Jeu 17/06/2021 Forez – Les Pradeaux

Animateur : Yves  
Nombre de participants : 15 animateur compris   (9F, 6H)
Météo : Soleil timide, mais température idéale.
Distance :  24 km   
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile 
Kilométrage auto : (165 X 2 et 175 X 2 soit 680 km)
Préparation et rédaction : 3 H 30 M

ITINERAIRE : St Martin des Olmes, Jarrix, bois du Furodin, Barrage des Pradeaux, Col des Pradeaux, Le Suc, Chabanne, Les Granges, Grandrif, Montis, PC 905, Pc 902, La Collange, St Martin des Olmes.

En cette belle journée prévue estivale, mais pas trop chaude quand même, j’avais décidé d’aller dans le Forez. Randonnée déjà prévue l’an dernier qui n’avait pas pu se faire.
Départ de Saint Martin des Olmes, petite commune rurale, avec son musée d’Ecole 1900, qui fait revivre l’école de la 3° république, dans un authentique bâtiment scolaire de 1880.

Nous contournons le cimetière, avant de nous engouffrer dans les bois que nous arpenterons avec plus ou moins de réussite jusqu’à midi. Comme souvent les forestiers ont sévi et nous ont contraint à escalader troncs et branches, traverser genets et fougères pour retrouver une jolie piste qui nous conduira au lac des Pradeaux. A l’intersection de chemins difficiles et cahoteux, quelle ne fut pas notre surprise de trouver une voiture apparemment récente versée sur le côté sans trop de dégât apparent. Nous nous approchons pour vérifier que personne n’est à l’intérieur, ouf ! personne. Nous apprendrons plus tard que le chauffeur n’était pas au mieux lorsqu’il s’engageât sur ce sentier.

Le soupçon de hors-piste était prévu autour du lac afin de le découvrir de tout bord, mais un intéressant petit PR avec une solide passerelle sur le ruisseau nous facilita le contour. L’endroit était tellement calme et reposant, (seuls 2 pêcheurs taquinaient la truite), que nous décidâmes de pique-niquer sur la berge. Ce lac de 24 ha a été formé suite à la construction du barrage du même nom sur le ruisseau de l’Enfer. Construit de 1936 à 1940 sur le principe de multi-voûtes, ses 220 m de long et 22 m de haut retiennent 2040 milliers de m3. Premier barrage hydroélectrique français géré depuis 2008 par un opérateur d’énergie privé.

Barrage des Pradeaux

Descente au col des Pradeaux, d’origine glaciaire, connu dès l’ère mérovingienne, il relie les vallées de l’Ance à l’est et de la Dore à l’ouest. Petit tronçon de route avant de traverser plusieurs hameaux et lieux-dits. Passé Les Granges au niveau du Bois Rond nous délaisserons le chemin pour pénétrer dans un pré à l’herbe haute avant de dévaler, entre arbres et broussailles, un talus escarpé de 60m de haut.

Quelle récompense, arrivés en bas, car nous sommes juste à l’emplacement de la Source de la Jarpe, sortie de l’oubli par l’association les Amis de Grandrif, que nous voulions découvrir, car inconnue de tous. Classée minérale gazeuse par H. Lecoq, botaniste Clermontois bien connu, en 1834, et reconnue médicinale en 1854 par l’Académie Royale de médecine. Mise en bouteille de 1855 à 1870 sous le nom idyllique de « Perle des eaux de table ». Malheureusement son manque de débit a signé son arrêt. La portion de hors-piste dans le talus nous a bien évité un aller- retour sur la grande piste aménagée depuis la restauration de la source et une portion de route qui nous conduira à Grandrif.

Source de la JARP

Grandrif, village important au 19°S, 1400 hab. en 1856 et plus que 186 hab. en 2017. Rif signifiant ruisseau en dialecte Auvergnat, le ruisseau qui y coule fut déterminant. Dès le 15°S, une papeterie s’était installée et au 19°S, pour palier au vitrage des fenêtres trop cher, le propriétaire décida d’enduire son papier de suif, celui-ci devenant transparent et rigide fut fortement apprécié. De 1952 à 1967 un établissement se spécialise dans la fabrique de statuette en plâtre. Les modèles sont sculptés par un Italien aux doigts d’or. Il a fait les Beaux-Arts à Florence et est arrivé en France après la guerre. De 67 à 85, le plâtre moins à la mode a été remplacé par l’ivoirine, poudre de marbre avec de la résine légèrement patinée, imitant l’ivoire déjà interdit à cette époque. Finis les chiens et les gros bustes, arrivent les fines statuettes japonaises et les animaux exotiques. Cette fabrication occupera jusqu’à une vingtaine de salariés en interne, plus de nombreux autres à domicile, pratique très développée sur le secteur d’Ambert. Le village est aussi doté d’une centrale hydroélectrique gérée par la même société que celle du barrage.

Depuis le col nous étions bien descendus, 2 ou 3 petits efforts nous seront nécessaires pour regagner St Martin ce que nous surmonterons sans problème, tantôt en forêt, tantôt à découvert, et toujours avec une température idéale.

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Approche de Saumur par un temps gris...

Canoë canadien de la Loire des châteaux à la zone maritime

du jeudi 17 au lundi 21 juin 2021

Animateur : Michel J

Nombre de participants : 7 ( 2 femmes et 5 hommes).

Le mot de l’animateur : Petit rappel sur cette descente de la Loire qui a commencé en 2017 au départ de Roanne jusqu’à Imphy puis en 2018 jusqu’à St Ay puis en 2019 jusqu’à Chouzé et en 2021 jusqu’à Thouaré à 5 kilomètres en amont du premier pont de Nantes et de la zone maritime.
Pour celles et ceux qui ont fait ce long et beau périple. La Loire, fleuve aux multiples facettes, imprévisible arrive jour après jour à surprendre le voyageur. Pour achever la partie navigable avec des canoës lourdement chargés, il nous restera la partie aval de Chamalière à proximité du Puy à Roanne …Peut-être en 2022 ?
Une partie des participants de ce séjour était au départ de ce long challenge de plusieurs semaines et les binômes se sont révélés une nouvelle fois efficaces. Cette année, le groupe étant en nombre impair, le quatrième canoë plus court, moins lourd pouvait être manœuvré par une seule personne. J’ai souhaité que chacun s’essaie à cette pratique. L’ambiance a été bonne et les conditions météorologies dantesques par moment n’ont pas entamé l’humeur ni l’ardeur des navigateurs. De beaux bivouacs, une luminosité particulière, la douceur des paysages, ont fait de ce séjour une parenthèse dans la vie de tous les jours.

Météo : brise d’Est les quatre premiers jours puis un léger vent d’Ouest-Sud-Ouest le dernier jour. Le vent en altitude était plutôt orienté Sud-Ouest. On a pu observer durant le séjour un éventail de nuages à des différents étages, cirrus, cirrocumulus, altocumulus, altostratus, cumulus, stratocumulus, nimbostratus, cumulonimbus. Le dernier nous a arrosé copieusement à plusieurs reprises. Une mini tornade avec des pluies diluviennes et quelques grêlons, le samedi soir est venue tester l’installation de nos tentes et deux se sont retrouvées en position horizontale sous la puissance du vent.

Classement : facile mais cela reste de l’aventure avec des paramètres imprévus qui nécessitent une forte adaptabilité, un équipement sérieux et de la bonne humeur dans ces moments un peu délicats à passer.

