Animateur : Fabien Nombre de participants : 20 animateur compris (12 femmes, 8 hommes) Météo : Grand soleil, températures élevées pour la saison Distance : 20,5 kms Dénivelé : 780 m Durée : 7h15 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 4 voitures de Clermont pour 80 km soit 320 km. Deux voitures sur place Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire Col de Guéry, Puy Loup, Col de St Laurent, Banne d’Ordanche, Bois de la Paillère, PC 1252, Puy Gros, GR 30 pour rejoindre le Col de Guéry.
Après avoir quitté un Clermont dans le brouillard, c’est d’un Col de Guéry bien ensoleillé que nous partons. Nous cheminons un peu dans la forêt domaniale de Guéry sur des chemins que, normalement à cette époque de l’année, nous ne pourrions pas emprunter car ils constituent les pistes de ski de fond du domaine nordique du Guèry. Mais pas le moindre centimètre de neige…Au sortir de cette forêt, nous débouchons sur le plateau qui nous permet d’avoir une superbe vue dont nous profiterons toute la journée. C’est la 1ere occasion de faire une lecture de paysage et d’essayer de trouver qui est qui, en particulier entre roches Tulière et Sanadoire. Une participante nous donne alors un moyen mémotechnique de les distinguer ! Nous continuons sur le plateau et arrivons au-dessus du lac du Guéry dont nous profitons de la vue avec le Massif Adventif au second plan.
Lac de Guéry
Ce lac, agé de 2 millions d’années, est d’origine volcanique. C’est une coulée de lave basaltique qui a barré le ruisseau des Mortes qui descend du Puy Gros et a donné naissance au lac. Propriété d’EDF jusqu’en 2020, il a vu son niveau d’eau réhaussé en 1890 par la construction d’un barrage qui avait pour rôle d’alimenter, avec la Dordogne, la centrale hydroélectrique de la Compissade en vue de fournir l’électricité au funiculaire du Mont Dore. Depuis 2021, c’est le conseil départemental du Puy de Dôme qui est propriétaire de ce lac, qui a également la particularité de se trouver à cheval sur 4 communes.
Nous reprenons notre cheminement et montons au Puy Loup. Au sommet, les habitués du lieu remarquent que la construction que nous avons connue ouverte aux 4 vents est dorénavant bien protégée. Un panneau explicatif nous indique qu’une association de guide, Auvergn’attitude, est en train de la réhabiliter en abri. Nous redescendons du Puy Loup direction col de St Laurent en passant par la borne des 4 seigneurs, aujourd’hui point de séparation de 4 communes : Murat le Quaire, Perpezat, Laqueuille et le Mont Dore. Cette descente nous offre une belle vue sur notre prochain objectif : la Banne d’Ordanche.
Banne d’Ordanche
Passé ce col, nous attaquons l’ascension de la Banne d’Ordanche. Au sommet, nouvelle lecture du paysage. Nous profitons d’autant plus du sommet que celui-çi souvent venté est, ce jour, très calme. Redescente de la Banne d’Ordanche direction ouest pour atteindre une autre particularité du jour : un tra. Un tra, trou en patois, était une construction creusée dans le sol par les bergers qui s’en servaient d’abri les étés entiers. Un peu l’ancêtre des burons ! Ce tra a été reconstitué par la même association qui réhabilite actuellement la construction du sommet du Puy Loup, Auvergn’attitude. Cette reconstitution leur a nécessité 115 heures de travail en n’utilisant que des outils d’époque (pelles, pioches, marteaux, haches, scies et rien d’autre !). C’est à côté de ce tra que nous prendrons la pause méridienne. Les 1eres douceurs conclueront ce repas. Le grand soleil incite plus à la sieste qu’à repartir mais il faut repartir !
Dans les bois de la Paillère, nous changeons complétement de cap pour repartir sur notre point de départ. Nous atteignons alors le pied du Puy Gros, dernière ascension du jour. En son sommet, la vue est tout aussi belle, notamment sur la Vallée de la Dordogne et le Massif du Sancy.
Vue sur la vallée de la Dordogne et le massif du Sancy
La redescente offre également une belle vue sur la Chaîne des Puys et autre Puy de l’Ouire.
Vue sur la chaine des puys et le puy de l’Ouire
C’est par le GR30 et après avoir longé le lac de Guèry par sa rive ouest
Lac de Guéry rive ouest
et fait un rapide aller-retour jusqu’à la cascade des Mortes de Guèry que nous regagnons notre point de départ.
C’est alors que les coffres des voitures s’ouvrent et il en sort nombre de gâteaux faits maison tous aussi bons les uns que les autres. Merci à tou(te)s les patissier(e)s !!
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 4 dont 0 femme et 4 hommes. Météo: petite couche nuageuse vendredi en début de déplacement puis tempête de ciel bleu sur l’ensemble du séjour. Température douce en journée et gelée nocturne. Classement : facile Transport : Renault Kangoo Assistance au transport : Mady Kozlowski Kilométrage routier : 284 km (dépose et récupération) Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures Cartographie utilisée : cartes Ign Top 25, 2534 OT, 2432 ET. Matériel mis à disposition par l’association: deux tentes de marque Forclaz MT900 et MT900L.
Faune et indices rencontrés : les animaux sauvages ont été invisibles pendant les trois jours. Nombreuses traces d’animaux crottes (moquette) de chevreuil, (laissées) de sangliers, de lièvre un peu partout, de grands cervidés (fumées). Des garde-mangers d’écureuils. Des boutis de sanglier. Un imposant terrier de blaireau. Un tronc d’épicéa mort attaqué par un pic noir.
