Dim 16/04/2023 Rando Cézallier – Saillant

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 11 animateur compris (7 F, 4 H)
Météo : Soleil
Distance : 24,8 km (GPS)
Dénivelée : 1043 m
Durée
: 7 h 45 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne (reclassée car ascension Mont Chamaroux non prévue initialement))
Kilométrage auto :  160 km pour 2 véhicules de Clermont-Fd
Préparation et rédaction :  2 h 00
 
Itinéraire : ​Le Saillant – Montagne des Hudes – Montagne de Courbières – Courbières – Pradiers – Les Pousadoux – les Reilles – buron de Paillasère Bas – col de Chamaroux – Mont Chamaroux – Le Saillant

Première rando de la saison dans le Cézallier (si on ne compte pas les randos hivernales de Michel). Saison propice car même si j’aime les vaches et les Salers en particulier, circuler à travers les estives du Cézallier est beaucoup plus simple sans la présence des bêtes. Pas de clôtures non plus à franchir et pour cause… Un grand terrain de jeu nous était donc proposé ce dimanche, arrosé d’un soleil généreux que le samedi ne nous avait pas laissé espérer. Nous partons du Saillant, petit hameau célèbre pour sa cascade d’origine volcanique que nous voyons de haut à l’aller. L’objectif est de gagner plus au sud Pradiers avant la pause méridienne. A cette fin nous profitons de la « disponibilité » des estives pour abandonner rapidement le chemin d’exploitation et taper pleine pente la Montagne des Hudes. 230 m de dénivelée pour nous échauffer donc. En nous retournant, on aperçoit au nord le Sancy bien enneigé.

Au sommet, le vent a vite fait de nous refroidir. Juste le temps de faire un peu d’orientation avec l’exercice carte-terrain et terrain-carte en prenant comme repère visuel le signal du Luguet à notre est /nord- est. Exercice à renouveler car les automatismes ne sont pas forcément encore là . De notre point haut nous devinons bien le cheminement jusqu’à Courbières – on ne voit pas Pradier caché par le petit plateau qui domine Courbières. On bénéficie également d’un beau point de vue sur tout le massif du Cantal lui aussi bien enneigé.

Petite occasion de faire de la lecture de paysage en nommant puys et vallées visibles. Cette vue à 360° sur les estives nous confirme bien la statistique qui nous dit que 80% du territoire agricole auvergnat est consacré à l’élevage.
Un autre exercice sympa consiste à nommer tous les burons que nous voyons à l’est, à l’ouest et au sud, au-dessus de nous ou plus bas. Pas toujours simple. Nous sommes sur le château d’eau du secteur avec de nombreuses sources. Bien que marchant dans les estives, nous constatons que le terrain n’est pas aussi humide que prévu y compris quand nous traversons les zones humides dans le bas de la Montagne. Signe de la relative sécheresse qui commence à s’installer ? Nous rejoignons au PC 1187 le petit chemin d’exploitation qui nous mène à Courbières. Sur notre ouest, on admire le bois de Lorette, jolie et rare hêtraie du secteur. De Courbières, un beau chemin en balcon au-dessus du ruisseau éponyme nous amène à Pradiers comme prévu pour la pause pique-nique.

C’est un village aux maisons traditionnelles très bien restaurées. L’ensemble homogène en fait un village très coquet. Nous mangeons sur l’esplanade de l’église à la façade et aux joints refaits de peu… Pour conclure cette halte, je dégote un petit café-restaurant en contre-bas qui une fois n’est pas coutume dans nos randos nous permet d’avaler un petit café réconfortant. Parvenus au point le plus au sud de la boucle, il nous faut remonter au nord et nous confronter au vent du nord qui se renforcera un peu dans l’après-midi. A la différence de la matinée principalement en hors-piste, l’après midi nous fait remonter par un chemin d’exploitation un peu monotone.

Nous longeons à l’ouest la montagne de Pradiers jusqu’aux Reilles. Là, nous abandonnons le chemin pour viser la pointe nord d’une grande sapinière. Ce petit hors-piste nous fait monter rapidement de 150 m. Je me rappelle avoir bivouaqué non loin de là, à l’occasion d’une traversée hivernale du Cézallier. Nous rejoignons rapidement encore un peu plus haut le sentier des Vaches Rouges qui nous conduit au grand buron de Paillasère Bas.

Nous l’abandonnons peu après pour gagner le col de Chamaroux à 1291 m. Le beau dôme s’élève 180 m au-dessus de nous mais il semble bien lointain. Finalement les meilleurs d’entre-nous l’atteindront en seulement 20 minutes.


Un peu plus pour les derniers . Au pied du Mont, on trouve quelques timides jonquilles car la poussée commence à peine : on a bien senti dans la journée que le Cézallier sort à peine de son hiver. Le Saillant est vite rejoint en ligne quasi droite repérée lorsque j’étais au sommet. Nous sommes arrivés, encore tout étonnés d’avoir pu bénéficier d’une telle journée de soleil, de grand air et de somptueux paysages.
Merci à Laurent pour ses belles photos.


