Séjour 3. Dim 23/03/2025. Raid pédestre linéaire sans assistance dans la Chaîne des Puys.


Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 11 animateur compris (3F, 8H)
Météo : température fraîche au départ puis douce à partir de 10 h00. Les rafales de vent ont été sensibles dans le premier quart du parcours puis l’itinéraire en majorité en sous-bois nous en a protégés. Le soleil a tenté de percer à plusieurs reprises apportant dans un ciel laiteux un peu plus de chaleur .
Classement : hors catégorie
Transport : deux véhicules au départ du musée Quillot pour gagner le point de départ de la manifestation et deux véhicules pour ramener les participants au musée et un au point de départ du raid pour trois participants.
Assistance au transport : Mady, Sébastien, Marie et Vincent.
Kilométrage routier : 425 km (dépose des participants, ravitaillement et récupération des participants à l’arrivée)
Véhicules utilisés : Mady (Renault Kangoo), Sébastien (Fiat Tipo), Marie (Bmw) et Vincent (Citroën C3)
Temps de préparation, rédaction des divers documents et achat des éléments du ravitaillement : 6 heures
Cartographie utilisée : carte Ign Top 25, 2531 OT.
Matériel mis à disposition par l’association: une paire de bâtons de marche nordique 1,10.

Itinéraire tracé (données du logiciel openrunner) :
départ sur la D138 (entre Charbonnières-les-Varennes et Beaunit à proximité du lieu-dit Le Bouy), Suc de Beaunit (km 2), D90 (km 5), D943 (km 10, pied du Puy de Louchadière – 1ère pause. 5 minutes), D559 (km 17,5), Chabanne Vieille (km 20,5) 2ème pause. 5 minutes, Bac de Montmeyre (km 24. Rav et eau, 15 minutes), Col de Ceyssat km 26,4, D942 (km 28,5 – dénivelé cumulé : 631 m), Laschamps (km 29,6), col entre Puy Pelat et Puy de Mercoeur (km 32 – dénivelé cumulé : 762 m) 3ème pause. 5 minutes, Pied du Puy de la Vache (km 25,2), Col de la Ventouse (km 38,6 – dénivelé cumulé : 793 m), Sud du Puy de Charmont (km 40 – dénivelé cumulé : 856 m), arrivée, camping les Volcans la Garandie (km 42,5 – dénivelé cumulé : 920 m)

Données récoltées par une montre Garmin 
: durée du déplacement sans les pauses, 6 h 59’21 ; distance : 43 kilomètres ; vitesse moyenne : 6,2 km/h ; dénivelé positif : 987 m ; dénivelé négatif : 736 m.

Echauffement avant le départ !

L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont de l’activité : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés …

A mi-parcours et toujours frais …

Le mot de l’animateur.

Malgré une météo changeante et annoncée médiocre pour le dimanche, j’ai pris la décision, le jeudi soir de maintenir la manifestation. Bien m’en a pris car nous avons bénéficié d’un temps frais mais agréable pour marcher. Les rafales tempétueuses n’ont pas perturbé notre progression étant à couvert sur une grande partie de l’itinéraire.

Par rapport à la saison précédente, j’ai souhaité tracer un parcours Nord Sud d’où notre départ à proximité du lieu-dit Le Bouy qui a zigzagué entre les plus beaux volcans de la chaîne sur des chemins et sentes permettant de maintenir une allure soutenue. De nombreux arbres tombés suite au dernier coup de vent entre le Puy Balmet et le bac de Montmeyre ont ralenti ponctuellement notre progression.
Partis à 11, nous sommes arrivés à La Garandie, à 11 dans un état de forme particulièrement satisfaisant. Un groupe homogène toujours en contact avec un souci de garder le même rythme quel que soit le terrain rencontré. L’encouragement et la bonne humeur ont été les maîtres mots de la journée.
Autre innovation cette année a été le ravitaillement assuré par Mady ce qui a permis d’absorber une nourriture adaptée à base de fruits secs et frais, de recharger les contenants en eau.
En amont de cette journée, une préparation a été proposée aux pré-inscrits avec deux boucles de 20 et 30 kilomètres avec des profils proches du raid. Ces entraînements auxquels ont participé 15 adhérents différents ont été complétés par la marche sportive du mois et les marches nordiques à allure soutenue du samedi matin.
Nous avons eu l’agréable surprise de recevoir des encouragements d’adhérents sous le Grand Suchet par Véronique et ses amis, au col de Ceyssat puis à l’entrée de Laschamps par Monique et Martine et à l’arrivée par Edith et Michel D.
Je remercie les bénévoles qui se sont rendus disponibles pour être présents un dimanche après-midi pour récupérer les participants et les ramener vers Clermont-Fd ou au point de départ du Raid où étaient stationnés trois véhicules.

