Animateur : Michel J. Terrain : souple Météo : température agréable, nuages bas. Timides éclaircies en fin de séance Temps de préparation et de rédaction : 2h00 Mise à disposition : 1 paire de bâtons de 1,15 m. Kilométrage : 3 voitures, 1 voiture en co-voiturage au départ de Clermont et 2 voitures sur place avec une moyenne de 35 km (aller et retour) soit 175 km Nombre de participants : 5 animateur compris (0F, 5H) Distance : 19 km 390 ; moyenne 6,6 km/h (montre gps), dénivelée 350 m (montre altimétrique), 450 m (montre gps). Durée : 2h55 (de marche) et 3h05 (déplacement et pauses compris).
Itinéraire : départ parking n°1 « Puy de la Chopine » du panoramique des Dômes, golf des Volcans, plateau de Fraisse, Chabanne Vieille, Est des puys Balmet, Fillu, bac de Montmeyre, col de Ceyssat, chemin des Gouris, chemin de la Roche Pertuisade, Sud Est du puy de Couleyras, stationnement…
Observations : échauffement habituel. Deux pauses d’un total de 10 minutes pour boire et grignoter quelques fruits secs et autres encas tirés du sac à dos. Petit groupe pour une reprise tout en douceur sur une distance volontaire courte avec l’annonce que dorénavant l’activité se ferait en régulant volontairement la vitesse à 6,6 km/h afin d’être en capacité d’accueillir de nouveaux adeptes.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 9 animatrice comprise (6F, 3H) Météo : temps chaud et ensoleillé Distance : 20 km (openrunner) Dénivelé : 820 m (openrunner) Durée : 6 h 50 Classement Atlas : moyenne Kilométrage auto : 160 km pour 1 voiture de Clermont Fd et 130 km pour 1 voiture du Crest soit au total 290 km. Préparation et rédaction : 2 h30 ITINERAIRE : Molompize, la Sagne, Charmensac, le Cuze, Chapelle de Vauclair, nord de Chalagnac, bois de Glaude, Bégoul, Molompize
Depuis Molompize petit village situé entre Massiac et Murat, en bordure de la rivière Alagnon,nous empruntons un chemin qui suit le ruisseau de Mazelaire. La passerelle qui à d’autres saisons doit être nécessaire pour le traverser, se révèle totalement inutile, celui-ci étant complètement à sec sur sa partie basse.
Ruisseau de Mazelaire
Bien ombragée, la montée régulière jusqu’au bois du Lac puis jusqu’au hameau de la Sagne, se fait assez facilement même si la chaleur est déjà bien ressentie.
En direction de la Sagne
La Sagne se révèle être un hameau très coquet où nous découvrons plusieurs œuvres d’art en bois ou en fer. Le patrimoine rural ancien est également bien présent avec un bel abreuvoir et un four à pain restauré.
Une œuvre d’Art à la Sagne
Le parcours sur le plateau se poursuit tantôt à l’ombre, tantôt au soleil mais avec un petit vent du sud ouest qui se charge de nous rafraîchir et jusqu’à Charmensac nous bénéficions de superbes vues sur la vallée de l’Alagnon et le plateau en face où nous devons passer cet après midi.
Vue sur la vallée de l’Alagnon
Dominant la vallée, un petit cimetière laisse supposer que le village de Charmensac est proche. Mais ce n’est qu’en arrivant au bout du plateau qu’on le découvre légèrement en contrebas.
Charmensac
Après avoir visité et admiré l’église bien restaurée, nous reprenons notre parcours et amorçons la descente vers la vallée. D’abord une partie rocheuse et ensoleillée puis nous pénétrons dans la belle hêtraie du bois de la Fage. La pente s’accentue jusqu’au ruisseau de la Fage où là encore la belle passerelle qui en permet le franchissement paraît démesurée au regard du débit actuel. Puis il faut ensuite remonter par une pente soutenue pour arriver au hameau de le Cuze, Après le puits carré, encore quelques mètres avant de découvrir sur notre gauche, dans une coulée basaltique, la grotte du Cuze qui a donné son nom au hameau. L’érosion aurait permis la mise à jour de cette cavité résultant des gaz emprisonnés lors de la formation de la coulée.
Grotte de Cuze
A partir de là, la descente finale sur la vallée de l’Alagnon commence. Le chemin serpente dans la hêtraie et avant d’arriver à la N 122 on profite de l’ombre offerte et encore du silence pour le pique nique. Après la traversée de la nationale et de l’Alagnon, nous voici à la chapelle de Vauclair qui date du XIIIème siècle. Mais elle est fermée et on ne peut pas en découvrir l’intérieur (retable à colonnes torses et vignes dorées classé à l’inventaire des Monuments Historique, sol ancien en pierre date du XVème siècle), seulement apercevoir à travers les grilles de la porte d’entrée les décors colorés de flore et de faune qui ornent les murs. Un dernier regard à la façade ornée d’une rosace et nous traversons la voie ferrée pour entamer la remontée sur le plateau vers le village de Chalagnac. Je choisis d’utiliser un chemin qui fait de nombreux zig zag, abandonnant l’idée première d’emprunter une sente plus directe mais moins facile. Plusieurs pauses permettent de venir à bout sans trop de difficultés des 330 m de dénivelé positif et l’on se retrouve à peu près au même niveau que le matin mais de l’autre côté de la vallée, avec vue sur le village de Charmensac. Un bout de plateau, descente le long du ruisseau de Bégoul, à nouveau traversée de l’Alagnon d’où nous apercevons les pailhas au dessus de Molompize (cultures en terrasses de plantes aromatiques, d’arbres fruitiers et surtout de vignes) et c’est l’arrivée aux voitures. Une longue pause pour partager les mirabelles ramassées et amenées par Daniel, puis un arrêt à Massiac pour un rafraîchissement et la dégustation des célèbres macarons offerts par Bénédicte terminent cette journée. Merci à tous et à bientôt pour une nouvelle journée de randonnée.
Animateur : Jean-Michel Nombre de participants : 8, animateur compris (5 F, 3 H) Météo : Nuageux, petites éclaircies en milieu de journée, quelques gouttes en début d’après-midi, température modérée, petite brise Terrain : Humide, gras et boueux par endroits Distance : 23,5 km Dénivelé : 460 m Durée : 6h43 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 1 X 60 km + 1 X 100 km
ITINERAIRE : Le Broc, les Sagnes, Gignat, Chapelle Ste-Madeleine, Villeneuve, Mareugheol, Antoingt, Solignat, la Garde, Bergonne, les Sagnes, Le Broc
Vue matinale du Broc dans la brume
La randonnée se déroule aujourd’hui dans une partie du Dauphiné d’Auvergne, issu au 12ème siècle de la partition du Comté d’Auvergne et baptisée du prénom « Dauphin » du Comte Robert 1er. C’est un territoire particulièrement chargé d’histoire. Nous allons emprunter en partie le GR de Pays « autour d’Issoire ». Départ du haut du village du Broc où trône une forteresse du 13ème siècle en partie en ruine. Ce matin la vue du belvédère sur le Val d’Allier est bouchée par la brume liée aux orages de la veille. Un agréable chemin à travers bois nous mène à Gignat où l’on peut admirer des maisons vigneronnes à la toiture en chapeau de gendarme. A la sortie du village, nous croisons le Lembronnet, petite rivière paisible. En longeant le coteau nous rejoignons la Chapelle Ste-Madeleine du 13ème siècle installée au pied de la butte de Chalus et isolée au milieu des cultures. Une petite montée nous amène au beau village de Villeneuve où nous pouvons admirer le Château de Villeneuve-Lembron, château de transition entre Moyen-Age et Renaissance, construit par Rigaud d’Aureilhe, maître d’hôtel de Louis XI, Charles VIII et François Ier. L’intérieur du château est orné de fresques et de tapisseries. Le château appartient à l’État depuis 1937. A proximité se trouve l’Hôtel d’Aureilhe, construction plus ancienne du 12ème au 15ème siècle. Enfin, en face du château se trouve l’église bâtie à la même époque qui possède un clocher à dôme à l’impériale.