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Sam 15/04/2023 Canoë canadien sur l’Allier

Animateur : Michel J

Lieu : rivière Allier en Limagne
Météo : température fraîche avec quelques éclaircies, vent de nord, nord ouest
Débit : 44 m3/s

Kilométrage des voitures : 4 véhicules ont été utilisés pour le transport du matériel et des participants. 245 km

Deux sorties ont été programmées pour préparer les séjours 5 et 12 de la saison 2023.
-le jeudi 06 avril sur un plan d’eau intérieur (voir compte rendu)
-le samedi 15 avril en journée
Distance du parcours : 21km 600 (données fournies par une montre de marque Garmin)
Nombre de participants : animateur compris 10 (6F,4H)

Matériel mis à disposition : 5 bateaux, 3 Venture prospector 16 (association)et 1 Nova Craft prospector 16 (perso), 1 Old Town camper (perso.), 9 gilets d’aide à la flottaison, 4 sacs étanches de marque Zulupack et 5 bidons de 30l, 9 pagaies de marque Carliste et une de rechange.
Les containers contenaient les affaires de rechange, les sacs étanches, le pique-nique. Les bateaux ont été chargés et chaque élément attaché au bateau par des mousquetons. Le débit moyen de la rivière ne présentait aucun risque.

Mise à l’eau à Joze, lieu nettoyé de la renouée du Japon par Atlas.

Composition des bateaux :
– Régine et Sophie
– Brigitte et Martine
– Gwladys et Santiago
– Denis et Gérard
– Mady et Michel J.

Relation de la journée

L’objectif de la journée était de s’habituer à naviguer en groupe, de maîtriser le passage des différents obstacles et les mouvements de la rivière. Dans ce but quelques précisions ont été rappelées avant le départ et pendant la descente : observation du lit du cours d’eau, les contre-courants, l’inertie des bateaux, l’anticipation face aux difficultés (arbre, seuil, pile de pont etc.).
Une embarcation a chaviré à deux reprises suite au manque de réactivité de l’équipage et la non prise en compte de l’inertie du bateau. Le deuxième chavirage a demandé un peu de temps pour récupérer le canoë dans le courant, coincé dans un amas de branches. Une pagaie non tenue a dérivé et a été retrouvée dans un contre-courant quelques centaines de mètres plus loin.

Cette descente s’est passée malgré tout dans la bonne humeur. Après 21 kilomètres et devant la menace d’une pluie imminente, nous nous sommes arrêtés en aval du pont de Limons où l’équipe d’assistance, Marie, Luc et Daniel est venue chargée de douceurs , thé, croquants aux noix, madeleine. Merci à eux !

L’équipe de récupération apporte le réconfort !

Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 4 heures




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Jeu 13/04/2023 Rando Pays des Couzes – Champeix

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 16 animatrice comprise (9F, 7H)
Météo : ensoleillée avec quelques nuages et un peu de vent d’ouest selon l’exposition
Distance : 24,500 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 7 h15
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 128 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 60 km pour 2 voitures du Crest, soit au total 188km.
Préparation et rédaction : 2 h30

ITINÉRAIRE : Champeix, Montaigut le Blanc, Les Bruyères, Ouest de Reignat, la Croix Blanche, Creste, Plateau de la Chaux, Prady, Reignat, traversée de la D631, Les Chérots, la Rougère, Champeix.

Depuis la place près de la mairie où nous avons le plaisir de rencontrer le 1er magistrat du bourg, nous traversons la Couze Chambon. Pour aller jusqu’à Montaigut , nous resterons rive droite de ce cours d’eau, avec d’’abord un sentier assez sauvage avant de trouver un chemin le long de la Couze, plus large et plus plat que nous suivons jusqu’à l’entrée de Montaigut le Blanc. A partir de là, le dénivelé commence. Nous empruntons le chemin du bal des fées. Nous ne rencontrons pas de fées mais Josette fait une belle trouvaille, une magnifique morille.

On a beau ensuite scruter avec plus d’attention le sol , on n’en trouvera pas d’autres. Seules les jacinthes parsèment les sous-bois. Le chemin serpente et nous fait progressivement gagner un peu d’altitude. Puis ce sont des grands espaces bien ouverts, sur lesquels les anémones pulsatilles commencent à fleurir et d’où l’on aperçoit le plateau de la Pineire, le massif du Sancy dans les nuages et légèrement enneigé, et face à nous au bout du plateau de la Chaux, Creste où nous montons.

Anémones Pulsatille

Perché sur un piton volcanique, le village est entouré des Pics de Montemoi et de la Roche Courbière, spots de vols à voile. La chapelle située en bout du promontoire et le petit jardin bien ensoleillé qui l’entoure nous invitent au pique nique.

