Carte 2432 ET Animatrice : Mady Nombre de participants : 11, animatrice comprise (7F, 4H) Météo : journée ensoleillée avec des températures fraîches le matin et sur les hauteurs exposées au vent du Nord-Est Distance : 20 km (openrunner ) Dénivelé : 930 m (montre altimétrique) Durée : 6 h 40 Classement Atlas : moyenne (annoncée facile mais requalifiée compte tenu du dénivelé réel) Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd soit 114 km x 2 et 1 voiture du Crest soit 120 km au total 348 km Préparation et rédaction : 2 h 30 ITINERAIRE : La Bourboule (ZAC de la Vernière), les Marais, Pailloux, Puy Gros, Banne d’Ordanche, traversée de la D609 à l’ est du village de vacances de Murat le Quaire, l’ Usclade, Zac la Vernière.
Le ciel est bien dégagé mais il fait très frais au point de départ situé à côté de la Dordogne. Le Puy Gros domine la vallée. C’est un des objectifs de la journée. Nous empruntons le chemin qui suit, à part quelques petits écarts, la rivière.
Source Félix
Découverte d’un pavillon à l’abandon abritant la source Félix dont l’eau était utilisée en bain pour soigner les maladies de peau et un peu plus loin du Moulin de la Compissade. Sur ce lieu fut construite en 1898, une centrale pour alimenter en électricité le funiculaire des Capucins, 1er funiculaire de France à traction électrique. Cette centrale a été remise en service en 2016, avec l’objectif d’alimenter en électricité (hors chauffage), entre 300 et 350 foyers du Mont Dore.
A l’entrée du Mont Dore, nous nous éloignons de la rivière pour gagner les hauteurs. Le soleil bien présent nous réchauffe. Nous profitons d’un arrêt pour enlever des «couches» et admirer le paysage. De la Montagne de Bozat au Roc de Cuzeau, les différents sommets sont énumérés.
Massif du Sancy
Le chemin zigzague entre forêt de hêtres et parties découvertes pour arriver finalement sur le plateau où souffle un petit vent de Nord-Est. Un nouveau panorama plus large sur tout le massif et au loin sur la chaîne des Puys un peu dans la brume. Arrivés au sommet du Puy Gros, il faut se mettre à l’abri côté sud ouest pour le pique nique. Bien calés dans la pente, à l’abri de rochers, nous pouvons en toute tranquillité nous restaurer avec sous les yeux, notre point de départ. Après une friandise offerte par Régine, il est temps de repartir pour la Banne d’Ordanche dernier point haut de la journée.
La Banne d’Ordanche
Avec en partie le vent dans le dos nous grimpons alertement les dernières pentes Bizarrement, arrivés à la table d’orientation, le vent est moins fort ! A la descente nous nous arrêtons au Tra reconstitué par des passionnés de la nature. Cette forme d’habitat temporaire typiquement auvergnat, très probablement des abris pastoraux liés à l’estive bovine, intrigue encore les archéologues.
Entrée du Tra
Au-dessus du village de vacances de Murat le Quaire, nous prenons la direction Est. Le chemin serpente d’abord dans une forêt de conifères avant de retrouver une belle hêtraie. A la jonction avec le GR 30, c’est la descente vers notre point de départ et la fin de cette belle journée.
Remarques : après plusieurs journées de grisaille, contents de retrouver un ciel dégagé et le soleil. Un seul regret, aucun animal aperçu au cours du parcours.
Date : 09/102021 au 10/10/2021 Massif du Pilat Carte IGN 2934 ET Animateur : Christelle Nombre de participants : 15 animatrice comprise 9 F 6 H Météo : J1 Brouillard le matin ; ciel couvert jusqu’en début de soirée avec une belle éclaircie pour la tombée de la nuit J2 ciel dégagé puis purée de pois en altitude qui s’est diluée dans la matinée laissant place à un ciel laiteux et température douce
Terrain : Plutôt sec, quelques passages de petits graviers un peu instables dans la descente des 3 dents
Distance : J1 23 km J2 20 km Dénivelé : J1 1007 m J2 690m Durée : J1 8H J2 8H25 Pauses incluses
Classement Atlas : MOYEN Kilométrage auto : 430 km pour 3 véhicules Préparation et rédaction : 20H
ITINERAIRE : J1 :Dépose des voitures à St Appolinard, St Jacques d’Atticieux, Eteize, lac du Ternay, Blanchard, Col du Banchet, les Baumes, descente sur St Julien Molin Molette par le GR65, Colombier, D34, Mizérieux, Mamet, Vernolon
J2 :Crêt de Peyranne, Crêt de la Perdrix par Beau Girard, Col d’Etançon, PC 1391, Crêt de Botte, Crêt de l’Oeillon, Col de l’Oeillon, les 3 Dents, PC 1045, PC 955, le Fayon, Croix de St Sabin, chapelle St Sabin, PC 1075, Buet, le Verdier, gîte de Ste Blandine, le Vernat, St Appolinard.
Départ nocturne de Clermont à 7h où, sur la route, le brouillard déjà présent nous annonce la note pour la journée ! Arrivée à St Appolinard où nous déposons les voitures non loin de l’église que l’on remarque pour son joli clocher polychrome. La troupe se met en route dans une belle campagne vallonnée mais nous ne pouvons pas trop en apprécier les horizons ondulés car la brume reste très basse. Passage à Eteize où, du coup nous ne verrons qu’une partie des curiosités géologiques locales que l’on appelle les haldes. Ce sont d’immenses « pistes » caillouteuses constituées de déchets de triage et lavage résultant de l’exploitation de filons riches en plomb (1717/1831). La végétation n’a jamais recolonisé ces longues bandes que l’on repère de loin par temps clair.
Puis descente vers le lac du Ternay , lac de barrage construit en 1858 pour alimenter Annonay et les usines CANSON. D’une superficie de 30 hectares, le site bordé de vénérables et magnifiques cèdres du Liban et séquoïas a beaucoup de charme et est d’ailleurs très fréquenté par les locaux. Nous y faisons une sympathique pause pique-nique même si le soleil n’est toujours pas de la partie ! Retour au sport avec une longue montée vers le col du Banchet où nous consommons une partie de nos 1000 mètres de dénivelée prévus aujourd’hui et apprécions un panorama qui s’ouvre un peu plus. Descente vers St Julien Molin- Molette dont les habitants ne sont pas les Cléas ( Molette… hihihi !!) mais les Piraillons !! On y découvre le surprenant jardin du calvaire implanté sur 3000 mètres carré en 1886 par le curé de l’époque. On y trouve 3 grottes (reproduction de Lourdes et de la Salette) ainsi que la représentation des 14 stations du chemin de croix et les 15 mystères du rosaire : surprenant !