Château de Villeneuve-Lembron
A la sortie de Villeneuve, nous pouvons profiter d’un panorama sur la cuvette du Lembronnet émaillée de cultures diverses : céréales, tournesols, maïs et même un soupçon de sarrazin ; au fond se détache le Puy d’Ysson et le village de Vodable au pied de son pic volcanique.
Entre Villeneuve et Mareugheol, vue sur le Puy d’Ysson et Vodable
Arrivée à midi à Mareugheol, village doté d’un important fort villageois construit durant la période troublée de la Guerre de Cent Ans pour protéger les paysans et les villageois des bandes de pillards. La construction mêle ouvrages défensifs sur le pourtour notamment et habitations, ainsi qu’une église. Un dame très sympathique qui a restauré une des maisons nous explique l’histoire du lieu et nous conduit pour une petite visite des ruelles et d’une magnifique cave en pierres sèches qu’elle a remis en état. Une des loges comme on nomme ici les habitations a même bénéficié du financement du Loto du Patrimoine initié par Stéphane Bern.
Une ruelle du fort villageois de Mareugheol
Après la visite nous nous installons sur la place du lavoir pour le pique-nique agrémenté de friandises offertes par Dominique et Daniel. En début d’après-midi nous rejoignons le village d’Antoingt puis attaquons la montée vers Solignat, rattrapés par un nuage noir qui nous arrose un peu et repart vers l’est. Du chemin on peut admirer la forteresse de Montpentier (Le Pentier sur la carte). Pour rejoindre Bergonne nous empruntons plusieurs chemins agricoles et découvrons deux parcelles de lavande, inhabituelles dans cette zone. A partir de Bergonne nous rejoignons le Plateau de La Chaux par de beaux sentiers bordés de murets et de chênes rabougris. Arrivée au Broc au parking situé en face du restaurant gastronomique « Origines ». La vue du belvédère est maintenant dégagée sur le Val d’Allier et la butte de Nonette. Avant de rentrer sur Clermont où nous attend un gros orage, nous dégustons les délicieuses mirabelles apportées très gentiment par Daniel. Merci et à bientôt.
Animateur : Fabien Nombre de participants : 11 (8F, 3H) animateur compris Météo : Grand soleil, léger vent Terrain : Très sec Distance : 24,1 km Dénivelé : 640 m Durée : 7 h 15 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 80 km pour 2 voitures de Clermont soit 160 km et 2 voitures sur place
ITINERAIRE : Pessade, Saulzet le Froid, Puy de Monténard, Mareuge, Bois de Saignes, Fontaine de Montadoux, Col de Baladou, Pessade.
La balade du jour avait pour but de découvrir une œuvre d’Horizons Sancy nommé « Fossile ».
Départ de Pessade. De là, de larges chemins, qu’il vaut mieux parcourir du matin vu qu’ils sont à découverts, nous permettent de rejoindre Saulzet le Froid. Changement de cap pour rejoindre le pied du Puy de Monténard qui constitue notre premier dénivelé du jour. Ce Puy a l’avantage d’être totalement boisé, ce qui est fort appréciable en ce jour, mais d’avoir une légère « ouverture » en son sommet, permettant de contempler le paysage et aussi de bien visualiser la balade du jour.
Vue depuis le sommet du Puy de Monténard
Nous redescendons de ce Puy et rejoignons Mareuge. Là, à la vue du four à pain, quelques participants se remémorent une sortie nocturne bien arrosée !
Nous pénétrons ensuite dans les bois de Mareuge. C’est là qu’un hors-piste non prévu va avoir lieu. En effet, dans ces bois, plusieurs chemins tracés sur la carte ne sont plus présents sur le terrain (et iphigénie nous confirmait que nous étions bien sur ces chemins). C’est dans une trouée de ces bois que nous mangerons, ce qui permettra à chacun de choisir un coin à l’ombre ou au soleil et d’avoir une jolie vue sur la face est du Puy de Baladou que l’on a moins l’habitude de voir.
Après ce repas, nous continuons notre progression à l’orée des bois de Maugue. La vue du buron de Leyrenoux rappellera là aussi à certains les sorties hivernales.
L’œuvre Horizons Sancy
C’est à la sortie de ces bois, à proximité de la fontaine de Montadoux, que nous découvrons l’œuvre Horizons Sancy. Cette œuvre est une spirale de troncs brulés qui s’espacent de plus en plus au fur et à mesure que s’ouvre la spirale. Après avoir observé cette œuvre et lu le panneau expliquant ce que l’artiste a voulu exprimer, nous rejoignons le GR4 qui nous ramène à Pessade avec la Chaîne des Puys en arrière-plan.
Retour sur Pessade avec la Chaîne des Puys en fond
A Pessade nous finissons cette belle journée en partageant un verre.
Animateur : Jean-Michel Nombre de participants : 7, animateur compris (4 F, 3 H) Météo : Soleil et nuages, chaud Terrain : Sec Distance : 21,5 km Dénivelé : 470 m Durée : 6h28 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 1 X 38 km + 1 X 70 km
ITINERAIRE : Lac de la Cassière, D 2089, GR 30, Fallateuf, Bois de la Madeleine, Château de Montlosier, Etang de Montlosier, Puy de Vichatel, Puy de Charmont, Fontclairant, Verneuge, Sauteyras, Lac d’Aydat, Pont de l’Arche, G 30, Rouillat Bas, Lac de la Cassière
Lac de la Cassière
La journée s’annonce ensoleillée et chaude, donc la randonnée va se dérouler dans la mesure du possible en milieu ombragé avec un dénivelé modéré et avec des poses régulières pour s’hydrater. Départ du sud du Lac de la Cassière qui apparaît avec un niveau d’eau assez bas. Nous longeons le lac à distance côté ouest. La traversée du hameau de La Cassière nous permet de rejoindre le GR 30 en passant sous la D 2089. Un très agréable chemin forestier s’offre à nous, peu fréquenté. Malgré tout nous croisons un groupe de cyclistes un peu particuliers sur des vélos à quatre roues, qui semblent un peu vieillots et pas très maniables, mais ils ont l’air d’apprécier.
Sur le GR 30 Tour des Lacs d’Auvergne
En arrivant aux abords du Puy de la Vache, plus de monde mais c’est normal en période de vacances estivales. Direction le Château de Montlosier, siège du Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, une élégante bâtisse édifiée vers 1820 au pied du Puy de Montchal. Un éleveur de Nébouzat a installé dans le pré devant le château quelques vaches Ferrandaises de race locale. Ces belles se parent selon le cas d’une robe pie, bregniée, barrée ou poudrée ; elles sont tranquillement installées à l’ombre sous les arbres. Nous faisons de même une petite pause à l’ombre sur l’aire de pique-nique.
