Dim 09/06/2024 Rando Combrailles – Vallée des Prades

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris (6 F, 4 H)
Météo : nuageux et pluie le matin, couvert l’après-midi
Distance : 23 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 6H30
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 30 km pour 1 véhicule et 2 véhicules sur place
Préparation et rédaction : 2H30
 
ITINERAIRE : Saint-Bonnet-près-Riom, Yssac-la-Tourette, Saint Coust, Vallée des Prades, le Bouquet, PC585, PC581, PC497, les Varants, Puy de Montaury, PC423, Gimeaux, Davayat, PC350, Saint bonnet.

Sous un ciel couvert, très nuageux et avec quelques gouttes nous quittons Saint-Bonnet- près-Riom en plein pays Brayaud. Nom venant du Costume Traditionnel Masculin (Culotte étroite de la ceinture aux genoux) appelée “Brayes”. Nous cheminons sur le talus occidental de la Limagne en direction des Combrailles par le Chemin de St Michel, le GR300. Ce chemin guide les randonneurs de Sancoins dans le Cher au Puy-en-Velay en traversant notre département du nord au sud.
Arrêt devant un champ de miscanthus, un panneau nous donne l’explication du cycle de vie de cette plante asiatique qui peut atteindre 3 à 4 mètres de haut. Planté pour 25 à 30 ans, le miscanthus repousse tout seul tous les ans en période estivale. Généralement utilisé pour la paillage agricole, très fibreux il peut aussi servir pour l’isolation.

Champ de miscanthus


A Yssac-la-Tourette nous abandonnons le GR. Passés les vestiges du prieuré de St Coust, site Clunisien sorti de l’oubli en 2009 par la municipalité de Chatel-Guyon, nous nous engouffrons dans la Vallée des Prades. Les gouttes se sont estompées, on quitte nos protections car le dénivelé du jour est devant nous. 
Le sol bien détrempé n’est ni glissant, ni collant et la montée se fait tranquillement. Au Roc Errant nous aurions du avoir un beau point de vue sur Chatel, Riom, une partie de Clermont et même le Forez mais le brouillard aidant, la fameuse vue est complètement dans la brume. Un dernier effort dans les hautes herbes généreusement mouillées et nous sortons de cette vallée trempés jusqu’aux genoux pour retrouver un large chemin sous une pluie menaçante.
​Nous arrivons au Bouquet et malgré qu’il ne soit pas encore l’heure légale du pique-nique nous cherchons un abri car après, pas de lieu-dit avant cinq à six kilomètres.
Suite à notre demande d’une grange dans le coin, un charmant monsieur a sorti son véhicule et nous a gentiment offert son garage avec table et quelques chaises et nous a même porté une bouilloire et des dosettes de café pour nous réchauffer, un accueil trois étoiles en somme !
Nous étions presque gênés, mais contents car la pluie a doublé d’intensité pendant toute la pause.

Dans le garage


Petite accalmie, nous quittons ce luxueux décor pour reprendre notre parcours, j’appréhendais le passage du ruisseau des Fourneaux, mais un dallage provisoire nous évite de mettre les pieds dans l’eau. A la sortie du vallon, le temps s’éclaircit, la pluie a cessé, l’horizon se dégage  les têtes se redressent, le cheminement est plus captivant.
Après les Varants, nous grimpons sur le puy de Montaury où un repérage géographique est enfin possible.
A nos pieds l’usine d’embouteillage de Rozana, eau minérale naturelle gazeuse très riche en magnésium. découverte par les Romains dans le hameau de Rouzat elle fut réservée à une consommation locale jusqu’aux années 60. Reconnue pour ses vertus favorables en 1966 par l’Académie de Médecine elle est maintenant commercialisée nationalement.
Derrière nous les salaisons Polette. Installé depuis 2001, c’est l’un des établissements de salaisons les plus modernes de France.
Nous retrouvons le GR300 en direction de Gimeaux, village aux 8 sources minérales dont 3 sont pétrifiantes. Nous le contournons pour découvrir la source, cachée par une végétation luxuriante, du “Puits qui bout” ou “puit du Ceix” surnommée “le Volcan” par les anciens a cause des bouillonnements incessants dus à des remontées de gaz carbonique. Classée parmi l’une des plus belles sources d’Auvergne, elle surgit à une température constante de 25,5°avec une forte oxydation de fer ce qui lui donne cette couleur rouge sang.

