Séjour 6. Du samedi 17 au dimanche 18 mai 2025-Vélo rando entre Combrailles et Limagne

Animateur : Michel J
Nombre de participants : 6 dont 3 femmes et 3 hommes.
Météo : fraîche en début de matinée puis douce sans excès avec un grand ciel bleu.
Classement du séjour : facile
Temps de préparation et de rédaction  : 5 heures

Ce parcours de proximité entre Combrailles et Limagne nous a permis de continuer la préparation pour le grand rendez-vous à vélo rando de cette saison l’itinéraire « De Clermont au point culminant des Monts d’Arrée ».
Avec la météo des dernières semaines, la campagne est verdoyante et la floraison dans les prés et les bas côtés des petites routes est exubérante. On peut reconnaître l’orchidée mâle, les compagnons rouges et blancs, les boutons d’or, les coquelicots et plus haut sur les talus les genêts chargés de fleurs d’un jaune lumineux.
Deux jours de dépaysement à deux pas de son quotidien, un peu plus de 08h00 de roulage, un peu moins de 130 kilomètres vélos chargés sans compter les déplacements après installation et un peu plus de 1700 mètres de dénivelée positive.
Données techniques de l’itinéraire fournies par une montre Garmin, la distance parcourue ramenée à l’unité (D) les dénivelés positifs (DP)et négatifs(DN).

Les grandes lignes de l’itinéraire : il s’est effectué sur des voies cyclables à la sortie et au retour dans la métropole et sur des petites routes à faible circulation.

J1. D 53 km DP 1023 m DN 653 m.
Parking du musée Quillot, Cébazat,Sayat, Malauzat, Volvic, Crouzol, Enval, Charbonnières-les-Varennes, Loubeyrat, la Brousse, le belvédère du Gour de Tazenat, Charbonnières-les-Vieilles, Pont de Péry, Péry, Blot-l’Eglise.
Jusqu’à Enval, l’itinéraire est connu d’une majorité de participants, parcouru à titre d’entraînement en cours de saison. La montée sur Charbonnières longue de plusieurs kilomètres avec des changements de rythme liés au pourcentage de pente réchauffe les organismes. Petite pause au lavoir de ce gros bourg de moins de 2000 habitants qui verra le passage du tour de France le lundi 14 juillet 2025. Sans grande circulation, la route vers Loubeyrat faite de petites bosses et de faux plats montants et descendants se fait à bonne allure. Le pique nique est pris sur une aire de jeu à l’entrée du village connu pour sa boulangerie et sa cathédrale des montagnes. Malgré le soleil, le fond de l’air est frais. Un petit détour non prévu à l’origine proposé par l’animateur pour admirer depuis le belvédère les eaux mystérieuses du Gour de Tazenat.


Arrivés de bonne heure à Blot-l’Église, nous allons en ordre dispersé visiter l’huilerie et la maison des artisans où l’accueil a été chaleureux et attentionné. Pour finir la journée, nous avons échangé à la buvette du stade avec des dirigeants et supporters du club de football de l’Entente CharBlot (Charbonnières-les-Vieilles et Blot) dans une ambiance festive (voir photo sur Facebook).

J2. D 71km DP 678 m DN 904 m
Blot-l’Eglise, Marcillat, les Naines, le Mas, Chabannat, St-Priest-d’Andelot, St-Agoulin, Artonne, Aubiat, le Cheix, Varennes-sur-Morge, Clerlande, Targnat, St-Beauzire, Gerzat, la Combaude, parking du musée.
Après une nuit fraîche très étoilée, nous quittons le camping tenu par un néerlandais sympathique pour un itinéraire normalement plus facile. Peu après Blot sur un épaulement qui domine la campagne sur 360°, nous découvrons un relais moderne automatisé de Météo France avec sa coupole.


Mais les petites blanches réservent toujours quelques surprises et arrivés au pied d’une petite butte qui mène au lieu dit les Naines, il faut se rendre à l’évidence que le mur qui se dresse devant nous va faire des dégâts. La moitié du groupe arrive à passer les 15 % sur un bon 400 m et les autres poussent les vélos chargés. C’est ça aussi le voyage à vélo lorsque l’on veut éviter les grands axes et la circulation, il faut savoir accepter les surprises du terrain ! Ravitaillement en pain et douceurs à la boulangerie de St-Agoulin puis c’est la descente vers la Limagne et quelques degrés de plus en température. A bientôt pour une nouvelle sortie…

Accident :néant
Problème mécanique : aucun
Matériel mis à disposition : 1 tente de marque Décathlon, modèle 900MT, 1 remorque « Bob » modèle Ibex.

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Jeu 15/05/2025 Rando Sancy Nord – de Pessade au massif Adventif

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 15 animateur compris (8 F, 7 H)
Météo : Soleil et nuages
Distance : 25 km (montre altimétrique de Pierre)
Dénivelée : 800 m (montre altimétrique de Pierre)
Durée
 : 7h20 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 50 km pour 1 véhicule et 80 km pour 2 véhicules – 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3H
 
Itinéraire : Pessade, GR4, sente SW et E vers piste forestière, buron du Creux, sous le buron du Regardet, chemin vers bois de Saignes, SE vers Beaune le Froid, W vers bois des Bruyères, petite route sous puy de Chambon, D996, vers ferme de Dyane, NW au-dessus du puy de Pouge vers source captée, gué sur ruisseau de Diane, pente est du puy de la Tache vers GR4 entre puy de Monne et puy de la Tache, GR4 jusqu’à Pessade

Un parcours varié est prévu pour une journée sans pluie et avec quelques rayons de soleil. Parti de Pessade avec un petit retard dû aux embouteillages du nord au sud de Clermont, nous quittons vite le GR pour descendre les pentes du vallon de la Monne, sous le puy de la Védrine. Au loin nous apercevons une machine de débardage à l’œuvre sur un pan entier de la colline. A proximité du buron du Regardet, nous verrons déboucher le gros tracteur à chenille qui ramène des grumes vers la civilisation.

Destruction des chemins d’exploitation garantie ! Nous marchons à l’envers du parcours suivi pendant notre rando de nuit en décembre. Les distances paraissent moins grandes. Nous remontons le long du bois de Maugue quand nous devons laisser place à une quinzaine de quads remplis de gens souriants qui s’excusent (sans doute ?) du dérangement mais quand même ca fait toujours un pincement au cœur de voir de tels engins de « loisir » rompre la tranquillité des estives. Nous continuons vers Beaune le Froid sur un large chemin d’exploitation jusqu’à la croix au PC 1088. Nous changeons alors complètement de direction pour filer plein ouest vers le puy Chambon à travers le bois des Bruyères. Il y avait autrefois un accès au sud pour longer le bois tout en bénéficiant des somptueux panorama vers la vallée de Chaudefour et la Montagne de la Plate. Mais les taillis ont envahi cette petite bande de gazon sur laquelle je pensais déjeuner. Nous nous rabattons donc dans le bois au niveau d’une coupe récente bien exposée au soleil.