Chapelle de Creste

Après celui-ci, direction du sommet de l’éperon rocheux où restent quelques pans de murs de l’ancien château du village pour vérifier si le panorama annoncé sur Internet est bien là. C’est bien le cas, vue à 360° !
On repart sur le plateau de la Chaux qui surplombe d’un côté la vallée de la Couze Chambon et de l’autre celle de la Couze Pavin.

Vue sur la vallée de la Couze Pavin

Descente par de larges chemins sur Reignat sauf une petite portion de hors piste sur le plateau. Avec le GR de Pays, nous retrouvons le couvert des bois lorsqu’il bifurque pour suivre le ruisseau d’Auzaurendat. Celui-ci comme beaucoup d’autres manque d’eau et nous n’aurons pas le plaisir d’entendre son gazouillis pendant cette descente plutôt sympa sur l’entrée de Montaigut.

Une succession de coteaux tantôt cultivés, tantôt arborés et nous voici dans le haut de Champeix et le site du Marchidial.

Ancienne église castrale

Le nom provient de l’ancien auvergnat, Marchidial désignant la place du Marché, marché souvent sous la protection d’un seigneur. Au XIIème siècle, le château fut la seconde résidence des dauphins d’Auvergne. Aujourd’hui, il subsiste la base du donjon circulaire roman et l’ancienne église castrale. Les nombreux passages et escaliers dévoilent une multitude de jardins soutenus par des murets de pierre sèche et nous permettent d’accéder au centre du bourg.

Descente vers le bourg…

Un détour vers le jardin des sœurs de St. Joseph inséré entre de hauts murs est décevant. La grille d’accès est fermée et ce n’est qu’à travers les barreaux que nous l’apercevons. Une boisson chaude ou fraîche et un partage de gâteaux (merci à Sophie et à Bénédicte) concluent cette journée. A bientôt !


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Sam 08/04/2023 Marche Sportive Chaîne des Puys – Puy de Dôme


Animateur : Michel J.
Lieu : Chaîne des Puys secteur Puy de Dôme Circuit B
Terrain : souple, agréable
Météo : température (-1°) au départ, nuages et soleil se partagent le ciel
Temps de préparation et de rédaction : 2h00
Mise à disposition de matériel : néant
Kilométrage : 4 voitures, 1 voiture en co-voiturage au départ de Clermont (3 personnes) 1 voiture en co-voiturage de Châteaugay et 2 voitures sur place soit un total de 120 km
Nombre de participants : 9 animateur compris (2F, 7H)
Distance : 20,820 km ; moyenne 6,9 km/h, dénivelée 510 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar).
Durée : 3 h 02 (de marche) et 3h15 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire : départ parking n°1 « Puy de la Chopine » du panoramique des Dômes, golf des Volcans, chemin des Gouris, entrée du lieu dit Fontaine du Berger, stand de tir, plateau de Fraisse, contournement du Puy de Fraisse par l’Est, le Nord et l’Ouest, Bois de Grouleix, Chabanne Vieille, contournement par l’Est, le Nord et l’Ouest du Puy de Côme, bac de Ceyssat, bac de Montmeyre, Chabrary, carrefour de la Fontaine du Loup, passage au Sud du Puy de Besace, col de Ceyssat, Bois de Charmes, arrêt à l’ancien péage. Récupération jusqu’au parking.

Observations : l’objectif de la sortie à 6,6 km/h a été largement atteint par un groupe homogène et très dynamique.
Remarques : retour apprécié d’Armand. Le groupe s’étoffe tout doucement et compte potentiellement une petite quinzaine d’adhérents.

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Jeu 06/04/2023 Rando Livradois – Saint Dier-D’Auvergne

Animateur : Yves
Nombre de participants : 22 animateur compris (10 F, 12 H)
Météo : Couvert au départ avec de belles éclaircies dans la journée, température douce.
Distance : 23,5 km
Dénivelé : 680 m
Durée : 7 H
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 80 pour 2 véhicules et 88 pour 3 autres  soit : 424 km + une voiture sur place.
Préparation et rédaction : 3 H

ITINERAIRE : St Dier-D’Auvergne, Boissonnelle, Pontlatout, Les Vallons, Murat, les Giris, la Vigne , les Palles, le Fraisse, Charguelon, le Brieul, Ceilloux, Château des Martinanches, la Croix du Best, Chantemerle, St Dier.

Temps couvert ce matin à St Dier où nous nous retrouvons, sur le parking de l’église romane St Didier du 12° S, pour cette journée de randonnée.

Eglise St Didier

Cap plein nord en direction de Boissonnelle et les ruines de son château fort.

Chateau Fort de Boissonnelle

Après avoir traversé le ruisseau des Ribes, la pente s’accélère sur ce petit chemin herbeux et discret. D’en haut la vue sur l’horizon est dégagée, Dômes, Sancy d’un côté, Forez de l’autre, vue que nous aurons plusieurs fois dans la journée.
Nous sommes en Livradois et les petites bosses sont répétées. Redescente sur Pontlatout et remontée en plein champ sur les Vallons. Grande ligne droite jusqu’à Murat, nous passons devant une importante exploitation où des structures métalliques nous interpellent, mais nous n’en connaitrons pas l’utilité. Dégringolade sur le ruisseau des Palles, par un chemin un peu boueux, que nous suivons jusqu’au lieu dit éponyme où notre ami Jean Louis se rappelle qu’à cet endroit existait, dans sa jeunesse, une discothèque.

