Jeu 03/03/2022 Livradois – Saint-Babel/Manglieu

Animateur : Jean-Michel 
Nombre de participants : 20, animateur compris (11 F, 9 H)
Météo : Température douce, pas de pluie, nuageux avec quelques éclaircies en fin d’après-midi
Terrain : Bon et sec sauf quelques ornières boueuses en forêt
Distance : 23 km
Dénivelé : 610 m
Durée : 7h05 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 2 X 80 et 3 X 50 soit 310 km
Préparation et rédaction : 3h
 

ITINERAIRE : Saint-Babel, Le Château, Le Grand Raymond, Forêt Communale de Saint-Babel, Les Sagnes, La Goutière, Manglieu, Château Auger, La Banne, Fourgat, Manglieu, Tarragnat, Le Chat, La Ribeyre, Le Buisson, Saint-Babel
 

C’est ma première sortie en tant qu’animateur en titre. La randonnée se déroule sur la bordure située entre le Pays d’Issoire à l’Ouest et le Livradois à l’Est.

Nous démarrons une petite mise en jambes, par la montée sur la butte du château (610 m) qui domine le village de Saint-Babel. Un château s’y élevait au 15ème siècle, mais il n’en reste rien ; une tour construite en 1800 qui abrite une horloge, une croix en pierre et une belle table d’orientation occupent le sommet.

De là on peut admirer le paysage à 360° : le massif du Sancy avec des restes de neige, les reliefs volcaniques qui parsèment la bordure de la Limagne et plus proche le Sud de la forêt de la Comté d’où émerge le Grand Raymond. Nous partons en direction de la forêt pour accéder par un petit sentier au sommet du Grand Raymond (748 m) avec une belle vue sur le village.

La traversée de la forêt communale de Saint-Babel se fait sur des sentiers parfois gras creusés d’ornières remplies d’eau, quelques fleurs annoncent le printemps.

Une pause en bordure de la D 14 près d’un panneau explicatif permet de donner quelques précisions sur le massif forestier de La Comté qui couvre plus de 1500 ha de forêts principalement feuillues à base de chêne. Des zones Natura 2000 concourent à la protection d’habitats et d’espèces protégés. 

Un petit hors piste nous permet de rejoindre le hameau des Sagnes. Le chemin se poursuit alors vers Manglieu que nous découvrons après la D 225. Après avoir traversé l’Ailloux sur un joli pont de pierre nous arrivons sur la place principale de Manglieu dominée par l’Abbatiale Saint-Sébastien. Le monastère de Manglieu a été fondé au 7ème siècle par l’Evêque de Clermont, c’est une des plus anciennes abbayes d’Auvergne, d’abord chef d’ordre bénédictin puis rattachée à l’abbaye de Cluny. L’église est composée de constructions de différentes époques ; le clocher surmonte un narthex roman, la nef est gothique du 15ème siècle avec d’étonnantes gargouilles à l’extérieur. Il subsiste des éléments du cloître au Nord de l’abbatiale.

Le pique-nique est pris confortablement installés sur les bancs et les murets de la place ; merci aux généreux distributeurs de friandises. Après le déjeuner nous montons vers le Château Auger, domaine privé du 15ème siècle qui profite d’une vue magnifique, puis par une boucle nous rejoignons Manglieu avec une petite pause au bord de l’Ailloux. De bons chemins nous ramènent à Saint-Babel en contournant le Puy de Céveloux et avec un petit arrêt pour admirer le château du Buisson, demeure du 17ème siècle qui un temps a appartenu à la famille d’Estaing. La randonnée se termine par la visite de l’Eglise de Saint-Babel. Un pot pris en commun et la dégustation d’une pâtisserie offerte par Monique permettent de clôturer agréablement la journée qui s’est déroulée dans une ambiance très détendue.

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Dim 27/02/2022 Combrailles- Méandres de la sioule

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 9 animateur compris (6F-3H)
Météo : grand soleil et grande douceur
Distance : 27,4 Km   (GPS de Claude) 
Dénivelée : 1035 m (GPS de Claude) 
Durée : 8h10
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage voitures : 72 km pour 2 voitures
Préparation et CR : 2h

Itinéraire : Les Sardiers, intersection D416&D19, le Vernet, la Pradelle, Moignoux, barrage de Queuille, rive gauche de la Sioule jusqu’au pont de Chambon, le Bout du Monde,Teix, Génestines, Puy Gibaud, Gouzet, La Bussière, les Sardiers

Le classement moyen n’était pas usurpé. C’est une longue et belle journée de randonnée engagée qu’ont vécu les fidèles adhérents du dimanche. Depuis les Sardiers joli hameau aux maisons restaurées, nous prenons la direction de l’ouest et de la Sioule qui sera notre axe de randonnée. Le plateau sur lequel nous avançons n’est pas plat et est parcouru des maints cours d’eau qui filent pour la plupart vers la grande rivière du coin. De fait, après le Vernet, la tendance est à la pente descendante vers la vallée. Au sud-est, nous avons Vitrac en point de mire qui semble être un gros bourg aux grandes maisons de maitre, surmonté par l’église Saint Patrocle.

Après la Pradelle, la petite route descend rapidement en lacets successifs vers la Sioule à travers une belle forêt de hêtres.

Parvenus en fond de vallée, nous longeons par de beaux chemins forestiers un lac artificiel avant de parvenir au barrage de Queuille proprement dit. Barrage modeste de 116 m de long pour 28 m de hauteur, il retient près de 6 millions de M3. Sa production hydroélectrique lui permet de subvenir aux besoins d’une ville de 25000 habitants….

Nous pique-niquons rive gauche, à proximité du barrage, bien exposés à un chaud soleil. Nous remontons ragaillardis par la pause la petite route qui descend rive gauche au barrage, pente prononcée au menu de la digestion…. Je veux retrouver une sente bien indiquée sur la carte (mise à jour récente) au PC 593 qui replonge vers la rivière.