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Jeu 20/03/2025 Rando chaîne des puys – Volvic

Animateur : Georges
Nombre de participants : 23 (11 F, 12 H)
Météo : soleil le matin et quelques nuages l’après-midi
Terrain : gras par endroit
Distance : 17 km
Dénivelé : 400 m
Durée : 5 h 30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 80  km x 2 voitures (Jean-Marc et Yves ) et 1 voiture 32 km ( Didier Dorange ) soit 192 km. 5 voitures sur place.
Préparation et rédaction : 2 h

Itinéraire : Départ du Cratère, pc 814, col de la Nugère, puy de Tressous, L’Espinasse, pc 842 et 800, puy de la Nugère, retour au Cratère.

C’est depuis le Cratère sous le soleil que nous commençons cette rando de 18 km. Nous partons en direction du col de la Nugère, des sentes en légères pentes nous permettent de nous échauffer. Après la traversée du bois de la Fayes, nous passons entre les puys de Tressous et d’Espinasse bien connus des Atlasiens. Un petit aller-retour pour voir l’ancienne carrière de pouzzolane, au sol une mousse d’un vert pâle d’un bel effet. Nous arrivons sur une sente qui nous conduit jusqu’au sommet du puy de Tressous. Sur le parcours, nous découvrons de nombreuses sculptures taillées dans des arbres morts.

Un petit hors-piste facile dans un bois de hêtres et nous arrivons au village d’Espinasse, un détour pour voir le site de la résistance et ses ruines soigneusement entretenues par une association.  A la sortie du village un arbre remarquable,

un tilleul du 17e siècle d’une circonférence de 6 m. Après le pique-nique que nous prenons dans le village, direction le puy de la Nugère. Nous retrouvons rapidement la forêt. Au détour d’une sente, nous découvrons une des deux carrières de trachyandésite (pierre de Volvic) encore en activité. Une dernière grosse difficulté pour arriver au bord du cratère égueulé du puy de la Nugère et nous retrouvons les voitures.

Et pour clore cette journée un arrêt convivial à Volvic pour fêter 3 anniversaires.

Un grand merci à tous.

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Jeu 13/03/2025 Rando Combrailles – Autour de la Morge et de la Sep

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 14 animateur compris (5F-9H)
Météo : couvert et neige-pluie le matin – éclaircies l’après-midi
Distance : 27 km  
Dénivelée : 550 m  
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 2 voitures de Montferrand 50 km A/R – 1 voiture du Crest 80 km – 2 voitures sur place soit : 180 km
Préparation et rédaction : 3H00

Itinéraire : Villemorge, W vers D2144, GR300, le Pont, Bonneval, Rochers de Rufino, les Roches, Cébazat, Fénérol, Monteipdon, les Mazières, retenue du barrage sur la Sep, Moulin Josse, Bois Bayle, la Tour Serviat, le Peyroux, GR 300, Villemorge

La randonnée du jour nous mène de la plaine à Villemorge où nous garons les voitures jusqu’à la retenue d’eau du barrage sur la Sep, dans la partie orientale des Combrailles.  Pays de la Morge, de ses moulins et plus encore… Une légère pluie nous accompagne en ce début de rando qui se rajoute à la fraicheur matinale. Nous rejoignons rapidement le GR300 dit chemin Saint-Michel qui relie Sancoins dans le Cher au Puy en Velay sur près de 400 km. Sur ce large chemin d’exploitation, nous nous arrachons progressivement à la plaine de Limagne pour gagner les premiers contreforts des Combrailles. Les parois graniteuses en bord de cheminement forment la partie terminale du grand plateau. Qui dit plateau, dit rivières découpées dans la masse. En effet, nous passons la Morge sur un vieux pont au Pont. Nous n’aurions pas dû traverser la rivière mais par manque d’attention à la carte et par un manque flagrant de franc « tourne à gauche » nous allons trop loin. Peu importe, l’erreur nous permet d’admirer un beau pont « romain ». Une fois l’erreur corrigée, nous retrouvons la Morge un peu plus loin qui nous mène à Bonneval et au moulin Morel, un des nombreux moulins implantés depuis plusieurs siècles le long de cet affluent de l’Allier. Un peu plus tard et à l’occasion d’un pont routier plus moderne, nous laissons la petite départementale sur la gauche pour entrer dans un petit univers onirique, les rochers sculptés de et par Rufino. Certains des marcheurs connaissaient ces œuvres d’art pour avoir déjà fréquenté le secteur ; c’était la première fois que je me baladais autant au nord depuis mes débuts à Atlas… Et rien ne les indiquait sur la carte IGN. Grande et belle surprise donc. La Femme est particulièrement mise à l’honneur dans le choix des sujets. L’artiste profite des failles présentes dans la roche pour trouver les arrondis propres aux formes humaines. Nous finissons notre découverte par la rencontre avec la première des Femmes, une Vierge de grande taille qu’on ne s’attend finalement pas à trouver à cet endroit.

