Carte 2432 ET Animatrice : Mady Nombre de participants : 17 animatrice comprise (10F, 7H) Météo : journée ensoleillée, température douce Distance : 20 km (openrunner) Dénivelé : 1000 m ((openrunner) Durée : 7 h 15 Classement Atlas : moyenne Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd (100 km X 2) et 2 voitures du Crest (80 km X 2) soit au total 360 km Préparation et rédaction : 2 h 30 ITINERAIRE : Parking de la maison de la Réserve Naturelle, Montagne de la Plate par versant Nord, Puy de Champgourdeix, Col de la Cabane, Pan de la Grange, Puy de Cacadogne, Puy des Crebasses, Sud Chambon des neiges, Pont St Anne, Parking.
Nous ne partons pas vers la vallée mais à l’opposé. Le chemin permet une montée régulière et douce sur le plateau. Vue de ce côté, la Montagne de la Plate ne l’est pas vraiment !
Montagne de la Plate versant Nord
Alors que nous progressons vers elle, sur l’épaulement, un mouflon nous observe tranquillement avant de s’éloigner. Après une petite pause au sommet, d’où nous pouvons profiter de panoramas sur le massif mais aussi plus lointains, nous repartons pour retrouver le parcours qui suit les crêtes.
Montagne de la Plate
Le Puy de la Perdix nous accueille pour le pique nique. Il fait très beau et il faut motiver le groupe pour repartir. Près du col de la Cabane, à nouveau, 2 mouflons qui traversent le sentier et disparaissent côté Chaudefour. Nous avons vraiment de la chance. Et ce n’est pas fini !
Mouflons
Dent de la Rancune et crête de Coq
Alors que nous surplombons la vallée de Chaudefour, plusieurs groupes et des individus isolés se déplacent ou paissent tranquillement sur les pentes. Les yeux pleins de belles images, nous quittons les hauteurs et faisons une dernière pause sur une douce pelouse au cours de la descente vers le Chambon des Neiges. Un chemin bien ombragé nous ramène vers la vallée. Petit détour par la fontaine St Anne et c’est la fin de cette randonnée où tous les éléments, météo, paysages, faune, étaient réunis pour en faire une très belle journée. Sans oublier bien sûr les participants et les gourmandises partagées !
Fontaine St Anne
Remarques : 2ème sortie dans le Sancy à peu d’intervalle compte tenu de la météo.
Carte 2432 ET Animatrice : Mady Nombre de participants : 11, animatrice comprise (7F, 4H) Météo : journée ensoleillée avec des températures fraîches le matin et sur les hauteurs exposées au vent du Nord-Est Distance : 20 km (openrunner ) Dénivelé : 930 m (montre altimétrique) Durée : 6 h 40 Classement Atlas : moyenne (annoncée facile mais requalifiée compte tenu du dénivelé réel) Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd soit 114 km x 2 et 1 voiture du Crest soit 120 km au total 348 km Préparation et rédaction : 2 h 30 ITINERAIRE : La Bourboule (ZAC de la Vernière), les Marais, Pailloux, Puy Gros, Banne d’Ordanche, traversée de la D609 à l’ est du village de vacances de Murat le Quaire, l’ Usclade, Zac la Vernière.
Le ciel est bien dégagé mais il fait très frais au point de départ situé à côté de la Dordogne. Le Puy Gros domine la vallée. C’est un des objectifs de la journée. Nous empruntons le chemin qui suit, à part quelques petits écarts, la rivière.
Source Félix
Découverte d’un pavillon à l’abandon abritant la source Félix dont l’eau était utilisée en bain pour soigner les maladies de peau et un peu plus loin du Moulin de la Compissade. Sur ce lieu fut construite en 1898, une centrale pour alimenter en électricité le funiculaire des Capucins, 1er funiculaire de France à traction électrique. Cette centrale a été remise en service en 2016, avec l’objectif d’alimenter en électricité (hors chauffage), entre 300 et 350 foyers du Mont Dore.
A l’entrée du Mont Dore, nous nous éloignons de la rivière pour gagner les hauteurs. Le soleil bien présent nous réchauffe. Nous profitons d’un arrêt pour enlever des «couches» et admirer le paysage. De la Montagne de Bozat au Roc de Cuzeau, les différents sommets sont énumérés.
