Un déplacement à vélo a eu lieu le mercredi 07 mai 2025 pour suivre l’évolution de la plantation en ce début de printemps. Vous verrez en regardant la photo ci-dessous que les noyers ont pris de l’ampleur et que les 85 arbres se portent bien ! L’opération menée les 22, 23 et 28 mars 2024 est couronnée de succès avec une reprise à 100 % des arbres transplantés.
A bientôt pour une nouvelle opération….. -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
Animateur : Yves Nombre de participants : 10 animateur compris ( 7 F, 3 H) Météo : nuageux le matin, orage et averse l’après-midi Distance : 22 km Dénivelé : 600 m Durée : 6 H pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 75 km pour 2 véhicules ( Benoit, Yves) soit : 150 km Préparation et rédaction : 2 H
ITINERAIRE : Manglieu, Tarragnat, Le Chat, PC457, PC486, PC489, Champriat, Craimps Haut, La Rochette, PC652, Dagout, La Farge, Pourrat, Le Brugeron, Les Creux, Château Auger, Manglieu.
Courte rando prévue aujourd’hui, car la météo annonce de gros orages dans l’après-midi. Nous quittons donc Manglieu dans la brume, après avoir visité l’imposante Abbatiale du 12°S, nous traversons l’Ailloux et direction le Puy de Céveloux.
Abbatial de Manglieu
Avant Tarragnat, le sentier se faufile entre de hautes herbes détrempées suite à l’orage d’hier. Nous voilà déjà trempés jusqu’aux genoux, test idéal pour l’étanchéité des chaussures. A Tarragnat les premières gouttes arrivent, un auvent fera notre affaire pour enfiler les vêtements de pluie. Nous contournons le Puy de Céveloux par un deuxième passage dans les herbes mouillées. Dans le bois de Rouaire, l’attention est de mise car si glissade, bain de boue assuré. Le soleil commence à pointer son nez, la chaleur est pesante, on est bien dans une ambiance de temps orageux. La montée sur Craimps est agréable avec une large vue, sur les puys et pics du Bois de la Comté, sur la Limagne d’Issoire et ses petits pitons rocheux, et en toile de fond le Sancy et le Cézallier. Peu après le hameau la Rochette, un petit coin sympathique avec des sections de troncs alignés comme des bancs, nous tend les bras pour la pause méridienne.
Nous sommes au plus haut du parcours, la descente sur Dagout et la Farge, par cette douceur, est appréciée. La D754 coupée nous remontons sur Pourrat pour contourner le Puy d’Auger et découvrir son château privé du 15°S. Le tonnerre commence à se faire entendre au loin. Au fur et à mesure de notre avancée dans le bois les grondements se font de plus en plus forts et de moins en moins espacés, le ciel s’assombrit puis se noircit fortement.
Montée au puy d’Auger
A proximité du château nouvelle séance de protection contre la pluie, le clocher de Manglieu est en vue il nous reste 2,5 km environ. Nous délaissons les chemins, emboitons la route et activons le pas. La pluie propulsée par le vent du nord se fait de plus en plus forte. Nous sommes déjà bien ruisselants, à l’entrée du village un porche de garage nous sert d’abri momentané en attendant une accalmie.
Sous le porche
Les voitures sont à quelques dizaine de mètres, les plus courageux donnent le las et nous voilà parti, jambes à notre cou, dans la rue principale. Un abri bus bienvenu a fait notre affaire pour le changement de tenue. Le timing pourtant calculé en fonction des données météo n’aura pas été assez précis pour éviter ces trombes d’eau. Merci aux courageux présents .
Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Retrouvez les informations sur l’activité sur le site onglet « Actualités ».En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.Un léger tassement de la fréquentation en semaine et une stabilité le samedi avec une baisse de la fréquentation chez les femmes et une augmentation du nombre de participation des hommes dans la catégorie soutenue.
Les lundis et mardis
Nombre de séances réalisées Lundi : 7 Mardi : 7 Annulées : 0 Types de séances : Fractionné : 3 (lundi) 3 (mardi) Foncier : 4 (lundi) 4 (mardi) Nombre de participants : Lundi : 102 dont 57 F et 45 H Mardi : 70 dont 36 F et 34 H
Animateurs : Mady, Christian , Michel J
Les samedis Nombre de samedis : 6 Nombre de séances : 9 Nombre de séances annulées : 1 (allure modérée manque de participants) Nombre de séances modérées : 5 Nombre de séances soutenues : 4 Nombre de participants : 66 dont 29 F et 37 H
Nombre de participants : 10 dont 6 femmes et 4 hommes.
Le séjour vu par l’animateur. Après sept treks ou expéditions au Népal, il m’est de plus en plus difficile de parler de ce pays tellement mystérieux, accueillant et si vaste avec une montagne démesurée et un aspect culturel varié et complexe. Je vais essayer de relater notre séjour sous une forme inhabituelle évitant un découpage trop rigoureux qui m’amènerait à être répétitif… Le kilométrage parcouru à pied peut paraître insignifiant mais nous avons rencontré des pentes à 28 % sur plusieurs portions pour atteindre des cols au dessus de la forêt pluviale. Nous avons évolué dans une zone appelée « tempérée haute » entre 2400 et 4000 m la plupart du temps et nous avons pu nous émerveiller de la diversité des couleurs des rhododendrons du rouge au blanc qui peuvent atteindre une hauteur de 28 mètres et qui cohabitent avec des sapins de grandes dimensions. Au Népal, il en existe plus de 30 espèces. La surprise a été de pouvoir à plusieurs reprises voir dans son élément naturel l’entelle commun, une des deux sortes de singes qui vit dans le pays jusqu’à 3600 mètres d’altitude, la deuxième étant le macaque Rhésus qui est au contact de l’homme dans les sites de Swayambhunath et Pashupatinath. Pour les amateurs de chiffres, nous avons parcouru 88 kilomètres, 6640 mètres de dénivelés positifs et 5423 m de négatifs. Ces valeurs sont données à titre indicatif et peuvent variées d’un instrument de calcul à un autre. Elles ne tiennent pas compte des déplacements dans Katmandou.