Chemin boueux

A partir de là, quatre kilomètres de montée douce et régulière nous attendent. A proximité de Charguelon nous coupons la montée par la pause méridienne. Un stock de troncs et une petite charrette désaffectée sont bienvenus et appréciés. Les éclaircies timides prévues ont été plus importantes qu’annoncées et ce midi le soleil nous accompagne généreusement. Pierre sur Haute saupoudré de blanc semble à quelques encablures.
Passage à Ceilloux, une charmante dame nous ouvre volontiers l’église gothique, Notre Dame de l’Assomption du 15° S accolée à un reste du prieuré. Nous découvrons une vierge polychrome du Moyen Age très bien conservée, une magnifique chaire à prêcher du 16°, et dans la sacristie un buffet du 18° aux ferrures d’origine. 

Notre Dame de l’Assomption et le prieuré
Vierge en bois polychrome
Chaire à prêcher

Visite finie nous la remercions et reprenons notre chemin, en oubliant Thierry qui prenait des photos. A la première intersection petit arrêt pour immortaliser la luminosité qui met en valeur le massif du Sancy tout de blanc vêtu, ce qui permet à Thierry de nous retrouver.

Le Sancy

Après avoir coupé la D997, nous découvrons la Château des Martinanches et sa magnifique chapelle. Château construit en 1070 sur la voie romaine menant de Clermont-Fd au Puy. entouré de douves remplies d’eau. Ancien château fort il a longtemps servi de dépôt d’armes et est aujourd’hui un lieu de réception et chambre d’hôtes de qualité.

Château des Martinanches
Chapelle du château et les douves

Nous suivons le ruisseau des Martinanches par le bois de Gammer, bois complètement laissé à l’abandon; arbres cassés, branches à terre entremêlées, ronces développées, végétation abondante et désordonnée. A la Croix du Best, arrive le fameux Hors-piste annoncé et réclamé par tous. Etude rapide du terrain et c’est parti droit dans la pente mais en descente pour une fois. Devan,t notre sanglier maison (notre ami Thierry) ouvre le passage entre ronces, genets et végétation luxuriante. Cent mètres plus bas nous retrouvons un petit chemin qui nous conduit à Chantemerle.

Soupson de hors-piste

De là, simple formalité, sur une petite route, pour rejoindre le départ.
​La propreté des hameaux traversés, le bon gout pour la rénovation et la volonté de conserver ce patrimoine bâti restera en mémoire des participants.

Pour clore cette délicieuse journée, notre cher ami Jean Louis nous a gentiment invité dans sa propriété afin de fêter, dans la bonne humeur et l’amitié, les anniversaires des quatre animateurs (trice) présents. Les pâtisseries maison élaborées par les concernés et les boissons rafraichissantes ont été très appréciées, et ont contribué à ce moment de grande convivialité.
Un immense merci à Jean Louis pour son accueil.

Les 4 animateurs (trice) concernés

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Jeu 06/04/2023 Sortie d’entraînement canoë – Aydat

Animateur : Michel J.

Nombre de participants : animateur compris 9 (4F, 5H)
Météo : température fraîche en matinée puis douce. Ciel partagée entre nuages et éclaircies ensoleillées. Pas de vent.
Kilométrage du véhicule  : 61 pour 2 voitures au départ de Clermont et 2 sur place soit un total de 131 km
Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte-rendu : 4 heures
Faunes : 1 héron cendré, 2 cormorans continentaux, 1milan noir et un couple de canards colvert, 4 hirondelles rustiques (les premières pour moi).

Ce rendez-vous avait pour but de s’habituer à naviguer ensemble et pour certains de découvrir la randonnée avec des canoës canadiens dans la perspective des séjours n° 5  « En canoë canadien sur l’Allier au plus près de la faune » et n°12 « En canoë canadien sur l’Allier ». Deux séjours inscrits au programme 2023 de l’association.

Photo de groupe prise par l’animateur

Relation de la journée
L’objectif était d’acquérir ou de revoir toutes les techniques pour manœuvrer au mieux un canoë canadien avec une pagaie simple. La bonne position du barreur et de l’équipier et le rôle précis de chacun ont été abordés. L’utilisation de la pagaie a également été rappelée par une démonstration.
Sans vent, le plan d’eau était agréable. Un circuit a été composé autour des balises permanentes et le long des berges afin d’assimiler les techniques et de maîtriser l’inertie du bateau. Une mauvaise manœuvre en fin de séance a précipité deux navigateurs à l’eau. Vite assistés les naufragés se sont rapidement retrouvés sur la terre ferme. Bateau vidé, ils ont courageusement regagné le point de départ, « pagaillant » avec rythme, histoire de se réchauffer.

