Météo: Soleil et nuages, pas de pluie, léger vent de nord sur les hauteurs.
Kilométrage voiture: 140 kms pour 2 voitures
Préparation et CR: 2H
Itinéraire : Départ de Rentières, pc 938, la Roche, Badel, pc 1050, pc 1152 en hors piste, les neuf Fonts, la chapelle de la croix Mauber, Servolles, Pouzol, D 127, le moulin de Courbière, Marcousse, calvaire de la croix de Marcousse, Zanière, la Rode, bois de Marge, retour à Rentieres.
Départ de Rentieres en direction de la Roche, petit village au dessus du ruisseau du même nom. A côté du village, se dresse une falaise de tuf volcanique, qui a la particularité d’avoir des grottes creusées par l’homme, certaines devaient servir d’habitations, car elles possèdent encore des façades baties. Nous avons suivi la vallée de la Couze en balcon jusqu’au lieu-dit Badel et c’est en hors piste que nous avons atteint le plateau aux portes du Cézallier, avec ses pâturages et ses éoliennes. Les troupeaux de Salers et d’Aubrac ont rejoint leur résidence d’été, ce qui nous a obligés de jongler entre vaches et barbelés et oui beaucoup de barbelés !!! Après avoir pris notre pique-nique à la petite chapelle de la croix Mauber, entièrement construite en pierres volcaniques, nous quittons le plateau pour descendre la vallée de Courbieres en direction du moulin du même nom. Une dernière difficulté nous attend, après avoir rejoint le village de Marcousse, nous avons escaladé la croix de Marcousse en hors piste dans un chaos de rochers. Depuis le sommet, une vue à 360° sur les Dômes, le Sancy, les monts du Cantal et le Livradois. Et c’est du sommet qu’une longue descente nous a permis de rejoindre Rentieres, très belle journée dans la bonne humeur, merci à tous.
Animateurs : Fabrice et Yves Nombre de participants : 12 personnes, animateurs compris (6 F et 6 H) Météo : ensoleillé Distance : 20.3 km Dénivelé : 620 m Durée : 6H30 minutes, pauses et visites comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 186 Km pour 1 véhicule ,154 Km pour 2 autres et un sur place Temps de préparation : 1h20 heure (+ 2H30 pour l’avoir parcourue en VTT)
Itinéraire : Charron, la Chaise, Chazerade, le Roudat, Murat, Maldent, Gué, le Faux, Lassoux, ST Maurice près Pionsat, Neuville, Pont de la Forêt, Charron.
Départ de Charron près de la salle des fêtes pour rejoindre la Chaize par un chemin. Puis nous empruntons la route jusqu’à Chazerable, descendons jusqu’à atteindre le Roudat. De là, nous allons au lieu dit Maldent tout en longeant en parti la rivière de Pampeluze. Nous continuons jusqu’à Gué, prenons un chemin à travers bois (ne figurant pas sur la carte) qui nous mène jusqu’à la route D80. Nous la traversons et quelques mètres plus loin nous nous arrêtons pour la pause déjeuner. Après s’être restaurés, nous repartons jusqu’à le Faux où nous continuons notre parcours en passant par Lassoux par la route exposée aux rayons du soleil jusqu’à St Maurice près de Pionsat. Une petite visite de l’église du village puis continuons jusqu’à Neuville puis Pont de la Forêt et Charron. Nous terminons notre randonnée à l’auberge du village pour y boire une boisson fraiche et manger de petites douceurs sucrées.
Animateur : Denis Nombre de participants : 10 animateur compris (7F, 3H) Météo : Une timide éclaircie le matin, maussade puis bruine à l’arrivée. Frais toute la jounée Terrain : souple Carte : IGN 2432 ET Distance : 28.05 km Dénivelé : +/- 744 m montre GPS 7h37 d’activité pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 2 véhicules au départ de Montferrand 84 km
Itinéraire : Départ du parking proche de l’élevage de myocastors sur la D996, GR 30, passage aux grottes de Rajat, progression plein ouest point côté 1028/1003, d° sud et ouest, croix de Barbat, Coujat, Berlaire. Descente sur Chambon sur Lac par PR. Belle piste en lisière de forêt avant d’arriver à l’ouest du lac Chambon. Lieu-dit Les Fougeoles, Lou Graveroux. Montée au col situé au pied du puy de Bessolles. PC 1020 à proximité du point de vue. Jonction avec Roche Romaine puis descente par un agréable sentier jusque Groire. Liaison Sapchat et en empruntant une piste NW arrivée au parking des autos.
Un itinéraire empruntant de larges pistes et petites routes et apparaissant un peu long sur certains secteurs. Avec ses pentes garnies de névés, on sent bien que le massif du Sancy est très proche et on le sait prêt à offrir des panoramas spectaculaires en écho à la chaine des Puys à peine plus éloignée. Hélas, nous resterons sur notre faim, cimes, vallées, puys resteront enveloppés dans les nuages toute la journée..
Séjour n° 7 Tour de la Brenne à Vélorando (1 et 2) du samedi 18 au mardi 21 mai (1) et du jeudi 23 au dimanche 26 mai 2019 (2) Animateur : Michel J. Nombre de participants : 12 dont 6 femmes et 6 hommes. Météo : Séjour n°1, humide avec pluie fine le premier jour puis temps couvert avec quelques rayons de soleil les autres jours. Température fraîche la nuit et dans la journée. Séjour n°2, beau dans l’ensemble avec une température de saison.