Hélas la sente a disparu car le PR qui remonte au pont de Chambon le long de la Sioule l’a rendu caduque. Il nous faut donc descendre les 150-200 m de D- sur une pente recouverte de ronces vigoureuses et agressives. Cheminement hors-piste plus ou moins apprécié. Après une demi-heure d’effort, nous rejoignons le chemin qui balconne  à plus ou moins 40 m au-dessus de la Sioule jusqu’à Bas de Lacot et le pont de Chambon qui nous fait repasser sur la rive droite.

En remontant vers le haut du plateau par le Bout du monde et Teix, je pensais avoir de beaux points de vue sur les méandres de la Sioule mais que nenni, le couvert végétal nous masque en partie la rivière. Le seul beau point de vue sur les méandres est donc bien à Queuille uniquement. Le chemin du retour ne sera pas de tout repos alternant au gré des ruisseaux rencontrés, petits coups de cul vivifiants et belles descentes : les plus de 1000 m de D+ s’expliquent bien finalement 😊. Arrivés à la Bussière nous apercevons au très loin nos voitures garées au-dessus du dernier vallon de la journée qu’il nous faudra bien franchir : le dernier d’une belle journée de randonnée en Combrailles.

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Jeu 03/02/2022 Raquettes Sancy Ouest – La Stèle Chastreix

Animateur : Yves
Nombre de participants : 17 animateur compris ( 9F, 8H)
Météo : Doux et couvert le matin, chaud et ensoleillé l’après midi.
Distance : 13 Km 
Dénivelé : 650 Mètres
Durée : 6 H15 mn pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 128 Km pour 2 véhicules et 125 pour 2 autres soit 506 km 
Temps de préparation : 2 h30

ITINERAIRE :La Stèle, ancienne station de Chambourguet, Montaigut, PC 1476, Puy de Chabane, vallon de la Jarrige, Puy de Chambourguet, La Stèle.

La neige est encore bien présente en bas de la station de la Stèle ce matin, on verra plus tard que sur les crêtes il en est autrement. Départ Sud Est dans le bois, sous une température très douce, on constate effectivement l’inversion des températures qui règne en ce moment car il faisait plus froid à la Bourboule lors de notre passage. Direction le bas de l’ancienne station de Chambourguet où la progression se fait sans problème la neige est là, à partir de là le gymkhana commence entre plaques de neige, sol moussu , feuillu et plusieurs petites rases bien en eau, nous conservons notre cap en direction de la passerelle qui enjambe le ruisseau de la Jarrige. Nous retrouvons des sentes enneigées pour atteindre la zone découverte de Montaigut.

Vue sur les pampilles de glace et l’objectif du jour


Là le spectacle est surprenant, le vent et le soleil ont transformé l’étendue blanche des jours précédents en un patchwork de neige, terre, rochers, et végétation. Nous slalomons d’une plaque de neige à l’autre en contournant la station de Chastreix par le Nord jusqu’au PC 1476.
Mon but était de passer par la crête du puy de Chabane, la Tour Carrée et retour. Nous décidons de quitter les raquettes tout en restant vigilants car la neige présente une couche de glace, relativement glissante, suite aux bruines verglaçantes des derniers jours. Il faut mettre les pieds le plus possible sur les bruyères, où la stabilité est rassurante, quitte à briser ces lustres de cristal de glace avec toutes leurs pampilles. Le décor est féerique.

Montée à la crète de Chabane


La montée sur la crête puis sa longueur se font sans difficulté malgré une brise très fraiche. Petite photo de groupe et c’est la redescente qui sera un peu plus sportive. Tous les participants écouteront les conseils et les respecteront. J’abandonne le passage à la Tour Carrée car à cet endroit les crampons sont indispensables.

Au Puy de Chabanne
Descente du Puy de Chabanne


Le soleil a fait son apparition et nous le conserverons jusqu’à l’arrivée. Nous rechaussons les raquettes et descendons par le vallon du ruisseau de la Jarrige encore bien fourni en neige, mais toujours glacé dans sa partie supérieure. Les consignes sont mises en pratique, la descente se fait prudemment, personne n’a posé les fesses au sol et tout le monde est content de trouver de la neige molle et plus agréable un peu plus bas.
Le retour se fait par la montagne de Chambourguet, nous passons par son sommet et retournons au parking en louvoyant dans la forêt où la neige est de nouveau présente en abondance. Les participants un peu anxieux en milieu de journée ont apprécié cette rando atypique qui a compensé le manque de neige. 

Montée sur le Puy de Chambourguet

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Jeu 6/01/2022 Rando Val d’Allier – Le Breuil sur Couze


Animateur : Yves
Nombre de participants : 24 animateur compris   (10F, 14H)
Météo : Couvert avec éclaircies, températures fraiches à douces
Distance : 25 km   
Dénivelé :  600 m
Durée :7 H 50 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 104 X 2 et 66 X 3 soit 406 km
Préparation et rédaction : 2 H 30

Itinéraire : Le Breuil sur Couze, SaintGermain Lembron, PC 437, PC 439, PC 433, PC 435, PC 447, PC 488, Beaulieu, La Combelle, Le Saut du Loup, Rochetaillade, PC 393, PC 388, Orsonnette, Nonette, Pont Pakowski, Le Breuil.

A partir du Breuil, petit aller-retour vers le domaine de St Barthélémy pour faire découvrir aux participants une curiosité locale qui mériterait une mise en valeur compte tenu de sa rareté. Ce domaine est une ancienne léproserie datant du moyen âge avec, à l’époque, un immense parc bordé par un mur le long du chemin d’accès. Dans ce mur figurent encore de nombreux trous espacés régulièrement à hauteur d’homme, ces trous avaient été laissés pour permettre aux visiteurs des lépreux de pouvoir communiquer sans risque de contamination. Un parloir en somme !

Trous dans le mur de la léproserie

Passage de la passerelle pour enjamber la voie ferrée, puis montée en direction de la Madone de la Paix, petit autel surmonté d’une vierge, en pleine nature ; L’ensemble en béton construit en 1939 suite à un don d’un généreux donateur.