Mot de l’animateur. En fait de raid hivernal, on peut parler d’un séjour de fin de printemps. La météo nous a permis de parcourir un territoire toujours aussi plaisant à cette époque avec ou sans neige. Pas de troupeaux, un grand calme, aucun humain vu pendant deux jours et demi, quelques bruits de voitures dans le lointain à la traversée des petites routes. Une montagne au repos, une visibilité excellente permettant une navigation terrestre précise, des bivouacs secs dans de beaux coins, un groupe dynamique, sympathique, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment !
Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin Dénivelées positives totales : 1775 m ; négatives : 2099 m, kilométrage : 55 km 570, temps de déplacement : 17h30 (durée des pauses de la mi-journée décomptée).
Relation des journées. Déposés vers 09h30, vendredi par Mady après 1h30 environ de parcours routier au col de Combalut, les sacs sur le dos avec tout le ravitaillement pour l’ensemble du séjour, nous prenons une direction Nord. Le terrain en cette matinée est humide, des gouttelettes de rosée s’accrochant à l’herbe sèche témoignent que le couvert nuageux qui se dissipe a du recouvrir le Cézallier en fin de nuit. Laissant sur notre droite les Sagnes de Mourcairol, nous progressons vers le Puy de Mathonière à 1294m. Le sommet et son amas de rochers sont atteints rapidement, la borne géodésique est toujours en place.
L e Mathonière
Clôtures ouvertes ou non, notre progression est régulière, nous évitons en zigzagant les points bas synonymes de zones humides. Avec une telle visibilité, le choix des trajectoires est facile ce qui n’est pas toujours le cas dans le brouillard ou dans une tempête de neige (vieux souvenirs !). La D9 qui conduit à Allanche vers l’Ouest franchie, nous passons la Montagne de Chavanon, le buron de Fortunier. La pause de mi-journée se fait assise sur les pierres devant le buron de la Souchoune.
Arrêt de mi-journée….
Après une micro sieste au soleil, nous gagnons la combe du ruisseau de la Fontaine pour atteindre la Montagne de Paillassère très animée à la belle saison. En temps normal, ce vallon est chargé par une grosse couche de neige mais là même les zones humides se traversent sans problème sautant d’un « tremblant » à un autre. Bientôt se distingue le lieu de notre premier bivouac, à proximité d’une petite retenue d’eau aux sources de la Sianne. Les tentes sont installées dans des cuvettes, les fameux « tras » ancêtres des burons. Les tras, fogal, mazuc ou cabanes sont les plus anciennes structures d’estive. L’expression buron sera employé pour la première fois au XVIIème siècle. Un léger vent de Nord-Est nous contraint rapidement après le frugal dîner à nous réfugier dans nos tentes. Après une longue nuit, le lever du soleil nous accompagne et nous réchauffe pour le petit déjeuner, un des repas important de la journée. Les bords de la pièce d’eau sont pris par une fine couche de glace. Un petit mouvement de terrain passé et nous découvrons le col de Chamaroux et cet étroit cordon de goudron propice à une belle randonnée à vélo. Nous attaquons à bonne allure la montée en utilisant au mieux les pentes raides, tout en ayant quitté avant l’effort pour certains quelques couches de vêtements et le sommet à 1476m marqué par une croix est rapidement atteint. Une pause méritée pour admirer un paysage sur 360° avec en toile de fond vers le Nord, le Sancy, vers le Sud, le Cantal.
Du Chamaroux….
Tous les sommets sont bien identifiables sans brume de chaleur masquant aux beaux jours le relief. Notre angle de marche laisse la Montagne de Chamaroux sur notre gauche, l’objectif est un monticule situé au Nord-Est, dernier petit relief avant Jassy. A droite, la combe où coule la Couze d’Ardes qui collecte tous les petits ruisseaux s’écoulant du plateau côté Est. La rondeur de ce dernier sommet, le Testou à 1327 m d’altitude est atteint en suivant les traces creusées, laissées par les animaux d’élevage en estive de mai à octobre. Le lac de St Alyre en contrebas est d’une belle couleur bleutée et son niveau d’eau est peu élevé. Nous le contournons par l’Est puis le Nord. Ayant récupéré de l’eau à un robinet indiqué par Claude à la cabane des pécheurs, nous optons pour tirer au plus direct, évitant le village de la Godivelle mais prenant le temps d’admirer le lac D’En Bas et situant à Benoît le lyonnais, la position de celui D’En Haut. Après quelques franchissements de clôtures et la D32, nous nous installons à proximité d’une ramification du ruisseau de la Couaille Basse pour l’arrêt de la mi-journée. Le groupe est en forme et évoquons la possibilité de changer le final du parcours prolongeant cette étape et la dernière. La décision sera prise à la hauteur de l’endroit du bivouac de ce soir. En ce début de février, les journées sont encore courtes et l’important est de pouvoir s’installer tranquillement à la lumière du jour. Après avoir suivi un court instant le GR30, nous bifurquons Nord-Ouest et traversant une pessière puis longeant une mélézière (appelée également lariçaie), nous arrivons de nouveau sur un immense pacage où domine le Teston du Joran à 1323m. Arrivés à la latitude du plan d’eau situé au Sud-Ouest de Cureyre, nous prenons la décision de prolonger la journée. La traversée du bois de la Montagne de Veisseyre nous amène au col routier de la Chaumoune.
