’environ 5 minutes chacune ont été effectuées (boissons et encas tirés du sac à dos). Groupe homogène.
Nombre de participants :14 animatrice comprise (7F, 7H)
Météo : temps nuageux le matin et ensoleillé l’après midi, température douce.
Distance : 23km
Dénivelé : 700m
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto :80km pour 2 voitures de Clermont Fd, 60 km pour 2 voitures du Crest.
Préparation et rédaction : 2 heures 30
ITINERAIRE : Isserteaux, Le Mas du Bost, Chavarot, St Jean des Ollières, le Pic de la Garde en aller /retour, contournement du puy (sans nom) situé au sud, Le Couderchet, Montrouy, Le Petit Fouilloux, La Gondole, Malpic, Bioge, Le Gacard, Bouchiche, Isserteaux.
Ce jeudi petit tour dans ce Livradois où la ruralité s’exprime pleinement : hameaux coquets disséminés mais toujours très habités, troupeaux de vaches et de chevaux dans les près, champignons sur les chemins et dans les bois, lavoirs, puits, fours à pains balisent notre parcours.
Grâce à Jean Louis régional de cette journée, nous découvrons, au village de Chavarot, la Chavarote, roche née de dépôt de calcaire silicieux. L’eau d’infiltration ayant partiellement dissout le calcaire, seul le quartz (la silice) s’est conservé, ce qui explique ses nombreux trous et sa grande dureté. Cette pierre fût travaillée jusqu’à la fin du XIXème siècle et utilisée notamment pour les meules des moulins.
Peu après nous entrons dans St jean des Ollières où une plaque, portant un arrêté municipal de 1910, atteste que le souci de propreté du bourg ne date pas de nos jours.
St Jean des Ollières comme beaucoup de lieux, changea plusieurs fois de noms et pris notamment celui de «Puy de la Garde » pendant la révolution française lorsque toute appellation de Saint était bannie. Le village fût également affublé du surnom populaire de «Saint Jean des Voleurs »
« Aux 18e et 19e siècles, vivent à Saint-Jean-des-Ollières des marchands ambulants. Habiles commerçants, ils voyagent à travers la France pour vendre de la lingerie fine, des dentelles, des soieries… Au bout d’une génération ou deux, ils pratiquent la vente en gros alimentant les boutiques des villes et des campagnes, et s’enrichissent au point de se faire construire l’une de ces maisons bourgeoises que l’on retrouve dans la commune.Alors que ce commerce prend de l’essor, une autre activité se développe parallèlement : la Pique. Piquer, c’est mendier une forte obole en se présentant chez les personnes réputées charitables et en invoquant des calamités imaginaires, constatées par des écrits officiels ayant tous les caractères de l’authenticité, mais faux. Ces faux mendiants partent en tournée durant quatre ou cinq semaines, logés et nourris par d’occasionnels bienfaiteurs. Ils se constituent ainsi de solides fortunes et se font aussi construire des maisons bourgeoises. Malgré ses efforts, l’administration ne réussit à enrayer ce phénomène qu’à partir du milieu du 19e siècle. »
Au Pic de la Garde, magnifique panorama sur les Dômes et le Sancy entre autres, malheureusement dans les nuages alors que nous nous pouvons pique niquer sous un ciel plus clément. Le retour vers Isserteaux nous permet une belle vue sur son chaos basaltique ainsi que sur celui du Courdeloup.
Nous terminons cette journée à l’auberge d’Isserteaux pour un rafraîchissement bien mérité car il a fait chaud.