Itinéraire : le kilométrage, la moyenne et la durée de roulage sont fournis par le compteur du vélo. Pour information mon compteur est plus disant de 5% environ par rapport aux données fournies par les autres compteurs de vélo… L’itinéraire décrit ci-dessous a été fait dans le sens des aiguilles du montre sur le séjour 1 et en sens inverse sur le séjour 2. Il a été apporté quelques modifications sur le parcours du séjour 2, un changement de camping, Argenton-sur-Creuse au lieu de St Gaultier, non disponible et une variante pour passer au château de Guillaume (météo plus favorable sur le séjour 2). J’ajoute la montée, vélos non chargés à l’esplanade de la Bonne Dame. Au cours de ces périples au pays des mille étangs, nous avons pu apprécier une campagne fleurie sans bruit accompagnée par le chant d’une multitude d’oiseaux. La richesse des plans d’eau et des forêts où les chênes dominent. Les bourgs nous ont révélé leur patrimoine riche et bien entretenu. Nous avons suivi et traversé plusieurs cours d’eau. Par ordre d’importance, la Creuse affluent de la Vienne puis la Claise sur le Nord du parcours. Les petits cours sur le Sud du parcours, la Sonne coupée à trois reprises, l’Abloux, l’Anglin et l’Allemette. Faune ailée (la plus remarquable) : belle densité dans les villages d’hirondelles de fenêtre, et rustique. Au niveau des plans d’eau et notamment de l’étang du Renard pour le séjour 1, oie bernache, héron cendré, héron pourpré, héron blanc, aigrette garzette, cygne tuberculé, foulque macroule, fuligule milouin, grand cormoran, mouette rieuse. En campagne, grosse présence du pigeon ramier, héron garde-bœuf, tourterelle des bois (séjour 2), fauvette à tête noire (haies, voie verte), pie-grièche grise, famille des corvidés (corneille noire, corbeau freux, pie bavarde, geai, choucas des tours), pinson des arbres, chardonneret, huppe. A proximité de la Creuse, guêpier d’Europe (camping Le Blanc). Autre faune : renard et lièvre (à plusieurs reprises), une belle observation d’un rassemblement de carpes dans un étang pour le frai. Fleurs sauvages (les plus remarquables où sur des surfaces importantes) : asphodèle blanc, marguerite, le géranium herbe à robert, le géranium des bois, le nénuphar jaune en fleur, l’iris des marais (canal de la Claise à Mézières).
Séjour 1 Jour1. Départ Prissac, Bélâbre, Ruffec, Le Blanc par la voie verte, camping municipal de Le Blanc. Distance 48km, moyenne 16km/h. Durée de roulage (DR) 2h56. Points forts de la journée : le Prieuré de St Martial à Ruffec, grand édifice de style Roman du Berry (reconstruction du XIIème siècle) dépendance de la grande abbaye de St Martial de Limoges. Jour2. Fontgombault par la rive gauche, Lurais-le-Bois, Tournon-St-Martin, incursion en Indre-et-Loire en passant Tournon-St-Pierre, Bossay-sur-Claise, Les Gaillards (retour dans l’Indre), Azay-le-Ferron, St-Michel-en-Brenne, Mézières-en-Brenne, camping municipal Distance 72.73km, moyenne 16km/h. DR 4h33 Points forts de la journée : les deux viaducs de la voie verte au niveau de Le Blanc. Le panorama sur la ville de Le Blanc avec l’ancien couvent des Augustins, les églises de St-Génuton et St-Etienne. L’ abbaye de Fontgombault, abbaye Bénédictine de la congrégation de Solesmes(Sarthe) fondée au XIème siècle à proximité de la fontaine Gombaud, est d’architecture romane. L’abbaye a fondé entre autre, le monastère de Randol…le pique-nique sur le bord de la Claise en observant les kayakistes de la rivière artificielle. L’extérieur du château d’Azay-le-Ferron de style renaissance. Jour3. Etang du Renard, étang de Bellebouche, long passage sans village à travers une zone occupée par de nombreux étangs, Chitray (voie verte), St-Gaultier, camping l’Oasis. Visite avec les vélos non chargés d’Argenton-sur-Creuse en aller et retour. Distance 51.11 + 30km, moyenne 15.8 et 15.1km/h. DR 3h14 et 2h03 Points forts de la journée : observations d’oiseaux sur l’ étang du Renard, la visite de la petite Venise du Berry (Argenton-sur-Creuse) avec ses jolies maisons colorées. Jour4. St-Marcel, le Terrier-Joli, la Ville-au-Geai, Luzeret, la Bézarde, forêt des Corollans, Theuret, la-Garde-Giron, Prissac. Distance 49.59km, moyenne 16km/h. DR 3h06. Points forts de la journée : le château de la Commanderie de l’ordre de Malte à Luzeret, la forêt de Hêtres et de chênes des Corollans, le château de la Garde-Giron, joli manoir du XVème siècle ayant appartenu à Alain Giron, compagnon de Jeanne d’Arc.