Matériel mis à disposition par l’association :

  • 3 canoës canadien de marque Venture modèle prospectot 17
  • 1 canoë canadien de Marque Old Town
  • 1 canoë canadien Nova Craft prospector 17
  • équipement complémentaire pour les canoës (4 pompes, 4 écopes, éponges, 4 cordes de 15 mètres, des mousquetons, 2 chariots)
  • pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 60 litres et un autre de 30 litres et 4 sacs étanches de marque Zulupack.
  • pour le couchage individuel ou en couple 4 tentes hardwear montain (deux participants avaient leurs tentes personnelles)
  • 6 tapis de sol complémentaires Space Blanket (orange)
  • 1 tarp bergaus pour les repas
  • équipement pour les participants (5 gilets d’aide à la flottabilité, 5 pagaies et 2 de secours)
  • pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë »

Eau : chaque participant avait à sa disposition une bonbonne de 8 litres d’eau rechargée au port de la Possonnière.

Organisation générale :

Transport: à l’aide de deux véhicules en co-voiturage, Gilles B. (Citroën C3) et Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque nous sous sommes rendus au camping de Chouzé-sur-Loire, lieu de la mise à l’eau.
Yves D. et Luc L. sont venus le 21 récupérer le véhicule Kangoo et la remorque pour les acheminer à l’arrivée. Yves accompagnant Gilles pour reprendre son véhicule resté en dépôt. Un grand merci à ces deux adhérents bénévoles qui ont permis par leur disponibilité que ce séjour se fasse.
Kilométrage général effectué par les véhicules : 2974 km.
Niveaux d’eau : le 17 juin 270,8 m3/s à Saumur ; le 18 juin à St-Mathurin-sur-Loire 273 m3/s ; le 21 juin à Montjean-sur-Loire 345,3 m³/s.
Conditions de navigation : ce débit raisonnable associé à une brise nous a permis de naviguer sereinement.
Kilométrage parcouru : 139,47. Les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin.
Durée de navigation totale : 18h48 ; sur la journée, maximum, 5h25, minimum, 1h46. Données journalières, J1, 6.9 km/h pour 23,01 km en 3h20 ; J2, 6.5 km/h pour 29.02 km en 4h27 ; J3, 7.2 km/h pour 38,87 km en 5h25 ; J4, 7,7 km/h pour 35,58 km en 4h36 ; J5, 7,4 km/h pour 12,99 km en 1h46.
Hébergement : Les bivouacs en milieu naturel ont toujours été confortables dans un environnement exceptionnel.

Itinéraire : les faits marquants
J1. Arrivé en 2019 à Chouzé, c’est de ce village de bord de Loire que nous continuons la descente. Vers le Sud-Est, nous apercevons les nuages de condensation de la centrale nucléaire de Chinon-Avoine. A la confluence avec la Vienne, rive gauche, nous pouvons admirer la collégiale de Candes-Saint-Martin dont la construction a débuté en 1175 pour s’achever en 1225. Puis après quelques coups de pagaie, le château de Montsoreau de style gothique et renaissance (1443-1515) immortalisé par Alexandre Dumas dans la Dame de Monsereau. Quelques maisons troglodytes en arrière plan se laissent voir à travers le feuillage. Une dizaine de kilomètres plus loin, se distingue la haute stature du château de Saumur que l’on a tout le temps d’admirer avec la vitesse de notre déplacement. Passée cette ville qui abrite le fameux cadre noir de Saumur, école nationale d’équitation créée par Louis XVIII, le 23 décembre 1814, Chênehutte Trèves-Cunault et en rive droite Saint-Martin-de-la-Place où notre bivouac sera installé sur un bras de Loire ensablé.

J2. A partir de Saumur, la Loire est aménagée et de grosses balises vertes et rouges permettent de délimiter la zone navigable accessible aux différents bateaux de Loire, la toue cabanée ou sablière, le fûtreau, le chaland. Saint-Clément-des-Levées se distingue par ses hautes levées (digues) puis c’est le double pont qui s’appuie sur une île centrale avec rive gauche, Gennes et rive droite, les Rosiers-sur-Loire, deux villages et deux églises. Bientôt rive droite Saint-Mathurin et quatre kilomètres plus loin l’importante île Blaison que nous passons par la gauche où les eaux sont concentrées, seul un filet d’eau passe rive droite lui permettant d’être encore une île. Face à la Bohalle, notre bivouac sera monté à l’abri d’une végétation de saules et de jeunes peupliers qui semblent faire la gourmandise des castors du coin.

Toue
Baignade sur un bras mort

J3. La Daguenière, rive droite se laisse dépasser et nous franchissons une succession de trois lignes à haute tension, laides dans le paysage mais tellement utiles pour se positionner. Nous laissons tomber l’idée de prendre sur notre gauche le Louet, bras de Loire qui va vivre sa vie pendant une bonne vingtaine de Kilomètres avant de retrouver le lit principal. Le débit est trop faible pour se risquer avec les canoës chargés dans cet itinéraire bis. Petit bras que j’avais eu l’occasion de suivre en kayak de mer en avril 2014. Les Ponts de Cé dont le nom viendrait d’après la légende de César qui aurait décidé de marquer un pont de son nom mais chassé rapidement, il n’aurait pas eu le temps de finir et se serait arrêté à Cé !

Nous laissons l’île aux chevaux sur notre droite. Bouchemaine et la confluence avec la Maine se profilent très rapidement et de nombreux épis apparaissent à partir des deux rives afin de canaliser les eaux et casser la force du courant. Des pieux en bois plantés verticalement permettent de maintenir en place les monticules de pierres. A l’approche de la grande Île de Chalonnes, le lit du fleuve se rétrécit et se concentre rive gauche. Une pause à l’endroit où le Louet revient vers le cours principal puis rapidement toujours rive gauche le Layon juste avant le village de Chalonnes. D’une longueur de quatre-vingt dix kilomètres, cette petite rivière se distingue car elle traverse le fameux vignoble du même nom. Avant Montjean-sur-Loire, nous passons sous la passerelle Trottier qui permet aux habitants de l’île de gagner plus facilement la rive gauche. Ce gros bourg a tiré sa richesse pendant de nombreuses années des mines de charbon et des fours à chaux. Les mariniers montjeannais ont réussi à résister à l’arrivée du chemin de fer jusqu’en 1900 en transportant la chaux locale par la Loire puis par le canal de Nantes à Brest dans toute la Bretagne. C’est l’heure de poser le bivouac sur une belle plage de sable sur la rive droite.

J4. Hier soir, la fin de journée après le repas a été mouvementée, une mini tornade avec de fortes précipitations couchait au sol deux des tentes. Une nuit un peu humide pour certains.

Bientôt Saint-Florent-le-Viel, rive gauche, lieu de naissance de l’écrivain Julien Gracq nom de plume de Louis Poirier connu du public principalement pour son roman le Rivage des Syrtes et son refus du prix Goncourt en 1951. Avec Ancenis, nous allons subir les effets mesurés de la marée. La pause de midi est mise à profit pour faire sécher tentes et matériels au soleil sur les rochers des épis. Deux arrêts prévus en ce début d’après-midi, le Moulin Pendu (rive gauche) et le port d’Oudon (rive droite). Moulin Pendu car il montait et descendait selon la marée (moulin à farine du XIII°s jusqu’au XVII°siècle). Pour certains historiens il aurait servi aussi de péage du VII°s jusqu’au XVII°s et de port de batellerie à vapeur.