Séjour n° 19 Massif des Bornes et des Aravis en étoile Du mercredi 9 au samedi 12 et du jeudi 17 au dimanche 20 octobre 2019 Animateur : Yves ( Séjours 1 et 2 ) Nombre de participants : animateur compris ; séjour 1-15 ( 9 F, 6 H) ; séjour 2 -16 ( 7 F, 9 H ) Météo : séjour 1,pluie au début, grand beau sur la fin. Séjour 2, beau le premier jour, pluie, brume, vent les autres jours. Classement Atlas : Moyen. Kilométrage auto : 380 Km pour 3 véhicules et 400 pour 4 véhicules. Temps de préparation : 17 H ITINERAIRE : 2 journées complètes, La Tournette et le Charvin. 2 demi journées : La Montagne de Sulens et le Plateau de Beauregard.
MONTAGNE DE SULENS : altitude 1839 m – 9 km , 550 m positif 4 h pauses comprises. Montagne en forme de taupinière sur un massif calcaire en matériaux friables et instables appelés flysch. Terrain favorable à une flore riche, gentiane bleue, pourpre, jaune, soldanelles, anémones et en forêt quelques sabots de vénus. Riches pâturages propices à la production de lait pour le reblochon, 8 à 10 litres de lait sont nécessaires pour 1 kg de fromage. Les tarines ou tarentaises, les abondances et les montbéliardes sont les races référentes pour ce fromage. Sur la face nord-ouest, une école d’alpage est en construction afin de transmettre le savoir faire unique, le maintien d’un écosystème particulièrement riche et la préservation du pastoralisme.
Séjour 1 : depuis le départ la pluie nous suit, arrêt à Thônes, capitale du reblochon, pour prendre le pique-nique car ici, ce sont des trombes d’eau. Le groupe n’étant pas motivé pour marcher, passera l’après midi au musée de la résistance de Thônes. Trois adhérents courageux m’accompagnent sur cette demi journée. Pantalon de pluie et goretex et nous voilà partis, sur la première partie du chemin il faut slalomer entre torrents d’eau et parties moins humides car le sentier est devenu ruisseau. Au pied de la montagne une jolie sente bien grasse et glissante sur 224 m de dénivelé avec des passages à 30% ou 40% nous attend. Heureusement que le groupe n’est pas là car le 4ème a déjà du mal à rester debout tant la terre se dérobe sous nos chaussures qui ont triplé de semelle. Nous voici à la croix, il nous reste un morceau de crête pour atteindre les 2 tables d’ orientation du sommet qui nous indiquent les autres sommets environnants invisibles. L’horizon est complètement bouché, le vent est très fort mais bénéfique car la pluie cesse de tomber. Retour par une piste plus facile et moins ravinée ce qui nous permet d’ arriver presque secs à la voiture.
Séjour 2 : toute autre ambiance, pas d’arrêt à Thônes, direction le col de Plan Bois point de départ de cette après midi. Pique-nique au pied des voitures sous le soleil qui nous a accompagné tout au long de la route avec une température très douce. Aujourd’hui tout le monde démarre avec le sourire. La fameuse sente un peu raide et glissante de la semaine dernière est très accessible. Nous gagnons la croix puis les tables d’orientation rapidement avec la vue à 360° jusqu’au massif du Mont Blanc où seul le sommet est légèrement voilé. De là nous découvrons les sommets prévus au programme: Tournette, Charvin, sur lesquels nous apercevons une pellicule de neige, espérons que demain elle aura fondu. Vue également sur la chaîne des Aravis avec son sommet la Pointe Percée ( 2750 m ) les Bauges et les glaciers de la Vanoise au loin.
LA TOURNETTE : altitude 2353 m – 12 km 1372 m positif 8 h pauses comprises. Point culminant de la chaîne des Bornes, le massif karstique de la Tournette accumule dans les nombreux gouffres qui le parcourent de grandes quantités d’eau de pluie et de fonte de neige que l’on retrouve en résurgence en fond de vallée. Sa faune est abondante: lièvres, marmottes, chamois, mouflons, bouquetins et étagnes sa femelle à petites cornes. Notre botaniste maison ( Geneviève ) nous a fait découvrir les érines des Alpes à fleurs roses et les raisins d’ours à baies rouges, en plus des gentianes acaules, des orchidées alchémilles et des asters.