Séjour 2 (les différences) Jour1. camping Les Chambons à Argenton-sur-Creuse Distance 34.79 + 4km, moyenne 15.8. DR 2h14. Points forts de la journée : (en plus), le jeu sur la petite route d’une huppe fasciée, promenade à pied dans les vestiges extérieures du site gallo-romain d’Argentomagus à St-Marcel, la montée au panorama de la Bonne Dame. En soirée, au camping, l’observation d’un pic Epeiche, nourrissant son petit. Jour2. Nombreux groupes de hérons garde-bœuf. Distance 60.11km, moyenne 16.3. DR 3h40. Jour3. Distance 67.82 +5.29km (pot en ville), moyenne 16.7 et 15.1. DR 4h03, 0h23. Jour4. variante afin d’admirer le château Guillaume et son village médiéval. Château féodal remanié au XIXème siècle par l’architecte Charles-Henri Cazaux, élève de Viollet-le-Duc. Distance 49.16km, moyenne 16.3. DR 3h02
Pour préparer et réaliser cet itinéraire, j’ai utilisé, de ma collection personnelle, la carte Michelin départementale n°323. Les étapes ont été affinées sur openrunner. Classement : facile. Kilométrage parcouru (compteur vélo) : séjour 1, 251.43 soit 62.85 moyenne par jour, distance la plus longue 51.10 + 30 km (sans portage) et la plus courte 48 km. Durée de roulage totale : 15h50. Sur la journée, maximum 5h17, minimum 2h56. Séjour 2, 221.17 soit 55.29 moyenne par jour, distance la plus longue 67.82 + 5.29 km (sans portage) et la plus courte 34.79 + 4km (sans portage). Durée de roulage totale : 13h09. Sur la journée, maximum 4h23, minimum 2h00. Conditions de roulage : excellentes sur de petites routes à très faible circulation et une grande partie de la voie verte entre Le Blanc et Argenton-sur-Creuse. Chemin roulant autour de l’étang de Bellebouche. Peu de dénivelée sur l’ensemble du parcours. Hébergement : sous un tipi de marque Bergans (mis à disposition par l’association) prévu pour 6/8 personnes et deux tentes bi-place amenés par les participants (l’une sur le séjour 1 et l’autre sur le séjour 2) dans des campings avec de beaux emplacements. Bon accueil dans l’ensemble aux voyageurs à vélo. Nourriture : ravitaillement sans problème sur l’ensemble du parcours (une fois par jour). Equipement : Vélo (personnel) VTT ou équivalent avec des pneus non crantés (préconisés) équipés de porte-bagages et sacoches ou tirant des remorques Bob (1 Yak et 1 Ibex de l’association).
Animateur : Denis Nombre de participants : 11 animateur compris (6F, 5H) Météo : Idéale, beau temps ensoleillé, douce température, peu de vent Terrain : souple Carte : IGN 2531 ET Distance : 24,73km Dénivelé : +/- 727 m montre GPS Durée : 8h15 d’activité pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 2 véhicules au départ de Montferrand 60 km, 1 véhicule au départ du Crest 30km
ITINERAIRE : Départ du Château de Montlosier, d°sud, étang, puy de Vichatel en HP, col de la Ventouse, contournement du puy de Charmont par l’ouest, PC 1001 puis sommet du puy de Combegrasse en direct, La Garandie et jonction avec le puy de l’Enfer où nous prenons notre pique-nique en surplomb de la narse d’Espinasse. Progression le long de la narse avant de rejoindre Espinasse. Direction nord par les PC 1041/1042/1054 pour gagner Le Couhalion puis PR au lieu-dit “Petits Prés Courts”. Plein nord et passage à l’est du puy de Montgy, ascension en HP par le nord puis descente à l’ouest. Le puy de Pourcharet est à une encablure, ascension par l’ouest, contournement puis descente dans la hêtraie au nord, bas du puy de monteillet carrefour 1044 et retour au parking en passant au pied de la Vache et Lassolas et en empruntant un bout de PR.
Retour toujours apprécié dans un cadre naturel que l’on connait bien et à seulement deux pas de l’agglomération. Ce jour là les paysages se sont trouvés magnifiés par un soleil insistant. La découverte du puy de la Montgy pour quelques participant(e)s aura sans doute contribué à rendre cette randonnée un peu plus colorée.
Séjour n°6 Itinérance sur le GR 36 Date : du 13 mai au 18 mai 2019 Secteur géographique : Aveyron et Tarn Animatrice : Mady Nombre de participants : 11 animatrice comprise (8 F, 3H) Classement Atlas du séjour : Facile Kilométrage voitures : Clermont Fd / Villefranche de Rouergue Aller et retour : 1817 kms Les données kilométriques et altimétriques des randonnées sont le résultat du calcul du logiciel de cartographie openrunner, Temps de préparation : 30h Météo : très beau temps ensoleillé, chaud et sans vent les 4 premiers jours, pluie le vendredi et samedi
Jour1. Lundi 13 mai. Départ de Clermont Ferrand à 7 heures pour 2 voitures et à 7h15 du parking du Crest où nous retrouvons la 3ème voiture. Arrivée à Villefranche de Rouergue vers 11h30. Installation au gîte de la Gasse un peu en dehors de la ville, rive droite de l’Aveyron, pique nique et départ à 12h30 pour une petite randonnée pour ensuite pouvoir visiter la ville. Après avoir traversé l’Aveyron nous nous en éloignons pour monter sur le plateau rive gauche par un chemin ombragé. A l’entrée du petit hameau de Doumeyrenc nous découvrons un sécadou (séchoir à châtaignes). Un peu de petite route avec une belle vue sur le plateau rive droite pour atteindre le hameau de Combe Nègre avant de redescendre à nouveau vers l’Aveyron que nous longeons. Au Pont des Phalips nous retraversons la rivière, puis la D269 et empruntons ensuite à travers bois, une petite sente assez raide qui se perd quelquefois. Mais après quelques beaux efforts nous voici arrivés sur le plateau où nous retrouvons de larges chemins qui nous mènent d’abord à Les Campels puis à Cantaloube où nous pouvons admirer de belles maisons aveyronnaises et des vigognes qui semblent apprécier leur nouveau pays. Nous redescendons sur le gîte en passant par la Chapelle St Jean d’Aigremont et le calvaire qui surplombe Villefranche de Rouergue. Distance : 15 kms environ. Dénivelé : 385 m. Durée : 4h30. Fin de l’après midi consacrée à la visite partielle de Villefranche de Rouergue, ville nouvelle du moyen âge, fondée en 1252 par Alphonse de Poitiers Comte de Toulouse et frère du roi Saint Louis, elle présente le plan caractéristique des villes neuves de cette époque, un quadrillage de rues avec au centre une place, lieu privilégié de la vie religieuse et publique. Le centre ancien laisse découvrir la place Notre Dame et ses couverts (arcades médiévales) caractéristiques des bastides, la collégiale et son puissant clocher-porche, les ruelles médiévales ainsi que les maisons des riches marchands dont les portes et tours symbolisaient au XVème siècle la position sociale de ses habitants. Ce n’est qu’à la fin du XVe siècle (après plus de 300 ans de travaux) que la collégiale Notre Dame fût achevée. Son impressionnant clocher-porche de 58 mètres de haut domine le centre de la ville. Elle possède une nef unique caractéristique du gothique méridional. Dans le chœur, les stalles du sculpteur André Sulpice au nombre de 62, illustrent la vision de tout un monde médiéval qui mêle fantasme, truculence et scènes anecdotiques de la vie quotidienne. Nous terminons cette première journée par un repas dans une sympathique brasserie du centre ville. Petit déjeuner assuré par l’animatrice.