Le repas est rapidement avalé et nous reprenons notre progression pour une longue après-midi de rando. Première étape, reprendre pied sur la petite route forestière qui traverse le bois un peu plus haut dans la pente. Elle nous mène sans difficulté au pied du puy Chambon qui n’est pas notre cible du jour. Nous continuons donc la route jusqu’au croisement avec la D996 qui monte au col de la Crois-Morand. Nous la traversons pour rejoindre le chemin qui mène à la ferme de Dyane. Aux abords de la ferme nous prenons toutes les précautions pour ne pas trop nous faire remarquer car l’éleveur est (était ?) connu pour être assez ombrageux avec les randonneurs. Nous sommes sur un chemin en surplomb peu visible de la ferme dissimulée derrière des sapins. Ouf l’exploitation est derrière nous et le groupe s’anime à nouveau. Il nous faut trouver le gué du ruisseau de Dyane pour prendre appui sur les pentes est du puy de la Tache. Il est atteint presqu’au bout du chemin que nous suivons depuis les abords de la ferme. On devine bien tout là-haut le collet entre Monne et Tache qui est notre but.  La pente est rude mais le terrain est encore facile. Le groupe s’étale tout au long de cette belle montée que beaucoup découvrent.

Les premiers vont pouvoir voir une marmotte proche…. Parvenus sur le GR entre les deux puys, une pelouse moelleuse et ensoleillée est l’endroit idéal pour une longue pause réconfortante. Nous sommes au point haut de la rando. Il ne reste que 7-8 km à parcourir jusqu’à Pessade en suivant ce beau GR 4 : une formalité !

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Dim. 11/05/2025. Vélo Rando. Est Chaîne, Limagne

 Préparation aux séjours 6, 14

Animateur : Michel J.
Météo : couvert, quelques gouttes, température fraîche.
Terrain : petites routes et chemins d’exploitation
Distance du parcours : 65 km ; Dénivelé positif : 849 m (montre GPS)
Durée de la sortie: 5 h 37 (avec les pauses)
Durée de roulage : 4 h 36 ; 14,2 km/h de moyenne.

Nombre de participants : animateur compris   10 (4F, 6H) 
Temps de préparation (matériel et rédaction) : 2 h 30

Les grandes lignes de l’itinéraire : départ à 09h00 de la rue des Fossés sous le Séminaire, piste cyclable Croix Neyrat, Blanzat, bassin de rétention du Bedat, Sayat, Malauzat, Volvic, Enval, Charbonnières-les-Varennes, Beaunit, Verrières, Grelière, les Bruyères, Paugnat, Moulet-Marcenat, les Goulots, le Cratère, Argnat, Sayat, Blanzat, cimetière de Gerzat, les Vergnes, la Combaude, Musée.


La préparation des séjours se poursuit. Le groupe est en forme et malgré une météo maussade l’ambiance a été bonne. Le parcours a été apprécié et les quelques kilomètres de chemins d’exploitation nous ont rapproché un peu plus de la nature…

Matériel mis à disposition : une remorque « Bob »


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Jeu 08/05/2025 Rando Combrailles – Briffons

Animateur : Georges
Nombre de participants : 10 animateur compris 7 F et 3H
Météo : ensoleillé le matin et nuageux l’après-midi
Terrain : humide par endroits avec de grosses flaques d’eau
Distance : 19 km
Dénivelé : 380 m
Durée : 5h 30 pause comprise
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 50 km x 2 pour 1 voiture, 55 x 2 pour 1 autre voiture soit 210 km
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE : Départ de Briffons, puy des Anglais, pc 863, Combas, le Ribeyroux, Muratel, pc 855, pc 890, pc 957, retour à Briffons.

Ce matin départ de Briffons, village au sud des Combrailles. Le ciel est couvert, la température est idéale pour la rando. Nous partons en direction du puy des Anglais qui se situe au milieu d’une sapinière. De larges chemins nous conduisent jusqu’au ruisseau de Cornes avec une alternance de bois et de prairies verdoyantes, le printemps s’installe. Après un passage près du champ de tir de Bourg-Lastic, direction le village de Ribeyroux. Nous découvrons une maison abandonnée avec une magnifique façade en pierres taillées

 Prochain village Muratel, il est l’heure du pique-nique

les nuages ont disparu, le soleil arrive. Nous repartons en direction du petit Sioulet, un chemin en balcon au-dessus du ruisseau nous conduit jusqu’au moulin des Renards. Pas de moulin en vue, il est caché au milieu des bois. Pour éviter une route goudronnée qui passe par Tortebesse, nous traversons un petit bois pour retrouver le petit Sioulet. Nous entrons dans la forêt domaniale de l’Eclache, une petite sente devient vite impraticable, nous décidons de traverser en hors piste à la boussole pour retrouver le chemin forestier. Celui-ci est en pleins travaux. Un socle en béton est prêt à recevoir une éolienne, deux autres chantiers sont en cours plus loin. Notre spécialiste de champignons trouve deux grosses morilles.

Un long chemin forestier nous guide jusqu’aux voitures.

Merci à Germaine la régionale de l’étape pour ses explications et merci au groupe pour les friandises de midi et de fin de journée.

A bientôt sur d’autres chemins.

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Séjour 5. Du jeudi 8 au samedi 10 mai 2025 – Découverte du Mont Salève

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris (10 F, 2 H)
Météo : nuageux, brumeux jeudi, vendredi, grand soleil samedi
Distance : 39 km
Dénivelé : 2600 m
Durée :  19 H pauses comprises
Classement Atlas : facile et moyen
Kilométrage auto : 665 km pour 3 véhicules (Régine, Christian, Yves) soit : 1995 km
Préparation et rédaction : 15 H
 
ITINERAIRE : 3 randonnées différentes sur le Salève : le Petit, le Grand, le Salève des Pitons.

Jour 1 : 12 km   +710 m   -710 m   5h15

Après 3 heures de trajet, nous voici au point de départ de la première randonnée. Pomier : hameau connu pour sa Chartreuse fondée en 1170 aménagée aujourd’hui en un lieu d’exception pour tout évènement.
L’accès au parking, perturbé par des travaux forestiers, est criblé de flaques boueuses, ambiance idéale pour décorer nos voitures.
Petite présentation du massif avec la carte et explication rapide des 3 jours :
Le Mont Salève, Préalpes de Haute Savoie appartient géologiquement à la Chaîne du Jura. Ce promontoire rocheux de calcaire plissé s’étale sur 21 km du NE au SO entre les massifs du Chablais et des Bornes, appelé communément le Balcon de Genève ou du Léman. Il se compose de 3 parties, le Petit qui culmine à 900 m, le Grand à 1309 m et le Salève des Pitons à 1379, c’est celui là que nous allons découvrir aujourd’hui.