Accès au “Puits qui bout”

Source de Ceix


Direction maintenant Davayat sur l’ancienne voie Romaine de Clermont à Bourges, village principalement connu pour son château de style classique construit en 1595 et modifié en 1640. Dans son parc trône un If de 400 ans. Un peu moins connu son Menhir sous le nom de “Montotoute” ou pierre de tombeau. Menhir sacré, célébrité locale bien protégé dans une propriété agréablement aménagée en gîte. C’est le plus haut menhir de la région avec ses 4,80 m de hauteur, une circonférence de 4,70 m et un poids de 10 tonnes.

Menhir de Montotoute

Les trois kilomètres qui nous séparent de St Bonnet se font, entre champs de maïs et de tournesol à peine sortis de terre, sous un ciel dégagé.

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Jeu 06/06/2024 Rando Chaîne des Puys – Chanat-la-Mouteyre

Animateurs : Pierre (en formation) et Mady
Nombre de participants : 13 animateurs compris (7 F, 6 H)
Météo : nuageux et pluie passagère le matin, couvert l’après-midi. Température de 13 à 19°.
Terrain : chemins localement boueux.
Distance : 23 km
Dénivelé : 725 m
Durée : 7h00 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 32 km pour 1 véhicule de Clermont, 70 km pour 2 véhicules du Crest soit au total 172 km et 2 véhicules sur place
Préparation et rédaction : 6H00

Itinéraire : Chanat-la-Mouteyre, La Mouteyre, La Piala, Tunnel de Varoux, Le Fer-à-Cheval, PC 496, PC 680, Sarcenat, PC 818, 858, 910, Croix de Ternant, PC 961, 916, 904, 896, 880, bois du Girardet, PC 801, 786, Laty, Chanat-la-Mouteyre.

Cette randonnée était animée par Pierre dans le cadre de sa formation au BF d’animateur et avait Mady pour tuteur.

Le départ se fait à proximité de l’église de Chanat-la-Mouteyre sous de bonnes conditions météo qui se poursuivront tout au long de la journée malgré quelques précipitations légères et sporadiques.
Après avoir pris la direction du sud, nous contournons le centre médical de la Mouteyre pour nous diriger vers la Piala. L’itinéraire commence par une descente qui nous fera passer au dessus du tunnel de Varoux, tunnel ferroviaire de la ligne Clermont-Ferrand/Volvic.

Par un sentier en balcon, nous arrivons au ruisseau des Valettes que nous traversons à gué malgré un bon débit cette année. En suivant le ruisseau vers l’aval, nous nous arrêtons pour découvrir la Fontaine Salée ou Font-Salado. Cette résurgence au bord du ruisseau se présente en 3 « griffons » espacés d’une douzaine de mètres dont une avec une vasque aménagée. L’eau est pétillante et ferrugineuse, d’un débit de 5 l/mn et d’une température de 11,2° continuelle. Son existence est avérée depuis au moins 1876.

Font Salado

En continuant à suivre le ruisseau, nous empruntons un petit tunnel, mi-piétonnier, mi-canal, sous la ligne ferroviaire, sautons une nouvelle fois le ruisseau et arrivons au virage du Fer-à-cheval de la D775.

Tunnel du ruisseau des Valettes

Encore quelques mètres de descente et passages de ruisseau et nous entamons la montée.
La côte assez longue nous fait ressortir à proximité de la clinique du Grand-Pré. Arrivés à Sarcenat, il est midi et bien qu’il nous reste encore du dénivelé nous nous installons sous le tilleul du four banal pour la pause méridienne. Bien nous en a pris : une ondée ne nous empêche pas, bien abrités, de finir notre repas.

Avant d’attaquer la montée, nous nous attardons devant le château de Sarcenat, lieu de naissance du philosophe-paléontologue Pierre Teilhard de Chardin, et la fontaine du merle.

Fontaine du Merle

La montée se fera sans encombre jusqu’à la Croix de Ternant cernée de champs de genêts en fleurs, point culminant de la randonnée.

La croix de Ternant

Cette croix fut érigée en 1933 et sert d’antenne à des radios œcuméniques et locales.

Devant la plaque explicative de la Croix de Ternant

Nous repartons en cheminant entre les puys, les montées sont derrière nous, en direction du nord et contournant Les Egaules.

Le retour à Chanat-la-Mouteyre nous fera passer devant une sculpture de Thierry Courtadon intitulée : « Contempler ».

