Sam. 15/02/2025. Entraînement Raid Volvic – Louchadière

Animateur : Michel J.
Terrain : dur et craquant par endroit sous l‘effet de la gelée.
Météo : température allant de -4°C au départ à 08° à l’arrivée
Temps de préparation et de rédaction : 2 h 00
Mise à disposition de matériel : 2 paires de bâtons de marche nordique en 1,25 et 1 en 1,10.
Kilométrage : 3 voitures en covoiturage au départ de Clermont, 6 voitures sur place soit un total général de 335 km
Nombre de participants : 13 animateur compris (4F, 9H)
Distance : 30,06 km ; moyenne 6,3 km/h soit 9’33’’au km ; dénivelée 597 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar).
Durée : 4 h 46’ 35’’ (de marche) et 4 h 56 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, les Cheires de Bruvaleix, tour par l’Est et le Nord du Puy de Paugnat, Nord et Ouest du Puy La Baneyre, Ouest du Puy de Lespinasse, Ouest du Puy de Tressous, D 941, Est le Bouchet, Sud puis Est du Puy de Louchadière, D941, Chazeron, col de la Nugère, Ouest Puy de la Nugère,les Goulots, sentier du docteur Moity, parking.

Après 20 kilomètres….

Observations : ce second entraînement pour préparer le raid pédestre du 23 mars s’est déroulé dans de bonnes conditions. L’objectif annoncé au moment du départ de 6 km/h a été légèrement dépassé. Le groupe en bonne forme a tenu une allure supérieure sans forcer. L’itinéraire tracé avait un profil peu accidenté se rapprochant de l’itinéraire prévu le 23 mars.

L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont de l’activité : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés …

Après 30 kilomètres….l’ombre du 13ème en bas à gauche !

Remarque : parcours dans un environnement agréable passant dans de belles hêtraies avec une météo convenant bien pour ce genre d’exercice. L’ambiance a été bonne et les participants étaient heureux de partager ce moment.



-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Jeu 13/02/2025 Rando Combrailles – Chancelade

Animateur : Michel J.
Nombre de participants animateur compris : 21 (14F, 7H)
Météo : ciel bas nuageux quelques averses de pluie fine, température douce pour la saison 08°C.
Terrain : gras et glissant
Distance : 23,580 km (montre gps)
Dénivelé : 329 m (montre gps)
Durée du déplacement : 7 h 15 environ
Durée de la randonnée : 6 h 10 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : (120 x 3) + (160 x 2) = 1040 km
Préparation et rédaction : 3 h 00

Itinéraire : Fréteix, étang de Vergne-Labouesse, la Vergnette, Aubarre, Chauvence, forêt de Roche, les Bolles, , les Dejets, la Croix de Roche, étang de Chancelade, Troissagnes, Fréteix.

Le ciel bas n’a pas découragé les 21 inscrits pour affronter cette zone des Combrailles.
Paysage agraire resté très bocager où les haies sont bien présentes et entretenues, ce territoire parsemé d’étangs plus ou moins grands, est voué à l’élevage en grande partie sur un sol granitique.
Déjà proposé un dimanche sans neige le 25 février 2023 sous un beau ciel bleu mais par une température polaire, je souhaitais revenir sur cette partie des Combrailles, espace géographique un peu abandonné des clermontois. J’ai apporté quelques modifications à l’itinéraire de 2023, allant plus au Sud et faisant malgré l’humidité ambiante un long cheminement le long de l’étang de Chancelade.
Le point de départ reste Fréteix et je relate après une présentation globale de la journée la particularité de ce lieu déjà écrit dans mon précédent rapport.  Fréteix, lieu-dit avec une chapelle du XVII ème siècle dédié à Saint Jean-Baptiste. L’histoire de ces quelques maisons sort de l’ordinaire….Au XIV siècle, l’épouse du seigneur du Montel-de-Gelat, Mgr Gaspard de Daillon du Lude, frôle la mort, son cheval s’étant emballé. Des villageois ayant maîtrisé la bête, l’époux de cette gente dame va octroyer aux habitants de Fréteix de nombreux avantages, ils deviennent « francs » et de « franche condition », les habitants des autres villages ayant le statut de serf. Et dans les autres avantages, ils sont exemptés de tout droit sur les vins et de la « corvée de vinade ». Ce qui fait que ce modeste regroupement de maisons qui a compté à son apogée jusqu’à 243 habitants comptait deux cabarets au XVIII ème siècle !
Après l’étang de la Vergne-Labouesse, nous passons successivement quelques maisons à la Vergnette et à Aubarre par des chemins d’exploitation que les roues des tracteurs ont quelque peu marqués. Nous gagnons un point surplombant au Sud, le ruisseau qui s’écoule de l’étang longé précédemment où un château dominait jadis, château du XVe siècle de Villosanges situé au lieu-dit Chauvence démantelé à la révolution. Le but de cette pause est le Monument Historique en pierre de Volvic qui était dans la propriété du seigneur et qui présente un ensemble très travaillé avec des pinacles, des niches occupées par des statuettes. Sur la Croix, d’un côté un Christ et de l’autre une Piéta, en dessous on distingue l’écu de la famille Rochebriant, seigneurie très ancienne. Pour compléter les informations et marquer l’importance du lieu, Saint Amable serait né en 397 dans le premier château et deviendra curé de Riom au Ve siècle.


