Séjour n°6 Itinérance sur le GR 36
Date : du 13 mai au 18 mai 2019
Secteur géographique : Aveyron et Tarn
Animatrice : Mady
Nombre de participants : 11 animatrice comprise (8 F, 3H)
Classement Atlas du séjour : Facile
Kilométrage voitures : Clermont Fd / Villefranche de Rouergue Aller et retour : 1817 kms
Les données kilométriques et altimétriques des randonnées sont le résultat du calcul du logiciel de cartographie openrunner,
Temps de préparation : 30h
Météo : très beau temps ensoleillé, chaud et sans vent les 4 premiers jours, pluie le vendredi et samedi                                                             

pho10.JPG
pho10.jpeg


Jour1. Lundi 13 mai.
Départ de Clermont Ferrand à 7 heures pour 2 voitures et à 7h15 du parking du Crest où nous retrouvons la 3ème voiture.
Arrivée à Villefranche de Rouergue vers 11h30. Installation au gîte de la Gasse un peu en dehors de la ville, rive droite de l’Aveyron, pique nique et départ à 12h30 pour une petite randonnée pour ensuite pouvoir visiter la ville.
Après avoir traversé l’Aveyron nous nous en éloignons pour monter sur le plateau rive gauche par un chemin ombragé. A l’entrée du petit hameau de Doumeyrenc nous découvrons un sécadou (séchoir à châtaignes). Un peu de petite route avec une belle vue sur le plateau rive droite pour atteindre le hameau de Combe Nègre avant de redescendre à nouveau vers l’Aveyron que nous longeons. Au Pont des Phalips nous retraversons la rivière, puis la D269 et empruntons ensuite à travers bois, une petite sente assez raide qui se perd quelquefois. Mais après quelques beaux efforts nous voici arrivés sur le plateau où nous retrouvons de larges chemins qui nous mènent d’abord à Les Campels puis à Cantaloube où nous pouvons admirer de belles maisons aveyronnaises et des vigognes qui semblent apprécier leur nouveau pays. Nous redescendons sur le gîte en passant par la Chapelle St Jean d’Aigremont et le calvaire qui surplombe Villefranche de Rouergue.
Distance : 15 kms environ. Dénivelé : 385 m. Durée : 4h30.
Fin de l’après midi consacrée à la visite partielle de Villefranche de Rouergue, ville nouvelle du moyen âge, fondée en 1252 par Alphonse de Poitiers Comte de Toulouse et frère du roi Saint Louis, elle présente le plan caractéristique des villes  neuves de cette époque, un quadrillage de rues avec au centre une place, lieu privilégié de la vie religieuse et publique. Le centre ancien laisse découvrir la place Notre Dame et ses couverts (arcades médiévales) caractéristiques des bastides, la collégiale et son puissant clocher-porche, les ruelles médiévales ainsi que les maisons des riches marchands dont les portes et tours symbolisaient au XVème siècle la position sociale de ses habitants. Ce n’est qu’à la fin du XVe siècle (après plus de 300 ans de travaux) que la collégiale Notre Dame fût achevée. Son impressionnant clocher-porche de 58 mètres de haut domine le centre de la ville. Elle possède une nef unique caractéristique du gothique méridional. Dans le chœur, les stalles du sculpteur André Sulpice au nombre de 62, illustrent la vision de tout un monde médiéval qui mêle fantasme, truculence et scènes anecdotiques de la vie quotidienne.
Nous terminons cette première journée par un repas dans une sympathique brasserie du centre ville. Petit déjeuner assuré par l’animatrice.                                                     

