Séjour n° 6 L’Allier en canoë canadien

du mercredi 20 au samedi 23 avril 2022

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 6 ( 2 femmes et 4 hommes ).

Le mot de l’animateur : L’exploration de cette rivière sauvage se poursuit. Nous reprenons notre périple à partir de Chatel-de-Neuvre. Les habitués ont accueilli avec plaisir deux nouveaux adhérents dans l’activité particulière qu’est la randonnée en canoë, Sophie et Pascal. Le débit d’eau faible pour cette période de l’année nous a obligé de suivre au plus près la masse d’eau et d’utiliser les techniques pour éviter et contourner les obstacles accumulés dans le lit. Une météo agréable, des bivouacs somptueux, une faune omniprésente plus particulièrement le deuxième et troisième jour, un groupe convivial, tous les ingrédients étaient réunis pour faire de cette première pour les adhérents d’Atlas, une parenthèse agréable. L’arrivée était prévue au Bec d’Allier, mais celui-ci étant passé dès 14h00 vendredi, le périple s’est poursuivi sur le fleuve Loire jusqu’à la Charité.

Préparatifs avant le départ

Météo : les prévisions pessimistes se sont révélées erronées. La première journée, la couverture nuageuse s’est disloquée au fur à mesure de notre progression vers le Nord. Les autres jours ont été agréables et les nuits fraîches sans excès. Trois gouttes sont tombées dans la nuit du vendredi au samedi.
Classement : facile mais cela reste de l’aventure avec des paramètres imprévus qui nécessitent une forte adaptabilité, un équipement sérieux et de la bonne humeur dans ces moments un peu délicats à passer.

Matériel mis à disposition par l’association :
2 canoës canadien de marque Venture modèle prospectot 17
1 canoë canadien Nova Craft prospector 17
équipement complémentaire pour les canoës (3 pompes, 3 écopes, éponges, 3 cordes de 15 mètres, des mousquetons, 2 chariots)
pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 60 litres et un autre de 30 litres et 3 sacs étanches de marque Zulupack.
pour le couchage individuel ou en couple 1 tente Hardwear Montain, 1 tente North Face modèle WestWind (trois participants avaient leurs tentes personnelles)
6 tapis de sol complémentaires Space Blanket (orange)
1 tarp bergaus pour les repas (déplié un soir)
équipement pour les participants (6 gilets d’aide à la flottabilité, 6 pagaies et 1 de secours)
pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë »

Eau : chaque participant avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau rechargée au village d’Apremont sur Allier

Organisation générale :
Transport: à l’aide de deux véhicules en co-voiturage, Gilles (Citroën C3) et Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque nous sous sommes rendus à Chatel-de-Neuvre, lieu de la mise à l’eau. Le déplacement s’est fait en 1heure et 1/2.
Yves et Luc sont venus le 23 récupérer le véhicule Kangoo et la remorque pour les acheminer à l’arrivée. Au retour, Yves accompagnant Gilles pour reprendre son véhicule resté en dépôt. Un grand merci à ces deux adhérents bénévoles qui ont permis par leur disponibilité que ce séjour se fasse.
Kilométrage général effectué par les véhicules : 815 km

Niveaux d’eau : le 21 avril 49 m3/s à Moulins ; le 23 avril 106 m3/s ; le 24 avril à La Charité sur Loire 118 m³/s.
Conditions de navigation : ce faible débit nous a obligé à utiliser au mieux les courants rendant ce parcours intéressant techniquement.
Kilométrage parcouru : 112.750 Les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin et la fin de l’étape 3 et la matinée du jour 4, recalculées à partir d’openrunner.
Hébergement : Les bivouacs en milieu naturel ont toujours été confortables dans un environnement exceptionnel.

Bivouac sur une île.

Itinéraire : les faits marquants

J1. Arrivés en 2019 à Chatel-de-Neuvre et après une pause due au Covid19 en 2020, c’est de cette commune que nous reprenons la descente. La progression se fait dans la réserve naturelle du Val d’Allier jusqu’à la hauteur rive gauche de Bressolles. De longs méandres succèdent à des courbes plus serrées, l’érosion par la force de l’eau est bien présente et des effondrements récents visibles. Un pylône de ligne à haute tension au socle renforcé se rapproche dangereusement année après année du bord de la rivière. De nombreux amoncellements de branches et d’arbres occupent une partie du lit. Bientôt l’ancien pont de chemin de fer et rapidement se profile la première difficulté que représente le pont de Régemortes construit à partir de l’année 1750 et qui porte le nom de son constructeur. Infranchissable, il faut impérativement se porter sur une des deux rives pour franchir l’obstacle. Passant habituellement, rive droite, je tente la rive gauche, côté passe à poissons. Après un repérage, nous avançons en progressant à pied dans l’eau, passons chaque bateau l’un après l’autre sous le pont et pendant qu’un des participants le maintien dans le courant, les containers sont déchargés en faisant une chaîne puis c’est le tour du bateau de quitter son milieu naturel empoigné par des bras vigoureux pour franchir la levée rocheuse.
Après c’est un jeu d’enfant, le bateau installé sur l’un des chariots est rechargé puis guidé jusqu’à la berge accueillante. Une bonne demie heure suffit pour les manipulations et la pause du pique-nique sous un chaud soleil est décidée avant de reprendre le fil de l’eau. Les cris des sternes Pierregarin sur l’île à quelques dizaines de mètres distraient notre pause.
Rapidement, le bruit de la ville et du trafic routier s’estompe et nous retrouvons le calme et le chant des oiseaux. A la moyenne de 8,5 km/h et après 4h10 de navigation et un peu plus de 35 kilomètres, nous plantons notre bivouac sur une île sableuse protégée de la légère brise de Nord par un rideau de jeunes saules. De nombreuses traces sont visibles : branches coupées et écorce mangée par un castor, piétinement par des oies et hérons, passage d’un chevreuil. A la tombée de la nuit, un vol important d’aigrettes garzettes remontant la rivière pour gagner son dortoir nous salue par son cri « krah krah krah »et nous invite à un repos compensateur.

Approche du pont de Régemortes à Moulins
Transfert sous le pont à Moulins côté passe à poissons…
Les Castors sont passés par là !