Après un petit retour en arrière sous les aboiements des chiens de ferme, nous prenons Nord-Ouest à travers la forêt de Roche puis Est. Les Bolles passé, nous perdons le chemin au ruisseau « la Barge ». Une belle averse arrive et dans ce contexte fort humide avec un groupe aussi important, je propose de revenir sur nos pas et de prendre le premier chemin sur notre droite pour gagner les Dejets où une grange ouverte nous permet de nous abriter pour le pique-nique. Un 22 ème participants nous accompagne, il est dynamique de couleur noire, moucheté de blanc, il a quatre pattes et se propose de nous servir de guide, nous devançant, revenant sur ses pas pour s’assurer que l’on suit le bon chemin…Il fera la randonnée avec nous jusqu’à Freteix. Avant de repartir en voiture, nous préviendrons le propriétaire qui, pas inquiet, nous précise qu’il reviendra seul à la maison…

On attend la chute !

L’étang de Chancelade se dessine à travers une végétation composée de chênes, de bouleaux, de saules encore défeuillés. Nous longeons cette belle masse d’eau de 132 hectares où la luminosité filtrée par les nuages fait penser à l’atmosphère de la Mare au diable décrite par George Sand. Nous parcourrons un bon 1/3 tiers des berges de l’étang ponctué de panneaux indicatifs nommant poissons et volatiles vivant sur et sous ses eaux. On a pu voir un groupe de cormorans continental et quelques hérons blancs.

Après le Suquet des Ballets, une vieille passerelle nous invite à poursuivre mais le terrain de l’autre côté est occupé par une masse liquide ou seuls quelques saules sortent la tête de l’eau. Avec les quantités de pluie des derniers jours, nous avons eu de la chance d’être arrivé jusque là ! Il nous faut rebrousser chemin afin de traverser une pâture où nous pataugeons un peu. Après avoir retrouvé un bon chemin d’exploitation, nous passons sur le Sud des Troissagnes et n’avons plus qu’à rejoindre notre point de départ.
Merci pour la distribution de spécialités et café pendant la pause de midi et comme d’habitude à l’arrivée. Heureusement que nous avons laissé quelques calories au cours de cette journée qui fut somme toute pas si mal à vivre…

Remarque : groupe volontaire malgré un terrain glissant et un peu humide…

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Dim 09/02/2025 Rando Sancy – Chambon sur Lac

Animateur : Pierre
Nombre de participants : 10 animateur compris (7 femmes, 3 hommes)
Météo : ensoleillé le matin et nuageux l’après-midi
Distance : 22,5 km
Dénivelé : 860 m
Durée : 7h00  pauses comprises
Classement Atlas : Moyen
Kilométrage auto : 2 voitures de Quillot  (2x100km), 1 voiture sur place
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : Chambon sur Lac,  Le Moulin de Chambon, Les Angles, Couze Surains, Surains, Intérioux, Bressouleille, buron de la montagne de Pouly, buron de Leyrenoux, Beaune-le-Froid, Croix de Barbat, Château de Varennes

Le départ fixé au pied du cimetière de Chambon-sur-lac présage une calme journée d’hiver avec des températures assez fraîches mais sans vent ni précipitations.

Le démarrage se fait par la traversée de Chambon-sur-lac. Cette petite ville s’est construite sur une zone marécageuse et de fait l’église du XIIe siècle s’enfonce de plusieurs centimètres par siècle. Aujourd’hui, son pavé initial se trouve à 1,80 m en contrebas de l’entrée. Elle est fermée et une affiche nous informe qu’elle est ouverte de 11H00 à 16H30. Malheureusement et malgré notre retour avant l’heure dite, nous trouverons porte close et ne pourrons la visiter.