Moulin pendu

Oudon, petit port en retrait de la Loire dominé par son château du XIV et XV° siècle que l’on atteint en remontant sur quelques centaines de mètres un affluent le Hâvre. Nous reprenons le fil de la Loire sous un ciel sombre qui se déchaîne rapidement nous obligeant à accoster à nouveau pour se mettre à couvert afin de se protéger des très fortes précipitations. Rapidement arrivé, l’orage se disperse aussi vite et nous reprenons notre navigation laissant à gauche les grandes îles Dorelle et Moron. Nous profitons de la marée montante pour remonter un bras mort derrière cette dernière île et installer le bivouac. Quelques gouttes le soir mais abrités sous le tarp, nous pouvons dîner tranquillement.

J5. En ce début de matinée, la marée est basse et notre bras mort est presque à sec. Un léger filet d’eau nous permet de tirer les canoës chargés vers le fleuve. Une dernière pause rive gauche à hauteur de Mauves-sur-Loire entre deux épis avant de gagner Thouaré-sur-Loire, rive gauche, lieu de rencontre avec l’équipe de récupération. Dernier petit effort en faisant la chaîne dans un limon collant pour décharger les canoës et tirer les bateaux au sec.

Déchargement des bateaux à marée basse

Faune rencontrée : tout le long du parcours, nous avons pu apprécié la diversité et la richesse de la Loire en majorité des oiseaux : sterne pierregarin et naine sur les îles et en pêche, mouette rieuse, goéland argenté, brun, héron cendré, héron blanc, aigrette garzette, cygne tuberculé, colvert, cormoran continental, poule d’eau, petit gravelot, oenicdème criard, vanneau huppé, hirondelle de fenêtre, quelques rapaces… milan royal et milan noir, et comme mammifères, des ragondins.

Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à disposition

Accident : néant

Incident : aucun

Remarques : l’ambiance a été bonne au sein du groupe. Nous avons accueilli pour son premier voyage en Loire avec nous Benoît qui s’est facilement adapté. La douceur des températures a permis de se baigner avec prudence chaque jour.

Temps de préparation : 20 heures (découpage des journées de l’itinéraire, montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations aux participants par mail et téléphone, compte rendu etc…)

Rédacteur Michel J. le 14 juillet 2021


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Dim 13/06/2021 Sancy – Chambourguet

Animateur : Sébastien 
Nombre de participants : 11 animateur compris   (8F, 3H)
Météo : Ensoleillé et chaud.
Distance :  22 km   
Dénivelée : 1200 m
Durée : 8H30 pauses comprises
Classement Atlas : Annoncée moyenne, reclassée difficile 
Kilométrage auto : (110 + 100 soit 210 km)
Préparation et rédaction : 1h00

ITINERAIRE : Chambourguet, Puy de Cliergue, Tour Carrée, Puy de Sancy, Puy de Paillaret, Cirque de la Fontaine Salée, Buron du Roc de Tuile, passage en contrebas du Roc de Courlande, station de Chastreix, Chambourguet

La date était idéale, alors que la météo redevenait favorable et que les estivants n’étaient pas encore arrivés, pour réaliser une sortie sur une partie des crêtes du Sancy. Nous avons donc démarré par l’ascension du Puy de Cliergue en passant par la montagne de Chambourguet. Progressant à travers ce vaste espace, observés par les troupeaux de vaches qui y paissaient sereinement, nous avons eu le plaisir de voir un magnifique troupeau d’une cinquantaine de mouflons.
Le premier sommet de notre parcours approchait, et avec lui une très belle perspective sur le Mont-Dore et la vallée de la Dordogne. Au loin, le plateau de l’Aiguiller à la vue duquel nous nous sommes rappelés quelques beaux parcours de ces derniers mois, et encore plus loin, la chaîne des Dômes baignée de soleil.
Notre cheminement continua sur un tracé connu jusqu’au Puy de Sancy. Surprise du chef dans la descente entre le col de la Cabane et le Col du Couhay : un énorme névé nous attendait, que certains, dont moi, se sont fait un plaisir de descendre façon luge… Bon d’accord, en ce qui me concerne, c’était totalement involontaire…
Petit détour par le sommet du Paillaret dont le pierrier a permis de rappeler les règles de base d’une montée technique en toute sécurité. La belle vue sur les monts du Cantal a récompensé nos efforts.
Toutes les difficultés de la journée ayant été franchies haut la main, nous avons pu amorcer le long retour vers les voitures à travers les verts alpages de la Montagne Haute et de la réserve de Chastreix-Sancy.
Le cheminement aura été plus long que ce que j’avais prévu mais le parcours nous aura laissé de magnifiques images en tête. Espérons que ce soit le prélude d’un bel été atlassien.

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Dim 13/06/2021 Vélorando – Charbonnières les Varennes

Préparation au séjour n°16
Date : dimanche 13 juin 2021 (journée avec vélo chargé)
Météo : beau temps avec quelques cumulus. Température agréable sur les hauteurs plus chaude lors du retour sur Clermont-Ferrand.
Terrain : principalement sur petite route, avec un chemin d’exploitation entre Blanzat et le bassin d’orage de Nohanent.
Animateur : Michel J
Distance du parcours : 66km (compteur vélo) ; dénivelé + 800m (montre altimétrique)
Durée de la sortie: 7h35
Durée de roulage : 4h16 ; 15,3km/h de moyenne.
Nombre de participants : animateurs compris  5 (3F, 2H).

Itinéraire : musée Roger Quillot voie cyclable Nord de Clermont-Fd, complexe sportif de Blanzat Jean Marie Bellime, complexe sportif Sivas à Blanzat, chemin de Blanzat à Nohanent jusqu’au bassin d’orage de la vallée du Bedat, Nohanent, Sayat, Malauzat. Au cimetière, à droite le chemin goudronné jusqu’à l’entrée de Volvic. Passage dans Volvic puis Crouzol. A la sortie d’Enval à gauche la D138 jusqu’à Charbonnières les Varennes puis Villeneuve, Sauterre. A gauche la D50 jusqu’au carrefour avec la D90 que nous avons pris à droite jusqu’à Paugnat puis Moulet-Marcenat. A l’entrée à droite direction du stade de rugby puis chemin goudronné jusqu’au Goulot. Gare de Volvic, le Cratère, la D943, Sayat, bassin d’orage de la vallée du Bedat et même itinéraire qu’au départ jusqu’à Montferrand.

Remarque:  deux pré-inscrits au séjour 16 n’ont pu être présents pour cette sortie.

Observations : au retour au bassin d’orage du Bédat, longue pause pour évoquer l’itinéraire vallonné du Sancy à l’océan qui se déroulera du 03 au 12 juillet. Un peu de mécanique au cours de ce déplacement. Une chaîne cassée et une chaîne coincée !

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Au Pays de Lamartine

Date : du 07 juin au 12 juin 2021

Secteur géographique : Bourgogne sud et dernier jour dans le haut Beaujolais
Carte utilisée : 2928 SB, éditions openrunner pour parties de la carte 3028 OT, topo « Les Monts du Beaujolais et Lyonnais à pied » pour le dernier jour.
Animatrice : Mady
Nombre de participants : 11 animatrice comprise (7F, 4H)
Classement Atlas du séjour : Facile
Kilométrage pour 3 voitures : 1741 km comprenant, l’aller Clermont Fd / Milly-Lamartine et le retour Col de Crié /Clermont Fd + les trajets pour se rendre chaque jour au départ des randonnées
Météo : beau et chaud sur l’ensemble de la semaine, un peu plus orageux les 2 premiers jours, très ensoleillé les jours suivants.
Les données kilométriques et altimétriques des randonnées sont le résultat du calcul du logiciel de cartographie openrunner.
Temps de préparation : 50h
Reporté en 2021 en raison du covid, ce séjour n’a pu se faire en itinérance comme prévu initialement en 2020, des hébergements n’étant plus disponibles. J’ai donc fait le choix de faire un séjour en étoile à partir de 2 hébergements, avec des randonnées à la journée reprenant en grande partie le tracé de 2020. Ainsi les passages sur des sites emblématiques et la découverte des différents territoires de cette Bourgogne du sud, plaine de la Saône et vignobles à l’Est, paysage plus vallonné, boisé, et terre d’élevage à l’Ouest, ont pu être conservés.