Direction St Germain Lembron, où après avoir contourné le bourg, notre parcours chemine en zig zag entre les champs fraichement labourés à la terre ocre foncé, jusqu’au petit village de Beaulieu. Sur la place trône un magnifique château privé, remarquablement rénové avec son imposante tour carrée ainsi que son église curieusement perchée.

Château et église de Beaulieu

Comme les habitants d’autrefois, nous descendons la rue des mineurs en direction de la Combelle. Sur notre gauche, construit sur un bloc rocheux se dévoile le château de la Roche. Avant de franchir l’Allagnon, sur une passerelle qui a remplacé le bac, nous goutons l’eau de la Fontaine Salée, source ferrugineuse jamais exploitée.

Après la pause pique-nique, nous longeons l’Allagnon jusqu’à sa confluence avec l’Allier au lieudit Le Saut du Loup, de là nous montons sur le plateau de Rochetaillade. Un gymkhana entre stations de pompage et captage le long de l’Allier nous mène à Orsonnette.

Le dénivelé du jour est devant nous, Nonette ! On s’allège d’une couche et nous voilà partis à l’assaut du résidu d’un volcan de 12 millions d’années. Du château construit au 10° S en son sommet, rasé en 1633, il ne reste que quelques bribes de murs et de tours. D’ici, en ce milieu d’après-midi, baigné par un rayon de soleil bien venu, la vue est saisissante. Nous apercevons le parcours effectué depuis ce matin, ainsi que le Sancy qui à repris son manteau blanc. Nous découvrons le village avec son château et son parc romantique aux arbres centenaires et aux espèces rares.

Après avoir contourné le piton rocheux par l’ouest, nous plongeons sur l’Allier pour la traverser sur le pont Pakowski, pont constitué de trois arches en béton armé sur des piliers en pierre de taille construit en 1925. Petit détour à la confluence de la Couze d’Ardes, où nous apprenons et constatons que l’Allier a modifié son lit au cours des années, pour rejoindre Le Breuil.

Nonette et le Pont Pakowski

Dans la traversée du bourg notre regard sera détourné, par l’arkose rose du porche de l’église Notre Dame, et également par l’imposant château du 17°S avec ses dépendances aux utilisations contemporaines.

La journée se termina par un partage de galette qui dévoilera la reine et les rois du jour.

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Dim 24/10/2021 Val d’Allier – Coudes

Animateur : Yves
Nombre de participants :  animateur compris 11 (9F, 2H)
Météo : Frais le matin, ensoleillé et chaud l’après-midi
Distance :  25 km   
Dénivelé :  600 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : (52 X 2 et 22 X 1 soit 126 km)
Préparation et rédaction : 2 H

ITINERAIRE : Coudes, Sauvagnat-Ste-Marthe, Pardines, Neschers, Chadeleuf, Coudes.

Le but du jour était de découvrir et apprécier le patrimoine bâti des villages traversés. Anciennes places fortes ou villages fortifiés, ils ont été également durant le 19°siècle d’importants villages vignerons dont les belles et grandes demeures en sont le témoignage.

Après un départ très frais, 3°C en bord de Couze Chambon, la montée, avec du givre bien présent dans les zones d’ombre, nous réchauffe un peu. A Sauvagnat-Ste-Marthe les remparts et le château sont notre première halte.

Château de Sauvagnat-Sainte-Marthe

Nous gagnons le plateau de Pardines, où la vue, sur les Dômes, le Sancy, le Forez, entre autres, est splendide ce matin, mis en valeur par la levée du soleil qui nous caresse les épaules. La traversée du plateau se fait tranquillement en repérant et dénommant villages et puys environnants. De Pardines, un beau panorama sur la Vallée de la Couze Pavin cette fois, s’offre à nous.

Direction le château de la Ronzière, commanderie des Chevaliers de Malte jusqu’en 1790, et gîte équestre renommé aujourd’hui. Descente sur Neschers, construit en bout de la coulée de lave du volcan Tartaret dont l’éruption a barré la Couze de Chaudefour pour donner naissance au lac Chambon. Au fond du village, caché dans un décor champêtre, se trouve un pont gallo-romain à trois arches, très étroit et bien conservé, qui enjambe la Couze Chambon.

Château de la Ronzière
Pont gallo-romain à trois arches de Neschers

Avant Chadeleuf, ancienne seigneurie d’Issoire, petit détour pour dénicher le château de Lavaur que l’on ne pourra qu’entrapercevoir car blotti dans un parc à la végétation débordante.  Mon insistance à contourner le site pour finalement ne rien voir ou presque a incité les participants à me charrier gentiment. Avant Coudes, il reste encore une curiosité locale. Le sentier symbolisé sur la carte semble déboucher juste en face, je croise les doigts. Nous traversons la Couze, sur une passerelle d’un autre âge, marquée par le temps. Soudainement notre regard est capté par une imposante construction, le château de Beauvezeix, villa néo-classique privée du 18°S avec ses parterres et bassins à la française. Nous retraversons la Couze par une passerelle plus moderne pour retrouver nos voitures.

Château de Beauvezeix

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Jeu 21/10/2021 Livradois-Forez – Les Garniers

Animateur : Yves
Nombre de participants : 18 animateur compris   (10F, 8H)
Météo : Couvert le matin, ensoleillé l’après-midi
Distance : 26 km   
Dénivelé : 900 m
Durée : 7H 50mn pauses comprises
Classement Atlas : Facile reclassée : Moyenne
Kilométrage auto : (96 X 2 et 80 X 2 soit 246 km)
Préparation et rédaction : 2H

ITINERAIRE : Les Garniers, Prudent, LesPins, Colonge, La Triade, St-Remy-sur-Durolle, Mouchardias, Forest, Chantebout, La Loge de Voirdière, Chez Roman, Mont Sauvy, Chabrol, Chopine, Lambost, Les Garniers.

Départ des Garniers, petit hameau tranquille de la grande banlieue Thiernoise. Notre passage devant l’école primaire nous permet de constater, que celle-ci fonctionne encore, car nous apercevons des élèves à travers les vitres. Nous traversons le tunnel un peu sombre sous la voie ferrée qui relie Vichy à Thiers en se demandant si celle-ci est encore utilisée, ce soir le passage d’un TER nous confirmera son utilité.