Nous longeons sur quelques mètres la couze de Surains puis nous montons pour une bonne mise en jambes le chemin goudronné des Angles à Chambon. A Pré-Naud, le chemin commence à être recouvert de quelques centimètres de neige mais les températures sont clémentes et déjà il faut tomber des couches, le soleil est de la partie ce matin. La traversée de la couze de Surains se fait par une solide passerelle installée par le Conseil Général et nous continuons jusqu’à Bressouleille où le chemin bien exposé ne sera plus enneigé.

La majeure partie de la montée va se faire le matin jusqu’au buron de la montagne de Pouly. Il nous reste encore à gravir la montagne de Mangelet mais il est midi et l’exposition au sud est agréable. Le groupe a bien marché et il est temps de se reposer.

Buron de la Montagne de Pouly

Après avoir franchi la crête, nous redescendons en hors-piste sur le côté nord nettement plus enneigé. Malgré tout, la neige est fraîche et nous retient bien dans la descente dans une belle épaisseur.

Nous continuons vers l’ouest afin de passer entre les ruisseaux du Frédet et de la Monne et à côté du buron de Leyrenoux ; la neige se fait rapidement rare et le chemin boueux et glissant. D’ailleurs Emmanuelle nous gratifiera d’une gamelle que je n’aurai hélas pas le temps d’immortaliser.

Sur le chemin du retour nous faisons un crochet par la motte castrale de Varennes (merci Michel!). Ce genre de château dont il ne reste aujourd’hui que des vestiges car abandonné depuis le 16e siècle, est né à la fin du moyen âge. Sa vocation défensive est toujours présente mais il appartient désormais à un seigneur. En contrehaut de ce site se trouve une autre motte dont la fonction défensive semble plus évidente car constituée uniquement d’un mur haut et circulaire d’un diamètre d’une vingtaine de mètres que l’on peut admirer depuis un mirador de 3m installé à proximité.

Il nous reste encore une dernière montée assez raide avant de rejoindre les voitures et d’effectuer une petite visite de la chapelle du cimetière avec ses sculptures de sirènes, griffons, aigles aux ailes déployées et de cette étrange scène de la circoncision d’Abraham.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Jeu 06/02/2025 Rando Pays des Couzes – Cotteuge

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 20 animatrice comprise (12F, 8H)
Météo : ciel couvert se dégageant dès la fin de matinée pour de belles éclaircies ensoleillées.
Distance : 18,64 km
Dénivelé : 800 m
Durée déplacement : 6h30
Classement Atlas : facile
Voitures : 94 km x 2 voitures de Clermont Fd soit 188 km, 60 km pour 2 voitures du Crest soit 120 km total = 308 km.
Préparation et rédaction : 3h

ITINÉRAIRE : Cotteuge, le Cheix, Lomprat, Pic de St Pierre, sud ouest de Verneuge, Bessolle, Pradelle, contournement partiel par le nord du pic de Cluzel, Cotteuge.

Ce jeudi, retour à Cotteuge pour les atlassiens et atlassiennes, lieu de départ ou de passage fort prisé par les animateurs de l’association. Plusieurs raisons pour cet engouement, la situation du village au bord de la Couze Pavin avec aux alentours plusieurs pics ou plateaux où de nombreux chemins offrent une multitude de possibilités de parcours et de dénivelés, des curiosités naturelles et bâties agréables à retrouver ou à découvrir, ce qui sera le cas pour plusieurs personnes du groupe.

Calvaire païen

Après quelques informations sur le parcours de la journée et sur la commune de St-Diery (source Renlaigue commercialisée sous le nom de St-Diery, abri du Cheix site préhistorique où fut découverte la sépulture en excellent état d’une jeune femme, désignée comme la « jeune fille du Cheix » squelette fossile maintenant exposé au musée Bargoin), il est temps de prendre le départ. Tout d’abord un aller-retour jusqu’à la « cheminée des fées » ou « demoiselle coiffée », phénomène naturel résultant de l’érosion du sol argileux autour d’un énorme bloc de lave resté suspendu, avant de partir en direction du pic de St Pierre qui domine la vallée et qui sera le point culminant de la randonnée. Depuis les chemins qui nous mènent au Cheix, les grottes de Jonas, site troglodytique, sont bien visibles. Je n’ai pas prévu de m’en approcher car elles sont fermées actuellement et une autre curiosité présente sur la carte a retenu mon attention, un dolmen près du lieu-dit le lac. Mais je renonce à y aller (aller et retour) après qu’un habitant du Cheix m’indique qu’il n’est plus accessible, terrain privé fermé… La randonnée sera un peu raccourcie mais nous arriverons plus tôt au pic de St-Pierre où je prévois de pique-niquer. Le bruit de la Couze Pavin qui coule en parallèle nous accompagne jusqu’à Lomprat. Petite pause au calvaire païen et à la croix St Verny de Lomprat avant la montée au col de la Feuille, puis au sommet du pic. Le ciel est bien dégagé, d’un côté vue sur le massif du Sancy, de l’autre le pic de Brionnet.