J2. Après un peu plus de 5 kilomètres, le passage du pont de Villeneuve, ne présente aucune difficulté. La largeur de la rivière nécessite une observation attentive pour voir vers quel bras la masse d’eau se dirige. Les ponts de Le Veurdre puis de Mornay sont franchis. Un chevreuil, rive gauche tout proche, regarde le premier canoë puis s’inquiète de ces mouvements inhabituels et décide subrepticement d’aller se cacher dans les taillis.
Lors d’un changement de direction et suite à une manœuvre trop tardive, l’un des bateaux se bloque sur un arbre en travers, la puissance de l’eau le fait pencher, le remplit et le retournement devient inévitable. Un second bateau dans le mouvement ne peut éviter à son tour l’obstacle et subit le même sort. Les containers étant bien arrimés à bord, les équipiers se laissent dériver et reprennent pied un peu plus loin sur la rive, les embarcations étant récupérées au passage. Reste à pomper l’eau, recharger les bateaux et l’aventure peut continuer… Quelques cigognes avaient déjà été aperçues en vol mais maintenant ce sont des nids occupés qui se montrent rive droite puis en nombre rive gauche. Quel magnifique spectacle proposé par ces oiseaux qui ravitaillent le parent resté au nid accueillis par des claquements de bec. Cette journée nous a permis de voir toutes sortes de résidents des lieux, milans noirs, petits gravelots, hérons blancs et cendrés, œdicnèmes criards, colverts, cygnes tuberculés, cormorans continentaux. En suivant au plus près un haut talus sableux, nous avons dérangé un groupe d’une vingtaine d’hirondelles de fenêtre qui a la hâte sont sorties de leurs longs terriers.
J’avais déjà eu l’occasion de remarquer que hirondelles de rivage et hirondelles de fenêtre se partagent quelque fois le même espace. La veille nous avions pu voir une hirondelle de rivage, mais là nous étions en présence d’une arrivée massive d’oiseaux se préparant à la nidification. Les jours suivants nous permettront d’identifier hirondelles rustiques et de fenêtres survolant l’eau à la recherche d’insectes. Après 4h16 de navigation et un peu plus de 35 kilomètres dans un décor de carte postale face à des arbres alourdis de plusieurs nids de cigognes, nous installons le bivouac à la latitude de Mars sur Allier sur une grande île séparée de la rive droite par un joli et étroit bras à l’eau vive. La soirée se passe à observer les va-et-vient des grands oiseaux et un chevreuil nous fait la surprise de passer près nos tentes.

Œuf de petit gravelot….
Cigognes en nombre au moment du pique-nique
Moment d’échange….manque Sophie la photographe !
L’arbre aux cigognes

J3. La nuit a été calme sous un ciel étoilé et la fraîcheur du matin nous surprend, une brume flotte sur la rivière. Après un copieux déjeuner, le chargement des bateaux assuré et le soleil ayant rapidement pompé l’humidité de l’air nous prenons l’option de l’étroit bras de rivière pour débuter la journée. Notre premier objectif est de ravitailler en eau à Apremont joli village posé sur le bord du cours d’eau dans une large courbe à droite. A l’approche, rive droite le château de Meauce puis rapidement sur la gauche celui d’Apremont. Une belle manœuvre à contre-courant, nous permet d’accoster rive gauche. Bateaux attachés grâce au quinze mètres de corde de chaque embarcation, nous partons en quête d’un robinet et profitons de l’arrêt pour décharger et trier nos ordures. Un sympathique jardinier nous oriente et nous explique que toutes les maisons à l’exception d’une appartiennent au châtelain et sont louées. Le bâti est bien entretenu et sous le soleil, l’ensemble est harmonieux. La première difficulté est tout proche, la prise d’eau des Lorrains. En fait un barrage sur toute la largeur de la rivière qui permet par gravité, par un canal d’alimentation de maintenir le niveau d’eau du canal latéral à la Loire. Approchée tout en douceur par la rive droite, de grandes marches en ciment permettent le passage et la remise en eau quelques mètres plus bas. Juste le temps de se remettre en mouvement et c’est bientôt un pont de chemin de fer puis un nouvel arrêt toujours rive droite au Pont Guétin qui sert de support au canal latéral à la Loire. J’invite les participants à grimper sur l’ouvrage d’art qui est un des plus grands pont-canaux de France, avec 343 m de long, ouvert à la navigation en 1838. Déchargement, portage des containers, des bateaux, chargement et mise à l’eau, l’équipe est rodée. A droite le département de la Nièvre, à gauche celui du Cher, la rivière servant de limite administrative naturelle. Après le pique-nique, la navigation reprend et nous atteignons rapidement le Bec d’Allier après être passé sous le dernier pont routier (D976). Le volume d’eau apporté par la Loire n’est pas impressionnant et le fleuve cumule maintenant un peu plus de 100m3. Quelques bateaux de Loire apparaissent sur la rive gauche, toue cabanée, fûtreau. Bientôt rive droite Fourchambault et son pont puis sa digue de 300 mètres qui canalise le fleuve et permet la navigation par basses eaux. On laisse sur notre gauche une écluse prise par la végétation et qui permettait autrefois par un canal de jonction de rejoindre le canal latéral. C’est l’heure du bivouac sur une large et longue île à hauteur du lieu-dit Poids de fer, après 26 kilomètres.

Apremont, ravitaillement en eau
Passage du barrage des Lorrains
Promenade à pied sur le pont Guétin
Bateau traditionnel de Loire, Toue Cabanée

J4. A 08h30, l’équipe est déjà prête et les premiers coups de pagaies sont donnés. Marseille-Lès-Aubigny se présente rive gauche où le canal est très proche du fleuve d’où l’on pouvait rejoindre le canal du Berry, aujourd’hui en partie comblé. Un sanglier en train de boire, surpris par notre arrivée, fait rapidement demi tour. Pour éviter les parties rectilignes jusqu’à la Charité-sur-Loire, j’opte dès que cela est possible par des bras plus étroits qui rendent la navigation moins monotone et plus dynamique. Rive droite le château de la Marche transformé en hôtel puis une dernière pause où nous découvrons une colonie de moustiques en pleine reproduction….Le parcours s’achève vers 11h00, après une petite navigation de 16 kilomètres, face au vieux pont de la Charité après avoir passé un bras à contre courant (modification du courant suite à l’effondrement d’une digue et des modifications de banc de sable). Merci à toutes et tous pour votre bonne humeur et à la prochaine pour une nouvelle aventure !

Nous sommes bien sur la Loire !
Traces de ragondin
Regroupement des bateaux devant La Charité
Merci à Yves et Luc pour la récupération !

A l’arrivée à La Charité, nous avons déposé un sac de détritus collectés au cours des deux derniers bivouacs.