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Jeu 30/05/2024 Rando Chaine des Puys – Col des Goules

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 18 animateur compris (10 F, 8 H)
Météo : températures de 11 à 13°. Plafond bas, pluie fine une partie de la matinée, Apparition du soleil l’après-midi.
Terrain : chemins sur terrain humide, certains en herbe très humides.
Distance : 22,6 kms   
Dénivelé : 900 m
Durée : 7 h 40 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 60 X 1 et 28 x 1 soit 88 km + 4 voitures sur place.
Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire : Col des Goules, Puy des Goules, contournement Ouest Grand Sarcoui, PC 963-937-928, Puy de Chaumont, redescente par PC 1025-961, montée Puy des Gouttes par GR, contournement Puy Chopine, Puy de Clermont par PR, reprise GR pour montée des Puys de la Coquille et de Jume, redescente par petite sente jusqu’au PC 911, puis PC 879-896-904-916-964, parking des Goules.

C’est du parking des Goules, sous une petite pluie fine, que nous démarrons notre randonnée de ce jeudi. Cette pluie n’était pourtant pas annoncée mais elle va nous accompagner une bonne partie de la matinée.

Points forts prévus dans notre itinéraire : six puys à traverser par leur sommet en empruntant essentiellement des chemins, sentiers et petites sentes. Notre premier puy, celui des Goules, nous met tout de suite en condition. Le ciel est bien bas et la vue, qui est normalement magnifique, est bouchée. Dommage !  Mais ceux qui connaissent bien le paysage s’amusent à situer le Pariou, le Puy de Dôme, le puy de Côme. Et plus loin le Chaumont, les Gouttes et Chopine, La Coquille et Jume…

Le groupe ne se laisse donc pas démotivé pour autant et nous redescendons, en hors-piste à travers les noisetiers, pour retrouver un chemin un peu plus bas peu emprunté donc un peu encombré. Passage un peu sportif et ludique bien apprécié de tous. 

Chemin encombré

Puis direction Le puy de Chaumont. La pluie a cessé enfin. Nous grimpons par des chemins plus praticables, excepté cette petite sente qui nous mène au sommet et dont l’accès est en partie caché et qu’il ne faut pas louper !

Le puy des Gouttes est notre troisième objectif. La montée est raide, nous sommes encouragés par notre pause déjeuner prévue au sommet Mais en en haut vent et plafond bas nous accueillent. Du coup nous nous installons au fond du cratère à l’abris du vent pour sortir notre pique-nique du sac. En dessert, des gourmandises offertes par certains sont bien appréciées avant de reprendre notre chemin.  

Départ de la pause déjeuner

Nous contournons le puy de Chopine par son côté ouest jusqu’au puy de Clermont que nous traversons par un chemin qui monte tranquillement pour redescendre jusqu’au puy de la Coquille via le puy de Jume. Encore quelques derniers efforts dans la montée de ces deux derniers sommets, surtout dans les marches qui ont été aménagées. Mais arrivés au point de vue du Jume, les nuages se dissipent en partie et, enfin, nous pouvons admirer la vue sur les puys que nous avons traversés.  Belle récompense de nos efforts !  

Vue du Puy de Jume

Nous redescendons le puy de Jume par une très agréable petite sente en dévers, qui se dessine à travers un tapis odorant d’ail des ours en fleur. Quel sous-bois magnifique !

Tapis d’ail des ours

Le soleil nous rejoint enfin et nous fait le plaisir de nous accompagner pour notre retour sur des chemins maintenant plus roulants et tranquilles.

Merci à vous pour votre participation motivée malgré la météo maussade. A très vite pour une autre journée partagée à arpenter les chemins.

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Dim 26/05/2024 Rando Sancy Sud-Est – Lomprat

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 8 animateur compris  (5F, 3H)   
Distance : 25 km   
Dénivelé : 1600m de D+
Météo : Partiellement nuageux, vent d’ouest,  qq gouttes  vers midi
Durée : 8h45 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile    
Kilométrage auto : 90 km pour 2 voitures soit : 180 km
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE : Lomprat  – Pic St Pierre – col de la Feuille – Verneuge –  PC1054 – Bessole – Pradelle – Col des Sangliers – Pic de Cluzel – pailhats de Courgoul – Courgoul – gorges de Courgoul – vieux pont – la Tourette – pont de la Valette –  Marcenat – Chananeille – plateau de la Jarrige – antennes  téléphoniques – Chevalière – Lomprat.