Le village était aussi la base d’une manufacture de croix et de Christ qui a exporté dans le monde entier ! reste un petit musée où l’on peut faire créer son objet religieux personnalisé ! Et St Julien était surtout réputé pour ses filatures et fabriques de crêpes et foulards. Aujourd’hui, la commune est assez fréquentée par des artistes . Nous traversons une partie du village par une jolie sente le long du Ternay (qui a donné son nom au lac) et entamons une longue remontée dans la forêt pour atteindre Colombier d’où l’on aperçoit enfin la vallée du Rhône. On y voit quelques belles bâtisses construites avec les pierres issues du massif que nous découvrirons un peu plus dimanche.
Encore 200 mètres à gravir avant l’auberge du Vernolon où nous sommes chaleureusement accueillis par Sophie et Stéphane. Le ciel bleu est enfin de retour mais la fraicheur arrive vite,une bonne douche chaude sera la bienvenue ainsi qu’un bon repas dégusté dans une ambiance très chaleureuse. Le lieu est très joli et nos hôtes ont un sens de l’accueil que l’on trouve rarement, adresse à mémoriser !!
Dimanche matin départ 9h, je n’ai pas voulu partir à l’aube car je crains de trouver encore du brouillard en altitude. Cela se confirme, nous atteignons le premier crêt du jour ; le crêt de la Perdrix (1430m. point culminant du massif du Pilat) enveloppé d’une brume épaisse nous privant de tout panorama ! Dans la bonne humeur le groupe étudie quand même la table d’orientation sans pouvoir observer les sites indiqués ! Passés le col d’Etançon, l’horizon se dégage un peu, nous faisons une halte auprès d’une longue coulée de blocs que l’on appelle ici chirat et qui est quasiment unique en son genre. Ils auraient été constitués au moment où les glaciers alpins avaient atteint la vallée du Rhône. Apportant avec eux un front froid ils ont provoqué la création de névés presque permanents où les variations de températures et le phénomène de gélifraction ont engendré la constitution de ces coulées de blocs rocheux.
Nous passons sous le Crêt de Botte coiffé d’une tour militaire pour rejoindre le dernier de la famille ; le crêt de l’Oeillon.Vue assez large sur la vallée du Rhône mais dommage pas de panorama sur les Alpes, on devine juste le sommet du Mont Blanc au dessus des nuages. Nous quittons le crêt en traversant un de ces fameux chirats, stable mais cahotique quand même, bon exercice d’équilibre que tout le monde passe sans problème.
Douceur et soleil sont avec nous pour la traversée des fameuses Trois Dents qui en fait sont 4 petits pics qui offrent un cheminement ludique où l’on enchaîne petites montées et descentes qui peuvent parfois être un peu plus acrobatiques. Nous contournerons d’ailleurs la 3ème pour éviter quelques « marches » un peu hautes !
Nous y ferons notre halte pique-nique sous le soleil. On se poserait bien un peu plus longtemps pour se faire dorer mais nous avons encore du chemin à faire !
Genoux et mollets sont un peu sollicités pour traverser le vallon du Fayon et remonter vers la chapelle St Sabin où nous faisons une halte pour profiter d’une belle vue étendue sur la vallée du Rhône .Le lieu est bien fréquenté par les pélerins qui s’y retrouvent, entre autres, le jour de la Pentecôte. Auparavant à cette occasion,les bergers montaient avec leurs troupeaux pour les faire bénir.
Nous reprenons la descente vers St Appolinard , joli cheminement avec une vue dégagée cette fois ce qui nous permet d’apprécier la distance parcourue depuis la veille et notamment voir nos fameuses haldes vues à Eteize , longues trainées beiges que l’on repère de loin .
Arrivée aux voitures à 17h30, bien contents de ces 2 jours passés dans le Pilat , un massif qui n’est pas si loin de chez nous , mais que beaucoup ne connaissaient pas et qui mérite le détour !
Merci à tous pour votre présence et l’ambiance joviale !
Animateur : Liliane (Thierry) Nombre de participants : animateurs compris 19 (10F, 9H) Météo : nuageux avec un peu de soleil Distance : 23 km Dénivelé : 950 m Durée : 7h30 H pauses comprises Classement Atlas : annoncée Facile mais reclassée Moyenne car un peu plus de D+ et de nombreuses portions HP Kilométrage auto : (122 X 2 et 92 X 2 soit 428 km)
ITINERAIRE : Dauzat sur Vodable, vers source du Vieux moine, le Pié , W de Rouérent-Bas, Trémoulène, PC 963 sur D127, Favard Bas, Favard Haut, le Leyranoux PC1253, la Rode antenne, D23, Chassagne, Malnon, anc.abbaye de Mégemont par GRP, retour Dauzat par GRP
Première rando guidée par Liliane que je conseille de proche en proche sur un terrain pas facile, facile. Départ de Dauzat avec deux objectifs : le mont Leyranoux qui surplombe le plateau de la Chavade plus à l’ouest et l’ancienne abbaye de Mégemont sur le GRP « Autour d’Issoire ». Comme vous le savez nous sommes déjà dans le pays Coupé avec de nombreux cours d’eau qui ont entaillé la partie orientale du plateau du Cézallier. La première partie du circuit fera alterner descentes prononcées et montées sèches…
La rando commence donc par une belle descente dans le Ravin des Rivaux pour trouver la confluence avec le ruisseau de Trémouleine qui nous donnera le point de départ du 1er HP vers le Pié au prix d’un beau « coup de cul ». Quand on parle de plateau entaillé, le beau sentier qui descend le confirme : il est rendu difficile par le granit concassé qui le recouvre. Un peu de repos à l’approche de Rouérent-Bas où nous retrouvons un beau chemin vers Trémouleine, hameau perdu… Le repos ne dure pas longtemps car rapidement la trace s’évanouit autour du ruisseau de Combe. Nous sommes dans un pays d’élevage reculé et pas facile pour les exploitants. Nous ne sommes pas au pays des fermes 2.0 ! C’est l’Auvergne de la moyenne montagne.