Vaches de race Ferrandaise à Montlosier
Un sentier en contrebas de la D 5 nous permet de rejoindre en sécurité le chemin qui mène au Puy de Vichatel. L’Etang de Montlosier a aussi un niveau d’eau très bas. Un peu plus loin nous attaquons en compagnie de familles la montée au Puy de Vichatel, bien aménagée avec vers le haut un sentier consolidé par des fascines. Nous atteignons le cratère bien formé, aux bords colonisés par la forêt, puis nous rejoignons la lèvre sud qui offre un magnifique panorama sur le sud des Puys : Puy de la Toupe, Puy de Boursoux, Puy de la Combegrasse, Puy de Charmont, et plus à l’est le Lac d’Aydat. Au loin le Massif du Sancy se détache fièrement. Le pique-nique est pris en bordure du cratère, à l’ombre, agrémenté de petits gâteaux offerts par Dominique. Après la descente du Puy de Vichatel nous traversons prudemment la D 2089 au Col de la Ventouse puis rejoignons un chemin forestier qui contourne le Puy de Charmont. De petites routes empierrées ou revêtues nous mènent au Lac d’Aydat, le plus grand lac d’Auvergne, au niveau du camping Le Chadelas. Le contournement du lac effectué, nous atteignons de nouveau le GR 30 que nous quittons au nord de Rouillat Bas, pour rejoindre le sud du Lac de la Cassière où sont garées les voitures. Un rafraîchissement bien apprécié est pris sur la terrasse du camping d’Aydat avant de nous séparer. Merci à toutes et à tous et à bientôt sur les chemins.
Animateur : Jean-Michel Nombre de participants : 8, animateur compris (5 F, 3 H) Météo : Soleil et nuages, chaud, légère brise Terrain : Sec Distance : 22 km Dénivelé : 400 m Durée : 6h40 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 1 X 124 km + 1 X 160 km
ITINERAIRE : St Genès Champespe, Charlut, Bois de Monge, Lac du Taurons, La Crégut, Base Nautique, Lac de Lastioulles, La Crégut, Lac de la Crégut, Bois des Gardes, Lac du Tact, Bois de Laspialade, Laspialade, Les Vergnauds, St Genès Champespe
Aujourd’hui nous partons de St Genès Champespe pour une randonnée ombragée sur le Plateau de l’Artense, un vaste plateau ondulé (900 à 1000 m d’altitude) situé au sud-ouest des Monts Dore, là ou affleure le socle ancien granitique et métamorphique parfois recouvert de coulées de lave. C’est le domaine du bocage (production de Saint-Nectaire et de viande bovine), des forêts et des lacs. Premier arrêt à Charlut pour voir au sommet d’un petit suc volcanique l’oeuvre d’art-nature Horizon-Sancy-2022, conçue par Guillaume Cochinaire, sculpteur plasticien français. Dénommée « Soyez prudent par temps d’orage ! », elle interroge bien sûr sur le danger de la foudre, mais plus subtilement sur l’approvisionnement en énergie par la captation de l’électricité à partir des éclairs. De là-haut, les Monts Dore et les Monts du Cantal se détachent fièrement sur l’horizon.
Oeuvre Horizon-Sancy-2022 de Guillaume Cochinaire
Une belle piste traversant la forêt nous conduit au Lac du Taurons, le premier lac du réseau hydroélectrique de la Haute Tarentaine qui alimente la centrale d’Auzerette puis le barrage de Bort les Orgues sur la Dordogne. Des pêcheurs sont installés au bord. Nous rejoignons un lac intermédiaire puis le Lac de la Crégut au niveau de la D 30. Un aller-retour va ensuite nous amener par petites routes et sentiers ombragés bordés de murets de pierre jusqu’à la table d’orientation installée au-dessus du Lac de Lastioulles et à la base nautique. Nous sommes provisoirement dans le département du Cantal. Curieusement, dans ce beau site, le camping et les parkings sont peu fréquentés en ce jour de vacances estivales. Le pique-nique est pris sur le sable face au lac, les pieds dans l’eau pour certains.
Pique-nique face au Lac de Lastioulles
Lac de la Crégut et ses nénuphars
Nous rejoignons le Lac de la Crégut, seul lac naturel de l’ensemble, d’origine glaciaire. Des nénuphars blancs ont colonisé les bordures. Nous allons longer le lac à travers une magnifique forêt variée de hêtres, sapins, épicéas, riche en bois morts propices aux insectes et aux champignons. Le dernier lac de la journée : le Lac du Tact offre un paysage un peu différent avec des bordures de roselières et d’aulnaies qui procurent des refuges aux oiseaux aquatiques. Le retour s’effectue par le Bois de Laspialade, avec une petite montée. Plusieurs panneaux nous informent sur une page importante dans cette zone de la résistance auvergnate durant la seconde guerre mondiale. Des restes de véhicules de l’époque (traction…) mangés par la rouille apportent une illustration aux évènements. De retour à St Genès Champespe, un rafraîchissement bien apprécié est pris sur la terrasse du sympathique restaurant-hôtel-bar-épicerie du village. Merci à tous pour cette belle journée dans cette belle région peu fréquentée.
Animateur : Jean-Michel Nombre de participants : 5, animateur compris (4 F, 1 H) Météo : Ensoleillé, chaud, légère brise Terrain : Sec Distance : 20 km Dénivelé : 650 m Durée : 7h18 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 1 X 70 km
ITINERAIRE : Douharesse Haut, Roche Sanadoire, Ruisseau de Fontsalade, Roche Tuilière, La Malvialle, Puy du Cros, La Graille, Les Bois Grands, Cascade de la Graille, Lacoux, Le Barry, La Plane, Le Cros, Douharesse, Douharesse Haut
De gauche à droite : Puy de l’Ouire, Roche Sanadoire, Roche Tuilière
Départ du parking de Douharesse Haut, en bordure de la D 27, pour cette journée à parcourir les vallons de Fontsalade, de la Plane et de la Graille situés au pied du Plateau du Guéry. La chaleur estivale nous accompagne mais c’est supportable car une grande partie du parcours est en forêt ou sur des chemins bordés d’arbres. Pour commencer, direction les Roches Sanadoire et Tuilière qui sont des restes d’anciens volcans. Du chemin qui descend nous apercevons ces deux pointes ainsi que la Roche de Malvialle et le Mouteyron, et plus haut les estives du Guéry et le Puy Loup. La traversée d’une pessière nous mène au pied de la Roche Sanadoire que nous abordons par un sentier qui devient très pentu. Anne nous ouvre la voie, assez raide, jusqu’au sommet où nous profitons d’un beau 360°.
Au sommet de la Roche Sanadoire, vue sur le Plateau du Guéry
Nous constatons que la Roche Sanadoire est constituée de phonolite, une roche en plaque qui résonne quand on la frappe, d’où le nom de « roche sonnante ». Elle a porté un château dont il ne reste rien, qui était occupé durant la Guerre de 100 ans par des mercenaires à la solde des anglais. La descente raide aussi est effectuée avec prudence. De là nous croisons des trailers en compétition partis le matin de Rochefort Montagne. Le ruisseau de Fontsalade apporte un peu de fraîcheur avant d’aborder une bonne montée à travers une belle hêtraie qui nous permet de rejoindre le monastère orthodoxe de la Malvialle au pied de la Roche Tuilière.
Pique-Nique à l’ombre d’un vieux saule
La Roche Tuilière est un site d’escalade et a servi par le passé de carrière de lauzes. Un sentier situé derrière les bâtiments conventuels permet, à travers la hêtraie de rejoindre le hameau de La Plane. En chemin nous sommes alertés par une forte odeur de pain d’épices et de réglisse, pas désagréable du tout ; elle vient apparemment d’ensilages récents, ce qui est surprenant. Puis nous prenons la direction de la Graille. Un chemin conduit vers les Bois Grands et la pause pique-nique sous un énorme saule à l’ombre bienfaisante.