JOUR  1 lundi 07 juin
Trajet voitures : départ de Clermont Ferrand à 7 heures. Arrivée à Milly-Lamartine à 9h30.
Randonnée : Milly-Lamartine, Montagne de Craz, Pierreclos, le Tremblay, Grand Bussières, Monsard, Milly-Lamartine.
Distance : 17 km. Dénivelé : 608 m. Durée : 6h30.
Né à Mâcon, Lamartine a passé toute sa jeunesse dans le village de Milly auquel son nom a été accolé en 1902. Garés près de la place où trône le buste du poète, nous traversons le village et passons devant sa maison d’enfance que nous devons visiter au retour de la randonnée. Nous jetons donc juste un petit coup d’œil à travers la grille, avant de bifurquer sur un chemin qui s’élève dans les vignes vers la Montagne de Craz. Nous apprendrons au cours de la visite que Lamartine y garda les chèvres et moutons, en compagnie des enfants du village. Puis par une petite sente bien cachée, nous rejoignons le GR 76D pour l’abandonner tout aussitôt préférant un sentier bordé de buis et d’arbustes aux fleurs blanches très odorantes ( troènes?) qui doit nous amener à une table d’orientation. On trouve d’abord, bien cachée au milieu de la végétation, une vieille pierre sur laquelle figure l’altitude du lieu, puis après être passés sur le flanc ouest, la table d’orientation, qui nous décrit le paysage alentour. Nous apercevons notamment dans le ciel un peu brumeux, au loin, au milieu des vignes, la roche de Vergisson et dans la vallée de la Petite Grosne, le village de Pierreclos avec sur une petite butte, un peu à l‘écart, son château.

Village de Pierreclos depuis la montagne de Craz

A l’entrée du village, traversée d’un petit ruisseau, affluent de la Petite Grosne, dont le lit est pavé. Certainement pour faciliter sa traversée et peut être aussi l’accès au lavoir situé sur son bord ? A proximité un beau lézard vert.


Le temps a tourné rapidement, il est presque midi et n’avons fait que 6 km environ. Craignant de ne pas être à l’heure pour la visite programmée à 16h, je décide après le hameau de Margots et avec l’accord de tous de modifier le parcours. Nous ne passerons pas à Serrières et coupons plein Est afin de retrouver le parcours initial au Tremblay. Un petit pont nous permet de traverser la Petite Grosne sans difficulté. Mais ensuite nous bloquons sur un pré dont l’herbe haute attend d’être coupée et passons dans la pâture voisine pour retrouver les vignes. Après le pique-nique, nouvelle aventure, tous les chemins des vignes n’aboutissent pas ! Une clôture avec derrière une habitation où des chiens aboient fortement nous incite à faire un peu de hors piste dans le bois pour contourner ce lieu peu hospitalier. Avec l’arrivée au Grand Bussières nous approchons du camp retranché de Monsard. Datant du néolithique, ce site le plus représentatif des sites fortifiés pré et post-historiques connus dans la région mâconnaise a été fréquenté par les celtes et les gallo romains et on y trouve encore de nombreux vestiges archéologiques. De son sommet, panorama magnifique sur le val lamartinien avec Bussières, Pierreclos, Milly-Lamartine, Berzé la Ville, les roches de Vergisson et Solutré. Malgré des recherches nombreuses , nous ne trouvons pas le chemin qui donne accès depuis le sommet à la grotte de Jocelyn. Il faut redescendre un peu pour trouver un sentier puis une sente escarpée et étroite qui remonte jusqu’à son entrée. Quelques pas de grimpe pour y pénétrer. C’est une excavation peu profonde. Elle tient son nom de l’abbé Jocelyn Dumont, ami de Lamartine, qui vivait à Bussières et l’inspira dans ses écrits. A l’arrivée à Milly, on change rapidement de chaussures avant de nous rendre à la maison d’enfance du poète où le propriétaire actuel, nous explique avec moult détails la vie de Lamartine et de sa famille dans le village. Mais je n’en dis pas plus et vous laisse découvrir le poème de Laurent consacré à cette visite.

 Au pays d’un poète


Voyage au pays du poète Lamartine, 
où nos pas, ses pensées doucement s’acheminent. 
D’abord, sa maison et son lierre, 
souvenir, de son lien fusionnel avec sa mère. 
Nous allons ensuite, faire un tour dans son jardin, avec son chemin de silence, de méditation, 
avant de croiser une table de pierre, 
sur laquelle, sa plume trouvait aussi l’inspiration. 
Nouvelle étape, où, son intérieur nous attend, 
l’entrée, la salle à manger et enfin la cuisine, 
un double évier de pierre, une table, deux bancs, 
et le privilège de toucher là, où s’est assis et a mangé Lamartine. 
Puis, l’âme du poète nous conduit,
à sa dernière demeure, après avoir quitté la vie, 
laissant au village, et aux alentours une grande peine,
d’un homme apprécié, altruiste, au bout de sa plume, sans haine. 
Sur la place son buste trône, 
il regarde tous les hommes, 
et toutes les femmes, de toutes les races, 
qui sur cette terre, égaux et libres, passent. 
« Et c’est là qu’est mon cœur », 
(Milly ou la terre natale. Lamartine, poète et homme politicien),
et pour quelques jours, onze randonneurs. 
« A la vôtre Mr le poète, vous pouvez être fier de votre Bourgogne,
et de ses vignes ».

Grotte de Jocelyn

Trajet en voitures jusqu’au camping du lac de Saint Point où nous dormons.