Nous sommes partis à 9h10, droit dans le pentu pour notre parcours de cinq sommets.  Le premier, le Pic Saint Pierre, nous redescendons sur Verneuge pour attaquer la montée la plus longue du parcours avec de bons pourcentages. Descente sur Bessole et Pradelle pour aller à notre 3eme sommet le Pic de Cluzel avec encore de sérieux pourcentages. Descente aux pailhats de Courgoul et pique-nique à Courgoul.

Vers les pailhats
Descente aux pailhats
Pailhats de Cougoul

Nous reprenons notre périple dans les gorges de Courgoul. Passage au vieux pont sur la Couze du Valbeleix, puis remontée à la Tourette où le dénivelé commence a ce faire sentir. Accueil d’aboiement de chiens à la Valette pour attaquer notre dernière montée de la journée avec un passage à l’agréable hameau de Marcenat. A Chananeille et sa cloche des tourmentes.

Cloche des tourmentes

Nous arrivons à notre point culminant de la journée le plateau de la Jarrige 1146m avec un panorama de toute beauté à 360°, le Sancy ,les Dômes , le Forez le Cézallier. A partir de là nous prenons notre dernière grande descente sur Lomprat.

Passage aux antennes téléphoniques de Chevalière, une dernière piste forestière et nous voilà à notre point de départ.

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Sam 25/05/2024. Marche sportive Chaîne des Puys – Paugnat

Animateur : Michel J.
Terrain : souple et humide, de grosses flaques d’eau par endroits
Météo : température douce avec un soleil ardent sur fond de ciel bleu
Temps de préparation et de rédaction : 2 h 00
Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de 1,15 m.
Déplacement routier : 2 voitures, en co-voiturage au départ de Clermont (2 personnes) avec un kilométrage moyen de 40 (aller et retour) et 2 voitures sur place avec un kilométrage moyen de 45 soit un total de 170 km

Nombre de participants :7 animateur compris (2F, 5H)
Distance : 25,75 km ; moyenne 6,8 km/h, dénivelée 396 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar).
Durée : 3 h 28 (de marche) et 3 h 41 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire : départ du parking des camping-cars de Paugnat, zone appelée les Cheyres, Sud du Suc de Beaunit, Nord du Puy de Verrières, Est de Grelière et Lambertèche, GR 441, Ouest du Puy de Lespinnasse, Sud du Puy de Tressous, passage de la D 941, Ouest et Sud du Louchadière, Bois de Mauzac, GR 441, col de la Nugère, Ouest du Puy de la Nugère, Puy des Littes, Bois Latia, contournement par l’Est et le Nord du Puy de Paugnat, parking.

Nous accueillons pour la première fois avec Atlas sur cette distance Carole, adepte régulière de la marche nordique qui a trouvé rapidement sa place dans le groupe et semble avoir apprécié l’activité. J’avais choisi un itinéraire très ensoleillé pour le début de matinée afin de profiter au maximum des bienfaits de l’astre solaire retrouvé. Roulant, il nous a permis de maintenir les deux premières heures un rythme à 7 km/h, sans être gênés par les quelques grosses flaques inhabituelles sur le parcours facilement contournables.
Les hêtraies traversées présentent une ramée de toute beauté, abondante et d’un vert printanier. Quelques feuilles et jeunes branches au sol montrent qu’un orage de grêle est passé par là dans les jours précédents. Pour une fois dans ce secteur habituellement sans présence humaine, nous avons doublé quelques randonneurs qui participaient à une marche organisée par le village de Pulvérières. Tout au long de cette longue boucle, une bonne ambiance a régné, je dirai comme d’habitude. Merci à tous de votre présence !



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Jeu 23/05/2024 Rando Pays des Couzes – Champeix

Animateur : Georges
Nombre de participants : 21 (10 F et 11 H)
Distance : 18 km
Dénivelée : 480 m
Météo : 2 petites averses en journée, température agréable.
Durée : 6 h pause comprise
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 64 km pour 2 voitures et 30 km pour 3 voitures soit 218 km
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE : Départ de Champeix, pc 510, Chapelle d’Anciat, Neschers, Chadeleuf, Chidrac, pc 609, Retour à Champeix.

Aujourd’hui, nous partons de Champeix charmant village sur la Couze Chambon. Une petite sente très pentue nous permet de prendre de la hauteur, heureusement elle est courte.

Une petite route nous guide jusqu’à la chapelle d’Anciat, un aller-retour et nous voici au- dessus du village de Neschers. Nous empruntons une sente pour rejoindre la Couze Chambon et le village ; la Couze a un gros débit, résultat des fortes pluies de ces derniers jours. Nous traversons la rivière sur un pont romain

avec 2 arches, sa largeur permet seulement le passage des piétons. Après la traversée du village, une petite averse nous oblige à mettre les tenues de pluie, elle sera de courte durée.