Seuls quelques canards se sont joints à nous !

Un covoiturage était organisé au départ de Clermont-Ferrand avec un départ à 10h00 après avoir installé les canoës sur la remorque routière.

Matériel mis à disposition : 5 bateaux, 3 « venture prospector » 16 (association), 1 « novacraft prospector » 16 (perso.), 1 Old Town (perso), 7 gilets d’aide à la flottaison, 4 sacs étanches de marque Zulupack, 7 pagaies de marque Carliste et une de rechange.

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Sam 01/04/2023 VTT – Sud de Pérignat les Sarlièves

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 13 animateur compris (5 F, 8 H
Météo : couverture nuageuse et qq averses (sol glissant) températures 9°
Distance : 46 km Dénivelé : 450 m + et – Durée : 4 H , de déplacement : 3 H 30
Moyenne :15 km/h
Classement : Facile
Kilométrage auto : 0
Préparation et rédaction : 2 H 10

ITINERAIRE : Départ du parking du complexe sportif de Pérignat les Sarlièves, pistes jusqu’aux Pérouses, PC456, direction centre équestre du Prat, PC498, piste direction Sud, PC488 – 493, sous le puy de Mardoux, piste jusqu’à Gergovie, descente sur piste jusqu’à la Bavoisine et le circuit du train miniature, piste qui longe l’A75, passage au Golf d’Orcet, étang des Pèdes, camping d’Orcet, château des Combes, remontée par croix de la bataille, zone d’activités du Pra de Serre, pistes sous le puy de Marmant, Veyre, piste par le val de Marie, Martes de Veyre, barrière du Lot, stade de rugby, source du Saladis, nouvelle piste cyclable sol enrobé, direction Nord, barrière  du Lot, pont de Mirefleurs, le bateau, reprise piste cyclable direction pont de Cournon, les Queyriaux, gare du Cendre, la vinaigrerie, nouvelle piste cyclable stabilisée jusqu’au Zénith, piste cyclable jusqu’au parking.

Agréable sortie VTT sur pistes très roulantes qui se prêtent à merveille pour cette activité. Terrain humide, avec une grosse averse de pluie au départ. Menée à allure modérée. Le groupe était très homogène. Les participants d’aujourd’hui, avait une bonne facilité sur ce parcours.
Parcours de ce jour très rapprochant en longueur et dénivelés à ceux que nous rencontrerons sur les séjours.

Explication du coach

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Jeu 30/03/2023 Rando Chaîne des Puys – Pontgibaud

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 19 animatrice comprise (10F, 9H)
Météo : ciel couvert avec de belles éclaircies
Distance : 24 km
Dénivelé : 480 m
Durée : 6 h 45
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 124 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 180 km pour 2 voitures du Crest, 2 voitures sur place (46 km+ 53 km ) soit au total 403 km.
Préparation et rédaction : 3 h 00

ITINÉRAIRE : Pontgibaud, GR 441 dans la Cheire de Pontgibaud, Cheire de Tournebise, Tournebise, St Pierre le Chastel, Bonnabaud, Epoux, Grand Chambois, Pierre Signée, PC 771 et 770 sur D62, PC 728, Château Dauphin.

Cette randonnée prévue en grande partie dans les cheires doit nous faire passer à des points caractéristiques et je l’espère trouver aussi les fameux « trous ou creux de glace », phénomène naturel extraordinaire où la glace peut se former même en été grâce à un choc thermique dû à la différence de température importante entre l’intérieur et l’extérieur.
Le départ du centre de Pontgibaud permet d’être rapidement dans la cheire éponyme. Le cheminement sur les petits sentiers bordés de part et d’autre de morceaux de lave bien moussus est très agréable. Dans cet amas, un trou attire notre attention mais ne révèle pas la fraîcheur attendue, pas de glace.
Nous poursuivons jusqu’à atteindre dans la cheire de Tournebise le camp des Chazaloux, vestiges d’une installation humaine ancienne où selon plusieurs écrits de nombreux objets dont entre autres faucilles, flèches en bronze, clés, poterie, monnaie du Moyen Âge ont été découverts. Mais autre fait particulier c’est que plusieurs milliers d’années plus tard pendant la seconde guerre mondiale un autre camp, le camp du maquis des cheires a été établi au même endroit servant de relais à de jeunes résistants avant qu’ils soient dirigés vers le Cantal.

A Tournebise après avoir passé le château un autochtone nous explique que le chemin qui doit nous amener sur la D578 est très embroussaillé et qu’un arbre barre le passage. Il faudrait repasser par les Cheires !!. Cette éventualité n’étant pas envisageable, nous l’empruntons quand même. Pour des Atlassiens, les quelques ronces qui ont poussé et le petit tronc à terre sont une formalité et nous arrivons sans difficulté à la D 578. Au loin on aperçoit la butte de St Pierre le Chastel et à son pied le marais du Paloux que nous allons traverser à l’aide d’un passage sur pilotis.