Nous avons du mal à nous arracher à ce lieu magique. La marche reprend vers les Roches et son foyer de « résistance » à l’envahisseur éolien ! De la maison militante bardée d’écriteaux plus vengeurs les uns que les autres, on n’aperçoit pourtant qu’une pauvre éolienne au-dessus de Saint-Hilaire. En fait, nous sommes tombés sur des habitants anti-tout !  Nous les abandonnons à leurs chimères et nous quittons également le GR à la sortie du hameau. Un beau chemin descendant nous amène à Cébazat d’où part sur la droite une petite sente, difficile à trouver et surtout bien pentue. Elle débouche sur une petite route qui nous mène jusqu’à Fénérol puis Monteipdon au bout d’une longue ligne droite bien pentue elle aussi. Nous avons gagné 200 m de D+ en peu de temps depuis le dernier hameau. L’heure du repas approche et Isabelle, bien inspirée, nous dégotte à l’entrée dans le hameau une remise à bois capable de tous nous abriter car la pluie-neige commence à tomber. Par politesse, je cherche le propriétaire du bâtiment pour le prévenir et solliciter sa permission. Absent. Nous sommes presque au chaud sous cet appentis. Chaleur que les petites sucreries du jeudi viendront renforcer. Au moment de quitter les lieux, le 4×4 du propriétaire passe et repasse et je l’avertis de notre présence. Il ne trouve rien à redire à notre installation, nous quittons donc le village, rassurés ! L’objectif du début d’après-midi est la grande retenue d’eau du barrage de la Sep : 2 km de long d’ouest en est pour une capacité maximale de 4,5 millions de m3. Nous l’atteignons rapidement par sa pointe occidentale après une longue descente en zigzags. Nous longeons ses rives pendant près de 3 km jusqu’au barrage qui clôture ce petit lac. Construit en 1993, pour soutenir l’étiage de la Morge et irriguer près de 2000 ha de cultures en Limagne. 

Pierre y a travaillé à l’époque pour pratiquer des sondages à base de dynamitage… Quel homme ! Une belle découverte que ce site surplombé par de magnifiques hêtraies, sous un franc soleil retrouvé. Parvenus en fond de vallée, il nous faut mécaniquement remonter sur le plateau. Après le moulin Josse, un chemin forestier beau mais exigeant nous amène à travers le bois Bayle aux abords du hameau de la Tour Serviat. Un peu à l’écart de la route surgissent deux fines et hautes tourelles. Elles enserrent le corps de logis du très beau château de la Tour Serviat. Une première tour crénelée à la taille imposante le complète au sud-ouest. En fait cette tour a été construite au XIIème siècle, deux siècles avant la construction, peu remaniée depuis, du corps de logis et des ses 4 tourelles.  

Pour finir, un cheminement un peu long sur une petite route nous amène au Peyroux où nous retrouvons la plaine et de larges chemins d’exploitation. Bientôt le GR300, la route de Combronde et nos voitures un peu plus loin à Villemorge en conclusion d’une randonnée nous ayant offert plus de pittoresque et de découvertes qu’espérés… Le florilège de douceurs offertes par les uns et les autres termine cette belle journée.

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Sam 08/03/2025 Randiner – Sancy

Animateur : Fabien
Nombre de participants : 20 animateur compris (12 femmes, 8 hommes)
Météo : Couvert, Vent très fort 
Distance : 15,6 km
Dénivelé : 550m
Durée : 4h15 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 1 X 128 km, 1 X 66 km, 2 X 60 km, 1 X 70 km soit 384 km + 1 voiture sur place
Préparation et rédaction :  4 h

Itinéraire : Aller : Bois de Pessade, Puy de Baladou, Puy de la Croix Morand, Col de la Croix Morand – Retour par le GR4

Le principe de la Randiner est de lier une randonnée diurne (parcours aller) pour rejoindre une auberge où l’on passe un moment agréable et convivial autour d’un repas et de rentrer de nuit.
Le choix pour le moment convivial s’étant porté sur le buron de la Croix Morand situé au Col du même nom, le choix du départ de la randonnée s’est porté sur Pessade.
Tout le groupe se retrouve sur un parking très venté. Le groupe se met donc très vite en marche dans les bois de Pessade pour s’abriter de ce vent. Après quelques kilomètres, c’est la sortie de la forêt et l’animateur indique que tout le reste de la randonnée se fera en plein air et en plein vent, celui-ci étant toujours très fort. Après une pause pour boire et se couvrir, nous attaquons l’ascension du Puy de Baladou.

L’ascension du Baladou

Au sommet, la vue à 360 degrés aussi bien sur la Chaîne des Puys que le Massif Adventif est superbe. Mais le vent très fort fait que le groupe ne s’attarde pas et la redescente s’effectue.
Après un peu de plat, c’est une nouvelle belle ascension qui nous emmène au sommet du Puy de la Croix Morand. Le ciel a revêtu de belles couleurs en cette fin de journée.

Joli ciel au pied du Puy de la Croix Morand

Depuis le sommet, nous apercevons notre lieu de repas, ce qui accélère la redescente.
Au buron de la Croix Morand, la truffade, le pounti et le jambon de pays sont appréciés de toute la tablée.