JOUR  2 mardi 08 juin
Distance : 21 km. Dénivelé : 844 m. Durée : 7h30.
Randonnée : Lac de Saint Point, le Mont, le Grand chemin, la Mère Boitier, les Luquets, les Guérins, les Provenchères, Bourgogne, Saint Point, lac de Saint Point.
Objectif du jour, le signal de la Mère Boitier, sommet situé sur la commune de Tramayes. Du haut de ses 758 mètres, il est l’un des points culminants des monts du Mâconnais. Il s’appelait autrefois, la mure Boitier, la mure pouvant désigner un site anciennement peuplé. Une légende dit aussi que le nom donné à ce sommet viendrait du nom d’une aubergiste locale assassinée à une époque où l’on voyageait encore en diligences.
Le départ s’effectue sous un beau ciel bleu qui se voilera de quelques nuages dans la matinée pour redevenir dégagé en fin de matinée. Le camping se trouvant à environ 345 m d’altitude, personne ne doute qu’il faudra monter pour atteindre le sommet. Mais avant on longe le lac rive droite, puis on chemine sur un terrain vallonné tantôt sous le couvert des arbres, tantôt à découvert, qui nous amène progressivement au pied du sommet avant une dernière partie un peu plus pentue. Au sommet une petite pause, une photo autour de la table d’orientation, avant de redescendre Sud, Sud-Est. Un chevreuil traverse si rapidement le sentier que seule l’animatrice a le temps de l’apercevoir. A certains endroits, le chemin disparaît en raison d’une coupe de bois qui a laissé beaucoup de débris, mais tout se passe bien. Ce n’est qu’un peu plus loin, alors que nous utilisons un large et beau chemin, que Sophie chute de tout son long. Plus de peur que de mal mais malgré tout lèvres et nez bien écorchés. Après les soins dispensés par Mireille, nous pouvons reprendre la progression pour un court moment avant un 2ème incident, un combat entre 2 taureaux dont l’un de race charolaise venu du pré voisin qui bouscule le second et pour finir le pousse par dessus la haie, en contrebas sur le chemin où nous devons passer. Heureusement, 3 hommes courageux, Jean Louis, Jean Marc et Daniel, ouvrent le passage en poussant l’animal un peu groggy devant eux et qui finit par remonter sur le talus pour essayer de retrouver son pré et son troupeau. Dans le village, nous informons une habitante de ce qui vient de se produire sous nos yeux et reprenons notre cheminement encore sous le coup de ces émotions successives. A partir des Guérins et jusqu’aux Provenchères le vignoble est à nouveau présent avant de laisser encore place à la forêt. Alors que je cherche le chemin menant à la Fontaine Marguerite, Sophie signale dans les fougères, la présence de 2 chevreuils. Finalement nous abandonnerons le passage à cette fontaine, le chemin n’étant plus présent sur le terrain. Arrivés au carrefour de la Route Lamartine et de la Vieille Route qui dessert le parking du signal de la Mère Boitier, nous commençons à descendre. Le paysage est plus ouvert, nous longeons «la Tête d’en haut», apercevons à nouveau, à gauche, la Mère Boitier, et en contrebas le lac de Saint Point. Avant de rejoindre le camping, petit détour par le village, arrêt à l’église et au tombeau de Lamartine. Retour vers le camping sous un ciel un peu menaçant par des chemins envahis de végétation mais qui nous amènent directement à nos chalets.

Tombeau de Lamartine

JOUR  3 mercredi 09 juin
Distance : 21 km. Dénivelé : 516 m. Durée : 7h29.
Randonnée : Cluny, la Croix Montmain, GR 76 A jusqu’au chemin des Argolets, Fontaine à Guillaume de Vaux, Mont de Mandé, redescente sur le GR 76, les quatre Vents GR 76A, l’Alleu, Narancy, la Chapelle de Cotte, la Carrière des Moines, st Lazare, Cluny.
Ce matin, nous quittons le camping définitivement car ce soir nous allons dans un nouveau lieu d’hébergement.
A Cluny, stationnement au parking de la gare près de la voie verte. Souvenirs pour Sophie qui participa il y a quelques années à un séjour vélo rando, organisé par Fred, qui empruntait cette voie.
On récupère le GR 76D pour monter doucement vers la Fontaine des Croix. une légende raconte que chaque année le jour de l’Ascension, les jeunes filles désireuses de se marier dans l’année devaient monter en pèlerinage à la source pour planter dans son lit une petite croix faite de branchages et d’herbes trouvés aux alentours. Elles étaient ainsi assurées de trouver l’amour dans l’année même. Le lieu devint ainsi naturellement “la fontaine aux croix”. Mais la légende ne s’arrête pas là. Elle raconte également que quiconque boirait l’eau de la source trouverait la mort. Miraculeuse et mortelle à la fois, la fontaine aux croix détiendrait donc deux puissants pouvoirs. Autour de la source pousse de la bourdaine, un petit arbuste dont l’écorce passe pour être un puissant purgatif. Ceci expliquerait peut-être cela. À moins que cette mortelle réputation n’ait été à nouveau propagée par une église soucieuse de faire cesser un culte païen ? 

La montée dans le bois se poursuit avec quelques alternances de descentes et parties plates jusqu’au sommet du Mont Mandé. Mais avant d’arriver à celui-ci, détour en aller retour par la Pierre de l’Écorcherie. Un panneau cite les extraits de différents documents donnant des explications au nom donné à ces amas de pierres en évoquant à la fois les mystères sanglants de la religion druidique ou il y a 4 ou 500 ans le possible repaire de brigands de grands chemins, surnommés à cette époque les écorcheurs.

Pierre de l’Ecorcherie

Après le sommet du Mont Mandé facilement reconnaissable avec sa tour de télécommunication, on redescend et retrouvons, le GR76A, beau chemin qui traverse le bois de Donzy où chênes et hêtres nous abritent du soleil. Au carrefour avec la D 15 et GR 76C, on continue sur le 76A pour emprunter le chemin de crête de la Grande Roche qui nous offre un panorama magnifique avec du côté Est, vue sur le village de Donzy le Pertuis et côté Ouest Cluny, la plaine de la Grosne. Il fait très chaud et dans le lointain l’orage gronde.
Après les bois de Gessy et de Cotte, on se rapproche de Cluny, le terrain est moins campagnard. Il faut emprunter des chemins goudronnés. A l’arrivée au centre de Cluny, on est tous d’accord pour prendre immédiatement un pot (ce sera celui d’Atlas) à une terrasse située devant l’entrée de l’abbaye. Après s’être désaltérés on repart récupérer nos voitures avant de revenir visiter à pied, le centre ville qui offre un prestigieux patrimoine, nombreux monuments monastiques et religieux, maisons romanes et gothiques. L’abbaye de Cluny fondée en 910 par le Duc d’Aquitaine, fut un foyer de la règle bénédictine et un centre intellectuel de premier plan au Moyen Age, rayonnant sur toute l’Europe et jusqu’à la reconstruction de Saint Pierre de Rome qui sera plus longue de 4 mètres, cinq siècles plus tard, la plus grande église de la chrétienté. Depuis 1901, les bâtiments conventuels de l’abbaye abritent l’un des centres de l’école d’ingénieurs Arts et Métiers ce qui fait de Cluny la plus petite ville universitaire de France. A Cluny fut également créé en 1807 sous l’impulsion de Napoléon 1er, un des haras nationaux.

Abbaye de Cluny

Ce soir direction le gîte de Ouroux où nous serons hébergés pour les 3 dernières nuits.

JOUR  4 jeudi 10 juin
Distance : 21 km. Dénivelé : 582 m. Durée : 7h45.
Randonnée : Matour, col de la Croix d’Auterre, Mont Saint-Cyr en aller retour, Croix la Bise, la Croix de Chau, Auvreau, Odret, Croix de Vaupriande, les Berlières, Matour.
Alors que Ouroux se situe dans le Rhône, avec Matour nous revenons en Saône et Loire et en Bourgogne. Nous partons ce matin pour le Mont St Cyr, 771 mètres, point culminant des monts du Mâconnais. A la sortie de Matour un chemin nous permet de rejoindre, avant le col de la Croix d’Auterre, le GR7. Un parcours dans des bois de feuillus. Au pied du Mont, nous quittons le GR pour monter par une petite route goudronnée au sommet, bel espace herbacé, avec 3 tables d’orientation. Le temps est clair et nous permet d’avoir une vue à 360° avec le Charolais au Nord et à l’Ouest, le Clunisois et les monts du Mâconnais au Nord et à l’Est, le Brionnais et les contreforts du Beaujolais au Sud, les monts du Forez et de la Madeleine au Sud-Ouest. Quelques photos pour se souvenir de l’instant dont une envoyée aux randonneurs du jeudi et nous redescendons par le même chemin jusqu’à une aire ombragée et bien aménagée, lieu idéal pour le pique-nique. Nous prenons ensuite les directions Est, puis Sud, pour descendre progressivement dans un bois de résineux à la Croix de Chaux, puis Auvreau. A partir de là, les chemins sont à découvert, peu d’ombre, le terrain vallonné, petites montées et descentes se succèdent jusqu’à la Croix de Vaupriande. Au loin on aperçoit Matour, c’est bientôt l’arrivée !
Un arrêt dans le village pour prendre un rafraîchissement bienvenu et faire quelques courses pour les pique-niques des lendemains puis retour à Ouroux. Ce soir-là Mireille travaille à nouveau cette fois-ci pour enlever des tiques à plusieurs participants.