Droit devant nous, la dernière difficulté, le Puy de la Vaisse à 1359m que nous montons chacun à son rythme. Du sommet, le Sancy semble tout proche, la chaleur du jour créant un phénomène de loupe qui rapproche le relief. Nous descendons le bois de Chambedaze, composé essentiellement de hêtres, salués par le hennissement d’un cheval rustique et installons le bivouac sous le couvert forestier à deux pas du lac du même nom bien en eau. Une eau claire se trouve à proximité, la source étant protégée par un barbelé. La soirée se passe agréablement faite d’échanges et nous nous glissons dans nos duvets vers 20h00. Quelques « Hou-Hou » d’un oiseau nocturne en début de nuit puis c’est un grand silence qui s’installe. Après cette longue période de repos, nous nous retrouvons pour le petit-déjeuner avant cette dernière étape. Il fait bon sous la hêtraie contrairement à la pâture tout proche où la gelée a figé les bords et les pourtours de l’abreuvoir. Nous contournons par l’Ouest le lac évitant au maximum les nombreuses zones humides, franchissons en cherchant un passage le ruisseau du Groleix qui va se jeter dans celui de la Clamouze en aval des cascades d’Entraigues.
Le Groleix
A la lisière du bois d’épicéa, la pente s’élève rapidement pour atteindre le sommet du Cocudoux à 1342m. Malgré l’absence de neige, nous entendons la meute de chiens de traîneaux installée depuis quelques hivers dans la forêt de Bany, le musher proposant des balades aux touristes. La traversée de la longue estive, plateau fait de creux et de bosses nous amène dans la forêt des Fraux où le pique-nique est pris sur les contreforts du lac Pavin. Nous saluons les premiers promeneurs rencontrés depuis 2 jours et demi…Nous suivons une sente contournant par l’Ouest le lac puis à travers bois gagnons la D978. La D149 passée, nous nous éloignons progressivement du bruit par une petite route, passons Les Sagnes, La Bouteix puis à La Groleix. L’animateur souhaitant échapper à ce chemin goudronné fait une proposition aux participants….et nous optons pour une portion de hors piste à travers des prairies artificielles pour rejoindre le tracé du GR30 au niveau d’une petite retenue d’eau. On récupère du précieux liquide au ruisseau de Malvoissière pour terminer la journée. Nous empruntons la Grande Allée dans la forêt de Courbanges puis suivons rive droite le ruisseau du même nom par de bons chemins jusqu’à Jassat. Une petite sente nous fait traverser à deux reprises la D618. La partie sommitale du Suc du Coq franchie, nous dévalons à travers une forêt mixte aux nombreux arbres à terre jusqu’au Lac Chambon. A l’arrivée boissons chaudes et clafoutis aux pommes apportés par Mady, nous attendent. Il est temps de se quitter et l’on se dit à bientôt.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 23 animatrice comprise (15F, 8H) Météo : temps couvert et doux Distance : 18 km Dénivelé : 500 m Durée déplacement : 5 h 30 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 156 km pour 3 voitures de Clermont Fd, 72 km pour 3 voitures du Crest soit au total 228 km
Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : Nadaillat, Tertre de Fontarbre, Rouillas Haut, carrefour des Treize Vents, PC 902, GR 4 et 441, PC 906, bord sud du lac de la Cassière, la Batrande, les Condamines, Nadaillat.
Quel que soit le point de covoiturage, tous les inscrits ont pu malgré quelques difficultés de circulation se rejoindre au point de départ de la randonnée. C’est un groupe important qui s’élance sur le chemin montant qui va nous amener sur le plateau.
Départ de Nadaillat
A la 1ère ouverture dans les arbres, à hauteur d’un calvaire, la vue sur la vallée est là. Un peu plus loin et un peu plus haut, le paysage évolue, les arbres disparaissent laissant place à des landes et des près dont un troupeau de bovins profite grâce à la douceur hivernale. Un « courtas » ancien petit abri de berger en pierre, témoigne de l’ancienne activité pastorale du lieu.
Courtas
En descendant sur Rouillas Haut, les Puys environnants Vichatel, Charmont, Combegrasse (rebaptisé la tortue en raison de sa forme par Corinne) se profilent à l’ouest, en contrebas, le lac d’Aydat bien gris sous le ciel nuageux, et au sud la vallée de la Veyre et les contreforts du Sancy.
La vallée et les contreforts du massif du Sancy
A l’arrivée à Rouillas Haut, plutôt que de prendre directement le chemin montant nous traversons le village à la recherche des plaques de lave émaillées sur lesquelles des fables de La Fontaine connues ou non, sont inscrites. Cette ronde des fables imaginée par un habitant du village faisait suite à une première création de plaques de rues elles aussi en lave émaillée.
Plaques de rues
La chapelle située en haut du village est notre dernier arrêt.
Fable Le laboureur et ses enfants
Nous repartons sur les chemins, empruntant en partie le GR30 pour arriver au carrefour des Treize Vents. Tout de suite après nous retrouvons la forêt jusqu’à une nouvelle jonction avec cette fois-ci les GR 4 et 441. Un peu avant, Vincent attire mon attention sur quelques pierres levées dans un pré. Des menhirs ? Non répertoriés sur la carte, c’est peut-être l’œuvre d’un amateur de préhistoire !
Nous attendons d’arriver au bord du lac de la Cassière pour le pique nique pris à l’abri de la forêt pour certains, adossés à un rocher près de l’eau pour d’autres.
Après un tsunami de gourmandises et un bon café, nous repartons bien lestés ! Le retour est amorcé.
En quittant le lac ….
Quelques pentes courtes mais raides, surplombent le lac côté Est, pour arriver aux Condamines. Rencontre avec des chasseurs et leurs chiens en cours de battue mais pas de coups de feu entendus.
Nous terminons tranquillement jusqu’à Nadaillat où une nouvelle dégustation de gâteaux nous attend avant de se séparer.
Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin. En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h. Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.
Ces trois derniers mois, la fréquentation est en forte progression avec des adhérents très motivés.
