Animateur : Michel J. Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H) Météo : mercredi, passages nuageux, température douce ; jeudi et vendredi beau avec une température agréable ; samedi passages de nuages se couvrant en fin de journée ; dimanche couvert avec averses orageuses surtout au moment du chargement du matériel. Classement : moyen
Matériel mis à disposition par l’association : – 3 kayaks de mer ; 1 Bélouga, de marque Plasmor, 2 de marque Dag, modèles Miwok et Ysak. – équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres) – équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours) – pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»- 2 tentes MT 900 de marque Décathlon
Matériel de l’animateur mis à disposition :1 Bélouga de marque Plasmor, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant). Un filtre à eau pour 10 litres.
Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque. Kilométrage général effectué par le véhicule : 255 km Niveau d’eau : moins 50 centimètres par rapport au maximum sur Neuvic, côte très basse sur l’Aigle. Conditions de navigation : très bonne. Kilométrage parcouru : 93,68 km sur les 5 jours à la moyenne de 4,74 km/h. Temps de navigation :19 h 50 Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 10 heures
Le mot de l’animateur. Contrairement à l’an passé, nous bénéficions d’une météo printanière clémente et d’une fenêtre qui doit nous permettre d’explorer les deux plans d’eau prévus. Les participants ont déjà participé à ce genre de séjour et sont très autonomes. Relation des 5 jours. Après une sortie laborieuse de la Métropole clermontoise due aux travaux un peu partout, nous arrivons sur site vers 11h00. Pour le transport routier nous avons utilisé les containers bleus contenant matériel, vêtements et nourriture personnels pour l’ensemble du périple glissés sous les kayaks. Arrivés sur le plan d’eau de Neuvic appelé également lac de la Triouzoune, le contenu des containers a été transféré dans les caissons étanches des kayaks. Ce premier jour est consacré à la découverte de ce plan d’eau et pour commencer à la remontée de la rivière Triouzoune longue d’un peu plus de 50 kilomètres et qui prend sa source vers 900 d’altitude en bordure Est du plateau de Millevaches au Nord du hameau de la Rigaudie en Corrèze. L’heure passant et après environ 2 kilomètres, nous trouvons le long de l’ancien chemin du moulin de Pellachal, un joli coin pour le pique nique au calme un peu à l’écart de la civilisation. Le couloir de navigation après environ 3 kilomètres depuis le départ devient plus étroit au fur et à mesure de la remontée et bientôt des masses rocheuses affleures nous bloquant le passage, les berges boueuses sont occupées par des plantes comme le roseau, la renoncule, se plaisant dans des zones marécageuses. Avec les bateaux de plus de 5 mètres, la manœuvre est plus ou moins aisée…. Le vent est quasiment absent comme durant les 5 jours à l’exception du dimanche matin histoire de donner un peu de piment à la navigation. La suite de la journée consiste à passer le pont de Pellachal puis de contourner par le Nord la grande île du plan d’eau dénommée île aux serpents dont le point haut est 609 m. Une pause en bordure de la D183 pour aller voir à pied de l’autre côté de la route si quelques oiseaux d’eau se montrent dans cette réserve de pêche inaccessible en kayak. Deux des participants découvrent ce lac qui est assez atypique pour un lac de barrage, les berges sont en pente douce et il fait penser à un lac naturel à la canadienne…Nous laissons le point culminant du secteur rive gauche, le Puy de Manzagol à 694 m d’altitude et allons visiter le lieu du bivouac, plat sous un couvert de chênes qui peinent à se développer. Le sable est d’une couleur claire et provient de l’érosion du granit bien apparent par endroits.
Plage sur l’Île aux serpents…
Je propose de filer rive droite et d’atteindre le port situé sur la commune de Neuvic. Le lac est géographiquement sur deux entités administratives, la première que je viens de citer et la seconde rive gauche est Liginiac. Le port est désert et les deux campings situés sur cette rive semblent peu occupés. La journée et le beau temps incitent à continuer à naviguer. Mady propose d’aller jusqu’au barrage. Deux cents mètres environ avant l’ouvrage, des bouées jaunes matérialisent la ligne à ne pas dépasser pour des raisons de sécurité. Nous débarquons rive gauche et allons observer la structure, surveillés par des hirondelles de rocher qui ont élu domicile dans les recoins de béton. Nous pouvons voir d’énormes carpes qui nagent en surface. Ce barrage est « un barrage voûte » construit de 1942 à 1945. Il a une hauteur de 27 mètres, une longueur de crête où passe la route de 145 m, une largeur de 2,50 m et d’une largeur en pied de 6,25 m. Il retient 24 300 hm3. Pas de production d’électricité au niveau du barrage. La centrale de la Triouzoune se trouve en contrebas à quelques kilomètres sur la rive droite de la Dordogne sur la retenue de l’Aigle à la