Montée au Leyranoux
Après Trémouleine, il reste à trouver un soupçon de trace toujours portée sur les cartes et les sites (Openrunner et Iphigénie) mais qui n’existe plus sur le terrain. Il faut faire confiance à la boussole et au suivi de l’azimut défini. Liliane s’y emploie avec succès ! Nous rejoignons, après une petite déambulation forestière qui aura rempli les sacs de beaux mousserons, la départementale au point exact prévu. Partis avec un peu de retard sur l’horaire prévu pour cause de circulation difficile autour du Zénith, il est près de midi et certains ventres commencent à se manifester. Mais il est un peu tôt et même si on marche depuis deux heures on n’a pas forcément beaucoup progressé. L’animatrice décide donc de continuer en direction de Favard-Bas. Encore une descente dans la forêt en HP car le sentier n’est plus visible et une remontée à partir du ruisseau de Favard vers le haut de la pente à proximité de la ferme de Favard Bas. La pelouse sommitale est orientée sud et propice à la pause méridienne grâce au généreux soleil qui l’éclaire. Parvenu à la ferme de Favard Bas, il reste à trouver le passage pour la contourner. Je l’avais trouvé facilement lors de mon dernier passage il y a quelques années mais pas aujourd’hui. Une porte ou ce qui en tient lieu (assemblage de palettes et de ficelles) nous permet de nous extraire encouragés par un habitant du cru. Les derniers randonneurs tomberont sur une habitante du cru également mais moins encline à laisser fouler la propriété par une bande de randonneurs. Plates excuses et tout rentre dans l’ordre. Nous rejoignons rapidement la ferme de Favard-Haut complétement abandonnée, elle. C’est le début de la dernière partie du parcours en HP avec la forêt de résineux à l’est du Leyranoux en point de mire. La végétation (de hauts genêts et de féroces ronces) nous ralentit mais nous parvenons finalement au point haut de la rando ce mont Leyranoux vieux volcan du Cézallier actif il y a 5 millions d’années qui a laissé beaucoup de trace de basalte sur le plateau au nord en redescendant vers Chassagne : les prés sont ceinturés de nombreux murs de pierre sèche qu’on ne voit pas si souvent que cela dans la région. Pour gagner un peu de temps car l’après-midi est bien avancé, je conseille à Liliane d’abandonner le tracé prévu par le Brugelet pour mettre le cap sur Chassagne que nous rejoignons par la route après moultes passages de clôtures.
La dernière partie de la rando est plus apaisée car nous empruntons le GRP jusqu’à Dauzat. Nous faisons une halte dans la belle ferme-abbaye de Mégemont qui fut élevée en cet endroit paisible mais reculé au XIIème siècle. Les bénévoles qui s’occupent de ce bel édifice ont fait un travail remarquable de mise en valeur du bâtiment et du site tout autour. Les derniers kilomètres vers Dauzat ne sont dès lors qu’une formalité. Nous avons de belles échappées à l’est sur Vodable et le pays d’Issoire. La traversée du village me laisse un goût un peu amer tant les maisons en ruine ou abandonnées foisonnent. La vie des quelques anciens qui restent au pays ne doit pas être de plus facile. Il est tard et nous n’avons pas le temps (et l’énergie ?) de nous approcher de l’église Saint-Géraud du 12ème et 13ème siècle perchée sur son piton de basalte. Nous aurions pu voir à l’intérieur les sculptures des chapiteaux datées du 13ème siècle et des visages ou des masques conservant le caractère fantastique cher au style roman (grimaces, peu de réalisme). On y aurait également trouvé un Christ en ivoire. Ce sera pour la prochaine car la rudesse du pays est propice à de nouvelles belles randos. Merci à Pascal et Didier pour leurs photos.
Animateur : Michel D. Nombre de participants : 5 2F et 3H Météo :. Couvert et chaud, 1h30 de forte pluie de 11h30 à 13h Distance : 23 km Dénivelés :. 1150 D+ et – Durée : 8h15 Classement Atlas: moyenne Kilométrage auto : 24×1 et 32×1 soit 56km
La salamandre
Itinéraire : parking du covoiturage de Ceyrat salle de sport ARTENIUM, stade de Ceyrat, camping de Ceyrat, Boissejour, carrière de Gravenoire, Champeaux, rocher d’escalade, ruisseau de Thèdes, bois de Charmeix, PR sous Berzet, la Goutelle, ruisseau de st Genes, rocher d’escalade, remontée par le PR du ruisseau de st Genes au dolmen de Samson, passerelle puis remontée sur le plateau et la ferme de Redon haut, descente par le PR au quart de rond et descente sur Pradeaux par une sente, retour parking ARTENIUM.
Le but de la journée était de faire du dénivelé pour les inscrits au séjour du Queyras sur les sentes de la faille de la Limagne.Les présents se sont bien régalés sur les belles sentes qu’ils ne connaissaient pas, surpris de pouvoir faire un très bon entraînement à deux pas de Clermont.
Nous avons appelé cette rando “Rando Salamandres ” car nous en avons vu 5 sur le parcours d’une taille 12/15cm.Je n’en n’avais jamais vu autant sur une journée, c’était certainement dû à l’averse de 1h30 que nous avons subie.
Animateur : Yves Nombre de participants : 19 animateur compris (11F, 8H) Météo : Ensoleillé Distance : 23 km Dénivelé : 700 m Durée : 7 H pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : (90 X 2 et 105 X 2 soit 390 km) Préparation et rédaction : 2 H
ITINERAIRE : Courpière les Taillades, Roddias, Le Mégain, Le Bertrix, Loumas, Berlet, Aubusson-d-Auvergne, Les Gâts, Chateauneuf, La Sauvet, Les Quatres Vents, Puissauve, Les Taillades.
But de la journée : se rendre au plan d’eau d’Aubusson-d’Auvergne, à partir du camping de Courpière. Après l’avoir traversé au Salet, nous longeons en rive gauche le Couzon. Ce ruisseau alimente la retenue d’Aubusson, se jette dans la Dore après avoir rempli différentes pièces d’eau que nous observons au passage.