Statistiques du 01 novembre 2023 au 31 janvier 2024
Les lundis et mardis Nombre de séances réalisées Lundi : 11 Mardi : 12 Nombre de séances annulées : 0
Types de séances Fractionné : 5 (lundi) 5 (mardi) Foncier : 6 ( lundi) 7 (mardi) Nombre de participants Lundi : 175 dont 101 femmes et 74 hommes Mardi : 158 dont 88 femmes et 70 hommes Total : 333 dont 189 femmes et 144 hommes Animateurs : Mady, Christian, Michel J,
Les samedis Nombre de samedis :11 Nombre de séances annulées : 1 Allure Modérée : 11 Soutenue : 5 Nombre de participants : 99 dont 59 femmes et 40 hommes Animateurs : Mady, Christian, Michel J, Sébastien
Animateur : Yves Nombre de participants : 16 animateur compris (9 F, 7 H) Météo : très légèrement couvert avec douceur et quelques rayons l’après midi Distance : 27 km Dénivelé : 850 m Durée : 7 H 50 pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 15 pour 2 véhicules et 3 véhicules sur place soit: 30 km Préparation et rédaction : 2 H 30
ITINERAIRE : Sayat, Plateau de la Bade, Malauzat, Argnat, Tourtoule, gare de Volvic, Suc de la louve, Puy de la Nugère, bois des Charots, PC812, PC786, PC812, Laty, Chanat, PC743, L’Etang, les Barguères, Sayat.
A Sayat ce matin, la température est douce, pas de vent, un temps de printemps. Nous partons équipés léger, pour un début de parcours avec la plaine de la Limagne et le Livradois – Forez comme arrière plan. Nous contournons le village par le sud, pour nous diriger vers Reillat. Soudain un champ de lavande aux raies d’une linéarité parfaite, nous souffle un air de Provence et ça à deux pas de Clermont. Un petit panonceau nous indique que la récolte est destinée à la distillerie St Hilaire, entreprise spécialisée dans la fabrication d’huiles essentielles, visitée lors d’une randonnée en Haute-Loire.
Champ de Lavande
Sur ma carte un peu plus en avant des grottes sont répertoriées, nous décidons d’aller les découvrir. Effectivement sur le plateau de la Bade plusieurs cavités se présentent à nous, petites, discrètes et bien dissimulées. La plus grande fait une dizaine de mètres de longueur avec une sortie à l’opposé. Petit demi-tour et direction Malauzat pour dénicher le château St Genest l’Enfant du 17° et 18°S. Sa tour, peu commune, entièrement vitrée, nous fait penser à un phare.
Château de Malauzat
Passage près de Vinzelles où, Bénédicte nous vente les bons petits plats d’un restaurant atypique, plats réalisés avec des produits bio cultivés sur place. Sur le sentier qui contourne Argnat, la pente commence à s’accentuer, un petit promontoire rocheux nous permet d’avoir la vue sur le village avec derrière une partie de la Chaîne des Puys. Chaumont, Chopine, Coquille, Jume et autres, entrainent l’interrogation car l’angle de vue est inhabituel, moment d’échange convivial.
Nous restons dans les bois pour passer le ruisseau de Lavaud et le ravin des Grottes.
Ruisseau de Lavaud
Nous voilà à Tourtoule où au passage, de belles oies blanches et grises nous toisent fièrement.
Nous évoluons sur le plateau, contournons Luzet et arrivons en gare de Volvic devant l’atelier de Thierry Courtadon sculpteur sur lave mondialement connu.
Devant l’atelier de Thierry Courtadon
D’un commun accord nous décrétons de gravir les 120 m de dénivelé, le long de la carrière avant la pause méridienne que nous prendrons aux Chevanèdes.
Pause pique-nique
Pour la digestion l’objectif du jour nous attend. Nous poursuivons entre le Suc de la Louve, seul volcan de la chaîne avec cette appellation, et la carrière qui a fourni les pierres de la gare du Panoramique des Dômes. Le Puy de la Nugère est devant nous, un effort et nous serons bientôt en haut. Premier niveau atteint 925 mètres, traversée du cratère et voilà le sommet 960 mètres. Ce volcan de 13700 ans est à l’origine de deux productions : la pierre de Volvic, trachy-andésite, et l’eau éponyme. Curiosité, ce puy a été la première montagne reconnue comme volcan en 1751 par le géologue Jean Etienne Guettard, bien avant le Puy de Dôme, étonnant ! La descente sur un sentier jonché de feuilles semble plus aisée. Passé le col, grande traversée du bois des Charots et direction Sud-Est pour Chanat. Arrivés au village, nous ne manquons pas de faire une pause, pour découvrir pour certains, et contempler une œuvre de Thierry Courtadon “La toile d’araignée”. Délicatement ciselée dans la pierre de lave, elle nous découpe la Limagne à sa façon. A l’Etang nous apprenons l’origine de “Four banal”. Banal venant de “ban” désignant au Moyen Age un pouvoir de commandement sur les hommes. Aujourd’hui il faut prendre “banal” dans le sens communal, qui appartient à la collectivité. Une fois passée la voie ferrée, la plaisante descente des Barguères nous mènera aux voitures.
Animateur : Michel J Nombre de participants : 6 dont 3 femmes et 3 hommes. Météo: léger crachin en début de matinée le samedi matin puis grand soleil le reste du week-end avec des températures printanières en journée. Quelques degrés en dessous de zéro dans la nuit de samedi à dimanche. Lune très présente accompagnée par un ciel clair étoilé. Classement : facile Transport : Renault Kangoo et Fiat Tipo. Kilométrage routier : 140 km (aller et retour) Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures Cartographie utilisée : cartes Ign, 2432 ET. Matériel mis à disposition par l’association: trois tentes de marque Ferrino, modèle Maverick, six sursacs en goretex, une couverture de survie Space Blanket orange.
Faune et indices rencontrés : un renard et un aigle royal (le dimanche). Nombreuses traces d’animaux crottes (moquette) de chevreuil, (laissées de sangliers), crottes de lièvre un peu partout. Un garde manger d’écureuil. Des boutis de sanglier. Des trous de marmotte.