Nourriture : prévue au départ par chaque participant et disposée dans les containers mis à disposition

Accident : néant

Temps de préparation : 20 heures (découpage des journées de l’itinéraire, montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations aux participants par mail et téléphone, compte rendu etc…)

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Sam 16/04/22 Sortie d’entraînement en canoë

Animateur : Michel J.
Lieu : rivière Allier/Limagne
Nombre de participants : animateur compris 6 (2F, 4H)
Météo : température douce ensoleillée, vent sensible en rafales (50km/h) de Nord, Nord-Est dès le début de l’après-midi.
Kilométrage du véhicule principal : 95 et du véhicule d’assistance : 60 soit un total de 155
Débit de la rivière : 40 m3/s au Pont de Limons

Faunes remarquables : 2 oies bernaches du Canada, 1 aigrette et des hérons cendrés, des cormorans continentaux, des petits gravelots en nombre, plusieurs milans noirs et de nombreux canards colvert
Petite déception, pas d’hirondelles rustiques ni de guêpiers d’Europe.

l’équipe Pascal, Régis, Mady, Gilles, Sophie et le photographe Michel J.

Ce rendez-vous avait pour but de s’habituer à naviguer ensemble et pour certains de découvrir la randonnée avec des canoës canadiens dans la perspective des séjours n° 6  « L’Allier en canoë canadien » et n°8 « En canoë canadien sur la Loire des grands barrages ».
Avant le départ, à l’aide d’un tableau mobile et de feutres, quelques précisions ont été apportées pour avoir une bonne lecture de la rivière, contre-courant, déplacement de la masse d’eau, les dangers objectifs et subjectifs.
La bonne position du barreur et de l’équipier et le rôle précis de chacun ont été abordés. L’utilisation de la pagaie a également été rappelée par une démonstration.

Données fournies par un Gps de marque Garmin
Distance du parcours : 27 km 800
Moyenne : 8.1km/h
Durée de navigation : 3h26

Matériel mis à disposition : 3 bateaux, 2 « venture prospector » 16 (association) et 1 « novacraft prospector » 16 (Michel J.), 6 gilets d’aide à la flottaison, 4 sacs étanches de marque Zulupack et 3 bidons de 35 litres, 6 pagaies de marque Carliste et une de rechange.

Composition des bateaux :
-Sophie et Gilles -Régis et Pascal -Mady et Michel

Relation de la journée
L’objectif était de revoir toutes les techniques pour manœuvrer au mieux un canoë chargé. Le faible débit d’eau a rendu l’exercice intéressant, contournement des arbres charriés et déposés dans le lit de la rivière et des autres obstacles, passage des seuils marneux, utilisation au mieux de la masse d’eau pour passer les méandres serrés et des contre-courants pour remonter le cours d’eau et s’arrêter sur les berges. Le débit moyen de la rivière ne présentait aucun risque.

Pause pique-nique

Un covoiturage était organisé au départ de Clermont-Ferrand avec un départ à 09h30. Les participants ont installé les canoës sur la remorque routière. Au départ de la randonnée, au pont de Joze se trouvait Gilles habitant à proximité.
Arrivés sur place, les sacs étanches et les containers contenant les affaires de rechange ont été placés dans les bateaux, chaque élément attaché par des mousquetons.
Les consignes rappelées (voir ci-dessus) chacun a pris place dans les canoës. Quelques conseils ont été donnés au fil de l’eau pour l’optimisation des gestes et la lecture de la rivière.

Belle descente de reprise. L’équipe de récupération composée de Marie et Denis est arrivée dix minutes après notre sortie de l’eau à proximité du pont de Ris sur la D43.

Retour sur Clermont vers 18h30.

Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte-rendu : 4 heures

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Jeu 14/04/22. Environnement. Nettoyage des bords de l’Allier (2)

Animateur Michel J.
Nombre de participants : 22 animateur compris (7F, 15H)
Météo : ciel bleu, température douce en matinée puis atteignant les 22° dans l’après-midi
Durée : 8 h 00 (déplacement routier compris)
Kilométrage auto : 5 voitures de Clermont Fd et alentours et 2 voitures du Crest soit 423 km en co-voiturage.
Matériel apporté par les participants mis à disposition : une débroussailleuse, trois tronçonneuses et des crocs, râteaux piochons etc…
Matériel loué sur le compte pro d’Atlas chez Kiloutou : une débroussailleuse
Préparation et rédaction : 3h00

Rappel….chantier de départ !

L’opération continue (voir compte-rendu du lundi 28 février 2022) contre la propagation de la plante invasive renouée du Japon sur les bords de l’Allier. Certains sont intervenus sur la repousse de printemps sur la partie déjà travaillée en février pendant que d’autres s’attaquaient à une zone d’un hectare un peu plus éloignée de la rivière afin d’atteindre une boire, terme utilisé plutôt sur la Loire (ancien bras mort) présentant une fois nettoyée un intérêt pour les amphibiens.

Début de la seconde tranche

Après le travail accompli en février, l’herbe reprend sa place et nous avons pu observer de nombreux pieds de « Latrée pourpre ».

Retouche sur la phase 1

Passant devant le chantier entamé en 2018, l’herbe étouffe la renouée du Japon, et le jaune des fleurs de pissenlits rend cette berge très accueillante.

A la mi-journée, un copieux pique-nique organisé par Mady avec l’aide de Régine a permis de passer un moment très convivial où les nouveaux participants à cette opération ont apprécié l’ambiance et la bonne humeur de cette sortie champêtre.

Moment de détente autour du pique-nique

Christian, Frédéric, Daniel, Alain, Jean Pierre, Claude, Régine, Liliane, Yves, Jean Louis, Marie-Hélène, Sophie, Mady, Monique, Luc, Laurent, Martine, Jean Marc, Vincent, Denis, Pascal

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Mar 12/04/2022 VTT Theix

ANIMATEUR: MICHEL D.
4ème sortie VTT Entrainement préparation du séjour 11 (pic st Loup)

SECTEUR GEOGRAPHIQUE : Dômes Sud
NOMBRE DE PARTICIPANTS : 9 animateur compris 6H et 3F
METEO : Couvert toute la journée température agréable pour du VTT 14/15 degrés.
DENIVELE : 850m+ et –
DISTANCE: 40 Km
DUREE DE ROULAGE : 3h05
CLASSEMENT : FACILE Sortie allure modéré 14,5 km/h

ITINERAIRE RdV 11h15 à Theix départ rando 11h30 – Fontfreyde par D 778- ancien tunnel de la Cassière – piste Ribbe Haute – pc 902 – sente jusqu’au carrefour des treize vents – bois du Lot – piste pour Verneuge – Fontclairant – piste entre Charmont et Combegrasse – piste jusqu’à Aurières – Ribeyrole – piste jusqu’à Récoleine – montée par GR 30 vers pc 1043 – puis à gauche piste direction Pélat /la Boue- pc 1037 à droite piste jusqu’au col pc 1093 entre Pélat et Mercoeur – piste forestière jusqu’au col de la Moréno – sente le long de la D 942jusqu’à Laschamps (arrêt mécanique pour Alain il a explosé son dérailleur de l’ avant et nous quitte pour renter chez lui à Fontfreyde par la route) nous continuons par la piste – cime du Busageix et Chatrat -piste jusqu’à st Genès Champanelle – descente sente le long du ruisseau de st Genès – piste jusqu’au quatre chemins – remontée dans un nouveau lotissement – colonie de vacances – et arrivée à 15h45 aux voitures.