Jour 2. Mardi 14 mai. Villefranche de Rouergue / camping de Najac/ centre de Najac / Camping Distance : 24,300 Km ( de Villefranche au camping) + 2,5 km = 26,800km. Dénivelé : 667 m. Durée : 8h30 (arrivée au camping avant visite de Najac). Départ du gîte de la Gasse à 8h30 à pied pour 7 d’entre nous, en voiture pour Gérard et 3 autres personnes pour aller déposer son véhicule à la gare SNCF pour le retour, la route du gîte au centre de Villefranche n’étant pas très agréable. Pour ceux qui sont à pied, dès que nous retrouvons l’Aveyron, nous longeons sa berge avant d’emprunter de sympathiques petites ruelles qui aboutissent au Pont des Consuls appelé aussi Pont-Vieux. Construit vers 1321, il était initialement surmonté de 2 tours détruites en 1730. Nous retrouvons le reste du groupe et prenons le vrai départ. Le GR est bordé d’un côté par l’Aveyron et de l’autre par des jardins, et des senteurs d’acacia nous accompagnent jusqu’à la sortie de Villefranche où nous prenons un chemin qui s’élève sur le plateau. Jusqu’à l’entrée de Monteils, nous cheminons dans une forêt de chênes, sur de beaux chemins bordés de murets et ponctués par de nombreuses caselles (anciens abris de bergers). Arrivés au niveau du couvent des Dominicaines (lieu de retraite du cardinal Marty) à l’entrée de Monteils, nous faisons halte dans le jardin qui lui fait face pour le pique nique du midi. Nous repartons en délaissant pour quelques mètres le GR afin de traverser Monteils où la famille de La Valette (fondateur de la capitale éponyme et de l’ordre de Malte) régna tout au long du XVIIème siècle. Le village est traversé par l‘Assou qui conflue avec l’Aveyron sur la commune mais que nous ne verrons pas. Remontée sur le plateau , heureusement par un chemin bien ombragé. Petite route de crête avec une belle vue sur la vallée et le plateau de la rive opposée et déjà dans le lointain on aperçoit sur son piton rocheux, Najac et son château fort. Une descente vers le château de Courbière, que nous apercevons dans un écrin de verdure puis sur un petit ruisseau (sans nom) et là je constate que le tracé du GR a été modifié. Au lieu de suivre le ruisseau pour rejoindre l’Aveyron, nous devonsremonter avant de descendre plus directement sur le Pont de la Frègere et le camping situé au pied de Najac. Après les formalités à l’accueil et avoir pris possession de nos gîtes, nous repartons aussitôt pour la visite du bourg. Najac : Le village médiéval, perché sur une arête rocheuse d’une longueur exceptionnelle, domine la vallée de l’Aveyron et s’étire tout au long d’une rue unique qui s’élargit pour devenir une vaste place. Le bourg massé entre le château et l’église compte de très belles maisons certaines datant du XIV° siècle et des fontaines dont la fontaine des Consuls, datée de 1344, en forme de dodécagone. Le château royal de Najac construit au milieu du XIIIe siècle est l’œuvre d’Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. Classé Monument historique ce château faisait partie d’un réseau de châteaux royaux situés dans la vallée de l’Aveyron. Il est la manifestation de la mainmise royale sur Najac après l’épisode Cathare. Les templiers y seront enfermés dans un cachot souterrain après leur arrestation en 1307. Repas du soir et petit déjeuner pris au restaurant La cantine pirate situé dans le camping. Hébergement : gîtes très spacieux. Seul bémol, pour un des deux, pas d’eau chaude malgré tout nos efforts pour mettre le chauffe eau sur la bonne position.