pho20.JPG
pho30.jpg

Jour 2. Mardi 14 mai. Villefranche de Rouergue / camping de Najac/ centre de Najac / Camping
Distance : 24,300 Km ( de Villefranche au camping) + 2,5 km = 26,800km. Dénivelé : 667 m. Durée : 8h30 (arrivée au camping avant visite de Najac).
Départ du gîte de la Gasse à 8h30 à pied pour 7 d’entre nous, en voiture pour Gérard et 3 autres personnes pour aller déposer son véhicule à la gare SNCF pour le retour, la route du gîte au centre de Villefranche n’étant pas très agréable. Pour ceux qui sont à pied, dès que nous retrouvons l’Aveyron, nous longeons sa berge avant d’emprunter de sympathiques petites ruelles qui aboutissent au Pont des Consuls appelé aussi Pont-Vieux. Construit vers 1321, il était initialement surmonté de 2 tours détruites en 1730. Nous retrouvons le reste du groupe et prenons le vrai départ. Le GR est bordé d’un côté par l’Aveyron et de l’autre par des jardins, et des senteurs d’acacia nous accompagnent jusqu’à la sortie de Villefranche où nous prenons un chemin qui s’élève sur le plateau. Jusqu’à l’entrée de Monteils, nous cheminons dans une forêt de chênes, sur de beaux chemins bordés de murets et ponctués par de nombreuses caselles (anciens abris de bergers). Arrivés au niveau du couvent des Dominicaines (lieu de retraite du cardinal Marty) à l’entrée de Monteils, nous faisons halte dans le jardin qui lui fait face pour le pique nique du midi.
Nous repartons en délaissant pour quelques mètres le GR afin de traverser Monteils où la famille de La Valette (fondateur de la capitale éponyme et de l’ordre de Malte) régna tout au long du XVIIème siècle. Le village est traversé par l‘Assou qui conflue avec l’Aveyron sur la commune mais que nous ne verrons pas. Remontée sur le plateau , heureusement par un chemin bien ombragé. Petite route de crête avec une belle vue sur la vallée et le plateau de la rive opposée et déjà dans le lointain on aperçoit sur son piton rocheux, Najac et son château fort. Une descente vers le château de Courbière, que nous apercevons dans un écrin de verdure puis sur un petit ruisseau (sans nom) et là je constate que le tracé du GR a été modifié. Au lieu de suivre le ruisseau pour rejoindre l’Aveyron, nous devonsremonter avant de descendre plus directement sur le Pont de la Frègere et le camping situé au pied de Najac.
Après les formalités à l’accueil et avoir pris possession de nos gîtes, nous repartons aussitôt pour la visite du bourg.
Najac : Le village médiéval, perché sur une arête rocheuse d’une longueur exceptionnelle, domine la vallée de l’Aveyron et s’étire tout au long d’une rue unique qui s’élargit pour devenir une vaste place. Le bourg massé entre le château et l’église compte de très belles maisons certaines datant du XIV° siècle et des fontaines dont la fontaine des Consuls, datée de 1344, en forme de dodécagone. Le château royal de Najac construit au milieu du XIIIe siècle est l’œuvre d’Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. Classé Monument historique ce château faisait partie d’un réseau de châteaux royaux situés dans la vallée de l’Aveyron. Il est la manifestation de la mainmise royale sur Najac après l’épisode Cathare. Les templiers y seront enfermés dans un cachot souterrain après leur arrestation en 1307.
Repas du soir et petit déjeuner pris au restaurant La cantine pirate situé dans le camping.
Hébergement : gîtes très spacieux. Seul bémol, pour un des deux, pas d’eau chaude malgré tout nos efforts pour mettre le chauffe eau sur la bonne position.