Passé Roddias le hors-piste est nécessaire car le chemin se perd dans les bois, mais pas de problème on aime ça à Atlas. Nous ne pourrons voir, le domaine de Pugnat et sa chapelle en plein champ, que de l’arrière car le propriétaire a condamné l’accès. Dommage ce petit bâtiment avec ses tours devait être intéressant. Il faut modifier le parcours.
Domaine de Pugnat
Les traversées de Le Mégain, Le Bertrix, Loumas, et Berlet nous conduiront au pied de la retenue du plan d’eau d’Aubusson. Ce lac de 28 ha créé en 1990 par 12 communes a pris place dans cette petite vallée. Ces prairies humides, traversées par un maigre ruisseau, n’étaient pas d’un grand rapport. L’aménagement des berges et bois environnants fait que certains oiseaux migrateurs passent ou séjournent aujourd’hui.
Nous remontons le long du lac, en découvrant les panneaux qui nous renseignent sur la flore, les oiseaux et les poissons, jusqu’à l’extrémité, où nous prendrons notre pause de mi-journée dans un environnement agréable au bord de l’eau.
Lac d’Aubusson d’Auvergne
Après la traversée du village, le contournement de l’église, nous remontons par un sentier très rocailleux aux Gâts, point culminant du jour, 535 m.
La descente se fait tranquillement, d’abord en balcon avec une dernière vue sur le lac, les Dômes et le Sancy à l’horizon, puis un peu plus rapide de Puissauve aux voitures le tout accompagné par un soleil radieux.
Animateur : Yves Nombre de participants : animateur compris 10 (7F, x3H) Météo : Ensoleillé avec quelques passages nuageux Distance : 19.5 km Dénivelé : 800 m Durée : 6 H 50 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : (13 X 1 et 42 X 1 soit 55 km) Préparation et rédaction : 1 H 30 mn
ITINERAIRE : Mirefleurs, Puy de St Romain, St Maurice, Benaud, Laps, Busséol, Puy de St André, Mirefleurs.
Partis du bas de Mirefleurs, nous ferons notre première halte à la table d’orientation, point haut à l’est du village. Premier repère des collines environnantes. Poursuite par le ravin de Jally, soupçon de hors-piste à flanc du ravin de Saute Mouche, pour accéder au sentier qui grimpe au Puy de St Romain, et éviter de remonter sur le chemin venant de Busséol. Le sentier a été raviné par l’orage de cette nuit, mais le terrain n’est pas trop glissant. La montée se fait tranquillement, le dernier petit raidillon pour accéder au sommet n’est pas un problème, contrairement à ma crainte. Le 360° est bien net, le soleil est de la partie, et la petite brise aussi. L’application Peak Finder conforte nos dires, car la table d’orientation est un peu minimaliste, mais faite par des enfants.
Vue du Puy de Saint Romain
Descente sur St Maurice quelques mètres plus bas, où l’on apprécie l’habitat et la douceur de la température. Pique-nique à la fontaine Margot et direction Est. Les beaux chemins de l’après-midi nous permettront de rattraper le temps perdu ce matin. Au lieudit les Moines nous apercevons le château des Quayres de 1483 implanté sur un domaine de 50 ha, exploitation agricole dans les années 30 et Maison d’Enfants à caractère social aujourd’hui. Ses terrasses et ses bassins du 18°S, que l’on devine, sont classés aux monuments historiques depuis 1932.
Laps
Passé Benaud et Laps, nous remontons Nord-Ouest, sous une forte chaleur, entre le Puy de Cléophy et de Montmol jusqu’à Busséol. Belle vue sur le château, avant d’emprunter le flanc Ouest du Puy de St André jusqu’à la Crête du Crochet, les nuages commencent à arriver, retour sur Mirefleurs. Nous contournons le château de Chalendrat, résidence du compositeur Onslow et nous découvrons, pour la plupart d’entre nous, le discret château de Mirefleurs blotti au centre du village. Un bel escalier nous conduira au point de départ sans une goutte.
Château de Busséol
Nous apprécierons, sur les bancs du parc de jeux pour enfants, une excellente tarte aux pommes faite et offerte par Pierre avec les pommes de son verger. Merci à lui
Animateur : Georges Nombre de participants : 17 ( 10 F et 7 H ) Météo : Grand soleil toute la journée sans chaleur excessive Terrain : humide par endroit Distance : 16 km environ Dénivelé : 700 m Durée : 7 h 30 pause comprise Classement Atlas : moyenne Kilométrage auto : 170 km pour 2 voitures et 140 pour 2 autres soit 620 km
ITINERAIRE : Départ du pont des Moines, GR 4 sur 1,5 km environ, Tranchades de Laquairie, petite route, pc 1015, voie ferrée, Vezol, D147, D 678, Peyrelaigue, Laquairie, retour au pont des Moines
Pour cette première rando de l’Automne, direction le Cantal, le pont des Moines notre point de départ. En Aout 2019 j’avais animé une rando avec en fin de journée la visite des tranchades de Laquairie, malheureusement nous n’avions pu en visiter qu’une partie, c’est donc un retour aux Tranchades. C’est un site unique en France. Il y a 5 millions d’années, suite à une éruption volcanique, une coulée de lave a comblé une vallée au sol argileux et instable. Lors de la dernière glaciation , il y a onze mille ans environ, l’énorme pression exercée sur la lave l’a fracturée et a provoqué ces énormes tranchées. Nous voici à l’entrée des Tranchades, une petite sente nous conduit dans les entrailles de la terre, les falaises de lave semblent s’élever et se rapprocher de nous. Ambiance étrange, mystérieuse, voire stressante, un décor digne d’Indiana Jones. Des éboulis recouverts de mousse et des arbres tombés du haut de la falaise nous freinent dans notre progression. Quelques arrêts photos et nous voici à la sortie, une sente (sur la carte ) doit nous conduire sur une petite route à environ 1 km, mais sur le terrain pas de sente. Et c’est dans un chaos de roches, d’arbres morts et d’une végétation dense que nous atteignons la route avec un certain soulagement et une grande joie d’avoir traversé ces magnifiques Tranchades. C’est l’heure du pique-nique que nous prenons sur l’ancienne voie ferrée, pas de train à l’horizon, Après avoir mangé, petit cours de géologie pour expliquer la formation de ces Tranchades, direction le village de Vezol et du lieu dit de Montesclide. Un chemin nous permet de quitter la route mais très vite, il disparait.