Jour 3. Mercredi 15 mai. Camping de Najac/ Cordes sur Ciel. Distance : 26 km. Dénivelé : 632m. Durée : 9h10. Départ à 7h45 après un copieux petit déjeuner pris à la cantine Pirate par un chemin qui rejoint directement le Pont St Blaise qui enjambe la rivière Aveyron . Il fut construit entre 1259 et 1274 et restauré en 1404. Après un petit bout de route jusqu’à Cantagrel, nous montons à travers bois, jusqu’au hameau du Bastit où nous bénéficions d’un superbe point de vue sur Najac. Au Gasquié nous découvrons une exposition particulière dans les arbres : jouets d’enfants, photos d’animaux et de fleurs sur plusieurs centaines de mètres. Toujours à travers bois, nous descendons sur un ruisseau puis remontons sur Mergieux et son camping aux hébergements en forme de bulles que nous longeons. Un petit bonjour à un jeune couple en train de prendre le petit déjeuner et nous continuons notre progression sur un chemin descendant vers l’Aveyron. Passage sous un viaduc SNCF, traversée du ruisseau de Loubezac qui se jette dans l’Aveyron, petit passage rocheux sympa en bord de rivière avant de continuer sur un chemin plus large à travers une peupleraie. Peu avant Laguépie nous quittons le département de l’Aveyron pour celui du Tarn et Garonne et suivons un chemin cimenté jusqu’au pont SNCF à l’entrée du bourg. Pour la dernière fois nous traversons la rivière Aveyron qui part vers l’ouest alors que nous continuons plein sud. Laguépie est un village très ancien dont les origines remontent peut-être à l’époque romaine et qui se blottit au confluent de l’Aveyron et du Viaur. Les maisons se pressent au bord des deux rivières et escaladent les collines, dans un site pittoresque, dominé par le Château de St Martin Laguépie. Après le passage du Viaur nous sommes dans le village de St Martin de Laguépie où nous sommes abordés par un homme. Il nous a vu passé ce matin au Gasquié et se présente comme le créateur de l’exposition dans les arbres. Comme lui, nous prenons la direction du château, le groupe préférant effectuer la montée avant le pique nique de midi. Arrivés au château nous découvrons que derrière les murs de la forteresse en ruine se cachent des habitations plus modernes. C’est là que notre artiste est invité. Ce n’étant pas notre cas nous nous arrêtons un peu loin en bord de chemin pour le pique nique où nous profitons d’un petit filet d’eau pour nous rafraîchir les pieds. L’après midi, le paysage est plus ouvert, avec un vaste plateau agricole et au détour d’un chemin, apparaît Cordes sur Ciel dominant la plaine du Cérou (affluent de l’Aveyron). A l’entrée de Les Cabanes, nous dérangeons une grosse couleuvre qui se prélassait au milieu du chemin. Petite pause dans le village avant de prendre la direction de Cordes et de s’élancer à l’assaut de ses rues tortueuses. Cordes sur Ciel s’appelait autrefois simplement Cordes. C’est l’écrivaine Jeanne Ramel-Cals qui l’a surnommée ainsi et ce n’est qu’en 1993 que la cité est devenue officiellement Cordes sur Ciel. Cordes est la première et la plus importante des «bastides», villes nouvelles créées par le Comte de Toulouse. Dès la fin du du XIIIème siècle, Cordes devint «la plus belle sinon la plus riche des villes nouvelles du Midi». Les somptueuses demeures gothiques de style italien, témoignent de cette richesse. Après l’installation au gîte, visite libre de Cordes. Repas du soir et petit déjeuner assurés par le gîte.
Jour 4. Jeudi 16 mai. Cordes sur Ciel/ Carmaux. Distance : 23,500 km. Dénivelé : 419m. Durée : 8h00. Peu après la sortie de la ville nous retrouvons le plateau avec une dernière vue sur Cordes. A Salles sur Cérou . Geneviève profite d’une petite pause pour aller demander la clé de l’église à la mairie. L’église Saint-Sauveur date du XIIIème siècle avec trois chapiteaux romans historiés et quatre statues en bois polychrome du XVIe siècle représentant quatre vertus (justice, espérance, force, charité) et provenant probablement de l’ancien buffet de l’orgue de la cathédrale d’Albi. Après Salles, le chemin emprunte une ancienne voie ferrée et c’est par un train d’enfer mené par Bernard et Geneviève que nous arrivons à Monestiés. Lovée dans une boucle du Cérou, la cité conserve de nombreux témoignages de son passé glorieux : vestiges des fortifications médiévales, maisons à colombages et encorbellements, place à couverts, pont du XIIème siècle emprunté par les pèlerins de St Jacques de Compostelle… L’église St Pierre, a été édifiée sur les vestiges d’une église romane qui aurait été détruite lors des guerres de religion. Construite en 1550 , elle appartient au groupe des édifices gothiques méridionaux, avec son chevet à cinq pans, trois travées et cinq chapelles latérales entre les contreforts. Flanqué d’une tourelle, le clocher abritant une cloche coulée en 1599, s’élève à 20 mètres. Nous quittons presque à regrets ce charmant village. Encore quelques kilomètres et nous atteignons les anciennes cités minières de St Benoît de Carmaux puis de Carmaux. On quitte le GR à la Croix du Marquis en direction du centre ville où notre hôtel est situé. Carmaux : c’est à une crue du Cérou que l’on doit la découverte de la première veine de charbon de Carmaux. Après 4 siècles d’exploitation erratique y est créée en 1752, la toute première compagnie minière de France qui emploiera jusqu’à 2000 personnes.. Miracle économique, terreau des luttes sociales,et ascenseur politique du jeune Jean Jaurès (député de la ville de 1893 à 1898 et de 1902 à sa mort), la mine a rythmé deux siècles d’histoire du Carmausin. À l’instar d’un grand nombre de villes industrielles, Carmaux a connu une crise économique sans précédent, des années 1970 jusqu’à la fin des années 1990 , en raison du déclin puis de la cessation de l’ industrie charbonnière. Mais Carmaux c’est aussi la verrerie qui comptait 800 ouvriers en 1887 et fonctionna jusqu’en 1931. Statue de Jean Jaurès. Située place Jean Jaurès, elle fut érigée par le sculpteur Gabriel Pech et inaugurée le 3 juin 1923. Détruite au cours d’un attentat le 30 septembre 1981 elle fut reconstruite selon l’œuvre originale. Repas du soir dans un restaurant de la ville, petit déjeuner à l’hôtel.