sortie de la conduite forcée. Installation du bivouac vers 17h00 qui sera troublé peu de temps après et pour une bonne heure par des jet-skis de la base d’en face. Le paradis n’existe pas à Neuvic ! La nuit a été calme et au cours du petit déjeuner pris les pieds dans le sable, je propose de rejoindre la voiture et de partir vers l’autre plan d’eau, celui de l’Aigle. Après avoir contourné l’île aux serpents, histoire de profiter au maximum nous regagnons la mise à l’eau. Les trois kayaks fibres sont mis sur la remorque chargés et les deux plastiques plus lourds, déchargés, sont placés en position haute. Nous passons à Sérandon et évoquons notre commande de pains au bar épicerie de Brigitte lors de du périple « Du Sancy à l’océan en suivant la Dordogne en vélo rando ». Nous mettons à l’eau à « la Nau ». Bateaux chargés pour le reste du séjour, nous mettons le cap vers la centrale hydroélectrique citée précédemment qui nous empêchera pour des raisons de sécurité d’explorer l’intégralité du plan d’eau et notamment d’atteindre le pont de Vernejoux situé à 3 kilomètres en amont. L’endroit où se situe la centrale est très étroit et elle peut évacuer à tout moment un volume d’eau important créant une monstrueuse vague. Aujourd’hui tout est calme et aucun écoulement. Pour finir ce premier périple sur le barrage de l’Aigle, nous remontons la rivière Sumène, rive gauche sur presque 4 km sans rencontrer personne. Les rives sont désertes à l’exception de deux ou trois cormorans et deux hérons cendrés qui pêchent dans les eaux peu profondes. Et beaucoup de carpes et un brochet ! Avant de quitter la rivière nous faisons la course avec une couleuvre verte d’un bon mètre vingt la tête bien dressée au dessus de l’eau qui traverse à vive allure…
La remontée de la Sumène
La Sumène est longue de 47 km et prend sa source dans le Cantal entre Collandres et Trizac à 1200 m d’altitude. Il est temps d’installer le bivouac sur une vaste place herbeuse dégagée du fait du niveau très bas du barrage. Après une nuit calme, pas de passages d’avion ni autre bruit de moteur, seulement troublée par les cris de mécontentements à deux reprises d’un vieux mâle chevreuil qui habituellement doit venir boire. Le petit déjeuner pris chacun à son rythme, les bateaux chargés et remis à l’eau, nous voguons vers le Sud sur un miroir avec comme compagnons quelques bateaux de pécheurs qui forment des trains de vagues qui réveillent le marin assoupi. Après un rocher caractéristique, on vire à droite pour passer le Pont des Ajustants où passe une route étroite en général prisée des touristes. Le mot « Ajustant » provient du confluent de la Dordogne et de la Triouzoune qu’on appelait alors « ajustement ». Le pont passé, nous remontons sur un peu plus de 1 km, le cours de la Triouzoune arrêtés brutalement par une accumulation de limon où prospèrent la renouée poivre d’eau. Le pont suivant, après 5 kilomètres est le Pont St Projet qui permet de relier Mauriac à Neuvic. Nous laissons l’infrastructure derrière nous et pénétrons dans une anse large rive gauche mais peu longue qui abrite les eaux de trois ruisseaux, ceux de Labiou (le principal), du Vézac et de Lacoste. A mi-ombre mi-soleil, nous dégustons le pique-nique et savourons ce moment de détente en compagnie de deux randonneurs assis un peu en amont qui semblent loin de tout sentier balisé. Malgré le niveau d’eau très bas, les berges sont difficilement accessibles, très pentues et peu propices pour un bivouac confortable. Nous allons d’une rive à l’autre cherchant l’endroit capable de nous accueillir. Le Port de Nauzenac semble nous inviter. La mise à l’eau trop courte est inexploitable pour nous….Nous suivons la berge rive gauche et à peu de distance trouvons un haut fond qui doit nous permettre de débarquer sans prendre un bain. Les caissons sont vidés de l’indispensable et ont fait la chaîne pour éviter des pas inutiles et surtout des glissades. Personne, des travaux sont en cours, une pelleteuse et un rouleau compresseur attendent sagement. Nous prenons possession des lieux et nous nous installons confortablement, certains sous tentes d’autres à la belle étoile sous l’avancée du bâtiment principal des lieux. Au loin un orage menace, mais le ciel reste bleu au-dessus de nos têtes. Une longue table en bois installée servira pour le repas du soir et le petit déjeuner. Réveillés par les chants des oiseaux, nous profitons des premiers rayons du soleil pour reprendre possession des kayaks attachés ensemble avec la cordelette de 10 mètres et protégés des rochers par des morceaux de bois trouvés flottant. Nous poursuivons vers le Sud puis vers le Sud-Ouest pour atteindre la zone limite navigable et voir le barrage qui a une production annuelle qui peut atteindre 500 Gwh. Il est aussi surnommé “le barrage de la résistance”. Sa construction de 1935 à 1945 a été volontairement retardée par l’Organisation de résistance de l’armée du Cantal, durant la 2e guerre mondiale, pour ne pas donner accès à une puissance énergétique supplémentaire à l’occupant.