Mot de l’animateur. Malgré l’absence de neige, le séjour a été maintenu et six adhérents étaient au départ de cette aventure. Le bivouac installé, nous avons profité d’une météo très favorable pour réaliser des itinéraires inédits, hors piste en grande partie et que l’on ne peut mener qu’en petit comité. Une bonne ambiance et de nombreux apports sur le vécu des uns et des autres, sur le matériel, les techniques, le déplacement en autonomie ont permis de rendre ce séjour enrichissant. Une approche de l’itinérance à renouveler afin d’attirer de nouveaux adeptes à l’activité.
Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin. J1. Dénivelées positives 636 m, négatives : 501 m, kilométrage : 15 km 500, temps de déplacement : 4h43. J2. Dénivelées positives 800 m, négatives : 986 m, kilométrage : 17 km 200, temps de déplacement 6h50.
Relation des journées : Samedi. Accompagné tout au long du trajet routier par un crachin et un ciel bas, nous espérions en montant en altitude pouvoir passer au-dessus des nuages. La chape nuageuse est plus épaisse que prévue. Nous sommes dans un système anticyclonique d’hiver qui plaque l’humidité dans les vallées. Les véhicules stationnés pour les deux jours au parking de Pessade, c’est toujours dans une ambiance humide que nous amorçons notre départ pédestre. Sacs sur le dos avec la nourriture pour deux jours et le matériel de couchage, les premiers pas sont un peu difficile pour les adhérents non habitués au portage. Il nous faudra un peu moins de 3h00 pour couvrir les 7 kilomètres et les quelques 400 mètres de dénivelée positive en partie sur chemins et en partie en hors piste qui nous séparent du lieu choisi pour passer la nuit. Comme annoncé, une eau de bonne qualité est à proximité. Le bivouac s’installe tout doucement orienté vers l’Est, Sud-Est, au soleil levant. Géographiquement sans vouloir volontairement donner plus de détails, nous sommes entre le bassin versant de la Monne et celui du Fredet dans un espace dégagé afin de pouvoir profiter d’un maximum de lumière. Quelques hésitations pour monter les tentes d’hiver de marque Ferrino mises à disposition par l’association. Le temps de l’installation, les nuages se déchirent progressivement laissant passer un soleil à la douce chaleur. Nous avons une pensée pour celles et ceux plus bas qui restent sous une épaisse couche de nuages. Le pique nique avalé je montre le cheminement que l’on va suivre. Un minimum dans le sac à dos, l’allure est tout de suite plus dynamique. Nous allons chercher l’extrémité Est de la Montagne de Sautet. Après être passés à proximité du buron de Margelet entièrement restauré nous pénétrons dans la forêt de la Montagne de Pouly et passant par le Sud entre les premiers rochers nous atteignons la crête.
Montée dans la forêt de la Montagne de Pouly
Sur les hauteurs des Rochers de Sautet
La vue est magnifique sur 360°. Au Nord toute la Chaîne des Puys se dessine, à l’Est les hauteurs du Forez, au Sud-Est, les pointes du Mézenc, un peu plus loin la montagne Ardéchoise.
Vue vers le Nord des Rochers de Sautet
Au Sud le massif du Sancy et ses différents sommets bien connus des auvergnats. Pas de vent, l’air est limpide et l’ensemble procure une certaine sérénité…Nous progressons rapidement jouant au mieux avec les blocs posés sur cette étroite plateforme. Un échange avec un chasseur en tenue orange qui patiente attendant le sanglier que les chiens courant doivent lui débusquer. Nous changeons brutalement d’orientation pour prendre plein Sud à la conquête du Puy Chambon à 1460m. La borne géodésique atteinte, nous remontons Nord-Ouest pour le Puy de la Croix Morand, dernier objectif de la journée avant le retour à travers l’estive au lieu du bivouac.
Entre les Puys de Chambon et Morand
La soirée est calme et reposante faite d’échanges tout en prenant le dîner . La fraîcheur tombe tout doucement et la clarté diminue, il est temps de se glisser dans les duvets pour une longue nuit ! Le lendemain, nous émergeons tout doucement avec l’astre du jour qui progresse vite dans le ciel et réchauffe l’atmosphère.
Quelques traces de glace à proximité montrent que le ciel clair a permis un refroidissement avant le lever du soleil. Après un petit déjeuner copieux, nous plions les tentes en conservant une, montée, qui accueillera tout le matériel. L’idée est de repasser dans l’après-midi pour le récupérer avant de regagner les voitures. Nous prenons la direction à travers les mouvements de terrain du col de la Croix Morand. A cette heure peu de monde, quelques camping- cars sur le parking, pas de circulation. Nous amorçons les premiers virages de la montée et au niveau du deuxième amas de rochers, je montre le cheminement que nous allons suivre. La pente est raide mais l’herbe sèche accroche bien. Quelques beaux trous de marmottes, silencieux, tout le monde semble dormir et arrivons bien vite au Val Blanc. Des silhouettes de randonneurs sur les crêtes se dessinent. Après être descendus, il va falloir remonter en utilisant un épaulement qui nous conduit à la Pierre Blanche, ancien point d’arrivée du télésiège du Grand Barbier.
Vers la Pierre Blanche…
Encore un effort….
Une petite pause et la progression reprend un peu plus raide sur les premiers mètres puis c’est le sommet du Barbier. La belle journée a fait sortir les citadins et le chemin de randonnée du GR4 est bien occupé. Nous nous installons sur la pente côté Ouest, la vue est large et ce sera la salle à manger pour déguster le pique-nique. Quelques traces de neige dans les couloirs du Sancy on se croirait à la fin du printemps. Après une micro sieste, nous nous dirigeons plein Est, admirant au cours de la descente le lac Chambon avant d’atteindre le Puy Surains.