Séjour 1 : départ de Belchamp dans le brouillard qui nous a accompagné toute la matinée sur les 3h30 à 4 h de montée. Nous commençons par un sentier très raide en forêt qui nous conduit au refuge du Rosairy. Première pause : déjà 1h15 de marche, derrière nous dans la vallée les nuages et la brume jouent à cache cache, quelques halos nous permettent d’admirer les verts pâturages parsemés de petits chalets. Passé le refuge nous apercevons un troupeau de bouquetins au col des Frêtes. Nous abandonnons le sentier herbeux et caillouteux pour traverser les éboulis et grimper assez vivement entre les tours rocheuses. Après plusieurs ressauts on gagne la crête sommitale et la vue plongeante sur le lac d’Annecy est vraiment captivante. Quelques nuages encore présents nous cachent ici ou là une portion de ce lac couleur émeraude. Sur notre gauche un paysage d’hiver : les herbes complètement gelées se tiennent droites comme des soldats au garde à vous. Le vent est très fort, nous décidons de prendre la pause repas au pied du fauteuil, point culminant du massif appelé ainsi à cause de sa forme. Ce fauteuil sera gravi par 10 Atlassiens avec l’aide de chaînes et d’échelles métalliques. En haut nous admirons une des plus belle vue de la région, accompagnés des chocards en quette de nourriture. La descente s’est effectuée par le même chemin avec un petit détour sur la crête des Frêtes, où nous retrouvons nos bouquetins vus le matin avec un jeune cabri, pour contempler le cirque des Varos, très sauvage et escarpé ainsi que la vallée de Montremont 1000m plus bas. Le sentier qui se faufile entre les vargnes centenaires ( sapins aux aiguilles plates, au tronc lisse, et aux pommes de pin dressées vers le ciel ) est momentanément déconseillé. Nous ne le prenons pas, nous repassons par le refuge avant d’entamer le passage long et difficile de la forêt, accompagné par le soleil qui nous réchauffe depuis la mi pente.
Séjour 2 : départ sous la pluie parfois forte, parfois faible, voire intermittente accompagnée d’un brouillard capricieux ce qui ne facilite pas la progression sur cette piste caillouteuse, encombrée d’ arbres tombés, aux déclivités parfois sévères. Petite pause au refuge, après être passé devant la Madone du Rosairy, à partir de là : miracle la pluie cesse mais le brouillard persiste; nous ne voyons pas le sommet. Les nuages qui nous entourent se déplacent très vite et nous laissent entrevoir mille facettes ça et là de ce paysage si grandiose. Ma première crainte était de trouver des rochers humides et glissants voire enneigés sur le haut mais surprise, tout est sec, seules quelques tâches de neige ont résisté dans les trous, cette roche calcaire sèche vraiment très rapidement. Ma deuxième crainte était que l’on ait fait un effort de 3h30 pour ne rien voir et là, 2ième surprise dès notre arrivée sur la crête, le graal : une carte postale couleur nature, la vue est époustouflante sur le lac encore mieux que la semaine dernière, la totalité du lac et la ville d’Annecy sous nos yeux. Le temps de quelques photos et nous nous empressons de nous mettre à l’abri du vent, beaucoup plus fort sur ce versant ouest, au pied du fauteuil. Pendant le repas, le lac n’a cessé d’ apparaître et de disparaître tellement le vent même en fond de vallée déplace les nuages. Le brouillard est toujours là, le vent encore plus fort mais certains participants veulent finir l’ascension. Je m’approche des chaînes et vérifie la faisabilité sur la roche bien humide par endroits. La montée sera plus aisée que la descente qui demandera un peu d’attention. Huit Atlassiennes et Atlassiens courageux ont réussi le défi. La première partie de la descente s’effectue dans le brouillard. Avec 16 personnes, le premier a du mal à voir le dernier. Un peu avant de prendre la sente à gauche pour nous diriger vers la crête des Frêtes, le brouillard se lève d’un coup et le soleil nous réchauffe les épaules. Nous apercevons un bouquetin et son cabri certainement les mêmes que la semaine passée. Après avoir admiré le cirque des Varos nous reprenons le chemin du retour et la descente dans la forêt se fera plus rapidement que prévu.