pho50.jpeg
pho60.jpeg

Jour 3. Mercredi 15 mai. Camping de Najac/ Cordes sur Ciel. Distance : 26 km. Dénivelé : 632m. Durée : 9h10.
Départ à 7h45 après un copieux petit déjeuner pris à la cantine Pirate par un chemin qui rejoint directement le Pont St Blaise qui enjambe la rivière Aveyron . Il fut construit entre 1259 et 1274 et restauré en 1404. Après un petit bout de route jusqu’à Cantagrel, nous montons à travers bois, jusqu’au hameau du Bastit où nous bénéficions d’un superbe point de vue sur Najac. Au Gasquié nous découvrons une exposition particulière dans les arbres : jouets d’enfants, photos d’animaux et de fleurs sur plusieurs centaines de mètres. Toujours à travers bois, nous descendons sur un ruisseau puis remontons sur Mergieux et son camping aux hébergements en forme de bulles que nous longeons. Un petit bonjour à un jeune couple en train de prendre le petit déjeuner et nous continuons notre progression sur un chemin descendant vers l’Aveyron. Passage sous un viaduc SNCF, traversée du ruisseau de Loubezac qui se jette dans l’Aveyron, petit passage rocheux sympa en bord de rivière avant de continuer sur un chemin plus large à travers une peupleraie. Peu avant Laguépie nous quittons le département de l’Aveyron pour celui
du Tarn et Garonne et suivons un chemin cimenté jusqu’au pont SNCF à l’entrée du bourg. Pour la dernière fois nous traversons la rivière Aveyron qui part vers l’ouest alors que nous continuons plein sud. Laguépie est un village très ancien dont les origines remontent peut-être à l’époque romaine et qui se blottit au confluent de l’Aveyron et du Viaur. Les maisons se pressent au bord des deux rivières et escaladent les collines, dans un site pittoresque, dominé par le Château de St Martin Laguépie. Après le passage du Viaur nous sommes dans le village de St Martin de Laguépie où nous sommes abordés par un homme. Il nous a vu passé ce matin au Gasquié et se présente comme le créateur de l’exposition dans les arbres. Comme lui, nous prenons la direction du château, le groupe préférant effectuer la montée avant le pique nique de midi. Arrivés au château nous découvrons que derrière les murs de la forteresse en ruine se cachent des habitations plus modernes. C’est là que notre artiste est invité. Ce n’étant pas notre cas nous nous arrêtons un peu loin en bord de chemin pour le pique nique où nous profitons d’un petit filet d’eau pour nous rafraîchir les pieds.
L’après midi, le paysage est plus ouvert, avec un vaste plateau agricole et au détour d’un chemin, apparaît Cordes sur Ciel dominant la plaine du Cérou (affluent de l’Aveyron). A l’entrée de Les Cabanes, nous dérangeons une grosse couleuvre qui se prélassait au milieu du chemin. Petite pause dans le village avant de prendre la direction de Cordes et de s’élancer à l’assaut de ses rues tortueuses. Cordes sur Ciel s’appelait autrefois simplement Cordes. C’est l’écrivaine Jeanne Ramel-Cals qui l’a surnommée ainsi et ce n’est qu’en 1993 que la cité est devenue officiellement Cordes sur Ciel. Cordes est la première et la plus importante des «bastides», villes nouvelles créées par le Comte de Toulouse. Dès la fin du du XIIIème siècle, Cordes devint «la plus belle sinon la plus riche des villes nouvelles du Midi». Les somptueuses demeures gothiques de style italien, témoignent de cette richesse.
Après l’installation au gîte, visite libre de Cordes. Repas du soir et petit déjeuner assurés par le gîte.

Jour 4. Jeudi 16 mai. Cordes sur Ciel/ Carmaux. Distance : 23,500 km. Dénivelé : 419m. Durée : 8h00.
Peu après la sortie de la ville nous retrouvons le plateau avec une dernière vue sur Cordes. A Salles sur Cérou . Geneviève profite d’une petite pause pour aller demander la clé de l’église à la mairie. L’église Saint-Sauveur date du XIIIème siècle avec trois chapiteaux romans historiés et quatre statues en bois polychrome du XVIe siècle représentant quatre vertus (justice, espérance, force, charité) et provenant probablement de l’ancien buffet de l’orgue de la cathédrale d’Albi.
Après Salles, le chemin emprunte une ancienne voie ferrée et c’est par un train d’enfer mené par Bernard et Geneviève que nous arrivons à Monestiés. Lovée dans une boucle du Cérou, la cité conserve de nombreux témoignages de son passé glorieux : vestiges des fortifications médiévales, maisons à colombages et encorbellements, place à couverts, pont du XIIème siècle emprunté par les pèlerins de St Jacques de Compostelle…
L’église St Pierre, a été édifiée sur les vestiges d’une église romane qui aurait été détruite lors des guerres de religion. Construite en 1550 , elle appartient au groupe des édifices gothiques méridionaux, avec son chevet à cinq pans, trois travées et cinq chapelles latérales entre les contreforts. Flanqué d’une tourelle, le clocher abritant une cloche coulée en 1599, s’élève à 20 mètres.
Nous quittons presque à regrets ce charmant village. Encore quelques kilomètres et nous atteignons les anciennes cités minières de St Benoît de Carmaux puis de Carmaux. On quitte le GR à la Croix du Marquis en direction du centre ville où notre hôtel est situé.
Carmaux : c’est à une crue du Cérou que l’on doit la découverte de la première veine de charbon de Carmaux. Après 4 siècles d’exploitation erratique y est créée en 1752, la toute première compagnie minière de France qui emploiera jusqu’à 2000 personnes.. Miracle économique, terreau des luttes sociales,et ascenseur politique du jeune Jean Jaurès (député de la ville de 1893 à 1898 et de 1902 à sa mort), la mine a rythmé deux siècles d’histoire du Carmausin. À l’instar d’un grand nombre de villes industrielles, Carmaux a connu une crise économique sans précédent, des années 1970 jusqu’à la fin des années 1990 , en raison du déclin puis de la cessation de l’ industrie charbonnière. Mais Carmaux c’est aussi la verrerie qui comptait 800 ouvriers en 1887 et fonctionna jusqu’en 1931. Statue de Jean Jaurès. Située place Jean Jaurès, elle fut érigée par le sculpteur Gabriel Pech et inaugurée le 3 juin 1923. Détruite au cours d’un attentat le 30 septembre 1981 elle fut reconstruite selon l’œuvre originale.
Repas du soir dans un restaurant de la ville, petit déjeuner à l’hôtel.