Lauzes sur l’annexe du monastère de la Malvialle
Le paysage de bocage alentour est reposant, on ferait bien une petite sieste…Après le déjeuner, direction la Cascade de la Graille, enchassée dans une hêtraie de pente. L’accès n’est pas très aisé mais la cascade étincelante vaut le coup d’œil. Le retour s’effectue par des chemins ombragés et des petites routes. Avant de rentrer une pause rafraîchissement à Orcival est la bienvenue. Merci à toutes pour cette belle journée et à bientôt.
Dates : du 23 au 30 juillet 2022 Animateur : Thierry Transport aller-retour : en co-voiturage, 2 voitures de Montferrand à Bidous
Météo: très variée. Grand soleil très chaud le dimanche ; brumes et crachin le matin des autres jours avec des après-midi variables ; orageux le jeudi ; orages et pluie le vendredi matin – soleil dans l’après-midi Animaux: pas d’animaux à 4 pattes, des vautours fauves, une salamandre…
Carte : 2048 OT Cumuls : KM= 82 D+ = 8100 m environ
Jour 0 : L’installation Après un voyage aller sans souci, nous nous installons dans notre grand gîte d’étape à Bidous dans la vallée d’Ustou ; vallée encore bien verte si on la compare aux paysages de sécheresse de l’Aveyron traversés plus tôt dans la journée. Bidous est situé au pied du cirque de Cagateille, un des plus grands cirques pyrénéens. On devine le port de Couillac tout là-haut. Sommet que nous atteindrons dans la semaine. Le gîte semble bien confortable et nos hôtes accueillants ! Le repas du soir et les premiers échanges commenceront à nous prouver que nous sommes bien tombés. Avant le repas et puisqu’il n’est pas très tard, rien ne vaut un petit dégourdissement des jambes. Nous montons vers Ossèse en amont le long du ruisseau du même nom. Une grande cascade nous rafraîchit à distance. En contrebas, trois dames se préparent à plonger dans de belles piscines naturelles. Sans vouloir perturber leur tranquillité, nous sommes vraiment tentés de les imiter. Deux minutes plus tard, nous les avons rejoints. Bien-être immédiat. Bain qui ouvrira les appétits et fermera rapidement les yeux des baigneurs du jour 😊 Nous aurons droit après le repas aux histoires d’un conteur. Pierre, accompagnateur en montagne a rôdé ce soir-là ses histoires auprès d’un public conquis. Il est question de montreur d’ours et de sorcières…
Jour 1 : Cap de Ruhos 15 km – 1400 m D+ – 8h31 de déplacement
Cabane de berger sous le col des Crusous
L’objectif de cette première journée est le Cap de Ruhos, sommet qu’on atteint à partir de la vallée du Salat. Pour y arriver nous traversons un gros village, Couflens, bien désert et sans commerce et enfin Salau. La rando commence au-dessus de ce hameau, aux portes d’une mine désaffectée mais qui bouge encore. C’est en effet une ancienne mine de tungstène en exploitation de 1971 à 1986… A ses grandes heures, sa production représentait 2% de la production mondiale et elle employait plus de 100 mineurs. Leur logement HLM à Salau frappent les visiteurs : comment expliquer la présence de 4 barres d’immeubles dans ce petit hameau de bout de vallée ? La mine était considérée à l’époque comme enjeu stratégique pour la France. Le tungstène est un des minerais les plus durs et résistants ; à ce titre il est prisé dans l’industrie automobile ou aéronautique. Mais le plus faible coût du minerai extrait en Chine principalement eut raison de cette volonté d’indépendance. 22000 tonnes de minerai furent extraites en 15 ans. De cette exploitation, nous avons sous nos yeux certains de ces résidus : un immense terril formant une sorte de plateforme où gisent près d’un million de m3 de terre de déblai. Résidus non encore dépollués et désamiantés à proximité des sources du Salat…. On y trouverait de l’arsenic issu du traitement chimique de l’extraction. Je disais plus haut qu’elle bougeait encore car en 2015, une société australienne a déposé un permis d’exploitation et de recherche minière afin d’évaluer une possible réouverture : d’après les ingénieurs de la boîte, il resterait quelques 15000 tonnes de tungstène à extraire. Le permis a été deux fois annulé par la justice mais en mai dernier c’est un arrêt du Conseil d’Etat qui a annulé les annulations. Retour à la case départ donc. Muni de toutes ces explications, le groupe s’engage dans une raide montée boisée jusqu’à la cabane de Saubé. Nous y faisons halte pour bénéficier d’un point de vue sur le Mont Vallier et ses copains, à l’ouest. Nous reprenons une sente herbeuse dont nous nous écartons involontairement. Cela nous oblige à la rejoindre au prix d’un beau passage en dévers toujours bon pour les cuisses. Je navigue à vue sans suivre forcément la sente mais en maintenant mon cap. Nous sommes dans des zones d’estive. La seconde pause nous amène justement après plus de 600 m d’ascension près de la nouvelle cabane de Fontaret, installée depuis peu sous l’égide du département. Pas de bêtes à l’horizon. En nous retournant de temps en temps, le paysage offert est toujours grandiose. La sente serpente dans les éboulis et le minéral désormais sur une pente soutenue jusqu’au col de Crusous à 2217m. Plein nord, au-dessus du col se dresse le pic de l’Arrech (2353m). En continuant plein est, nous pourrions rejoindre la sente qui monte au port de Marterat où nous serons le lendemain. Encore 400m pour atteindre notre but. La chaleur commence à se faire sentir. Le sommet n’est pas encore visible. La dernière partie de la rando se déroule en partie en crête, en partie à flanc, au gré du terrain et en sécurité. Finalement après quelques passages aériens, nous devinons le cap de Ruhos. Certains des nôtres ont pris de l’avance mais n’ont pas suivi la voie la plus directe… Ils seront néanmoins au sommet avant le reste du groupe. Les derniers mètres sont les plus durs pour beaucoup d’entre nous. Après près de 4 heures d’effort nous sommes tous au sommet. Le regard plonge sur l’Espagne au sud avec l’étang de Mariola 400 m plus bas, les Mont Rouch (de France et d’Espagne) se devinent à l’ouest, les pics de Marterat et de Certescans à l’est. Au sommet, nous rejoignons deux sympathiques randonneurs montés justement à partir de la vallée de l’Ossèse. Ils nous questionnent – qui sommes-nous, d’où venons-nous, quel sera notre programme ? – et on leur parle d’Atlas. On leur donne l’URL du site. Nous recevrons d’ailleurs quelques jours plus tard sur le site d’Atlas un gentil mail de l’un d’eux. Quelques minutes après leur départ, Sandrine s’aperçoit que ses bâtons ont disparu, empruntés par erreur par l’un des collègues catalans. Nous les apercevons au loin plus bas dans la pente. Nous