Le massif du Sancy enneigé

Assis au soleil sur les murets qui entourent la chapelle construite entre le IX et Xème siècle nous apprécions les provisions amenées et surtout les gourmandises distribuées et le traditionnel café de Didier.

L’après midi, du col de la Feuille jusqu’à Bessolle, un parcours vallonné, avec des vues sur Cotteuge tout en bas, Saint-Diery en face, puis la descente sur Pradelle où le temps semble s’être arrêté.

Le pic de Cluzel se dresse face à nous mais son contournement partiel par une montée régulière, est vite avalé. Le GRP rejoint, nous croisons un Vttiste qui sur ce chemin pentu et rocheux doit pousser et porter son vélo. Venu de la région parisienne il souhaitait refaire en hiver et avec de la neige, qu’il a trouvée nous a-t-il dit, un parcours de plusieurs jours déjà fait en automne. Il pense bivouaquer très rapidement car la journée a été fatigante. Pour nous aussi c’est la fin du parcours que l’on termine sur les cheirilles, le long de la couze Pavin retrouvée, en admirant au passage la source ferrugineuse de Lyns et le Pont de la Chèvre, vieux pont romain.

Source de Lyns

Une nouvelle distribution de friandises clôture cette belle et douce journée ensoleillée. Merci à tous et à bientôt sur de nouveaux chemins.

* Cheirilles : chemins bordés de pierres issues de l’épierrement des champs dans le passé par les agriculteurs

*photos de la cheminée des fées, de la chapelle du pic St-Pierre, du pont de la chèvre à voir sur les comptes-rendus des randonnées faites précédemment.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Dim 02/02/2025 Rando Livradois – Domaize

Animateur : Yves
Nombre de participants : 11 animateur compris ( 5 F, 6 H)
Météo : brouillard au départ, soleil ensuite, température douce
Distance : 23.5 km
Dénivelé : 780 m
Durée : 6H30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 80 km pour 3 véhicules soit : 240 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Saint Dier d’Auvergne, Boissonnelle, Pontlatout, Peyraud, PC452, Le Rochadet, Domaize, Le Fraisse, Gaudon; Le Bost, Ceilloux, Champsolier, L’Epinat, Lafarge, Laire, les Loyes, St Dier.

Brouillard ce matin au départ de St Dier. Passé le ruisseau des Ribes, laissant à notre droite le château fort de Boissonnelle, nous commençons le dénivelé positif sur un agréable chemin herbeux à peine dégelé.

Château de Boissonnelle

A Pontlatout, notre passage déclenche les aboiements intempestifs d’une horde de chiens de chasse. Nous voici maintenant à Peyraud, hameau connu pour son élevage équins, d’étalons reproducteurs sélectionnés avec soin, pour garantir un pedigree et des qualités génétiques irréprochables.
Direction nord pour plonger dans le vallon du Miodet, que nous longeons sur quelques centaines de mètres avant de remonter sur Le Rochadet.
Le soleil a fini par percer la couche brumeuse et c’est sous une atmosphère printanière que nous gagnons Domaize. Petite halte sur la place, où fut tourné en 1995 plusieurs scènes du film “Le Garçu” de Maurice Pialat avec Gérard Depardieu et face à ce beau château renaissance privé dans un grand parc en plein réaménagement.
L’endroit sous la halle aurait été agréable pour le pique-nique mais il est un peu tôt, nous décidons de continuer jusqu’à Gaudon où un ancien grand domaine avec un château aménagé en chambre d’hôtes de prestige attire notre curiosité. Sur le bord d’un talus, dos au château et face au massif du Sancy, baignés par le soleil, nous prenons notre repas.
Repas fini, les 150 mètres positif, qui mènent à Le Bost en pleine digestion, sont un calvaire. Nous sommes au point le plus haut de la journée, promis il n’y aura plus que quelques bosses à passer. La descente sur Ceilloux ramène les sourires.
A la sortie de Champsolier un gentil cheval content des caresses reçues démonte la clôture dans une ruade de joie. Celle-ci sera réparée et consolidée par plusieurs participants et notre canasson sera en sécurité.
Les quatre à cinq kilomètres restant se font dans un environnement dégagé avec une vue du Forez au Sancy en passant par les Bois Noirs et la Montagne Bourbonnaise sous une parfaite luminosité en ce milieu d’après-midi.