Jour 5.Vendredi 17 mai. Carmaux / Albi. Distance : 21,250 km. Dénivelé : 257m. Durée : 6h00. Après 4 jours de très beau temps, nous nous réveillons avec un temps gris et pluvieux. Le marché pourtant bat son plein sur la place devant l’hôtel. Après un petit tour d’étals, nous partons sous un ciel couvert mais sans précipitation pour rejoindre le GR à la sortie sud de la ville. Mais la pluie nous rattrape au niveau du site de Cap Découverte que nous surplombons. Pour la reconversion du site de la mine à ciel ouvert, les élus locaux ont choisi d‘installer un pôle multi-loisirs, inauguré en juin 2003 . Le cratère de la Découverte, forme un amphithéâtre de 1300 m de diamètre et de 230 m de profondeur accueillant un plan d’eau, une piste de ski synthétique et une tyrolienne géante. Cependant, la fréquentation s’est avérée insuffisante par rapport aux prévisions ayant motivé le projet et sa gestion est sévèrement critiquée. Passé le site, nous empruntons des pistes cyclables, tournons le dos au bassin minier, longeons un gigantesque parc de panneaux solaires et arrivons à la Chapelle Saint Dalmaze où un petit arrêt est le bienvenu. Comme beaucoup d’édifices religieux, elle est fermée et nous ne pourrons donc pas la visiter mais nous remarquons dans le petit cimetière qui l’entoure, certains tombeaux avec des boutons de portes en porcelaine sur les côtés. Ensuite c’est une descente tranquille à travers bois vers Albi. A l’entrée de la ville, le parvis du centre nautique nous paraît tout indiqué pour nous abriter le temps du pique nique de midi. Nous sommes même invités par la serveuse du restaurant à utiliser les tables et chaises extérieures, ce que nous faisons avec plaisir. En tout début d’après midi, la pluie ayant cessé, nous voici au pont Vieux qui enjambe le Tarn depuis 1035. Nous le franchissons puis en remontant de petites rues arrivons au centre ville, place Ste Cécile sur laquelle trône la Cathédrale du même nom. Reste à trouver l’hôtel qui nous héberge pour la nuit. Après installation après-midi libre, pour certains ce sera le musée Toulouse Lautrec, pour d’autres, ce sera la visite rapide de la cathédrale et des vieilles rues, pour d’autres encore simplement un temps de repos à l’hôtel, la visite de la cité épiscopale avec la cathédrale et du chœur étant prévue le lendemain avec un guide mandaté par l’office du tourisme d’Albi. Repas du soir dans un restaurant du centre ville, petit déjeuner à l’hôtel.
Jour 6. Samedi 18 mai. Le groupe se dispersant un peu après le petit déjeuner (marché ou autre activité), je recommande à tous, d’être bien à l’heure pour la visite qui doit débuter à 9h. La consigne est respectée par tous et nous nous retrouvons quelques minutes avant l’heure du rendez vous avec notre guide. A son arrivée, nous nous déplaçons sur la place devant la cathédrale pour une explication sur la construction de ce superbe monument avant de nous diriger vers une des portes d’entrée. Nous ne pourrons pas la franchir, 2 hommes nous en interdisant l’entrée. Explication, 200 enfants sont à l’intérieur et par mesure de sécurité, pas une personne de plus ne peut être admise. L’office de tourisme pourtant prévenu par le recteur de la cathédrale bien avant ma réservation, n’a pas pris en compte cette information pour l’organisation de la visite. C’est le seul matin de l’année où la cathédrale est fermée au public, et ne pouvons pas reporter car notre retour sur Villefranche puis Clermont est prévu cet après midi. Faisant de son mieux pour compenser, le guide nous amène dans les jardins du Palais de la Berbie, puis à l‘église et cloître Saint Salvy et ensuite dans les petites rues de la ville pour nous montrer les maisons de Toulouse Lautrec et de Lapérouse ( l’une à côté de l’autre), et autres belles demeures de riches marchands. Toutefois rien ne pourra compenser la déception de n’avoir pu effectuer la visite de la cathédrale comme prévu. La cathédrale Sainte-Cécile a été construite en réponse à l’hérésie cathare, comme une forteresse symbolisant la puissance de l’Église catholique. Plus grande cathédrale de briques au monde, longue de 113 mètres et large de 35 mètres, elle domine la ville avec son clocher de 78 mètres terminé en 1492. Chef-d’œuvre du gothique méridional, son décor intérieur est constitué du plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France Elle reste la seule cathédrale d’Europe dont les murs et les voûtes sont entièrement peints sur une surface couvrant près de 18 500 m2. Le palais de la Berbie : c’est à l’origine un château fort qui se transforme au fil des siècles en résidence. Ses jardins surplombent le Tarn. La collégiale Saint Salvi est la plus vieille église d’Albi élevée en l’honneur de saint Salvi , le premier évêque d’Albi au VIème siècle . L’ensemble de la construction mélange aussi la pierre et la brique . Elle possède un cloître du XIIème siècle mélangeant le style roman et gothique. Il est entouré de belles maisons anciennes servant autrefois de résidence aux chanoines. Le clocher est une tour dont la base romane date du XIème siècle et dont le premier étage est gothique. Le haut de la tour est surmonté d’un couronnement en brique et d’une échauguette dite tour du guetteur, d’allure florentine. Henri de Toulouse-Lautrec est un peintre , dessinateur, lithographe, et illustrateur français, né le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 09 septembre 1901 au château Malromé à Saint-André-du-Bois . A sa mort, sa mère fait don de ses œuvres à la municipalité. Elles sont exposées au palais de la Berbie qui devient le musée Toulouse Lautrec.
Jean François de Galup, comte de La Pérouse : né au château du Gô près d’Albi, il est choisi par Louis XVI pour diriger une expédition visant à compléter les découvertes de James Cook dans l’océan pacifique. Cette expédition maritime disparaît en 1788, 3 ans après son départ de Brest. Une expédition de secours envoyée dans les années qui suivent, reste sans succès. Le mystère de la disparition, n’est percé qu’en 1826 et 1828 avec la découverte de l’épave de l’Astrolabe, puis en 1964 avec celle de La Boussole. Voyage de retour sans problème, train d’Albi à Villefranche de Rouergue, où nous prenons le pot de fin de séjour,puis retour et arrivée à Clermont vers 19h.
