Dim 28/09/2025 Rando Chaîne des Puys – Col de Ceyssat

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (3 F, 4 H)
Météo : quelques éclaircies – grande douceur
Distance : 25 km
Dénivelée : 750 m
Durée
: 8h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto 30 km pour 1 véhicule – 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3H
 
Itinéraire : col de Ceyssat, cratère Kilian, Est puy de Salomon, Ouest puy de Montchier, Nord puy de Barme, D942, gde piste d’exploitation vers Mercoeur, sente S/SO vers la Boue, sente Est Plachamps, Recoleine par GR 441B, chapelle au-dessus de Récoleine, NE vers puy de Pourcharet, puy de Monteillet, GR4 jusqu’au grand carrefour vers Laschamps / Mercoeur, sente Ouest puy Pelat, passage sous ligne HT,  SO puy de Montchar, sente vers source de l’Enfer, sente Est puy de la Moréno, col, sente NE parallèle à D942, Est puys de Montchier et Salomon par chemin d’exploitation, sente Est vers GR4, Nord vers col de Ceyssat

Comme le montre la description de l’itinéraire, à part les puys, peu de points pour se repérer sur la carte et le terrain 😊. C’est en effet un petit circuit serpentant entre les puys du sud de la chaîne que j’ai proposé aux participants de ce dimanche. Nous avons utilisé des sentes et sentiers peu connus des présents, plus par ceux qui participent à nos marches sportives dans le secteur. Peu de curiosité sinon au début de la marche le passage au-dessus du cratère Kilian, aujourd’hui grande dépression noyée dans la verdure, avant-hier (9000 ans av JC) éruption explosive majeure de la chaîne. De gros blocs de cette éruption ont été identifiés au sommet du puy de Dôme, à une distance de 1500 m et 400 m plus haut. Après le passage vers le col de la Moréno, nous entrons dans des espaces plus ouverts qui offrent de beaux points de vue sur les puys que nous avons tangentés et ceux que nous rencontrerons par la suite.

Les passages en sous-bois permettent à Pierrre en rando découverte de nous faire profiter de son expertise mycologique. Avec les conditions météorologiques de ces derniers jours, il y a eu de belles poussées. De fait, nous rencontrerons ici et là quelques porteurs de sacs en plastique….  Le passage à Récoleine nous apprend qu’un petit café derrière l’ancienne auberge de la Fourniale est encore ouvert. Quelques instants plus tard, nous nous arrêtons pour la pause déjeuner près de la petite chapelle qui domine le hameau. Le point de vue permet une belle lecture du paysage de ce petit secteur entre Dômes et Sancy.

Un temps évoqué, l’ascension du puy de Pourcharet par son côté nord ne se fait pas et est remplacée par la montée beaucoup plus modeste du puy de Monteillet avec un sommet 100 m plus bas que celui de son voisin immédiat.

C’est néanmoins une première ascension de ce puy pour le groupe, animateur compris. Après cet unique passage hors-piste de la journée, nous retrouvons rapidement le GR 441 qui file vers Laschamps. Nous le quittons au niveau du grand carrefour pour gagner par des sentes plus ou moins effacées la source de l’Enfer au pied du puy de Montchar. La littérature scientifique nous apprend que sur ce côté nord se situe la brêche d’explosion granitique/basaltique. De fait c’est sur ce côté qu’on aperçoit un important éboulis, rare dans la chaîne. Avec Kilian et Chopine, le puy de Montchar est le fruit de l’éruption explosive la plus grande de toute l’histoire de la Chaîne. Après les pluies de la semaine, la source est bien en eau… Peu après nous voilà revenu au col de la Moréno. Un sentier parallèle à la route nous amène au départ d’un nouveau sentier découverte qui serpente sous les puys du secteur. Une petite sente sous le puy des Grosmanaux nous amène au GR dans son nouveau tracé, au sud du col de Ceyssat que nous rejoignons au terme de cette agréable journée passée au cœur de la Chaîne.  

Merci à Pascal pour ses photos.

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Jeu 25/09/2025 Rando Livradois – Fayet-le-Château

Animateur : Yves
Nombre de participants : 13 animateur compris ( 9 F, 4 H)
Météo : brumeux et couvert 
Distance : 24 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 7H30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 66 km pour 2 véhicules et 56 km pour 2 autres soit : 244 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Les Barnoux, Berlet, PC470, PC418, PC408, PC440, le Fournet, Montmorin, la Vialle, les Pipaloux, le Pereyret,PC698, PC677, Fayet-le-Château, la Gravière, le Pic, le Vernet, PC5831, PC524, PC469, le Moulin Blanc, les Maisons Basses, Les Pierrys, Train, Méraille, Lasteyras, les Barnoux.

En cette journée annoncée brumeuse et fraiche, nous allons sillonner un secteur du Livradois entre des châteaux bien connus.

Départ des Barnoux sous un petit crachin, direction sud ouest. Après un bon kilomètre, nous quittons un chemin d’exploitation pour emprunter une sente herbeuse très humide suite aux averses des jours précédents. Cette sente aurait pu nous permettre de traverser la vallée du Madet, sente que l’on a déjà utilisée sur d’autres randonnées, mais malheureusement le ruisseau éponyme très chargé en eau est infranchissable ce matin. Demi tour pour rejoindre le pont à Brelet et traverser en toute sécurité. De beaux chemins nous mèneront au Fournet puis à la Vialle, petite halte devant le château de Montmorin, ancien château fort du 12°S, bien connu par la plupart des participants.

Devant le château de Montmorin

Après les Pipaloux, une résurgence, suite aux orages, a choisi le sentier comme lieu de passage. Malgré nos pas de danse sur les mottes et pierres moins détrempées, la majorité d’entre nous avons les pieds trempés à l’arrivée aux Pereyret. De là le parcours pour rejoindre Fayet-le-Château est très agréable. Les nuages se sont un peu élevés, et l’horizon est davantage dégagé. Avant Fayet, petit coup d’œil au Château de Seymier blotti en pleine forêt. La faim se fait sentir, l’espace devant le four banal de Fayet arrive à point nommé pour la pause méridienne.

Tour du château de Seymier

Trois gouttes nous surprennent en plein repas, ce seront les dernières de la journée. L’après-midi à été plus agréable avec un semblant de soleil par moment. Nous découvrons plusieurs étangs avant et après Mauzun. Ce très important château du 13°S avec ses 20 tours est considéré comme la plus grande forteresse régionale. Bien encré sur son piédestal il se repère de loin.