 Agréable sortie VTT sur pistes très roulantes qui se prêtent à merveille pour cette activité. La météo était parfaite pour cette sortie .

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Séjour n°5 Tour de la chaîne des Puys en 24h.

Du samedi 09 à partir de 12h00 jusqu’au dimanche 10 avril à 13h00

Segment A. Marche nordique, allure modérée, de Volvic au manoir de Veygoux

Date : samedi 09 avril 2022
Animatrice : Mady
 
Météo : Temps frais mais ensoleillé au départ. Une averse de grésil en cours de parcours.
Terrain : terrain souple
Nombre de participants (animatrice comprise) : 15 (6F, 9H)
Durée de la séance : 2 h 15 environ (échauffement et étirements compris)
Durée du parcours : 1h45′
Distance : 9,98 km. Moyenne : 5,70 (montre GPS). Dénivelé positif : 415m (montre altimétrique)
Itinéraire : Parking des eaux de Volvic, vierge de Volvic, Puy de la Bannière, ouest de Beauvaleix, Monchebrou, ouest de Facemeunier, Croix de St priest, Charbonnières lesVarennes, parking du Manoir de Veygoux.

Groupe marche nordique allure modérée.

Pour cette 1ère étape du Tour de La Chaîne des Puys, 14 participants ont répondu présents, pour beaucoup des habitués de la marche nordique du samedi matin ( soutenue et modérée) mais aussi quelques-uns des séances de semaine. Un parcours un peu exigeant au début avec la montée à la Vierge de Volvic puis au puy de la Bannière. Une descente puis un chemin en courbe de niveau permettent de reprendre son souffle avant une nouvelle montée pour arriver à l’ouest de Beauvaleix. Sur le plateau, alors que nous n’avons plus les bois pour nous protéger, une petite averse de grésil se charge de nous rafraîchir. Regroupement à la Croix de St Priest avant de prendre la direction de Charbonnières-les-Varennes et du point d’arrivée, le parking du manoir de Veygoux où nous arrivons dans le délai prévu chaleureusement accueillis par les participants à la randonnée qui suit. Il nous reste à souhaiter bon courage à ceux du groupe qui continuent pour les étapes suivantes voire sur la totalité du parcours.


Segment B. Randonnée classique. Manoir de Veygoux, plaine sous le col de Ceyssat (aire d’atterrissage des parapentes)

Date : samedi 09 avril 2022
Animatrice : Christelle

Météo : correcte avec quelques averses de grésil.
Terrain : souple
Nombre de participants (animatrice comprise) : 28 (17F; 11H)

Après le manoir de Veygoux

Durée du parcours : 5h50 (déplacement), 4h47 (randonnée)
Distance : 24,9 km.  Dénivelé positif 550 m et 220m de dénivelé négatif.

Challenge vraiment sympathique que cette boucle autour des Puys avec lesquels nous avons joué à cache-cache pendant ces quelques heures.
Pour respecter le timing j’ai donc demandé à tous de suivre une cadence un peu plus soutenue que d’habitude. Tout le monde a joué le jeu avec entrain ! pour une fois pas le temps d’observer les jolies fleurs printanières mais quand même quelques pauses pour alimenter les moteurs et pour prendre un petit cliché de l’œuvre de Courtadon située à hauteur du Louchadière.
Un bon rythme qui  nous a même permis d’arriver  en avance après 5h50 de cheminement (pauses incluses) pour profiter de quelques gourmandises bienvenues avant de passer le relais à Sébastien!

Encore bravo à tous les participants et grand merci à l’équipe dirigeante pour l’organisation

Segment C. Marche sportive, plaine sous le col de Ceyssat à Zanières.

Date : samedi 09 et dimanche 10 avril 2022
Animateur : Sébastien

Météo : ciel dégagé, températures froides puis négatives
Terrain : souple, se durcissant au fil de la chute des températures
Nombre de participants (animateur compris) : 7 animateur compris (2F, 5H)
Durée : 4h15 de déplacement, 2 pauses de 5 mn comprises
Distance : 25 km

L’équipe au départ, déjà 35 kilomètres au compteur…

Itinéraire : Aire d’atterrissage des parapentes, Fontaine du Loup, Parc d’Allagnat, La Moréno, passage entre les puys de Monteillet et de Pourcharet, Château de Montlosier, Col de la Ventouse, passage entre les puys de Combegrasse et de la Rodde, Puy de l’Enfer, Saulzet-le-Froid, Mareuge, Zanières.
Progression dynamique et agréable pour débuter, le long de belles allées de hêtres, magnifiques dans la lumière du crépuscule. L’arrivée de températures négatives n’a pas suffi à refroidir la bonne humeur du groupe. Petit rappel historique tout en continuant à marcher en passant devant le château de Montlosier : c’est en effet au comte de Montlosier que nous devons le reboisement de la chaîne des Puys au début du XXe siècle, reboisement qui a fortement contribué à la diversité des écosystèmes qui la composent aujourd’hui. Après un détour pour contourner le Puy de Monténard, le groupe est arrivé à Zanières au cœur de la nuit.
Remarques : Véronique a commencé à éprouver une douleur au genou vers la Garandie, douleur qui est devenue particulièrement importante dans la descente du Puy de l’Enfer et qui l’empêchait de suivre le rythme initial de progression. Après discussion, j’ai demandé à Pascal de la raccompagner jusqu’à Zanières en passant par la route la plus courte, par le Moulin de Saulzet, pendant que nous faisions le tour du Puy de Monténard.