Montée raide en plusieurs étapes sur un sentier bien raviné jusqu’à Chochat où un petit crachin commence à tomber. Après la traversée de l’autoroute et afin de nous éloigner du bruit nous empruntons le sentier en plein bois passant par Colonge, hameau en ruine où nous pouvons remarquer d’anciennes constructions en pierre de taille. Le sentier bien tracé sur la carte et bien visible sur le terrain nous conduit dans une zone marécageuse et très encombrée. Demi-tour, un autre sentier part dans la direction voulue, inconnu de la carte, nous le prenons. Malheureusement il s’arrête net quelques mètres plus loin. Fougères, ronces, végétation luxuriante, et ruisseau de la Tirade à traverser, nous nous frayons un passage et venons à bout de cette difficulté. Nous repassons sous l’autoroute par le passage pour animaux et regagnons Saint Rémy sur Durolle après un joli raidillon de 80 m positif.

Calvaire

Traversée du bourg avant de monter au belvédère du calvaire, au bord d’une étonnante falaise de quartz, où un vaste panorama s’offre à nous, la table d’orientation nous aidera à repérer monts et villages. Descente au plan d’eau pour prendre une pause déjeuner agréable sous un soleil apprécié. Le niveau bas de l’eau laisse apparaitre des berges un peu boueuses. Contournement de ce lac artificiel pour grimper aux Chalards où comme ce matin, le chemin se finit en queue de poisson et nous oblige à pratiquer du hors-piste pour arriver à Chantebout.

Plan d’eau de Saint-Rémy

De là nous gagnerons les pentes des bois noirs en direction du Mont Sauvy, point haut de la journée, non sans difficulté car une fois encore le sentier prévu se perd dans les bois. Le jamais deux sans trois, pour le hors-piste, s’est avéré aujourd’hui ! Promis, il n’y en aura plus !

Effectivement la descente se fera sans encombre sur de beaux chemins. A proximité d’un petit lieu-dit le chemin est bordé d’une plante imposante aux fleurs pourpres en grappe. Martine nous confirme qu’il s’agit de Raisin D’Amérique, normal on arrive à Chopine.

Raisin d’Amérique

A Lambost l’envers des feuilles de peupliers, argentées et bercées par le soleil, déguisent ces arbres en arbre à coton.

Retour aux voitures où un copieux quatre heures maison, offert par Jean Louis, nous attend. Ce dernier sera apprécié de tous. Merci encore.

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Jeu 30/09/2021 Livradois – Aubusson d’Auvergne

Animateur : Yves
Nombre de participants : 19 animateur compris  (11F, 8H)
Météo : Ensoleillé
Distance : 23 km   
Dénivelé : 700 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : (90 X 2 et 105 X 2 soit 390 km)
Préparation et rédaction :  2 H

ITINERAIRE : Courpière les Taillades, Roddias, Le Mégain, Le Bertrix, Loumas, Berlet, Aubusson-d-Auvergne, Les Gâts, Chateauneuf, La Sauvet, Les Quatres Vents, Puissauve, Les Taillades.

But de la journée : se rendre au plan d’eau d’Aubusson-d’Auvergne, à partir du camping de Courpière.
Après l’avoir traversé au Salet, nous longeons en rive gauche le Couzon. Ce ruisseau alimente la retenue d’Aubusson, se jette dans la Dore après avoir rempli différentes pièces d’eau que nous observons au passage.

Passé Roddias le hors-piste est nécessaire car le chemin se perd dans les bois, mais pas de problème on aime ça à Atlas. Nous ne pourrons voir, le domaine de Pugnat et sa chapelle en plein champ, que de l’arrière car le propriétaire a condamné l’accès. Dommage ce petit bâtiment avec ses tours devait être intéressant. Il faut modifier le parcours.

Domaine de Pugnat

Les traversées de Le Mégain, Le Bertrix, Loumas, et Berlet nous conduiront au pied de la retenue du plan d’eau d’Aubusson. Ce lac de 28 ha créé en 1990 par 12 communes a pris place dans cette petite vallée. Ces prairies humides, traversées par un maigre ruisseau, n’étaient pas d’un grand rapport. L’aménagement des berges et bois environnants fait que certains oiseaux migrateurs passent ou séjournent aujourd’hui.

Nous remontons le long du lac, en découvrant les panneaux qui nous renseignent sur la flore, les oiseaux et les poissons, jusqu’à l’extrémité, où nous prendrons notre pause de mi-journée dans un environnement agréable au bord de l’eau.

Lac d’Aubusson d’Auvergne


Après la traversée du village, le contournement de l’église, nous remontons par un sentier très rocailleux aux Gâts, point culminant du jour, 535 m.

La descente se fait tranquillement, d’abord en balcon avec une dernière vue sur le lac, les Dômes et le Sancy à l’horizon, puis un peu plus rapide de Puissauve aux voitures le tout accompagné par un soleil radieux.

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Dim 26/09/2021 Val D’Allier – le Puy de St Romain

Animateur : Yves
Nombre de participants :  animateur compris 10 (7F, x3H)
Météo : Ensoleillé avec quelques passages nuageux
Distance :   19.5 km   
Dénivelé :  800 m
Durée : 6 H 50 mn pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto :  (13 X 1 et 42 X 1 soit 55 km)
Préparation et rédaction :  1 H 30 mn

ITINERAIRE : Mirefleurs, Puy de St Romain, St Maurice, Benaud, Laps, Busséol, Puy de St André, Mirefleurs.