Massif du Sancy
Le chemin zigzague entre forêt de hêtres et parties découvertes pour arriver finalement sur le plateau où souffle un petit vent de Nord-Est. Un nouveau panorama plus large sur tout le massif et au loin sur la chaîne des Puys un peu dans la brume. Arrivés au sommet du Puy Gros, il faut se mettre à l’abri côté sud ouest pour le pique nique. Bien calés dans la pente, à l’abri de rochers, nous pouvons en toute tranquillité nous restaurer avec sous les yeux, notre point de départ. Après une friandise offerte par Régine, il est temps de repartir pour la Banne d’Ordanche dernier point haut de la journée.
La Banne d’Ordanche
Avec en partie le vent dans le dos nous grimpons alertement les dernières pentes Bizarrement, arrivés à la table d’orientation, le vent est moins fort ! A la descente nous nous arrêtons au Tra reconstitué par des passionnés de la nature. Cette forme d’habitat temporaire typiquement auvergnat, très probablement des abris pastoraux liés à l’estive bovine, intrigue encore les archéologues.
Entrée du Tra
Au-dessus du village de vacances de Murat le Quaire, nous prenons la direction Est. Le chemin serpente d’abord dans une forêt de conifères avant de retrouver une belle hêtraie. A la jonction avec le GR 30, c’est la descente vers notre point de départ et la fin de cette belle journée.
Remarques : après plusieurs journées de grisaille, contents de retrouver un ciel dégagé et le soleil. Un seul regret, aucun animal aperçu au cours du parcours.
Date : 09/102021 au 10/10/2021 Massif du Pilat Carte IGN 2934 ET Animateur : Christelle Nombre de participants : 15 animatrice comprise 9 F 6 H Météo : J1 Brouillard le matin ; ciel couvert jusqu’en début de soirée avec une belle éclaircie pour la tombée de la nuit J2 ciel dégagé puis purée de pois en altitude qui s’est diluée dans la matinée laissant place à un ciel laiteux et température douce
Terrain : Plutôt sec, quelques passages de petits graviers un peu instables dans la descente des 3 dents
Distance : J1 23 km J2 20 km Dénivelé : J1 1007 m J2 690m Durée : J1 8H J2 8H25 Pauses incluses
Classement Atlas : MOYEN Kilométrage auto : 430 km pour 3 véhicules Préparation et rédaction : 20H
ITINERAIRE : J1 :Dépose des voitures à St Appolinard, St Jacques d’Atticieux, Eteize, lac du Ternay, Blanchard, Col du Banchet, les Baumes, descente sur St Julien Molin Molette par le GR65, Colombier, D34, Mizérieux, Mamet, Vernolon
J2 :Crêt de Peyranne, Crêt de la Perdrix par Beau Girard, Col d’Etançon, PC 1391, Crêt de Botte, Crêt de l’Oeillon, Col de l’Oeillon, les 3 Dents, PC 1045, PC 955, le Fayon, Croix de St Sabin, chapelle St Sabin, PC 1075, Buet, le Verdier, gîte de Ste Blandine, le Vernat, St Appolinard.
Départ nocturne de Clermont à 7h où, sur la route, le brouillard déjà présent nous annonce la note pour la journée ! Arrivée à St Appolinard où nous déposons les voitures non loin de l’église que l’on remarque pour son joli clocher polychrome. La troupe se met en route dans une belle campagne vallonnée mais nous ne pouvons pas trop en apprécier les horizons ondulés car la brume reste très basse. Passage à Eteize où, du coup nous ne verrons qu’une partie des curiosités géologiques locales que l’on appelle les haldes. Ce sont d’immenses « pistes » caillouteuses constituées de déchets de triage et lavage résultant de l’exploitation de filons riches en plomb (1717/1831). La végétation n’a jamais recolonisé ces longues bandes que l’on repère de loin par temps clair.
Puis descente vers le lac du Ternay , lac de barrage construit en 1858 pour alimenter Annonay et les usines CANSON. D’une superficie de 30 hectares, le site bordé de vénérables et magnifiques cèdres du Liban et séquoïas a beaucoup de charme et est d’ailleurs très fréquenté par les locaux. Nous y faisons une sympathique pause pique-nique même si le soleil n’est toujours pas de la partie ! Retour au sport avec une longue montée vers le col du Banchet où nous consommons une partie de nos 1000 mètres de dénivelée prévus aujourd’hui et apprécions un panorama qui s’ouvre un peu plus. Descente vers St Julien Molin- Molette dont les habitants ne sont pas les Cléas ( Molette… hihihi !!) mais les Piraillons !! On y découvre le surprenant jardin du calvaire implanté sur 3000 mètres carré en 1886 par le curé de l’époque. On y trouve 3 grottes (reproduction de Lourdes et de la Salette) ainsi que la représentation des 14 stations du chemin de croix et les 15 mystères du rosaire : surprenant !