Vue sur le Sancy

Nous apprécions au passage, dans les divers hameaux traversés, les demeures admirablement restaurées, la caractéristique du Livradois.
Journée prévue ensoleillée avec une température de printemps, promesse tenue.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Sam 01/02/2025 Marche sportive – Chaîne des Puys

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 13 animateur compris (6F, 7H)
Météo : Couvert et froid  
Distance : 23,5 km  
Dénivelée + : 400 m  
Durée séance : 3h35 hors échauffement et étirements
Durée marche : 3h21
Moyenne de marche : 6,8 km/h
Préparation et rédaction CR : 2H00

Itinéraire : Départ GR 4  au-dessus de Laschamps, glacis de Mercœur, W du puy de Montjuger, sente vers D2089, W puy de Montchal puis chemin d’exploitation vers Récoleine, GR30 pour contournement sud du puy de Pourcharet, puy de Lassolas et la Vache par GR30, intersection D5 au PC 980, sentier vers Creux du Pialoux et entrée N/W de Fontfeyde, ferme les Carthez, sentier au N/W jusqu’à D5, sente à l’W jusqu’au PC 943, sente au nord jusqu’à Croix Parla, retour Laschamps par GR 4.


Groupe très homogène même si plus étalé dans les trois derniers kilomètres. Le froid m’a obligé à augmenter un peu le temps d’échauffement et à entamer tranquillement le parcours. Au rond-point sous Mercoeur, tout le monde était réchauffé. L’allure a été dynamique avec 2 minutes de moins qu’en novembre dernier sur le même parcours avec 6 participants contre le double aujourd’hui. Un peu d’appréhension pour certain(e)s qui n’avaient pas déjà marché sur cette distance. Le froid des derniers jours nous a facilité la tâche en durcissant les sentiers bien travaillés par les engins de tout type.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Jeu 30/01/2025 Rando Sud Chaîne des Puys – La Monne, Randol

Animateur : Liliane
Météo : Températures de 5 à 9°, pas de pluie pourtant annoncée, nuageux le matin puis le soleil s’est imposé peu à peu.
Terrain : Humide et boueux par endroit, passages un peu glissants.
Distance : 23 kms
Dénivelé : 750 m
Durée : 7 h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 18 X 2 et 54 x 3 soit 198 kms.
Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire : Parking du cimetière de St Saturnin, PC 526, PC 517, Oppidum, PC 767, La Pommette, Pont de Riberolles, GR 30, Sarou, reprise GR 30 jusqu’à PC 859, Cournols, Conquaire,, Randol, Abbaye de Randol, retour parking par PC 695 et 588.

Motivés malgré la pluie annoncée, nous sommes pourtant un bon petit groupe à nous retrouver à St Saturnin pour notre randonnée de ce jeudi.
Le temps de communiquer sur l’itinéraire prévu et nous partons direction les gorges de la Monne. La pluie ne sera finalement pas au rendez-vous. Au contraire le soleil va s’imposer peu à peu dès l’après-midi et nous permettra de profiter dans de meilleures conditions de tout ce joli coin autour de Randol.
Dans un premier temps notre passage à l’oppidum, vestige archéologique, nous offre une vue panoramique superbe. Belle récompense après la montée raide et un peu glissante de la petite sente qui nous y mène. Nous continuons de profiter de la vue tout en cheminant dans des chemins agréables. La descente vers les gorges de La Monne s’avère plus technique et délicate. Attention aux racines humides et au sol glissant !

La Monne

La Monne, que nous traversons par le joli petit Pont de Riberolles, est un peu gorgée d’eau en ce moment suite aux dernières pluies. Nous ne prendrons pas la sente qui la longe de trop près par endroit. Remonter par le GR 30 s’avère plus prudent !
Direction le site de l’Allée Couverte de la Grotte où trône son Dolmen. Endroit idéal pour notre pause déjeuner.

Le Dolmen

Nous reprenons notre route via Cournols par des chemins dégagés et profitons encore des paysages paisibles du coin. Puis nous empruntons une très agréable sente qui nous mène jusqu’au village de Randol. Là nous ne manquons pas de monter jusqu’à la croix et de prendre le temps de partager un autre moment d’échange sur le panorama.