Mont St Cyr

JOUR  5 vendredi 11 juin
Distance : 16 km. Dénivelé : 619 m. Durée : 6h20.
Randonnée : Parking sous la Roche de Vergisson, Roche de Vergisson, Davayé, Roche de Solutré, Solutré-Pouilly, Les Gerbeaux, Mont de Pouilly, la Grange Murger, ancienne voie romaine, Vergisson, parking.
Avant même de commencer la randonnée, le parcours en voitures pour aller de Ouroux à Vergisson, nous offre de très beaux paysages «d’alpages» avec le passage des cols de Boubon, de la Sibérie et de Gerbet. Mais dès passée la Grange aux Bois, on oublie la forêt et les prés, pour trouver le vignoble et, plantées au milieu, les roches de Vergisson et de Solutré sites incontournables de la région que Lamartine comparait à 2 navires pétrifiés sur un océan de vignes. Ces 2 escarpements calcaires, abrupts, sont situés à moins de 2 km à vol d’oiseau l’un de l’autre, la Roche de Solutré culminant à 493 m soit 10 m de plus que sa voisine la Roche de Vergisson. Ces 2 roches avec le Mont de Pouilly également au programme aujourd’hui, sont classés Grand Site de France. Ce label qui appartient à l’état est sélectif et exigeant. Il est attribué pour une durée de 6 ans, après avis de la commission supérieure des sites, perspectives et paysages, et du Réseau des Grands Sites de France qui rassemble les Grands Sites qui ont déjà obtenu le label et d’autres qui œuvrent pour l’obtenir un jour.

La montée à la Roche de Solutré

Il est la reconnaissance d’une gestion conforme aux principes du développement durable, conciliant préservation du paysage et de “l’esprit des lieux”, qualité de l’accueil du public, participation des habitants et des partenaires à la vie du Grand Site. Il peut être retiré à tout moment en cas de manquement aux engagements de protection, de mise en valeur, de développement économique local et de respect du visiteur. Le site de Solutré, haut lieu préhistorique, abrite une flore bien particulière en raison de sa terre argilo-calcaire. Pour s’en occuper, pas besoin de tondeuse à gazon. Un moyen écologique a été trouvé. Ce sont des petits chevaux venus de Pologne, les konik polski qui s’occupent de la pelouse.
En la broutant, ils piétinent également le buis qui prolifère sur la roche, et participent ainsi à l’entretien du site. Robustes, ils passent toute l’année dehors, en hiver dans des pâturages plus vastes sur le mont de Pouilly. Sur le site, plusieurs panneaux informatifs permettent de découvrir les richesses naturelles en faune et en flore de ce lieu.
Nous commençons la randonnée par l’ascension des 2 roches pour éviter de les faire dans la chaleur de l’après midi. D’abord celle de Vergisson et après être redescendus vers Davayé, celle de Solutré.

Le sommet est proche

De leurs sommets, larges panoramas sur les vignes réputées des grands crus de Pouilly-Fuissé, de Saint-Véran et de Mâcon, sur les villages viticoles typiques du mâconnais, et à l’Ouest sur les prairies et la forêt qui colonisent le versant qui fait face aux roches et où la vigne ne pousse pas.
Des promeneurs sur la Roche de Solutré, les premiers de la semaine ! Et certains font allusion à un homme célèbre qui avait l’habitude, une fois par an, d’y monter.
L’après midi nous sommes sur le Mont de Pouilly à l’aspect complètement différent des roches calcaires du matin. Plus arrondi avec de la prairie et sur son bord de la forêt qui nous offrira un peu d’ombre pour la descente.

Vue depuis le Mont de Pouilly

Et tout au long du parcours, beaucoup de monde qui œuvre dans les vignes, sous le soleil ! D’abord au départ, ensuite à Davayé où des jeunes gens de l’école viticole se font un plaisir d’expliquer leur travail et de faire la promotion de leur école, puis en allant vers le Mont de Pouilly ou à la grange Murger. Et à chaque rencontre des échanges très cordiaux avec ces travailleurs pleins de bonne humeur.

Le retour sur Vergisson par l’ancienne voie romaine, offre une autre vue sur les 2 roches en surplomb.
La fin de l’après midi est consacrée à la visite du domaine Carette où l’association est déjà passée lors d’un séjour œnologie organisé par Michel et sa nièce Hélène œnologue de formation . Bien au frais, dans la cave, Nathalie Carette nous présente le domaine, et son histoire avant de parler plus spécifiquement du vignoble et du travail nécessaire pour l’entretenir et obtenir des raisins de qualité. Enfin nous passons à la dégustation mais savons rester raisonnables car nous devons reprendre les voitures pour le retour à Ouroux.

JOUR  6 samedi 12 juin
Distance : 16 km. Dénivelé : 628 m. Durée : 5h36.
Randonnée : col de Crié, croix des Oncins, croix d’Amanzé, Mont Saint-Rigaud, Bois Brûlés, communaux d’Ajoux, viaduc du Châtelard, sud ouest puis sud est de Monsols, col de Crié.
Pour cette dernière randonnée avant le retour sur Clermont, c’est le Mont Saint-Rigaud 1009 m «toit du département du Rhône » situé au cœur du Beaujolais vert qui nous attend. Celui-ci appelé jusqu’à la révolution «mons solis » ce qui signifiait «montagne du soleil» «ou «montagne du solitaire» fut occupé pendant 4 siècles au Moyen Âge par un prieuré dépendant de Cluny. Les moines y vivaient dans des conditions difficiles et les derniers seraient morts en 1420 de froid et de faim après un terrible hiver. Il est aussi sur le chemin reliant Cluny à Saint Jacques de Compostelle en passant par le Puy en Velay.
Dès le départ et tout au long de la journée nous cheminons dans des forêts de résineux. Peu avant l’arrivée au mont nous passons d’abord devant une belle cabane de chasse, la cabane de Soleilhavoup dont l’intérieur a été malheureusement saccagé puis à la Croix d’Amanzé où un large abri a été construit pour les randonneurs. Serait ce que le beau temps d’aujourd’hui n’est pas toujours au rendez vous ? Une dernière montée et nous voici au sommet. Pas tout à fait puisque nous continuons à nous élever en montant en haut de la tour d’observation construite en douglas et à sa table d’orientation pour vérifier puisque le temps est clair si nous avons bien une vue sur le Puy de Dôme et sur la chaîne des Alpes avec le Mont Blanc comme l’indique la documentation. En effet à l’Ouest, une trouée dans la forêt permet d’apercevoir ce que nous pensons être le Puy-de-Dôme. Mais à l’Est, arbres très hauts, peu de vue !