La tablée

Ce moment est encore plus apprécié car nous retrouvons Georges et Liliane qui nous ont fait le plaisir de nous rejoindre pour le repas.
Ce bon moment passé, il est temps de retourner à Pessade. Le trajet retour sur le GR4, large, roulant, en descente sur cette partie, n’est qu’une formalité. La nuit est claire et certains profitent des explications de Patrice sur le ciel, les étoiles et autres satellites.
Merci à tous de votre présence, de votre bonne humeur et d’avoir pensé à l’animateur !!

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Jeu 06/03/2025 Rando Livradois – Jumeaux

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 15 animatrice comprise (10F, 5H)
Météo : Soleil avec quelques passages nuageux et des rafales de vent
Distance : 22,23 km
Dénivelé : 950 m
Durée déplacement : 7 h
Classement Atlas : moyenne
Voitures : 124 km x 3 voitures de Clermont Fd soit 372 km,

Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : Jumeaux, Rochers de Montfaucon, Serlandes, St-Jean St-Gervais, Boussac, Auzon, Vézézoux, Marnat, Jumeaux

Une randonnée qui va se dérouler pour sa plus grande partie sur le sud-ouest du parc régional du Livradois Forez. Les chênaies et les chemins assez secs où très souvent le granit affleure , donnent d’après certaines participantes un petit air de Midi à ce coin d’Auvergne. Le soleil qui nous accompagne y contribue certainement aussi.

Notre parcours est jalonné de plusieurs points caractéristiques. Le premier d’entre eux, peu après le départ et après plus de 300 m de dénivelé, les Rochers de Montfaucon d’où nous dominons la vallée de l’Allier avec au loin le massif du Sancy, les Dômes et aussi quelques pointes du Cantal.

Montfaucon


Ensuite Saint-Jean St-Gervais juché sur son piton granitique où seules l’église, la mairie et l’ancienne école sont regroupées, le reste de la commune étant constitué de nombreux hameaux et lieux-dits éparpillés. Puis Auzon, dont la cité médiévale s’élève à plus de 50 mètres au-dessus de la plaine où coule l’Allier.

Auzon

A noter qu ‘Auzon est la seule commune du parc qui offre un débouché sur l’Allier et que son église comme celle de Saint-Jean Saint-Gervais possède un porche « ganivelle », particularité architecturale de la région.
Entre les différents points hauts, nous descendons vers le ruisseau du Cé que nous allons suivre, franchir à plusieurs reprises souvent à l’aide de passerelle mais pas toujours !

Traversée du Cé

Le gué qui se passe certaines fois facilement est cette fois-ci un peu sous les eaux. Mais les pieds légèrement humides pour ceux qui n’ont pas déchaussé, sécheront vite.

 Au final ce parcours tout en montagnes russes aux pentes montantes ou descendantes courtes mais assez sévères notamment sur le GR 300 que nous avons suivi de Auzon à Marnat, nous a fait faire un peu plus de dénivelé que celui annoncé. Pas de soucis pour les participants très en forme.

Merci à Germaine qui à l’arrivée nous réconforte par un gâteau et un verre de cidre pour marquer une date spécifique. A bientôt sur de nouveaux chemins

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Dim 02/03/2025 Rando Combrailles – Montfermy             

Animatrice :  Christelle
Nombre de participants :  21 P  ( 15 F, 6 H )
Météo : Grand bleu, quelques passages sous la brise du nord
Terrain :  Quelques passages boueux
Distance :  20,5 km
Dénivelé :  530 D +
Durée :  6h10 pauses incluses
Classement : Facile
Kilométrage auto :  60 km X 2 et 50 km X 1 et 2 sur place soit 170 km
Préparation et rédaction :  2h

ITINERAIRE :  Chapdes-Beaufort, Moulin Chabanne, les Barras, Pranal, Chalusset, Baspeyras, Montfermy, PC 568, PC 728, Chapdes-Beaufort

Pour ce premier dimanche de mars, nous rejoignons les Combrailles avec un départ de Chapdes-Beaufort.  Départ du cimetière et après quelques minutes de marche, à l’entrée d’un chemin bien marqué, proche du stade  une dame sort de chez elle et nous informe que ce passage n’est pas accessible. Du coup retour au centre et à une autre voie où, cette fois nous pouvons poursuivre !

Cette commune étant située à 800 m d’altitude, on profite assez rapidement d’une belle vue sur le massif du Sancy et le viaduc de la Sioule qu’emprunte l’A89 (990 m de long et 135 m en hauteur maxi).
Après un cheminement entre verdure et petits hameaux, on attaque ensuite réellement la descente vers la Sioule, sur de larges sentiers où il faut néanmoins se méfier de quelques pierres qui roulent. On traverse une forêt dominée par les chênes dont la nudité hivernale laisse bien passer la belle lumière de cette journée ensoleillée.
Arrivés au bord de la Sioule, je propose un rafraichissant, bain de pieds, mais je n’ai pas eu de succès !!

Nous traversons donc la rivière par une belle passerelle avant d’enchainer plusieurs bonnes montées. La traversée du Pacher de Regnat nous offre un large panorama sur la chaîne des Puys.