Le village était aussi la base d’une manufacture de croix et de Christ qui a exporté dans le monde entier ! reste un petit musée où l’on peut faire créer son objet religieux personnalisé ! Et St Julien était surtout réputé pour ses filatures et fabriques de crêpes et foulards. Aujourd’hui, la commune est assez fréquentée par des artistes . Nous traversons une partie du village par une jolie sente le long du Ternay (qui a donné son nom au lac) et entamons une longue remontée dans la forêt pour atteindre Colombier d’où l’on aperçoit enfin la vallée du Rhône. On y voit quelques belles bâtisses construites avec les pierres issues du massif que nous découvrirons un peu plus dimanche.
Encore 200 mètres à gravir avant l’auberge du Vernolon où nous sommes chaleureusement accueillis par Sophie et Stéphane. Le ciel bleu est enfin de retour mais la fraicheur arrive vite,une bonne douche chaude sera la bienvenue ainsi qu’un bon repas dégusté dans une ambiance très chaleureuse. Le lieu est très joli et nos hôtes ont un sens de l’accueil que l’on trouve rarement, adresse à mémoriser !!
Dimanche matin départ 9h, je n’ai pas voulu partir à l’aube car je crains de trouver encore du brouillard en altitude. Cela se confirme, nous atteignons le premier crêt du jour ; le crêt de la Perdrix (1430m. point culminant du massif du Pilat) enveloppé d’une brume épaisse nous privant de tout panorama ! Dans la bonne humeur le groupe étudie quand même la table d’orientation sans pouvoir observer les sites indiqués ! Passés le col d’Etançon, l’horizon se dégage un peu, nous faisons une halte auprès d’une longue coulée de blocs que l’on appelle ici chirat et qui est quasiment unique en son genre. Ils auraient été constitués au moment où les glaciers alpins avaient atteint la vallée du Rhône. Apportant avec eux un front froid ils ont provoqué la création de névés presque permanents où les variations de températures et le phénomène de gélifraction ont engendré la constitution de ces coulées de blocs rocheux.
Nous passons sous le Crêt de Botte coiffé d’une tour militaire pour rejoindre le dernier de la famille ; le crêt de l’Oeillon.Vue assez large sur la vallée du Rhône mais dommage pas de panorama sur les Alpes, on devine juste le sommet du Mont Blanc au dessus des nuages. Nous quittons le crêt en traversant un de ces fameux chirats, stable mais cahotique quand même, bon exercice d’équilibre que tout le monde passe sans problème.
Douceur et soleil sont avec nous pour la traversée des fameuses Trois Dents qui en fait sont 4 petits pics qui offrent un cheminement ludique où l’on enchaîne petites montées et descentes qui peuvent parfois être un peu plus acrobatiques. Nous contournerons d’ailleurs la 3ème pour éviter quelques « marches » un peu hautes !
Nous y ferons notre halte pique-nique sous le soleil. On se poserait bien un peu plus longtemps pour se faire dorer mais nous avons encore du chemin à faire !
Genoux et mollets sont un peu sollicités pour traverser le vallon du Fayon et remonter vers la chapelle St Sabin où nous faisons une halte pour profiter d’une belle vue étendue sur la vallée du Rhône .Le lieu est bien fréquenté par les pélerins qui s’y retrouvent, entre autres, le jour de la Pentecôte. Auparavant à cette occasion,les bergers montaient avec leurs troupeaux pour les faire bénir.
Nous reprenons la descente vers St Appolinard , joli cheminement avec une vue dégagée cette fois ce qui nous permet d’apprécier la distance parcourue depuis la veille et notamment voir nos fameuses haldes vues à Eteize , longues trainées beiges que l’on repère de loin .
Arrivée aux voitures à 17h30, bien contents de ces 2 jours passés dans le Pilat , un massif qui n’est pas si loin de chez nous , mais que beaucoup ne connaissaient pas et qui mérite le détour !
