Du samedi 12 au dimanche 13 février 2022
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 6 hommes.
Météo: temps couvert avec une température négative au départ se réchauffant en matinée (3 à 6°C), vent de Sud Est sensible tournant progressivement au Sud Ouest. Début de soirée avec quelques rayons de soleil au coucher, douceur nocturne, vent se levant en cours de nuit assez fort. Dimanche, ciel dégagé en matinée se couvrant progressivement par l’ouest Sud Ouest. Vent se renforçant en matinée devenant fort sous rafales du Sud. Partie Ouest du Sancy couvert, dégagé à l’Est.
Classement : difficile compte tenu des distances parcourues et des parties hors pistes.
Transport : dépose des participants avec deux véhicules, une Peugeot modèle 307 et une Peugeot 3008. Récupération des adhérents, dimanche vers 17h00 à la plage du lac du Chambon avec une Peugeot 3008 et une Renault Kangoo. Merci aux conducteurs Isabelle, Yves et Mady pour leurs disponibilités.
Kilométrage routier : 532
Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures
Cartographie utilisée : cartes Ign, série bleue au 1/25000 n°2534 Est, Top 25 n°2534 OT et 2432 ET.
Matériel mis à disposition : deux tentes Coleman modèle Cobra, cinq couvertures de survie Space Blanket orange, un sursac en goretex.

Quentin, Benoit, Sébastien, Régis, Claude, Michel j. au départ

Consignes sanitaires : compte tenu de la pandémie, il a été décidé que le couchage se ferait sous des tentes individuelles.
Faune rencontrée : quatre renards, un lièvre, un couple de grands corbeaux. La présence du vent a chassé les ongulés dans les bois.

Mot de l’animateur.
En accord avec les participants, il a fallu se résoudre à modifier par manque de neige cette hivernale qui devait se dérouler, raquettes aux pieds et en tirant des pulkas sur le massif du Sancy. Un itinéraire linéaire pédestre a été proposé dont le challenge consistait à partir du Cézallier et à se déplacer d’un point haut vers un autre point haut. Une grande partie du parcours s’est déroulée en hors piste (95 % le samedi et 60 % le dimanche).
Quelques chiffres : données fournies par une montre Sunto (dénivelés et durée du déplacement) et une application gps (distances parcourues).
Dénivelées positives : J1. Dénivelées positives 1045m négatives : 955m, kilométrage : 23
Heures de déplacement 8h23 (pauses comprises). J2. Dénivelées positives 850m négatives : 1105m, kilométrage : 23. Heures de déplacement 8h09 (pauses comprises).

Départ de l’itinéraire à la sortie Ouest d’Anzat-le-Luguet, à proximité du ruisseau de la Combe à une altitude de 1110m environ. L’échauffement se fait tranquillement en suivant un chemin pastoral qui conduit aux estives d’été. Passé le bois de la Barre, notre cheminement à travers les pâtures se fait maintenant à découvert et le vent sensible refroidit l’atmosphère. La progression est bonne et les quelques parties enneigées traversées se font sans difficulté sur une neige dure non verglacée. Nous laissons le Signal du Luguet (alt.1551m) à notre droite et poursuivons en lisière de forêt pour éviter les accumulations de neige en sous bois plus molle.

Pente sous le Mont Chamaroux

L’orientation est maintenant plein Ouest allant du point côté 1516 au 1491, au 1484, puis au 1481 avant d’atteindre le col de Chamaroux après une longue pente orientée Nord à moitié enneigée. La pose est prise au sommet du Mont Chamaroux (alt.1476m) facilement identifiable par sa croix en bois.

Mont Chamaroux (alt. 1476m)

Du sommet du Haut de Chamaroux (alt.1429m), l’orientation Nord est abandonnée pour le Nord-Est afin de gagner le Testou (alt.1327m) que nous descendons pour contourner par l’Est, le lac de St Alyre.