La marais du Paloux


Cet espace naturel sensible au rôle écologique majeur, possède une mosaïque d’habitats liés aux zones humides ce qui en fait un endroit privilégié pour la reproduction d’oiseaux d’eau et le passage d’oiseaux migrateurs.
A l’inverse, la butte de St Pierre le Chastel qui se caractérise par la présence de landes à genêts à balai et de pelouses sèches accueille une flore et une faune très différentes.

Sur la butte de Saint Pierre…

Du haut de la butte nous profitons d’un panorama exceptionnel sur les Dômes et la vallée de la Sioule.

La vallée de la Sioule depuis la butte de St Pierre…

En repartant en direction de Bonnabaud, on devine sous les nuages, le Sancy et quelques minuscules plaques de neige.
A partir de la D 579, un peu de hors piste nous permet d’atteindre le chemin qui monte à Bonnabaud, évitant ainsi la route jusqu’à la gare des Rosiers sur Sioule. On longe les murs du château avant d’aller le voir de plus près à travers la grille du portail. Il est temps de penser au pique nique et pas besoin de chercher le lieu adéquat bien longtemps. Merci à Isabelle qui nous permet par l’intermédiaire d’Yves d’utiliser le jardin et la terrasse de la maison de son papa. On retrouve le GR 441 que l’on suit jusqu’à l’entrée de Mazayes Basse. Puis changement de direction pour monter jusqu’à Epoux. De là jusqu’au Grand Chambois, de larges chemins bien dégagés un peu ennuyeux, heureusement compensés par la magnifique vue sur la Chaîne des Puys ; le Puy de Dôme, le Côme, Le Grand Suchet, Le Puy Chopine, le Louchadière et bien d’autres s’offrent sans vergogne à nos regards. Un panorama que les habitants des lieux peuvent apprécier chaque jour. Avec la cheire du puy de Côme on retrouve la forêt et des petits chemins jusqu’à la Pierre Signée. De nombreuses interrogations sur les gravures ; croix, calices, flèches ? Pas de réponses officielles.

La Pierre Signée…

A nouveau une large piste nous amène à la D 62 que l’on suit sur 200 m pour retrouver une sente plus conforme à ce que l’on connaît des cheires.(cheires de Côme) Tellement conforme que l’on perd sa trace ! Après avoir un peu jardiner comme dirait quelqu’un que je connais bien, il faut se résoudre à utiliser la boussole et en un rien de temps le sentier est retrouvé.
Peu après, Yves sent un courant d’air frais ! Toujours réactive, Lucette s’approche du trou d’’où vient l’air et nous montre fièrement sa trouvaille, de la glace ! Il y a même un vrai glaçon (stalactite, stalagmite qui se rejoignent ). Enfin la réputation de la Cheire est sauve, les trous à glace existent bien ! Une belle découverte pour beaucoup.

Trou à glace

A l’entrée de Pontgibaud un chemin nous amène à l’arrière de Château Dauphin. A l’époque médiévale, Pontgibaud était une place forte des Dauphins d’Auvergne qui firent construire le château. Les grilles étant ouvertes, on traverse le parc, passons devant le musée de la mine d’argent qui fut la plus importante de France au 19ème siècle et ressortons face à la porte de l’ancienne enceinte de la ville datant du XVème siècle.

Le parking est proche. Un dernier moment de partage et de convivialité et c’est le moment du retour. A bientôt pour de nouvelles découvertes…Merci à Pascal, Patrick et Didier pour les photos…

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Jeu 23 Dim 26/03/2023 Randos Val d’Allier – St Bonnet lès Allier

Animateur : Yves
Nombre de participants : Jeudi 23 animateur compris (11 F, 11 H) Dimanche 11 animateur compris (7 F, 3 H)
Météo : Jeudi, soleil, douceur pas de vent. Dimanche, nuageux, plus frais, légère brise permanente. 
Distance : 22,5 km
Dénivelé : 550 m
Durée : 7 H
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : Jeudi 45 pour 2 véhicules et 30 pour 2 autres  soit 150 km. Dimanche 34 km pour 3 véhicules soit : 102 km
Préparation et rédaction : 2 H 30

ITINERAIRE : St Bonnet lès Allier, Puy de la Poule, PC498, Puy de Mur, Chapelle Ste Madeleine, PC416, PC352, PC365, Vertaizon, Fontaine de Paulhat, Vassel, Chas, PC438, PC434, Château de Bard, PC406, Le Montlard, PC366, PC356, St Bonnet.

Une fois n’est pas coutume, la randonnée de jeudi appréciée par les participants a été reconduite dimanche. Quelques Puys et curiosités ont agrémenté ce parcours.
Saint Bonnet blotti au pied d’une petite butte, où se dresse un château médiéval habité depuis 1330, transformé en chambre d’hôtes aujourd’hui, est notre lieu de départ. Afin d’effectuer un bel échauffement le dénivelé commence d’entrée jusqu’au château.