Les transports. Un voyage si loin de chez soi nécessiterait d’avoir beaucoup de temps de libre pour couvrir la distance aller et retour à vélo ou en voiture soit 19986 kilomètres en traversant des pays où actuellement il ne fait pas très bon vivre ou passer. Autre possibilité, voyager en avion mais pour 10 personnes, le bilan carbone est effroyable, 20,8 t CO2. pour un kilométrage de 14312. Nous avons choisi cette seconde solution et nous reverserons pour un projet environnemental la somme de 546€. La contrepartie de notre séjour pour clore certaines polémiques à venir, c’est que travaillant avec une agence sur place (depuis plus de 20 ans) nous apportons économiquement un soutien financier qui permet de faire vivre plus de 11 personnes pendant plusieurs semaines. Le covoiturage Clermont Lyon a été confortable. L’installation des véhicules au parking à proximité de l’aéroport prévue après dépose des participants au terminal 1 a été réalisée dans le « timing ». Le premier imprévu a été la tentative atterrissage à l’aéroport Tribhuvan de Katmandou. Une bulle orageuse était bien installée sur la zone et après plusieurs tentatives qui ont fortement secoué le Boeing 737 et les passagers, le pilote a décidé d’aller se poser à Calcutta en Inde. Après 3 à 4 heures d’attente, le retour et l’atterrissage à Katmandou a pu se faire et nous avons été accueilli par le fils de Dhany avec qui j’organise pour Atlas des séjours au Népal. Il est environ 21h00 lorsqu’il remet à chaque participant le mâlâ, une guirlande de fleurs d’œillets dinde en signe de bienvenue. Le J4 et le retour J16 en bus privé avec les 7 porteurs, les 2 sherpas, le cuisinier et le guide nous ont permis de comprendre la définition du mot « patience ». De Katmandou à Syabrubensi environ 100 kilomètres et de Borang à la capitale 80 kilomètres, nous avons mis environ 8 heures sur de petites routes goudronnées et des pistes poussiéreuses, creusées d’ornières et aux virages en épingles à cheveux. En bref, la vie quotidienne des népalais qui se déplacent sur un réseau routier en chantier et saturé.
Autre transport insolite le J14, le matin au départ du lodge, Téké notre guide nous annonce qu’aujourd’hui, on ne fait que descendre. Après le passage sur un épaulement où vivent des familles hindous de la secte des intouchables travaillant le fer, une sente pas facile nous emmène vers le fond de la vallée. Téké nous montre le village à atteindre…sur une hauteur. Certaines prennent gentiment à partie le guide en lui faisant remarquer que cela monte ! Pas de problème, il a prévu son coup et après une attente d’une vingtaine de minutes, on voit arriver un camion croisé quelques kilomètres avant. Ce sera notre moyen de locomotion, deux dans la cabine et le reste dans la benne…Les routes de l’impossible vous connaissez, nous y étions ! Après avoir parcouru 7 kilomètres avec des ho !, des ha ! des ouh ! nous reconnaissons à l’arrivée la virtuosité du jeune conducteur qui a bien mérité un pourboire collectif en roupies.
Je passe sous silence les déplacements en taxi dans Katmandou où la dextérité et l’adresse des conducteurs sont surprenantes.
Les visites en dehors du trek. Un voyage au Népal nécessite d’avoir à minima une connaissance de la culture, du patrimoine, de la religion. Le consumérisme côtoie les traditions aussi bien en ville qu’à la campagne. Tout le monde est accroc à son téléphone et les vieux rickshaw à moteur sont en partie remplacés par de petites voitures de marque asiatique, moins polluantes il est vrai. Le J3, j’ai proposé le matin de nous rendre à pied à Durbar Square de Katmandou afin de sentir l’atmosphère de la ville. Bien que le tremblement de terre de 2015 ait provoqué des destructions, les temples emblématiques sont toujours debout ou en cours de restauration. J’ai pu montré le Kasthamandap (la maison de bois), bâtiment le plus ancien de la vallée qui daterait du XIIe siècle. Il aurait donné son nom à Katmandou. Installés sur les gradins du temple de Trailokya Mohan Narayan, il a été aisé de positionner, la Kumari Chowk ou Kumari Bahal (demeure de la Déesse vivante) avec l’histoire de cette jeune fille pubère qui vit recluse ; en face, le temple de Shiva et Parvati ou encore la statue d’Hanuman (le dieu singe) à l’entrée de l’ancien palais royal qui date de 1672 dont le visage a disparu sous une couche de pâte rouge appliquée par les dévots. Un long moment a été laissé comme pour chaque visite à chacun pour aller à son rythme trouver les éléments qui composent cette place musée. De là, j’ai conduit à pied le groupe au site de Swayambhunath, situé sur une colline à l’ouest de la ville, appelé familièrement « le temple des singes ». Une fois le grand escalier gravi, occupé dans la partie supérieure par des paires d’animaux, Garuda, lions, éléphants, chevaux et paons, les véhicules des Dhyani Bouddha, on aperçoit le dorje qui signifie « foudre, vajra en tibétain) et symbolise la puissance virile. Les dorje que l’on retrouvera à d’autres endroits sont souvent associés à une clochette, emblème de la sagesse féminine . A droite de l’escalier un gompa, monastère. La description de tous les éléments occupant la plateforme serait vite ennuyeuse pour le lecteur. Mais pour compléter ce moment, il faut donner quelques informations sur le stupa lui-même et la signification des quatre faces orientées par rapport aux points cardinaux, ornées de grands yeux qui symbolisent le regard vigilant de Bouddha sur toute la vallée. Le signe en forme de point d’interrogation, à l’emplacement du nez est le chiffre ek, un en népali, symbole de l’unité. Entre les deux grands yeux, légèrement au-dessus d’eux, un troisième œil symbolise le pouvoir de clairvoyance de Bouddha. Sur les quatre côtés du stupa, des moulins à prière sont positionnés et portent le mantra sacré om mani padme hum. Des fils tendus jusqu’à la flèche du stupa portent les drapeaux de prière flottant au vent, chacun d’eux contient un mantra dont la moindre brise disperse les mots sacrés. De plus on a observé et essayé de comprendre la symbolique des 13 anneaux concentriques de la flèche représentant les 13 degrés de la connaissance et les 13 étapes à franchir pour atteindre le nirvana symbolisé par le parasol qui couvre l’édifice.
Montée au temple de Swayambhunath
Le J18. A notre retour de trek, deux jours de visites ont été proposés. J’ai voulu montrer le contraste entre la religion Hindou avec le site de Pashupatinah et le bouddhisme avec le stupa de Bodhnath. Situé à 5 kilomètres du centre de Katmandou s’y rendre à pied est déjà une aventure dans le bruit et l’air pollué.