Partis du bas de Mirefleurs, nous ferons notre première halte à la table d’orientation, point haut à l’est du village. Premier repère des collines environnantes. Poursuite par le ravin de Jally, soupçon de hors-piste à flanc du ravin de Saute Mouche, pour accéder au sentier qui grimpe au Puy de St Romain, et éviter de remonter sur le chemin venant de Busséol. Le sentier a été raviné par l’orage de cette nuit, mais le terrain n’est pas trop glissant. La montée se fait tranquillement, le dernier petit raidillon pour accéder au sommet n’est pas un problème, contrairement à ma crainte. Le 360° est bien net, le soleil est de la partie, et la petite brise aussi. L’application Peak Finder conforte nos dires, car la table d’orientation est un peu minimaliste, mais faite par des enfants.

Vue du Puy de Saint Romain

Descente sur St Maurice quelques mètres plus bas, où l’on apprécie l’habitat et la douceur de la température. Pique-nique à la fontaine Margot et direction Est. Les beaux chemins de l’après-midi nous permettront de rattraper le temps perdu ce matin. Au lieudit les Moines nous apercevons le château des Quayres de 1483 implanté sur un domaine de 50 ha, exploitation agricole dans les années 30 et Maison d’Enfants à caractère social aujourd’hui. Ses terrasses et ses bassins du 18°S, que l’on devine, sont classés aux monuments historiques depuis 1932.

Laps

Passé Benaud et Laps, nous remontons Nord-Ouest, sous une forte chaleur, entre le Puy de Cléophy et de Montmol jusqu’à Busséol. Belle vue sur le château, avant d’emprunter le flanc Ouest du Puy de St André jusqu’à la Crête du Crochet, les nuages commencent à arriver, retour sur Mirefleurs. Nous contournons le château de Chalendrat, résidence du compositeur Onslow et nous découvrons, pour la plupart d’entre nous, le discret château de Mirefleurs blotti au centre du village. Un bel escalier nous conduira au point de départ sans une goutte.

Château de Busséol

Nous apprécierons, sur les bancs du parc de jeux pour enfants, une excellente tarte aux pommes faite et offerte par Pierre avec les pommes de son verger. Merci à lui

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Les Gorges du Cians et de Daluis

Date : Du 12 au18 septembre 2021
Animateur : Yves
Nombre de participants : 16 animateur compris (8F, 8H)
Météo : Ensoleillé les premiers jours Nuageux ensuite avec quelques gouttes une matinée.
Terrain : Sec en général, un peu humide le jour 4.
Distance : Totale 77 km
Dénivelé : Total +5150 m / -5150 m 
Classement Atlas : Moyen
Kilométrage auto : (1348 x 4 soit 5392 km)
Préparation et rédaction 26 H.

Séjour en étoile dans les Alpes du Sud où on a alterné gorges méconnues et sommets.

Jour 1 :

Trajet Clermont-Fd – Beuil dans le 06. Pique-nique nature au bord du Buëch avant Sisteron. Cap à l’est par Dignes les Bains, St André des Alpes, Entrevaux où une pause nous permettra d’apprécier le vieux bourg et son château perché qui domine le Var. L’arrivée est proche, le timing est respecté. Après Puget-Théniers nous remontons les Gorges du Cians, un avant-gout de ce qui nous attend, pour atteindre Beuil Les Launes où se situe notre gîte. La patronne nous remet les clefs, ce sera notre hébergement privé pour 5 jours, nous serons comme à la maison.

Jour 2 :

Corniche du Cians : 18km, +1090 m, déplacement 8h38, marche réelle 5h53.

Découverte des Gorges du Cians creusées par la rivière du même nom, dans les pélites rouges (roches sédimentaires qui représentent d’ancienne boues provenant d’un milieu marin et qui doit sa couleur lie de vin à l’oxyde de fer qu’elle contient). Prenant sa source au mont Mounier, le Cians petit torrent Alpin tantôt à sec tantôt impétueux se jette dans le Var, après un parcours acrobatique à travers des clues (vallées profondes et étroites creusées par une rivière).

Départ du Pré de Chaudi, nous traversons le Cians à gué, sec ce matin, pour rejoindre d’abord une piste puis un sentier qui s’élève, en forêt, en une multitude de lacets jusqu’aux granges de Giarons. A l’oratoire nous sortons de la forêt, le sentier se perd un peu dans l’alpage entre les Têtes de Giarons et de Pérail. L’an dernier lors de la reconnaissance 4 cerfs nous avaient surpris à cet endroit, aujourd’hui seule la voix roque d’un Patou au loin résonne. Le point culminant du jour est devant nous, les moutons sont là et leurs gardiens aussi. Afin de ne pas les déranger nous décidons de les contourner et de monter droit dans la pente. Ce versant est jonché d’édelweiss les photographes se régalent. C’est fait : tout le groupe est en haut. Première observation des environs, le temps est clair, le soleil est bien présent, la température excellente.

Du sommet du Cluot, vue sur les Gorges du Cians

Nous sommes entourés de moutons et le berger au loin nous surveille à la jumelle. Dans la descente, le sentier emprunté l’an dernier ne m’avait pas bien plu, 2 ravins à passer avec des éboulements et un passage en écharpe sous des roches ruiniformes. Je décide de ne pas passer là et propose une traversée hors-piste au milieu des pâtures pour rejoindre un chemin plus à l’Est. Je questionne le berger pour me rassurer sur mon choix, il me conseille de gagner la Tête de l’Abric puis le Vallon de Fausse Magne. Effectivement sa proposition est bonne on rejoint bien le chemin que j’avais repéré sur la carte, mais il a oublié de me dire que nous arrivions dans un pierrier après une pente assez raide. Pour les moutons pas de problème, pour nous l’attention et la prudence sont nécessaires. L’obstacle sera franchi par tous avec plus ou moins de rapidité mais toujours avec prudence. Il est l’heure du pique-nique que nous prendrons un peu plus loin sur ce beau chemin en balcon à l’ombre car le soleil commence à chauffer avec la vue sur Pierlas, village perché sur un promontoire rocheux.

Descente du pierrier

Peu avant les granges de Le Serre, direction Ouest en courbe de niveau à travers des strates de schiste rouges. Deux passages délicats, mais très brefs pour franchir deux petits ravins où coule un filet d’eau, on imagine de jolies cascades au printemps.