Prochain village Chadeleuf, ancien village vignerons, à sa sortie nous découvrons le château de la Ronziere d’origine médiévale, aujourd’hui c’est un centre équestre.

Nous traversons une zone agricole avec de grandes surfaces cultivées principalement de céréales, nous pensions passer par la ferme de Montaron, une belle allée herbacée et bien entretenue nous tendait les bras. En arrivant près du domaine un jeune homme nous a gentiment demandé de faire demi-tour. Nous quittons le plateau pour descendre sur Chidrac dans la vallée de la Couze Pavin, c’est l’heure du pique-nique que nous prenons sur la place de l’église. Après avoir repris des forces, nous remontons sur le plateau, Champeix est en vue.

Contrairement à la prévision de la météo, très peu de pluie, agréable journée.

Merci à Liliane R. pour son délicieux gâteau pris sur une terrasse au soleil. A bientôt sur de nouveaux chemins.

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Dim 19/05/2024 Rando Sancy – St Sauves

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (3F – 4H)
Météo : soleil le matin plus couvert l’après-midi avec deux petites averses orageuses et quelques coups de tonnerr
Distance : 26,5 km
Dénivelée : 860 m
Durée : 7h35 pauses comprises
Classement Atlas : moyenne
Kilométrage auto : 2 voitures soit : 100km
Préparation et rédaction : 3H00


Itinéraire :   Eglise de Saint-Sauves – le Pont de Saint Sauves – D922 – Chateauneuf – Croix de St Roch – bois de Liournat – Centrale électrique de la Bourboule – SW La Bourboule – Fohet – W bois de la Bonsière – HP SW vers Col de la Sœur- W jusqu’au PC 1046 – Nord jusqu’à Mazet – les Chomettes Hautes – Huistiaux – Méjanesse – la Grange neuve – Est la Pailloncy – les Renardières – Saint-Sauves

Un beau soleil nous attend au cœur de Saint-Sauves beau bourg animé en ce dimanche matin. Les maisons aux couleurs rouge et blanche témoignent de la pierre utilisée pour leur construction : parmi les plus anciennes roches d’Auvergne, ces grès et schistes datent d’environ 260 millions d’années. Le premier objectif est la butte de Châteauneuf qu’on aperçoit au loin. Avant cela, nous devons descendre vers la Dordogne bien en eau à cet endroit. Nous continuons vers le Pont de Saint-Sauves et son vide-greniers organisé ce dimanche. Rapidement, nous parvenons au pied de la butte de Chateauneuf et son chemin de croix. La sente est assez rude mais là-haut le panorama à 360° vaut la peine. En face au SE on voit les falaises du bois de Liournat.

Falaise de bois de Liournat

Ce site d’escalade abrite les voies les plus difficiles d’Auvergne : Docteur éthique 8c+/9a et Docteur Païsmakeur 9a. Hélas il est aujourd’hui fermé pour des raisons de sécurité et pour la protection de la nidification des oiseaux.  Dommage, le site abritait près de 50 voies sur un beau granit à réglettes…. Nous redescendons par le même chemin et commençons à suivre la Dordogne par de beaux chemins forestiers. La rivière est bien large en ce mois de mai si pluvieux. Nous parvenons bientôt au barrage de la Bourboule.

Barrage de la Bouboule

C’est un barrage de type Poids ; sa caractéristique ? Il s’appuie uniquement sur le sol à la différence d’un barrage Voute par exemple qui s’appuie sur les parois rocheuses des deux rives et qui y reporte toute la pression. Il est haut de 19,5 m et long de 60 m. Sa mise en service remonte à la fin du 19ème siècle, 1897. Le volume de la retenue est de 380 milles m3. Le chemin continue pour tangenter La Bourboule au SW. On a une assez belle vue sur le puy Gros… et sur la fin de la caldeira du Mont Dore. La fin de la matinée est consacrée à remonter vers Charlannes par de toujours beaux chemins forestiers surplombés de belle coulée de lave sur lesquelles surfent plein de petits ruisseaux.

Après le repas, nous arrivons sur le plateau et nous laissons Charlannes et son bois sur notre gauche. J’ai prévu de suivre la forêt sur 2 km encore mais sur notre droite s’ouvrent d’immenses pâturages bien tentants.