Château de St Bonnet

En avance par rapport à Pâques la chasse aux œufs n’aura pas lieu au Puy de la Poule, mais la vue est déjà intéressante.

Montée au Puy de la Poule

Sur le flan Est du Puy de Mur, un verger pédagogique et conservatoire nous incite à découvrir les différentes variétés fruitières locales.

Visite du jardin pédagogique

Une faune discrète et diversifiée, (Azure, Laineuse du Prunellier, Lapin de garenne, Lézard verts, Tarier Pâtre) ainsi qu’une flore originale, méridionale et fragile (Chèvrefeuille étrusque, Orchidées, Cornouiller sanguin, Inule variable) peuple ce Puy. La faune à part le lézard restera discrète et les premiers orchidées retiendront notre regard. Arrivés au sommet petite explication sur le phare aéronautique qui interpelle certains.

Phare du Puy de Mur

Descente Nord Est en hors piste, passage à la Chapelle Sainte Marcelle avec la légende de la petite bergère, découvrant la source miraculeuse disparue maintenant, qui a engendré une procession annuelle le 1er dimanche de juillet.

Chapelle Sainte Marcelle

Pour monter sur la butte volcanique de Vertaizon nous empruntons le GR 89 par une sente étroite, glissante, en plein bois, le fameux chemin de Montaigne, nouvellement balisé, que nous sommes étonnés de trouver là.

GR 89

Nous voici sur cette esplanade remarquablement aménagée et entretenue au passé historique prestigieux : Les remparts du village et sa table d’orientation sur la Limagne, le mur d’enceinte du château féodal détruit par Richelieu et son chemin de ronde, la fameuse Eglise Notre-Dame du 13° S à demi démolie, sauvée par les habitants et restaurée depuis 1973 par une association locale.

Eglise Notre-Dame

Les deux pauses pique-nique ont été prises à cet endroit, la première sous un chaud soleil sans vent, la deuxième sous quelques nuages, et une légère brise, enrichie d’un joli arc en ciel. 

Arc en ciel

Le gros du dénivelé est atteint nous sommes presque à mi parcours. L’après-midi sera plus reposante, de beaux chemins entre les champs cultivés et villages anciens. Vertaizon : la fontaine romaine de Paulhat et son lavoir.

Fontaine de Paulhat

Vassel : son château à la tour classée et son église imposante.

Château de Vassel
Eglise de Vassel

Chas : village fortifié et sa fontaine renaissance que nous avons traversé uniquement dimanche.

Fontaine de Chas
Fortification de Chas

Un dernier petit effort et c’est le Puy Benoît qui nous permet de nous rapprocher du château privé de Bard du 14° S, dernière belle bâtisse du parcours et retour sur St Bonnet.

Devant le château de Bard

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Dim 19/03/2023 Rando Chaine des Puys – Hors sentiers

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 5 animateur compris (3 F, 2 H)
Météo : Ciel partagé avec averses et une giboulée de grêle
Distance : 19,8 km (GPS)
Dénivelée : 1227 m (GPS)
Durée
 : 8h45 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage auto : 40 km pour 1 véhicule
Préparation et rédaction : 2H30
 
Itinéraire : Chemin d’exploitation/ D942 face aux puys de Barme (PC 1003) – azimut 360 sommet des puys de Barme (1101 m)– azimut 60  D52 – azimut 48 sommet puy de Montchier (1211m) – azimut 20 sommet du puy des Gros Manaux (1131 m) – azimut 51 voie petit train du Puy de dôme au PC 984 – azimut 318 intersection avec GR4 au PC 1225 – azimut 270 vers Creux de la Berte au PC 1187 – azimut 347 sommet du Grand Suchet (1281m) – azimut 192 sommet du Grand Sault (1074 m) – azimut 182 sommet du puy de Besace (1112 m) – azimut 208 intersection avec GR441A – courte marche à W/SW puis première sente au sente au S/SE jusqu’à D52 puis retour au parking en suivant la D942 dans les bois sous le puy de Barme

Tracé

Comme le suggère la description de l’itinéraire, cette rando s’est faite quasiment en hors-piste avec l’ambition de gagner le sommet de quelques puys du milieu de la chaîne que nous aimons tant. J’ai donc suivi (en gros) les azimuts que j’avais calculé avec le petit travail sur carte préalable. Entre deux points, la distance pouvait être plus ou moins longue donc l’exercice de navigation était de suivre au plus juste l’angle de marche (azimut) mais en tenant compte du terrain en grande partie forestier (hêtres, noisetiers et un peu de sapins) recouvert de feuilles mortes et de nombreuses branches cassées.