Retour sur la route, avec un talus à franchir. Nous atteignons le village de Laquairie par une petite route en forte pente, après le village, un chemin nous guide jusqu’aux voitures. Une halte à l’auberge du lac pour un petit rafraîchissement bien mérité. Merci et bravo à tous d’avoir bravé ces difficultés et toujours dans la bonne humeur.
Animateur: Thierry Lieu : Chaîne des Puys secteur Moreno Terrain : souple Météo : grand soleil – assez chaud vers la fin de la séance
Nombre de participants : 3 animateur compris (1F, 2H) Distance : 20 km ; moyenne 7,1 km/h (montre gps), dénivelée 470m (montre gps) Durée : 2h50 (de marche) et 3h01 (de déplacement)
Itinéraire : col de la Moréno, contournement W du puy de la Moréno, W du puy de Montchar, intersection avec gd chemin d’exploitation qui vient de la D942, PC 1021, La Boue, SW PC 978, tjs SW PC 946, GR 441B vers Récoleine, Recoleine, SE Le Pradat et Lin Clozat, NE Les Cas et PC 998, W puy de Montjuger, intersection GR 441B, NE PC 1043, GR 4 vers Laschamps jusqu’au PC 1093, W puy de Pelat, intersection avec ligne HT, sud puy de Montchar, vers grand chemin d’exploitation du début au PC 1021, NW chemin parallèle à la D942 , vers ancienne carrière du puy de Barme, NE chemin au nord puy de Barme, intersection D52, retour col de la Moreno.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 10, animatrice comprise (4F, 6H) Météo : ciel nuageux le matin, puis dégagé et ensoleillé Distance : 20 km (openrunner) Dénivelé : 700 m (openrunner) Durée du déplacement : 6h40 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont Fd ( qui est passée au Crest pour récupérer des passagers) soit 90km et 1 voiture du Crest soit 60 km au total 150 km Préparation et rédaction : 2 h30
ITINERAIRE : Saurier, Plateau de La Chaux, Creste, St Diery Bas, St Diery Haut, Cotteuges, Bessolle, Pradelle, contournement du Puy de Cluzel par le nord, Renlaigue, Saurier (cartes 2532E et 2533O).
Colchiques dans les près…
Saurier garde de nombreux témoignages de son passé, que nous découvrirons pour certains en fin de randonnée mais nous commençons par son célèbre pont médiéval datant du 15è siècle que nous empruntons pour traverser la Couze Pavin. Installé sur 3 arches, il possède sur l’une d’entre elle un oratoire dédié à la Vierge et des «refuges» qui étaient bien utiles pour se croiser aux utilisateurs d’autrefois.
Pont médiéval de Saurier
Larges chemins et traversées de pâtures pour les relier nous amènent d’abord sur le plateau de la Chaux, puis au bout de celui-ci à Creste perché sur un promontoire volcanique. Nous montons vers l’éperon rocheux qui domine le village et sur lequel subsistent quelques pans de murs d’un ancien château pour arriver à la chapelle. De là, nous dominons la vallée de la Couze Pavin, faisons face au pic de Brionnet, apercevons dans le lointain, le château de Murol.
Pic du Brionnet
A la sortie du village, plusieurs parkings laissent supposer qu’il y a certains jours affluence sur les sites de vol à voile situés à proximité. A Saint Diery Bas, une œuvre composée à partir de bouteilles plastiques nous rappelle s’il en était besoin que nous sommes sur le territoire de la source de Renlaigue rebaptisée Saint Diery lorsqu’elle fut rachetée par le groupe Danone. Le pique nique pris à côté de l’église de Saint Diery Haut sous un ciel un peu plus menaçant, nous redescendons en direction de Cotteuges. De là, nous suivons le long de la Couze, entre des murets en pierre sèches appelées « cheirilles » construits pour aménager des parcelles cultivables, un chemin jusqu’au pont de la Chèvre. Construit probablement à la fin du 15è siècle, il était l’unique lieu de passage pour les habitants de Bessolle voulant se rendre directement à Saint Diery. Il tient certainement son nom des chevriers (éleveurs de chèvres) du hameau, nombreux dans les années 1800. Le soleil est revenu lorsque nous commençons la montée vers Bessolle et une petite pause boisson est la bienvenue avant de prendre à l’entrée du village la direction du pic de Cluzel. Grosse descente sur un chemin raviné pour atteindre Pradelle. Le contournement du Pic de Cluzel s’effectue sur un chemin en courbe de niveau et comme tout au long de la journée il y a dégustation de mûres. Délicieuses ! Après un court passage hors piste, assez confortable, dans le bois, nous retrouvons le GRP (lui aussi bien raviné par endroits) qui redescend sur Renlaigue. Il ne reste plus qu’à rentrer sur Saurier avec un détour vers les sources salées situées rive gauche de la Couze Pavin. Pour beaucoup c’est une découverte malgré de nombreux passages à Saurier. Ces sources forment un réseau à l’origine de la présence de plantes protégées (Glaux maritime, Pucinelle à épis distants et Spergulaire marginée) qui se développent sur les croûtes de calcaire en de petites surfaces et qu’on trouve d’ordinaire au bord de la mer. Nous ne les verrons pas !
Croûte calcaire vers les sources de Saurier
A Saurier, nous repassons le pont médiéval, empruntons les petites ruelles pour découvrir la maison du Louvetier (16e siècle) aux symboles de louveterie gravés sur le tympan de la porte d’entrée : loup, lièvre, fleur de lys, cheval. C’était sans doute la demeure d’un lieutenant louvetier, chargé par le roi de contrôler la faune sauvage, d’organiser les battues au loup et le passage des courriers à cheval.
Porte de la maison du Louvetier
Sortie par la porte de ville à mâchicoulis subsistant des anciennes fortifications et c’est l’arrivée aux voitures. Le ciel est à nouveau bien chargé. Juste le temps de changer de chaussures, de monter dans les voitures et une grosse averse orageuse s’abat !