Segment D. Randonnée nocturne, Zanières à Beaune-le-Chaud

Date : dimanche 10 avril 2022
Animateur : Thierry

Météo : Nuit claire et très froide
Nombre de participants : 5 animateur compris (1F-4H)
Durée : 5h40
Distance : 27,7 km   (Iphigénie). Dénivelé positif : 490 m (Iphigénie) 

Itinéraire : Zanières, Pindin, Pierre Longue, Phialeix, Poudure, GR 30 – Pont de l’arche- au bord du lac d’Aydat jusqu’à la D90, nord de Fontclairant, vers puy de Charmont, intersection  D 213, GR4-441 jusqu’à la Cassière, tunnel sous D2089, nord Fontfreyde, Cheire de Mercoeur (Creux du Pialoux), D5, est du puy de la May, PC 943, Beaune le Chaud

Arrivés à Zanières avec Gwladys vers 23h30, suivis de peu par Frédéric, nous nous élançons autour de 0h50 vers Beaune le Chaud rejoints par Fabien et Laurent qui entament leur 4ème tronçon du Tour. La nuit est très froide et étoilée : elle le restera jusqu’au terme de la rando. L’éclairage aurait pu être parfait si la lune avait été pleine, elle n’en était qu’à son premier quartier 😊. On comptait donc sur nos lampes pour éclairer nos pas et la carte (pour l’animateur). Les chemins d’exploitation empruntés au début nous permettaient une mise en jambe parfaite… Trop car emporté par ma fougue je loupais un tourne à gauche évident corrigé 300 m plus loin.  En passant au sud de Phialeix, à l’occasion d’un reflet, nous devinons le lac au loin. Nouvelle petite erreur avant Phialeix, nous quittons à tort le GR que nous retrouvons après un retour sur nos pas… Ce seront de mémoire les deux seules erreurs de navigation sans conséquence. Naviguer la nuit n’est pas simple : lecture de carte et confirmation sur le terrain vont de pair plus encore que le jour.  Nous longeons Phialeix dont nous devinons les maisons sur la gauche et parvenons à Poudure endormi… Nous suivons le GR jusqu’à trouver l’embranchement à Pont de l’Arche qui nous mènera en suivant le lac jusqu’au camping et à la route où nous laisserons le pauvre Laurent souffrant de maux gastriques dans les mains des « anges-gardiens » Michel et Yves qui le ramèneront chez lui… Je les avais appelés avant de parvenir à ce point pour éviter une trop longue attente pour notre infortuné collègue. La suite à 4 donc jusqu’à Fontclairant puis la Cassière sera simple par le nouveau tracé du GR4-441 qui passe au sud de la D2089 et qui chemine en partie en forêt à travers Ribe haute et Ribe longue. Je n’avais encore jamais emprunté cette partie résultant de la modification du tracé qui arrivait autrefois directement au col de la Ventouse et qui passe dorénavant à la Cassière… Une fois sortie de Fontfreyde, la navigation jusqu’à l’arrivée sera triviale. Petite surprise pour nos randonneurs, le petit coup de cul dans la cheire de Mercoeur pour sortir du creux (bien nommé) du Pialoux. Longeant la D5 sur quelques dizaines de mètres, nous sommes croisés autour de 5h30 par deux coureurs à pied trottinant vers le puy de la Vache… préparant une grosse course ? Si non pour quelles raisons sortir si tôt par une nuit si fraîche ? Bref de quoi m’occuper l’esprit deux minutes (avec des questions sans intérêt en fait 😊) puisque la navigation est terminée ou presque. Nous retrouvons près du Mercoeur, le beau chemin qui nous mène en 2 km à Beaune. A quelques centaines de mètres de l’arrivée, Yves surgit de la nuit finissante pour accompagner nos derniers pas. De grandes stabulations sont déjà éclairées nous rappelant que le travail des éleveurs commence très tôt et ne connaît pas de week-ends. Le jour se lève à peine et nous sommes accueillis par les collègues qui vont partir en marche dynamique sur le tronçon E jusqu’à la Nugère. Je les envie un peu car ils vont avoir droit à un somptueux lever de soleil.
Remarques : Marche dynamique avant l’heure avec de bons randonneurs. La nuit froide n’incitait pas à lambiner non plus… A priori, l’exercice a plu. Il faudra reproposer de belles marches de nuit en toute saison pour développer encore plus le sens de l’orientation (pour l’animateur-trice)  et les sens tout court, à l’occasion de ce type de déplacement naturel mais plus trop pratiqué : on a un public pour cela je pense.

Je profite de ce compte-rendu pour remercier Michel et Yves pour leur organisation tip top et efficace : de la préparation des randos à la planification des transports et à leur aide pendant le tour dans la préparation des ravitaillements et lors des transports entre les sites. Une belle expérience qui soude une association je pense. Et bravo à Fabien, épatant de résistance. C’est beau la jeunesse ! 😊 !

Segment E randonnée dynamique, Beaune-le-Chaud au col de la Nugère.

Date : dimanche 10 avril 2022
Animateur : Yves

Météo : Très frais au départ, plus doux et soleil en fin de matinée.
Nombre de participants (animateur compris) : 10 (6F, 4H)
Durée : 4 h 07 pauses comprises
Distance : 20.8 km . Dénivelé positif : 280 m

Itinéraire : Beaune le Chaud, PC 944, PC974, PC978, Laschamp, PC952, Croix Espinasse, PC924, Péage, Chemin des gouris, PC930, Bruyère des moines, PC965, Parking des Goules, PC917, PC892, PC877, Bois du Girardet, Bois de Pérol, Bois Coubert, Bois des Charots, Col de la Nugère.

Moins 4° C ce dimanche matin au départ de Beaune le Chaud. Gants, bonnets, polaires et nous voilà partis. Il est 6h30 le jour commence à pointer son nez, les frontales sont à peine nécessaires, d’ailleurs la mienne restera éteinte. Malgré l’heure matinale le groupe accompagné de Fabien qui marche maintenant depuis samedi 12 h est d’autant plus motivé.
Sur les premiers kilomètres le sol est bien gelé, bien craquant, et une petite brise nous cingle le visage. Les chevaux du centre équestre de Laschamp, revêtus de leur couverture ont l’air étonné de voir des marcheurs dynamiques à cette heure de la journée.

Ouf le soleil arrive !

Sortis de Laschamp, avant de s’engouffrer dans le bois de Charmes, nous assistons à un magnifique lever de soleil qui vient soudainement réchauffer nos épaules. Dans le bois jusqu’au golf des Volcans nous serons protégés du vent, mais le soleil n’ayant pas encore pénétré, la fraîcheur sera toujours de mise. Petite montée à découvert face au Pariou où une petite pause s’impose, avant de nous diriger vers le parking des Goules. L’allure prévue est respectée, nous devrions honorer le timing imparti.
Passé le parking, dans les ornières du chemin, gelées et glissantes nous sommes vigilants. Les Sarcoui, grand et petit à notre gauche, nous marchons plein nord pour rejoindre l’intersection de la D775 au pied du Puy de Chaumont. Après le deux micros pauses faites jusque-là, nous nous octroyons un arrêt plus conséquent. Ce dernier permet à Fabien de s’alimenter convenablement afin de pouvoir aller au bout de ses 120 kilomètres.