LE CHARVIN : altitude 2409 m – 13 km 1180m positif 8h 1er groupe 7h 2ème groupe. Le Charvin marque l’extrémité sud de la chaîne des Aravis, son nom vient du patois charve qui signifie chauve en raison de son sommet dénudé. Il est entièrement composé de roches sédimentaires, sa forme pyramidale ne laisse pas indifférent. Nous marcherons le long d’un véritable jardin botanique où les gentianes de koch, gentianes cillées, linaires des alpes, anémones, rhododendron ferrugineux, orchis vanillées, lys martagon et autres saxifrages des ruisseaux se portent à merveille.
Séjour 1: depuis 2 jours la météo annonce un vendredi super avec une fenêtre de ciel bleu, jour idéal pour faire ce sommet. Départ de Chandoche où le soleil commence déjà à effleurer les crêtes. Quelques pas dans une forêt d’épicéas avant de gagner les premiers alpages qui nous conduisent au refuge de l’Aulp de Marlens, (Aulp signifiant alpage) refuge ouvert seulement l’été attenant à une ferme d’alpage, où sont affinés les reblochons, toujours en activité en cette mi octobre. Direction le col des Porthets composé de terrain schisteux dû à la compression des sédiments. A mi chemin 3 Atlassiens pas motivés par mon tracé nous abandonnent. Ils effectueront l’ascension et la descente par le même sentier qui sera notre sentier de retour. Arrivé au col un troupeau d’une quinzaine de chamois nous observe. Descente légère dans un pierrier et quelques roches à gravir avant de découvrir un magnifique lac posé dans un écrin de verdure au cœur d’un grand cirque, c’est le lac Mont Charvin entièrement baigné par le soleil sous un ciel bleu immaculé. Truites et ombles chevaliers font le bonheur des pécheurs sportifs. C’est de là que démarre le Fier, ruisseau qui traverse Thônes et qui se jette dans le Rhône à Seyssel. Sur le versant Est nous pouvons remarquer voire compter les nombreux plis que le Charvin a subi tant les marques sont nettes. Petite pause ravitaillement avant d’entamer l’ascension sur les rochers aidés d’ un câble. Nous sommes au pied, bâtons repliés dans les sacs et c’est parti ! Quelques mines dubitatives face aux 300 m de dénivelé de cette paroi, il avait gelé ce matin le sol se dégèle et se trouve un peu glissant, il faut faire attention où l’on met les pieds. Certains sont passés facilement, d’autres un peu moins mais tout le monde sera ravi d’avoir atteint l’objectif. Les filles se jettent à mon cou, me remercient, sont contentes d’être là et se souviendront de cette expérience. La vue à 360° est grandiose, le Mont Blanc dans toute sa splendeur, le Val d’Arly qui dévoile le Mont Joly, le Beaufortain avec la Pierra Menta, les Saisies, Ugine et Albertville dans le fond, les Bornes avec sa Tournette juste devant les Beauges où émerge La Sambuy et la Dent de Cons, la chaîne des Aravis. On en prend plein les yeux. Les estomacs étant un peu noués, nous passons la crête et entamons la descente avant de se restaurer. Le vent s’étant levé, nous trouvons un endroit abrité sur un pierrier à l’écart du chemin et là, l’ensemble du groupe se restaure et se détend. Soudain un bruit de pierre derrière nous : c’est un chamois un peu plus haut qui la faite partir, il nous observe un instant puis se couche, un 2ème reste vigilant et nous surveillera durant tout le repas. Le reste de la descente se passe sans problème, juste de l’attention pour certains passages boueux suite au dégel. Nous retrouvons nos abandonnés du matin : d’abord 2 en pleine sieste et le 3ème sur le banc au refuge. Retour aux voitures par la forêt après un slalom entre un troupeau d’abondance. Au retour sur la route nous apprenons qu’à Serraval les anciens se pochtronnaient au biscantin, cidre local réalisé avec 2/3 de pommes et 1/3 de poires.