Les ghats le long de la Bagmati
Pashupatinah est l’un des temples les plus importants dédié à Shiva de tout le sous-continent. Sans vouloir jouer les voyeurs, nous avons pu assister sur les bords de la Bagmati, à des crémations. Les corps enveloppés dans un linceul après avoir été lavés avec les eaux de la rivière sacrée sont installés sur un lit de bois, posés sur des ghats et disposés le long des berges. De l’autre côté de la rivière, un nombre impressionnant de chaitya de pierre abritant un lingam et face à l’entrée un petit taureau couché représentant le véhicule de Shiva. Notre parcours se poursuit sur deux kilomètres environ et après avoir de nouveau traversé la Bagmati nous progressons à travers un quartier qui a mangé d’anciens terrains cultivables, composé de grandes maisons, sans doute des propriétaires tibétains exilés. L’atmosphère est tout autre à l’arrivée à l’entrée du stupa le plus grand du Népal et l’un des plus grand au monde. C’est le centre religieux de la très importante communauté tibétaine du Népal avec ses monastères et ses nombreuses boutiques vendant des objets tibétains et notamment des tankas. Le J19. Six volontaires ont été intéressés pour se rendre à Patan. Le trajet aller s’est fait à pied et le retour en taxi. Peut-être aurions nous du commencer l’approche de l’hindouisme par cette ville impériale ? L’espace est plus grand, moins de bruit qu’à Katmandou et surtout un musée d’une richesse extraordinaire qui permet d’appréhender plus facilement l’histoire du Népal et de la construction des temples.
En bref, les petits plus du trek… J4. Syabrubensi – Briding. (alt. 2244m) Dès la sortie du village, une première difficulté se présente pour certaines, la traversée de la Trisuli River par une passerelle nouvelle génération en métal, solidement accrochée au rocher. Sans difficulté pour la plupart, je n’avais pas imaginé que cela puisse être une épreuve pour deux participantes. Un nouveau défi en vue, gagner en autonomie, surmonter son appréhension du vide et maîtriser son déplacement… L’univers que nous côtoyons est nouveau pour sept d’entre nous et rapidement, nous sommes surpris par les nombreux chants d’oiseaux qui nous accompagnent et qui seront présents tout au long de ce trek qui se passera en partie dans un environnement forestier. Les premiers arbres rhododendrons se montrent pour le bonheur des yeux, de couleurs roses puis dans les jours suivants, le blanc, le rouge feront partie du décor.
Descente dans une forêt de rhododendrons
Nous sommes sur la rive gauche de la Trisuli qui prend sa source au Tibet et court sur 200 kilomètres. Au Népal, les distances ont peu d’importance et sont largement compensées par le pourcentage des pentes à gravir. L’arrivée sur Bridin en fin de matinée nous permet de voir le premier moulin à prières actionné par l’ eau avec un système de pales à plat. J5. Briding – Thuman (alt. 2342m) Avant le départ, le ciel clair nous offre une vue magnifique sur les hauts sommets enneigés à plus 7000 d’altitude situés sur la frontière avec le Tibet (Chine) à 17 kilomètres de notre position. Dans la descente vers le torrent, nous nous arrêtons auprès d’une femme qui travaille sur son métier à tisser, l’occasion de faire quelques achats de produits fabriqués localement. Une belle et longue passerelle en métal permet de traverser la Bhote Kosi river.
Une passerelle parmi d’autres !
Un long mur à prières que nous passons par la gauche avant l’arrivée à Thuman. Sur le plan météo, pluie fine en début d’après-midi qui se transforme en grosses averses orageuses jusqu’à tard dans la soirée. J6. Thuman – Nagthali (alt. 3219m) Remarqués les arbustes à fleurs blanches où butinent des abeilles au corps longs et sombres. Sur une pelouse à l’écart de la forêt, de petites fleurs de couleur violette aux tiges très courtes (Idf. confirméeprimevère), et de jolis iris. Un entelle commun a pu être photographié par Laurent, on distingue sa face noire entourée d’une fourrure blanche.
L’Entelle ou Langur d’Hanuman dans son habitat.
Le lodge construit principalement en bois est situé sur un mini plateau où de nombreux dzo (animal mâle issu d’un accouplement d’un yak et d’un zébu ou d’une vache domestique) et des bovins paissent paisiblement. En milieu d’après-midi nous montons jusqu’à une immense divinité bouddhiste Gura Rumpoche que nous avions déjà pu voir au-dessus de Syabrubensi. Depuis Thuman 3 chiens nous suivent… J7. Nagthali – Tatopani (alt. 2606m) Avant de quitter Nagthali, le guide nous propose de monter à un belvédère situé à quelques kilomètres à une altitude de 3725m. Le ciel est couvert et l’on espère que l’éclaircie sera au rendez-vous. La végétation est différente, on aperçoit des arbustes couverts de fleurs jaunes (Idf. confirmée, pintanthus nepalinsis). La pluviométrie doit être importante à certains moments de l’année car des branches d’arbres sont recouvertes de mousses et de petites fougères marron qui semblent attendre la mousson pour reverdir. Peu à peu la forêt s’estompe pour laisser place à des zones où poussent l’herbe et des rhododendrons rabougris. Au sommet, le ciel est chargé de gros nuages qui rapidement nous enveloppent. Quelques petits grêlons nous obligent à prendre le chemin du retour et la température chute brusquement. Retour au lodge. Nous finissons les sacs pour les porteurs et commençons la descente vers Tatopani en suivant sur 400m environ un épaulement à fort pourcentage où chaque pas nécessite une attention particulière. Les sherpas et deux porteurs assurent la sécurité aux passages les plus exposés puis la sente passe en courbe de niveau avant de gagner un chemin forestier. Nous passons à proximité de familles d’éleveurs qui vivent dans des cahutes dont les murs sont faits de tronc d’arbres et d’un treillis de bambous et la toiture d’une bâche plastique. Pauvres logis en vérité ! Pierre donne quelques bonbons aux 9 enfants appelés par Teke qui assure la distribution. Une douceur très appréciée ! La pluie qui nous a pris dans la forte pente s’intensifie par moment. Bientôt Tatopani. Nous aurons le reste de l’après-midi pour faire sécher. Nous sommes survolés à notre arrivée par un vautour de l’Himalaya et ses 2,60 à 3,00 mètres d’envergure. En fin d’après-midi profitant d’une large éclaircie, nous allons visiter les anciennes sources (Tato) d’eau chaude (pani)….Dommage, depuis le tremblement de terre de 2015, l’eau a pris un autre chemin et les bassins ne sont plus alimentés. J8. Tatopani – Gatlang ou Ghattlang (alt. 2352m) L’itinéraire est simple…on descend au fond de la vallée et on remonte en face pour atteindre le village de Gatlang. Nous alternons piste en terre et sente à travers les cultures de pomme de terre en majorité et quelques minuscules parcelles de maïs. Une passerelle courte et surplombant à une hauteur raisonnable le torrent permet de passer sans aide et à apprendre à maîtriser ce mouvement inhabituel de balancement. L’exercice se passe bien. La confiance vient ! Passée la Chilime kola puis la centrale électrique rive gauche, nous amorçons la remontée où la vie rurale se découvre, un labour avec deux vaches liées entre elles à l’aide d’un licou en bois tirant une charrue au socle également en bois. Un peu plus loin une surface bordée sur chaque côté par une levée de terre noyée sous quelques centimètres d’eau qui attend le repiquage du riz, mur à prières, serre artisanale en bambou. Dans le lit de la rivière, deux hommes calibrent les cailloux prélevés à l’aide de grand tamis. Bientôt le Tamang home guest house. En soirée après le repas, les villageois nous proposent une danse folklorique en costume Tamang.