Il se fait déjà un peu tard mais je propose d’avancer jusqu’à Montfermy pour profiter d’un joli cadre de pique-nique en bord de Sioule.
Après cette agréable halte, nous prenons le temps d’aller admirer les fresques murales du 14ème siècle de l’église Saint Léger.
Puis nous nous dirigeons vers la petite cascade située à l’extérieur du bourg dans un des méandres de la rivière qui suit un parcours bien tortueux dans le secteur.

En regardant la carte on visualise bien tous ces méandres et l’on se rend compte que le passage de la chute d’eau (aménagé par des moines pour le fonctionnement d’un moulin) a permis de former une boucle complète !
Et voici venu le temps du retour !  Montfermy se trouvant à 560 m, il va bien falloir aiguiser un peu les mollets pour rejoindre Chapdes ! les Atlassiens  du jour viendront  rapidement à bout  de cette grimpette où  quelques gourmandises nous attendent ! merci  aux fournisseurs de douceurs et merci aux 20 randonneurs du jour pour leur dynamique présence !

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Jeu 27/02/2025 Rando Pays des Couzes – Vichel

Animateur : Georges
Nombre de participants : 24 ( 13 F et 11 H )
Météo : Nuageux une partie de la journée avec du brouillard sur les sommets.
Terrain : humide et glissant par endroit
Distance : 18 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 5h pause comprise
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 80 km x 2 et 110 km x 3 Soit 490 km
Préparation et rédaction : 2 H

ITINERAIRE : Départ de Vichel, pic de Montcelet, st Gervazy, Madriat, la Querade, la Chausse, Couzances, Collanges et retour à Vichel.

Retour aux pays des Couzes avec un départ du village de Vichel niché au pied du pic Montcelet. Direction le sommet que nous atteignons rapidement, malheureusement dans le brouillard. La tour d’un ancien château se dresse fièrement au sommet,

elle a été restaurée dans les années 90. L’horizon étant bouché, nous entamons la descente sur st Gervazy. Le château du 13 e siècle est au cœur du village,

il est la propriété de la commune et possède un musée de jouets cheval. L’église possède une vierge noire classée aux monuments historiques, volée en juin 1983, elle a été retrouvée 18 ans plus tard dans un catalogue de vente en Espagne. Elle a retrouvé son église en mai 2005 sous bonne protection.

Nous partons en direction de Madriat, après avoir traversé la couze d’Ardes, c’est sur le parking de la mairie que nous prenons le pique-nique, un petit rayon de soleil et puis s’en va. Direction une ancienne carrière de terre rouge toute proche,

elle est constituée d’argile et d’ oxyde de fer qui lui donnent cette couleur rouge. De larges chemins agricoles nous guident jusqu’au village de Collanges et son château que nous apercevons à la sortie du village. Une dernière petite difficulté et nous retrouvons les voitures.

Merci à tous et à bientôt sur d’autres chemins.

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Dim 23/02/2025 Rando Sancy – Rochefort Montagne

Animatrice : CHRISTELLE
Nombre de participants :   16, 10 F  6 H
Météo :  De belles éclaircies, plus nuageux en milieu de parcours
Terrain :  Quelques passages bien boueux
Distance : 21 km
Dénivelé :  + 620 m
Durée :   6h30
Classement :  Facile
Kilométrage auto :   75 km X 3 soit 225 km
Préparation et rédaction :    2 h

ITINERAIRE :  Rochefort montagne, Largillier, PC 960, Le Barry, Lacoux, Cascade de la Graille, la Graille, Boyer, La Plane, PC 1083, Chez Chocol, Le Deveix, Roche Branlante, PC 1047, Rochefort Montagne

Départ à proximité du centre de secours de Rochefort avec la fraicheur mais le ciel bleu est là. Nous prenons d’emblée de l’altitude ce qui nous réchauffe rapidement !  Arrivés sur le premier plateau nous profitons d’une jolie vue sur les vallons de Fontsalade et de la Graille. En arrière-plan, les belles roches Tuilière et Sanadoire nous accompagnerons une bonne partie de la rando. On devine au fond le Puy de Vivanson.
En chemin pour la cascade, nous traversons une belle hêtraie embellie par de larges tapis de perce-neige !!  J’opte pour le passage en surplomb de la cascade car le passage en hors-piste en bas le long du ruisseau est un peu délicat sur sol boueux ! 

Ce sera pour une autre fois ! le lieu est toujours aussi joli et doit être bien agréable pour un pique-nique estival !

A la Graille, petit hameau aux belles bâtisses en pierre, nous devons faire un détour car la sente menant au PC 1002 n’existe plus !  Un dernier regard face au tandem Tuilière Sanadoire avant de leur tourner le dos pour emprunter un joli sentier en balcon avant de replonger sur le vallon de Fontsalade ( à proximité de Chez Chocol  -PC 1003 à 968- , une jolie petite sente dont les entrées sont barricadées par des fagots  mais ça passe bien quand même )

On remonte de nouveau, passage à la ferme du Deveix, 3 chiens présents qui sont restés plutôt tranquilles ! retour sur les hauteurs avec un très large et beau panorama avec en plus un clin d’œil du Puy de Dôme et ses copains ! 