C’est l’aménagement EDF, le plus puissant du bassin de la Dordogne. Pour oser une comparaison, c’est la production d’une centrale nucléaire en un mois avec un réacteur 900 MW. La route qui passe sur la structure permet de relier Soursac en Corrèze à Chalvignac dans le Cantal. Ce plan d’eau présente de nombreuses anses créées par l’arrivée et le creusement de l’eau de ruisseaux ou rivières. C’est le cas du ruisseau de Lachaux que nous remontons sur 1 km et qui passe sous le Pont de Lamirande que l’on aurait pu atteindre avec une retenue au niveau maximum. Nous repassons rive gauche et cherchons pour le pique-nique à retrouver le renfoncement de la veille où nous avions ravitaillé en eau grâce au filtre qui permet de récupérer rapidement 10 litres en toute sécurité. La navigation se poursuit, les uns suivants les bords, les autres un peu plus au large. Une pause afin d’observer la topographie à proximité d’une ancienne habitation sans doute une ferme avec quelques espaces en terrasse et pour un nouveau ravitaillement en eau. Je propose de retourner sur le lieu du bivouac du premier jour qui est maintenant à peu de distance. Même rituel, chacun à ses habitudes et reprend sa place. Toilette, repas et dodo avec les chants nombreux des oiseaux.
Lieu de bivouac habituellement recouvert par les eaux…
Au lever, le ciel est bâché occupé par des altocumulus. La veille, en fin de journée, des cirrocumulus laissaient penser à une arrivée d’humidité. Je propose que cette dernière matinée soit consacrée à améliorer la technique de la glisse et à maîtriser l’inertie de chaque bateau. Nous prenons la direction de la Sumène et cherchons à éviter les obstacles, à virer au dernier moment et à se propulser avec moins d’énergie. Nous voici de nouveau sur la Dordogne où un vent de Sud marqué agite la surface, nécessitant d’appuyer et de tirer un peu plus sur les pagaies. Nous glissons en direction du fond de l’anse de la Triouzoune pour prendre le pique nique. On en profite pour faire des trajectoires entre les arbres momifiés debout. Après un bain de boue pour débarquer et rembarquer, nous regagnons le cours principal de la Dordogne où le vent est tombé. Chargement des containers, nettoyage des kayaks, petit arrêt au belvédère de Gratte-Bruyère dont le nom provient de l’enlèvement de la bruyère (le grattage) sur des parcelles en terrasse pour permettre la culture et c’est le retour en partie par l’autoroute sur Clermont-Ferrand.
La Dordogne du belvédère de Gratte-Bruyère
Merci à toutes et tous pour votre bonne humeur et votre enthousiasme. A bientôt.
Animateur : Michel J Nombre de participants : 6 dont 3 femmes et 3 hommes. Météo : fraîche en début de matinée puis douce sans excès avec un grand ciel bleu. Classement du séjour : facile Temps de préparation et de rédaction : 5 heures
Ce parcours de proximité entre Combrailles et Limagne nous a permis de continuer la préparation pour le grand rendez-vous à vélo rando de cette saison l’itinéraire « De Clermont au point culminant des Monts d’Arrée ». Avec la météo des dernières semaines, la campagne est verdoyante et la floraison dans les prés et les bas côtés des petites routes est exubérante. On peut reconnaître l’orchidée mâle, les compagnons rouges et blancs, les boutons d’or, les coquelicots et plus haut sur les talus les genêts chargés de fleurs d’un jaune lumineux. Deux jours de dépaysement à deux pas de son quotidien, un peu plus de 08h00 de roulage, un peu moins de 130 kilomètres vélos chargés sans compter les déplacements après installation et un peu plus de 1700 mètres de dénivelée positive. Données techniques de l’itinéraire fournies par une montre Garmin, la distance parcourue ramenée à l’unité (D) les dénivelés positifs (DP)et négatifs(DN).
Les grandes lignes de l’itinéraire : il s’est effectué sur des voies cyclables à la sortie et au retour dans la métropole et sur des petites routes à faible circulation.
J1. D 53 km DP 1023 m DN 653 m. Parking du musée Quillot, Cébazat,Sayat, Malauzat, Volvic, Crouzol, Enval, Charbonnières-les-Varennes, Loubeyrat, la Brousse, le belvédère du Gour de Tazenat, Charbonnières-les-Vieilles, Pont de Péry, Péry, Blot-l’Eglise. Jusqu’à Enval, l’itinéraire est connu d’une majorité de participants, parcouru à titre d’entraînement en cours de saison. La montée sur Charbonnières longue de plusieurs kilomètres avec des changements de rythme liés au pourcentage de pente réchauffe les organismes. Petite pause au lavoir de ce gros bourg de moins de 2000 habitants qui verra le passage du tour de France le lundi 14 juillet 2025. Sans grande circulation, la route vers Loubeyrat faite de petites bosses et de faux plats montants et descendants se fait à bonne allure. Le pique nique est pris sur une aire de jeu à l’entrée du village connu pour sa boulangerie et sa cathédrale des montagnes. Malgré le soleil, le fond de l’air est frais. Un petit détour non prévu à l’origine proposé par l’animateur pour admirer depuis le belvédère les eaux mystérieuses du Gour de Tazenat.
Arrivés de bonne heure à Blot-l’Église, nous allons en ordre dispersé visiter l’huilerie et la maison des artisans où l’accueil a été chaleureux et attentionné. Pour finir la journée, nous avons échangé à la buvette du stade avec des dirigeants et supporters du club de football de l’Entente CharBlot (Charbonnières-les-Vieilles et Blot) dans une ambiance festive (voir photo sur Facebook).