pho70.jpeg
pho80.JPG

Jour 5.Vendredi 17 mai. Carmaux / Albi. Distance : 21,250 km. Dénivelé : 257m. Durée : 6h00.
Après 4 jours de très beau temps, nous nous réveillons avec un temps gris et pluvieux. Le marché pourtant bat son plein sur la place devant l’hôtel. Après un petit tour d’étals, nous partons sous un ciel couvert mais sans précipitation pour rejoindre le GR à la sortie sud de la ville. Mais la pluie nous rattrape au niveau du site de Cap Découverte que nous surplombons. Pour la reconversion du site de la mine à ciel ouvert, les élus locaux ont choisi d‘installer un pôle multi-loisirs, inauguré en juin 2003 . Le cratère de la Découverte, forme un amphithéâtre de 1300 m de diamètre et de 230 m de profondeur accueillant un plan d’eau, une piste de ski synthétique et une tyrolienne géante. Cependant, la fréquentation s’est avérée insuffisante par rapport aux prévisions ayant motivé le projet et sa gestion est sévèrement critiquée.
Passé le site, nous empruntons des pistes cyclables, tournons le dos au bassin minier, longeons un gigantesque parc de panneaux solaires et arrivons à la Chapelle Saint Dalmaze où un petit arrêt est le bienvenu. Comme beaucoup d’édifices religieux, elle est fermée et nous ne pourrons donc pas la visiter mais nous remarquons dans le petit cimetière qui l’entoure, certains tombeaux avec des boutons de portes en porcelaine sur les côtés. Ensuite c’est une descente tranquille à travers bois vers Albi. A l’entrée de la ville, le parvis du centre nautique nous paraît tout indiqué pour nous abriter le temps du pique nique de midi. Nous sommes même invités par la serveuse du restaurant à utiliser les tables et chaises extérieures, ce que nous faisons avec plaisir.
En tout début d’après midi, la pluie ayant cessé, nous voici au pont Vieux qui enjambe le Tarn depuis 1035. Nous le franchissons puis en remontant de petites rues arrivons au centre ville, place Ste Cécile sur laquelle trône la Cathédrale du même nom. Reste à trouver l’hôtel qui nous héberge pour la nuit.
Après installation après-midi libre, pour certains ce sera le musée Toulouse Lautrec, pour d’autres, ce sera la visite rapide de la cathédrale et des vieilles rues, pour d’autres encore simplement un temps de repos à l’hôtel, la visite de la cité épiscopale avec la cathédrale et du chœur étant prévue le lendemain avec un guide mandaté par l’office du tourisme d’Albi.
Repas du soir dans un restaurant du centre ville, petit déjeuner à l’hôtel.