Merci à tous pour votre présence et l’ambiance joviale !
Animateur : Liliane (Thierry) Nombre de participants : animateurs compris 19 (10F, 9H) Météo : nuageux avec un peu de soleil Distance : 23 km Dénivelé : 950 m Durée : 7h30 H pauses comprises Classement Atlas : annoncée Facile mais reclassée Moyenne car un peu plus de D+ et de nombreuses portions HP Kilométrage auto : (122 X 2 et 92 X 2 soit 428 km)
ITINERAIRE : Dauzat sur Vodable, vers source du Vieux moine, le Pié , W de Rouérent-Bas, Trémoulène, PC 963 sur D127, Favard Bas, Favard Haut, le Leyranoux PC1253, la Rode antenne, D23, Chassagne, Malnon, anc.abbaye de Mégemont par GRP, retour Dauzat par GRP
Première rando guidée par Liliane que je conseille de proche en proche sur un terrain pas facile, facile. Départ de Dauzat avec deux objectifs : le mont Leyranoux qui surplombe le plateau de la Chavade plus à l’ouest et l’ancienne abbaye de Mégemont sur le GRP « Autour d’Issoire ». Comme vous le savez nous sommes déjà dans le pays Coupé avec de nombreux cours d’eau qui ont entaillé la partie orientale du plateau du Cézallier. La première partie du circuit fera alterner descentes prononcées et montées sèches…
La rando commence donc par une belle descente dans le Ravin des Rivaux pour trouver la confluence avec le ruisseau de Trémouleine qui nous donnera le point de départ du 1er HP vers le Pié au prix d’un beau « coup de cul ». Quand on parle de plateau entaillé, le beau sentier qui descend le confirme : il est rendu difficile par le granit concassé qui le recouvre. Un peu de repos à l’approche de Rouérent-Bas où nous retrouvons un beau chemin vers Trémouleine, hameau perdu… Le repos ne dure pas longtemps car rapidement la trace s’évanouit autour du ruisseau de Combe. Nous sommes dans un pays d’élevage reculé et pas facile pour les exploitants. Nous ne sommes pas au pays des fermes 2.0 ! C’est l’Auvergne de la moyenne montagne.
Montée au Leyranoux
Après Trémouleine, il reste à trouver un soupçon de trace toujours portée sur les cartes et les sites (Openrunner et Iphigénie) mais qui n’existe plus sur le terrain. Il faut faire confiance à la boussole et au suivi de l’azimut défini. Liliane s’y emploie avec succès ! Nous rejoignons, après une petite déambulation forestière qui aura rempli les sacs de beaux mousserons, la départementale au point exact prévu. Partis avec un peu de retard sur l’horaire prévu pour cause de circulation difficile autour du Zénith, il est près de midi et certains ventres commencent à se manifester. Mais il est un peu tôt et même si on marche depuis deux heures on n’a pas forcément beaucoup progressé. L’animatrice décide donc de continuer en direction de Favard-Bas. Encore une descente dans la forêt en HP car le sentier n’est plus visible et une remontée à partir du ruisseau de Favard vers le haut de la pente à proximité de la ferme de Favard Bas. La pelouse sommitale est orientée sud et propice à la pause méridienne grâce au généreux soleil qui l’éclaire. Parvenu à la ferme de Favard Bas, il reste à trouver le passage pour la contourner. Je l’avais trouvé facilement lors de mon dernier passage il y a quelques années mais pas aujourd’hui. Une porte ou ce qui en tient lieu (assemblage de palettes et de ficelles) nous permet de nous extraire encouragés par un habitant du cru. Les derniers randonneurs tomberont sur une habitante du cru également mais moins encline à laisser fouler la propriété par une bande de randonneurs. Plates excuses et tout rentre dans l’ordre. Nous rejoignons rapidement la ferme de Favard-Haut complétement abandonnée, elle. C’est le début de la dernière partie du parcours en HP avec la forêt de résineux à l’est du Leyranoux en point de mire. La végétation (de hauts genêts et de féroces ronces) nous ralentit mais nous parvenons finalement au point haut de la rando ce mont Leyranoux vieux volcan du Cézallier actif il y a 5 millions d’années qui a laissé beaucoup de trace de basalte sur le plateau au nord en redescendant vers Chassagne : les prés sont ceinturés de nombreux murs de pierre sèche qu’on ne voit pas si souvent que cela dans la région. Pour gagner un peu de temps car l’après-midi est bien avancé, je conseille à Liliane d’abandonner le tracé prévu par le Brugelet pour mettre le cap sur Chassagne que nous rejoignons par la route après moultes passages de clôtures.