Groupe Tamang du village…
J9. Gatlang – Somdang (alt. 3283m) La sortie du village se fait par la rue principale puis nous utilisons une succession d’escaliers qui permettent aux agriculteurs d’accéder à leurs champs en terrasse sur des fortes pentes. Nous arrivons sur un site bouddhiste avec un bassin en eau où de jeunes filles répètent une chorégraphie filmée de danses traditionnelles Tamang. Pour échapper à la piste nouvellement ouverte, dixit notre guide, nous empruntons à plusieurs reprises des petites sentes. La pente devient plus rude à travers la forêt détruite en partie par un incendie. La journée est magnifique, l’environnement très sauvage et le panorama à couper le souffle sur les sommets de la chaîne des Ganesh enneigés à plus de 7000 mètres et la frontière tibétaine. Le pique nique est pris au soleil sur une estive occupée par quelques cabanes en bois. Un col d’altitude appelé Khurpu (le col des collines) nous attend à 50 minutes d’après Puntika Tamang, le premier sherpa. Les drapeaux à prière se distinguent entre les branches des arbres et annonce la fin de la difficulté. Les nuages ont remplacé l’effet beau temps et après quelques photos pour immortaliser le passage, c’est la longue descente vers Somdang situé dans une vallée encaissée. En chemin, Laurent découvre le crane d’un singe. Seul un des chiens continue à nous suivre ou à nous précéder. Baptisé « Momo », c’est devenu la mascotte de l’équipe. Il est très discret et pour la petite histoire, il nous accompagnera jusqu’à l’avant dernier jour. Il sera alors confié à la famille du lodge pour éviter d’avoir à le laisser à la porte du bus de retour. Ce chien était vraiment très sympa… Le guest house est propre mais un peu spartiate car peu de visiteurs passent par là. Une mention particulière pour la literie qui a été durant le trek, toujours très confortable. J10. Somdang – Pansang ou Pang Sang (alt. 3850m) Par une piste à flanc de montagne, nous gagnons le bivouac le plus haut du trek où nous passerons deux nuits. Nous profitons de cette montée en altitude pour échanger sur le manque d’oxygène et les différences entre l’accommodation et l’acclimatation et les différents maux que l’on peut ressentir… A notre arrivée, le ciel est bas et les nuages accrochent le relief dès 2900 m. L’après midi nous redescendons de plusieurs centaines de mètres pour photographier un troupeau de yak et dri ou nak (femelle) avec des jeunes. La fin de journée et le début de soirée sont ponctués par de grosses averses orageuses. Sur ce site, nous sommes éloignés de tout. Pour la première fois depuis le début du trek, nous n’avons aucune liaison par téléphone, l’eau est à 20 minutes (merci les porteurs). La toilette se fera sommairement avec des lingettes. Par les crêtes vers l’Est on peut atteindre le camp de base du Paldol (alt. 5928m) où un groupe d’Atlas était passé à proximité en 1995. Certains souhaitaient faire l’expérience de dormir sous tente mais la pluie a remis le projet à plus tard, car les tentes sans doute mal montées ont pris l’eau. Dans la nuit, le vent tombe et la douceur revient avec un ciel étoilé vers 01h00 du matin sans pollution lumineuse. J11 journée de repos à Pansang. Après le petit déjeuner, nous montons vers l’ouest un épaulement et atteignons une croix chrétienne et admirons un panorama qui va du Dhaulagiri au Ganesh. Plusieurs participants, Marie-Hélène, Sandrine et Laurent battent à cette occasion leur record d’altitude nous sommes à 4000 m. A la descente, nous trouvons des poils de singe (identifiés par les népalais qui nous accompagnent) puis admirons la grâce d’un vautour qui cherche les ascendants pour consommer le moins d’énergie dans son ascension. La journée n’est pas finie. En milieu d’après-midi, malgré un ciel qui se charge nous choisissons de monter plein Est et de monter le plus haut possible vers une nouvelle croix (nous aurons l’explication dans l’étape suivante…). Nous jouons avec le relief. En contrebas, on distingue minuscules les yaks. Nous gagnons une crête à 4172 m d’altitude, nouveau record établi. Le ciel devient menaçant il est temps de regagner notre refuge de bois où brûle dans un poêle bricolé avec un bidon de 100 litres un doux feu. Ce soir au menu un dal bhat copieux avec de jolis morceaux de poulet et une sauce délicieuse. J12. Pansang – Tipling (ou Tibling) (alt. 2226m) Nous laissons la divinité tournée vers les deux vallées au-dessus du monastère bouddhiste derrière nous et amorçons la descente qui nous éloigne de l’atmosphère de la haute montagne. Presque 2 jours sans un bruit de moteur, pas d’avion dans le ciel, pas de passages de satellite d’après les observatrices nocturnes…le silence à l’exception du souffle du vent ! Puntika porte en travers de son sac à dos, un sac chargé de genévriers qu’il a coupé hier sur les pentes. Les bouddhistes brûlent chaque matin un morceau de cette plante pour assainir appartement ou maison. Le cheminement descendant serpente à travers une forêt dense de rhododendrons qui alterne avec des sapins énormes sans doute plusieurs fois centenaires. Certains paraissent moribonds ayant été frappés par la foudre et leurs troncs noircis ont des creux où un homme pourrait tenir debout. Des tapis de primevères et les fleurs de fraisiers sauvages donnent au sous bois une teinte printanière. Une autre plante particulière non vue jusqu’à présent se hisse au dessus des autres, en forme d’arum avec une fleur centrale (Idf. confirmée Arisaema speciosun). Des clairières avec de petites maisons de bois dont certaines participantes feraient bien des résidences secondaires. En fond de vallée, on aperçoit l’objectif de la journée, le village dont les toits de tôle bleue se remarquent. Une attention particulière doit être apportée à cette descente sur un terrain qui paraît facile mais qui a généré quelques glissades sans conséquence. Après plusieurs heures de marche, nous rencontrons deux couples de villageois. Téké m’explique qu’ils vont chercher du bois et ramasser des champignons qui se vendent un bon prix. La forêt s’arrête brutalement et nous découvrons un paysage de terrasses où cultures de pomme de terre et céréales se partagent les surfaces survolées par des très beaux papillons (en cours d’identification). Au village où peu d’étrangers passent, une maison d’hôtes nous accueille avec seulement 8 lits, la propriétaire cédant son lit à Sébastien et moi-même dormant sur mon matelas gonflable. En fin de journée, nous allons découvrir le village. Les habitants semblent surpris de voir des européens et nous saluent avec gentillesse. Un pont en béton vient d’être construit