Château de Mauzun

Le sentier très bucolique dans la forêt, le long du Pic ruisseau tranquille, devient plus ouvert à l’approche du Méraille où une table d’orientation nous permet de repérer le parcours du jour entre ses deux châteaux emblématiques du Livradois. Pour retourner aux voitures nous traverserons de jolis hameaux aux bâtisses superbement rénovées.  

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Séjour N°16. Du 20 au 27 septembre 2025. Retour au Pays Basque

Animatrice : Mady
Secteur géographique : Pyrénées Atlantiques
Nombre de participants : 12 animatrice comprise (7F, 5H)
Classement Atlas du séjour : (F/M)
Distance totale parcourue à pied : 86,93 km
Dénivelé total effectué : 5677 m
Kilométrage pour 3 voitures : 4542 km comprenant, l’aller Clermont-Fd / Cambo les Bains, les déplacements sur place et le retour Cambo les bains / Clermont-Fd.
Météo :1 journée pluvieuse, 3 très belles journées ensoleillées, 2 journées avec un ciel couvert le matin et ensoleillées l’après midi
Les données kilométriques et altimétriques des randonnées sont le résultat d’une montre GPS, Garmin Fenix 7.
Temps de préparation et rédaction : 50h

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JOUR 1 samedi 20 septembre

Trajet voitures : départ de Clermont-Ferrand à 8h00, arrivée à Cambo les bains à 15h45. Cette année, contrairement au séjour de l’année 2023, je n’ai pas inclus de visites dans le programme de la semaine. Mais étant en avance par rapport à l’heure de remise des clés des hébergements, je propose en cette journée du patrimoine, de visiter les jardins de la Villa Arnaga située tout à côté de notre lieu de résidence, villa que fit construire Edmond Rostand au début du XXᵉ siècle. Sous le soleil, nous passons un peu plus d’une heure à déambuler d’abord dans le jardin à la française avec ses parterres de fleurs multicolores, son miroir d’eau sur lequel des amateurs de modélisme font naviguer divers types de bateaux télécommandés, puis dans le jardin à l’anglaise situé derrière la maison. Pour finir on va admirer dans les anciennes écuries, deux expositions de vélos et de voitures de la belle époque.

JOUR 2 dimanche 21 septembre

La cascade de l’Uzkaingo et 3 sommets collinéens

Distance : 18,30 km
Dénivelé positif : 1009 m
Durée de marche : 5h30
Durée de déplacement : 7h27

Samedi soir, une météo très pessimiste avec des pluies importantes pour le lendemain m’avait incité à proposer pour le matin une visite de la villa Arnaga puis une petite randonnée en début d’après-midi. Mais au réveil, le ciel est moins menaçant qu’annoncé et après un nouveau contrôle des prévisions météo, j’annule ma proposition de la veille et propose d’effectuer une randonnée de basse altitude. C’est donc d’Ibarrun un des quartiers de St Pée-sur-Nivelle que nous partons, pays de naissance de la chistera moderne avec l’invention en 1857 par  Gaintchiki Harotchea, adolescent du village, d’une fixation au poignet de petits paniers ovales en lattes de châtaignier.

Peu après avoir franchi la rivière sur un des plus vieux pont de St Pée, le pont d’Aroztegia  dénommé aussi pont romain de la vierge, datant du XIVème siècle, nous commençons la montée vers la Croix Sainte Barbe (185m) qui sera le 1er point haut de la journée. Le chemin fortement pentu du départ, s’adoucit et une pelouse douce aux pieds se substitue au terrain rocailleux du début. Nous sommes sur une petite arête d’où nous apercevons le Zuhalmendi autre destination du jour. Nous rencontrons les premiers pottoks, (prononcer potiok), petit cheval résistant et doux de caractère, vivant toute l’année sur la montagne.

De la colline sur laquelle est érigée la croix de Sainte Barbe, une première vue sur la campagne, les côtes françaises et espagnoles avec St Jean de Luz et son port bien reconnaissable, Fontarrabie et le sommet du Jaizquibel. Nous revenons sur nos pas pour retrouver un peu plus bas, un large chemin qui descend jusqu’au vallon de l’Uzkaingo Erreka que nous suivons et traversons plusieurs fois à gué avant de trouver une trouée dans la végétation.

La cascade est toute proche et se déverse dans une petite vasque.

Cascade de l’Uzkaingo

Une corde suspendue permet de franchir le ruisseau et sur la berge opposée, quelques ustensiles de cuisine, un feu prêt à être allumé, laisse supposer que le lieu est fréquenté. Soudainement, dans la végétation, un homme torse nu apparaît. Est-ce l’habitant supposé? Il nous ignore lorsque nous le croisons pour reprendre le sentier. Peut-être un joggeur à l’instar de ceux que croiserons plus loin ? Nous franchissons un dernier gué pour suivre une petite sente qui s’élève à flanc de colline au milieu des ajoncs et bruyères. Elle deviendra beaucoup plus raide pour atteindre le Bizkartzun (184 m) 2 ème point haut de la journée. Après plusieurs petits épisodes pluvieux, nous bénéficions d’une éclaircie et nous pouvons pique-niquer juste en dessous du sommet avec face à nous l’Esnaur, sommet que je n’avais pas forcément inclus dans le parcours. Mais des interrogations, des commentaires de la part de certains montrent l’intérêt qu’il suscite. Lors de la descente du Bizkartzun, aucune opposition n’étant émise lorsque j’interroge sur la possibilité de le gravir, je change de cap à une croisée de chemin. Au lieu de continuer Sud Est, nous partons Nord Ouest. De grands chemins puis une petite sente qui monte tout droit vers le sommet où nous arrivons sous une petite pluie. Elle cesse pendant la descente faite d’abord sur le chemin vu depuis le Bizkartzun, puis sur une sente entre bruyères et fougères qui nous amène dans le vallon de l’Arraioko. Nous poursuivons sous le couvert de beaux hêtres jusqu’au pied du Zulhamundi (301m). C’est le dernier point haut de la journée. Le soleil est de retour et à nouveau nous bénéficions d’un superbe point de vue. La fin du parcours sera un peu chaotique. Voulant éviter de larges pistes, j’ai choisi d’utiliser des petites sentes qui devraient nous ramener près de notre point de départ. Tout va bien jusqu’au moment où dans un petit bois la trace se perd. Un petit moment de hors piste qui n’étonne pas les participants, c’est l’ADN d’Atlas ! Franchissement d’une clôture à moutons et on retrouve le chemin que l’on descend allègrement. Mais nouvelle déconvenue, un peu plus loin, à l’approche des premières maisons. Il est fermé par un imposant portail impossible à ouvrir. Nous sommes quelques-uns à imiter Janine qui est passée en dessous des griffes, nous glissant dans les flaques d’eau créées par les averses de la journée, tee-shirts et pantalons bien mouillés ! Le reste du groupe passe au-dessus de la clôture qui borde le terrain. Malgré les aboiements des chiens de chasse enfermés dans un enclos, aucun être humain ne s’est montré.