La première ascension de la journée, dès la D942 traversée, nous a mené au sommet des Puys de Barme; des Puys car deux ou trois petits cônes de scories construisent l’édifice dont une carrière à l’ouest exploita jusque dans les années 80 la pouzzolane. Au sommet et déjà réchauffés nous descendons jusque sous les lignes électriques pour remonter l’allée jusqu’à l’intersection avec la D52. Dès la route traversée, les premières pentes du puy de Montchier se proposent. Montée tranquille sans obstacle pendant laquelle nous coupons quelques chemins d’exploitation que nous arpentons souvent avec Atlas… J’explique alors aux participants comment j’avais préparé le premier ravitaillement lors du raid 2019 entre Pariou et lac de Chambon, en pendant, la veille, aux sapins sous le chemin quelques sacs de victuailles.

Du sommet, j’ajuste mon nouvel angle de marche avec la boussole pour atteindre le sommet du puy des Grosmanaux. Nous l’attaquons par sa pente orientée S/SW. Le sommet est un peu difficile à deviner mais nous y parvenons presque : il est juste au-dessus de nous et nous le rejoignons par une petite pente d’une dizaine de mètres. Une borne non officielle faite de quelques morceaux de pouzzolane marque le sommet précisément.

Sommet des Grosmanaux

Nous croisons dans la descente du puy le nouveau tracé du GR4-441. Le col de Ceyssat est juste à notre N/NW. Nous suivons la plus longue distance mesurée sur la carte pour parvenir sur la voie du Train du PDD à l’amorce ou presque de la sente qui mène à l’est du puy au S du Petit Puy de Dôme et du Nid de la Poule après avoir traversé le bois de Rochetoux et la zone appelée « Charme les Chars ».

Nous empruntons la sente quelques mètres pour l’abandonner presqu’aussitôt (je fais quelques déçus à cet instant) car le respect de l’azimut nous oblige à prendre la pente sévère de cette face est du PDD avec plus de 300 m de D+ dans la hêtraie. Depuis le début de la rando nous sentons à peine les gouttes qui tombent à intervalles réguliers. Au cours de la montée, nous tombons sur de nombreux morceaux de l’avion de chasse américain qui s’était crashé sur le PDD en 1961, un jour de fort brouillard.

Vestige du crasch

Atlas, dans le cadre de ses actions environnementales, avait un temps envisagé de nettoyer ce versant des restes de l’avion ainsi que de quelques carcasses de voitures. Un hélicoptère s’avérait nécessaire pour amener les débris vers des endroits de collecte accessibles. J’avais relevé avec le GPS de l’association les coordonnées des points de nombreux débris. Le projet n’a pas abouti mais le classement de la Chaine à l’Unesco n’a pas suscité auprès des autorités compétentes une envie folle de nettoyer le Géant de ses « impuretés » … Parvenus enfin hors de la hêtraie après une petite heure de dure montée, nous trouvons un grand sapin pour abriter notre pause méridienne de la pluie qui tombe drue. Juste en face du Nid de la Poule nous devinons une partie du reste du programme qui nous attend dans l’après-midi. Nous voyons également vers Pontgibaud le nuage de grêle qui nous surprend lorsque nous remettons le contact après la courte pause.

Parvenus sur le GR juste au-dessus du PC 1225, nous gagnons plein W le fond du Creux de la Berte. Juste avant de descendre, on aperçoit plein W en lisière du bois un groupe de 3,4 chevreuils qui sautent et rejoignent vite l’abri des arbres. Toujours en suivant au plus près l’angle de marche nous parvenons juste comme prévu à la pointe du GR4 (variante) et du PR qui fait le tour du PDD. De là nouveau cap vers le dernier grand sommet du jour, le Grand Suchet. Progression à travers la Cime de la Plaine et les noisetiers après avoir coupé le GR avant de sortir dans la pente recouverte de bruyère et de genêts à balai en attente de leurs fleurs. Au sommet, un vent violent nous accueille.

Grand Suchet

Nous nous y arrêtons à peine le temps d’une ou deux photos. La suite est une longue marche de près de 3 km à travers les bois jusqu’à l’amorce de la pente qui mène au sommet du Grand Sault. L’absence de repère oblique à surveiller son cap à la boussole pour essayer de rester au plus près de l’azimut défini. La trace GPX enregistrée comparée à ce que j’avais dessiné montre que la progression s’est faite dans la bonne direction mais pas avec des zigs et des zags par rapport à l’azimut fixé. Comme dirait Michel J., c’est la différence entre une course d’orientation et une navigation : la précision requise n’est pas la même…

Petite pause bienvenue au sommet du Grand Sault avant de redescendre vers le dernier sommet de la journée qui parait bien haut à l’horizon, le puy de Besace. 

Grand Sault

Au sommet, les objectifs de la journée sont plus qu’atteints. Les atlassiens qui m’accompagnent ont des raisons d’être satisfaits de leur journée. Du coup le retour à la voiture se fait par le GR et des chemins d’exploitation. Nous longeons à l’ouest les puys de Salomon et de Montchier. Ce dernier est très imposant avec une longueur N/S de plus d’1,5 km.

Le bruit des voitures qui filent sur la D942 nous ramène à la réalité…. et à notre point de départ après près de neuf heures d’effort. 

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