Le départ du sentier complètement défoncé par l’exploitation forestière nous contraint à mettre les pieds dans la boue d’entrée. Passé cette courte étape les premières courbes de niveau arrivent. Nous les attaquons prudemment car suite aux orages d’hier le terrain parsemé de rochers calcaire et de racines est boueux et très glissant. Après une heure de montée, nous sortons de la forêt, traversons un alpage où quelques Abondances nous laissent le passage, et nous voilà aux Convers, ferme de l’alpage.
L’espace devient dégagé, mais la brume du départ qui aurait pu s’élever est toujours présente. Il est 13 heures les ventres crient famine, le petit déjeuner est loin, nous décidons de manger au Plan du Salève à 1348 m où nous aurions du avoir une vue magnifique sur le massif des Bornes, le lac d’Annecy mais en vain. Un petit air frais fait que la pause est rapide et nous repartons à l’assaut du Grand Piton, point haut de ce massif 1379 m.
Au passage nous découvrons la grotte du diable avec sa petite légende. Nous sommes au col des Pitons le sommet est proche quelques pas sur les lapiaz et nous voilà arrivés. Le ciel s’est un peu éclairci, les visages s’illuminent, nous apercevons Genève, son célèbre jet d’eau et un bout du lac Léman, mais pas le Jura ce sera peut être pour demain ? A cet endroit trône une tour, la Tour Bastian, nom d’un homme politique savoyard qui la fit construire en 1820 pour surveiller ses propriétés.

Le but de la journée est atteint, demi tour jusqu’au col où le GR Balcon du Léman nous conduit à la Thuille. Là, un deuxième point de vue se trouve à proximité du plus haut verger conservatoire de Haute Savoie où cohabitent des variétés anciennes, pommiers, poiriers, cerisiers et pruniers.
Nous conversons avec un couple, présent sur les lieux, et le monsieur nous apprend qu’il est de Clermont et qu’il habitait la muraille de Chine, le monde est petit !  A  proximité se dresse une magnifique fontaine avec un bac en pierre d’un seul bloc de 1893 aux initiales JB.

Fontaine

La dégringolade par le sentier des Petites Croix est délicate, les courbes de niveau sont serrées, heureusement que plusieurs passages sont équipés car avec les rochers polis, humides voire mouillés pour certains et nos chaussures pleines de boue, les glissades auraient été assurées.
La vigilance est de mise et tout le monde est en bas sans égratignure. Un petit bout de plat et nous retrouvons nos voitures. 

Jour 2 :  13 km   +850 m    -850 m    7h20

Ce matin départ de l’hébergement qui se situe au pied de cette imposante falaise. Terrain de jeu de monsieur Horace Bénédict de Saussure, physicien et alpiniste qui gravit le Mont Blanc accompagné de Jacques Balmat en 1787. Haut lieu de varappe dont l’étymologie est étroitement lié au lieu, et premier endroit au monde où fut créée une société de sauvetage en montagne.

Nous quittons le Coin pour suivre le sentier qui mène à la grotte d’Orjobet découverte en 1779 par H. B. de Saussure avec son guide dénommé Orjobet. Le temps est encore plus brumeux qu’hier nous n’apercevons pas le sommet baigné dans le brouillard. Une heure nous sera nécessaire pour arriver au pied de cette grotte, curiosité géologique remarquable par un sentier glissant qui serpente dans la forêt de hêtres, sapins, et mélèzes. Petite traversée sur une passerelle aérienne en métal et bois et nous sommes au pied de cette fameuse grotte, percée de part en part dans le sens de la hauteur, que nous allons traverser. Un câble assure la sécurité car les marches sont détrempées, il a plu une partie de la nuit et même si le trou de sortie est beaucoup plus petit que celui de l’entrée, le ruissellement recouvre la roche. Dans la traversée nous observons un alpiniste accroché en plein milieu qui symbolise l’endroit.

Montée dans la grotte

A la sortie un sentier en balcon qui passe sous le Trou de Tine, gouffre circulaire sans fond, nous conduit sur la Vire de la Corraterie. Ce passage aérien nécessitant un pied sûr offre en temps normal une vue impressionnante sur le bassin Lémanique et le Jura mais malheureusement ou heureusement le brouillard nous prive de cela. Un câble bienvenu nous aide à passer sous le mur de la Croix de Savoie, énorme blason Savoyard peint à même la roche dans les années 60.

Vire de la Corraterie

Au col des Grandes Gorges nous traversons une pâture pour atteindre un point de vue proche des rochers de Faverges. La température se radoucit, un soleil timide apparait, nous décidons de nous restaurer non loin de 3 tables d’orientation, qui nous renseignent sur le panorama coté sud. La brume persiste, l’horizon est bouché, dommage nous aurions eu une vue superbe sur le Massif du Mont-Blanc.
Pique-nique fini nous poursuivons, vers la tour hertzienne construite en 1977 qui dénature un peu ce superbe lieu, et l’Observatoire bâtiment atypique des années 50 reconverti en restaurant. Nous retrouvons néanmoins la vue d’hier, légèrement améliorée sur Genève et son Lac mais le Jura a gardé sa barre de nuages.

La descente par la Grande Gorge sera longue, sinueuse mais plus confortable que celle d’hier, où seuls deux ou trois passages câblés nécessitent une attention soutenue. Arrivés au lieu dit les Terrasses de Genève nous suivons tranquillement une courbe de niveau, ce qui nous laisse le temps d’admirer les figures des parapentistes, et d’essayer de repérer les grimpeurs à flanc de falaise jusqu’à notre arrivée. 

Descente par la Grande Gorge

Jour 3 :  14 km   +1040 m   -1040m   6h30

Troisième et dernier jour, découverte du Petit Salève où se situe le célèbre téléphérique. Du parking je montre notre objectif, la gare supérieure qui semble inatteignable. Les câbles passent au dessus d’une monstrueuse carrière inesthétique exploitée depuis 1830.
En 1892  les Chemins de Fer du Salève avaient mis en place le 1er train à crémaillère électrique au monde qui arrivait au lieu dit les Treize Arbres, et qui a fonctionné jusqu’en 1935. C’était la belle époque où le train transportait entre autres des flots de touristes génevois.
En 1932 un premier téléphérique est installé pour remplacer le train, fermé en 1975, modernisé et remis en route en 1984. De 2021 à 2023 modernisation des 2 gares qui reprennent vie en septembre 2023, celle d’arrivée récompensée en 2024 par le prix Equerre d’Argent.

Nous voici partis, comme tous les jours, pour une heure de montée jusqu’à Monnetier par le sentier qui s’élève en grands lacets. Par endroit, nous empruntons l’ancien tracé de la voie ferrée et lors de passage de barres rocheuses une rampe métallique nous aide et rassure,110 marches en partie creusées dans le roc nous amènent à la sortie du tunnel ferroviaire désaffecté et la pente se finit par des marches très irrégulières pour pas de géants.
A Monnetier nous entr’apercevons  le Château de l’Hermitage, ancienne résidence des Ducs de Savoie édifié au 16°S qui a subi plusieurs mésaventures avant sa restauration actuelle. Notre parcours se poursuit par le Camp des Allobroges, Celtes venus de l’Europe de l’Est 300 ans avant J.C. devenus de Grands Guerriers Gaulois, mais aucune trace ne symbolise cet ancien oppidum Celtique, déception !
Direction le Crêt du Chable, dernier point de vue coté sud. Depuis ce matin le soleil nous accompagne et surprise le Massif du Mont Blanc est enfin visible, les yeux de tous s’écarquillent et les mines sont réjouies. Il ne faut pas louper la séance photos, ce qui est fait.