Randol

Un bref arrêt à l’Abbaye N.D. de Randol avant de rejoindre notre parking par des chemins et sentes que le randonneur a plaisir à fouler.
Merci à Monique pour son délicieux gâteau au chocolat. Merci à vous tous pour votre enthousiasme et à bientôt pour une autre destination.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Dim 26/01/2025 – Rando Livradois 

Animatrice : Christelle
Nombre participants :   10 P  3 H 7 F
Météo : Plutôt clémente le matin, un peu plus nuageux l’après-midi, un peu de vent  en fin de parcours
Terrain : plusieurs passages très boueux et un peu glissants
Distance :     23km
Dénivelée :   480 m
Durée : 7 h pauses incluses
Classement : Facile
Kilométrage auto : 74 kms X 2
Préparation et rédaction :  2h

Itinéraire : Estandeuil, la Croix, Chelles, Clairmatin, PC 504, Saint Dier d’Auvergne, Pontlatout, Cublas, Redigoux, Laverot, Lachal, Tiolagne, Les Plats, la Côte, chez Malaga, Estandeuil.

Afin de fuir les zones trop ventées, l’analyse de la météo m’a porté vers le Livradois et c’était un plaisir de retrouver ces jolies bosses granitiques parsemées de nombreuses édifices médiévaux et magnifiques demeures !

Ce secteur est jalonné de petites parcelles où dominent pins sylvestres et chênes, notre cheminement a été plutôt aisé car le terrain n’y est pas trop collant malgré les pluies de ces dernières heures. Pas de soucis de traversée de ruisseau, les passerelles sont bien présentes !

La serviette demandée sur la fiche d’inscription n’est pas sortie du sac à dos !!

Nous sommes passés à côté de plusieurs moulins en ruine (les Chelles entre autres), témoins d’une activité antérieure intense !  Egalement beaucoup de très belles bâtisses en pierre dont nous avons admiré la qualité de rénovation. Plusieurs châteaux dans le secteur aussi qui nous rappellent un riche passé médiéval, tumultueux, symboles de pouvoir, de protection et de luttes de territoires : celui de la Rochette avec son énorme donjon, Boissonnelle plutôt en ruines et le célèbre Mauzun et ses tours. J’avais prévu un passage à proximité de ce dernier ; cela ne se fera pas car un chemin inexistant m’oblige à modifier mon parcours au dernier moment. Ce qui nous occasionnera une petite rallonge !

Autre édifice :  celui de l’église de Saint Dier d’Auvergne, originale de par son portail polychrome en granit et arkose et une sobre architecture de type roman auvergnat que nous découvrons d’un peu plus près grâce à un habitant qui vient nous ouvrir la porte et nous expliquer ses craintes concernant l’avenir de ce monument qui commence à sérieusement s’abîmer.

Cette journée fût aussi ponctuée de beaux et fréquents points de vue sur la ligne des monts du Forez,

notamment depuis Cublas où nous nous abriterons le long d’un mur pour la pause pique-nique car le vent commence à pointer son nez ! Mais au final, nous cheminerons dans d’excellentes conditions, échappant une bonne partie de la journée au vent violent et à la pluie annoncés dans d’autres secteurs !  Merci aux participants du jour pour la convivialité et les petites gourmandises ! On attend la recette des bonnes orangettes et du cake au saumon !!

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Jeu 23/01/2025 Rando Chaine des Puys – Montlosier

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 19 animateur compris (9F-10H)
Météo : grand soleil l’après-midi et douceur
Distance : 25 km  
Dénivelée : 850 m  
Durée : 8h pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 3 voitures de Montferrand 70 km A/R – 1 voiture du Crest 40 km – 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3H00

Itinéraire : Parking du château de Montlosier – PR vers puy de Lassolas- col entre Lassolas et Mercoeur, – sommet du puy de Mercoeur, grande clairière vers Laschamps – sommet du puy Pelat – est puy de Montchar, source de l’Enfer, chemin d’exploitation vers Mercoeur, PC 984, NW puy de Cocuset, Pélat, PC 925 vers Antérioux, PC 946, Plachamps, GR441B vers Récoleine, PC 1018, la Moulerir, SE puy de Montgy, les Cas, Nord PR vers puy de Montjuger, intersection GR30/441B, est puy de Monjuger, bois de la Madeleine, retour Montlosier

Rendez-vous devant le château de Montlosier pour une rando aux cheminements souvent inconnus des participants dans le sud de la chaine. Quelques mots sur le château et le comte de Montlosier, homme aux multiples compétences, député de la noblesse aux Etats Généraux en 1789, émigré, rebelle un peu à tous les régimes, agronome et géologue principalement. Une longue vie – il meurt à 83 ans – qui le verra dans son dernier quart se consacrer à son domaine de Randanne, vieille terre marécageuse et inculte. Précurseur, Il assèche, crée des prairies artificielles, plante des forêts de résineux et élève moutons et vaches. A partir de 1820, il fait construire le château. Il est enterré dans la petite chapelle derrière le bâtiment.  Après ces quelques mots, il est temps de partir vers le puy de Lassolas premier petit sommet de la journée. Comme redouté, les chemins de terre sont rendus collant par le dégel. Le sommet du puy dans le brouillard n’incite pas à la pause.