La dernière partie de la rando est plus apaisée car nous empruntons le GRP jusqu’à Dauzat. Nous faisons une halte dans la belle ferme-abbaye de Mégemont qui fut élevée en cet endroit paisible mais reculé au XIIème siècle. Les bénévoles qui s’occupent de ce bel édifice ont fait un travail remarquable de mise en valeur du bâtiment et du site tout autour. Les derniers kilomètres vers Dauzat ne sont dès lors qu’une formalité. Nous avons de belles échappées à l’est sur Vodable et le pays d’Issoire. La traversée du village me laisse un goût un peu amer tant les maisons en ruine ou abandonnées foisonnent. La vie des quelques anciens qui restent au pays ne doit pas être de plus facile. Il est tard et nous n’avons pas le temps (et l’énergie ?) de nous approcher de l’église Saint-Géraud du 12ème et 13ème siècle perchée sur son piton de basalte. Nous aurions pu voir à l’intérieur les sculptures des chapiteaux datées du 13ème siècle et des visages ou des masques conservant le caractère fantastique cher au style roman (grimaces, peu de réalisme). On y aurait également trouvé un Christ en ivoire. Ce sera pour la prochaine car la rudesse du pays est propice à de nouvelles belles randos. Merci à Pascal et Didier pour leurs photos.
Animateur : Michel D. Nombre de participants : 5 2F et 3H Météo :. Couvert et chaud, 1h30 de forte pluie de 11h30 à 13h Distance : 23 km Dénivelés :. 1150 D+ et – Durée : 8h15 Classement Atlas: moyenne Kilométrage auto : 24×1 et 32×1 soit 56km
La salamandre
Itinéraire : parking du covoiturage de Ceyrat salle de sport ARTENIUM, stade de Ceyrat, camping de Ceyrat, Boissejour, carrière de Gravenoire, Champeaux, rocher d’escalade, ruisseau de Thèdes, bois de Charmeix, PR sous Berzet, la Goutelle, ruisseau de st Genes, rocher d’escalade, remontée par le PR du ruisseau de st Genes au dolmen de Samson, passerelle puis remontée sur le plateau et la ferme de Redon haut, descente par le PR au quart de rond et descente sur Pradeaux par une sente, retour parking ARTENIUM.
Le but de la journée était de faire du dénivelé pour les inscrits au séjour du Queyras sur les sentes de la faille de la Limagne.Les présents se sont bien régalés sur les belles sentes qu’ils ne connaissaient pas, surpris de pouvoir faire un très bon entraînement à deux pas de Clermont.
Nous avons appelé cette rando “Rando Salamandres ” car nous en avons vu 5 sur le parcours d’une taille 12/15cm.Je n’en n’avais jamais vu autant sur une journée, c’était certainement dû à l’averse de 1h30 que nous avons subie.
Animateur : Georges Nombre de participants : 17 ( 10 F et 7 H ) Météo : Grand soleil toute la journée sans chaleur excessive Terrain : humide par endroit Distance : 16 km environ Dénivelé : 700 m Durée : 7 h 30 pause comprise Classement Atlas : moyenne Kilométrage auto : 170 km pour 2 voitures et 140 pour 2 autres soit 620 km
ITINERAIRE : Départ du pont des Moines, GR 4 sur 1,5 km environ, Tranchades de Laquairie, petite route, pc 1015, voie ferrée, Vezol, D147, D 678, Peyrelaigue, Laquairie, retour au pont des Moines
Pour cette première rando de l’Automne, direction le Cantal, le pont des Moines notre point de départ. En Aout 2019 j’avais animé une rando avec en fin de journée la visite des tranchades de Laquairie, malheureusement nous n’avions pu en visiter qu’une partie, c’est donc un retour aux Tranchades. C’est un site unique en France. Il y a 5 millions d’années, suite à une éruption volcanique, une coulée de lave a comblé une vallée au sol argileux et instable. Lors de la dernière glaciation , il y a onze mille ans environ, l’énorme pression exercée sur la lave l’a fracturée et a provoqué ces énormes tranchées. Nous voici à l’entrée des Tranchades, une petite sente nous conduit dans les entrailles de la terre, les falaises de lave semblent s’élever et se rapprocher de nous. Ambiance étrange, mystérieuse, voire stressante, un décor digne d’Indiana Jones. Des éboulis recouverts de mousse et des arbres tombés du haut de la falaise nous freinent dans notre progression. Quelques arrêts photos et nous voici à la sortie, une sente (sur la carte ) doit nous conduire sur une petite route à environ 1 km, mais sur le terrain pas de sente. Et c’est dans un chaos de roches, d’arbres morts et d’une végétation dense que nous atteignons la route avec un certain soulagement et une grande joie d’avoir traversé ces magnifiques Tranchades. C’est l’heure du pique-nique que nous prenons sur l’ancienne voie ferrée, pas de train à l’horizon, Après avoir mangé, petit cours de géologie pour expliquer la formation de ces Tranchades, direction le village de Vezol et du lieu dit de Montesclide. Un chemin nous permet de quitter la route mais très vite, il disparait.