Séjour 2 : après concertation avec les chauffeurs et compte tenu de la météo prévue ce samedi nous avons décidé de décaler cette ascension sur la journée de dimanche. Un participant pris de vertiges le 1er jour décide de renoncer à cette journée, il regardera le match de rugby. Comme espéré le temps est avec nous, la motivation aussi. Encore dans la forêt nous entendons déjà les abondances qui font teinter leurs sonnailles. Au refuge nous croissons 2 jeunes partis faire de la varappe sur ces parois calcaire. Le Charvin nous cache le soleil, nous grimpons au col dans l’ombre avec un léger vent. Sur la gauche un troupeau de chèvres : le lait servira à la fabrication du chevrotin (reblochon au lait de chèvre). Bien au dessus, dans les éboulis, plusieurs chamois mais moins que la semaine dernière sur l’autre versant. Au col, le vent nous pousse vers la descente sur le pierrier qui nous conduira au cirque où s’est installé le soleil. Le vent persiste, la contemplation du lac sera de courte durée. Nous voilà au pied de la difficulté, ouf la neige a disparu, les rochers sont secs, même scénario que la semaine dernière, mêmes consignes. Cette semaine nous sommes 4 animateurs et une majorité d’hommes, derrière moi 2 participantes qui appréhendent un peu, j’intercale les animateurs et Michel fait le serre fil. Toujours une main sur le câble car le vent souffle en rafales, l’ensemble respecte les mesures de sécurité et le groupe se retrouve au sommet plus rapidement que la semaine précédente. Certains me traitent gentiment de fou et d’autres sont contents de s’être dépassés, d’avoir pris sur eux et d’être arrivés là. La vue est moins belle, le Mont Blanc restera couvert, mais la contemplation reste la même. Comme il y a 8 jours nous passons la crête, une partie de la descente et nous prendrons le pique-nique à l’abri du vent sur le pierrier. Une pierre folle déclenchée par une personne du groupe passe à 30 cm des jambes de Mady et une autre plus grosse, heurtée malencontreusement par des randonneurs, a atterri pendant la pause à 5 m de Jean Pierre et Sophie. Dans les éboulis les marmottes ont établi leur domicile mais nous n’en avons ni vu ni entendu. Dernière petite pause au soleil et direction les voitures, la route du retour nous attend.
PLATEAU DE BEAUREGARD : altitude 1534 m – séjour 1 7 km 450 positif 3h30. Séjour 2 13 km 700 m positif 5h30 Plateau gréseux au relief doux dominé par des pessières, des landes très humides et différents types de tourbières comblent les parties basses. Zone classée Natura 2000, on y trouve tétra lyre, gelinotte des bois, faucon pèlerin, bondrée apivore, chevêchette d’ Europe, aigle royal, et pic noir. La variété de la végétation offre un grand choix de fleurs et plantes : géranium à fleurs mauves, campanules à fleurs bleues, épilobes en graines, achillées mille feuilles, scorzonères à fleurs jaunes, (merci encore à Geneviève pour toutes ces découvertes) et d’herbes aromatiques qui font le bonheur du célèbre chef étoilé Marc Veyrat.
