Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris ( 6 F, 6 H)
Météo : brumeux le matin, ensoleillé le reste de la journée
Distance : 24 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 7 h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 12 km pour 3 véhicules soit : 36 km
Préparation et rédaction : 2 H 30 

ITINERAIRE : Pont Henry, Puy de Corent, PC536, PC442, PC351, PC352, Longues, Brolac, Lachaux, les Brousseaux, Coudes, Montpeyroux, le Blat, le Grand Tertre, PC363, PC369, Pont Henry.

Jolie brise ce matin à Pont Henry, versant Ouest du Puy de Corent, celle-ci va motiver le groupe pour grimper rapidement le premier dénivelé important du jour jusqu’au plateau.
​Autour de nous des nappes de brumes blanches et grisâtres se déplacent rapidement en dessinant le paysage. Après avoir contourné les vignes nombreuses sur ces coteaux, traversé l’aire de départ des parapentes, nous arrivons sur le plateau basaltique formé par ce volcan il y a 3 millions d’années. Soudain sur notre droite nous apercevons les chamois introduits sur ce site depuis peu. Passé les zones cultivées, nous traversons le site archéologique de la capitale des Arvernes. Nous poursuivons jusqu’au bord du plateau pour contempler : les méandres de l’Allier que nous longerons une partie de la journée, les toitures féeriques du village de Corent, village vigneron réputé pour son Gamay rosé à l’appellation AOC depuis 2011, et décrypter le paysage coté Est.
La descente se fait versant sud au pied du Roc Rouge ancienne carrière de pouzzolane et bouche du volcan. Nous sommes à l’abri du vent, le soleil commence à chauffer, les randonneurs se découvrent. Nous abandonnons les grands chemins carrossables, prenons une petite sente cachée et peu empruntée qui nous mène droit au lavoir de Chalus.

Lavoir de Chalus

Légèrement plus bas un amas de pierres que l’on prend pour un rocher nous rappelle qu’en ces lieux existait dès le 4°S un village, Chalus les Bussières, abandonné au 14°S et déplacé à la hauteur d’Authezat. Ces pierres représentent les restes du donjon du château.  

Reste du donjon de Chalus les Bussières

Traversée de la D96 pour rejoindre les bords de l’Allier, le moulin à eau pigeonnier de Chazeron et sa cave voutée sont les seuls vestiges d’un ensemble de bâtiments qui nous laissent imaginer les activités d’autrefois dans ce village du bord d’Allier. Sur le site un panneau nous renseigne sur la restauration de la confluence du ruisseau de Charlet.

Moulin de Chazeron

Jusqu’à Longes nous longeons la rivière par la forêt alluviale à la biodiversité variée.
Passage au dessus de l’Allier au pont des Goules, reconstruit en 1951 avec d’imposantes arches en béton, suite à son dynamitage en 1944.
Tout près en rive droite se dresse un point de mesure de hauteur et puissance de l’eau afin de prévenir en cas de forte crues.
Nous quittons l’urbanisation de Longues rapidement pour retrouver notre rivière du jour à Brolac où un bac permettait la traversée. Une petite chapelle construite en bordure de chemin au 20° S, en mémoire de la 1ère guerre mondiale, se fait toute discrète.

Il est 12h. Nous décidons de faire le dénivelé pour arriver à Lachaux où nous prenons notre pique-nique sur l’accueillante place devant l’imposant château privé du 16°S aux pierres blondes.

Château de Lachaux

Nous quittons Lachaux par le ravin de la Vinzelle, soit disant riche en lithium, qui a  fait la une des journaux récemment, pour rejoindre notre fil conducteur au niveau des Brousseaux à l’entrée de Coudes.

Le pont suspendu de 1846 détruit lui aussi en 1944 et reconstruit 3 ans plus tard nous permet d’enjamber de nouveau cette jolie rivière.
​Dans la traversée de Coudes une boule blanche perchée en haut d’un arbre nous interpelle : ballon crevé, ou… ? Arrivés à proximité nous constatons qu’il s’agit d’un énorme essaim de frelons asiatique étonnant de le voir là.

Essaim

La montée à Montpeyroux est le dernier effort de la journée. Déambulation nonchalante dans le village pour en apprécier la beauté. 
Notre parcours se finit par un slalom, à la terre un peu grasse par endroit, entre champs cultivés ou pas jusqu’à l’arrivée.

Montée à Montpeyroux

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