Escargots acrobates
Remarques : encore une fois une météo plus clémente que celle prévue par les différents sites météo.
Date : Du 12 au18 septembre 2021 Animateur : Yves Nombre de participants : 16 animateur compris (8F, 8H) Météo : Ensoleillé les premiers jours Nuageux ensuite avec quelques gouttes une matinée. Terrain : Sec en général, un peu humide le jour 4. Distance : Totale 77 km Dénivelé : Total +5150 m / -5150 m Classement Atlas : Moyen Kilométrage auto : (1348 x 4 soit 5392 km) Préparation et rédaction 26 H.
Séjour en étoile dans les Alpes du Sud où on a alterné gorges méconnues et sommets.
Jour 1 :
Trajet Clermont-Fd – Beuil dans le 06. Pique-nique nature au bord du Buëch avant Sisteron. Cap à l’est par Dignes les Bains, St André des Alpes, Entrevaux où une pause nous permettra d’apprécier le vieux bourg et son château perché qui domine le Var. L’arrivée est proche, le timing est respecté. Après Puget-Théniers nous remontons les Gorges du Cians, un avant-gout de ce qui nous attend, pour atteindre Beuil Les Launes où se situe notre gîte. La patronne nous remet les clefs, ce sera notre hébergement privé pour 5 jours, nous serons comme à la maison.
Jour 2 :
Corniche du Cians : 18km, +1090 m, déplacement 8h38, marche réelle 5h53.
Découverte des Gorges du Cians creusées par la rivière du même nom, dans les pélites rouges (roches sédimentaires qui représentent d’ancienne boues provenant d’un milieu marin et qui doit sa couleur lie de vin à l’oxyde de fer qu’elle contient). Prenant sa source au mont Mounier, le Cians petit torrent Alpin tantôt à sec tantôt impétueux se jette dans le Var, après un parcours acrobatique à travers des clues (vallées profondes et étroites creusées par une rivière).
Départ du Pré de Chaudi, nous traversons le Cians à gué, sec ce matin, pour rejoindre d’abord une piste puis un sentier qui s’élève, en forêt, en une multitude de lacets jusqu’aux granges de Giarons. A l’oratoire nous sortons de la forêt, le sentier se perd un peu dans l’alpage entre les Têtes de Giarons et de Pérail. L’an dernier lors de la reconnaissance 4 cerfs nous avaient surpris à cet endroit, aujourd’hui seule la voix roque d’un Patou au loin résonne. Le point culminant du jour est devant nous, les moutons sont là et leurs gardiens aussi. Afin de ne pas les déranger nous décidons de les contourner et de monter droit dans la pente. Ce versant est jonché d’édelweiss les photographes se régalent. C’est fait : tout le groupe est en haut. Première observation des environs, le temps est clair, le soleil est bien présent, la température excellente.
Du sommet du Cluot, vue sur les Gorges du Cians
Nous sommes entourés de moutons et le berger au loin nous surveille à la jumelle. Dans la descente, le sentier emprunté l’an dernier ne m’avait pas bien plu, 2 ravins à passer avec des éboulements et un passage en écharpe sous des roches ruiniformes. Je décide de ne pas passer là et propose une traversée hors-piste au milieu des pâtures pour rejoindre un chemin plus à l’Est. Je questionne le berger pour me rassurer sur mon choix, il me conseille de gagner la Tête de l’Abric puis le Vallon de Fausse Magne. Effectivement sa proposition est bonne on rejoint bien le chemin que j’avais repéré sur la carte, mais il a oublié de me dire que nous arrivions dans un pierrier après une pente assez raide. Pour les moutons pas de problème, pour nous l’attention et la prudence sont nécessaires. L’obstacle sera franchi par tous avec plus ou moins de rapidité mais toujours avec prudence. Il est l’heure du pique-nique que nous prendrons un peu plus loin sur ce beau chemin en balcon à l’ombre car le soleil commence à chauffer avec la vue sur Pierlas, village perché sur un promontoire rocheux.
Descente du pierrier
Peu avant les granges de Le Serre, direction Ouest en courbe de niveau à travers des strates de schiste rouges. Deux passages délicats, mais très brefs pour franchir deux petits ravins où coule un filet d’eau, on imagine de jolies cascades au printemps.
On atteint le vaste replat herbeux du Challas où nous repartons plein Nord. Nous sommes sur la corniche, sur notre gauche les falaises des gorges sont impressionnantes, quelques percées nous laissent entrevoir la route en contrebas. Nous arrivons aux Traverses, hameau de granges ruinées, de là un ancien chemin muletier nous conduira à la passerelle de l’Ablé.
Ici deux solutions, il reste 1 km, prendre la route ou emprunter une sente de pêcheur dissimulée dans une végétation abondante. Deux participants un peu fatigués prendront la route, les autres apprécieront la version plus nature le long d’un bief du Cians, semblable aux Lévadas, tantôt bétonné, tantôt laissé libre avec de beaux méandres. Tout le monde se retrouve aux voitures pour refaire une partie du trajet d’hier, les gorges supérieures, et pour approcher les fameuses Clues. D’abord la petite, nous parcourons l’ancienne route, pour admirer ces formes taillées dans la roche rouge-sang qui ressemblent parfois à des visages, et le torrent en contrebas. Deuxième arrêt au niveau de la Grande Clue, endroit le plus impressionnant des gorges où le canyon ne dépasse pas 2 à 3 m de large, et où la lumière a du mal à pénétrer. Au-delà, finie la pierre rouge, le décor change brusquement, place à la pierre blanche.
Les Gorges du Cians
Jour 3 :
Mont Mounier : 21 km, +1260, déplacement 8h49, marche réelle 6h33.
Mont Mounier, (mont noir) plus haut sommet calcaire des Alpes Maritimes, belvédère des Alpes du Sud, caractérisé par les marnes noires de son sommet.
Petit et Grand Mounier
Petite route étroite, de Valberg au col de L’Espaul où se trouve un parking bien aménagé. Nous suivons une piste sur 1 km en direction de la Colle. Sur la gauche une petite sente nous fait traverser un plateau herbeux avant de passer la barre des Passes du Cloutet. A notre droite un groupe d’une quinzaine de chamois remonte le col, et deux vautours prennent la pause. Après un passage nuageux le soleil est avec nous. Passé cette barre, un sentier assez raide nous mène au dôme du Démant où l’on trouve le GR 5. Nous le suivons jusqu’en dessous de la stèle Valette, stèle érigée en mémoire du Lieutenant des chasseurs Alpins Valette décédé en 1936, suite à une chute un jour de brouillard. Passage au col de Crousette avant de rejoindre le Petit Mounier.