Nous refaisons en sens inverse, le début du chemin du matin, repassons le pont avant de retrouver les voitures dont nous protégerons les sièges avant de nous asseoir.
Au final nous avons fait 4 sommets avec les premières rencontres de pottoks sous ciel très changeant (bruine, averses plus ou moins fortes, soleil), qui n’a pas découragé les joggeurs et traileurs basques.

JOUR 3 lundi 22 septembre

Le Baïgura (897m) dont le nom peut s’interpréter comme ibai gura signifiant « bout de la vallée (rivière) » en basque.

Distance : 16,68 km
Dénivelé : 1140 m
Durée de marche : 4h52’
Durée de déplacement : 6h42’

Le départ s’effectue depuis la base de loisirs de Mendionde sous un ciel dégagé avec face à nous le sommet. Pour l’atteindre nous allons le contourner par l’Ouest. Le large chemin du départ nous amène à une petite sente. Nous y découvrons un reste d’escalier aux marches en bois très détériorées qui monte droit dans la pente. Une corde, elle aussi en piteux état, aide à progresser entre 2 haies de végétaux qui s’accrochent aux vêtements. L’arrivée sur un beau et large chemin herbeux est appréciée, mais pas pour très longtemps. La pluie, le piétinement des pottoks ont rendu le terrain boueux et glissant et il faut être prudents alors que nous commençons à redescendre au milieu des fougères. Plus bas nous retrouvons un terrain plus stable recouvert par de très belles châtaignes. Une petite pause, ne sera pas suffisante pour un ramassage de quantité. Et puis le dénivelé reste à faire !

Nous le commençons à l’entrée Est du village Oihanetxeberria (170m), direction le col de Chancho à 446m. Nous passons devant des bergeries restaurées, apercevons au sud-ouest l’Artzamendi bien reconnaissable à sa coupole blanche. La montée vers le col se poursuit par le Lapitze avec à droite le petit sommet de l’Adarre (585m). Au col nous bifurquons à gauche direction Sud-Est pour une longue montée progressive à flanc du Baïgura. Quelques petits arrêts pour souffler permettent d’apprécier la vue sur les crêtes d’Iparla toutes proches, la Rhune qui pointe au loin et tous les autres sommets sud du Pays Basque. Au petit col entre l’Haltzamendi et le Baïgura, après un arrêt au-dessus du Cirque du Baïgura, on continue sur la gauche la crête jusqu’au sommet malheureusement défiguré par plusieurs antennes.

En allant vers le Baigura

Pendant le pique-nique pris sur le flanc Sud Est, bien à l’abri du vent, nous pouvons tout à loisir continuer notre contemplation du cirque et des sommets plus lointains des Pyrénées. La réputation du lieu considéré pour être l’un des plus beaux belvédère nord du Pays Basque avec une vue à 360°sur les montagnes et la plaine alentour n’est pas exagérée. Nous sommes également distraits par les vautours fauves et les milans royaux qui cherchent des ascendants pour s’élever dans les airs.

Nous amorçons la descente par la crête, plein Nord, passons à l’Erregelu, découvrons un Cromlech bien signalé (monument funéraire daté d’environ 1000 ans avant Jésus Christ en forme de petits cercles de pierre probablement construit par des bergers qui y incinéraient les morts) avant de descendre à flanc du Kurutzeko Pareta, profitant toujours des superbes vues vers l’Est. Nous rejoignons un sentier de découverte aux nombreux panneaux d’interprétation sur la géologie, le pastoralisme, la faune et la flore du Baïgura. Nous apprenons ainsi que le chêne Tauzin, arbre endémique du Pays Basque était utilisé pour le tannage du cuir. « Cet arbre était “blanchi”. En mai, son écorce était enlevée à l’aide d’un marteau spécial. Elle séchait au sol avant d’être expédiée vers les tanneries qui en produisaient du tanin ».

Après avoir traversé la route utilisée par le petit train qui monte au sommet, nous retrouvons le sentier emprunté le matin. Malgré l’arrivée toute proche, nous n’échappons pas à la seule averse de la journée !

JOUR 4 mardi 23 septembre

Randonnée en aller retour le long de la côte espagnole depuis le cap du Figuier.

Distance : 14,72 km
Dénivelé : 745 m
Durée de marche : 4h14’
Durée de déplacement : 5h30’

Très beau temps ce mardi matin pour aller à la découverte de la côte espagnole avec un départ près du phare. D’abord un aller et retour sur le chemin qui descend sur Fontarrabie pour un premier point de vue sur l’océan et la côte française. L’océan, le ciel tout est bleu !

Puis c’est le vrai départ avec plusieurs incursions en forêt avant de revenir au plus près de la côte rocheuse et très découpée.

L’érosion a creusé les roches de manière très originale.

Comme souvent sur ce type de terrain, descentes et montées se succèdent pour aller de criques en criques par des chemins de terre et des passages rocheux. Mais nous marchons aussi par intermittence sur de très belles pelouses qui dominent l’océan. C’est sur l’une d’elles que nous prenons le pique-nique après avoir effectué 7 km environ avec derrière nous le Jaizquibel qui culmine à 545 m. Mais il n’est pas prévu d’y monter et pour le retour, nous repartons en sens inverse par le même chemin avec toutefois une petite variante. Nous quittons le GR 121 que nous suivions, pour aller tout droit et rester au plus près de la côte. Mais le sentier s’interrompt brusquement, suite à un éboulement de terrain. Il faut descendre sur des dalles vers l’océan, rejoindre une faille qui nous permet de remonter pour retrouver le sentier après l’effondrement.

Un peu d’aventure, on commençait à s’endormir !!

Sur l’océan, des développements orageux laissent présager une fin de journée plus perturbée au niveau météo.

Mais nous avons terminé notre parcours et pouvons maintenant envisager de redescendre visiter Fontarrabie, Hondarriba en basque et Fuenterrabía en espagnol, ville frontalière, située sur la baie de Chingoudy, rive gauche de la Bidassoa, face à Hendaye. Ce traditionnel port de pêche est devenu une station touristique très appréciée.

Garés près du port, nous longeons le bord de mer avant de pénétrer à l’intérieur de la vieille ville et de son centre historique fortifié dont les rues pavées, bordées de belles maisons avec balcons en fer forgé, forment un plan rectangulaire. On retourne à nos voitures en passant par le quartier de La Marina avec ses maisons de pêcheurs bigarrées, ses restaurants, et bars de pintxos (version basque du tapas) très fréquentés à la saison touristique.