leur faisons de grands signes en leur montrant des bâtons. Ils nous entendent finalement et à leur tour nous saluent : ils n’ont pas compris. Je décide de les rejoindre avec Laurent. Ils avaient bien progressé ! L’un d’eux a finalement fait demi-tour suite à notre insistance à les héler et monte à notre rencontre. Le randonneur pensait qu’on lui ramenait son beau canif oublié. Par chance, c’est lui qui utilisait les bâtons empruntés à Sandrine. Nous faisons l’échange et remontons les 100 m perdus jusqu’au sommet. La partie la plus difficile de la rando, la descente, s’amorce alors. Quelques cairns nous guident dans les rochers. Le sol est sec et se dérobe parfois… La prudence est donc de mise. La chaleur est maintenant écrasante. Il nous faudra près d’une heure pour rejoindre le col et trois heures encore jusqu’aux mines. Les réserves d’eau sont très faibles malgré près de trois litres embarqués par personne. Même l’arrivée dans les bois sous la cabane de Saubé n’offre pas le répit et l’ombre espérés. Le soleil traverse les arbres. Enfin nous revoilà sur la passerelle du ruisseau des Cougnets à quelques centaines de mètre des voitures. Grande pause rafraichissante dans l’eau du ruisseau. Retour au gîte après une petite pause au café de Saint-Lizier (avant Bidous) où nous commençons à avoir nos habitudes 😊
La crête vers le Cap de Ruhos
Jour 2 : Port de Marterat 14 km – 1407 m D+ – 8h14 de déplacement
En montant au Marterat
Nous restons dans notre vallée d’Ustou aujourd’hui. Peu de voiture donc. Après deux km de transport, nous voilà à Ossèse (920 m) petit hameau sans eau courante ni électricité qui compte quelques résidences secondaires. Philippe notre hôte nous accompagnera avec sa fidèle Mendy une jeune border collie très joueuse. Le parcours sera moins difficile que la veille avec un sentier plus ou moins tracé mais avec la dénivelée réglementaire quand même 😊 La brume descendue très bas bouche la vue vers les hauteurs. Le chemin s’élève doucement en suivant l’axe de la vallée. Nous marchons sous un couvert fourni. La forêt n’a pas toujours recouvert les pentes de ces vallées. Assez peuplée jusqu’à la 1ère Guerre, il fallait nourrir les populations et toutes ces pentes vertes aujourd’hui étaient cultivées en terrasse pour produire les céréales et légumes nécessaires. Progressivement les arbres font place à des prés ; nous croisons nos deux Catalans de la veille qui redescendent de leur bivouac. Bien sympa les gars ! Le chemin s’élève bien maintenant mais nous ne voyons rien des flancs de montagne qui pourtant nous dominent. Nous parvenons après une bonne heure de marche à la Croix de la Portère. Petite halte pour évoquer le thème du séjour, les chemins de la Liberté, moment d’Histoire poignant dans le Couserans. Par sa proximité avec l’Espagne, les chemins qui mènent à la frontière sont nombreux et pas tous faciles d’accès. Ce sont près de trois milles personnes qui ont fui par les chemins de l’Ariège, l’oppression Nazi ou la police de Vichy parce qu’ils étaient Juifs, communistes, réfractaires au STO ou pilotes américains et anglais cherchant à regagner leur liberté par l’Espagne d’abord et ensuite vers l’Angleterre ou l’Afrique du Nord. Des réseaux se sont progressivement mis en place pour prendre en charge les candidats à l’évasion dans les villes / villages / hameaux du bas pays. Il faut distinguer deux périodes dans cette épopée : l’avant et l’après novembre 1942. Avant l’envahissement de la zone libre, l’aventure était difficile à cause des conditions de marche en montagne et le pauvre équipement des personnes mais le risque d’être arrêté par les gendarmes français restait assez faible. Tout change après novembre 42 : les Allemands multiplient les patrouilles sur les points de passage fréquentés obligeant les passeurs à emprunter des chemins de plus en plus difficiles et la nuit de préférence. Ces passeurs connaissent bien leur montagne : ils sont paysans, bergers… Ils paieront un lourd tribut à leur engagement. Les Ariégeois qui cachaient les réfugiés chez eux avant leur départ, parfois pendant de longues semaines ne doivent pas être oubliés eux-aussi car ils. Ils prenaient d’énormes risques Ainsi à Aulus, où de nombreux Juifs s’étaient réfugiés, la grande majorité des habitants avaient pris fait et cause pour les familles entières qui cherchaient à fuir les protégeant de leur complicité. Une jeune fille d’Aulus justement, Jeanne Rigal, âgée de 21 ans réalisa des passages avec son père, éleveur. Une fois c’est une famille entière avec deux garçonnets, quatre hommes et trois femmes qu’ils aident. En chemin le petit groupe croise la route de Jean Baptiste Rogalle, le futur époux de Jeanne, qui conduit un couple, leur bébé de huit mois et sa grand-mère vers l’Espagne. Jeanne raconte : « Ils étaient épuisés, alors j’ai pris l’enfant dans mes bras, il me regardait calmement avec ses beaux yeux bleus, j’ai passé la frontière en premier, je l’ai posé et fait demi-tour pour aider les autres ». En 2004 lorsque Jeanne est décorée, un homme aux cheveux gris arrivant de Montréal assiste à la cérémonie ; Jeanne reconnaît le beau regard clair. C’était celui du bébé qu’elle avait serré contre elle et emmené jusqu’à la frontière ce 4 décembre 1942. Son nom à Jeanne, celui de son père et celui de son mari sont gravés sur le mémorial des Justes en Israël. Une fois parvenus en Espagne, ils n’étaient pas sortis d’auberge car, arrêtés par la Police, ils devaient séjourner plusieurs semaines dans la prison de Sort avant d’être libérés, souvent suite à des accords plus ou moins occultes avec les Alliers portant sur une fourniture importante de denrées : l’Espagne sort de 5 ans de Guerre civile et elle manque de tout…..
Le chemin le plus célèbre en Couserans est celui qui part de St Girons pour arriver à Esterri d’Aneu par le col de la Claouère et le mont Vallier. Ce chemin d’évasion d’une longueur d’environ 80 kilomètres est le plus difficile avec des sommets qui culminent à près de 2 500 mètres. Une association de Saint-Girons, « les Chemins de la Liberté » commémore chaque année ces épisodes tragiques en reparcourant la totalité du chemin sur 4 jours. Longtemps animés par les contemporains de cette époque, il lui faut aujourd’hui compter sur les écrits et les témoignages recueillis pour assurer le devoir de mémoire. Je les avais contactés pour organiser un échange lors d’une soirée dans notre gîte mais cela n’avait pas débouché. Je prévoyais également la visite du Musée à St Girons sur la route du retour le samedi. Hélas, son jour de fermeture depuis juin ….