Séjour 1 : La journée démarre comme hier ensoleillée mais quelques nuages légers se sont installés à haute altitude, Départ du col de la Croix Fry, nous passons devant l’entrée de la Maison des Bois, ensemble de chalets qui forme le domaine de Marc Veyrat (2 étoiles au Michelin). Après une montée en forêt où nos avons surpris un chamois, la piste devient plus horizontale avant de s’élever jusqu’à l’arrivée de la télécabine de Beauregard qui vient de la Cluzaz. Une table d’orientation nous apprend la géographie du paysage. Face à la trouée du col des Aravis le massif du Mont Blanc semble à portée de mains. La Cluzaz sous nos pieds avec en fond l’ancienne vallée glaciaire des Confins dominée par la Pointe Percée (2750m) point culminant des Aravis. Le Grand Bornant protégé par le Pic de Jalouvre, le plateau des Glières haut lieu de la résistance Française, le Charvin vaincu hier. Nous nous dirigeons vers le chalet du Colomban en traversant ces prairies tapissées de rhododendrons. Les chalets d’alpage anciens ou rénovés, jetés comme des dés sur un tapis vert ont gardé leurs cachets. Les gîtes ou restaurants d’altitude se retrouvent au milieu des troupeaux, et préparent la saison d’hiver où sur ce plateau les fondeurs et raquetteurs s’en donnent à cœur joie. Au chalet du Colomban, nous admirons la femme couchée des Varos, silhouette formée par les rochers des Varos à droite de la Tournette. Ensuite le sentier descend dans les prairies plantées de petites granges en passant par les Follières puis dans la forêt pour retrouver le point de départ. Pique-nique à proximité du parking face au soleil car le budget n’avait pas été prévu pour déjeuner chez le chef au chapeau. Un petit café au bar voisin et retour à la maison.
Séjour 2 : Il a plu toute la nuit, ce matin il tombe des cordes, nous retardons le départ d’ une demi heure, comme nous avons inversé les journées nous avons le temps. Nous décidons de partir quand même direction le col de la Croix Fry. Au départ essuie glace à 2 vitesses, à Manigot réduction à 1 vitesse, au Pré à l’Ours seulement en intermittent, arrivé au col, étonnement de tous. Plus de pluie mais le ciel reste très nuageux. La montée à la plate forme de la télécabine est un peu glissante et l’eau ruisselle sur le chemin. Les nuages remontent des vallées et nous laissent découvrir les paysages, les villages, les sommets mais nous ne verrons pas le Mont Blanc cette fois. Espérant conserver cette météo plutôt clémente toute la journée je décide d’agrandir le parcours en plongeant sur la vallée des Villards sur Thônes. Le sentier n’est pas terrible, boueux, glissant, retourné par des engins forestiers jusqu’à la Vargne. La remontée se fera dans de meilleures conditions pour rejoindre des étendues de myrtilliers aux feuilles déjà bien rouges. Les nuages de formes variées aux couleurs changeantes blancs, gris se font menaçants. Le vent se lève : nous profitons de l’ avancée du chalet du Colomban pour nous abriter et nous restaurer. Passage par le belvédère de la croix du Colomban où la vue de la vallée de Thônes à St Jean de Six s’étale devant nous. Afin d’augmenter le dénivelé de la journée, nous faisons un détour par Colomban d’en Bas avant de regagner le sentier forestier du retour. Nous avons failli égarer quelques retardataires en cueillette de champignons mais nous leurs avons pardonné lorsqu’une fois rentrés, une excellente omelette préparée par Michel a agrémenté l’apéro.
CONCLUSION : En fonction des conditions météorologiques annoncées les 2 séjours se sont très bien passés, aucune égratignure, aucun bobo. Deux groupes différents un, plus féminin l’autre, plus masculin avec la bande des joyeux drilles qui a animé les repas du soir. Une ambiance chaleureuse et sympathique appréciée de tous qui faisait oublier les efforts de la journée. Un grand merci à Mireille et Pascal propriétaire du Gîte qui par leur sympathie, leur gentillesse, la qualité et la quantité des repas proposés nous ont comblés. Merci à tous de m’avoir fait confiance pour mon premier séjour et d’avoir accepté de me suivre sur les passages techniques.
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