Jour 6. Samedi 18 mai.
Le groupe se dispersant un peu après le petit déjeuner (marché ou autre activité), je recommande à tous, d’être bien à l’heure pour la visite qui doit débuter à 9h.
La consigne est respectée par tous et nous nous retrouvons quelques minutes avant l’heure du rendez vous avec notre guide. A son arrivée, nous nous déplaçons sur la place devant la cathédrale pour une explication sur la construction de ce superbe monument avant de nous diriger vers une des portes d’entrée. Nous ne pourrons pas la franchir, 2 hommes nous en interdisant l’entrée. Explication, 200 enfants sont à l’intérieur et par mesure de sécurité, pas une personne de plus ne peut être admise. L’office de tourisme pourtant prévenu par le recteur de la cathédrale bien avant ma réservation, n’a pas pris en compte cette information pour l’organisation de la visite. C’est le seul matin de l’année où la cathédrale est fermée au public, et ne pouvons pas reporter car notre retour sur Villefranche puis Clermont est prévu cet après midi. Faisant de son mieux pour compenser, le guide nous amène dans les jardins du Palais de la Berbie, puis à l‘église et cloître Saint Salvy et ensuite dans les petites rues de la ville pour nous montrer les maisons de Toulouse Lautrec et de Lapérouse ( l’une à côté de l’autre), et autres belles demeures de riches marchands. Toutefois rien ne pourra compenser la déception de n’avoir pu effectuer la visite de la cathédrale comme prévu. La cathédrale Sainte-Cécile a été construite en réponse à l’hérésie cathare, comme une forteresse symbolisant la puissance de l’Église catholique. Plus grande cathédrale de briques au monde, longue de 113 mètres et large de 35 mètres, elle domine la ville avec son clocher de 78 mètres terminé en 1492. Chef-d’œuvre du gothique méridional, son décor intérieur est constitué du plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France Elle reste la seule cathédrale d’Europe dont les murs et les voûtes sont entièrement peints sur une surface couvrant près de 18 500 m2.
Le palais de la Berbie : c’est à l’origine un château fort qui se transforme au fil des siècles en résidence. Ses jardins surplombent le Tarn.
La collégiale Saint Salvi est la plus vieille église d’Albi élevée en l’honneur de saint Salvi , le premier évêque d’Albi au VIème siècle . L’ensemble de la construction mélange aussi la pierre et la brique . Elle possède un cloître du XIIème siècle mélangeant le style roman et gothique. Il est entouré de belles maisons anciennes servant autrefois de résidence aux chanoines. Le clocher est une tour dont la base romane date du XIème siècle et dont le premier étage est gothique. Le haut de la tour est surmonté d’un couronnement en brique et d’une échauguette dite tour du guetteur, d’allure florentine.
Henri de Toulouse-Lautrec est un peintre , dessinateur, lithographe, et illustrateur français, né le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 09 septembre 1901 au château Malromé à Saint-André-du-Bois . A sa mort, sa mère fait don de ses œuvres à la municipalité. Elles sont exposées au palais de la Berbie qui devient le musée Toulouse Lautrec.

pho20.jpeg

Jean François de Galup, comte de La Pérouse : né au château du Gô près d’Albi, il est choisi par Louis XVI pour diriger une expédition visant à compléter les découvertes de James Cook dans l’océan pacifique. Cette expédition maritime disparaît en 1788, 3 ans après son départ de Brest. Une expédition de secours envoyée dans les années qui suivent, reste sans succès. Le mystère de la disparition, n’est percé qu’en 1826 et 1828 avec la découverte de l’épave de l’Astrolabe, puis en 1964 avec celle de La Boussole.
Voyage de retour sans problème, train d’Albi à Villefranche de Rouergue, où nous prenons le pot de fin de séjour,puis retour et arrivée à Clermont vers 19h.

pho10.JPG
pho30.jpg


Flore observée pendant le parcours (merci à Geneviève pour ses explications tout au long du parcours et pour cette liste très complète). Plantes très communes :
renoncules (jaune), stellaires (blanche), géraniums (rose), bugle (violet), vesses et gesses (de toutes les couleurs), églantier (blanc rose), tamier, gaillet (blanc ou jaune), pulmonaires (bleu), myosotis (bleu), aubépine (blanc), cerfeuil et anthrisque (blanc), fougères (scolopendre, fougères aigle, fougères mâle et femelle).
Plantes communes : consoude (jaune), saxifrage granulé (blanc), lamier jaune (jaune), melitte à feuilles de mélisse (blanc rose), helianthème (jaune), ciste (blanc et rose), chèvrefeuille (blanc), doronic (jaune), salsifis des prés (jaune), sauge des prés (violet), vipérine (bleu), buglosse (bleu), fumeterre (violet), dame de 11 heures ou ornithogale (blanc), asphodèle(blanc), prêles. Orchidées (surtout le 2ème jour entre Villefranche et Najac). Orchis pourpre (rose), orchis mâle (rouge), orchis brûlé (blanc brun), limodore à feuilles avortées (violet), orchis singe (blanc violet), orchis pyramidal (rose), orchis homme pendu (vert jaune), ophrys bécasse et ophrys mouche (brun), sérapia (rose violet).
Quelques arbres ou arbustes intéressants : arbre de Judée, fusain à larges feuilles, néflier.
Terrain : en majorité de beaux chemins ou sentes, quelques chemins goudronnés et de petites routes. Quelques promeneurs rencontrés mais pas de randonneurs.
Hébergements : dans l’ensemble confortables voire très confortables notamment les hôtels de Carmaux et d’Albi, une réserve pour le gîte de Cordes sur Ciel un peu atypique avec une seule douche pour le groupe et présentant un aspect très désordonné mais qui au final a laissé quand même un bon souvenir.
Restauration : repas du soir et petits déjeuner de très bonne qualité et très copieux.
Très bon accueil dans tous les établissements et commerces.

-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.