au-dessus d’un filet d’eau et sert sans doute pendant la période de la mousson qui débutera sans tarder vers la mi-mai. Des femmes cassent des cailloux qui sont disposés pour renforcer le chemin. Travail rude qui se fait semble-t-il dans la bonne humeur. Elles travaillent en tenue locale très colorée avec gants et marteau en main. Sur la gauche une église chrétienne, l’œuvre du père Casper J. Miller (1933 – 2023), un jésuite qui est venu évangéliser la vallée d’où les croix sur les points hauts. Nous poursuivons notre visite jusqu’à une cascade mais avant, il nous faut franchir une nouvelle passerelle dont la traversée doit se faire, c’est le challenge… en solo. C’est une réussite complète, l’appréhension est maîtrisée et le pas assuré avec brio et le permis himalayen de franchissement de passerelle métallique peut être délivré. La cascade atteinte pour certains après passage d’un pont rudimentaire de pierres plates posées sur des branches et après quelques photos, nous regagnons dans la pénombre le lodge. J13. Tipling – Sertung (alt.1942m) Finies les caresses pour Momo, on lui dit adieu, il sera bien dans cette famille et c’est la bonne solution. L’étape est très courte ce qui nous permet de faire des rencontres, d’observer plus tranquillement la vie des locaux, les cultures, les céréales et autres légumes qui sèchent sur les toits ou sur de grandes bâches comme le millet. Une ancienne distillerie à l’abandon se meurt à côté d’une modeste maison. Puis à la sortie d’un virage, un attelage insolite nous interpelle, une moto à l’arrêt est reliée par une corde à une petite machine à 2 roues avec un brancard à l’arrière qui permet à l’homme à pied d’alléger le poids et d’aider à la progression. Questionné Téké nous traduit les explications fournies par l’un des hommes. C’est une petite batteuse manuelle qui sépare la paille du grain (made in Chinois of course !). Ensuite, c’est le passage à proximité d’un temple bouddhiste en cours d’achèvement qui nous ouvre ses portes. Les murs en pierre et les fenêtres et huisseries en bois du Terai donnent au bâtiment un aspect de solidité. L’emplacement comme d’habitude n’est pas le fait du hasard mais tourné vers les 4 sommets du Ganesh Himal. L’argent manque pour le terminer et nous aidons en faisant un don collectif bien accueilli. Sur un épaulement, nous remarquons une pancarte avec une poubelle et un homme jetant un détritus dedans avec l’inscription en népalais que nous traduit Téké. La municipalité locale se soucie de l’environnement et demande aux habitants de ne rien jeter dans la nature. Il y a du travail en perspective ! Atlas va devoir venir faire des campagnes de nettoyage dans le secteur… Nous amorçons la descente par une sente peu commode et après c’est la petite histoire du transport en camion benne relaté plus haut. En fin de journée nous faisons les 300 mètres de dénivelé pour gagner un site bouddhiste perché sur un promontoire rocheux et qui domine la vallée. J14. Sertung – Borang (alt . 1577m) Une piste poussiéreuse a remplacé le chemin habituel et faute d’un cheminement attrayant, nous nous intéressons aux différentes plantes que nous rencontrons se promettant d’en faire l’inventaire après le retour en France. Certains gouttent à des framboises jaunes perchées sur de véritables arbustes. Juste avant le dernier village point d’arrivée du trek, nous passons sur un site bouddhiste et découvrons Shiva (panthéon hindouiste) dans la position de Boudha….histoire d’apporter un peu plus de confusion dans nos esprits cartésiens. Fin du trek. Soirée où chants et pas de danse se succèdent après un dal bhat pris en commun avec l’ensemble de l’équipe, et mangé à la népalaise avec les mains, arrosé de coca et de bières.
Animatrice : Christelle Nombre personnes : 12 P. Animatrice incluse 9 F 3 H Météo : J 1 ciel couvert, quelques éclaircies et quelques gouttes J 2 couvert avec un peu de bruine et brouillard le matin, soleil l’après- midi
Terrain : alternance de passages secs et très humides, boueux Distance : J 1 19 Km 650 M D+ (+ aller-retour cascade du Déroc 1.5 km) J 2 20 Km 610 M D+ Durée : J 1 6H10 pauses incluses J 2 7h50 pauses incluses Classement : Facile Kilométrage auto : 462 km X 3 véhicules soit 1386 km Préparation et Rédaction : 15 heures
ITINERAIRE : J1 Halte à proximité de Nasbinals, aller- retour cascade du Déroc Puis transfert en voiture vers Aubrac, Croix de la Vaysse, les Enfrux, Saint Chély d’Aubrac, Belvezet, Aubrac. J2 Condamines, Vioulaguet, Luc, les Malavals, Alauzet, Mandailles, Disses, Le Cambon, Brousse, Le Cambon, le Plantou, Sisterne, Salesses, Condamines.
Départ de Clermont à 7 h pour les 12 atlassiens, arrivée 2 heures après à proximité de Nasbinals. Les derniers kilomètres en voiture nous permettent d’avoir déjà un joli aperçu de ce paysage si particulier, ces bosses au doux relief, parsemées de multitudes de boules de granit et ces prés colorés de jaune par de nombreuses jonquilles !
Nous faisons une première halte d’une heure pour aller découvrir la magnifique cascade du Déroc, la plus haute de l’Aubrac (32 m de haut) et sa falaise de basalte.
la cascade
En contournant le site par la gauche, on peut carrément passer sous la cascade et voir de près ces nombreux orgues basaltiques ! La traversée se fera lentement et prudemment car les blocs sont humides et il vaut mieux avoir un vêtement imperméable car la chute d’eau se transforme vite en vaporisateur géant ! A la remontée de l’autre côté, plusieurs bras du ruisseau arrivant du lac des Salhiens tout proche nous barrent le chemin. Chacun à sa façon réussit à enjamber tout cela, certains opteront carrément pour le bain de pieds !
Retour aux voitures pour un court trajet qui nous mène jusqu’au village d’Aubrac. Cette commune doit son existence à la création au 12ème siècle d’un hôpital monastique permettant de recevoir les pèlerins de Compostelle puisque nous sommes sur une étape de la Via Podiensis.
Notre parcours emprunte de beaux chemins forestiers bordés de murets en pierre typiques du plateau de l’Aubrac. Après les bois de Monterbosc, nous faisons une rapide pause pique-nique car il ne fait pas bien chaud en prenant quand même le temps d’étudier une fleur inconnue de tous : l’erythronium dent de chien, fleur de la famille des liliaceae dont le bulbe évoque un croc de chien. Nous débouchons ensuite sur un autre plateau où nous profitons d’un immense panorama sur le versant qui abrite le Lot. Après les Enfrux, nous empruntons un charmant chemin où l’on retrouve nos beaux murets et des bordures fleuries d’orchis mâle, anémones sylvie, primevères officinales, cardamines ….