Flore observée pendant le parcours (merci à Geneviève pour ses explications tout au long du parcours et pour cette liste très complète). Plantes très communes : renoncules (jaune), stellaires (blanche), géraniums (rose), bugle (violet), vesses et gesses (de toutes les couleurs), églantier (blanc rose), tamier, gaillet (blanc ou jaune), pulmonaires (bleu), myosotis (bleu), aubépine (blanc), cerfeuil et anthrisque (blanc), fougères (scolopendre, fougères aigle, fougères mâle et femelle). Plantes communes : consoude (jaune), saxifrage granulé (blanc), lamier jaune (jaune), melitte à feuilles de mélisse (blanc rose), helianthème (jaune), ciste (blanc et rose), chèvrefeuille (blanc), doronic (jaune), salsifis des prés (jaune), sauge des prés (violet), vipérine (bleu), buglosse (bleu), fumeterre (violet), dame de 11 heures ou ornithogale (blanc), asphodèle(blanc), prêles. Orchidées (surtout le 2ème jour entre Villefranche et Najac). Orchis pourpre (rose), orchis mâle (rouge), orchis brûlé (blanc brun), limodore à feuilles avortées (violet), orchis singe (blanc violet), orchis pyramidal (rose), orchis homme pendu (vert jaune), ophrys bécasse et ophrys mouche (brun), sérapia (rose violet). Quelques arbres ou arbustes intéressants : arbre de Judée, fusain à larges feuilles, néflier. Terrain : en majorité de beaux chemins ou sentes, quelques chemins goudronnés et de petites routes. Quelques promeneurs rencontrés mais pas de randonneurs. Hébergements : dans l’ensemble confortables voire très confortables notamment les hôtels de Carmaux et d’Albi, une réserve pour le gîte de Cordes sur Ciel un peu atypique avec une seule douche pour le groupe et présentant un aspect très désordonné mais qui au final a laissé quand même un bon souvenir. Restauration : repas du soir et petits déjeuner de très bonne qualité et très copieux. Très bon accueil dans tous les établissements et commerces.
Animateur : Yves Nombre de participants : 14 animateur compris ( 8 F, 6 H) Météo : Couvert avec éclaircies mais avec du vent. Distance : 27 Km Dénivelé : 930 m Durée :8 H 30 mn pauses comprises Classement Atlas : Annoncée facile, reclassée moyenne selon normes Atlas. Kilométrage auto : 104 Km pour 2 véhicules et 76 pour 1 autre. Temps de préparation : 3H30
Itinéraire : Collanges, Vichel, Montcelet, St Gervazy, Segonzat, Chambezon, La Bastide, Puy Ferrat, La Rodde, Moriat, Vichel, Collanges.
Départ de Collanges en direction du Puy de Montcelet, après avoir passé Vichel, la pente s’accélère sur le versant nord du puy et malgré le vent l’ensemble des participants commence à tomber une couche. Sommet atteint, la vue à 360° et les 2 tables d’orientation occupent notre regard. Montcelet : ancienne forteresse occupée avant la conquête romaine, démantelée en 1592, où subsiste une partie de la tour magnifiquement restaurée.
Redescente par le sentier tout en douceur qui traverse le site Natura 2000 du plateau de la Chaux pour arriver à St Gervazy. Village connu par le vol de sa Vierge Noire du 12°S retrouvée 18 ans plus tard dans une vente aux enchères à Madrid, et qui a repris sa place dans l’église du Moyen Age St Gervais, St Protais. Notre chemin contourne le château du 13°S, devenu un musée du jouet sur le thème du cheval, entouré de belles demeures en pierre admirablement restaurées.
On ne pouvait pas rejoindre Segonzat, sans passer par Unsac pour découvrir son Dolmen au 6 pierres levées formant couloir, appelé Allée Couverte, unique en Auvergne et classé aux monuments historiques en 1896. Pour être à l’abri du vent toujours présent, pause pique nique dans le bourg de Segonzat en partage avec un groupe de marcheurs de St Flour. Après la zone du Lac Grand pratiquement desséché, direction sud-est face à la vallée de l’Allagnon . Charmante vue sur cette vallée où serpentent de concert l’Allagnon, la voie ferrée et l’ancienne RN9. Petite descente sur Chambezon, pour admirer l’église St Martin du 14°et 15°S remaniée au 19°S avec son clocher porche, où 2 cordes attendent le sonneur, et son chevet plat, entourée d’ imposantes bâtisses, restes d’ un ancien Prieuré de la Chaise Dieu.
Devant nous le puy de La Bastide, l’envie était trop grande d’atteindre l’antenne du sommet, chose faite, mais de l’autre côté point de chemin , d’où passage hors piste jusqu’au pied du Puy Ferrat. Le groupe étant motivé on décide de passer aussi par le sommet toujours en hors piste mais une petite barre rocheuse nous oblige à contourner le point culminant pour rejoindre un sentier à l’entrée de Scoularoux. Petit aller retour sur le plateau de la Rodde, 2°site Natura 2000 de la journée, plateau basaltique de 22 ha, ancienne coulée de lave de 8 millions d’années où prolifère une flore méditerranéenne, et où le Busard St Martin, rapace diurne, a trouvé son dortoir.
Contournement par Moriat et son château féodal qui englobait l’église St Fiacre dont seule reste la porte fortifiée avec ses boiseries remarquables. Le château actuel est une construction du 16°S, de là jolie vue sur le bassin minier et le Livradois. A partir de maintenant de grands chemins nous ramèneront à Vichel et Collanges où la vitesse de déplacement va s’accélérer, surtout que les premières gouttes de la journée arrivent. Petit arrêt devant le château de Collanges pour contempler: l’ancien fort villageois du 15°S rénové au 19°S, l’église St Eutrope et son étonnante Piéta au dessus du portail d’entrée, les anciennes écuries réaménagées en salle de réception avec hébergement en gîte, yourtes, et chambres d’hôtes appelé Le Clos Du Fort.