Tour d’observation sur le Mont St Rigaud

Nous descendons de notre perchoir puis du mont pour aller vers une source à laquelle on attribue certaines vertus. A l’origine, une légende (encore une!) raconte que l’un des derniers moines présents possédait des dons de guérison et que sa sépulture fut placée à l’emplacement actuel de la fontaine, donnant à l’eau qui en coulait des vertus médicinales. Des croix de bois à côté de la source ont été plantées par des pèlerins pour marquer leur passage.
Nous poursuivons la descente dans les bois et alors que nous cherchons un lieu de pique-nique, nous sommes doublés au ralenti par un groupe de motards enduro. Leur animateur nous conseille de poursuivre jusqu’au viaduc du Châtelard. Nous retardons l’heure du déjeuner et poursuivons jusqu’à ce site. Construit entre 1908 et 1910 par les chemins de fer du Beaujolais sur la ligne reliant Monsols à la Clayette, cet édifice en granit extrait et taillé sur place, d’une hauteur de 27m et une longueur de 145 m, possède 11 arches de 12 m d’envergure. Il cessa d’être utilisé après seulement 23 années de service, suite à l’arrêt des chemins de fer du Beaujolais. Quel travail pour une durée de fonctionnement aussi courte !

Viaduc du Châtelard

Après Monsols, il ne reste plus qu’à remonter au col de Crié pour retrouver nos voitures . Un dernier rafraîchissement pris tous ensemble et nous repartons pour Clermont où nous arrivons vers 17h15.

Terrain : en majorité de beaux chemins ou sentes, quelques chemins goudronnés et de petites routes.
Hébergements : chalets dans le camping du lac de St Point les 2 premières nuits, au gîte de groupe de Ouroux les 3 nuits suivantes. 2 hébergements de style complètement différents mais qui ont chacun été appréciés du groupe.
Restauration : repas du soir et petits déjeuner à la guinguette du camping et au gîte, de très bonne qualité et très copieux. Idem pour les pique-niques pour ceux qui en ont commandés.
Groupe : bonne condition physique de tous les participants. Très bonne ambiance.
Incidents : outre la chute de Sophie relatée dans le compte rendu du 2ème jour, malaise de Christiane sur le trajet aller au niveau du péage de Villefranche Limas. Un peu de retard pour l’arrivée à Milly Lamartine et l’heure de départ de la rando mais sans conséquence sur le reste du séjour. Également le 1er jour chute de Roselyne sur la petite sente qui menait à la grotte de Jocelyn (doigt un peu douloureux mais sans suite). Tiques enlevées sur plusieurs participants. Merci à Mireille pour tous les soins dispensés.

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Jeu10/06/2021 Sancy – Rando des trois lacs

Date : 10/06/2021
Animateur : Georges et Liliane en formation
Nombre de participants : 13 ( 4 F et 9 H )
Météo : Soleil et nuages, température agréable avec une petite brise sur les hauteurs
Terrain : sec
Distance : 25 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 7h30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 116 pour 2 voitures et 80 pour 1 autre soit 312 km
Préparation et rédaction : 1 h

Lac de Montcineyre


ITINERAIRE : Départ de Pertuyzat, sommet du puy du même nom, lac Pavin, sommet du puy de Montchal, lac de Montcineyre, lac de Bourdouze, Anglard, cascade de Vaucoux, retour à Pertuyzat.

Départ de la station de ski nordique de Pertuyzat pour cette rando estivale. Première difficulté, le sommet du puy de Pertuyzat avec une magnifique vue sur le Sancy et les monts du Cantal. Après quelques passages de barbelés, nous voici au bord du lac Pavin, Agé de 6900 ans, c’est le plus jeune de France avec une profondeur de 92 m. Suite à la rencontre d’une coulée de magma et une nappe phréatique, une énorme explosion a creusé son cratère. Ses eaux sont oxyigénées jusqu’à une profondeur de 60 m, les eaux profondes ne se mélangent pas avec la surface, ce qui fait sa particularité.

Après un passage au sommet du puy de Montchal, direction le creux de Soucy, un gouffre de 28 m de profondeur (et non 120 m comme je l’ai indiqué sur place ) et 60 m de diamètre. L’origine de ce creux reste encore un mystère pour les scientifiques, c’est un habitat privilégié pour une communauté de chauves-souris.

Prochaine étape, le lac de Moncineyre, d’origine volcanique, c’est une coulée de lave qui est l’origine de la formation du lac, une coulée de lave a obstrué le passage d’un ruisseau. Après le pique-nique au bord du lac, direction le troisième lac, le Bourdouze.

Lac de Bourdouze

Il se différencie des 2 autres par son origine glacière, en partie recouvert d’une tourbière. Après un passage au village d’Anglard, visite de la petite chapelle du xvi siècle. Dernier site remarquable, la cascade de Vaucoux d’une hauteur de 12 m dans un magnifique écrin de verdure.

Retour à Pertuyzat. Merci à tous et particulièrement à Liliane, notre future animatrice qui nous a guidés sans problèmes, un petit pot bienvenu à Besse a clôturé cette belle rando.

Cascades de Vaucoux

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Dim 06/06/2021 Combrailles – Sauterre

Animatrice : Christelle
Nombre de participants : 13 (10F, 3H animatrice incluse)
METEO : Temps couvert, légère bruine par moment
TERRAIN : Humide , passages gras
DISTANCE : 20 km            DENIV :  480 m
DUREE : 6h15 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 54 km pour 2 véhicules et 2 autres sur place
Préparation et rédaction : 2 heures

Consignes sanitaires : Afin de respecter les règles en vigueur, nous avons formé 1 groupe de 8 avec moi-même et 1 groupe de 5 avec Pierre en appui.

Itinéraire :   Départ du parking de la Roche Sauterre, Roche Sauterre, bois de Soulage, bois de Serval, Marmoizoux, Montbuisson, le Fromental, les Marteaux, les Vaudelins, la Bessède, étang de Lachamp, Laty, Sauterre.

Début de parcours avec un passage à la Roche Sauterre , très beau mur de basalte qui culmine à 977 mètres. Cet ancien cratère vieux de 5.5 millions d’années présente de nombreuses inclusions de péridotite, matériau riche en cristaux d’olivine et de pyroxène qui lui donne une couleur verte, c’est également un composant du manteau terrestre.

Le site fût un lieu d’extraction  de basanite employant jusqu’à 200 personnes entre les 2 guerres.

Nous ferons bien sûr un passage au sommet de la Roche où l’on trouve un petit belvédère avec table d’orientation . La vue y est superbe et embrasse chaîne des Puys et massif du Sancy quand les nuages veulent bien s’écarter  (ce qui n’était pas le cas , dommage !).

Nous cheminerons ensuite le long de larges chemins bordés de prairies à la végétation exubérante , royaume des ombellifères,  marguerites , gaillets et autres renouées bistorte qui nous ont apporté douceur et couleur compensant ainsi l’atmosphère un peu automnale de cette journée sans soleil !

Après avoir traversé quelques hameaux où nous trouvons de belles bâtisses en pierre nous  rejoignons le bel étang de Lachamp, lieu paisible où l’on poserait bien sa tente .Situé dans une des rares zones humides des Monts Dômes, cet étang naturel d’une superficie de 13 hectares est alimenté par les sources de la Morge qui se trouvent à proximité. Lieu de conservation pour la nature, il abrite des espèces protégées comme le crapaud calamite.

Retour à Sauterre par de beaux chemins , le ciel est toujours bas mais  bonne humeur et bon rythme étaient au rendez-vous !

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Jeu 03/06/2021 Chaîne des Puys – Volvic

Date : Jeudi 03/06/21
Animateur : Fabien, Yves  
Nombre de participants : 21 (11F, 10H) animateurs compris
Météo : Beau temps ensoleillé le matin se couvrant l’après midi. Quelques petites gouttes en toute fin de balade
Terrain :  Sec
Distance :  24 km   
Dénivelé :  780 m
Durée : 7 h20 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 36 X 4 et 70 X 1 soit 214 km. Une voiture sur place
Préparation et rédaction : 3 H

Consignes sanitaires : Afin de respecter les règles en vigueur, nous avons formé 1 groupe de 10 avec moi-même dans un sens et 2 groupes de 6 et de 5 avec Yves et Luc en appui dans l’autre sens.