JOUR 5 mercredi 24 septembre

Atxuria 756 m

Distance : 8,17 km
Dénivelé : 690 m
Durée de marche : 2h55’
Durée de déplacement : 4h29’

Atxuria “vient du basque aitz-xuria signifiant “la roche blanche”. On l’appelle également “Peña Plata” en espagnol, ce qui peut se traduire par “Montagne d’argent”, nom du à ses plaques de mica qui vues depuis la plaine brillent au soleil.

Un ciel gris a remplacé le ciel bleu d’hier. Le départ près des grottes de Sare, s’effectue sur un chemin à fort pourcentage. Mais comme souvent la pente devient ensuite plus douce et le chemin caillouteux se transforme en pelouse. Au-dessus de nous, la crête dentelée de l’Atxuria se distingue parfaitement. Nous montons à une bonne allure régulière par un chemin en lacets jusqu’au premières dalles de grès.

Surveillés du haut de rochers par quelques chèvres, nous naviguons entre plaques d’herbes et de grès pour atteindre la crête sommitale aux impressionnantes falaises. Nous avons mis moins de temps que celui indiqué sur un panneau en cours de montée. Le ciel s’est éclairci et nous profitons d’un beau panorama, vue sur la côte, plusieurs sommets dont la Rhune prévue pour le lendemain. Après une photo devant le superbe cairn marquant le sommet, nous commençons la descente côté espagnol.

Au sommet de l’Atxuria

D’abord sur un replat, puis une sente tracée entre les fougères. Après une vérification sur openrunner car la carte côté Espagne manque de détails, je m’aperçois que je me suis un peu éloignée du tracé prévu. Mais nous continuons car il est possible de le rejoindre plus loin. Michel en éclaireur, nous traversons cette vallée espagnole, un peu sauvage, où paissent quelques chevaux. Elle ne semble pas très fréquentée, et pourtant arrivés à un carrefour de chemins, panneaux et flèches indiquent la direction de plusieurs lieux.

Le soleil bien présent et l’heure incite à effectuer la pause pique-nique avec le survol des vautours.

Nous prenons ensuite la direction de Zugarramurdi, village très connu pour ses grottes où étaient censées se réunir des « sorcières » dans des cérémonies appelées « akelarre » (lande du bouc, en basque).

En 1610 a eu lieu à Logroño un procès au cours duquel l’inquisition accusa de sorcellerie trente-et-un habitants de Zugarramurdi et en condamna onze au bûcher. Après un passage en forêt où nous rencontrons un couple de randonneurs (le lieu est donc fréquenté !), nous laissons à droite une petite sente qui mène au « village des sorcières » et continuons tout droit. Le chemin se transforme en piste cimentée. Sur openstreet Pierre repère des sentes qui permettent de retrouver un terrain plus agréable. Au début aucun problème, même s’il faut écarter quelques branches épineuses. Ça se corse ensuite, les ronces sont plus touffues et laissent quelques traces sur les bras de Michel qui ouvre le passage. Le chemin des Poneys Bleus que nous empruntons ensuite permet une fin de parcours agréable en forêt avec le passage vers 2 grottes, la première assez petite, la seconde plus importante transformée en restaurant où de grandes tablées sont en pleine dégustation. Il est 14h mais nous sommes toujours en Espagne même si la frontière est toute proche ainsi que nos voitures. Nous terminons l’après-midi par la visite d’Espelette et de l’Atelier du Piment où nous apprenons tout du piment et faisons de belles dégustations.

JOUR 6 jeudi 25 septembre

La Rhune 901 m

Distance : 14,85 km
Dénivelé : 1039 m
Durée de marche : 5h03’
Durée de déplacement : 6h53’

Plus haut sommet du massif dont il a pris le nom et célèbre pour son petit train à crémaillère, ce site très touristique conserve encore de nombreuses parties sauvages.

Au départ de Manttobaita, c’est d’abord avec le GR 10 qui va en direction de Sare que nous commençons la montée, la forêt laissant rapidement place à un terrain de landes et de fougères. Le sommet se détache sur l’horizon. Après le passage sous les barres rocheuses de l’Ihizelai, nous arrivons à un carrefour de chemins. Nous quittons le GR 10 qui part à l’Est et continuons plein Sud, pour atteindre le sommet par un chemin très rocailleux offrant une belle vue sur la côte. Sur celle-ci, le ciel est de plus en chargé et les nuages progressent dans notre direction. Allons-nous arriver au sommet sous la pluie ? La jonction avec la ligne du train annonce la fin de la montée. La fine bruine et le petit vent qui nous accompagnent durant les lectures de paysages aux différentes tables d’orientation, ne donnent pas envie de s’attarder. Nous repartons, laissant derrière nous les nombreux touristes montés avec le train et les pottoks, occupants habituels des lieux. Nous passons côté Sud donc sur le territoire espagnol pour descendre, par une route un peu glissante, au col Zizkuitz où nous retrouvons une belle pelouse sur laquelle sont plantées une borne frontière et une croix. Une petite grimpette sur une trace entre bruyères et rochers nous amène au sommet de la Petite Rhune (699 m) surmonté d’un très gros cairn.

Sur la petite Rhune

Le ciel s’est à nouveau dégagé et la vue est immense que ce soit côté français ou côté espagnol. Le chemin que nous devons reprendre se situe en dessous face Nord et c’est en hors piste à travers les fougères que nous le retrouvons.

Descente dans les fougères

Pour la pause pique-nique, que demander de mieux qu’une belle pelouse avec vue sur l’océan jusqu’aux plages de sable des Landes. Sur le Subizia, petit sommet face à nous, un randonneur profite lui aussi du soleil. Il y est encore lorsque nous repartons dans sa direction. Au pied de ce monticule rocheux, nous prenons une sente plus ou moins glissante qui demande de descendre prudemment jusqu’à une venta isolée et fermée. Arrivés au Deskargako Lepoa nous retrouvons le GR10. En le suivant plein nord, il pourrait nous ramener directement au parking. Mais j’ai choisi de le suivre Sud Ouest (direction col d’Ibardin) pour passer par Intzola. Le chemin bien ombragé est agréable et sans même nous en rendre compte nous repassons en Espagne. Au franchissement de l’Intzolako Erreka (ruisseau) nous laissons à gauche le GR et descendons plein Nord direction Olhette, suivant de plus ou moins près le ruisseau, sur une ancienne voie romaine pavée à quelques endroits de belles dalles de grès roses. Mais nous la quittons avant Olhette pour prendre à droite une chicane qui permet de franchir une clôture et poursuivre par une sente qui serpente dans le bois.
Un poteau électrique sert de pont pour passer au-dessus de ruisseau. Après un passage très boueux, la traversée d’un champ de fougères, un chemin montant nous amène devant une barrière ornée d’un panneau interdisant le passage. Le chemin qui se situe derrière devrait nous ramener au parking tout proche ! On pourrait franchir la barrière qui s’ouvre librement mais les maisons sont tout à côté et peut être aussi la personne qui a installé l’interdiction. Parti pour une phase de reconnaissance, Michel revient en courant en zig-zag pour éviter les balles . Un chemin goudronné situé juste en dessous doit nous permettre de retrouver notre parcours sans faire de détour ce qui est fait après un petit taillis traversé et une clôture contournée. Un dernier franchissement du ruisseau toujours sur un poteau électrique et nous voici de retour à nos voitures.