Le groupe à la fin de la randonnée dynamique…

Segment F. Marche nordique allure soutenue du col de la Nugère à Volvic

Date : dimanche 10 avril 2022
Animateur : Michel J.

Météo : quelques passages nuageux. Chaud au soleil.
Terrain : sec
Nombre de participants (animateur compris) : 9 (3F; 6H)
Durée du parcours : 2h10
Distance : 13 km 650, 6,3 km/h de moyenne (montre Gps). Dénivelé positif : 100 m. Dénivelé négatif : 475 m (montre altimétrique).

Itinéraire : col de la Nugère, Puy des Littes, bois Latia, à droite du Puy Desmaret, à droite du Puy des Marais, contournement par l’ouest et le nord du Puy de Paugnat, sud du terrain de football de Moulet-Marcenat, ouest de le Chalard, Cheyres de Bruvaleix, parking des eaux de Volvic.

En cette fin de parcours, les organismes fatigués ne répondent plus. Certains sortis du lit au dernier moment n’ont pas eu le temps de se changer et sont venus en tenue de nuit !

Nous ne pourrons pas atteindre les habituels 7,2 km/h mais c’est déjà une réussite de finir. Pour l’un des participants les 120 kilomètres se ressentent, d’autres ont les jambes lourdes après avoir réalisé plus de 70 kilomètres. Véronique après quelques heures de repos a tenu a être présente avec le groupe pour finir malgré quelques douleurs.

A l’arrivée, une haie d’honneur est faite à Fabien qui a effectué la totalité du parcours par des participants aux segments précédents et une coupe lui est remise en souvenir du bel effort effectué.

La haie d’honneur pour Fabien !


Un pique nique offert par Atlas clôture ce week-end.

Fin de ce challenge sous le soleil.

Bravo à tous pour votre participation et votre bonne humeur….

Et à tous ceux qui ont participé à l’organisation pour faire de ce challenge de 25 heures une réussite.

Participation par segment :

A : Mady, Fabien, Laurent, Didier, Pascal, Véronique, Sandrine, Pierre, Régine, Martine, Daniel, Frédéric, Alain S., Michel J. Sophie F.

B : Christelle, Fabien, Laurent, Didier, Pascal, Véronique, Sandrine, Pierre, Régine, Martine, Daniel, Monique, Jean-Marc, Dominique F., Anny, Élisabeth, Dominique R., Lionel, Alain C., Régis, Marie-Hélène, Lucette, Dominique M., Florence, Claude, Eric, Isabelle, Anne..

C : Sébastien, Fabien, Laurent, Didier, Pascal, Véronique, Sandrine.

D : Thierry, Fabien, Laurent, Frédéric, Gwladys.

E : Yves, Fabien, Pierre, Monique, Geneviève, Christelle, Liliane, Luc, Marie, Aurélie.

F : Michel J., Fabien, Didier, Pascal, Véronique, Sandrine, Pierre, Alain S., Geneviève.

Kilométrage réalisé : 122,03

38 adhérents pour un total de 69 participations.



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Jeu 08/04/2022 Rando Livradois Billom

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 15 (6 F, 9 H) animateur compris
Météo : températures moyennes allant de 11° le matin jusqu’à 14° l’après-midi. Ciel couvert, du vent surtout l’après-midi, quelques gouttes éparses et petite pluie fine sur l’arrivée
Terrain : chemins et sentes agréables sur terrain sec ou herbeux. Très peu de passages boueux.
Distance : 23 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 46 X 2 et 60 X 1 soit 152 kms, trois voitures de 5 personnes.
ITINERAIRE : Chas Petit Turluron par PC 419-468-486.le Gros Turluron par PC 438-461, le Puy Benoit par PC 378- 377- 397- 438, tour du Puy Benoit, Chauriat, tour du Puy Pileyre, Chas.

Aujourd’hui, nous démarrons notre randonnée de Chas, beau village fortifié prés de Billom.

Petit Turluron : Chapelle Notre Dame-de-la-Salette


Premier objectif : le Petit Turluron. Mais avant de quitter le village, nous prenons le temps de regarder sa fontaine Saint- Aignan. Nous nous réservons la découverte de son église Saint- Martin et du château pour cet après-midi à notre retour. Notre chemin nous amène à contourner le petit Turluron par son côté Est avant d’entamer son ascension et d’atteindre la petite chapelle qui s’y trouve : Notre- Dame- de- la- Salette édifié en 1869. En plus, un panorama à 360° s’offre à nous malgré le ciel très nuageux. La pluie n’est pas très loin à divers endroits autour et nous savourons d’en être épargnés.

Gros Turluron

Nous redescendons par un petit chemin pentu et très pierreux pour notre deuxième objectif le Gros Turluron. Pour atteindre son sommet nous prenons un beau chemin herbeux, qui sur la carte n’aboutit pas, mais qui sur le terrain se continue par une toute petite sente à peine dessinée et très raide. En haut, un château en ruine plein de charme nous accueille. Et c’est là, à l’abri du vent, près d’un magnifique tapis de pervenches que nous sortons notre pique-nique du sac.

Petit et Gros Turluron

Bien restaurés, nous redescendons par le chemin confortable bien tracé. Puis, c’est par des chemins agricoles, bien roulants mais très ventés que nous nous dirigeons vers notre troisième objectif le Puy Benoit. Nous le contournons par un chemin tapissé d’herbe, un peu plus abrité du vent et en balcon. Nous profitons ainsi et encore de la vue sur Billom, sur tous les villages alentours et bien d’autres sites tels que les chateaux de Mauzun et de Montmorin.

Eglise de Chauriat

Notre quatrième objectif : le puy de Pileyre. Au passage nous prenons le temps d’admirer la très belle église de Chauriat bâtie au cours du XII è et achevée en 1201.
Encore quelques petites montées et descentes sur le chemin qui contourne le puy et qui passe pas très loin de son sommet, et nous redescendons sur Chas. La pluie, absente jusqu’à présent, a finalement décidé de nous accompagner jusqu’au village. Mais elle cesse rapidement et nous laisse clôturer cette journée rando par un bon moment convivial. Et c’est autour d’un banc, sur la petite place près de la mairie, que nous avons dégusté le pâté fait maison par Jean-Louis, le pain fait maison par l’animatrice et en dessert le gâteau à l’orange fait par Monique.
Merci à Jean-Louis et à Monique pour cette délicieuse dégustation et à vous tous pour cette sympathique journée sportive partagée. A bientôt sur d’autres chemins.