Après une bonne descente nous entrons dans Saint Chély d’Aubrac, joli village dont l’animation et l’activité tournent essentiellement autour du pèlerinage de Saint Jacques. Après une pause sur le vieux pont des pèlerins,
nous découvrons de nombreuses belles bâtisses en pierre, certaines très anciennes où la présence de coquilles rappelle la présence des marcheurs.
Etant sur un des segments majeurs du parcours, nous en croiserons d’ailleurs plusieurs sur la deuxième partie de notre rando.
Nous entamons une longue remontée vers Aubrac par une belle petite sente, courte halte à Belvezet pour observer le neck (ou culot volcanique) qui trône au-dessus du hameau. Dégagés par l’érosion, ce sont les restes d’une ancienne cheminée issue d’une éruption datant de 9 millions d’années.
Dernier effort et c’est le retour aux voitures où nous prenons le temps de déguster un bon gâteau préparé par Aurélie ! Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons au gîte Del Roumiou, belle bâtisse ancienne nichée au cœur du charmant village de Saint Côme d’Olt, étape de Compostelle et connu pour son clocher flamé (légèrement » torsadé »).
le clocher Saint Côme
Merci à Sophie et Gaêtan pour l’accueil chaleureux, le bon repas et le cours de chant !! Et oui toute la tablée a entonné « Ultreïa » le chant de ralliement des pèlerins !
Dimanche matin, court trajet pour rejoindre Condamines, départ de notre deuxième parcours. Fini le plateau de l’Aubrac, nous avons perdu plus de 300m. d’altitude et retrouvons un paysage plus verdoyant où le châtaignier est très présent. Après Luc, nous descendons encore de 200 m. par de jolis chemins dont une belle sente en balcon où l’accès se fait par un discret portillon en bois et qui nous permet de rejoindre les bords du Lot. La deuxième plus longue rivière de France est d’une largeur assez conséquente à cet endroit du fait de la présence du barrage de Castelnau. Cheminement paisible le long du cours d’eau tout en observant plusieurs pêcheurs en pleine action sur leurs embarcations équipées de caméras permettant de repérer plus facilement les poissons !
Puis c’est la montée un peu plus physique dans une atmosphère lourde vers Mandailles, autre beau village qui mérite le détour avec ses maisons en pierre de schiste et son superbe panorama sur les méandres du Lot !
Le Lot
Midi est déjà bien passé mais nous poursuivons car l’objectif est de pique-niquer dans un jardin qui sort de l’ordinaire…. Nous l’atteignons après une bonne grimpette le long d’une très belle sente forestière. Nous ne regrettons pas d’avoir patienté, le site est vraiment joli. Le propriétaire de l’Artistoparc nous propose de nous installer sur sa terrasse où la verdure, le soleil et la vue sur le Lot sont bien appréciés ! Le domaine façonné par notre hôte depuis des années est magnifique et nous offre une belle parenthèse bucolique.
Le parc
Nous y avons notamment observé une étonnante mini-forêt de chênes « bonzaïs » que le monsieur « élève » depuis 25 ans !!
L’heure tourne et nous oblige à écourter notre visite. Après un échange avec lui sur la suite de mon parcours, je décide de modifier mon trajet car il m’explique qu’une portion est devenue inaccessible. Bon conseil qui nous permet d’éviter un retour trop tardif aux voitures et nous laisse le temps de faire une halte désaltérante dans un café à Saint Geniez d’Olt.
Retour sur Clermont à 20H30, chargés d’un nouveau colis de beaux souvenirs ! Encore merci à tous pour votre présence !
Animateur : Yves Nombre de participants : 13 animateur compris ( 6 F, 7 H) Météo : couvert avec quelques éclaircies Distance : 25 km Dénivelé : 940 m Durée : 7 H 50 pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 170 km pour 1 véhicule et 140 km pour 2 autres soit : 450 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : D588 vers Saint Laurent Chabreuges, PC608, Talairat, Artiges, Verneuges, PC613, Moulin de la Poudrière, Moulin de Lugeac, Saint Just Près Brioude, Vazeilles, PC663, Lodines, Les Ages, retour aux voitures.
Temps bien couvert ce matin, petit hors piste pour rejoindre le chemin en direction de la Chassagne. Au PC608, nous croisons la D12, sur notre gauche nous apercevons les ruines d’une ancienne tuilerie où l’on distingue encore les briques du four. Quelques pas plus loin, des anciennes mines nous rappellent que le secteur était riche en argent, plomb et antimoine, d’ailleurs celles de la Chassagne, spécialisées en antimoine ont été actives jusqu’en 1996. Notre parcours se continue sur un large chemin d’exploitation jusqu’à Talairat, où la gare nous remémore le passage d’une ligne ferroviaire de Brioude à St Flour , mise en service en 1910, active jusqu’à fin 1940 pour les voyageurs et en 1953 pour les marchandises. De Talairat à Artiges, nous l’empruntons, transformée en agréable chemin. D’Artiges à Verneuges, afin de diminuer la pente sur le contrefort du Pié de la Vergueur, volcan relativement jeune (15000 ans), exploité en pouzzolane, un tunnel de 650m fut creusé : le plus long de cette ligne.
A la sortie de Verneuges, tout en contournant le Pié, nous plongeons sur la vallée du Céroux, objectif du jour. Ce ruisseau qui prend sa source vers Soulages sur le plateau d’Ally, se jette 34km à l’est dans l’Allier, à Vieil Brioude. Le soleil perce les nuages et d’un coup nous changeons brutalement de température. Au loin, nous apercevons les éoliennes d’Ally et l’origine de la vallée que nous allons poursuivre. Soudain un bébé chevreuil jaillit d’un bosquet, apeuré il détale à toutes pattes et seules ses petites oreilles dressées nous permettent de le suivre avant de disparaitre dans la végétation abondante. Nous voilà au Moulin de la Poudrière, bâtiment bien entretenu sur le bord du Céroux, endroit idéal pour le pique-nique.
Endroit idéal pour le pique-nique
Le chemin jusqu’à Lugeac, proche ou éloigné du ruisseau, ne sera que montagnes russes, et zigzague entre diverses traces laissées par des motos, le tout dans cette hétraie sauvage mais exigeante physiquement. A Lugeac, pour ne pas emprunter la route de Saint Just, nous décidons de passer au dessus, par la Côte du Chausse. Bien mal nous a pris car, après la montée sur un chemin fraichement aménagé, le sentier en courbe de niveau a complètement disparu. Notre progression se fait dans des pâturages en pleine zone de paillats, en sautant de murs en murs. Le clocher de St Just apparait : nous sommes sauvés! Arrêt devant l’église romane du 12° dont les pierres rouges provenant du volcan de la Vergueur ornent la façade.