ITINERAIRE : Volvic, Puy de la Bannière, Tournoël, la Pradelle, Félidas, Puy de Paugnat, Bois Latia, les Fayes, Puy de la Nugère, Gare de Volvic, Cheires de Buvaleix.

Une bonne partie de la balade du jour a parcouru les chemins de jeu des marcheurs nordiques du samedi sans forcément être répétitif pour eux puisque cela leur a permis de redécouvrir ces chemins de façon plus lente et de prendre le temps d’observer. Un petit comparatif de nos cartes respectives d’éditions différentes avec l’animateur de l’autre groupe avant de nous séparer nous a permis de constater de nombreux changements sur les chemins du secteur.

Nous sommes donc partis du parking des sources des Eaux de Volvic pour rapidement rejoindre Notre Dame de la Garde, imposante statue de 5,50 m de haut (10 m avec son piédestal) qui a les bras tendus en direction de la ville en signe de protection. Cette statue est adossée au Puy de la Bannière. La carte faisant mention d’une borne à son sommet, nous y sommes montés en hors piste afin de la trouver. Mission accomplie !

Château de Tournoël

Rapidement, une nouvelle curiosité s’offre à nous : le Château de Tournoël. Ce Château, racheté aux débuts des années 2000 en bien mauvais état a fait l’objet de très nombreux et lourds travaux depuis et est, aujourd’hui, visitable par le public. Un long cheminement d’abord dans des sentiers escarpés et vallonnés puis ensuite sur des chemins plus plats et à découvert nous permettant des jolies vues sur la Chaîne des Puys nous mènera jusqu’au pied du Puy de Paugnat, point de croisement du jour avec l’autre groupe. S’en suit alors la montée au Puy de Paugnat, puy qui a abrité une carrière de pouzzolane pendant une cinquantaine d’années, fermée en 2001.

Après une rapide redescente, nous traverserons la voie ferrée pour une deuxième partie de balade à travers les très jolis bois Latia puis les Fayes qui nous ménera au pied du Puy de la Nugère. Puy que nous gravirons pour ensuite redescendre dans son cratère. La redescente de ce Puy, bien pentue et technique par cette face nord, sera parfaitement appréhendée par le groupe.

Nous redescendrons ensuite tranquillement à notre point de départ, via la gare de Volvic et les Cheires de Bruvaleix, accompagnés de quelques petites gouttes qui n’arriveront même pas à nous mouiller !!

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Dim 30/05/2021. Montagne Bourbonnaise – Lachaux

Date : Dimanche 30 mai 2021
Animateurs : Christelle et Jean-Michel (en formation), Yves en appui
Nombre de participants : 15 (10F, 5H)
Météo : Ensoleillé et chaud sans excès
Terrain : Bon
Distance : 20 km
Dénivelé : 700 m
Durée : 6h50 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 3 X 120 et 1 X 40 soit 400 km
Préparation et rédaction : 2h30

Consignes sanitaires : Afin de respecter les règles en vigueur, 2 groupes de participants ont été formés sur le même itinéraire, 1 groupe de 8 avec Christelle et Jean-Michel et 1 groupe de 7 avec Yves.


ITINERAIRE : Lachaux, La Bretonne, Les Olagnons, Chez Cartailler, Le Plan de James, Rez de Sol, Gratteloup, Philibin, Col de la Plantade, Les Robinots, La Guillermie, Rocher des Cheirs, Pérard, Gagaux, Lachaux

La randonnée évolue ce jour en Montagne Bourbonnaise qui constitue un prolongement des Monts du Forez dans le Puy-de-Dôme et l’Allier, une zone très boisée, parcourue par un réseau dense de petites routes et chemins et parsemée de multiples villages et hameaux. Départ de Lachaux, commune connue pour sa mine d’uranium exploitée de 1946 à 1955. Nous empruntons une petite route puis des chemins traversant des hameaux aux maisons en granite souvent bien restaurées. Après Chez Cartailler, nous repérons l’accès à la Pierre du Sang, un monument mégalithique constitué d’une roche à cupule en granite, qui selon la légende serait une pierre à sacrifice de l’époque des druides. Ensuite s’amorce la montée au sommet du Rez de Sol (943 m), point haut du jour, qui est traversé par une crête constituée par un long filon de quartz blanc. La vue au sommet porte sur le Sancy, la Chaîne des Puys et le Forez (Pierre-sur-Haute). Nous nous y installons pour le pique-nique. L’itinéraire se poursuit, souvent en forêt, jusqu’au Col de la Plantade, limite entre Puy-de-Dôme et Allier, puis nous rejoignons le village de La Guillermie. Une montée forestière vers le Rocher des Cheirs (793 m) nous montre le patchwork des peuplements forestiers feuillus et résineux, dont les parties exploitées sont souvent reboisées en douglas. Au sommet une croix surmonte un rocher. Le retour à Lachaux s’effectue via le Moulin de Theux, un site bien aménagé, verdoyant et charmant, propice à la détente, où l’eau coule en abondance, offrant aux participants l’occasion d’un salutaire bain de pied agrémenté de quelques friandises.

Randonnée, à l’ambiance déjà estivale, proposée par Christelle et conduite par Jean-Michel. Merci à Christelle et Yves pour leurs bons conseils. Bravo à Michèle et Geneviève pour leur retour aux randonnée d’Atlas après le confinement.

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Dim 30/05/2021 Vélorando – Châtel-Guyon

 Préparation au séjour n°16

Date : dimanche 30 mai 2021 (journée avec vélo à 1/2 chargé)
Météo : ciel bleu au départ se couvrant progressivement par des nuages d’altitude. Température douce avec un léger vent de Nord Est sur la fin du parcours.
Terrain : principalement sur petite route, avec un chemin d’exploitation entre Blanzat et le bassin d’orage de Nohanent.
Animateur : Michel J
Distance du parcours : 61,93km (compteur vélo) ; Dénivelé + 415m (montre altimétrique)
Durée de la sortie: 5h31
Durée de roulage : 3h34 ; 17,2km/h de moyenne.
Nombre de participants : animateurs compris  5 (3F,2H)

Itinéraire : musée Roger Quillot voie cyclable Nord de Clermont-Fd, complexe sportif de Blanzat Jean Marie Bellime, complexe sportif Sivas à Blanzat, chemin de Blanzat à Nohanent jusqu’au bassin d’orage de la vallée du Bedat, Nohanent, Sayat, Malauzat. Au cimetière, à droite le chemin goudronné jusqu’à l’entrée de Volvic. Passage dans Volvic puis Crouzol, Enval, Châtel-Guyon, Saint-Bonnet-Près-Riom, Villeneuve, Pessat, Tantillon, Targnat, Puy Chany, Chappes, Lussat, Navarre, Gerzat , Clermont.

Quelque part du côté de Targnat

Remarque :  deux pré-inscrits au séjour 16 n’ont pu se libérer pour cette sortie.

Observations : groupe en forme prêt à affronter l’itinéraire vallonné du Sancy à l’océan qui se déroulera du 03 au 12 juillet. Deux crevaisons sur le dernier tiers du parcours, histoire de se rappeler comment changer ou réparer une chambre à air…

Rédacteur : Michel Julien

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