La morale de ce parcours et de celui de dimanche : les petites sentes qui paraissent bien sympathiques sur les cartes ne le sont pas toujours sur le terrain.

JOUR 7 vendredi 26 septembre

Iparla (1044m)

Distance : 14,21 km
Dénivelé : 1054 m
Durée de marche : 4h57’
Durée de déplacement : 6h39’

L’Iparla est le point culminant d’une ligne de crête frontalière entre la vallée inhabitée de l’Urrizate (Espagne) et la vallée de la Nive. Ce premier sommet de plus de 1000 m en venant de l’océan Atlantique sera pour nous le dernier du séjour.

La météo des jours passés m’a conduite à modifier le parcours pour y monter, celui tracé initialement ayant un passage herbeux, déconseillé si humide.

C’est donc de Bidarray qu’il domine que nous partons, suivant le GR 10, encore lui ! Dès le début, la pente est soutenue. Il faut faire en 4 km plus de 900 m de dénivelé. Une partie goudronnée jusqu’aux dernières maisons, puis un chemin caillouteux dans la forêt, avant de se retrouver sur l’arête rocheuse d’où nous dominons la vallée de la Nive, avec face à nous l’objectif du jour. Les crêtes se découpent sur le bleu du ciel.

En montant sur Iparla

En contrebas, sur les rochers, des vautours attendent que l’air se réchauffe pour prendre leur envol. La pente atteint par endroit des pourcentages de 30 à 40%. Avant le col Pagalepoa, un passage équipé d’un câble facilite et sécurise la progression sur une partie plus abrupte. Une petite pause au col où moutons et pottoks pâturent, permet de reprendre son souffle avant d’attaquer la dernière partie de la montée, peut être moins exigeante. Il faut tout de même passer de 522 m à plus de 900 m d’altitude avec une sente qui louvoie entre et sur les rochers avec toujours en point de mire la crête pour arriver à l’Iparlako Lepoa, dernier col avant le sommet. Un dernier effort pour atteindre celui-ci et nous pouvons depuis ces falaises abruptes profiter d’une vue époustouflante sur les vallées et les sommets du Pays Basque, voire plus. Les vautours font leur apparition mais pas seulement ! Les parapentistes nous survolent également.

Mais contrairement à il y a 2 ans beaucoup moins de monde, peu de rencontres lors de la montée et sur le sommet seulement un groupe de 5 à 6 personnes qui pique-niquent juste au dessus du vide. La place étant occupée nous nous reculerons un peu pour prendre le nôtre.

Pour redescendre, nous prenons en sens inverse le chemin jusqu’au col et celui-ci passé, une petite sente en pente douce à travers les estives. Très belle vue sur l’Artzamendi, l’Hatzamendi et surtout le Baigura fait en début de semaine.

En arrière plan des pottoks le Baigura

Comme souvent la facilité, entraîne l’erreur et suivant une trace nous sommes revenus sur le GR. Il faut aller plus sur la gauche pour prendre la direction du col de Lacho. Nous nous interrogeons sur la signification d’une pierre gravée BK 42 installée en bord de chemin. Après recherche, il s’avère qu’elle a été érigée en mémoire d’un traileur, décédé ici en juillet 2015, alors qu’il participait à une course de montagne. Au col une borde toute neuve contraste avec celles en ruines que nous trouverons un peu plus bas. Le chemin en balcon surplombe la vallée du Bastan, qui prend sa source en Espagne et se jette dans la Nive à Bidarray. Chemin en pente modérée qui s’accentue juste à l’arrivée sur le GR10 qui arrive de l’ouest et que l’on suit jusqu’à nos voitures.

Dernière mission pour Pierre, aller récupérer les très réputés gâteaux basques de la pâtisserie du village.

Ainsi se termine cette semaine où nous avons retrouvé ou découvert différentes facettes de cette belle région.
Merci à tous de votre amicale participation et des photos transmises (à retrouver prochainement en diaporama sur le site/ page Nos aventures )

Terrain : chemins, sentiers, sentes, en terre, en sable, avec rochers, crêtes rocheuses ou herbeuses.
Végétation : chênes, hêtres, châtaigniers, fougères, ajoncs, colchiques
Faune : vautours, Milans royaux, pottoks, moutons, chèvres

Hébergement : confortable, pavillon pour 2 personnes, en pension complète au village club Miléade.

Restauration : petits déjeuners et repas du soir très appréciés. Pique-niques constitués au gré des envies de chacun.
Groupe : très bonne ambiance. Incidents : quelques petites chutes sans conséquences

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Jeu 18/09/2025 Rando Cantal – Paulhac

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris ( 6 F, 4 H)
Météo : Ensoleillé et chaud 
Distance : 22 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 5H30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 210 km pour 2 véhicules soit : 420 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Paulhac, la Salesse, Douze, PC1083, PC1045, le Chambon, Bois de Lavergne, PC1211, PC1206, Chauvel, PC1100, Muratel, Bois de Labro, PC1116, PC1188, Puy de Mercou PC1171 Paulhac.

Aujourd’hui nous nous dirigeons dans la partie cantalienne du parc Régional des Volcans d’Auvergne, à Paulhac situé sur la Planèze de St-Flour, village natal de notre ami Christian.

La commune traversée par le 45e parallèle est de ce fait à égale distance du Pôle Nord et de l”Equateur. En plus de Christian deux personnalités sont liées à cette commune : Charles Cérou, champion de France de marathon en 1951 et 1953, avec lequel Christian a couru dans sa jeunesse, et Jean Marie Chauvet spéléologue découvreur de la célèbre grotte Chauvet.