Puy de Surains et lac Chambon
L’itinéraire se dessine devant nous en contrebas des Puys de Monne et de la Tache, franchissant de petits ruisseaux bien encaissés alimentant le ruisseau de Diane. Des mouvements dans la végétation composée de bouleaux torturés et de genêts, un arrière train de chamois puis de nouveau le silence…Au détour d’un mouvement de terrain, on découvre un aigle royal posé au sol, on s’observe quelques secondes. Ce grand prédateur à l’allure massive et au bec impressionnant s’élève avec grâce et plane rapidement, les rémiges extérieures légèrement relevées. L’instant magique n’a pas permis d’avoir le réflexe photo, tant pis, l’image est gravée dans la mémoire. Bientôt le nouveau captage puis le col où l’animation est bien présente à l’auberge. Le parking déborde de véhicules. Nous retrouvons vite le calme à travers l’estive qui nous conduit au lieu de bivouac. Le matériel est chargé dans les sacs à dos et c’est le retour en coupant au plus court à travers bois, le jour décline et nous arrivons aux voitures. Un week-end revigorant, une petite aventure qui donne envie de prolonger le moment ! A bientôt.
Animateur : Yves Nombre de participants : 12 animateur compris ( 6 F, 6 H) Météo : brumeux le matin, ensoleillé le reste de la journée Distance : 24 km Dénivelé : 650 m Durée : 7 h pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 12 km pour 3 véhicules soit : 36 km Préparation et rédaction : 2 H 30
ITINERAIRE : Pont Henry, Puy de Corent, PC536, PC442, PC351, PC352, Longues, Brolac, Lachaux, les Brousseaux, Coudes, Montpeyroux, le Blat, le Grand Tertre, PC363, PC369, Pont Henry.
Jolie brise ce matin à Pont Henry, versant Ouest du Puy de Corent, celle-ci va motiver le groupe pour grimper rapidement le premier dénivelé important du jour jusqu’au plateau. Autour de nous des nappes de brumes blanches et grisâtres se déplacent rapidement en dessinant le paysage. Après avoir contourné les vignes nombreuses sur ces coteaux, traversé l’aire de départ des parapentes, nous arrivons sur le plateau basaltique formé par ce volcan il y a 3 millions d’années. Soudain sur notre droite nous apercevons les chamois introduits sur ce site depuis peu. Passé les zones cultivées, nous traversons le site archéologique de la capitale des Arvernes. Nous poursuivons jusqu’au bord du plateau pour contempler : les méandres de l’Allier que nous longerons une partie de la journée, les toitures féeriques du village de Corent, village vigneron réputé pour son Gamay rosé à l’appellation AOC depuis 2011, et décrypter le paysage coté Est. La descente se fait versant sud au pied du Roc Rouge ancienne carrière de pouzzolane et bouche du volcan. Nous sommes à l’abri du vent, le soleil commence à chauffer, les randonneurs se découvrent. Nous abandonnons les grands chemins carrossables, prenons une petite sente cachée et peu empruntée qui nous mène droit au lavoir de Chalus.
Lavoir de Chalus
Légèrement plus bas un amas de pierres que l’on prend pour un rocher nous rappelle qu’en ces lieux existait dès le 4°S un village, Chalus les Bussières, abandonné au 14°S et déplacé à la hauteur d’Authezat. Ces pierres représentent les restes du donjon du château.
Reste du donjon de Chalus les Bussières
Traversée de la D96 pour rejoindre les bords de l’Allier, le moulin à eau pigeonnier de Chazeron et sa cave voutée sont les seuls vestiges d’un ensemble de bâtiments qui nous laissent imaginer les activités d’autrefois dans ce village du bord d’Allier. Sur le site un panneau nous renseigne sur la restauration de la confluence du ruisseau de Charlet.
Moulin de Chazeron
Jusqu’à Longes nous longeons la rivière par la forêt alluviale à la biodiversité variée. Passage au dessus de l’Allier au pont des Goules, reconstruit en 1951 avec d’imposantes arches en béton, suite à son dynamitage en 1944. Tout près en rive droite se dresse un point de mesure de hauteur et puissance de l’eau afin de prévenir en cas de forte crues. Nous quittons l’urbanisation de Longues rapidement pour retrouver notre rivière du jour à Brolac où un bac permettait la traversée. Une petite chapelle construite en bordure de chemin au 20° S, en mémoire de la 1ère guerre mondiale, se fait toute discrète.
Il est 12h. Nous décidons de faire le dénivelé pour arriver à Lachaux où nous prenons notre pique-nique sur l’accueillante place devant l’imposant château privé du 16°S aux pierres blondes.
Château de Lachaux
Nous quittons Lachaux par le ravin de la Vinzelle, soit disant riche en lithium, qui a fait la une des journaux récemment, pour rejoindre notre fil conducteur au niveau des Brousseaux à l’entrée de Coudes.
Le pont suspendu de 1846 détruit lui aussi en 1944 et reconstruit 3 ans plus tard nous permet d’enjamber de nouveau cette jolie rivière. Dans la traversée de Coudes une boule blanche perchée en haut d’un arbre nous interpelle : ballon crevé, ou… ? Arrivés à proximité nous constatons qu’il s’agit d’un énorme essaim de frelons asiatique étonnant de le voir là.
Essaim
La montée à Montpeyroux est le dernier effort de la journée. Déambulation nonchalante dans le village pour en apprécier la beauté. Notre parcours se finit par un slalom, à la terre un peu grasse par endroit, entre champs cultivés ou pas jusqu’à l’arrivée.