La cabane de Marterat vue du Port
Philippe habitué des lieux reconnait que notre rythme est soutenu. Quelques sources et ruisseaux bienvenus nous aident à récupérer. Le chemin serpente sous ou à travers des barres rocheuses. Vers midi trente nous parvenons à la Cabane de Marterat à 100 m sous le Port. A Ossèse, la cabane était annoncée à 4h30 ; il nous aura fallu à 4 heures pour y parvenir. La cabane est bien équipée et propre. Philippe nous y attendra. Nous continuons jusqu’au Port (2217 m) où nous déjeunons. En Espagne, comme la veille ce sont des étangs que l’on aperçoit. Aujourd’hui l’estany del Port. Nous retrouvons à l’ouest note cap de Ruhos. Au loin vers le sud, je devine l’orage qui s’approche. Nous entamons la descente sans tarder mais la pluie nous rattrape un peu plus bas. Habillage-déshabillage… Deux, trois coups de tonnerre mais rien de plus. Progressivement, la brume se déchire et des rayons de soleil éclairent la montagne que nous n’avions pu voir à la montée. Cascades et pics s’offrent à notre regard et nous en profitons …. Une belle salamandre croise notre chemin. La descente par le même sentier nous prendra trois bonnes heures. La deuxième rando du séjour s’achève : nous respectons le programme 😊
Jour 3 : Port de Salau 14 km – 1150 m D+ – 7h28 de déplacement
Montée dans la brume
Un nouveau col sera notre but aujourd’hui. Point de départ à nouveau la vallée du Salat au-dessus de Salau pour rejoindre à l’ouest le Port du même nom. J’avais prévu d’intercaler des randos moins engagées pour souffler un peu : celle-ci en est une. Le GRT 57 est le sentier normal. Nous lui préférons une petite variante à la montée plus courte et donc plus escarpées qui nous fait passer dans la hêtraie du bois de St Jouan. A l’amorce du chemin, nous tombons sur un couple de cavaliers en train d’équiper leurs montures. Ils sont partis des Pyrénées Orientales et cherchent à atteindre l’Atlantique en traversant la chaîne et en faisant du saute-moutons avec la frontière. Outre leurs chevaux ils sont accompagnés d’un mulet qui leur transporte une partie de leurs réserves. De proche en proche, nous foulons d’anciennes sentes bordées de gros buissons de buis. Après plus d’une heure d’effort, nous rejoignons le GRT que nous essayons de suivre jusqu’au sommet. En effet, le sentier mal balisé n’est pas facile à suivre dans tous ses zigs et ses zags… Une ou deux fois, il faudra se forcer pour le retrouver. Dans ces cas-là, rien de tel qu’un Laurent bondissant pour jouer les éclaireurs et vérifier les hypothèses de l’animateur 😊 Le terrain se prête aux raccourcis qui me paraissent naturels mais que se refuse le tracé officiel. Nous le suivons donc.
A partir de son deuxième tiers, le chemin traverse de grandes zones d’estive : a priori l’herbe est laxative puisque sur plusieurs dizaines de mètres nous marchons sur un tapis d’excréments. Le parcours est beaucoup moins montagneux que les deux jours précédents. La brume, elle, est autant présente que la veille. Il faudra parvenir au sommet pour qu’elle se déchire en volutes tournoyantes. Enfin parvenu sur le Port, nous découvrons les ruines de grandes installations. Quesaco ? Au début du 20ème siècle, l’industrie papetière du Couserans manquait de bois à cause de la surexploitation de la forêt ariégeoise. Il fallait donc en importer de vallées proches à vol d’oiseau mais au-delà de la frontière C’est le cas entre la vallée de la Noguera Pallasera et Salau par le col. C’est la grande société papetière de St Giron, Matussière et Forest, qui fit construire ce chemin de fer aérien dont certains pylônes sont encore visibles de proche en proche. Les arbres acheminés à Salau étaient transformés en pâte à papier dans une usine à la sortie du hameau le long de la route. Le grand bâtiment du Port dont nous voyons les ruines était en fait l’endroit où était effectué le contrôle douanier. Depuis une quarantaine d’année, le Port de Salau est le lieu de retrouvailles et de fête à l’occasion de la Pujada : près de 300 Catalans et des Occitans se retrouvent au sommet le premier dimanche d’août pour célébrer l’amitié transfrontalière.
Ruines des Douanes au port de Salau
Du sommet, on aperçoit au sud le pic de Bassibié, au nord les pics de Portabère et de Montaud. A l’ouest le seigneur du Couserans, le Vallier…Avant d’être empruntés par les réfugiés des années 40, cette crête frontière avait été traversés par les Républicains espagnols lors de la Retirada. Quand l’histoire et la géographie se rencontrent…
Nous traversons à la descente les troupeaux de vaches que nous n’avions pas vues à la montée. On les contourne autant qu’on le peut mais la lourde présence du taureau qui nous surveille en effraie quelques-un(e)s. Une fois parvenus sur la longue piste finale, nous nous arrêtons à la belle cascade de Léziou juste après avoir vu l’embranchement matérialisant le départ pour la rando du Mont Rouch. Juste de quoi faire peur pour le lendemain… L’occasion d’une douche tonique pour Patrice 😊 La journée se terminera avec une visite de Seix, beau village sur le Salat avec un Musée local intéressant et ses maisons à l’architecture typique du haut Couserans.
Jour 4 : Mont Rouch de France 15 km – 1100 m D+ – 9h de déplacement
Dans le pierrier
C’est l’étape reine du séjour avec ses 1900 m de D+ Nous nous sommes levés à 6h15 pour être d’attaque au plus tôt. Même point de départ que la veille. Le début de la rando en forêt est abrupt. C’est une forêt « sauvage » de hêtres où l’exploitation humaine ne semble pas avoir prise…. Nous remontons le Leziou, le ruisseau de la cascade. Pas de balisage ni de chemin tracé pour cette rando. Je suis donc très attentif à la navigation. Pas suffisamment ? la sente est sensée s’orienter à l’ouest et j’en prends donc la direction. Rétrospectivement c’était trop tôt. Je suis pourtant une trace prononcée mais qui s’avère nous écarter de la route normale. Un point GPS me le confirmera un peu tard. Mea culpa. Il faut suivre un cap franchement à l’est pour retrouver notre piste. Mais ce n’est pas la Beauce : nous nous rapprochions de barres rocheuses et en contrebas un très grand pierrier s’offre comme terrain de jeu avec de beau devers. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, on dira que c’est un excellent exercice où certains Atlassiens s’avèrent meilleurs que d’autres…. Après avoir rassemblé le groupe qui s’était un peu trop égaillé – les uns trop haut dans la pente, les autres un peu en arrière, je donne les indications pour franchir le dernier obstacle et nous revoilà dans la forêt exactement sur la sente. Nous sortons quelques minutes plus tard des bois pour retrouver des sentes herbeuses. Comme les jours précédents, la brume nous accompagne. Nous avançons plein sud, à flanc et d’immenses barres rocheuses nous surplombent. Mais on ne voit rien de ce qui nous entoure. Un ravin assez profond apparait. La paroi est équipée d’une main courante qui sécurise la descente pas très exposée pourtant jusqu’au point de franchissement par le haut de la cassure. Il y a beaucoup d’appréhension pour certains mais finalement tout le monde passe. L’épisode aura malgré tout duré trop longtemps (voir plus loin 😊). Plus haut, nous devinons une présence humaine sur le haut d’un rocher : c’est un couple de jeunes bergers qui surveillent comme ils peuvent leur troupeau de brebis. Finalement, la sente part à l’ouest et la pente s’adoucit un peu. Nous parvenons alors au-dessus d’une petite dépression, le Clos du Dessous, dans laquelle est posée la cabane de nos bergers. Le soleil commence à percer et disloque petit à petit la brume qui tournoie. Le ciel est bleu et le mont Rouch se dévoile d’un coup à notre sud. Il est bien perché 800 m au-dessus de nous. La brume au gré du vent voile à nouveau la montagne. Ce jeu dure tout le temps de notre repas.