Il nous reste 400 m de positif pour toucher l’objectif. Je décide de suivre l’ancien tracé du train, ce dernier aménagé avec l’ancien ballast n’est pas engageant, nous prenons une sente terreuse parallèle au contact plus doux. Endormis par cette sente reposante nous nous écartons progressivement du chemin prévu. Demi tour et essayons de revenir sur le bon azimut mais le terrain n’a rien à voir avec la carte. Après 20 mn de jardinage extrême nous constatons grâce à un joggeur de passage que le chemin cherché est 10 m au dessus de notre tête. Merci Monsieur ! Un petit soupçon de hors-piste nous permet de le retrouver. Le lieu dit se nomme “Mont des Anes” en l’occurrence l’âne c’est moi. A peine 200 m de dénivelé et c’est la pause méridienne en plein soleil très appréciée.
Quelques pas encore et la gare d’arrivée apparait, le but est atteint. La récompense est enfin là : Genève, son jet d’eau, les méandres de L’Arve, le lac à l’infini, la chaîne du Jura en fond avec de gauche à droite, le Mt Vache, le Crêt de la Neige, la Dôle avec son petit chapeau de neige, le Mt Tendre.
Une carte postale grandeur nature, le tout sous un soleil radieux. Les photos crépitent, les téléphones chauffent.

Genève et le lac Léman

Le calvaire des montées est fini, les visages s’épanouissent.
Le sentier de descente est relativement facile, à Monnetier nous reprenons le même qu’à l’aller car une boucle n’est pas possible. Dernière concentration au niveau de la rampe métallique et nous sommes tous en bas. Retour aux voitures et en route pour Clermont.

Merci à tous pour : avoir accepté les difficultés des premières heures, avoir été attentif lors des passages délicats, m’avoir pardonné mon jardinage du 3ème jour, et surtout pour la bonne ambiance tout au long du séjour.

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Jeu. 08/05/2025. Kayak de mer (Kmer) aux Fades-Besserve

Animateur : Michel J.

Nombre de participants : 5 animateur compris (2F, 3H)
Météo : ciel présentant quelques éclaircies en fin de matinée puis se couvrant progressivement avec de gros nuages noirs vers l’ouest. Température fraîche. Pas de pluie !
Classement : facile

Matériel mis à disposition par l’association :

  • 3 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant).
  • équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres)
  • équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles)
  • pour le transport des bateaux : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»

Organisation générale :

Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque.

Kilométrage général effectué par le véhicule : 105 km

Niveau d’eau : le plan d’eau était très bas et de nombreuses constructions jamais vues apparaissent…

Conditions de navigation : très bonne.

Kilométrage parcouru : 16,610 km et 03h18 de navigation une moyenne entre 4,6 et 5 km/h environ.
Une bonne reprise sur ce plan d’eau à moins d’une heure de Clermont-Fd et tellement dépaysant. Le niveau étant anormalement bas à cette période cela nous a permis de découvrir des vestiges du temps où le barrage n’existait pas et notamment l’ancienne route qui menait à Miremont et ses parapets encore en assez bon état.
Nous avons accueilli Philippe qui s’est vite adapté à son bateau.
La technique du radeau a été mis en place histoire d’effectuer une manœuvre rapidement…

En remontant l’ancien cours de la Sioule !
Le niveau d’eau est tellement bas que l’on croise même une voiture ! 😏

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Mer 07/05/2025 La plantation de noyers – Marais de Lambre – Limagne


Un déplacement à vélo a eu lieu le mercredi 07 mai 2025 pour suivre l’évolution de la plantation en ce début de printemps. Vous verrez en regardant la photo ci-dessous que les noyers ont pris de l’ampleur et que les 85 arbres se portent bien !
L’opération menée les 22, 23 et 28 mars 2024 est couronnée de succès avec une reprise à 100 % des arbres transplantés.

A bientôt pour une nouvelle opération…..

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Dim 04/05/2025 Rando Livradois – Manglieu

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris ( 7 F, 3 H)
Météo : nuageux le matin, orage et averse l’après-midi
Distance : 22 km
Dénivelé : 600 m
Durée : 6 H pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 75 km pour 2 véhicules ( Benoit, Yves) soit : 150 km
Préparation et rédaction : 2 H
 
ITINERAIRE : Manglieu, Tarragnat, Le Chat, PC457, PC486, PC489, Champriat, Craimps Haut, La Rochette, PC652, Dagout, La Farge, Pourrat, Le Brugeron, Les Creux, Château Auger, Manglieu.

Courte rando prévue aujourd’hui, car la météo annonce de gros orages dans l’après-midi. Nous quittons donc Manglieu dans la brume, après avoir visité l’imposante Abbatiale du 12°S, nous traversons l’Ailloux et direction le Puy de Céveloux.

Abbatial de Manglieu

Avant Tarragnat, le sentier se faufile entre de hautes herbes détrempées suite à l’orage d’hier. Nous voilà déjà trempés jusqu’aux genoux, test idéal pour l’étanchéité des chaussures.
A Tarragnat les premières gouttes arrivent, un auvent fera notre affaire pour enfiler les vêtements de pluie.
Nous contournons le Puy de Céveloux par un deuxième passage dans les herbes mouillées. Dans le bois de Rouaire, l’attention est de mise car si glissade, bain de boue assuré.
Le soleil commence à pointer son nez, la chaleur est pesante, on est bien dans une ambiance de temps orageux. La montée sur Craimps est agréable avec une large vue, sur les puys et pics du Bois de la Comté, sur la Limagne d’Issoire et ses petits pitons rocheux, et en toile de fond le Sancy et le Cézallier.
Peu après le hameau la Rochette, un petit coin sympathique avec des sections de troncs alignés comme des bancs, nous tend les bras pour la pause méridienne.

Nous sommes au plus haut du parcours, la descente sur Dagout et la Farge, par cette douceur, est appréciée. La D754 coupée nous remontons sur Pourrat pour contourner le Puy d’Auger et découvrir son château privé du 15°S. Le tonnerre commence à se faire entendre au loin.
Au fur et à mesure de notre avancée dans le bois les grondements se font de plus en plus forts et de moins en moins espacés, le ciel s’assombrit puis se noircit fortement.

Montée au puy d’Auger

A proximité du château nouvelle séance de protection contre la pluie, le clocher de Manglieu est en vue il nous reste 2,5 km environ. Nous délaissons les chemins, emboitons la route et activons le pas. La pluie propulsée par le vent du nord se fait de plus en plus forte. Nous sommes déjà bien ruisselants, à l’entrée du village un porche de garage nous sert d’abri momentané en attendant une accalmie.

Sous le porche

Les voitures sont à quelques dizaine de mètres, les plus courageux donnent le las et nous voilà parti, jambes à notre cou, dans la rue principale.
Un abri bus bienvenu a fait notre affaire pour le changement de tenue.
Le timing  pourtant calculé en fonction des données météo n’aura pas été assez précis pour éviter ces trombes d’eau.
Merci aux courageux présents .