On atteint le vaste replat herbeux du Challas où nous repartons plein Nord. Nous sommes sur la corniche, sur notre gauche les falaises des gorges sont impressionnantes, quelques percées nous laissent entrevoir la route en contrebas. Nous arrivons aux Traverses, hameau de granges ruinées, de là un ancien chemin muletier nous conduira à la passerelle de l’Ablé.

Ici deux solutions, il reste 1 km, prendre la route ou emprunter une sente de pêcheur dissimulée dans une végétation abondante. Deux participants un peu fatigués prendront la route, les autres apprécieront la version plus nature le long d’un bief du Cians, semblable aux Lévadas, tantôt bétonné, tantôt laissé libre avec de beaux méandres. Tout le monde se retrouve aux voitures pour refaire une partie du trajet d’hier, les gorges supérieures, et pour approcher les fameuses Clues. D’abord la petite, nous parcourons l’ancienne route, pour admirer ces formes taillées dans la roche rouge-sang qui ressemblent parfois à des visages, et le torrent en contrebas. Deuxième arrêt au niveau de la Grande Clue, endroit le plus impressionnant des gorges où le canyon ne dépasse pas 2 à 3 m de large, et où la lumière a du mal à pénétrer. Au-delà, finie la pierre rouge, le décor change brusquement, place à la pierre blanche.

Les Gorges du Cians

Jour 3 :  

Mont Mounier : 21 km, +1260, déplacement 8h49, marche réelle 6h33.

Mont Mounier, (mont noir) plus haut sommet calcaire des Alpes Maritimes, belvédère des Alpes du Sud, caractérisé par les marnes noires de son sommet.

Petit et Grand Mounier

Petite route étroite, de Valberg au col de L’Espaul où se trouve un parking bien aménagé. Nous suivons une piste sur 1 km en direction de la Colle. Sur la gauche une petite sente nous fait traverser un plateau herbeux avant de passer la barre des Passes du Cloutet. A notre droite un groupe d’une quinzaine de chamois remonte le col, et deux vautours prennent la pause. Après un passage nuageux le soleil est avec nous. Passé cette barre, un sentier assez raide nous mène au dôme du Démant où l’on trouve le GR 5. Nous le suivons jusqu’en dessous de la stèle Valette, stèle érigée en mémoire du Lieutenant des chasseurs Alpins Valette décédé en 1936, suite à une chute un jour de brouillard. Passage au col de Crousette avant de rejoindre le Petit Mounier.

Crête du Grand Mounier

Le vent se fait sentir, nous profitons de ruines pour nous mettre un peu à l’abri. En 1895 fut construit ici un observatoire détruit en 1910 par un incendie. Il a été reconstruit et utilisé comme refuge CAF de 1927 à 1940. Je propose de poser les sacs et bâtons pour finir l’ascension, il nous reste 100 m positif sur une crête assez aérienne pour gagner le Grand Mounier 2817 m. Deux participantes gardent les sacs et nous voilà partis pour le final, il est 12h il faut 1h aller et retour nous mangerons à 13h. A la première dalle un peu vertigineuse 3 personnes décident de ne pas continuer et nous regarderont monter. Nous ne sommes plus que 11 à atteindre le sommet sans difficulté. De part et d’autre de la crête les chamois sont présents et ne sont pas effrayés par notre présence. La vue à 360° est géniale, les sommets du Mercantour sur la frontière Italienne, le Viso, Les Ecrins, le Pelat que l’on fera vendredi et bien d’autres. Nous retournons par le même passage jusqu’aux sacs et retrouvons nos collèges pour un pique-nique bien mérité.

Au sommet du Grand Mounier

Pour la descente nous suivons le GR 5 Jusqu’au col des Moulinés où nous piquons plein Sud pour contourner le Mont des Moulinés en direction de la bergerie de Bacoun. Une grande piste avec le dernier dénivelé positif de la journée nous ramène à la Colle où nous retrouvons la partie déjà empruntée ce matin.

Journée riche en faune, chamois, vautours, sans oublier les marmottes, tous très nombreux dans ce secteur.

Jour 4 :

Mont Saint Honorat : 16 km, +1330, déplacement 7h54, marche réelle 5h46.

J’avais prévu une petite journée entre deux journées un peu plus intenses mais la météo en a décidé autrement. Elle nous annonce quelques averses éparses ce matin mais de gros orages pour demain. Risqué de faire un sommet minéral avec passage de crêtes s’il y a risque d’orage ! Je décide donc d’inverser les journées. Nous ferons le St Honorat aujourd’hui.

La route qui nous mène au départ est très étroite sur les sept derniers kilomètres. Un de nos véhicule s’est trouvé nez à nez dans un virage avec un habitant du village, frayeur !

Nous voici à Villeplane départ du jour. La pluie arrive, on s’équipe, le chemin commence par traverser le hameau sur des marches un peu glissantes, on commence à monter et on montera longtemps. Après la citerne nous quittons la piste pour prendre le sentier qui conduit au col de Devens. Arrivé au col la pluie cesse, on transpire : déjà 300 m avalés, on se découvre. Le tonnerre gronde, les sommets autour sont dans les nuages, mais le vent d’ouest nous rassure, on est confiant. La grimpette s’accentue dans la forêt de mélèzes, cailloux, racines, terre humide et glissante jonchent le sentier. Deux pauses seront nécessaires. Stupeur ! deux coups de feu retentissent à quelques minutes d’intervalle on n’en connaitra jamais l’origine. Nous atteignons les parties herbeuses, après avoir franchi une courte vire on débouche sur un replat à proximité des cabanes de Daluis. Les nuages se sont élevés on aperçoit les trois promontoires du sommet.

Crête de Corpatas
Mont Saint Honorat vu de la crête

On commence à monter le long de la crête vallonnée de Corpatas, une première colline puis on redescend. L’air devient frais le vent se lève, nous repérons une cavité où nous pourrons déjeuner protégés du vent derrière une deuxième colline. Afin de diminuer le dénivelé nous la contournons par la droite au 2/3 de sa hauteur, ça y est nous y sommes. Nous sommes au pied de ce chaos de gré posé sur une base de calcaire.