 On entame donc une petite séance hors-piste en prenant comme repère la pointe du bois qui entoure le col de la Sœur au SW. Bien sûr le terrain n’est pas rectiligne et abrite des plis et replis assez humides dans le fond… Normal les estives sont traversées par de nombreux ruisseaux qui coulent tous vers l’W/NW. Après un peu d’effort et un contournement au très large d’un grand troupeau de vaches, nous rejoignons le chemin juste à l’entrée du bois. Comme dans tout le secteur du col, les coupes ont été importantes et le chemin défoncé par les engins forestiers est bien boueux.  Une fois la route du col traversée, nous continuons plein W au sud du puy de Lachaud. Le chemin, un PR, traverse sur 200 m une prairie de fauche. Sympa de la part de l’éleveur de laisser le passage. Les bois qui apparaissent encore sur les cartes ne sont plus que des souvenirs. Des plantations apparaissent de proche en proche mais ne recouvrent pas la totalité des zones défrichées. Parvenus au PC 1046, nous changeons de direction pour revenir au N/NW vers Méjanesse. La progression se fait toujours sur de larges chemins d’exploitation abimés par les engins, jusqu’à la bifurcation plein W vers La Chaleille. Le PR bifurque mais nous, nous continuons plein nord sur un sentier abandonné qui traverse une zone humide. Comme toujours, il faut jongler avec les obstacles végétaux tout en suivant sa direction. Il ne faut pas craindre de se mouiller les pieds pour être efficace. C’est le dernier effort de cette rando. Enfin, à proximité de la ferme du Mazet le chemin débouche sur un chemin praticable et peu après sur une petite route qui nous mène à Méjanesse. Le temps qui s’est bien couvert depuis le repas nous fait don de quelques petites averses orageuses. Rien à voir avec les trombes qui tombent plus au sud sur la Tour d’Auvergne : nous devinons au loin le rideau de pluie !  Bâchage / débâchage sont le lot de ces randos qui jouent avec la pluie. A Méjanesse, nous franchissons la grande départementale qui mène à Bort par un petit boviduc bien tapissé 😊. L’orage semble maintenant bien se préciser. Je décide donc d’écourter la boucle qui passait plus au nord par Massanges. Nous rejoignons l’itinéraire prévu à hauteur de la Pailloncy. Le chemin redescend doucement vers la Dordogne. Après avoir traversé le pont sur la rivière, la fin est proche. Dernier petit hic, Saint Sauves est sur un plateau 100 m plus haut. Chacun finira donc à son rythme cette petite rando sympathique.

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Jeu 16/05/2024 Rando Val d’Allier – Luzillat

Animateur : Yves
Nombre de participants :  animateur compris ( 12 F, 8 H)
Météo : ensoleillé toute la journée
Distance : 23,5 km
Dénivelé : 420 m
Durée : 6 h 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 44 km pour 2 véhicules et 66 km pour 2 autres  soit : 220 km
Préparation et rédaction : 2 H 30

ITINERAIRE : Luzillat, La Barbine, Butte de Montgacon, Les Coutans, le Grand Puy, Puy de Villard, Puy de Montfroid, Puy de Vendègre, PC313, PC305,Les Quatre Chemins,PC284, PC277, les Graviers, la Métairie Basse, Luzillat.

Après avoir scruté différentes sources météo en cette période très incertaine, j’ai enfin trouvé une zone qui devrait être épargnée par les averses.
Nous partons donc de Luzillat, sur les bords de l’Allier en Limagne, où quelques petits puys proches nous apporteront un peu de dénivelé. 

La proximité de l’Allier favorise une activité agricole relativement importante que nous découvrons dès le départ. Les premiers rayons de soleil chassent l’humidité du sol semblable à une nappe de fumée qui s’élève gentiment.


A La Barbine, un lavoir, un pigeonnier et un four à pain agrémentent le village. Direction la Butte de Montgacon, son nom est tiré de la Colonie Gasconne venue s’établir en ce lieu vers 582. Au sommet de la butte, une des buttes féodale les plus importantes du département, nous apprécions le joli panorama sur la Chaîne des Puys, le Livradois Forez et la plaine de la Limagne. Un patchwork de couleur fait ressortir le paysage agricole de ce territoire.
Surplombant la butte, la statue, haute de quatre mètres de Notre Dame des Moissons, se dresse depuis 1953 sur les lieux de l’ancien château féodal.