Eglise de Saint-Just-Près-Brioude
En bas du village, l’imposant Château du Mas se détache des champs alentour où les fleurs très nombreuses de pissenlits rehaussent le tableau.
Château du Mas
Nous abandonnons le Céroux que l’on a suivi pendant 8 km pour remonter sur Vazeilles par la Combe Ramade. Un petit troupeau d’ânes en mal d’affection se rapproche et se laisse caresser gentiment. Au départ, le sentier rocheux grimpe très raide et se prolonge une fois la montée finie, en un agréable dédale en courbe de niveau très reposant. Vazeilles dépassé, nous contournons le Bois de la Couelle pour rejoindre Lodines. Après, le parcours prévu dans le Bois des Ages parait compromis vu la configuration du paysage par rapport à la carte. Nous longeons donc le bois par des pâturages et gagnons le chemin qui mène aux Ages, où un vieux pont de pierres à trois arches inégales, admirablement conservées, enjambe le ruisseau de Courgoux.
Il nous reste le Pié Boutey à contourner et nous serons aux voitures. Un brave monsieur nous confirme qu’à partir de là, il n’y a plus de chemin et nous montre que notre destination, c’est tout droit dans le bois. Boussole en main, nous voilà partis : quelques arbres enjambés, quelques ronces contournées ou piétinées et quelques glissades réalisées, nous retrouvons enfin nos véhicules.
Journée bien remplie. Participants satisfaits des paysages mais contents d’arriver car, si la distance est restée correcte, le dénivelé s’est bien envolé et le hors piste a dépassé le soupçon. Merci à tous pour ce bel effort !
Animateur : Georges Nombre de participants : animateur compris 23 (12 F et 11 H) Météo : pluvieux le matin et nuageux l’après-midi sans pluie Terrain : humide et gras Distance : 18 km Dénivelé : 500 m Durée : 5h 30 Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 84 km pour 3 voitures et 50 km pour 3 voitures soit 402 km Préparation et rédaction : 2 h
ITINERAIRE : Départ d’Orbeil, Beauregard, Perthus, Domaine de Vort, Domaine de Moidas, Béchaud, La Roche, Les Fougères, La Malcourtie, Barberie, retour a Orbeil.
Orbeil, point de départ de la rando avec une petite pluie intermittente. Nous empruntons le GRP autour d’Issoire une grande partie de la journée. Une petite incursion au village de Beauregard et nous descendons sur les berges de l’Allier qui, avec les pluies de ces derniers jours, a un fort débit. Nous quittons les berges de l’Allier en direction des domaines de Vort et de Moidas. La pluie ne nous a pas quittés et sur le plateau un petit vent n’arrange pas les choses. Nous arrivons au village de la Roche, il est l’heure du casse-croûte, un petit muret pour s’asseoir est le bienvenu.
Un monsieur nous propose gentiment de nous abriter sous son balcon en cas de grosse averse. La pluie a cessé, direction la bute d’Ibois.
Au sommet se dressait un château fort datant du 11° siècle, aujourd’hui disparu. La reine Margot y a séjourné quelques temps. Malheureusement nous n’avons pas trouvé de sente pour atteindre le sommet. Une descente nous conduit jusqu’au village de Chauffour et c’est le retour aux voitures.
Merci à tous malgré la météo, heureusement quelques rayons de soleil en fin de parcours.
Animateur : Yves Nombre de participants : 10 animateur compris ( 7 F, 3 H) Météo : journée ensoleillée Distance : 24 km Dénivelé : 550 m Durée : 7 H pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 140 km pour 2 véhicules soit 280 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Merlines, Pont de la Borie, PC647, PC621, PC601, Gare de Savennes, Le Moulin de Bardoire, La Randonnière, Feix, PC749, PC689, Gare de Savennes, Couleyroux de Gioux, Gioux, PC746, PC719, PC698, PC680, Merlines
Petite incursion en Corrèze ce matin au départ de Merlines, centre ferroviaire de grande importance de 1880 à 1952, au carrefour de deux grandes lignes Paris Bézier et Lyon Bordeaux.
Nous quittons ce petit village paisible par les gorges du Ruisseau de l’Abeille affluent du Chavanon. Le but du jour est de découvrir les Gorges du Chavanon, site grandiose, sauvage, profondément entaillé dans la roche, limite depuis des siècles entre l’Auvergne et le Limousin. Notre parcours rencontre rapidement un beau et large chemin, la taille des parois rappelle les vestiges d’une voie ferrée. Nous sommes sur l’ancien tronçon Bourges – Miécaze, crée en 1882 et fermé en 1950 suite à la mise en eau du barrage de Bort les Orgues. Nous sommes partis pour environ 8 km le long de cette rivière, bercés par le clapotis de l’eau et caressés par des rayons matinaux qui se frayent un passage à travers les hêtres.
Soudain, au dessus de nos têtes se découvre le magnifique viaduc du Chavanon à 100m au dessus de l’eau sur 300m de long, construit de 1997 à 2000 pour le passage de l’autoroute Lyon – Bordeaux. C’est le troisième pont suspendu de France après Tancarville et Aquitaine.
Viaduc du Chavanon
Compte tenu de la qualité du chemin, notre progression est rapide et nous arrivons très vite à proximité de la Gare de Savennes où nous découvrons les Fours à Chaud de Gioux. Le calcaire appelé cipolin, par cuisson dans ces fours fournissait de la chaux pour la construction et le chaulage des terres, l’activité ayant pris fin avec l’arrêt de la ligne. Nous voici à la gare, le beau chemin s’arrête. Nous continuons toujours le long de cette rivière qui s’enfonce dans cette vallée avant la confluence avec la Dordogne. Le sentier devient plus étroit, plus escarpé et plus sauvage, nous entrons dans un site Natura 2000 où plusieurs tunnels servent de gîte à de nombreuses espèces de chauve-souris dont une majorité de Barbastelles.
Sortie d’un tunnel
Au Moulin de Bardoire, nous sortons des Gorges, la pente est raide, la sente peu marquée, la faim se fait sentir. C’est fait ! On est en haut. Nous apercevons les toitures du hameau de la Randonnière et un étrange bâtiment en bois qui aiguise notre curiosité. Nous nous en approchons et nous découvrons un imposant observatoire du brame du cerf, ouvert au public depuis peu.
L’observatoire
Le chemin d’accès délimité par un tressage de gaulettes de châtaignier a été aménagé par les élèves en Bac Pro du lycée agricole de Rochefort Montagne. L’endroit est sympathique. Nous y prenons notre pique-nique.