Il est 13 h c’est l’heure de prendre des forces. Pendant le repas le temps se gâte, le brouillard tombe sur le sommet et finit par arriver vers nous. Le groupe est moins motivé pour finir. Seuls trois volontaires m’accompagnent, mais on s’arrête sur le deuxième piton à 5 m du sommet tant le brouillard devient épais. Retour au point de pique-nique pour récupérer les sacs et nous retrouvons le reste de la troupe qui est descendu pour sortir du brouillard et qui nous attend au soleil.

Sommet atteint !

Le retour se fait par le même chemin jusqu’au col de Devens où nous partons à gauche en direction du captage du Riou de la Palud pour terminer sur une partie plus douce et plus confortable en cette fin de parcours. Le brouillard s’est levé, le sommet est dégagé, nous voyons bien que nous nous sommes arrêtés au deuxième promontoire, car pour aller sur le troisième il fallait redescendre avant de grimper les derniers mètres.

A part quelques gouttes ce matin, un passage nuageux, et un peu de brouillard, la journée aura été correcte dans l’ensemble, je ne regrette pas mon changement, on verra demain.

Jour 5 :

Gorges de Daluis : 4 km, +180 m, déplacement 2h15, marche réelle 1h16.

Creusées par le Var dans les pélites rouges, les gorges de Daluis sont plus impressionnantes et plus évasées que les gorges du Cians, formant des canyons de plus de 300 m d’à-pic. Cette entaille spectaculaire à pris le nom de « Colorado Niçois »

La petite journée sera celle d’aujourd’hui, les orages sont toujours menaçants. Je décide de supprimer la partie forêt de la randonnée qui nous conduisait au Point Sublime, pour s’en approcher au plus près en voiture. Nous descendons donc toutes les gorges en voiture jusqu’au pont de Berthéou où, par un sentier de découverte, agrémenté de huit panneaux explicatifs, nous accèderons au fameux Point Sublime.

En direction du Point Sublime

Le sentier nous permet de découvrir toutes les formes de ces pélites schisteuses dont l’oxydation du fer leur donna cette couleur lie-de-vin, pélites litées, craquelées, plissées, stratifiées, sculptées. Ici le criquet prend la couleur de la roche. Le chardon bleu et l’arbre à perruques sont bien développés, on trouve également du thym et de la sarriette de montagnes. Ces falaises sont propices aux rapaces. Friand de serpents et de lézards, le circaète Jean-le-Blanc s’installe sur ce site de mars à septembre, on y trouve aussi le faucon pèlerin, l’aigle royal, le grand-duc…

Nous voici au Point Sublime encerclé par le soleil, ce belvédère nous offre un fabuleux point de vue sur les gorges à l’endroit où elles sont les plus étroites et les plus spectaculaires. Les gorges étaient exploitées pour leur gisement de cuivre. En face du belvédère, on peut apercevoir les entrées des anciennes mines de cuivre de Roua. Les galeries abandonnées servent de refuge à une espèce de chauve-souris remarquable : Le petit Rhinolophe.

Nous retournons aux voitures et remontons les gorges. Léger arrêt à la tête de femme pour l’immortaliser et au vallon d’Amen pour photographier la cascade, puis arrêt plus conséquent au pont de la mariée. Ce pont haut de 80 m, un des premiers en béton en France, a été construit pour faire passer un tramway avant la création de la route entre Guillaumes et le Pont de Gueydan. Peu fréquenté, son exploitation n’a duré que de 1923 à 1929. Cet ouvrage tire son nom d’un fait-divers. Le 30 juillet 1927 Marie-Louise Pion jeune mariée de 22 ans se serait penchée et serait tombée.

Tête de femme
Pont de la Mariée

Le retour en voiture se fera par le village de Péone, ancienne forteresse médiévale du 11°S, construite au pied d’aiguilles dolomitiques, dénommées les demoiselles. La particularité de ce village fut le tissage de couvertures unique en Europe avec la laine de brebis, mourérous (museau roux) ou « La rouge de péone ». Visite de ce village pittoresque, et retour au gîte. Malgré les mauvaises prévisions météo la journée aura été nuageuse au départ et moyennement ensoleillée par la suite, correct en somme. On nous annonce un très beau temps pour demain, espérons !

Jour 6 :

Mont Pelat : 18 km, +1290, déplacement 8h42, marche réelle 6h19.

Mont Pelat, le 3051 du Mercantour, est un sommet calcaire dénudé.

Ce matin nous quittons le gîte, lever matinal, déjeuner, ménage et nous partons. Une heure de route, tortueuse mais peu fréquentée ce matin, pour arriver au col de la Cayolle distant de 50 km. Un peu de brume sur les sommets, mais les météos confirment la tendance d’hier : beau temps toute la journée. Arrivés au col : 9° mais le soleil arrive, on chausse rapidement et on attaque d’emblée le sentier qui nous dirige vers le col de la Petite Cayolle 300m plus haut. Les marmottes foisonnent, à droite à gauche elles sont ici chez elles. Sur la pente à droite plusieurs chamois.

On commence à se réchauffer, à mi-hauteur on enlève une couche. 2639 m on est au col, le lac éponyme est sur notre gauche, petite pause, explication : la particularité de ce parcours est que nous devons redescendre 255 m avant de reprendre le dénivelé positif. Certains se voient déjà ce soir avec ce tronçon à regrimper. La descente se fera gentiment. Arrivés au point bas, on rentre dans un univers différent très minéral que l’on gardera jusqu’au sommet.

Mont Pelat

La pente est régulière, le sentier monte en lacets, j’ai opté pour un pas de montagnard afin que le groupe reste ensemble, ce qui est le cas. A mi-hauteur on aura une première vue sur le lac d’Allos plus grand lac naturel d’altitude d’Europe (2230 m). Plus on monte, plus on découvre ce magnifique lac d’origine glaciaire dans son écrin naturel, à l’eau turquoise et aux reflets changeants.