Notre-Dame des moissons

Au pied de la butte, un petit panneau nous révèle le nom des premières boîtes aux lettres publiques en fonte. De couleur bleue à l’époque, créée par la fonderie Delachanal, équipée d’un système de roue tournantes pour indiquer le jour, l’heure de levée et la dernière effectuée, elles portent le nom de “Mougeotte” du nom de famille du sous secrétaire d’état aux Poste et Télégraphes Léon Mougeot, qui remplaça en 1899 les boîtes en bois. La couleur a changé, mais celle-ci est toujours utilisée de nos jours.

Notre parcours nous conduit maintenant vers le premier puy du jour, le Grand Puy. Après avoir récupéré un peu de boue sous les chaussures, un chemin très herbeux et bien fleuri nous permet le nettoyage.

Après une descente et une remontée légère, nous enchainons par le Puy de Villard avec son château d’eau imposant. Dans le redescente un coin agréable, bien ensoleillé, nous tend les bras pour le pique-nique. Passage par le Puy de Montfroid avant de gagner le Puy de Vendrègre quatrième et dernier du jour.

Nous voilà de nouveau dans la plaine pour nous diriger à proximité de l’Allier que nous longerons jusqu’au lieu du départ.
Ce parcours champêtre nous aura permis de découvrir de nombreux éléments du patrimoine ainsi que de magnifiques panoramas malgré une faible altitude.
Le choix du secteur a été judicieux car aucune goutte n’est venue perturber cette belle journée.

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Jeu 09/05/2024. Kayak de mer (Kmer) aux Fades-Besserve

Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 4 animateur compris (3F, 1H)
Météo : soleil et ciel bleu avec quelques cirrus. Vent du Nord sensible. Température douce.
Classement : facile
Matériel mis à disposition par l’association :

– 4 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 1 de marque Dag, modèle Miwok, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant).
– équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres)
– équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles)
–   Pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»

Organisation générale :
Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque.
Kilométrage général effectué par le véhicule : 110 km
Niveau d’eau : le plan d’eau était au maximum.

Conditions de navigation : très bonnes.

Kilométrage parcouru : 15,38 km et 02h57 de navigation à la moyenne de 5,2 km/h environ pour un déplacement horaire de 4h22

En ce mois de mai, trois journées étaient proposées, une seule a pu être réalisée par manque de motivation de la part des adhérents et peut-être aussi à cause d’une météo peu propice aux activités sur l’eau.
L’association peut mettre à disposition des bateaux de grande qualité, faciles à prendre en main et agréables à piloter. Sur les 5 kayaks, 3 sont équipés de gouvernail et 2 d’une dérive. Quatre bateaux sont très stables et permettent à des néophytes d’avoir rapidement de bonnes sensations après un apprentissage très court.
L’objectif de ces sorties à la journée est de permettre d’étoffer le groupe des pratiquants en accueillant des nouveaux ou nouvelles, comme Marie qui a pris beaucoup de plaisir à découvrir cette activité qui peut être pratiquée quel que soit l’âge et la condition physique.
Le ciel bleu et le soleil étant bien présent, nous sommes partis de la plage de la Chazotte et l’idée, compte tenu du niveau d’eau, était de remonter au maximum vers le Sud-Ouest en direction de la rivière Sioulet, évitant le vent sensible venant du Nord, Nord-Ouest.

Cela fait au moins une dizaine d’années que l’on n’a pas connu un niveau d’eau aussi important et l’on peut passer le long des berges entre les troncs des chênes baignant dans l’eau. Sauvages, les rives sont occupées par quelques pêcheurs qui ont eu toutes les peines pour trouver un emplacement au sec pour poser leurs tentes. Nous naviguons dans un silence reposant troublé par quelques cris de milans noirs ou de hérons appréciant peu d’être dérangés. La remontée se fait tranquillement et après quelques erreurs techniques sans conséquences notre nouvelle arrivante maîtrise et améliore son coup de pagaie.

Le plan d’eau se rétrécit petit à petit et la remontée du Sioulet peut se faire, malgré un courant qui augmente progressivement, jusqu’au pont de Miremont lieu que nous avons pu atteindre, il y a très longtemps au cours d’une sortie canoë. Mais c’est une première en kayak !
Un arrêt à la sortie du rétrécissement de la rivière pour la pause du pique-nique entourés par de magnifiques genêts en fleurs.
Mais la journée n’est pas finie, nous suivons la rive droite puis au niveau de l’ancienne colonie de vacances de la ville de Clermont, la rive gauche de la retenue de 384 hectares pour gagner le pont du Bouchet et la plage éponyme. Le vent du Nord est sensible et quelques rafales grossissent les vaguelettes du lac qui jouent avec les bateaux.
Le retour avec le vent dans le dos ou de trois-quart arrière permet de filer à belle allure. Débarquement directement sur le parking submergé par l’eau.
A bientôt pour de nouvelles aventures !

Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 2 heures

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Dim 05/05/2024 Rando Chaine des Puys – Orcines

Animateur : Fabien
Nombre de participants : 9 animateur compris (5 femmes, 4 hommes)
Météo : Couvert. Quelques apparitions du soleil. Temps sec tout le long de la rando
Distance : 25 km pour une partie du groupe – 30,4 km pour l’autre partie  
Dénivelé : 780 m pour une partie du groupe – 1 050 pour l’autre partie  
Durée : 8h pauses comprises -10h
Kilométrage auto : Toutes les voitures sur place
Classement Atlas : Facile pour une partie du groupe – Difficile pour l’autre partie  
Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire (Colombier – Villars) – Orcines – Chemin des Gouris – Col de Ceyssat – Bac de Montmeyre – Bac de Ceyssat – Contournement du Puy de Côme – Puy Fraisse – Contournement Pariou – Golf – Orcines (Villars – Colombier)

La sortie longue distance prévue ce jour ayant été annulée, j’ai proposé deux points de départ afin de proposer à la fois la balade classique du dimanche mais aussi une balade avec un peu plus de kilomètres et de dénivelé pour compenser cette annulation. C’est donc à 4 que nous partons du Colombier à Chamalières et empruntons la Voie Romaine, dont nous reparlerons plus tard dans la balade, qui nous mène à Villars puis Orcines où nous retrouvons le reste du groupe.
Le groupe constitué, dès le départ, les techniques de navigation et la lecture de carte sont révisées et l’animateur propose un azimut et une distance. Le groupe trouve le point à atteindre. Il s’agit du calvaire d’Orcines que nous rejoignons. De là, nouvel exercice, nouvelle distance, nouvel azimut. Le groupe trouve à nouveau le point : le Puy Plantas qui n’est pas très observable car très peu de dénivelé et noyé dans la végétation. Troisième exercice identique et 3ème réussite pour le groupe qui trouve le Puy de Couleyras. Il est un peu éloigné et nous nous y rendons en suivant la carte. Comme souvent, un chemin direct, tracé sur la carte et encore PR il n’y a pas si longtemps, n’est plus accessible. Bon exercice pour le groupe qui doit trouver un autre cheminement.
Nous continuons notre trajet direction le col de Ceyssat. A l’ancien péage, la vue sur le Puy de Dôme est toujours aussi jolie.

Arrivés au col de Ceyssat, c’est l’occasion pour l’animateur de parler de l’importance de cet endroit et de toute l’activité qui y existait à l’époque Gallo-Romaine et d’évoquer aussi d’un lieu lié à cet endroit : le Temple de Mercure. La station météo du sommet du Puy de Dôme est aussi évoquée car c’est son édification qui a permis la découverte de ce Temple en 1872.
Ce moment culturel passé, direction le bac de Montmeyre. Un peu avant l’arrivée au point d’atterrissage ouest des parapentes, Patrice nous montre des vestiges de cette époque Gallo-Romaine. De ce point d’atterrissage, nous avons une vue du Puy de dôme moins connue.

Direction ensuite le bac de Ceyssat, qui sera le lieu de notre pique-nique. Nous contournons le Puy de Côme où l’ail des ours est très présent et sujet de conversation.

Ce contournement est aussi l’occasion de voir quelques vestiges d’une époque ancienne.

Tout autour du Puy de Côme, de nombreux chemins sont barricadés avec de jolis panneaux “Chemin fermé” et des extraits d’arrêtés obligeant l’animateur à adapter son parcours.
Un joli cheminement dans la forêt nous amène jusqu’au pied du Puy de Fraisse. C’est l’occasion de refaire de l’orientation. Direction pleine est. Pierre et Corinne nous conduisent avec succès au sommet. Pour la redescente, l’animateur propose d’utiliser la technique de l’erreur volontaire. Là aussi, mission parfaitement accomplie. L’ascension et la redescente de ce Puy, tout en hors-piste, ont été appréciées.
Des chemins plus confortables rejoints, c’est d’un pas rapide que nous contournons le Puy de Pariou pour rejoindre le golf d’Orcines puis notre point de départ.
A Orcines, c’est, depuis le matin, le vide grenier et le marché aux fleurs. Une buvette est là pour l’occasion. Ce sera le lieu du pot de fin de randonnée.

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