Crête du Grand Mounier
Le vent se fait sentir, nous profitons de ruines pour nous mettre un peu à l’abri. En 1895 fut construit ici un observatoire détruit en 1910 par un incendie. Il a été reconstruit et utilisé comme refuge CAF de 1927 à 1940. Je propose de poser les sacs et bâtons pour finir l’ascension, il nous reste 100 m positif sur une crête assez aérienne pour gagner le Grand Mounier 2817 m. Deux participantes gardent les sacs et nous voilà partis pour le final, il est 12h il faut 1h aller et retour nous mangerons à 13h. A la première dalle un peu vertigineuse 3 personnes décident de ne pas continuer et nous regarderont monter. Nous ne sommes plus que 11 à atteindre le sommet sans difficulté. De part et d’autre de la crête les chamois sont présents et ne sont pas effrayés par notre présence. La vue à 360° est géniale, les sommets du Mercantour sur la frontière Italienne, le Viso, Les Ecrins, le Pelat que l’on fera vendredi et bien d’autres. Nous retournons par le même passage jusqu’aux sacs et retrouvons nos collèges pour un pique-nique bien mérité.
Au sommet du Grand Mounier
Pour la descente nous suivons le GR 5 Jusqu’au col des Moulinés où nous piquons plein Sud pour contourner le Mont des Moulinés en direction de la bergerie de Bacoun. Une grande piste avec le dernier dénivelé positif de la journée nous ramène à la Colle où nous retrouvons la partie déjà empruntée ce matin.
Journée riche en faune, chamois, vautours, sans oublier les marmottes, tous très nombreux dans ce secteur.
Jour 4 :
Mont Saint Honorat : 16 km, +1330, déplacement 7h54, marche réelle 5h46.
J’avais prévu une petite journée entre deux journées un peu plus intenses mais la météo en a décidé autrement. Elle nous annonce quelques averses éparses ce matin mais de gros orages pour demain. Risqué de faire un sommet minéral avec passage de crêtes s’il y a risque d’orage ! Je décide donc d’inverser les journées. Nous ferons le St Honorat aujourd’hui.
La route qui nous mène au départ est très étroite sur les sept derniers kilomètres. Un de nos véhicule s’est trouvé nez à nez dans un virage avec un habitant du village, frayeur !
Nous voici à Villeplane départ du jour. La pluie arrive, on s’équipe, le chemin commence par traverser le hameau sur des marches un peu glissantes, on commence à monter et on montera longtemps. Après la citerne nous quittons la piste pour prendre le sentier qui conduit au col de Devens. Arrivé au col la pluie cesse, on transpire : déjà 300 m avalés, on se découvre. Le tonnerre gronde, les sommets autour sont dans les nuages, mais le vent d’ouest nous rassure, on est confiant. La grimpette s’accentue dans la forêt de mélèzes, cailloux, racines, terre humide et glissante jonchent le sentier. Deux pauses seront nécessaires. Stupeur ! deux coups de feu retentissent à quelques minutes d’intervalle on n’en connaitra jamais l’origine. Nous atteignons les parties herbeuses, après avoir franchi une courte vire on débouche sur un replat à proximité des cabanes de Daluis. Les nuages se sont élevés on aperçoit les trois promontoires du sommet.
Crête de Corpatas
Mont Saint Honorat vu de la crête
On commence à monter le long de la crête vallonnée de Corpatas, une première colline puis on redescend. L’air devient frais le vent se lève, nous repérons une cavité où nous pourrons déjeuner protégés du vent derrière une deuxième colline. Afin de diminuer le dénivelé nous la contournons par la droite au 2/3 de sa hauteur, ça y est nous y sommes. Nous sommes au pied de ce chaos de gré posé sur une base de calcaire.
Il est 13 h c’est l’heure de prendre des forces. Pendant le repas le temps se gâte, le brouillard tombe sur le sommet et finit par arriver vers nous. Le groupe est moins motivé pour finir. Seuls trois volontaires m’accompagnent, mais on s’arrête sur le deuxième piton à 5 m du sommet tant le brouillard devient épais. Retour au point de pique-nique pour récupérer les sacs et nous retrouvons le reste de la troupe qui est descendu pour sortir du brouillard et qui nous attend au soleil.
Sommet atteint !
Le retour se fait par le même chemin jusqu’au col de Devens où nous partons à gauche en direction du captage du Riou de la Palud pour terminer sur une partie plus douce et plus confortable en cette fin de parcours. Le brouillard s’est levé, le sommet est dégagé, nous voyons bien que nous nous sommes arrêtés au deuxième promontoire, car pour aller sur le troisième il fallait redescendre avant de grimper les derniers mètres.
A part quelques gouttes ce matin, un passage nuageux, et un peu de brouillard, la journée aura été correcte dans l’ensemble, je ne regrette pas mon changement, on verra demain.
Jour 5 :
Gorges de Daluis : 4 km, +180 m, déplacement 2h15, marche réelle 1h16.
Creusées par le Var dans les pélites rouges, les gorges de Daluis sont plus impressionnantes et plus évasées que les gorges du Cians, formant des canyons de plus de 300 m d’à-pic. Cette entaille spectaculaire à pris le nom de « Colorado Niçois »
La petite journée sera celle d’aujourd’hui, les orages sont toujours menaçants. Je décide de supprimer la partie forêt de la randonnée qui nous conduisait au Point Sublime, pour s’en approcher au plus près en voiture. Nous descendons donc toutes les gorges en voiture jusqu’au pont de Berthéou où, par un sentier de découverte, agrémenté de huit panneaux explicatifs, nous accèderons au fameux Point Sublime.