Sur le chemin qui mène de la Salesse à Pradalanche, au carrefour avec le GRP de St-Flour on aperçoit sur le sol, entouré d’herbe un sarcophage roman avec un emplacement pour la tête d’un défunt, c’est la “Tombe de la Dame”. A cet endroit une Dame de qualité, surprise par une neige abondante est décédée et enterrée là. 

Tombe de la Dame

Le village de Douze passé, de beaux chemins légèrement ombragés, nous mènent à Le Chambon. A l’entrée proche du vieux pont sur l’Epie, affluent de la Truyère, une chapelle remplace depuis 1886 un oratoire antique. Sous celle-ci jaillissait une source propice aux maladies des yeux. Face à la chapelle se trouve une croix en pierre taillée avec Christ et Vierge au revers, complétée par de personnages secondaires. Dans le village nous apercevons entre la végétation une magnifique Maison Forte admirablement restaurée.

Nous voici dans le Bois de Lavergne, les chemins modifiés par les forestiers deviennent impraticables, les ornières boueuses nous obligent à un laborieux hors piste entre les arbres et les branches au sol sur 200 mètres de dénivelé. Ouf ! difficultés finies, pas de chute, il est midi. L’étang de la Fage baigné par le soleil, en bord de route de Prat de Bouc, sera idéal pour le pique-nique. il commence à cogner, les couvre-chefs sont de rigueur.

Au Chauvel, une connaissance de Christian nous montre le chemin entre ses bâtiments pour rejoindre la cascade de Muratel, sans son aide l’accès aurait été difficile a trouver. Une discrète sente en pente dans un bois, recouverte de feuilles qui donnent un son feutré à notre démarche, nous conduit à la passerelle qui enjambe le ruisseau de l’Epie. Une rupture de pente importante provoque cette jolie cascade à double saut. En remontant la vallée visuellement, face au Plomb du Cantal, nous apercevons, aidé par une excellente luminosité, le château de Bélinay, ancienne seigneurie posée à l’entrée de la haute vallée de l’Epie.

Cascade de Muratel

Au hameau de Muratel, Christian est heureux de saluer son copain d’enfance. Jusqu’à Labro nous longeons en rive gauche l’Epie par un large chemin de gravette, appelé route d’hiver par les locaux, puis ce sera la montée au Puy de Mercou dernier dénivelé du jour. A l’est du puy qui surplombe le bourg de Paulhac, trois croix regardent vers l’Est et une table panoramique permet d’admirer les contreforts de l’Aubrac, les Monts de la Margeride, le Cézallier et toute l’étendue de la Planèze avec les narces de Lascols et de Nouvialle. Petite pause reposante à l’ombre, car la fatigue sous cette chaleur commence à peser, avant de redescendre.

Nous revoilà à Paulhac, visite de l’église St Julien d’origine romane, elle fut brulée et démolie durant la guerre de 100 ans. Le clocher à peigne a été remplacé par une flèche de 30 mètres afin de servir de phare pour le promeneur égaré dans ce secteur souvent sous le neige, plusieurs retables et un Christ polychrome en ornent l’intérieur. A proximité le château du 13°S attire notre regard avec les chemins de ronde surmontant les tours.

Château de Paulhac

Dans le village Christian nous montre sa maison natale, son école primaire et ne cesse de saluer diverses connaissances jusqu’à Madame le Maire qui lui remet le nouveau topo-guide des circuits pédestres autour de Paulhac. Il est ravi, il est chez lui !!

Merci à Christian de m’avoir proposé ce parcours et de l’avoir animé pour nous faire découvrir un patrimoine riche et passionnant, et nous n’avons pas tout vu, cela méritera d’autres randonnées dans le secteur. Cette agréable journée a été ponctuée par une sympathique dégustation de cantal et salers à la ferme du Jarry.

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Dim 14/09/2025 Rando Lembronnais – Autour du Pic de Montcelet

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 10 animateur compris (6 F, 4 H)
Météo : Pluie, nuages et soleil. Douceur
Distance : 27,5 km
Dénivelée : 600 m
Durée
 : 8h pauses comprises
Classement Atlas : Facile reclassée Moyenne
Kilométrage auto : 100 km pour 2 véhicules (Musée Quilliot)
Préparation et rédaction : 3H00
 
Itinéraire :    St Germain-Lembron – Vichel – pic du Montcelet – la Chaux – St-Gervazy – Segonzat – NW le Vignal -PC 564 et 556 – Sourdois – les Tourettes – SW PC 592 – la Marge – Augnat – la Chaux PC 525 – la Geneille – la Ribeyre – Collanges – retour St Germain par GRP

Pas mal de sorties dans le Lembronnais le jeudi mais peu le dimanche. C’est donc l’occasion de parcourir ces terres riches d’histoire et à la géographie avantageuse. Température douce pour quitter St-Germain-Lembron une des 13 « bonnes villes d’Auvergne » dont les notables pouvaient voter les impôts royaux au cours des Etats-Généraux de province à partir du 15ème siècle. De bons chemins d’exploitation nous amènent à Vichel puis aux abords du chemin qui mène au pic de Montcelet que l’on voit au loin depuis notre départ.   Une pluie de plus en plus soutenue nous accompagne jusqu’au sommet, à peine protégés par les arbres. La montée est courte mais sèche. Nous passons les deux murs d’enceinte à la discrète restauration. La vue au sommet ne porte pas aussi loin que souhaité : le ciel est bien bas. Néanmoins, nous distinguons bien à l’ouest et à l’est les reliefs et les villages les plus proches. La Tour, vestige d’un ancien château du Xième, bien restaurée en un appareil mêlant le basalte (le pic est la cheminée d’un ancien volcan) et le granit qui constitue les pierres d’angle.

Je choisis de redescendre par la sente qui redescend au N/NW du pic. A la jonction plus au sud avec le GRP, je reprends par erreur le chemin dans la mauvaise direction. Mon inattention permet d’illustrer l’erreur typique du 180° à Laurent aspirant animateur. Je m’en serai bien passé 😊. Nous finissons par revenir dans les clous et nous traversons cette belle chaux ou plateau résultant d’une inversion de relief, phénomène géologique que j’avais expliqué aux collègues auparavant. Les pelouses sèches qui recouvrent la table basaltique sont parfaitement entretenues pour laisser paître les moutons dont nous apercevons quelques individus. Au bord du plateau, nous devinons à peine St-Gervazy que nous atteignons après une longue descente juste pour l’heure du déjeuner. Une boulangère ambulante arrive à point nommé pour nous offrir ses belles tartelettes auxquelles certains Atlassiens succombent. Le beau château du XIIIème siècle rénové par une association pendant 20 ans abrite un musée du « jouet cheval ».