J2. D 71km DP 678 m DN 904 m Blot-l’Eglise, Marcillat, les Naines, le Mas, Chabannat, St-Priest-d’Andelot, St-Agoulin, Artonne, Aubiat, le Cheix, Varennes-sur-Morge, Clerlande, Targnat, St-Beauzire, Gerzat, la Combaude, parking du musée. Après une nuit fraîche très étoilée, nous quittons le camping tenu par un néerlandais sympathique pour un itinéraire normalement plus facile. Peu après Blot sur un épaulement qui domine la campagne sur 360°, nous découvrons un relais moderne automatisé de Météo France avec sa coupole.
Mais les petites blanches réservent toujours quelques surprises et arrivés au pied d’une petite butte qui mène au lieu dit les Naines, il faut se rendre à l’évidence que le mur qui se dresse devant nous va faire des dégâts. La moitié du groupe arrive à passer les 15 % sur un bon 400 m et les autres poussent les vélos chargés. C’est ça aussi le voyage à vélo lorsque l’on veut éviter les grands axes et la circulation, il faut savoir accepter les surprises du terrain ! Ravitaillement en pain et douceurs à la boulangerie de St-Agoulin puis c’est la descente vers la Limagne et quelques degrés de plus en température. A bientôt pour une nouvelle sortie…
Accident :néant Problème mécanique : aucun Matériel mis à disposition : 1 tente de marque Décathlon, modèle 900MT, 1 remorque « Bob » modèle Ibex.
Animateur : Yves Nombre de participants : 12 animateur compris (10 F, 2 H) Météo : nuageux, brumeux jeudi, vendredi, grand soleil samedi Distance : 39 km Dénivelé : 2600 m Durée : 19 H pauses comprises Classement Atlas : facile et moyen Kilométrage auto : 665 km pour 3 véhicules (Régine, Christian, Yves) soit : 1995 km Préparation et rédaction : 15 H
ITINERAIRE : 3 randonnées différentes sur le Salève : le Petit, le Grand, le Salève des Pitons.
Jour 1 : 12 km +710 m -710 m 5h15
Après 3 heures de trajet, nous voici au point de départ de la première randonnée. Pomier : hameau connu pour sa Chartreuse fondée en 1170 aménagée aujourd’hui en un lieu d’exception pour tout évènement. L’accès au parking, perturbé par des travaux forestiers, est criblé de flaques boueuses, ambiance idéale pour décorer nos voitures. Petite présentation du massif avec la carte et explication rapide des 3 jours : Le Mont Salève, Préalpes de Haute Savoie appartient géologiquement à la Chaîne du Jura. Ce promontoire rocheux de calcaire plissé s’étale sur 21 km du NE au SO entre les massifs du Chablais et des Bornes, appelé communément le Balcon de Genève ou du Léman. Il se compose de 3 parties, le Petit qui culmine à 900 m, le Grand à 1309 m et le Salève des Pitons à 1379, c’est celui là que nous allons découvrir aujourd’hui.
Le départ du sentier complètement défoncé par l’exploitation forestière nous contraint à mettre les pieds dans la boue d’entrée. Passé cette courte étape les premières courbes de niveau arrivent. Nous les attaquons prudemment car suite aux orages d’hier le terrain parsemé de rochers calcaire et de racines est boueux et très glissant. Après une heure de montée, nous sortons de la forêt, traversons un alpage où quelques Abondances nous laissent le passage, et nous voilà aux Convers, ferme de l’alpage. L’espace devient dégagé, mais la brume du départ qui aurait pu s’élever est toujours présente. Il est 13 heures les ventres crient famine, le petit déjeuner est loin, nous décidons de manger au Plan du Salève à 1348 m où nous aurions du avoir une vue magnifique sur le massif des Bornes, le lac d’Annecy mais en vain. Un petit air frais fait que la pause est rapide et nous repartons à l’assaut du Grand Piton, point haut de ce massif 1379 m. Au passage nous découvrons la grotte du diable avec sa petite légende. Nous sommes au col des Pitons le sommet est proche quelques pas sur les lapiaz et nous voilà arrivés. Le ciel s’est un peu éclairci, les visages s’illuminent, nous apercevons Genève, son célèbre jet d’eau et un bout du lac Léman, mais pas le Jura ce sera peut être pour demain ? A cet endroit trône une tour, la Tour Bastian, nom d’un homme politique savoyard qui la fit construire en 1820 pour surveiller ses propriétés.
Le but de la journée est atteint, demi tour jusqu’au col où le GR Balcon du Léman nous conduit à la Thuille. Là, un deuxième point de vue se trouve à proximité du plus haut verger conservatoire de Haute Savoie où cohabitent des variétés anciennes, pommiers, poiriers, cerisiers et pruniers. Nous conversons avec un couple, présent sur les lieux, et le monsieur nous apprend qu’il est de Clermont et qu’il habitait la muraille de Chine, le monde est petit ! A proximité se dresse une magnifique fontaine avec un bac en pierre d’un seul bloc de 1893 aux initiales JB.
Fontaine
La dégringolade par le sentier des Petites Croix est délicate, les courbes de niveau sont serrées, heureusement que plusieurs passages sont équipés car avec les rochers polis, humides voire mouillés pour certains et nos chaussures pleines de boue, les glissades auraient été assurées. La vigilance est de mise et tout le monde est en bas sans égratignure. Un petit bout de plat et nous retrouvons nos voitures.