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Mar 05/04/2022 VTT Plauzat

ANIMATEUR Michel D.

3ème sortie VTT Entrainement préparation du séjour 11 ( pic St Loup)
Secteur géographique : Plaine de Plauzat

Nombre de participants : 7 : 4F 3H
Météo : Couvert  toute la journée température très froide le matin, plus agréable l’après midi.
Dénivelé : 998m+ et –
Distance: 62 Km  
Durée de déplacement : 4h30    
Classement : moyen  
Sortie allure modérée : 15,5 km/h

ITINERAIRE : départ à 9h30 du parking du stade du Cendre, zone d’activité du Pra de Serre, piste agricole sous Monton, Veyre, Val Marie, les Martres, barrière du lot, piste cyclable, pont des Goules, domaine Arson, château de Chadieu, bords de l’Allier par sente, rocher d’escalade Gourmier, rivage, montée à Montpeyroux et traversée, D797 puis piste agricole du Pouzat, les Bouillettes, ancienne carrière de sable, carrière de pierre ponce, traversée de Neschers, le Chaumeil, Croix Pignat, repas de midi, Nouzo, Croix blanche, monument PC 510, les Buges rondes, piste agricole jusqu’au cimetière de Champeix, piste au bord de la Couze Chambon le long du Béal, moulin de Serre, moulin de Montaigut le Blanc, montée par la route au château et descente vers le cimetière, St Julien et ses caves, GR de pays, Ludesse, le piège, piste puis sente dans le vallon du bois de Chauzel, Plauzat, la cote de St Léger, piste sous Bournazet, la Motte, D3, la Batarse, piste le long de la Veyre, remontée par piste parallèle à l’A75, passage au covoiturage du Crest, piste le long de l’A75, terrain de golf de Puy de Chinat, étang de Pèze, Croix Blanche et retour aux voitures par la piste agricole, arrivée à 16 h.  

Agréable sortie VTT sur pistes très roulantes qui se prêtent à merveille pour une activité de reprise. La météo était ciel couvert,  très froid le matin  et après midi  plus agréable pour rouler.

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Dim 03/04/2022 Rando Chaîne des Puys Entre Tallende et Randol

Animateur : Jean-Michel
Nombre de participants : 7, animateur compris (6 F, 1 H)
Météo : Température fraîche, averses de petits flocons, très nuageux
Terrain : Correct, très humide, non gelé, mince couche de neige au sol
Distance : 21,5 km
Dénivelé : 570 m
Durée : 7h00 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 2 X 44 soit 88 km


ITINERAIRE : Tallende, La Rodde, Les Combes, Saint-Sandoux, Sazeirat, Moulin de la Varenne, Abbaye de Randol, Village de Randol, Conquaire, PC 588, Issac, Saint-Saturnin, Saint-Amant-Tallende, Le Lac, Tallende

Les vergers de Tallende

La Monne qui prend sa source au Col de la Croix Morand et se jette dans l’Allier aux Martres-de-Veyre en traversant des paysages variés sera, pour sa partie aval, le fil conducteur de cette journée.

Après être passés sur un pont au-dessus de la Monne, c’est sous quelques flocons et avec une fine couche de neige au sol que nous démarrons la randonnée en traversant les vergers de Tallende constitués d‘alignements de cerisiers et de pommiers diversement entretenus. Les cerisiers sont en pleine floraison et risquent d’être affectés par le gel, les pommiers, plus tardifs seront peut-être épargnés. En progressant sur une sente nous frôlons les arbustes fleuris couverts d’une neige cotonneuse, tout est calme alentour. En contournant le Puy de Peyronère nous rejoignons le village de Saint-Sandoux et un petit détour nous permet d’admirer la façade et les jardins du Château de Travers qui date du 14ème siècle.

Le Château de Travers à Saint-Sandoux

Quelques montées et descentes nous amènent au Moulin de la Varenne établi en bordure de la Monne, qui a cessé son activité dans les années 80. L’Abbaye Bénédictine Notre-Dame de Randol se détache au loin dans le paysage sauvage et découpé de la vallée de la Monne. La statue d’un moine veille à l’entrée du domaine et nous accueille ; c’est l’occasion d’une photo du groupe. Nous profitons d’un joli sentier en balcon aménagé en amont de l’abbaye pour rejoindre le vieux village de Randol, entièrement restauré par les moines et qui sert d’hébergement pour les personnes qui souhaitent effectuer une retraite spirituelle au calme.

Le groupe à Randol

C’est l’heure du pique-nique pris à l’abri d’un joli belvédère et agrémenté par la distribution de petits gâteaux dans une ambiance sympathique. La randonnée se poursuit sur une piste nouvellement créée pour desservir le massif forestier. Divers chemins permettent de rejoindre Saint-Saturnin où nous prenons le temps d’admirer le château du 13ème siècle avec ses tours crénelées, la fontaine du 16ème siècle, l’église qui est un joyau de l’art roman et la chapelle Sainte-Madeleine. Direction Saint-Amant-Tallende et les bords de la Monne que nous retrouvons, dominés par un château du 14ème siècle modifié au 19ème dans un style néo-médiéval par un élève de Viollet le Duc. Ce château curieusement appelé Château de Murol en Saint-Amant est encore propriété de la Famille d’Estaing. La traversée d’un superbe pont médiéval sur la Monne nous amène sur un chemin plutôt boueux car la neige a fondu, chemin qui nous permet de rejoindre les voitures avant de rentrer à Montferrand après cette randonnée vivifiante.

Le vieux village de Randol
Saint-Amant-Tallende au bord de la Monne

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Jeu 31/03/2022 Rando Chaîne des Puys-Blanzat

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 9 animatrice comprise (3F, 6H)
Météo : ciel couvert, quelques éclaircies l’après midi
Distance : 20 km
Dénivelé : 800 m (montre altimétrique)
Durée du déplacement : 6 h 00
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 19 km pour 1voiture de Clermont Fd et 50 km pour 1 voiture du Crest soit au total 69 km. 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINERAIRE : stade de la Croix St Géraud, Nohanent, Puy Charmont, Durtol, Sarcenat, Ternant, Chanat la Mouteyre, l’Etang, Sayat, stade.

C’est vert, c’est boisé, c’est varié, c’est la nature toute proche, c’est la chaîne des Puys.