Animateur : MICHEL D. Nombre de participants : 18 animateur compris (9F, 9H) Météo : couvert le matin et ensoleillé l’après midi, Températures négatives toute la journée vent d’ouest Terrain : très peu d’enneigement Distance : 13 km Dénivelé : 950m Durée : 7h45 pauses comprises Classement Atlas : facile reclassée moyenne suite dénivelé Kilométrage auto : 2 voitures (124km) soit 248 km)et 4 voitures sur place Préparation et rédaction : 3 h
ITINERAIRE : parking de Super Besse –bois de la Biche- gauche de la falaise- plateau enneigé jusqu’au Col de Couhay- Canyon du Puy Ferrand- Puy Ferrand 1854m- Col du Puy Gros- sous Puy Gros- Belvédère du Cirque de la Fontaine Salée- grand tour de la montagne haute- remontée du canyon de la trentaine- le Paillaret nord 1740m- Rocher d’Henry’s- Bois de la Biche- parking .
Nous sommes partis à 9h10 et avons traversé les pistes de skis avec très peu de skieurs, nous n’étions pas dans la fourmilière de février. Une fois rentrés dans les sous bois de la Biche nous étions seuls au monde la plupart de la journée. Nous sommes passés sous le Parcours Aventure et avons regardé quelques passages de tyrolienne.
Nous continuons notre montée sur la gauche de la falaise, puis chaussons raquettes ou crampons pour rejoindre le col de Couhay, de là nous plongeons sur le canyon du Puy Ferrand plein de neige, sublime remontée appréciée de tous, les yeux en prennent plein la vue et les photos cliquent de tous cotés. Nous faisons notre repas de midi lovés à l’abri des rafales glaciales en haut du canyon. Pendant le repas, les discussions affluent et l’une d’elles demande de faire la montée au Ferrand et au Paillaret, ce qui rallonge la dénivelé du jour, d’un commun accord le groupe préférant faire plus de dénivelé et moins de km. Nous voilà repartis, Arrivée au sommet du Ferrand 1854m sublime pour tout le monde : ceux qui n’y sont jamais montés et les autres qui ont déjà gravi sont ravis de leur performance. Lecture de paysage à 360°. Passage au col du Ferrand où les remontées sont à l’arrêt, nous descendons plein sud, pour passer sous le Puy Gros, puis passage au belvédère du cirque glacière de la vallée de la Fontaine Salée, de nouvelles explications et contemplations, nous enlevons raquettes et crampons de trail car la montagne haute est sans neige, nous en faisons le grand tour puis remontons par le canyon de la Trentaine, cascades , vasques partiellement gelées clic clic photos splendides, puis montée au Paillaret nord 1740m. Nous passons au rocher du funambule Henry’s et explication du pourquoi. De là nous rechaussons raquettes et crampon de trail pour finir notre descente sur le bois de la Biche et la piste de ski qui nous mène au parking voitures.
C’est l’anniversaire d’Aurélie et elle nous invite à sa voiture pour une boisson pétillante et un délicieux gâteau pour marquer cette journée.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 13 animatrice comprise (7F, 6H) Météo : temps couvert et doux le matin, se rafraîchissant en début d’après- midi et petite pluie fine en fin de parcours. Distance : 18,500 km Dénivelé : 620 m Durée déplacement : 6 h Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 144 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 110 km pour 2 voitures du Crest soit au total 254 km Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : Le Champ (Monument) sur la D997, Nord Est de Train, ruisseau du Pic, étang du Pic, PC 569, le Moulin Blanc, les Maisons Basses, Arlanges, Le Pereyret, Maisonneuve, Signor, PC 529, La Vialle, la Pillayre, traversée du Madet, les Barnoux, D997.
Nous partons ce matin du monument dédié au bord de la D997 sous Eglisneuve-près-Billom, à Jean Baptiste Salis, avionneur et aviateur. Les recherches sur Internet m’apprennent que J B Salis, né à Montmorin, pilote militaire au cours de la Première Guerre mondiale, puis instructeur et pilote d’essai et enfin collectionneur, a créé l’aérodrome de la Ferté-Alais où se tient chaque année un grand meeting aérien.
Vue d’Egliseneuve au départ
C’est un petit groupe qui se retrouve aujourd’hui, la météo annoncée pluvieuse pour toute la journée ayant certainement effarouché plus d’un des habitués du jeudi. Et pourtant c’est sous un ciel couvert mais sans pluie que se déroulera une grande partie de la randonnée. Dès le départ le ton est donné, ce sera descentes et montées successives quelquefois sur des chemins assez boueux. D’un point haut nous apercevons la silhouette du château de Mauzun qui se détache sur le ciel.
Chateau de Mauzun
Un peu plus loin dans un creux, c’est l’étang du Pic qui se cache dans un bosquet.
Chemin dans les genêts
Une belle remontée dans les genêts entre le petit Mauzun et Clerjat avant de redescendre sur le Moulin Blanc où l’accès au chemin qui doit nous amener près des Maisons Basses ne m’apparaît pas immédiatement. Au loin, le château de Montmorin se profile.
Nous ignorons le point haut de Méraille qui n’est pas prévu dans le parcours pour aller en direction de Arlanges. Dans le village, un départ de chemin lui aussi bien discret et nous voici en direction de Le Pereyret. C’est l’heure du pique nique et un bâtiment ouvert en plein champ sera notre salle de restaurant du jour. Ce n’est qu’après Maisonneuve que nous changeons de direction pour revenir au Nord vers notre point de départ. Sur Signor, les chemins présents sur la carte, n’existent plus et il faut quelques traversées de pâtures et passages de barbelés avant d’en retrouver. Au pied du château de Montmorin le ciel est de plus en plus bas et le brumisateur se met en route.