Jusqu’à la Trapperie, nous nous déplaçons sur le plateau avec vue sur le Sancy où la neige, avec ces journées ensoleillées a pratiquement disparu. Plongée sur le Chavanon que l’on traverse cette fois à la Gare de Savennes ou d’autres fours à chaud sont au bas de la pente. Remontée sur Gioux par le Puy de Ragaury, sentier caillouteux avec quelques “coups de cul” mais sous un soleil radieux.
Retour tranquille sur Merlines pour clôturer cette journée très agréable.
Animateur : Michel Nombre de participants : 8 animateur compris (7F,1H) Météo : ensoleillé Terrain : sec Distance : 15 km Dénivelé : 1000 m de D+ Durée : 7h50 pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 84 km pour 2 voitures soit 168 km et 1 voiture sur place Préparation et rédaction : 3h
ITINERAIRE : parking sur D36 – maison de la réserve – Rocher de l’aigle – Montagne de la Plate – Roc de Fourme – Cascade de Pérouse – Pont St Anne – col de la Dent de la Rancune et Crète de Coq – Rochers de Laudiouse – Puy Jumel – retour aux voitures.
Après regroupement et les consignes, départ de la rando, mais, où sont les hommes ? mis à part l’animateur. C’est avec un groupe féminin très déterminé que nous prenons le 1er chemin qui longe la départementale sur la droite, nous empruntons le pont, PC1136 m pour traverser le ruisseau de Chaudefour. Petite traversée dans les pâturages pour rejoindre le chemin de découverte, passage à la maison de Chaudefour, où plusieurs équipes de grimpeurs se préparent pour aller gravir la Dent de la Rancune. La piste forestière remonte le versant nord de la Montagne de la Plate, au débouché du chemin sur le plateau du buron de la Plate, nous apercevons, sur les hauteurs dans notre direction, un groupe de 21 mouflons qui nous observent pendant une bonne 1/2 heure.
Nous observons leurs va-et-vient et leurs descentes sur le buron, après ce moment de grâce nous reprenons notre cheminement en hors sente jusqu’au sommet 1537m. Une nouvelle pause contemplative à 360° d’où nous apercevons encore quelques mouflons, traverser ” l’éboulis rouge’” zone de pouzzolane magnifique avec ses premiers crocus, jonquilles, bruyères et repousses de pins, les paysagistes sont passés part là. Nous avons à mon avis la plus belle vue sur le Massif du Sancy, avis partagé par tous. Bon ! midi approche et nous décidons d’aller faire notre pique-nique au Roc de Fourme 1448m.
Descente par le PR qui nous mène à la Cascade de Pérouse, Pont St Anne, puis direction prairie du centre de Chaudefour. Forte montée au col “Cornes du Diable et Pointe Stofer 1450m”, la plupart n’avait jamais fait cette ascension. Nous avons retrouvé quelques grimpeurs encore en action sur la rancune, et trois traileurs. Redescente, puis PR des Rochers de Laudiouze, Téton de Laudiouze 1439m, Puy Jumel 1400m , sente sur épaulement pour arrivée aux voitures. Retour sur Clermont après cette fabuleuse journée sous un soleil printanier.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 25 animatrice comprise (16F, 9H) Météo : Soleil avec quelques passages nuageux et des rafales de vent Distance : 22,860 km Dénivelé : 900 m Durée déplacement : 7 h Classement Atlas : moyenne Voitures : 44 km x 3 voitures de Clermont Fd , 12 km x 2 voitures du Crest soit 156 km, et 2 voitures sur place. Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : Chanonat, Ouest Puy de Cimard, Opme, plateau de Gergovie, sud est Romagnat, ravin de Vazilhat, Gergovie, Puy de Jussat, Jussat, Chanonat.
Autour du plateau de Gergovie avec tout au long du parcours plusieurs points de vue sur les vallées et montagnes.
Vue sur le Puy Giroux et le massif du Sancy
Situé au bord de l’Auzon, Chanonat est connu pour être le siège d’une ancienne commanderie hospitalière et du château de la Batisse. Mais il serait aussi le lieu de naissance du poète Jacques Delille, sachant d’autres sites donnent Clermont Fd comme lieu de naissance !
Nous traversons la partie ancienne du village jusqu’à l’église et l’ancienne commanderie hospitalière avant de rejoindre l’Auzon. Ce petit affluent de l’Allier paraît bien inoffensif mais pourtant la commune a connu plusieurs crues au XXème siècle, dans l’entre-deux-guerres, à la fin des années 1980 et au début des années 1990 et en juin 1992.
Depuis le chemin rive gauche nous apercevons le haut de la chapelle Notre Dame de l’Arbre puis arrivons au niveau du château de la Batisse et de son jardin à la française. Après la traversée de la D 52, nous commençons la montée vers Opme où nous arrivons par la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny. L’occasion de rappeler que de juillet 1940 à septembre 1941, il séjourna au château et créa l’École des cadres d’Opme qui forma des cadres pour l’armée française rénovée.
Sur le plateau de Gergovie les moutons qui occupent l’espace ne semblent pas être gênés par le vent qui souffle en rafales. Pour notre part nous en quittons le bord pour le milieu espérant trouver un coin abrité pour le pique-nique. Ce sera le cas pour certains derrière une haie de buissons, pas pour d’autres préférant les murets pour s’asseoir mais toujours en plein vent.
Pique nique sur le plateau face au Puy de Dôme
Heureusement, la descente sur Romagnat puis le contournement nord du plateau permettent de retrouver plus de calme et une température plus douce. Un superbe machaon ne s’y trompe pas et volette tranquillement devant nous.
Après le village de Gergovie, direction le Puy de Jussat et ses grottes. Mais comme souvent des différences entre la carte et le terrain qui suscitent quelques hésitations entre un chemin inexistant sur la carte et celui devant être suivi, une très petite partie de hors piste pour retrouver le dit chemin. Plus loin un panneau dégradé nous informe que nous sommes sur le Domaine de la sorcière qui a modifié les chemins pour en interdire certains. D’ailleurs celui que je pensais prendre pour atteindre directement le Puy de Jussat est barré et caché par une épais mur de broussailles.
Mur de broussailles
Nous arrivons donc au pied de celui-ci. Il faut remonter un peu pour arriver au sommet. Mais grosse désillusion, tout le secteur est désormais clôturé et les grottes ne sont plus accessibles. Il faudra se contenter des 2 seules grottes visibles en bordure du chemin emprunté pour monter ou de la photo faite lors d’une randonnée en 2023.
Il ne reste plus qu’à descendre sur le village de Jussat, puis à rejoindre l’entrée de Chanonat. Petite pause à la Croix St Anne, l’une des 16 croix du village, avec lecture d’informations la concernant grâce au document « Le chemin des croix de Chanonat »créé par la mairie.
Nous nous séparons après avoir partagé gâteaux et gourmandises avec encore en mémoire les beaux points de vue aperçus tout au long de la journée.
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