Retour sur la route, avec un talus à franchir. Nous atteignons le village de Laquairie par une petite route en forte pente, après le village, un chemin nous guide jusqu’aux voitures. Une halte à l’auberge du lac pour un petit rafraîchissement bien mérité. Merci et bravo à tous d’avoir bravé ces difficultés et toujours dans la bonne humeur.
Animateur: Thierry Lieu : Chaîne des Puys secteur Moreno Terrain : souple Météo : grand soleil – assez chaud vers la fin de la séance
Nombre de participants : 3 animateur compris (1F, 2H) Distance : 20 km ; moyenne 7,1 km/h (montre gps), dénivelée 470m (montre gps) Durée : 2h50 (de marche) et 3h01 (de déplacement)
Itinéraire : col de la Moréno, contournement W du puy de la Moréno, W du puy de Montchar, intersection avec gd chemin d’exploitation qui vient de la D942, PC 1021, La Boue, SW PC 978, tjs SW PC 946, GR 441B vers Récoleine, Recoleine, SE Le Pradat et Lin Clozat, NE Les Cas et PC 998, W puy de Montjuger, intersection GR 441B, NE PC 1043, GR 4 vers Laschamps jusqu’au PC 1093, W puy de Pelat, intersection avec ligne HT, sud puy de Montchar, vers grand chemin d’exploitation du début au PC 1021, NW chemin parallèle à la D942 , vers ancienne carrière du puy de Barme, NE chemin au nord puy de Barme, intersection D52, retour col de la Moreno.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 10, animatrice comprise (4F, 6H) Météo : ciel nuageux le matin, puis dégagé et ensoleillé Distance : 20 km (openrunner) Dénivelé : 700 m (openrunner) Durée du déplacement : 6h40 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont Fd ( qui est passée au Crest pour récupérer des passagers) soit 90km et 1 voiture du Crest soit 60 km au total 150 km Préparation et rédaction : 2 h30
ITINERAIRE : Saurier, Plateau de La Chaux, Creste, St Diery Bas, St Diery Haut, Cotteuges, Bessolle, Pradelle, contournement du Puy de Cluzel par le nord, Renlaigue, Saurier (cartes 2532E et 2533O).
Colchiques dans les près…
Saurier garde de nombreux témoignages de son passé, que nous découvrirons pour certains en fin de randonnée mais nous commençons par son célèbre pont médiéval datant du 15è siècle que nous empruntons pour traverser la Couze Pavin. Installé sur 3 arches, il possède sur l’une d’entre elle un oratoire dédié à la Vierge et des «refuges» qui étaient bien utiles pour se croiser aux utilisateurs d’autrefois.
Pont médiéval de Saurier
Larges chemins et traversées de pâtures pour les relier nous amènent d’abord sur le plateau de la Chaux, puis au bout de celui-ci à Creste perché sur un promontoire volcanique. Nous montons vers l’éperon rocheux qui domine le village et sur lequel subsistent quelques pans de murs d’un ancien château pour arriver à la chapelle. De là, nous dominons la vallée de la Couze Pavin, faisons face au pic de Brionnet, apercevons dans le lointain, le château de Murol.