En allant vers Montmorin
A Pillayre nous abordons les derniers kilomètres. Il ne reste plus qu’à descendre vers le Madet, le traverser pour ensuite remonter vers les Barnoux. Vite dit mais moins vite fait ! Après quelques mètres de descente, le chemin qui devrait nous conduire vers le Madet est transformé en ruisseau. Une sente en courbe de niveau paraît être une alternative possible. Mais il faut ensuite descendre droit dans la pente pour rejoindre le Madet.
Vers le Madet
Il suffit maintenant de suivre une sente pour arriver là où nous devons traverser la rivière. Mais là pas de passerelle ni de pont de fortune ! Il reste seulement 2 kilomètres pour arriver aux voitures, on peut supporter de mouiller les chaussures même si certains rechignent un peu. Après plusieurs hésitations sur l’endroit à choisir pour le bain de pieds, on se décide enfin et à tour de rôle franchissons les 2 ou 3 mètres qui nous séparent de la rive opposée.
Traversée du Madet
Fin de l’aventure, c’est par de larges chemins que nous remontons jusqu’aux voitures. Une averse de pluie et de neige mêlée et des pieds bien mouillés nous obligent à nous séparer rapidement.
Merci à tous pour avoir gardé le sourire, malgré les péripéties de cette fin de rando !
Animateur Michel J. Nombre de participants : 17 animateur compris (10F, 7H) Météo : couvert toute la journée avec des nuages sombres venant du Sud dans l’après-midi Enneigement : médiocre sur les parties dégagées une dizaine de centimètres en sous bois et sur les parties non exposées au rayonnement. Distance : 12,00 km (montre garmin) Dénivelé : 495 m (montre garmin) Durée : 5 h 15 (pause du midi non comprise ) Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 4 voitures de Clermont Fd (120 km) soit 480 km en co-voiturage. Matériel mis à disposition : 2 paires de raquettes, 1 paire de bâtons Préparation et rédaction : 3 h 00
Observations : de nombreuses traces, chevreuils, lièvres. Quelques gîtes de chevreuil « régalis ».Vu par certains participants un lièvre, un chevreuil et deux chamois.
ITINÉRAIRE : parking de l’ancienne station de la Tour Chambourguet, Puy du même nom, Bois de la Tour, Montagne de Bozat, Montagne de Chambourguet.
A notre arrivée à la Stèle, grosse déception, peu de neige et d’un commun accord, nous allons jusqu’à l’ancienne station du Chambourguet. La baraque qui servait de bar est toujours debout, un peu de nostalgie pour certains qui appréciaient à ski de faire une pause pour prendre une boisson chaude. La neige présente nous permet de chausser les raquettes dès le départ et nous zigzaguons à travers bois, cherchant les endroits les mieux enneigés pour atteindre le sommet du Puy du Chambourguet à 1373m d’altitude.
En montant vers le Chambourguet
J’oriente le groupe vers l’Est souhaitant descendre à travers les quelques rochers du versant, histoire de pimenter un peu la sortie. Ensuite nous suivons la lisière du bois jouant avec les mouvements du terrain jusqu’à la pointe du bois de la Tour, lieu où naît le ruisseau du Pont de Vendeix. Passé le ruisseau, nous remontons dans la pessière et trouvons un chemin forestier plus ou moins orienté vers l’Ouest que nous prenons.
Vers l’extrémité de la Montagne de Bozat
Le but annoncé aux participants est de gagner une clairière située à l’extrémité de la Montagne de Bozat. La progression est facile faite de quelques descentes et montées, de traversées d’écoulements d’eau puis d’un espace dégagé où, seuls les animaux laissent des traces de leurs passages. En pleine lumière sous un ciel couvert par une épaisse couche nuageuse, nous prenons le temps de pique-niquer tout en échangeant sur la méthode pour reconnaître un pin à crochets (merci Luc). Après cette pause, j’explique une partie de l’itinéraire de l’après-midi. Nous allons contourner par le Nord la Montagne de Bozat en profitant au maximum des accumulations de neige. Les genêts perturbent la progression mais les relais appuyés de quelques participants permettent d’établir une trace confortable pour les suivants. Bientôt, les pentes se font plus raides, nous devons perdre de l’altitude pour éviter la difficulté. Sous la barre rocheuse, un passage se dessine pour regagner le plateau. J’invite Pierre V. à faire la trace et à nous trouver la porte de sortie.
La sortie des barres rocheuses
Un joli passage qui sera le must de la difficulté de la journée que tout le monde franchit avec élégance ! Deux chamois nous surprennent lorsque nous débouchons, puis descendent la pente pour se cacher dans le sous bois. La traversée de l’espace dégagé qui nous conduit au pied du Puy de Cliergue ne pose aucun problème naviguant de plaque de neige en plaque de neige. Le vent faible orienté au Sud ramène de l’humidité dans l’air, de gros nuages noirs s’amoncellent à l’horizon ce qui ne découragent pas les quelques skieurs sur les pistes de liaisons entre le Capucin, Chastreix et la Stèle. La montée au Puy de Cliergue proposée est remise à plus tard, nous virons plein Ouest et sommes accompagnés un court moment par les aboiements de chiens de traîneaux. Une des branches du ruisseau de Jarrige atteinte, nous éprouvons la solidité des ponts de neige, histoire de casser la monotonie du retour et de faire quelques photos.
Une des branches du ruisseau de Jarrige
Nous avons pu conserver jusqu’aux voitures les raquettes aux pieds, ce sera l’exploit de la journée. Un réconfort fait de douceurs nous attend dans les coffres des voitures. Merci notamment à Christelle et Pierre, pour la superbe brioche aux pralines du boulanger de Loubeyrat et à Marie pour le délicieux panettone. Les calories perdues sont ainsi vites rattrapées. A bientôt pour de nouvelles aventures !
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