Passage à l’imposante Pierre Branlante,

ce beau bloc de 5 mètres sur 7 dégagé par l’érosion. Certains se sont amusés à tenter de calculer le poids qui a été estimé à 200 tonnes ! On a bien essayé de la faire bouger mais pas moyen !!  Nous avons pris le temps pour une agréable pause de quelques minutes afin de profiter du soleil et du beau panorama ! Nous continuons à en profiter sur la dernière portion de ce sympathique parcours. Clôture de la journée avec une petite halte désaltérante au pied du Puy de Dôme. Merci à tous pour votre présence !

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Séjour n° 2 et 2 bis. Du samedi 22 au lundi 24 février 2025. Traversée Cantal Sancy en autonomie.



Animateurs : Michel J. et Sébastien
Nombre de participants : 6 dont 1 femme et 5 hommes.
Météo: pluie fine par averses le samedi, nuages et soleil le dimanche. De larges éclaircies avec un net rafraîchissement le lundi. Nuit de dimanche avec gelée.
Classement : facile (samedi et lundi) et moyen le dimanche
Transport : Renault Kangoo, Peugeot 3008 et Renault scenic
Assistance au transport : Mady, Brigitte et Yves
Kilométrage routier : 674 km (dépose et récupération)
Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures
Cartographie utilisée : cartes Ign bleue et Top 25, 2435 OT, 2535 O, 2534 OT, 2432 ET.
Matériel mis à disposition par l’association : une tente tipi Helsport, une tente North face modèle Westwind, deux sursacs goretex et un filtre à eau.

Faune et indices rencontrés : les animaux sauvages n’ont été visibles qu’une seule fois (3 biches) à la lisière de la forêt de Boissonnière. Par contre, nous avons pu observer de nombreuses traces et indices notamment des crottes (moquette) de chevreuil, (laissées) de sangliers, (fumées) de grands cervidés.

Fumées de grands cervidés.


Mot de l’animateur.
Nous accueillons sur ce raid, trois adhérents n’ayant jamais participé à ce genre d’aventure avec Atlas. Adeptes habituellement de randonnées sur plusieurs jours mais en suivant des balisages, ils ont été emballés par notre pratique et ont approfondi leurs connaissances par les apports donnés sur les techniques de navigation à l’aide de la carte et la boussole. A cette époque de l’année, les grands espaces s’offrent sans limite, sans gêne pour les troupeaux. L’ambiance fut excellente même dans l’humidité du samedi et la fatigue de la longue journée du dimanche. En autonomie l’adaptation est le maître mot….
Ne sachant si je pourrais être au départ ni finir cette traversée suite à une douleur récurrente à l’épaule droite, j’ai demandé à Sébastien de coanimer ce séjour, animateur titulaire et breveté au sein de l’association. Notre collaboration a été parfaite en tout point et a bien profité au groupe. De nombreuses micro animations ont ponctué cette traversée aussi bien sur la faune, les espaces naturelles, la météo, le matériel de randonnée ou la cartographie.


Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin.
Dénivelées positives totales : 1826 m ; négatives : 1844 m, kilométrage : 57 km 950, temps de déplacement : 20 h 50 (pauses incluses).

Relation des journées :
Déposés vers 08 h 30 au col d’Entremont, samedi par Mady et Yves, c’est sous une pluie fine et un vent sensible que l’on débute notre périple. Sans assistance, l’autonomie oblige au port d’un sac lourd avec tout le nécessaire, vêtements, nourriture et matériel de couchage pour couvrir nos besoins pendant trois séjours. L’hiver même si les prévisions météo n’annoncent pas des froids importants, il faut être en capacité de se protéger des intempéries et du vent qui peut faire descendre rapidement la température. Cette période est une excellente école pour voir rapidement si l’indispensable est dans le sac à dos !
Pendant ces trois jours, nous cheminerons au 2/3 en hors piste et profiterons de ces grands espaces d’estives occupés à la belle saison par vaches et chevaux.
Le début du parcours nous fait louvoyer entre des anciennes carrières et des zones humides dans un paysage tourmenté. La végétation réapparaît au Frau de Collanges entre pessière et forêt mixte. Nous laissons le lac de Sauvages à l’Ouest puis celui du Pêcher et prenons un axe Nord pour traverser l’imposant bois de la Pinatelle qui s’anime dès le mois d’août au moment du brame où les grands cervidés prennent possession des lieux dans des joutes bruyantes. Même si les fumées parsèment le terrain, la forêt est silencieuse et seules quelques chants d’oiseaux se font entendre entre deux coups de vent. Un peu d’observation pour trouver un passage nous permettant de traverser le ruisseau gonflé de Cézérat coulant dans un vallon serré. La remontée se fait sur un chemin à l’abandon dans une végétation de buissons noirs. Autour les pacages sont de mauvaises qualité et délaissés.
Arrivés sur un mini plateau occupé par quelques prairies artificielles dédiées à la production de foin envahies par des monticules, œuvres de rats taupiers, il nous faut traverser la D9 pour gagner le lieu-dit Laneyrat puis le ruisseau éponyme situé en contrebas où nous ravitaillons en eau à l’aide d’un filtre MSR. Le bois de Roche Grande et son sommet à 1151 m occupé par un chaos basaltique se dessine, c’est notre zone du bivouac à la latitude d’Allanche située vers l’Est. La pluie a cessé déjà depuis quelques heures et le ciel montre un aspect laiteux ce qui va nous permettre de monter les tentes en ce début d’après-midi tranquillement au sein d’une clairière. Cette étape d’un peu plus de 19 kilomètres a été rapidement avalée sur un terrain assez facile d’accès et des bois traversés aisément.
Quelques gouttes, un léger refroidissement lancent l’heure du repas du soir. Même si les jours ont bien rallongé, chacun n’a qu’une hâte, c’est de se mettre au chaud dans son duvet.