Jour 2 : 13 km +850 m -850 m 7h20
Ce matin départ de l’hébergement qui se situe au pied de cette imposante falaise. Terrain de jeu de monsieur Horace Bénédict de Saussure, physicien et alpiniste qui gravit le Mont Blanc accompagné de Jacques Balmat en 1787. Haut lieu de varappe dont l’étymologie est étroitement lié au lieu, et premier endroit au monde où fut créée une société de sauvetage en montagne.
Nous quittons le Coin pour suivre le sentier qui mène à la grotte d’Orjobet découverte en 1779 par H. B. de Saussure avec son guide dénommé Orjobet. Le temps est encore plus brumeux qu’hier nous n’apercevons pas le sommet baigné dans le brouillard. Une heure nous sera nécessaire pour arriver au pied de cette grotte, curiosité géologique remarquable par un sentier glissant qui serpente dans la forêt de hêtres, sapins, et mélèzes. Petite traversée sur une passerelle aérienne en métal et bois et nous sommes au pied de cette fameuse grotte, percée de part en part dans le sens de la hauteur, que nous allons traverser. Un câble assure la sécurité car les marches sont détrempées, il a plu une partie de la nuit et même si le trou de sortie est beaucoup plus petit que celui de l’entrée, le ruissellement recouvre la roche. Dans la traversée nous observons un alpiniste accroché en plein milieu qui symbolise l’endroit.
Montée dans la grotte
A la sortie un sentier en balcon qui passe sous le Trou de Tine, gouffre circulaire sans fond, nous conduit sur la Vire de la Corraterie. Ce passage aérien nécessitant un pied sûr offre en temps normal une vue impressionnante sur le bassin Lémanique et le Jura mais malheureusement ou heureusement le brouillard nous prive de cela. Un câble bienvenu nous aide à passer sous le mur de la Croix de Savoie, énorme blason Savoyard peint à même la roche dans les années 60.
Vire de la Corraterie
Au col des Grandes Gorges nous traversons une pâture pour atteindre un point de vue proche des rochers de Faverges. La température se radoucit, un soleil timide apparait, nous décidons de nous restaurer non loin de 3 tables d’orientation, qui nous renseignent sur le panorama coté sud. La brume persiste, l’horizon est bouché, dommage nous aurions eu une vue superbe sur le Massif du Mont-Blanc. Pique-nique fini nous poursuivons, vers la tour hertzienne construite en 1977 qui dénature un peu ce superbe lieu, et l’Observatoire bâtiment atypique des années 50 reconverti en restaurant. Nous retrouvons néanmoins la vue d’hier, légèrement améliorée sur Genève et son Lac mais le Jura a gardé sa barre de nuages.
La descente par la Grande Gorge sera longue, sinueuse mais plus confortable que celle d’hier, où seuls deux ou trois passages câblés nécessitent une attention soutenue. Arrivés au lieu dit les Terrasses de Genève nous suivons tranquillement une courbe de niveau, ce qui nous laisse le temps d’admirer les figures des parapentistes, et d’essayer de repérer les grimpeurs à flanc de falaise jusqu’à notre arrivée.
Descente par la Grande Gorge
Jour 3 : 14 km +1040 m -1040m 6h30
Troisième et dernier jour, découverte du Petit Salève où se situe le célèbre téléphérique. Du parking je montre notre objectif, la gare supérieure qui semble inatteignable. Les câbles passent au dessus d’une monstrueuse carrière inesthétique exploitée depuis 1830. En 1892 les Chemins de Fer du Salève avaient mis en place le 1er train à crémaillère électrique au monde qui arrivait au lieu dit les Treize Arbres, et qui a fonctionné jusqu’en 1935. C’était la belle époque où le train transportait entre autres des flots de touristes génevois. En 1932 un premier téléphérique est installé pour remplacer le train, fermé en 1975, modernisé et remis en route en 1984. De 2021 à 2023 modernisation des 2 gares qui reprennent vie en septembre 2023, celle d’arrivée récompensée en 2024 par le prix Equerre d’Argent.
Nous voici partis, comme tous les jours, pour une heure de montée jusqu’à Monnetier par le sentier qui s’élève en grands lacets. Par endroit, nous empruntons l’ancien tracé de la voie ferrée et lors de passage de barres rocheuses une rampe métallique nous aide et rassure,110 marches en partie creusées dans le roc nous amènent à la sortie du tunnel ferroviaire désaffecté et la pente se finit par des marches très irrégulières pour pas de géants. A Monnetier nous entr’apercevons le Château de l’Hermitage, ancienne résidence des Ducs de Savoie édifié au 16°S qui a subi plusieurs mésaventures avant sa restauration actuelle. Notre parcours se poursuit par le Camp des Allobroges, Celtes venus de l’Europe de l’Est 300 ans avant J.C. devenus de Grands Guerriers Gaulois, mais aucune trace ne symbolise cet ancien oppidum Celtique, déception ! Direction le Crêt du Chable, dernier point de vue coté sud. Depuis ce matin le soleil nous accompagne et surprise le Massif du Mont Blanc est enfin visible, les yeux de tous s’écarquillent et les mines sont réjouies. Il ne faut pas louper la séance photos, ce qui est fait.