Pic du Brionnet
A la sortie du village, plusieurs parkings laissent supposer qu’il y a certains jours affluence sur les sites de vol à voile situés à proximité. A Saint Diery Bas, une œuvre composée à partir de bouteilles plastiques nous rappelle s’il en était besoin que nous sommes sur le territoire de la source de Renlaigue rebaptisée Saint Diery lorsqu’elle fut rachetée par le groupe Danone. Le pique nique pris à côté de l’église de Saint Diery Haut sous un ciel un peu plus menaçant, nous redescendons en direction de Cotteuges. De là, nous suivons le long de la Couze, entre des murets en pierre sèches appelées « cheirilles » construits pour aménager des parcelles cultivables, un chemin jusqu’au pont de la Chèvre. Construit probablement à la fin du 15è siècle, il était l’unique lieu de passage pour les habitants de Bessolle voulant se rendre directement à Saint Diery. Il tient certainement son nom des chevriers (éleveurs de chèvres) du hameau, nombreux dans les années 1800. Le soleil est revenu lorsque nous commençons la montée vers Bessolle et une petite pause boisson est la bienvenue avant de prendre à l’entrée du village la direction du pic de Cluzel. Grosse descente sur un chemin raviné pour atteindre Pradelle. Le contournement du Pic de Cluzel s’effectue sur un chemin en courbe de niveau et comme tout au long de la journée il y a dégustation de mûres. Délicieuses ! Après un court passage hors piste, assez confortable, dans le bois, nous retrouvons le GRP (lui aussi bien raviné par endroits) qui redescend sur Renlaigue. Il ne reste plus qu’à rentrer sur Saurier avec un détour vers les sources salées situées rive gauche de la Couze Pavin. Pour beaucoup c’est une découverte malgré de nombreux passages à Saurier. Ces sources forment un réseau à l’origine de la présence de plantes protégées (Glaux maritime, Pucinelle à épis distants et Spergulaire marginée) qui se développent sur les croûtes de calcaire en de petites surfaces et qu’on trouve d’ordinaire au bord de la mer. Nous ne les verrons pas !
Croûte calcaire vers les sources de Saurier
A Saurier, nous repassons le pont médiéval, empruntons les petites ruelles pour découvrir la maison du Louvetier (16e siècle) aux symboles de louveterie gravés sur le tympan de la porte d’entrée : loup, lièvre, fleur de lys, cheval. C’était sans doute la demeure d’un lieutenant louvetier, chargé par le roi de contrôler la faune sauvage, d’organiser les battues au loup et le passage des courriers à cheval.
Porte de la maison du Louvetier
Sortie par la porte de ville à mâchicoulis subsistant des anciennes fortifications et c’est l’arrivée aux voitures. Le ciel est à nouveau bien chargé. Juste le temps de changer de chaussures, de monter dans les voitures et une grosse averse orageuse s’abat !
Escargots acrobates
Remarques : encore une fois une météo plus clémente que celle prévue par les différents sites météo.
Animateur : Sébastien Nombre de participants : 6 animateur compris (4F, 2H) Météo : Ensoleillé, températures douces à chaudes Distance : 25 km Dénivelé : 800 m Durée :7 H 30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 50 x 1, + 40 x 1 soit 90 km
ITINERAIRE : Plauzat, Saint-Georges, Puy de Saint-Sandoux, Ludesse, Prat Blanc, Gourdon, Montaigut-le-Blanc, Saint-Julien, Chaux d’Aubary, Menhir de Sauciat, Plauzat
Dès le départ, à la sortie de Plauzat, le massif Puy de Saint-Sandoux s’offre à nos regards. Nous commençons à effleurer timidement ses premières pentes par un savant contournement nord-est avant de nous lancer dans le dur, jusqu’à l’aire de lancement des parapentistes… malheureusement absents en ce dimanche matin. La vue est magnifique, embrassant tout l’espace entre Dômes et Forez, avec les puys bordant l’Allier au premier plan. Sur le versant sud, nous prenons plaisir à découvrir le village de Ludesse qui conserve de nombreuses traces de son riche passé médiéval, mais ce n’est encore rien en comparaison de ce qui nous attend quelques kilomètres plus loin. En effet, après avoir traversé les prés situés entre le Puy d’Aoust et le Puy de Gourdon, nous régalant de nombreuses mûres au passage, nous profitons de la fraîcheur offerte par le bois bordant les ruisseaux de Fasteyroux et de la Rodde pour arriver finalement au magnifique village de Montaigut-le-Blanc. Un magnifique château médiéval, construit sur un éperon granitique surplombant la vallée, domine le village construit à flanc de rocher. En le quittant par l’est, nous passons sous une impressionnant porte d’enceinte qui semble aujourd’hui encore jalousement garder l’entrée du bourg. Une fois descendus dans la vallée de la Couze Chambon, nous passons devant les anciennes caves de Saint-Julien, dont l’entrée est grande ouverte sur de petites cavernes malheureusement vidées depuis longtemps de leur contenu liquide. Et c’est en pensant à tout cet excellent breuvage qui s’y trouvait naguère que nous reprenons notre route en direction du menhir de Sauciat. Ce mégalithe d’une hauteur de 3,40 mètres garde une origine mystérieuse. La légende voudrait qu’il ait été érigé par des fées, mais les esprits plus rationnels semblent douter de cette version… Nous n’en saurons guère plus et entamons donc l’ultime partie de notre parcours, non sans disserter encore sur les constructions mégalithiques les plus célèbres d’Europe.