La journée du dimanche s’annonce dès le réveil plus lumineuse. La nuit a été calme et le chant des oiseaux met tout le monde de bonne humeur. La mise en route prévue entre 09 h 00 et 09 h 30 s’effectue sans problème chacun s’organisant à son rythme.
Nous sortons rapidement plein Nord du bois, passons le vélorail, puis traversons le ruisseau de Landeyrat bien en eau avant d’atteindre le lieu-dit Romaniargues. Au hameau, je montre la présence d’un énorme nid de rapace, repéré lors d’un précédent passage, il y a quelques saisons où à cette période un Milan royal consolidait déjà son nid par l’apport de nouveaux branchages. A la sortie des quelques maisons à hauteur des solides et imposants bâtiments de la ferme de Piquemeule, nous rejoignons le Tour des Vaches Rouges qui par des chemins confortables, nous amènera jusqu’à Pradiers, lieu connu des anciens de l’association car point de ravitaillement de la longue distance de l’époque, la traversée du Cézallier sur la journée.
Plein Nord, sur un chemin d’exploitation entre Montagne de Pradiers sur notre droite et Montagne des Courbières sur notre gauche, nous gagnons le pied de la Montagne des Huides dont le sommet est côté à 1449 m, deuxième plus haut point du Cézallier.

Sur la Montagne des Huides… En arrière plan la Montagne des Pradiers

Le prochain objectif se distingue facilement avec ce temps clair, le point le plus haut à 1476 m d’altitude, le Mont Chamaroux qui sera atteint après le passage du ruisseau des Coins et la traversée de la D724 qui mène de Boutaresse à Marcenat. Du Mont, un paysage sur 360° se montre à nos yeux du Cantal au Sancy. Quiétude et tranquillité à chaque fois renouvelées…on ne se lasse pas de ressentir un moment de paix intérieure loin de tout et des contingences habituelles !

La Godivelle d’en bas


Il nous reste dans cette longue journée encore quelques kilomètres à parcourir et l’heure avance. La montagne du Chamaroux puis le lac d’En Bas de la Godivelle sont atteints. Je modifie notre point d’arrivée qui se situait à proximité de la Montagne de Las Tiolas car le paysage a subi une importante modification, une partie de la forêt a été rayée de la carte. Nous gagnons la Coualle Basse où coule un vigoureux ruisseau né dans la tourbière de la Plaine Jacquot, toute proche. Les tentes sont installées rapidement car le soleil décline, masqué par quelques nuages gris. Une froideur s’installe rapidement ce qui pousse après le repas expédié, les participants à se mettre au chaud.
Le vent a tourné et souffle au lever du jour de l’Ouest, les tentes portent une pellicule de glace. La routine du matin accomplie, petit déjeuner, pliage et chargement des sacs, nous prenons sur quelques centaines de mètres le GR30 à travers une forêt qui s’éveille. Notre direction change brutalement en suivant la séparation entre une forêt d’épicéas et de mélèzes pour gagner le Teston du Joran. Nous surplombons sur notre droite le lac à proximité de Cureyre pour traverser la forêt de la Montagne de la Veisseyre jouant avec les petits reliefs et les zones humides pour atteindre le col routier de la Chaumoune. Les estives ont, là aussi, été également travaillées par les engins agricoles et des pacages faits de trous et de bosses ont été aplanis pour permettre des surfaces plus grandes destinées au foin. Pour les randonneurs la progression est plus aisée et les zones humides reléguées sur les fonds. (photo)

Vers le col de la Chaumoune…en arrière plan le Sancy et ses traces de neige.