Il nous reste 400 m de positif pour toucher l’objectif. Je décide de suivre l’ancien tracé du train, ce dernier aménagé avec l’ancien ballast n’est pas engageant, nous prenons une sente terreuse parallèle au contact plus doux. Endormis par cette sente reposante nous nous écartons progressivement du chemin prévu. Demi tour et essayons de revenir sur le bon azimut mais le terrain n’a rien à voir avec la carte. Après 20 mn de jardinage extrême nous constatons grâce à un joggeur de passage que le chemin cherché est 10 m au dessus de notre tête. Merci Monsieur ! Un petit soupçon de hors-piste nous permet de le retrouver. Le lieu dit se nomme “Mont des Anes” en l’occurrence l’âne c’est moi. A peine 200 m de dénivelé et c’est la pause méridienne en plein soleil très appréciée. Quelques pas encore et la gare d’arrivée apparait, le but est atteint. La récompense est enfin là : Genève, son jet d’eau, les méandres de L’Arve, le lac à l’infini, la chaîne du Jura en fond avec de gauche à droite, le Mt Vache, le Crêt de la Neige, la Dôle avec son petit chapeau de neige, le Mt Tendre. Une carte postale grandeur nature, le tout sous un soleil radieux. Les photos crépitent, les téléphones chauffent.
Genève et le lac Léman
Le calvaire des montées est fini, les visages s’épanouissent. Le sentier de descente est relativement facile, à Monnetier nous reprenons le même qu’à l’aller car une boucle n’est pas possible. Dernière concentration au niveau de la rampe métallique et nous sommes tous en bas. Retour aux voitures et en route pour Clermont.
Merci à tous pour : avoir accepté les difficultés des premières heures, avoir été attentif lors des passages délicats, m’avoir pardonné mon jardinage du 3ème jour, et surtout pour la bonne ambiance tout au long du séjour.
Nombre de participants : 10 dont 6 femmes et 4 hommes.
Le séjour vu par l’animateur. Après sept treks ou expéditions au Népal, il m’est de plus en plus difficile de parler de ce pays tellement mystérieux, accueillant et si vaste avec une montagne démesurée et un aspect culturel varié et complexe. Je vais essayer de relater notre séjour sous une forme inhabituelle évitant un découpage trop rigoureux qui m’amènerait à être répétitif… Le kilométrage parcouru à pied peut paraître insignifiant mais nous avons rencontré des pentes à 28 % sur plusieurs portions pour atteindre des cols au dessus de la forêt pluviale. Nous avons évolué dans une zone appelée « tempérée haute » entre 2400 et 4000 m la plupart du temps et nous avons pu nous émerveiller de la diversité des couleurs des rhododendrons du rouge au blanc qui peuvent atteindre une hauteur de 28 mètres et qui cohabitent avec des sapins de grandes dimensions. Au Népal, il en existe plus de 30 espèces. La surprise a été de pouvoir à plusieurs reprises voir dans son élément naturel l’entelle commun, une des deux sortes de singes qui vit dans le pays jusqu’à 3600 mètres d’altitude, la deuxième étant le macaque Rhésus qui est au contact de l’homme dans les sites de Swayambhunath et Pashupatinath. Pour les amateurs de chiffres, nous avons parcouru 88 kilomètres, 6640 mètres de dénivelés positifs et 5423 m de négatifs. Ces valeurs sont données à titre indicatif et peuvent variées d’un instrument de calcul à un autre. Elles ne tiennent pas compte des déplacements dans Katmandou.
Les transports. Un voyage si loin de chez soi nécessiterait d’avoir beaucoup de temps de libre pour couvrir la distance aller et retour à vélo ou en voiture soit 19986 kilomètres en traversant des pays où actuellement il ne fait pas très bon vivre ou passer. Autre possibilité, voyager en avion mais pour 10 personnes, le bilan carbone est effroyable, 20,8 t CO2. pour un kilométrage de 14312. Nous avons choisi cette seconde solution et nous reverserons pour un projet environnemental la somme de 546€. La contrepartie de notre séjour pour clore certaines polémiques à venir, c’est que travaillant avec une agence sur place (depuis plus de 20 ans) nous apportons économiquement un soutien financier qui permet de faire vivre plus de 11 personnes pendant plusieurs semaines. Le covoiturage Clermont Lyon a été confortable. L’installation des véhicules au parking à proximité de l’aéroport prévue après dépose des participants au terminal 1 a été réalisée dans le « timing ». Le premier imprévu a été la tentative atterrissage à l’aéroport Tribhuvan de Katmandou. Une bulle orageuse était bien installée sur la zone et après plusieurs tentatives qui ont fortement secoué le Boeing 737 et les passagers, le pilote a décidé d’aller se poser à Calcutta en Inde. Après 3 à 4 heures d’attente, le retour et l’atterrissage à Katmandou a pu se faire et nous avons été accueilli par le fils de Dhany avec qui j’organise pour Atlas des séjours au Népal. Il est environ 21h00 lorsqu’il remet à chaque participant le mâlâ, une guirlande de fleurs d’œillets dinde en signe de bienvenue. Le J4 et le retour J16 en bus privé avec les 7 porteurs, les 2 sherpas, le cuisinier et le guide nous ont permis de comprendre la définition du mot « patience ». De Katmandou à Syabrubensi environ 100 kilomètres et de Borang à la capitale 80 kilomètres, nous avons mis environ 8 heures sur de petites routes goudronnées et des pistes poussiéreuses, creusées d’ornières et aux virages en épingles à cheveux. En bref, la vie quotidienne des népalais qui se déplacent sur un réseau routier en chantier et saturé.