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 15, animateur compris (7F, 8H) Météo : couvert avec quelques gouttes de pluie le matin et l’après-midi. Température douce. Terrain : souple Distance : 25 km (gps) Dénivelé : 730 m (montre altimétrique) Durée du déplacement : 8h42 (montre chrono) Durée de la randonnée : 7h35 environ Classement Atlas : moyenne compte tenu du parcours aventure sur 5 kilomètres environ le matin. Kilométrage auto : (40 x 2) + (45 x 1) = 125km
Partant de Chapdes-Beaufort, l’idée était d’aller à la découverte du ruisseau de Mazière, de le suivre jusqu’à sa confluence avec la Sioule. Après 2 petits kilomètres de chemin, nous avons quitté le confort pour progresser lentement dans un terrain en pente où la végétation était très dense par endroit. Le bord du ruisseau à l’ eau claire et abondante atteint, le cheminement s’est fait tantôt rive droite tantôt rive gauche traversant à gué au fil de la descente.
Ruisseau de Mazière
Parfois de petites falaises ou de jolis rochers nous laissaient passer après une exploration en aval. Quelques adhérents ont été mis à contribution soit pour aider à la traversée soit pour aller repérer les passages. Belle ambiance dans ce moment d’aventure. Les quelques gouttes échappées des nuages n’atteignaient pas les randonneurs, happées au passage par un couvert végétal dense en attente d’humidité. De nombreux ponts au bois vermoulu ayant eu sans doute un usage il y a fort longtemps, nous ont également permis de franchir le ruisseau qui au fur et à mesure de la descente ressemblait de plus en plus à une charmante rivière. Le moulin de Mazière était déjà loin derrière nous quant l’heure du pique-nique est arrivée, proposé rive gauche sur une zone un peu moins humide où la lumière grisâtre du jour arrivait à passer. Après avoir enjambé un chemin goudronné menant à Trimoulet, la progression devint plus facile par une voie sans obstacle qui nous a amenés à la jonction avec la Sioule. Une matinée pour faire seulement un peu plus de 5 kilomètres.
La cadence Atlas sur le GR4 se remit en place et Trimoulet à 704 m d’altitude fut rapidement atteint puis Les Barras. Pour éviter de redescendre vers la Sioule, tracé normal de l’itinéraire grande randonnée, nous sommes restés sur une courbe de niveau nous obligeant à une nouvelle partie de hors piste avec le franchissement d’une clôture tout en souplesse et élégance. Enfin Barbecot puis Villelongue sur un large chemin d’exploitation. La Gravière ne sera jamais atteinte, l’animateur s’étant endormi voyageant confortablement en suivant les marques « blanche et rouge » et n’ayant pas remarqué la modification du tracé du GR4. Arrivé à St Ours (non prévu au programme) réveil brutal ! Il faut repenser le reste de l’itinéraire pour rester sur une distance linéaire acceptable. Petit retour en arrière puis contournement par l’ouest du mouvement de terrain dénommé Trimonté. Montcognol puis passage dans une pâture avant de rentrer par le Sud à Chapdes..
A89, viaduc sur la Sioule
Remarques : journée passée dans la bonne humeur et distribution comme d’habitude de quelques douceurs en cours de rando et lors du pique-nique.
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