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Marche Nordique. Période du 01/03 au 30/04/2025.



Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Retrouvez les informations sur l’activité sur le site onglet « Actualités ».En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.Un léger tassement de la fréquentation en semaine et une stabilité le samedi avec une baisse de la fréquentation chez les femmes et une augmentation du nombre de participation des hommes dans la catégorie soutenue.


Les lundis et mardis


Nombre de séances réalisées
Lundi : 7
Mardi : 7
Annulées : 0
Types de séances :
Fractionné :  3 (lundi) 3 (mardi)
Foncier : 4 (lundi)  4 (mardi)
Nombre de participants :
Lundi : 102 dont  57 F et  45 H
Mardi : 70 dont 36 F et 34 H

Animateurs : Mady, Christian , Michel J

Les samedis
Nombre de samedis : 6
Nombre de séances : 9
Nombre de séances annulées  1 (allure modérée manque de participants)
Nombre de séances modérées : 5
Nombre de séances soutenues : 4
Nombre de participants : 66 dont 29 F et 37 H

Animateurs: Mady, Christian, Michel J

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Séjour 4. Du samedi 12 au mercredi 30 avril 2025. Trek au Népal : une traversée au Sud du Ganesh Himal.

Animateur : Michel J.

Nombre de participants : 10 dont 6 femmes et 4 hommes.

Le séjour vu par l’animateur.
Après sept treks ou expéditions au Népal, il m’est de plus en plus difficile de parler de ce pays tellement mystérieux, accueillant et si vaste avec une montagne démesurée et un aspect culturel varié et complexe. Je vais essayer de relater notre séjour sous une forme inhabituelle évitant un découpage trop rigoureux qui m’amènerait à être répétitif…
Le kilométrage parcouru à pied peut paraître insignifiant mais nous avons rencontré des pentes à 28 % sur plusieurs portions pour atteindre des cols au dessus de la forêt pluviale. Nous avons évolué dans une zone appelée « tempérée haute » entre 2400 et 4000 m la plupart du temps et nous avons pu nous émerveiller de la diversité des couleurs des rhododendrons du rouge au blanc qui peuvent atteindre une hauteur de 28 mètres et qui cohabitent avec des sapins de grandes dimensions. Au Népal, il en existe plus de 30 espèces. La surprise a été de pouvoir à plusieurs reprises voir dans son élément naturel l’entelle commun, une des deux sortes de singes qui vit dans le pays jusqu’à 3600 mètres d’altitude, la deuxième étant le macaque Rhésus qui est au contact de l’homme dans les sites de Swayambhunath et Pashupatinath.
Pour les amateurs de chiffres, nous avons parcouru 88 kilomètres, 6640 mètres de dénivelés positifs et 5423 m de négatifs. Ces valeurs sont données à titre indicatif et peuvent variées d’un instrument de calcul à un autre. Elles ne tiennent pas compte des déplacements dans Katmandou.

Les transports.
Un voyage si loin de chez soi nécessiterait d’avoir beaucoup de temps de libre pour couvrir la distance aller et retour à vélo ou en voiture soit 19986 kilomètres en traversant des pays où actuellement il ne fait pas très bon vivre ou passer. Autre possibilité, voyager en avion mais pour 10 personnes, le bilan carbone est effroyable, 20,8 t CO2. pour un kilométrage de 14312. Nous avons choisi cette seconde solution et nous reverserons pour un projet environnemental la somme de 546€. La contrepartie de notre séjour pour clore certaines polémiques à venir, c’est que travaillant avec une agence sur place (depuis plus de 20 ans) nous apportons économiquement un soutien financier qui permet de faire vivre plus de 11 personnes pendant plusieurs semaines.
Le covoiturage Clermont Lyon a été confortable. L’installation des véhicules au parking à proximité de l’aéroport prévue après dépose des participants au terminal 1 a été réalisée dans le « timing ».
Le premier imprévu a été la tentative atterrissage à l’aéroport Tribhuvan de Katmandou. Une bulle orageuse était bien installée sur la zone et après plusieurs tentatives qui ont fortement secoué le Boeing 737 et les passagers, le pilote a décidé d’aller se poser à Calcutta en Inde. Après 3 à 4 heures d’attente, le retour et l’atterrissage à Katmandou a pu se faire et nous avons été accueilli par le fils de Dhany avec qui j’organise pour Atlas des séjours au Népal. Il est environ 21h00 lorsqu’il remet à chaque participant le mâlâ, une guirlande de fleurs d’œillets dinde en signe de bienvenue.
Le J4 et le retour J16 en bus privé avec les 7 porteurs, les 2 sherpas, le cuisinier et le guide nous ont permis de comprendre la définition du mot « patience ». De Katmandou à Syabrubensi environ 100 kilomètres et de Borang à la capitale  80 kilomètres, nous avons mis environ 8 heures sur de petites routes goudronnées et des pistes poussiéreuses, creusées d’ornières et aux virages en épingles à cheveux. En bref, la vie quotidienne des népalais qui se déplacent sur un réseau routier en chantier et saturé.

Autre transport insolite le J14, le matin au départ du lodge, Téké notre guide nous annonce qu’aujourd’hui, on ne fait que descendre. Après le passage sur un épaulement où vivent des familles hindous de la secte des intouchables travaillant le fer, une sente pas facile nous emmène vers le fond de la vallée. Téké nous montre le village à atteindre…sur une hauteur. Certaines prennent gentiment à partie le guide en lui faisant remarquer que cela monte ! Pas de problème, il a prévu son coup et après une attente d’une vingtaine de minutes, on voit arriver un camion croisé quelques kilomètres avant. Ce sera notre moyen de locomotion, deux dans la cabine et le reste dans la benne…Les routes de l’impossible vous connaissez, nous y étions ! Après avoir parcouru 7 kilomètres avec des ho !, des ha ! des ouh ! nous reconnaissons à l’arrivée la virtuosité du jeune conducteur qui a bien mérité un pourboire collectif en roupies.

Je passe sous silence les déplacements en taxi dans Katmandou où la dextérité et l’adresse des conducteurs sont surprenantes.