Nous ignorons le lac du Trou de l’Aigle pour continuer notre ascension, nous sommes presque arrivés. Deux personnes qui nous avaient doublés redescendent, nous aurons le sommet pour nous car là-haut, l’espace est limité. Dernière pause avant l’assaut final, il nous reste 40 m à gravir.

Vue du Lac d’Allos au sommet du Mont Pelat

La sente assez abrupte se fraye un passage entre les blocs et nous guide vers le sommet. 12 Atlassiens seront sur la photo, 4 se sont abstenus dommage ! le 360 est époustouflant nous retrouvons nos deux sommets effectués les jours précédents, ainsi que le mont Ventoux, la Ste Victoire, le Viso, les Ecrins et bien d’autres.  Pour un adhérent c’était son premier 3000 m, je suis content pour lui. Le soleil nous abandonne, nous redescendons un peu plus bas pour le repas.

Les Atlassiens au sommet

Le retour se fera sans problème. Un important groupe de bouquetins occupera notre regard, la remontée qui inquiétait certains ce matin est passée tranquillement. Au col de la Petite Cayolle il est 15h30 le soleil est de nouveau parmi nous, on décide une petite variante. Un participant un peu fatigué retournera, accompagné d’un autre, directement aux voitures. Nous prenons la direction du lac des Garrets qui se trouve à quelques encablures de là. Le sentier est en courbe de niveau, c’est ce qu’il faut pour une fin de journée et c’est ce qui a incité à donner un avis favorable à ce petit plus.

Bien nous en a pris car le lac est magnifique avec une petite pièce d’eau attenante en forme de cœur. Toujours des marmottes de partout. Partis pour le tour du lac, notre regard se fige soudain sur une tâche marron, un bouquetin ? On s’approche doucement il ne bouge pas, je m’approche de la crête et me trouve nez à nez avec un autre, le plus surpris fut moi. On n’a pas l’impression de les déranger. Après une séance de photos, nous retournons sur nos pas. La descente entre les deux cols se fait sur le même sentier qu’à l’aller et le groupe se reforme aux voitures.

Bouquetin

Encore une journée réussie, le séjour est presque fini, malgré les prévisions pessimistes, mon programme n’aura pas été trop perturbé. Ce soir on change d’hébergement le refuge est à 8 km du col.

Jour 7 :

Retour sur Clermont-Fd par Barcelonnette, Gap, La Mure, Grenoble, Pique-nique à la sortie de Grenoble et autoroute jusqu’à Clermont-Fd.

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Dim 15/08/2021 Haute-Loire – Saint Just près Brioude

Date : 15/08/2021
Animateur : Yves
Nombre de participants :  animateur compris 9 (6F, 3H)
Météo : Ensoleillé et chaud
Distance :  29 km   
Dénivelé :  875 m
Durée : 9 H pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : (122 X 1 et 144 X 1 soit 266 km)
Préparation et rédaction : 3 HM

ITINERAIRE : Camping de  Brioude, Vieille-Brioude, Coudenne, Pié de la Croix, St Just Près Brioude, Lugeac, Moulin de la Poudrière, Ladignat, PC 693, PC 618, Recoul, PC 621, Côtes des Ramaires, Simpal, Vieille-Brioude, Camping.

Départ du camping de Brioude où nous constatons que les touristes et vacanciers sont bien présents en Auvergne. Première partie très calme et paisible le long de l’Allier. A cet endroit dû au barrage, la rivière est presque immobile et offre aux estivants sa zone de baignade bien aménagée ainsi que des embarcations variées.

Pressoir de Vieille Brioude

Nous arrivons à Vieille Brioude, village construit il y a plus de 1000 ans autour d’un château aujourd’hui disparu. Principal centre viticole du Brivadois dont le majestueux pressoir, installé sur la place, nous rappelle cette période. Autour de l’église Ste Anne du 12° S, est situé un petit jardin musée sans prétention sur la vigne et le patrimoine, que nous prenons le temps de visiter. Les uns et les autres sortons ravis de cette visite qui nous a fait découvrir des outils méconnus. D’une terrasse nous avons pu admirer l’imposant pont médiéval à une seule arche.

Nous quittons l’Allier pour gagner les hauteurs au-dessus de Védrines. En chemin nous côtoierons 2 soit disant dolmens, celui des 4 Roches et de Védrines. Le soleil est sorti, la chaleur commence mais les bois nous protègent et nous accompagneront jusqu’à St Just Près Brioude.

Dolmen des 4 Roches
Dolmen de Védrines

A l’entrée du village, nous apercevons le Château du Mas, privé du 14° S. St Just a été réputé pour ses mines d’argent, d’antimoine, et de plomb, dont certaines ont été exploitées jusqu’en 1971 pour le plomb au hameau de Chazelle, et en 1996 pour l’antimoine à La Chassagne. Pause dans le parc municipal avec son point d’eau fraiche, face à l’église romane du 12° S construite avec les pierres du volcan de La Vergueur voisin.

Château du Mas

Pour rejoindre le Moulin de Lugéac sur le Ceroux, le hors-piste entre ronces et arbustes piquants nous est imposé, plus de chemin ! Les jambes de ces dames en short s’en souviendront. Après le moulin nous suivons le ruisseau sur un sentier scabreux montant et descendant jusqu’au Moulin de la Poudrière mais on est bien : nous sommes à l’ombre. La montée sur Ladignat est un peu raide et le soleil est bien présent. Au village, les pierres sculptées d’Irénée Orceyre nous interpellent.

La traversée qui mène à Vazeilles sera pénible car nous serons à découvert. Une bonne pause sous les sapins, à proximité d’un stade où le robinet d’eau est accessible a été bénéfique à tous. Dernière petite montée à la Côte des Ramaires et descente sur Simpal. De là le retour sur Vieille Brioude ne sera que formalité. Le bord de L’Allier est plus animé que ce matin dû aux touristes ou promeneurs qui sont venus chercher l’eau, l’ombre, et un semblant de fraicheur. Il est 18 h l’ensemble du groupe est content de retrouver les voitures.

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