Autre transport insolite le J14, le matin au départ du lodge, Téké notre guide nous annonce qu’aujourd’hui, on ne fait que descendre. Après le passage sur un épaulement où vivent des familles hindous de la secte des intouchables travaillant le fer, une sente pas facile nous emmène vers le fond de la vallée. Téké nous montre le village à atteindre…sur une hauteur. Certaines prennent gentiment à partie le guide en lui faisant remarquer que cela monte ! Pas de problème, il a prévu son coup et après une attente d’une vingtaine de minutes, on voit arriver un camion croisé quelques kilomètres avant. Ce sera notre moyen de locomotion, deux dans la cabine et le reste dans la benne…Les routes de l’impossible vous connaissez, nous y étions ! Après avoir parcouru 7 kilomètres avec des ho !, des ha ! des ouh ! nous reconnaissons à l’arrivée la virtuosité du jeune conducteur qui a bien mérité un pourboire collectif en roupies.
Je passe sous silence les déplacements en taxi dans Katmandou où la dextérité et l’adresse des conducteurs sont surprenantes.
Les visites en dehors du trek. Un voyage au Népal nécessite d’avoir à minima une connaissance de la culture, du patrimoine, de la religion. Le consumérisme côtoie les traditions aussi bien en ville qu’à la campagne. Tout le monde est accroc à son téléphone et les vieux rickshaw à moteur sont en partie remplacés par de petites voitures de marque asiatique, moins polluantes il est vrai. Le J3, j’ai proposé le matin de nous rendre à pied à Durbar Square de Katmandou afin de sentir l’atmosphère de la ville. Bien que le tremblement de terre de 2015 ait provoqué des destructions, les temples emblématiques sont toujours debout ou en cours de restauration. J’ai pu montré le Kasthamandap (la maison de bois), bâtiment le plus ancien de la vallée qui daterait du XIIe siècle. Il aurait donné son nom à Katmandou. Installés sur les gradins du temple de Trailokya Mohan Narayan, il a été aisé de positionner, la Kumari Chowk ou Kumari Bahal (demeure de la Déesse vivante) avec l’histoire de cette jeune fille pubère qui vit recluse ; en face, le temple de Shiva et Parvati ou encore la statue d’Hanuman (le dieu singe) à l’entrée de l’ancien palais royal qui date de 1672 dont le visage a disparu sous une couche de pâte rouge appliquée par les dévots. Un long moment a été laissé comme pour chaque visite à chacun pour aller à son rythme trouver les éléments qui composent cette place musée. De là, j’ai conduit à pied le groupe au site de Swayambhunath, situé sur une colline à l’ouest de la ville, appelé familièrement « le temple des singes ». Une fois le grand escalier gravi, occupé dans la partie supérieure par des paires d’animaux, Garuda, lions, éléphants, chevaux et paons, les véhicules des Dhyani Bouddha, on aperçoit le dorje qui signifie « foudre, vajra en tibétain) et symbolise la puissance virile. Les dorje que l’on retrouvera à d’autres endroits sont souvent associés à une clochette, emblème de la sagesse féminine . A droite de l’escalier un gompa, monastère. La description de tous les éléments occupant la plateforme serait vite ennuyeuse pour le lecteur. Mais pour compléter ce moment, il faut donner quelques informations sur le stupa lui-même et la signification des quatre faces orientées par rapport aux points cardinaux, ornées de grands yeux qui symbolisent le regard vigilant de Bouddha sur toute la vallée. Le signe en forme de point d’interrogation, à l’emplacement du nez est le chiffre ek, un en népali, symbole de l’unité. Entre les deux grands yeux, légèrement au-dessus d’eux, un troisième œil symbolise le pouvoir de clairvoyance de Bouddha. Sur les quatre côtés du stupa, des moulins à prière sont positionnés et portent le mantra sacré om mani padme hum. Des fils tendus jusqu’à la flèche du stupa portent les drapeaux de prière flottant au vent, chacun d’eux contient un mantra dont la moindre brise disperse les mots sacrés. De plus on a observé et essayé de comprendre la symbolique des 13 anneaux concentriques de la flèche représentant les 13 degrés de la connaissance et les 13 étapes à franchir pour atteindre le nirvana symbolisé par le parasol qui couvre l’édifice.
Montée au temple de Swayambhunath
Le J18. A notre retour de trek, deux jours de visites ont été proposés. J’ai voulu montrer le contraste entre la religion Hindou avec le site de Pashupatinah et le bouddhisme avec le stupa de Bodhnath. Situé à 5 kilomètres du centre de Katmandou s’y rendre à pied est déjà une aventure dans le bruit et l’air pollué.