Les visites en dehors du trek.
Un voyage au Népal nécessite d’avoir à minima une connaissance de la culture, du patrimoine, de la religion. Le consumérisme côtoie les traditions aussi bien en ville qu’à la campagne. Tout le monde est accroc à son téléphone et les vieux rickshaw à moteur sont en partie remplacés par de petites voitures de marque asiatique, moins polluantes il est vrai.
Le J3, j’ai proposé le matin de nous rendre à pied à Durbar Square de Katmandou afin de sentir l’atmosphère de la ville. Bien que le tremblement de terre de 2015 ait provoqué des destructions, les temples emblématiques sont toujours debout ou en cours de restauration. J’ai pu montré le Kasthamandap (la maison de bois), bâtiment le plus ancien de la vallée qui daterait du XIIe siècle. Il aurait donné son nom à Katmandou.
Installés sur les gradins du temple de Trailokya Mohan Narayan, il a été aisé de positionner, la Kumari Chowk ou Kumari Bahal (demeure de la Déesse vivante) avec l’histoire de cette jeune fille pubère qui vit recluse ; en face, le temple de Shiva et Parvati ou encore la statue d’Hanuman (le dieu singe) à l’entrée de l’ancien palais royal qui date de 1672 dont le visage a disparu sous une couche de pâte rouge appliquée par les dévots.
Un long moment a été laissé comme pour chaque visite à chacun pour aller à son rythme trouver les éléments qui composent cette place musée.
De là, j’ai conduit à pied le groupe au site de Swayambhunath, situé sur une colline à l’ouest de la ville, appelé familièrement « le temple des singes ».
Une fois le grand escalier gravi, occupé dans la partie supérieure par des paires d’animaux, Garuda, lions, éléphants, chevaux et paons, les véhicules des Dhyani Bouddha, on aperçoit le dorje qui signifie « foudre, vajra en tibétain) et symbolise la puissance virile. Les dorje que l’on retrouvera à d’autres endroits sont souvent associés à une clochette, emblème de la sagesse féminine . A droite de l’escalier un gompa, monastère. La description de tous les éléments occupant la plateforme serait vite ennuyeuse pour le lecteur. Mais pour compléter ce moment, il faut donner quelques informations sur le stupa lui-même et la signification des quatre faces orientées par rapport aux points cardinaux, ornées de grands yeux qui symbolisent le regard vigilant de Bouddha sur toute la vallée. Le signe en forme de point d’interrogation, à l’emplacement du nez est le chiffre ek, un en népali, symbole de l’unité. Entre les deux grands yeux, légèrement au-dessus d’eux, un troisième œil symbolise le pouvoir de clairvoyance de Bouddha. Sur les quatre côtés du stupa, des moulins à prière sont positionnés et portent le mantra sacré om mani padme hum. Des fils tendus jusqu’à la flèche du stupa portent les drapeaux de prière flottant au vent, chacun d’eux contient un mantra dont la moindre brise disperse les mots sacrés. De plus on a observé et essayé de comprendre la symbolique des 13 anneaux concentriques de la flèche représentant les 13 degrés de la connaissance et les 13 étapes à franchir pour atteindre le nirvana symbolisé par le parasol qui couvre l’édifice.

Montée au temple de Swayambhunath


Le J18. A notre retour de trek, deux jours de visites ont été proposés. J’ai voulu montrer le contraste entre la religion Hindou avec le site de Pashupatinah et le bouddhisme avec le stupa de Bodhnath.
Situé à 5 kilomètres du centre de Katmandou s’y rendre à pied est déjà une aventure dans le bruit et l’air pollué.


Les ghats le long de la Bagmati

Pashupatinah est l’un des temples les plus importants dédié à Shiva de tout le sous-continent. Sans vouloir jouer les voyeurs, nous avons pu assister sur les bords de la Bagmati, à des crémations. Les corps enveloppés dans un linceul après avoir été lavés avec les eaux de la rivière sacrée sont installés sur un lit de bois, posés sur des ghats et disposés le long des berges. De l’autre côté de la rivière, un nombre impressionnant de chaitya de pierre abritant un lingam et face à l’entrée un petit taureau couché représentant le véhicule de Shiva.
Notre parcours se poursuit sur deux kilomètres environ et après avoir de nouveau traversé la Bagmati nous progressons à travers un quartier qui a mangé d’anciens terrains cultivables, composé de grandes maisons, sans doute des propriétaires tibétains exilés. L’atmosphère est tout autre à l’arrivée à l’entrée du stupa le plus grand du Népal et l’un des plus grand au monde. C’est le centre religieux de la très importante communauté tibétaine du Népal avec ses monastères et ses nombreuses boutiques vendant des objets tibétains et notamment des tankas.
Le J19. Six volontaires ont été intéressés pour se rendre à Patan. Le trajet aller s’est fait à pied et le retour en taxi.
Peut-être aurions nous du commencer l’approche de l’hindouisme par cette ville impériale ? L’espace est plus grand, moins de bruit qu’à Katmandou et surtout un musée d’une richesse extraordinaire qui permet d’appréhender plus facilement l’histoire du Népal et de la construction des temples.

En bref, les petits plus du trek…
J4. Syabrubensi – Briding. (alt. 2244m)
Dès la sortie du village, une première difficulté se présente pour certaines, la traversée de la Trisuli River par une passerelle nouvelle génération en métal, solidement accrochée au rocher. Sans difficulté pour la plupart, je n’avais pas imaginé que cela puisse être une épreuve pour deux participantes. Un nouveau défi en vue, gagner en autonomie, surmonter son appréhension du vide et maîtriser son déplacement…
L’univers que nous côtoyons est nouveau pour sept d’entre nous et rapidement, nous sommes surpris par les nombreux chants d’oiseaux qui nous accompagnent et qui seront présents tout au long de ce trek qui se passera en partie dans un environnement forestier. Les premiers arbres rhododendrons se montrent pour le bonheur des yeux, de couleurs roses puis dans les jours suivants, le blanc, le rouge feront partie du décor.

Descente dans une forêt de rhododendrons

Nous sommes sur la rive gauche de la Trisuli qui prend sa source au Tibet et court sur 200 kilomètres.
Au Népal, les distances ont peu d’importance et sont largement compensées par le pourcentage des pentes à gravir. L’arrivée sur Bridin en fin de matinée nous permet de voir le premier moulin à prières actionné par l’ eau avec un système de pales à plat.
J5. Briding – Thuman (alt. 2342m)
Avant le départ, le ciel clair nous offre une vue magnifique sur les hauts sommets enneigés à plus 7000 d’altitude situés sur la frontière avec le Tibet (Chine) à 17 kilomètres de notre position. Dans la descente vers le torrent, nous nous arrêtons auprès d’une femme qui travaille sur son métier à tisser, l’occasion de faire quelques achats de produits fabriqués localement. Une belle et longue passerelle en métal permet de traverser la Bhote Kosi river.

Une passerelle parmi d’autres !

Un long mur à prières que nous passons par la gauche avant l’arrivée à Thuman. Sur le plan météo, pluie fine en début d’après-midi qui se transforme en grosses averses orageuses jusqu’à tard dans la soirée.
J6. Thuman – Nagthali (alt. 3219m)
Remarqués les arbustes à fleurs blanches où butinent des abeilles au corps longs et sombres. Sur une pelouse à l’écart de la forêt, de petites fleurs de couleur violette aux tiges très courtes (Idf. confirmée primevère), et de jolis iris. Un entelle commun a pu être photographié par Laurent, on distingue sa face noire entourée d’une fourrure blanche.

L’Entelle ou Langur d’Hanuman dans son habitat.