Sur les Côtes de Clermont

Sous un timide et inespéré rayon de soleil, nous empruntons un des nombreux chemins qui sillonnent le site des Côtes. A mi pente, bordé par les cerisiers en fleurs, iI nous conduit à Nohanent que nous traversons d’est en ouest pour aller en direction du Puy Charmont qui culmine à 639 m . Depuis le bourg à environ 430 m d’altitude c’est donc une montée de 200 m que nous faisons sur chemins et un peu en hors piste. Arrivés au sommet, qu’aucun membre du groupe n’avait encore fait, on se rappelle qu’un autre puy, comme c’est souvent le cas dans la région, porte le même nom près du col de la Ventouse. Un autre entre le Puy Chopine et le Sarcoui à un nom très proche mais une lettre diffère. C’est le puy de Chaumont. Nous redescendons par un beau sentier dans une chênaie parsemée de quelques châtaigniers, vers Durtol que nous effleurons. Une hésitation avant de prendre le sentier en direction de Sarcenat car un riverain a implanté sur le talus plusieurs panneaux « propriété privée » qui peuvent induire en erreur. Jusqu’à Sarcenat nouvel effort car ça monte à nouveau, on passe de 537 m à 705 m puis 910 m point le plus haut de la journée avant d’arriver à Ternant.

Vers le point haut…

Une pause près de ce point, permet à Jean Louis de repérer une épave de voiture recouverte par la végétation. Les anciens Atlassiens gardent toujours le réflexe nettoyage ! Un dénivelé de presque 700 m a été fait au moment du pique nique pris à côté de l’église. L’après midi est donc plus « cool ». Ce n’est pratiquement que de la descente à l’exception après le pont de la Chassagne, de la remontée vers l’Étang le long du ruisseau de l’Adrienne. On profite ainsi depuis Chanat-la-Mouteyre et jusqu’à Sayat de beaux sentiers dans les forêts de hêtres.

Belle forêt de hêtres
L’art et la nature !
Le printemps, cette jacinthe l’attendait pour s’épanouir !
En redescendant vers Sayat parmi les merisiers
Bassin d’orage du Bédat

Cette randonnée se termine par le tour du bassin d’orage du Bédat bien aménagé pour la détente et la pêche. Merci à tous de votre participation et à Pascal et Michel pour les photos.

Remarque : une fois de plus la météo était trop pessimiste.

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Dim 27/03/2022 Rando Entre Dômes et Sancy Mazaye Orcival

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 8 animateur compris (6F-2H)

Météo : grand soleil et grande douceur
Distance : 25 km   (GPS)
Dénivelée : 600 m (GPS)
Durée : 7h
Classement Atlas : Facile
Kilométrage voitures : 2 voitures de Montferrand pour 44 km A/R

Itinéraire : La Gardette – GR 441 – Olby – D2089 – Polagnat – Farges – château de Cordès – D27 – Lachaud en HP – St Bonnet près Orcival – le Moulin de Villejacques – Villejacques – Nord par sentier qui rejoint le GR 441B -D2089 – ouest d’Olby – les Bernards – PC 782 et PC 783 – l’étang de Fung – La Gardette

Encore un tout petit groupe ce dimanche pour arpenter les chemins faciles entre Dômes et Sancy sous une météo d’une douceur exceptionnelle pour une fin mars. L’itinéraire a pour intérêt de parcourir un grand pays d’élevage avec des points de vue toujours intéressants sur toute la chaîne des Puys vue de l’ouest.

Profil de la chaîne des puys vu d’ouest

Certains en découvrait l’étendue pour la première fois. Les concepteurs du GR 441 ne s’y sont pas trompés en traçant du nord au sud ce beau chemin. A Polagnat, un petit détour nous mène au château du XVème qu’aucun des adhérents présents ne connaissait.

Château de Polagnat

Des travaux importants ont été accomplis depuis ma dernière visite, pour le meilleur et….pour le pire ! Coté meilleur, les nouvelles allées d’arrivée sur la cour, les jardins, la rénovation des façades et de la tour. Pour le pire et c’est visible si on arrive comme nous par le haut du hameau : un énorme appendice construit tout le long de la façade nord en bois et bardage métallique bleu foncé. L’étrange construction remplace, nous informe un riverain, les vielles écuries en ruine. Un cabinet d’architecture Clermontois a signé son forfait. Comment une telle hérésie a-t-elle-pu être commise ? Le château n’est a priori pas à l’Inventaire des Monuments Historiques, est-ce l’explication ? Quelques kilomètres plus loin c’est un autre château bien plus connu qui nous arrête devant ses grilles, Cordès. Si l’on n’entre pas dans ses jardins peu de chance d’avoir une vue d’ensemble sur les bâtiments… Il ne nous reste qu’à nous émerveiller sur ses haies de charmilles de près de 5 m de hauteur, enchevêtrement de charmes et de hêtres. Pour info, le monument ne sera pas visitable cette année pour cause de travaux. Nous remontons la longue route d’accès qui débouche sur la D27. Une stèle que je n’avais jamais remarquée (elle est référencée sur la carte pourtant) attire aujourd’hui mon attention.

La stèle du cycliste tué

Quelle histoire ! Voir la photo… Un malheureux cycliste de 19 ans, natif de Ceyssat eut la malchance de rencontrer une des rares voitures circulant à l’époque, en … ?? 1923. Le destin. Nous prenons notre repas en surplomb du château, après un petit hors-piste qui nous évite la partie routière du GR. Le chemin au bord duquel nous avons déjeuné nous conduit à Saint-Bonnet. Nous croisons un couple de randonneurs dont l’homme se présente comme le frère de JP Frachon le grand guide de montagne auvergnat. Très disert et rigolo le frangin ! . Très dragueur, nous arrachons une de nos adhérentes à son affection naissante 😊 Arrivés à Saint-Bonnet nous tombons par hasard sur une femme affairée à remplir un van qui se révèle être notre Pascaline. Le rangement après un week-end d’anniversaire entre amis rempli de plein d’activités et de bonnes victuailles. Des week-ends comme on les aime. Nous la quittons pour reprendre des petits chemins qui nous ramènent par Villejacques sur la D 2089 et l’ouest d’Olby aux Bernards 

Pont aux Bernards

Eglise d’Olby avec le PDD

Pas simple de s’extraire de ce petit hameau pour retrouver les larges chemins d’exploitation qui nous font fermer la boucle à La Gardette

Retour sur la Gardette

Juste avant d’arriver, nous longeons au nord la zone qu’occupait le grand étang du Fung. Cet étang établi derrière une solide digue avait été créé au Moyen-Âge à une date inconnue. Il aurait été aménagé dans l’ancien lit d’une rivière… Il avait la réputation d’être plus grand que la plupart des lacs d’Auvergne. Un système de vannes permettait de le vider pour pêcher. Certaines pêches furent miraculeuses comme celle de 1870 qui fut si volumineuse que les prix chutèrent sur le marché à Clermont où elle fut vendue…

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