Puy de Lassolas

De fait, nous redescendons rapidement vers le col au nord en essayant de garder notre équilibre dans la pente sur ce terrain de pouzzolane toujours glissant. Au col, nous filons tout droit dans la pente du Mercoeur. Comme à de nombreux endroits du secteur, les coupes de sapins ne facilitent pas la progression.

Pente du Puy de Mercoeur

Parvenus au sommet après avoir coupé à plusieurs reprises les chemins d’exploitation qui tournent autour du puy, j’explique rapidement à ceux qui ne la connaissait pas l’histoire du démantèlement de la station de radio amateur et de son antenne, il y a plus d’une dizaine d’années par les bénévoles de l’association. Beau projet bien organisé et mené par Frédéric et Michel Julien. Il est temps de redescendre, toujours en hors-piste jusqu’au chemin qui nous amène au grand rond-point qui sert de lieu de stockage aux forestiers débardeurs.  Prochaine étape, le sommet du puy Pelat que nous abordons par un beau chemin à l’ouest. Rapidement, les arbres couchés par les coups de vent des derniers mois nous décident à gravir le puy pleine pente. Courte montée mais qui vient après plusieurs progressions en pente et terrains difficiles. Nous trouvons au sommet un espace suffisamment dégagé et orienté au sud. Cela tombe bien, c’est le moment où le soleil décide de sortir de sa réserve. La pause est réconfortante, après une matinée assez rude ; elle se termine avec le bon café chaud de l’ami Didier et les douceurs amenées par les uns et les autres. A la reprise, nous mettons un peu de temps à sortir de l’enchevêtrement de bois et de feuillage pour parvenir au chemin en partie oublié qui nous ramène plein nord à l’W du puy de Beaune vers le NE du puy de Montchar ou puy Vasset. Quelques explications sur ce puy, un des plus explosifs de la chaine au même titre que le puy Chopine ou le cratère Kilian. Ce puy est une protusion, extrusion de lave très visqueuse qui ne s’étale pas à la sortie de la cheminée. Ici cette sortie de lave s’est accompagnée de très fortes explosions phréatomagmatiques causées par le contact de la lave et de l’eau qui ont entaillé cet édifice sur son versant ouest. Etant donnée la nature de la lave – de la trachyte –  et le mécanisme d’éruption, ces puys ne s élèvent pas énormément au-dessus du socle originel (du granit dans la chaîne des Puys) : 100 m à peine pour le puy de Montchar.

Pierrier sur la pente du Montchard

Le pierrier qu’on aperçoit du chemin qui descend après la source n’est pas issue de la même éruption : il provient d’une éruption de laves basaltiques beaucoup plus ancienne dont l’appareil volcanique a été détruit par les explosions du Montchar. La suite de la rando se fait sur des chemins plus ou moins large, souvent inconnus des participants qui nous font quitter les pentes boisées de la chaîne vers les paysages ouverts de Nébouzat et Récoleine. La maison forte à l’entrée du hameau, au-dessus de la 89, appartenait à la famille Montlosier et le comte y passa de nombreux été dans sa jeunesse. La sympathique auberge de la Fourniale est malheureusement fermée aujourd’hui et le peu d’activité de la bourgade repose sur les épaules de 2 ou 3 vieux éleveurs dont l’un nous toise du haut de son tracteur…  Nous sortons de Récoleine par le GR qui file vers le puy de Pourcharet mais nous bifurquons rapidement vers le SW pour tangenter le puy de Montgy en suivant un chemin qui finit par se perdre dans la prairie. Encore un peu d’orientation et de hors-piste pour finalement retrouver dans la forêt le large chemin qui remonte au nord vers le puy de Montjuger. A une intersection, un panneau donne un faux espoir à quelques marcheurs un peu las puisqu’il indique Montlosier à 1,5 km. Nous parvenons rapidement sous le puy de Pourcharet sur le GR qui vient de Récoleine. Petite pause à nouveau réconfortante malgré la douche froide provoquée par la vue d’un nouveau panneau qui indique Montlosier à 4 km 😊.  Mais c’est sans compter sur le petit raccourci que je leur fais prendre à partir du coin formé par le GR qui part vers Laschamps et le GR qui file à l’est vers Lassolas et la Vache. Un timide chemin apparait en effet vers le SW qui nous fait passer sous le puy de Montjuger dont on devine la belle pente Est recouverte d’une belle hétraie. Le chemin s’affirme de plus en plus et bientôt c’est la dernière ligne droite vers la D5 et le château en conclusion d’une bonne journée de marche qui laissera pas mal de bonne fatigue dans les jambes de nos Atlassiens. 