Le Mont Rouch de France tout là-haut
Quand le soleil l’emporte, je devine la suite de l’itinéraire : plein est sous le pic du Laquet puis sud-est jusqu’à la crête frontalière et enfin SW en crête jusqu’au sommet. Je réfléchis à ce que nous pouvons faire car nous avons perdu 1h30 dans la forêt et dans le franchissement du ravin. Nous avons mis presque 5h pour arriver à notre pause méridienne : il est 13h, il nous faut 2h environ pour le sommet et près de 4h30 à 5 h de descente. Surtout, le soleil n’est pas si vaillant que ça…. Tout bien pesé, je prends la décision d’en rester là. Cela frustre certains Atlassiens, moi y compris mais je sais la descente longue et difficile surtout après une fin d’ascension un peu engagée. A regret donc, nous entamons la marche retour sans avoir atteint l’objectif mais pleins de belles images en tête de ce sommet âpre et sauvage. La brume nous retombe dessus. Par temps très humide, la descente serait dangereuse mais aujourd’hui le sol est sec. Après une heure de descente, le soleil a décidé de continuer à briller (ce qui a le don de m’agacer, vu la décision prise un peu plus tôt). Nous rencontrons le troupeau de brebis qui vient à notre rencontre : ça prend du temps de laisser passer cette centaine de petites bêtes ! Nous retrouvons quasi à la même place la bergère tranquillement installée en train de se rouler une cigarette sur un point haut propice à la surveillance du troupeau. Plus bas, après un second franchissement du ravin toujours un peu laborieux, nous retrouvons le Leziou, ruisseau puissant qui dégringole une pente soutenue. Nous sommes dans l’alignement de la vallée : tout au fond on devine Salau. Puis c’est l’arrivée dans la partie boisée de l’itinéraire tout en zigs et en zags. A un moment, nous voyons très bien l’endroit de l’erreur du matin 😊 On s’en souviendra pour la prochaine fois. La beauté de cette forêt qui s’arrange toute seule me saute aux yeux. C’est presqu’à regret que nous retrouvons la grande piste qui nous ramène au parking. Finalement la dénivelée du jour aura été « modeste » mais le cheminement, difficile parfois, laissera de bons souvenirs de randonnée exigeante.
Descente dans la brume et les brebis
Jour 5 : Port de Couillac 13 km – 1430 m D+ – 9h19 de déplacement
Début de descente vers l’étang
La météo est instable depuis la veille. Je marcherai toute la journée dans la crainte des orages. La rando va nous conduire au port de Couillac que nous voyons depuis 5 jours à notre sud-est. Elle est plus connue que celle de la veille. Mais à la montée, nous ne dépasserons qu’un couple de randonneurs. Nous montons par un beau sentier le long du ruisseau des Cors. Sur notre droite un panneau nous indique l’accès au cirque de Cagateille. Nous l’apercevons à travers le feuillage… Il serait le deuxième plus grand cirque des Pyrénées ? La sente s’oriente à l’est et d’un coup devient raide. Nous montons encore dans une belle hêtraie : nous franchissons la barre rocheuse où une main courante sécurise la progression. Vers 1650 m, nous sortons de la forêt ; quand nous nous retournons nous sommes pile dans l’axe de la vallée d’Ustou… Nous continuons de progresser sur de belles plaques de granit fin (ou de grès) lissé par les glaciers. Le minéral adhère et rend la marche sûre. Nous remontons ainsi jusque sous le déversoir de l’étang de la Hillette. A cet endroit, deux possibilités : descendre à l’étang par un passage équipé de câbles et d’échelles sur une trentaine de mètre ou passer par le haut de l’étang. Notre groupe se sépare : une partie descend avec moi et Yves accompagne l’autre partie. La descente est un peu plus engagée que la veille mais tout le monde progresse bien y compris les plus néophytes sur ce type d’exercice. Nous contournons l’étang par l’est : deux trois bivouacs ont été installés dans cet endroit bien attirant même si aux dires des campeurs les moustiques n’étaient pas en congés d’été 😊. Nous cherchons la trace qui rejoint l’itinéraire normal ; après un bon petit coup de cul nous retrouvons Yves et les collègues. Le passage qu’ils ont suivi était particulièrement aérien selon certains. A la descente par la même sente, ce ne sera pas tellement perceptible… Le port de Couillac (2416 m) est maintenant bien visible et semble proche. Illusion d’optique, il nous reste encore 400 de D+ à assurer, sous un soleil pas trop franc… Nous progressons à travers de longs bancs rocheux jusqu’à atteindre une petite dépression avec une mare et deux cabanes de berger du même style que celle du cap de Ruhos. Elles sont occupées cette fois. Nous contournons le parc vide des brebis et nos rejoignons en 5 minutes le col. La météo ne m’incite pas à éterniser les agapes. Ça se charge vite coté espagnol. Nous profitons malgré tout du panorama. La pointe de Rabassère (2568 m) est juste à notre Est et le Pic de Couillac (2601 m) un peu plus à l’ouest. Côté espagnol, on aperçoit trois étangs dont celui de Colatx (Couillac en catalan), de Seno et le plus grand, de Remedo de Dalt. J’avais prévu initialement de continuer jusqu’au pic de Couillac mais je décide d’amorcer la descente. Dommage, on aurait pu voir le grand étang de Certascans…
Etang de la Hillette
La météo se maintiendra pourtant jusqu’à la fin de la rando. Comme toutes les descentes de notre semaine, celle-ci est longue et exigeante. Et elle se déroule dans une chaleur de plus en plus étouffante et plus ou moins vite suivant les personnes. Yves m’assiste en fermant la marche. Une pause à hauteur du ruisseau de la Hillette permet un bain de pied réconfortant. Le ruisseau est propice aux activités de canyoning, nous entendons un peu plus bas des éclats de voix… Le groupe arrive au parking en même temps que nous. Encore une belle journée de randonnée au parcours et décor très variés qui nous laisse pleins de beaux souvenirs. Et comme toujours, nous retrouvons notre gîte avec plaisir. Aujourd’hui, les bières fraîches d’après douche seront les bienvenues 😊
Jour 6 : Etang d’Allet – Château de la Garde 11 km – 500 m D+ (270 +230) – 4h de déplacement
Sous l’orage
La météo se dégrade fortement pour cette dernière matinée. J’ai choisi une petite boucle pour éviter les orages qui arrivent un peu plus tard dans la journée. Peine perdue ! Nous partons d’un petit parking bien au-dessus de la station de Guzet Neige en direction du sud-est vers l’étang d’Aubé. Des voitures, nous voyons des écrans de pluie au-dessus de la vallée d’Ustou. Nous nous préparons quand même au départ avec de lourds nuages au-dessus de nous. L’étang est à 2 km à peine avec 200 m de D+ : je pense donc pouvoir au moins y parvenir. Après, fermer la boucle par le sud et l’ouest en passant sous la pointe de la Hillette comme imaginé bien au chaud dans le gîte c’est une autre histoire. Nous progressons assez rapidement sur des rochers plus ou moins humides. Nous parvenons au col avant de continuer en légère descente. Mais après une petite heure, l’orage est au-dessus de nous. La pluie commence à tomber et le vent à se lever. Nous ne verrons pas l’étang car je décide de rebrousser chemin et revenir aux voitures le plus vite possible. C’est sous un déluge que nous y parvenons. Dommage, le secteur sauvage était propice à une belle rando. Arrivée près d’une cabane à proximité des voitures, Sophie découvre un pauvre randonneur qui s’abrite comme il peut (comme il pleut 😊). Il est anglais et parcours le GR 10 d’ouest en est ; il était parti le matin-même du camping de Saint-Lizier dans la vallée d’Ustou et il cherchait à rejoindre Aulus, le gros bourg de la vallée. Il en a encore pour 4 à 5 heures de marche…. Je lui propose de le redescendre car nous prévoyons de gagner la ville pour nous réchauffer autour de bons cafés / chocolats. Il accepte volontiers. Nous arrivons à Ustou avec une pluie qui redouble. Nous quittons James qui va chercher son camping : on lui a vraiment éviter une fin d’étape pourrie. En guise de pause réconfortante, la bistrotière ne voulant pas nous laisser entrer dans son café par crainte du… COVID, nous nous asseyons sur la terrasse plus ou moins à l’abri. Les boissons chaudes ne nous réconfortent pas plus que çà. Plutôt que le COVID ce sont nos chaussures et nos vêtements trempés qui devaient l’inquiéter. Nous retrouvons finalement le gîte avant midi : Philippe qui fait bien les choses a allumé un beau feu dans sa cheminée. Le groupe, confortablement installé dans le canapé et les fauteuils se laisse aller à une douce torpeur. Vers une heure, après notre pique-nique en intérieur avalé, le soleil réapparait timidement. Je propose au groupe d’aller visiter les ruines d’un château que nous avons entre-aperçu au-dessus du Pont de la Taule , à chaque fois que nous sommes revenus de Salau : le hameau est juste au confluent du Salat et du ruisseau d’Alet. Proposition acceptée ! L’aubergiste du Pont nous donne le point de départ du sentier qui mène au château. La sente, au moins à l’amorce de la montée, n’est pas évidente. Et je progresse façon sanglier en ferraillant un peu avec les ronces 😊 Patrice moins bourrin trouve un soupçon de piste qui progressivement s’élargit… sans franchement candidater au statut de PR ! Ça continue de monter et ça en décourage quelques-uns. Nous sommes 5 à parvenir à l’entrée de la tour, interdite par une grille. Peu importe, le défi est relevé. Nous reviendrons par un chemin beaucoup plus large qui débouche sur la route menant au Pont.