Le lodge construit principalement en bois est situé sur un mini plateau où de nombreux dzo (animal mâle issu d’un accouplement d’un yak et d’un zébu ou d’une vache domestique) et des bovins paissent paisiblement. En milieu d’après-midi nous montons jusqu’à une immense divinité bouddhiste Gura Rumpoche que nous avions déjà pu voir au-dessus de Syabrubensi.
Depuis Thuman 3 chiens nous suivent…
J7. Nagthali – Tatopani (alt. 2606m)
Avant de quitter Nagthali, le guide nous propose de monter à un belvédère situé à quelques kilomètres à une altitude de 3725m. Le ciel est couvert et l’on espère que l’éclaircie sera au rendez-vous. La végétation est différente, on aperçoit des arbustes couverts de fleurs jaunes (Idf. confirmée, pintanthus nepalinsis). La pluviométrie doit être importante à certains moments de l’année car des branches d’arbres sont recouvertes de mousses et de petites fougères marron qui semblent attendre la mousson pour reverdir. Peu à peu la forêt s’estompe pour laisser place à des zones où poussent l’herbe et des rhododendrons rabougris. Au sommet, le ciel est chargé de gros nuages qui rapidement nous enveloppent. Quelques petits grêlons nous obligent à prendre le chemin du retour et la température chute brusquement. Retour au lodge. Nous finissons les sacs pour les porteurs et commençons la descente vers Tatopani en suivant sur 400m environ un épaulement à fort pourcentage où chaque pas nécessite une attention particulière. Les sherpas et deux porteurs assurent la sécurité aux passages les plus exposés puis la sente passe en courbe de niveau avant de gagner un chemin forestier. Nous passons à proximité de familles d’éleveurs qui vivent dans des cahutes dont les murs sont faits de tronc d’arbres et d’un treillis de bambous et la toiture d’une bâche plastique. Pauvres logis en vérité ! Pierre donne quelques bonbons aux 9 enfants appelés par Teke qui assure la distribution. Une douceur très appréciée ! La pluie qui nous a pris dans la forte pente s’intensifie par moment.
Bientôt Tatopani. Nous aurons le reste de l’après-midi pour faire sécher. Nous sommes survolés à notre arrivée par un vautour de l’Himalaya et ses 2,60 à 3,00 mètres d’envergure.
En fin d’après-midi profitant d’une large éclaircie, nous allons visiter les anciennes sources (Tato) d’eau chaude (pani)….Dommage, depuis le tremblement de terre de 2015, l’eau a pris un autre chemin et les bassins ne sont plus alimentés.
J8. Tatopani – Gatlang ou Ghattlang (alt. 2352m)
L’itinéraire est simple…on descend au fond de la vallée et on remonte en face pour atteindre le village de Gatlang. Nous alternons piste en terre et sente à travers les cultures de pomme de terre en majorité et quelques minuscules parcelles de maïs. Une passerelle courte et surplombant à une hauteur raisonnable le torrent permet de passer sans aide et à apprendre à maîtriser ce mouvement inhabituel de balancement. L’exercice se passe bien. La confiance vient !
Passée la Chilime kola puis la centrale électrique rive gauche, nous amorçons la remontée où la vie rurale se découvre, un labour avec deux vaches liées entre elles à l’aide d’un licou en bois tirant une charrue au socle également en bois. Un peu plus loin une surface bordée sur chaque côté par une levée de terre noyée sous quelques centimètres d’eau qui attend le repiquage du riz, mur à prières, serre artisanale en bambou. Dans le lit de la rivière, deux hommes calibrent les cailloux prélevés à l’aide de grand tamis.
Bientôt le Tamang home guest house. En soirée après le repas, les villageois nous proposent une danse folklorique en costume Tamang.