Château de St-Gervazy

L’église du XVème siècle abrite une des plus belles vierge noire d’Auvergne. Elle trône en majesté sous une cloche de plexiglas qui la protège : elle fut volée en 1983 et retrouvée à Madrid en 2000.

Il est près de 13h, et la rando prévue est encore longue. Je décide donc de raccourcir la boucle et de gagner Ségonzat en coupant par des chemins d’exploitation plus au nord que le parcours initial. Une fois le village atteint, l’objectif est maintenant d’aller découvrir un mégalithe assez exceptionnel en Auvergne : l’allée couverte d’Unsac. L’allée composée de 8 piliers est orpheline de sa couverture composée de deux plaques de granit qui gisent à proximité de l’édifice. L’édifice fut fouillé dans les années 60 : des tessons de poterie furent découverts mais d’une datation postérieure à l’époque celtique. L’hypothèse des archéologues de l’époque est que cette allée ne fut jamais couverte par les dalles encore au sol, pour une raison encore inexpliquée de nos jours.

Groupe devant l’allée couverte d’Unsac

Toujours par de bons chemins, nous parvenons à Augnat pour une pause bien méritée. Le cheminement a laissé apercevoir quelques colombiers encore en bon état, emblématiques du patrimoine rural du Lembronnais. Depuis Ségonzat, nous avons toujours sur notre Est une belle vue sur la chaux du Montcelet, très rectiligne avec sa tour sommitale.

Pic de Montcelet

Collanges est le dernier bourg traversé; sans doute un peu fatigués, nous suivons le GRP sans faire le détour par le centre pour apercevoir le château…. Tout se perd… Il est vrai que les longs chemins empruntés en fin de rando anesthésient un peu les organismes 😊 Après avoir longé la couze d’Ardes pendant quelques centaines de mètres, nous entrons enfin dans Saint-Germain en conclusion d’une rando facile un peu plus longue que prévu malgré le raccourci aménagé.

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Sam. 13/09/2025. Marche Sportive. Chaine des Puys -Volvic

Animateur : Michel J.
Terrain : souple
Météo : température douce, idéale pour l’exercice
Temps de préparation et de rédaction : 2h00
Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de marche nordique en 1,15.
Kilométrage : 3 voitures en covoiturage au départ de Clermont, 4 voitures sur place soit un total général de 120 km
Nombre de participants : 10 animateur compris (2F, 8H)
Distance : 18,230 km ; moyenne 6,5 km/h soit 9’16’’au km ; dénivelée 364 m (montre Garmin). 

Durée : 2 h 49 (de marche) et 2 h 59 (déplacement et pauses). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire : départ du parking des Eaux de Volvic, cheires de Bruvaleix, Sud de Moulet Marcenat, tour du Puy de Paugnat, Ouest du Puy des Marais, Est Bois Latia, les Fayes, Ouest du Puy de la Nugère, les Goulots, cheires de Bruvaleix, parking

Observations : l’objectif de la sortie à 6,5 km/h a été atteint. Les chemins bien adaptés à l’activité ont permis de maintenir une allure régulière. Le groupe est en forme et la moyenne proposée semble convenir à un maximum des participants.
L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés …
Un covoiturage au départ du musée Quillot a été proposé.

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Jeu 11/09/2025 Rando Chaîne des Puys – Le Vauriat

Animateur : Georges
Nombre de participants : 18 animateur compris (14F , 4H)
Météo : couvert une grande partie de la journée avec quelques rayons de soleil.
Distance : 17 km
Dénivelé : 350 m
Durée : 5h30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 80 km x 1 et 46 km x 1 soit 126 km
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE : Départ du Vauriat, Beauloup, La Courteix, Chausselle, Fougères, St Ours, La Gravière, Le Corail, retour au Vauriat.

C’est sous un vent froid que nous commençons notre rando au départ de la gare du Vauriat.

Nous prenons la direction de Pontgibaut en empruntant le GR 4 et le GR 441 qui fait le tour de la chaîne des puys. Nous traversons le village de Beauloup qui abrite la ruche des puys bien connue dans la région. Au village de la Courteix un artisan charron travaille le bois et le fer pour construire et réparer des véhicules hippomobiles et automobiles d’époque.

Nous voici au village de Fougères, il est midi, nous cherchons un lieu à l’abri du vent en vain, nous allons jusqu’à ST Ours tout proche. Un petit muret abrité du vent autour du monument aux morts nous permet de poser nos fesses !!!

Nous retrouvons le GR 4 au lieu-dit le Corail, à la sortie du village un jeune chien Husqui avec de magnifiques yeux bleus semble vouloir nous suivre. Nous arrivons à la gare du Vauriat avec notre compagnon à quatre pattes, un numéro de tél sur son collier nous permet d’appeler son propriétaire qui ne tarde pas à arriver. Il semble coutumier de ces escapades.

Merci à tous et à bientôt sur d’autres chemins.

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Dim 07/09/2025 Rando Forez – Thiers

Animateur : Pierre
Nombre de participants : 7, animateur compris (4 femmes, 3 hommes)
Météo : ensoleillé et chaud (30°)
Distance : 19,8 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 6h43 pauses comprises (5H22 hors pauses)
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 160 km pour 2 véhicules
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : Thiers, Dégoulat, Pialet, Membrun, Chemin des champs de pierres, Luc, Chemin de la Meule, chemin de Chabanat, Martignat, Laire, Landrodie, La Font, L’Obstancie, Chemin rural de la Grimardie à Montguerlhe et à la Chassaigne, Chemin rural du Fermoulis à Péage, Le Péage, Madière, Le Faux Martel, Les Bergerettes, Pont Haut, Dégoulat, Thiers.

Le départ se fait depuis les bords de la Durolle, rivière qui traverse Thiers et qui a permis en son temps le développement économique de la ville notamment dans l’industrie des couteaux. Rapidement nous rejoignons les bois et traversons le « Pont Vielh », plus vieux pont de Thiers daté au moins de 1476.

Il fait moins d’un mètre de large et son accès est de nouveau possible grâce à l’action d’une association locale. Une première montée se fait jusqu’à Dégoulat par le GR89 (chemin de Montaigne) et qui à terme doit rejoindre Lyon à Bordeaux. Il doit son nom à Michel de Montaigne qui rejoignit Bordeaux depuis Lyon à pied où il venait d’être élu maire en 1581.

            A Dégoulat nous quittons le GR89 pour rejoindre le Sentier des Margerides qui remonte la Durolle en balcon. Le chemin passe sous une conduite forcée qui descend du barrage de Membrun puis nous descendons vers la Durolle pour suivre la Vallée des Rouets, lieu emblématique de Thiers où des artisans y émoulaient les couteaux depuis le 17ème siècle jusqu’au déclin de cette industrie manuelle avec l’avènement de l’électricité dans les années 1930. Les vestiges des rouets montrent l’importance de cette activité.