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-  

Dim. 19/01/2025. Rando Est du Sancy- lac Chambon

Animateur : Michel J.
Nombre de participants animateur compris : 15 (9F, 6H)
Météo : température fraîche au départ puis s’élevant vers 08°C avec l’activité solaire.
Terrain : dur, gelé sur une grande partie du parcours
Distance : 23 km (montre gps)
Dénivelé : 950 m (montre gps)
Durée du déplacement : 6 h 00 environ
Durée de la randonnée : 5 h40 environ
Classement Atlas : moyenne
Cartes Ign 1/25000 : 2432 ET
Kilométrage auto : (84 x 3) = 252 km
Préparation et rédaction : 3h00

Itinéraire : lac de Chambon, Jassat, St-Victor-la-Rivière, le Breuil, Entrée de Courbanges, Montaleix, Varennes, parking Murol du lac.

Après une présentation rapide de l’itinéraire que nous allons suivre et notamment les différents passages hors piste, le lac longé sur sa partie Est, nous attaquons la pente du bois des Bouves puis passons sous le Suc du Coq avant de gagner par une belle sente, Jassat. Le groupe un peu endormi dans la fraîcheur du matin traverse le ruisseau de Courbanges qui en aval devient La Planchette et qui plus en aval va se jeter un peu avant le lieu-dit les Granges dans la Couze Chambon. Très vite nous sommes à St-Victor-la-Rivière où l’on dénombre deux croix très proches l’une de l’autre qui ont un double rôle de guide et de protection. Ce plateau jusqu’à le Breuil, situé à un peu plus de 1000 d’altitude se consacre à l’élevage et l’on peut voir encore malgré l’hiver quelques troupeaux dans les pâtures. Peu avant de plonger dans la cassure occupée par le ruisseau de Malvoissière où trônent d’anciens moulins parmi un terrain de broussailles, nous bifurquons Sud-Ouest pour rejoindre la grande allée de la forêt de Courbanges puis le chemin de Vanzoux à l’orientation Nord-Est.
Forêt sectionale d’une surface de 1889 hectares qui malgré sont appartenance au Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne voit le passage de quads bruyants et polluants. Heureusement, peu après nous pénétrons en sous-bois suivant plus ou moins un coupe-feu. Nous profitons d’une clairière de cette forêt mixte pour faire la pause de à 12h04…où quelques spécialités de notre pâtissière et du pâtissier du jour nous attendent. Le voile se déchire avant de repartir et un soleil plus présent réchauffe les corps refroidis. Notre cheminement nous amène à l’entrée Sud du village de Courbanges. La rive droite du ruisseau éponyme sera notre main-courante par un chemin où les écoulements non canalisés se sont figés et forment une gangue de glace parfois translucide et épaisse. Le chemin est plus facile que je le pensais et traverse une hêtraie en courbe de niveau où seul le chuchotement du ruisseau en contrebas se fait entendre. Notre orientation change brutalement car nous quittons le vallon du ruisseau de Courbanges pour gagner le ruisseau du Cheix séparé par un tout petit mouvement de terrain.

En remontant le ruisseau du Cheix.
Le ruisseau du Cheix barré par un rideau de glace.

La remontée au frais presque Ouest nous fait gagner de l’altitude et après un zig et un zag, sur un point haut nous retrouvons le soleil sous le village de Montaleix que nous contournons par le Nord.

Le massif adventif du Sancy sur la droite

Un pacage traversé et c’est la descente en hors piste un peu raide du bois de Favarades où des laissées de sanglier et de la moquette de chevreuil sont visibles. Maintenant, nous suivons dans un premier temps le ruisseau des Fouesses puis la Couze de Chaudefour qui alimente en grande partie le Lac Chambon.
Le reste de l’itinéraire noyé dans les nouveaux chalets qui émergent nous fait passer sous la butte féodale qui fera l’objet d’une visite explicative dans la randonnée de Pierre dans quelques semaines. Après une descente de quelques marches nous retrouvons le bord du lac d’une surface de 60 hectares et d’une profondeur maximum de 4 mètres où une légère pellicule de glace fige la surface et bientôt le parking où le gâteau des rois et autres pâtisseries nous attendent pour finir cette belle journée.


-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o