Groupe Tamang du village…

J9. Gatlang – Somdang (alt. 3283m)
La sortie du village se fait par la rue principale puis nous utilisons une succession d’escaliers qui permettent aux agriculteurs d’accéder à leurs champs en terrasse sur des fortes pentes. Nous arrivons sur un site bouddhiste avec un bassin en eau où de jeunes filles répètent une chorégraphie filmée de danses traditionnelles Tamang. Pour échapper à la piste nouvellement ouverte, dixit notre guide, nous empruntons à plusieurs reprises des petites sentes. La pente devient plus rude à travers la forêt détruite en partie par un incendie. La journée est magnifique, l’environnement très sauvage et le panorama à couper le souffle sur les sommets de la chaîne des Ganesh enneigés à plus de 7000 mètres et la frontière tibétaine. Le pique nique est pris au soleil sur une estive occupée par quelques cabanes en bois. Un col d’altitude appelé Khurpu (le col des collines) nous attend à 50 minutes d’après Puntika Tamang, le premier sherpa. Les drapeaux à prière se distinguent entre les branches des arbres et annonce la fin de la difficulté. Les nuages ont remplacé l’effet beau temps et après quelques photos pour immortaliser le passage, c’est la longue descente vers Somdang situé dans une vallée encaissée. En chemin, Laurent découvre le crane d’un singe. Seul un des chiens continue à nous suivre ou à nous précéder. Baptisé « Momo », c’est devenu la mascotte de l’équipe. Il est très discret et pour la petite histoire, il nous accompagnera jusqu’à l’avant dernier jour. Il sera alors confié à la famille du lodge pour éviter d’avoir à le laisser à la porte du bus de retour. Ce chien était vraiment très sympa…
Le guest house est propre mais un peu spartiate car peu de visiteurs passent par là. Une mention particulière pour la literie qui a été durant le trek, toujours très confortable.
J10. Somdang – Pansang ou Pang Sang (alt. 3850m)
Par une piste à flanc de montagne, nous gagnons le bivouac le plus haut du trek où nous passerons deux nuits. Nous profitons de cette montée en altitude pour échanger sur le manque d’oxygène et les différences entre l’accommodation et l’acclimatation et les différents maux que l’on peut ressentir…
A notre arrivée, le ciel est bas et les nuages accrochent le relief dès 2900 m.
L’après midi nous redescendons de plusieurs centaines de mètres pour photographier un troupeau de yak et dri ou nak (femelle) avec des jeunes.
La fin de journée et le début de soirée sont ponctués par de grosses averses orageuses. Sur ce site, nous sommes éloignés de tout. Pour la première fois depuis le début du trek, nous n’avons aucune liaison par téléphone, l’eau est à 20 minutes (merci les porteurs). La toilette se fera sommairement avec des lingettes. Par les crêtes vers l’Est on peut atteindre le camp de base du Paldol (alt. 5928m) où un groupe d’Atlas était passé à proximité en 1995.
Certains souhaitaient faire l’expérience de dormir sous tente mais la pluie a remis le projet à plus tard, car les tentes sans doute mal montées ont pris l’eau.
Dans la nuit, le vent tombe et la douceur revient avec un ciel étoilé vers 01h00 du matin sans pollution lumineuse.
J11 journée de repos à Pansang.
Après le petit déjeuner, nous montons vers l’ouest un épaulement et atteignons une croix chrétienne et admirons un panorama qui va du Dhaulagiri au Ganesh. Plusieurs participants, Marie-Hélène, Sandrine et Laurent battent à cette occasion leur record d’altitude nous sommes à 4000 m. A la descente, nous trouvons des poils de singe (identifiés par les népalais qui nous accompagnent) puis admirons la grâce d’un vautour qui cherche les ascendants pour consommer le moins d’énergie dans son ascension.
La journée n’est pas finie. En milieu d’après-midi, malgré un ciel qui se charge nous choisissons de monter plein Est et de monter le plus haut possible vers une nouvelle croix (nous aurons l’explication dans l’étape suivante…). Nous jouons avec le relief. En contrebas, on distingue minuscules les yaks. Nous gagnons une crête à 4172 m d’altitude, nouveau record établi. Le ciel devient menaçant il est temps de regagner notre refuge de bois où brûle dans un poêle bricolé avec un bidon de 100 litres un doux feu. Ce soir au menu un dal bhat copieux avec de jolis morceaux de poulet et une sauce délicieuse.
J12. Pansang – Tipling (ou Tibling) (alt. 2226m)
Nous laissons la divinité tournée vers les deux vallées au-dessus du monastère bouddhiste derrière nous et amorçons la descente qui nous éloigne de l’atmosphère de la haute montagne. Presque 2 jours sans un bruit de moteur, pas d’avion dans le ciel, pas de passages de satellite d’après les observatrices nocturnes…le silence à l’exception du souffle du vent !
Puntika porte en travers de son sac à dos, un sac chargé de genévriers qu’il a coupé hier sur les pentes. Les bouddhistes brûlent chaque matin un morceau de cette plante pour assainir appartement ou maison.
Le cheminement descendant serpente à travers une forêt dense de rhododendrons qui alterne avec des sapins énormes sans doute plusieurs fois centenaires. Certains paraissent moribonds ayant été frappés par la foudre et leurs troncs noircis ont des creux où un homme pourrait tenir debout. Des tapis de primevères et les fleurs de fraisiers sauvages donnent au sous bois une teinte printanière. Une autre plante particulière non vue jusqu’à présent se hisse au dessus des autres, en forme d’arum avec une fleur centrale (Idf. confirmée Arisaema speciosun). Des clairières avec de petites maisons de bois dont certaines participantes feraient bien des résidences secondaires.
En fond de vallée, on aperçoit l’objectif de la journée, le village dont les toits de tôle bleue se remarquent. Une attention particulière doit être apportée à cette descente sur un terrain qui paraît facile mais qui a généré quelques glissades sans conséquence.
Après plusieurs heures de marche, nous rencontrons deux couples de villageois. Téké m’explique qu’ils vont chercher du bois et ramasser des champignons qui se vendent un bon prix.
La forêt s’arrête brutalement et nous découvrons un paysage de terrasses où cultures de pomme de terre et céréales se partagent les surfaces survolées par des très beaux papillons (en cours d’identification).
Au village où peu d’étrangers passent, une maison d’hôtes nous accueille avec seulement 8 lits, la propriétaire cédant son lit à Sébastien et moi-même dormant sur mon matelas gonflable.
En fin de journée, nous allons découvrir le village. Les habitants semblent surpris de voir des européens et nous saluent avec gentillesse. Un pont en béton vient d’être construit au-dessus d’un filet d’eau et sert sans doute pendant la période de la mousson qui débutera sans tarder vers la mi-mai. Des femmes cassent des cailloux qui sont disposés pour renforcer le chemin. Travail rude qui se fait semble-t-il dans la bonne humeur. Elles travaillent en tenue locale très colorée avec gants et marteau en main. Sur la gauche une église chrétienne, l’œuvre du père Casper J. Miller (1933 – 2023), un jésuite qui est venu évangéliser la vallée d’où les croix sur les points hauts. Nous poursuivons notre visite jusqu’à une cascade mais avant, il nous faut franchir une nouvelle passerelle dont la traversée doit se faire, c’est le challenge… en solo. C’est une réussite complète, l’appréhension est maîtrisée et le pas assuré avec brio et le permis himalayen de franchissement de passerelle métallique peut être délivré. La cascade atteinte pour certains après passage d’un pont rudimentaire de pierres plates posées sur des branches et après quelques photos, nous regagnons dans la pénombre le lodge.
J13. Tipling – Sertung (alt.1942m)
Finies les caresses pour Momo, on lui dit adieu, il sera bien dans cette famille et c’est la bonne solution.
L’étape est très courte ce qui nous permet de faire des rencontres, d’observer plus tranquillement la vie des locaux, les cultures, les céréales et autres légumes qui sèchent sur les toits ou sur de grandes bâches comme le millet. Une ancienne distillerie à l’abandon se meurt à côté d’une modeste maison. Puis à la sortie d’un virage, un attelage insolite nous interpelle, une moto à l’arrêt est reliée par une corde à une petite machine à 2 roues avec un brancard à l’arrière qui permet à l’homme à pied d’alléger le poids et d’aider à la progression. Questionné Téké nous traduit les explications fournies par l’un des hommes. C’est une petite batteuse manuelle qui sépare la paille du grain (made in Chinois of course !).
Ensuite, c’est le passage à proximité d’un temple bouddhiste en cours d’achèvement qui nous ouvre ses portes. Les murs en pierre et les fenêtres et huisseries en bois du Terai donnent au bâtiment un aspect de solidité. L’emplacement comme d’habitude n’est pas le fait du hasard mais tourné vers les 4 sommets du Ganesh Himal. L’argent manque pour le terminer et nous aidons en faisant un don collectif bien accueilli.
Sur un épaulement, nous remarquons une pancarte avec une poubelle et un homme jetant un détritus dedans avec l’inscription en népalais que nous traduit Téké. La municipalité locale se soucie de l’environnement et demande aux habitants de ne rien jeter dans la nature. Il y a du travail en perspective ! Atlas va devoir venir faire des campagnes de nettoyage dans le secteur…
Nous amorçons la descente par une sente peu commode et après c’est la petite histoire du transport en camion benne relaté plus haut.
En fin de journée nous faisons les 300 mètres de dénivelé pour gagner un site bouddhiste perché sur un promontoire rocheux et qui domine la vallée.
J14. Sertung – Borang (alt . 1577m)
Une piste poussiéreuse a remplacé le chemin habituel et faute d’un cheminement attrayant, nous nous intéressons aux différentes plantes que nous rencontrons se promettant d’en faire l’inventaire après le retour en France. Certains gouttent à des framboises jaunes perchées sur de véritables arbustes. Juste avant le dernier village point d’arrivée du trek, nous passons sur un site bouddhiste et découvrons Shiva (panthéon hindouiste) dans la position de Boudha….histoire d’apporter un peu plus de confusion dans nos esprits cartésiens. Fin du trek. Soirée où chants et pas de danse se succèdent après un dal bhat pris en commun avec l’ensemble de l’équipe, et mangé à la népalaise avec les mains, arrosé de coca et de bières.

Equipe népalaise : guide, Téké Gurung ; 1er sherpa, Puntika Tamang ; 2ème sherpa, Gité Gurung ; cuisinier Samapati Gurung ; porteurs, André Gurung, Potal Gurunag, Karta Gurung, Utam Gurung, Dipan Adikari , Suke Gurung, Dhan Bahadur Gurung.


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