Rouet

            Après être passés près du dernier rouet encore debout et transformé en musée, nous remontons à Membrun.

La journée sera chaude mais la majeure partie du dénivelé se fera dans la matinée et à couvert. Le petit groupe que nous formons marche à une bonne allure et nous faisons régulièrement des pauses boisson. A l’approche de Landrodie, nous faisons une halte pour déjeûner dans un champ d’herbe dont le propriétaire est, hasard, un ami d’Annick et Laurent et  viendra échanger quelques mots.

            Au lieu-dit Le Péage, ancien lieu d’octroi des charrois, nous rejoignons le GR89 et passons au pied des vestiges du château militaire de Montguerlhe qui tient son nom de l’auvergnat « guerlhar » et qui signifie « le mont d’où l’on peut guetter ». Un peu plus loin nous dépassons le point culminant de la randonnée et, à proximité du lieu-dit Madières, nous quittons le GR89. En passant près des Bergerettes, nous entamons la longue descente jusqu’à Dégoulat et reprenons le chemin emprunté à l’aller en sens inverse. Avant de repasser par le Pont Vielh, nous faisons un crochet par la chapelle Saint-Roch (1630), hélas fermée mais sans grand intérêt.

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Jeu 04/09/2025 Rando Chaîne des Puys – Allagnat

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 4 animatrice comprise (2F- 2 H)
Météo : petite pluie intermittente, 2 grosses averses, soleil l’après-midi.
Distance : 25 km
Dénivelé : 500 m
Durée déplacement : 6h30
Classement Atlas : facile
Voitures : 42 km pour 1 voiture de Clermont Fd, 54 km pour 1 voiture du Crest soit au total 96 km
Préparation et rédaction : 3 h


ITINÉRAIRE : Allagnat, bac de Montmeyre, bac de Ceyssat, ouest du Puy de Côme, la Pierre Signée, les Gardes, Cheire de la Vigne, Ceyssat, Montmeyre, Allagnat.

Très petit groupe ce jeudi matin pour aller arpenter la chaîne des Puys. La météo annoncée doit y être pour quelque chose…
Le tracé de la randonnée privilégie un parcours en grande partie en sous bois, qui devrait nous protéger des averses annoncées.


Le départ se fait sous un ciel couvert mais sans pluie et une atmosphère très sombre règne pendant la traversée du Parc d’Allagnat. On se croirait au crépuscule ! Nous retrouvons un peu de lumière après la traversée de la D52 le chemin étant plus large. Au croisement avec le GR 441 A, alors que nous sommes moins protégés, grosse averse mais qui ne dure que quelques minutes. Cela n’entame pas la bonne humeur du groupe. Après un regard au Puy de Dôme dont le sommet est sous les nuages, nous prenons la direction du bac de Montmeyre par un chemin transformé en petit ruisseau. Une grande partie de celui conduisant au bac de Ceyssat est quant à lui bien abîmé par des opérations de débardage. Sur les suivants qui longent le Puy de Côme, de grandes flaques, résultat des dernières pluies, mais qui doivent régulièrement se former car des voies de contournement ont été créées au fur et à mesure des passages ce qui évite le bain de pieds. 

Dans la Cheire de la Vigne

 Arrivés à la Pierre Signée, pierre plate gravée d’inscriptions énigmatiques, nous pouvons profiter de quelques rochers et troncs d’arbres couchés pour déguster notre pique-nique sous un ciel clément, la pluie fine qui nous a accompagnés une grande partie de la matinée s’étant arrêtée. Mais cette accalmie ne va pas durer. Peu avant, les Gardes, alors que nous sommes totalement à découvert, nous subissons une nouvelle très grosse averse qui s’interrompt dès que nous traversons le hameau.

La Pierre Signée

Nous empruntons ensuite une toute petite sente qui parfois se perd dans la végétation ou se divise. Il faut alors faire le point avec la boussole pour décider de la direction à prendre. La fin du parcours est un peu moins agréable car la disparition d’un chemin nous oblige à passer dans Ceyssat alors que nous devions contourner le village. Un peu de goudron et un allongement du parcours. Mais le ciel s’est dégagé et nous devons même enlever quelques couches de vêtements pour terminer la journée.

Château et Eglise d’Allagnat

Félicitations à Patrick à qui j’avais confié la carte en fin de matinée et qui a parfaitement géré le challenge dans un environnement pas toujours facile. Merci aux 3 courageux qui ont bien voulu m’accompagner malgré la météo annoncée.

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Dim 31/08/2025 Rando Sancy – Murol

Animateur : Yves
Nombre de participants : 9 animateur compris ( 5 F, 4 H)
Météo : couvert le matin, éclaircie l’après midi
Distance : 21 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 6 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 86 km pour 2 véhicules soit : 172 km
Préparation et rédaction : 2 H
 
ITINERAIRE : Murol, Jassat, PC943, pont de la Gazelle, Roche Romaine, les Granges, PC857, PC818, PC786, PC808, PC813, Chautignat, Murol.

Temps très maussade au départ de Murol ce matin. Pas le temps de s’échauffer, que le Suc de Coq est déjà devant nous. Malgré notre détermination matinale, quelques traileurs nous dépassent rapidement. Les 130 mètres positifs effectués, nous plongeons sur Jassat et sa remarquable chaumière.

Dans la traversée du bois de Rivaoire, le manque d’air et la moiteur nous confirment que le temps est orageux. Entre Bessoles et son Puy éponyme, l’espace s’élargit, on respire !

Au pied de la Roche Romaine, la petite pause nous permet d’observer que le ciel s’éclaircit lentement.

Descente sur la Couze, avant de l’enjamber à l’entrée des Granges, un panneau étrange nous demande de ralentir, ce que nous faisons naturellement car le Puy d’Eraigne se dresse devant nous.

A mi-parcours de son contournement, un beau point de vue nous attire pour le pique-nique. Contour fini, nous descendons sur le Dolmen de Sapchat et nous retrouvons le GR30 que nous suivrons jusqu’au Château de Murol. La météo s’est bien améliorée et nous offre une belle luminosité sur le Sancy avec le Château en premier plan. 

Avant de rejoindre les voitures nous traversons le parc de Prélong pour découvrir “Le Sommeil du Géant” œuvre Horizon Sancy. Sculpture à la fois minérale et organique qui s’intègre parfaitement au paysage et dégage une impression de solidité.

La journée aura été, en fin de compte, agréable avec même quelques rayons ensoleillés par moment. 

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