Joli cirque à l’Est de la Montagne de Chamaroux

La pente est raide pour gagner les deux points hauts de la Montagne de Riocros Haute aidés par les nombreuses traces laissées par les animaux de ferme. Le terrain tourbeux avant la Noue Haute, nous prépare bien à la traversée de la tourbière de Jacquot non gelée où passant de tremblant en tremblant on essaie d’éviter de mettre les pieds dans l’eau (souvenir !). Le bois de Garde atteint, il nous faut changer d’orientation et prendre Nord-Ouest pour atteindre le Teston de Joran (alt.1323m) en zigzaguant dans une forêt parfois encombrée par des arbres tombés, des coupes à blanc et des plantations récentes où une végétation de lumière s’est mise en place. Ce cheminement irrégulier nous permet de découvrir de nombreux garde-mangers d’écureuils où les cônes d’épicéas déchiquetés par la base laissent des filaments effilochés. Passé le Sud du lac de Cureyre, nous progressons dans une pessière encombrée par des têtes d’arbres cassées par le vent ou sous la charge d’une neige à un moment abondante. Il est tard et nous devons trouver un lieu de bivouac et de l’eau pour le repas du soir et le petit déjeuner. Une pointe de bois légèrement surélevée, plate à l’abri du vent fort de Sud-Ouest avec un sol moelleux, sera notre havre pour la nuit. Une zone humide couverte d’une neige immaculée produira l’eau.

La soirée a été agréable, un feu égayant le repas. Le vent a faibli rapidement donnant une première partie de nuit calme et reposante. Vers quatre heures du matin, le bruit du mouvement des arbres a réveillé une partie de l’équipe et quelques oiseaux à l’aube naissante ont laissé entendre des chants printaniers. Il est 09h00 lorsque nous nous mettons en mouvement. Le col de la Chaumoune est vite passé, les obstacles se révèlent vers le nord. La Montagne du Ronzier franchie, le Puy de la Vaisse est rapidement atteint (alt.1359m).

Montée vers la Montagne du Ronzier
Vue du puy de la Vaisse

La descente versant Nord dans une superbe hêtraie recouverte par un manteau neigeux épais représente pour certains une difficulté à maîtriser, mais sont encouragés par le reste du groupe déjà au pied de la pente au soleil. A la lisière du bois les Fontlonges, un groupe apparaît à quelques centaines de mètres, il est vite identifié. En ces lieux, il est rare de rencontrer beaucoup de monde. Nous sommes dimanche, c’est bien des adhérents d’Atlas en compagnie de leur animateur qui viennent à notre rencontre. Salutations et échanges, et nous reprenons chacun en sens inverse nos directions respectives. Nous atteignons le point haut du Ferrand (alt.1303m) où nous pouvons découvrir sur notre droite sous un ciel lumineux le lac de Montcineyre pris par la glace.

Le Montcineyre, vue prise du Puy Ferrand (alt.1300m)

La hêtraie Jansenet passée, nous évitons les zones humides pour atteindre les contreforts Ouest du Montchal que nous contournons par le Nord afin de gagner la D978. Retour à la civilisation !.Petite pause à la Couze du Pavin, pour prendre de l’eau et suivant une petite route, puis un chemin et de nouveau une petite route nous atteignons le village de Leylavaux et le GR30. Le chemin coincé entre deux clôtures de barbelés et parfumé par l’épandage de fumier se dirige maintenant vers la forêt de Courbanges. Le bord sud atteint, nous suivons un large chemin d’exploitation « la Grande Allée » plus ou moins empierré qui doit servir au transport de grumes de bois. Progressivement, nous perdons de l’altitude. Vers l’ouest, le ciel se charge de nuages noirs alors que nous restons sous un ciel bleu. Nous sommes maintenant en parallèle du ravin du ruisseau de Courbanges sur un chemin magnifique à la pente douce avec comme fond sonore le bruit de l’eau qui nous arrive atténué par la végétation et l’éloignement. Jassat atteint, reste à franchir la crêtes vers le nord par une petite sente puis un chemin. Un petit moment de hors piste et nous découvrons à travers de grands arbres le lac de Chambon, terme de notre week-end.

Lac Chambon

Merci pour les photographes et la bonne humeur pendant ce court séjour. Je n’oublie pas de remercier l’épouse de Claude pour son succulent pain d’épices.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.