En grimpant la Montagne du Ronzier pour atteindre la dernière grosse difficulté du séjour, le Puy de la Vaisse à 1358m, il suffit de se retourner un instant… c’est la magie d’un itinéraire en linéaire, pour voir que le massif du Cantal est déjà bien loin.
Après la descente dans la magnifique hêtraie, nous cherchons refuge dans la pessière pour nous protéger du vent qui se renforce et amène une grande fraîcheur. Les Fontlonges sont dépassés et nous contournons par l’Est cette grande cuvette qui draine les eaux d’écoulements puis c’est la montée au sommet du Puy Ferrand où nous prenons le temps d’une longue pause à l’abri des genévriers. La neige a déserté cette mini-plaine, terrain de jeu des skieurs de fond il y a quelques années. Passons au Nord du Cocudoux et pénétrons dans la forêt de la Bany où les musheurs ont pris leur quartier d’hiver, les traîneaux ayant été remplacés par des karts à roue pour promener les touristes.
La fin de notre séjour est proche, nous passons par une petite dépression à peine visible sur les cartes au 1/25000 ème pour admirer une jolie cascade, sans nom, alimentée par un ruisseau approvisionné par l’humidité de la forêt de la Bany et qui doit plus ou moins disparaître à la saison sèche. Nous sommes au point de rencontre, le parking de l’Escarot qui marque la fin de cette nouvelle aventure. Merci à tous d’avoir participer avec bonne humeur et entrain à ce séjour.

Remarques : merci aux bénévoles, Brigitte, Mady et Yves qui ont participé à la réussite de ce séjour en transportant et ramenant sur Clermont, les participants.

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Jeu 20/02/2025 Rando Combrailles – Sauvagnat

Animateur : Yves
Nombre de participants : 24 animateur compris ( 15 F, 9 H)
Météo : journée ensoleillée
Distance : 24  km
Dénivelé : 650 m
Durée : 7H40 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 110 km pour 2 véhicules et 106 km pour 3 autres soit : 538 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Sauvagnat, PC702, PC701, Chez Guyonnet, La Faudèche, Chez Denis, Herment, Les Granges, Rocher des 3 Tourtes, PC737, Puy de la Sagne, Pierre Fade, Chez Geille, Pont de Singlet, Les Brousses, Puy Saint Gulmier.

Après un jeudi dans les Combrailles humides, nous voici ce matin toujours dans les Combrailles, plus sèches et plus vallonnées avec un beau soleil déjà présent.
Départ de Sauvagnat d’où l’on aperçoit Herment sur sa butte basaltique, notre premier point de mire. Jusqu’à l’Etendard, les chemins sont beaux et secs. Le chemin prévu pour rejoindre Herment, plus emprunté depuis longtemps, a disparu sous la végétation. Nous contournons le problème par le bois des Gannoux pour arriver Chez Denis, où Josette, voulant faire coucou à sa nièce trouve porte close.
Nous voici à Herment, ancien village fortifié où une promenade arborée suit les anciens murs. Au passage, nous apprécions le Tilleul de Sully, arbre remarquable planté en 1601.Puis nous entrons dans le bourg pour visiter :
– la Collégiale Notre Dame du 12°S de transition roman gothique unique en Auvergne et ses différents trésors classés (fonds baptismaux, Vierge de Pitié en bas relief, peinture de la porte occidentale),
– la Maison Tardieu, hôtel particulier du 15°S avec sa tour et son parc,
– la fontaine médiévale du 14°S, seul point d’eau du village avant la construction d’un disgracieux château d’eau qui défigure le paysage,
– la chapelle Notre Dame Bonne Nouvelle sur la rue qui nous conduit à la sortie du bourg.

Visites terminées, direction plein nord par Les Granges et son bois pour découvrir le Rocher des 3 Tourtes, 3 blocs superposés de forme pyramidale en avant d’un autel druidique au beau milieu de résineux.

Rochers des 3 Tourtes

Endroit idéal pour le pique-nique, ruisseau de la Perchade à nos pieds et surtout un soleil très présent digne d’une journée printanière.

Nous reprenons notre parcours par une agréable déambulation dans le Bois de Mialler, très aéré qui laisse entrer le soleil.
A partir du Puy de la Sagne, nous descendons sur le Sioulet, pour remonter légèrement au Dolmen de Pierre Fade (ou Pierre des Fées), seul édifice mégalithique du département avec tumulus.

Dolmen de Pierre Fade


Chez Geille, lieu dit voisin, un jardinier insiste pour la photo de groupe. Sculpture magnifiquement réalisée, tête en tôle chaudronnée et martelée, corps et membres en fer à béton soudé.


Redescente en aventure sur le Pont de Singlet et remontée sur les Brousses, hameau dominé par le Puy Saint Gulmier, imposant plateau volcanique.
Dernier dénivelé du jour et quel dénivelé : après le bois de Ty, la pente par endroits est à 19%. Au pied de l’église ornée d’un clocher terrasse rare en Auvergne, une table nous renseigne sur la vue à 180° des Dômes au Plateau des Millevaches.
Simple formalité pour regagner nos voitures stationnées au Stade du PSG (Puy Saint Gulmier : raccourci facile !)
Journée extraordinaire avec une extrême douceur et un soleil omni présent.

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