Retour aux voitures, la pluie a cessé. Randonnée supérieure aux données du départ, mais appréciée de tous par les curiosités architecturales et les paysages rencontrés.
Animateur : Christian Lieu : Limagne Météo : température douce avec un vent faible de l’ouest, nord-ouest et des averses orageuses Terrain :routes, petites routes, et bandes cyclables Distance du parcours : 48 km 240 Nombre de participants : animateur compris 13 (7F,6H) Moyenne : 16,25 km/h Durée de roulage : 2h58
Itinéraire : les Gravanches, direction Aulnat , Praslons, Puy de la poix, Lempdes, Dallet, Mezel, Saint-Bonnet-les Allier, Ceyssat, Saint-George-sur-Allier, Pérignat-sur Allier, Cournon, et retour par Lempdes, Aulnat, Les Gravanches.
Remarques : pas de problème pour cette sortie. Nous avons fait le point au départ sur le parcours et les notions de sécurité du déplacement en groupe.
Nombre de participants : 12, animateur compris (7F, 5H)
Météo : temps couvert, quelques gouttes en début et fin de randonnée. Timide soleil au moment du pique-nique
Terrain : humide
Distance : 29 km (Gps)
Dénivelé : 750 m (montre altimétrique)
Durée du déplacement : 8h45 (montre chrono)
Durée de la randonnée : 7h15 environ
Classement Atlas : moyenne du fait de la distance et de la partie hors piste
Kilométrage auto : 140 km x 1, 105 km x 2
Préparation et rédaction: 2h00
ITINERAIRE : Stationnement à proximité de l’église de Saint-Hilaire-les-Monges, traversée du bois de Besse puis avons atteint la rivière Le Sioulet qui a été notre fil conducteur, rive gauche en hors piste passant le Moulin des Brousses, le dolmen Pierre Fade jusqu’au Moulin de Soulier. L’ancien tracé du GR33 nous a permis par de larges chemins de contourner par le Sud, le Puy de St-Gulmier, plateau volcanique dominant les vallées environnantes. Au lieu-dit, La Grolle, notre orientation est passée au Nord-Ouest pour atteindre le Moulin de Neuvialle puis plein Nord pour regagner de notre point de départ.
Les prévisions météorologiques étaient pessimistes et malgré un temps couvert, la pluie nous a épargné. La progression en hors piste pendant environ 6 à 7 kilomètres le long du Sioulet a été bonne malgré une végétation et des arbres tombés nous obligeant à de fréquents détours. Nous avons eu la chance de découvrir pour certains et revoir pour d’autres une jolie fleur de couleur pourpre qui par endroit tapissait le bord de la rivière dont le nom sur l’instant échappait à tout le monde. C’était la Lathrée Clandestine.
Un court instant, nous avons quitté les berges du Sioulet pour gagner le tumulus portant le dolmen de Pierre Fade (provenant de l’auvergnat Fadà, en français fée) également appelé la pierre des fées datant du néolithique final vers 2200 à 2000 avant J.C. L’itinéraire nous a permis de passer à plusieurs moulins (voir plus haut) restaurés ou en cours de restauration dans des endroits magnifiquement isolés.
Belle journée où les micro animations ont permis de vérifier que la biodiversité est bien présente dans ces endroits un peu à l’écart de la civilisation dévorante…
Météo : hivernale, température proche de zéro, fort vent de nord par endroit, giboulées de grésil à plusieurs reprises dans la journée et quelques rayons de soleil
Terrain : Légèrement enneigé au dessus de 1200 m et plusieurs passages gras par ailleurs
Distance :19 km Dénivelé : 550 m +
Durée : 6h45 pauses incluses
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 132 km pour 2 véhicules, 1 autre sur place
Préparation et rédaction : 2H
Itinéraire : Chastreix, direction nord, D615 sous Lessard, la Vessaire, Baffaud, direction nord nord est puis traversée de la D615 , PC 1284, buron du roc de Tuile, PC 1353, buron de Merdançon, le Pascher, bois de la Masse, Rimat, Chauvet, PC 1093, cascade du Mont, le Mont , retour Chastreix
Sortie aux notes très hivernales pour ce parcours dans le Sancy où le retour de la neige nous a offert de magnifiques paysages !
Tout le monde connait le cirque de la Fontaine salée mais on le revoit toujours avec grand plaisir et l’itinéraire en provenance de Chastreix est vraiment sympathique car il offre de nombreux panoramas sur tout le sud du massif du Sancy notamment le beau roc de Courlande que nous avons vu sous toutes les coutures. Contrairement au puy de Sancy qui a fait son timide et ne s’est pas montré une seule fois !
Nous avons pu observer les bulles de dioxyde de carbone remontant à la surface qui donnent à l’eau de la source de la Fontaine salée son goût et son pétillant.
D’autres burons, pour beaucoup en ruine jalonnent cette belle étendue et témoignent d’une activité pastorale autrefois plus active.
Pour finir, aller-retour vers une jolie cascade issue du ruisseau de la Gagne et enserrée dans une alcôve d’orgues basaltiques. Comme elle n’était pas mentionnée sur ma carte, Lucette a fait des recherches et l’a retrouvée sous le nom de cascade des Essarts.
Arrivée à Chastreix , petit tour à l’intérieur de l’église St Bonnet décorée de belles peintures polychromes puis retour à la chaleur avec une sympathique halte au petit café du coin. Merci à tous pour les gourmandises et la bonne ambiance !
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