Le château de la Garde
Cathare pas cathare ? L’absence d’information autour du château laisse la question ouverte 😊 En fait, toute la zone autour du château est privée. Cela explique sans doute le manque de mise en valeur ? Cette petite excursion marque la fin de notre programme. Pour beaucoup, cette semaine a été une bonne occasion de découvrir les Pyrénées : la diversité de ses paysages, de ses vallées étroites aux pentes boisées, la rudesse de ses ascensions, les panoramas de ses sommets, de ses torrents et cascades qui même à un niveau inférieur à leur niveau habituel donnent encore l’impression d’une vie riche et joyeuse.
Merci à nos chauffeurs, Patrice et Yves. Merci à Yves pour ses petits coups de main et ses relevés kilométriques et altimétriques. Merci à Sandrine, Sophie et Laurent pour leurs photos Je terminerai en évoquant nos hôtes, Nathalie et Philippe. Leur accueil fut chaleureux, les échanges riches et naturels, la chair simple et excellente. Tout s’est combiné pour faire de ce séjour une belle parenthèse dans ces temps qui ne sentent pas bons. Merci à eux.
Animateur : Liliane Nombre de participants : 8, animateur compris ( 4 F, 4 H) Météo : températures clémentes. Ensoleillé avec quelques nuages Terrain : chemins et sentes agréables sur terrain sec. Distance : 18 km Dénivelé : 850 m Durée : 6 h 30 pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 48.5 X 2 et 46.5 x 2 soit 190 km, 1 voiture de 5 personnes et 1 de 3 personnes. Itinéraire : Le Mont Dore, la Grande Cascade, plateau de Durbise, col de la Croix St Robert, puy de l’Angle, puy de Barbier, puy de Monne, puy de la Tache, col de la Croix Morand, GR 4, cascade du Rossignolet, cascade du Queureuilh, arrivée au parking.
Le Sancy vu du puy de l’Angle
Programme de notre randonnée de ce jour : crêtes au nord du Sancy et Cascades. Un classique pour certains, mais on ne s’en lasse pas ! Nous partons du Mont Dore à proximité du cimetière paysagé et entamons rapidement un petit chemin en lacets pour emprunter ensuite un autre chemin direction la Grande cascade. La montée est agréable et nous profitons de la fraicheur des sous-bois et des abords de la cascade avant d’atteindre le plateau de Durbise très ensoleillé. La sente qui nous mène au col de la Croix St Robert, sur la partie qui longe le bord du plateau, nous offre une superbe vue sur le Mont Dore, et sur toutes les crêtes du Sancy (du Capucin au Roc de Cuzeau).
Cascade du Queureuilh
L’ascension du Puy de l’Angle est notre dernier grand effort de la journée. Effort hautement récompensé par la vue incroyable ! D’ailleurs c’est là que nous sortons notre panier du sac et profitons ainsi au maximum du paysage. Après cette très agréable pause déjeuner, nous continuons par le superbe chemin de crêtes et en prenons encore plein la vue !!! Le puy de Barbier, le puy de Monne, le puy de la Tache, jusqu’au col de la Croix Morand. Le chemin de retour se fait en grande partie en sous-bois et nous ne manquons pas de faire un arrêt rafraichissant à la cascade du Rossignolet et à celle de Queureuilh.
Lac du Guéry
De délicieux sablés au sarrasin, faits maison (merci Bénédicte) nous attendent à l’arrivée pour clôturer cette belle randonnée partagée. Merci à vous tous et à très vite.
Animateur : Sébastien Nombre de participants : 7 animateur compris (5F, 2H) Météo : Ensoleillé, températures chaudes Distance : 21 km Dénivelé : 700 m Durée :7 H 30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 20 x 2, soit 40 km (Bénédicte nous a rejoints sur place)
ITINERAIRE : Chanat-la-Mouteyre, Bois du Girardet, Puy de Jumes, Puy de Tressous, Bois Latia, Puy de la Nugère, Bois Couvert, Chanat-la-Mouteyre
Devant la chaude journée qui s’annonce, nous avons opté pour un parcours boisé avec quelques points de vue un peu plus dégagés. Et c’est ainsi qu’après une petite marche d’approche à travers les bois, nous entamons l’ascension du Puy de Jumes par l’est. Le chemin semble moins entretenu qu’à une époque et nous sommes amenés à faire plusieurs petits crochets pour éviter les nombreux arbres qui nous barrent la route, probables vestiges des orages printaniers. L’arrivée au sommet n’en est que plus appréciée et nous prenons le temps d’admirer le panorama qui s’offre à nous sous un ciel parfaitement dégagé. Après avoir longé la carrière du Puy de Ténuzet, nous retrouvons un paysage plus bucolique et montons à l’écart des sentiers vers les trois sommets boisés du Puy de Tressous. Pas de paysage à admirer mais le plaisir de cheminer à travers une forêt sans autre présence humaine que la nôtre… Nous retrouvons toutefois rapidement un sentier qui nous emmène vers le Bois Latia. Dernière difficulté de la journée, mais pas la moindre : l’ascension du Puy de la Nugère est courte mais intense et a ralenti quelques-uns d’entre nous. Le groupe recolle néanmoins assez vite au sommet et après quelques considérations philosophiques (apparemment, les efforts font réfléchir…), nous entamons la descente vers le col. Le retour à Chanat n’est alors plus qu’une formalité.
Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience lorsque vous naviguez sur le site. Parmi ces cookies, les cookies classés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour le fonctionnement des fonctionnalités de base du site. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de désactiver ces cookies.
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site. Cette catégorie comprend uniquement les cookies qui garantissent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.
Tous les cookies qui peuvent ne pas être particulièrement nécessaires au fonctionnement du site et qui sont utilisés spécifiquement pour collecter des données personnelles des utilisateurs via des analyses, des publicités et d\'autres contenus intégrés sont appelés cookies non nécessaires. Il est obligatoire d\'obtenir le consentement de l\'utilisateur avant d\'exécuter ces cookies sur notre site.