En direction du Point Sublime
Le sentier nous permet de découvrir toutes les formes de ces pélites schisteuses dont l’oxydation du fer leur donna cette couleur lie-de-vin, pélites litées, craquelées, plissées, stratifiées, sculptées. Ici le criquet prend la couleur de la roche. Le chardon bleu et l’arbre à perruques sont bien développés, on trouve également du thym et de la sarriette de montagnes. Ces falaises sont propices aux rapaces. Friand de serpents et de lézards, le circaète Jean-le-Blanc s’installe sur ce site de mars à septembre, on y trouve aussi le faucon pèlerin, l’aigle royal, le grand-duc…
Nous voici au Point Sublime encerclé par le soleil, ce belvédère nous offre un fabuleux point de vue sur les gorges à l’endroit où elles sont les plus étroites et les plus spectaculaires. Les gorges étaient exploitées pour leur gisement de cuivre. En face du belvédère, on peut apercevoir les entrées des anciennes mines de cuivre de Roua. Les galeries abandonnées servent de refuge à une espèce de chauve-souris remarquable : Le petit Rhinolophe.
Nous retournons aux voitures et remontons les gorges. Léger arrêt à la tête de femme pour l’immortaliser et au vallon d’Amen pour photographier la cascade, puis arrêt plus conséquent au pont de la mariée. Ce pont haut de 80 m, un des premiers en béton en France, a été construit pour faire passer un tramway avant la création de la route entre Guillaumes et le Pont de Gueydan. Peu fréquenté, son exploitation n’a duré que de 1923 à 1929. Cet ouvrage tire son nom d’un fait-divers. Le 30 juillet 1927 Marie-Louise Pion jeune mariée de 22 ans se serait penchée et serait tombée.
Tête de femme
Pont de la Mariée
Le retour en voiture se fera par le village de Péone, ancienne forteresse médiévale du 11°S, construite au pied d’aiguilles dolomitiques, dénommées les demoiselles. La particularité de ce village fut le tissage de couvertures unique en Europe avec la laine de brebis, mourérous (museau roux) ou « La rouge de péone ». Visite de ce village pittoresque, et retour au gîte. Malgré les mauvaises prévisions météo la journée aura été nuageuse au départ et moyennement ensoleillée par la suite, correct en somme. On nous annonce un très beau temps pour demain, espérons !
Jour 6 :
Mont Pelat : 18 km, +1290, déplacement 8h42, marche réelle 6h19.
Mont Pelat, le 3051 du Mercantour, est un sommet calcaire dénudé.
Ce matin nous quittons le gîte, lever matinal, déjeuner, ménage et nous partons. Une heure de route, tortueuse mais peu fréquentée ce matin, pour arriver au col de la Cayolle distant de 50 km. Un peu de brume sur les sommets, mais les météos confirment la tendance d’hier : beau temps toute la journée. Arrivés au col : 9° mais le soleil arrive, on chausse rapidement et on attaque d’emblée le sentier qui nous dirige vers le col de la Petite Cayolle 300m plus haut. Les marmottes foisonnent, à droite à gauche elles sont ici chez elles. Sur la pente à droite plusieurs chamois.
On commence à se réchauffer, à mi-hauteur on enlève une couche. 2639 m on est au col, le lac éponyme est sur notre gauche, petite pause, explication : la particularité de ce parcours est que nous devons redescendre 255 m avant de reprendre le dénivelé positif. Certains se voient déjà ce soir avec ce tronçon à regrimper. La descente se fera gentiment. Arrivés au point bas, on rentre dans un univers différent très minéral que l’on gardera jusqu’au sommet.
Mont Pelat
La pente est régulière, le sentier monte en lacets, j’ai opté pour un pas de montagnard afin que le groupe reste ensemble, ce qui est le cas. A mi-hauteur on aura une première vue sur le lac d’Allos plus grand lac naturel d’altitude d’Europe (2230 m). Plus on monte, plus on découvre ce magnifique lac d’origine glaciaire dans son écrin naturel, à l’eau turquoise et aux reflets changeants.
Nous ignorons le lac du Trou de l’Aigle pour continuer notre ascension, nous sommes presque arrivés. Deux personnes qui nous avaient doublés redescendent, nous aurons le sommet pour nous car là-haut, l’espace est limité. Dernière pause avant l’assaut final, il nous reste 40 m à gravir.
Vue du Lac d’Allos au sommet du Mont Pelat
La sente assez abrupte se fraye un passage entre les blocs et nous guide vers le sommet. 12 Atlassiens seront sur la photo, 4 se sont abstenus dommage ! le 360 est époustouflant nous retrouvons nos deux sommets effectués les jours précédents, ainsi que le mont Ventoux, la Ste Victoire, le Viso, les Ecrins et bien d’autres. Pour un adhérent c’était son premier 3000 m, je suis content pour lui. Le soleil nous abandonne, nous redescendons un peu plus bas pour le repas.
Les Atlassiens au sommet
Le retour se fera sans problème. Un important groupe de bouquetins occupera notre regard, la remontée qui inquiétait certains ce matin est passée tranquillement. Au col de la Petite Cayolle il est 15h30 le soleil est de nouveau parmi nous, on décide une petite variante. Un participant un peu fatigué retournera, accompagné d’un autre, directement aux voitures. Nous prenons la direction du lac des Garrets qui se trouve à quelques encablures de là. Le sentier est en courbe de niveau, c’est ce qu’il faut pour une fin de journée et c’est ce qui a incité à donner un avis favorable à ce petit plus.
Bien nous en a pris car le lac est magnifique avec une petite pièce d’eau attenante en forme de cœur. Toujours des marmottes de partout. Partis pour le tour du lac, notre regard se fige soudain sur une tâche marron, un bouquetin ? On s’approche doucement il ne bouge pas, je m’approche de la crête et me trouve nez à nez avec un autre, le plus surpris fut moi. On n’a pas l’impression de les déranger. Après une séance de photos, nous retournons sur nos pas. La descente entre les deux cols se fait sur le même sentier qu’à l’aller et le groupe se reforme aux voitures.
Bouquetin
Encore une journée réussie, le séjour est presque fini, malgré les prévisions pessimistes, mon programme n’aura pas été trop perturbé. Ce soir on change d’hébergement le refuge est à 8 km du col.
Jour 7 :
Retour sur Clermont-Fd par Barcelonnette, Gap, La Mure, Grenoble, Pique-nique à la sortie de Grenoble et autoroute jusqu’à Clermont-Fd.
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