Les ghats le long de la Bagmati
Pashupatinah est l’un des temples les plus importants dédié à Shiva de tout le sous-continent. Sans vouloir jouer les voyeurs, nous avons pu assister sur les bords de la Bagmati, à des crémations. Les corps enveloppés dans un linceul après avoir été lavés avec les eaux de la rivière sacrée sont installés sur un lit de bois, posés sur des ghats et disposés le long des berges. De l’autre côté de la rivière, un nombre impressionnant de chaitya de pierre abritant un lingam et face à l’entrée un petit taureau couché représentant le véhicule de Shiva. Notre parcours se poursuit sur deux kilomètres environ et après avoir de nouveau traversé la Bagmati nous progressons à travers un quartier qui a mangé d’anciens terrains cultivables, composé de grandes maisons, sans doute des propriétaires tibétains exilés. L’atmosphère est tout autre à l’arrivée à l’entrée du stupa le plus grand du Népal et l’un des plus grand au monde. C’est le centre religieux de la très importante communauté tibétaine du Népal avec ses monastères et ses nombreuses boutiques vendant des objets tibétains et notamment des tankas. Le J19. Six volontaires ont été intéressés pour se rendre à Patan. Le trajet aller s’est fait à pied et le retour en taxi. Peut-être aurions nous du commencer l’approche de l’hindouisme par cette ville impériale ? L’espace est plus grand, moins de bruit qu’à Katmandou et surtout un musée d’une richesse extraordinaire qui permet d’appréhender plus facilement l’histoire du Népal et de la construction des temples.
En bref, les petits plus du trek… J4. Syabrubensi – Briding. (alt. 2244m) Dès la sortie du village, une première difficulté se présente pour certaines, la traversée de la Trisuli River par une passerelle nouvelle génération en métal, solidement accrochée au rocher. Sans difficulté pour la plupart, je n’avais pas imaginé que cela puisse être une épreuve pour deux participantes. Un nouveau défi en vue, gagner en autonomie, surmonter son appréhension du vide et maîtriser son déplacement… L’univers que nous côtoyons est nouveau pour sept d’entre nous et rapidement, nous sommes surpris par les nombreux chants d’oiseaux qui nous accompagnent et qui seront présents tout au long de ce trek qui se passera en partie dans un environnement forestier. Les premiers arbres rhododendrons se montrent pour le bonheur des yeux, de couleurs roses puis dans les jours suivants, le blanc, le rouge feront partie du décor.
Descente dans une forêt de rhododendrons
Nous sommes sur la rive gauche de la Trisuli qui prend sa source au Tibet et court sur 200 kilomètres. Au Népal, les distances ont peu d’importance et sont largement compensées par le pourcentage des pentes à gravir. L’arrivée sur Bridin en fin de matinée nous permet de voir le premier moulin à prières actionné par l’ eau avec un système de pales à plat. J5. Briding – Thuman (alt. 2342m) Avant le départ, le ciel clair nous offre une vue magnifique sur les hauts sommets enneigés à plus 7000 d’altitude situés sur la frontière avec le Tibet (Chine) à 17 kilomètres de notre position. Dans la descente vers le torrent, nous nous arrêtons auprès d’une femme qui travaille sur son métier à tisser, l’occasion de faire quelques achats de produits fabriqués localement. Une belle et longue passerelle en métal permet de traverser la Bhote Kosi river.
Une passerelle parmi d’autres !
Un long mur à prières que nous passons par la gauche avant l’arrivée à Thuman. Sur le plan météo, pluie fine en début d’après-midi qui se transforme en grosses averses orageuses jusqu’à tard dans la soirée. J6. Thuman – Nagthali (alt. 3219m) Remarqués les arbustes à fleurs blanches où butinent des abeilles au corps longs et sombres. Sur une pelouse à l’écart de la forêt, de petites fleurs de couleur violette aux tiges très courtes (Idf. confirméeprimevère), et de jolis iris. Un entelle commun a pu être photographié par Laurent, on distingue sa face noire entourée d’une fourrure blanche.
L’Entelle ou Langur d’Hanuman dans son habitat.
Le lodge construit principalement en bois est situé sur un mini plateau où de nombreux dzo (animal mâle issu d’un accouplement d’un yak et d’un zébu ou d’une vache domestique) et des bovins paissent paisiblement. En milieu d’après-midi nous montons jusqu’à une immense divinité bouddhiste Gura Rumpoche que nous avions déjà pu voir au-dessus de Syabrubensi. Depuis Thuman 3 chiens nous suivent… J7. Nagthali – Tatopani (alt. 2606m) Avant de quitter Nagthali, le guide nous propose de monter à un belvédère situé à quelques kilomètres à une altitude de 3725m. Le ciel est couvert et l’on espère que l’éclaircie sera au rendez-vous. La végétation est différente, on aperçoit des arbustes couverts de fleurs jaunes (Idf. confirmée, pintanthus nepalinsis). La pluviométrie doit être importante à certains moments de l’année car des branches d’arbres sont recouvertes de mousses et de petites fougères marron qui semblent attendre la mousson pour reverdir. Peu à peu la forêt s’estompe pour laisser place à des zones où poussent l’herbe et des rhododendrons rabougris. Au sommet, le ciel est chargé de gros nuages qui rapidement nous enveloppent. Quelques petits grêlons nous obligent à prendre le chemin du retour et la température chute brusquement. Retour au lodge. Nous finissons les sacs pour les porteurs et commençons la descente vers Tatopani en suivant sur 400m environ un épaulement à fort pourcentage où chaque pas nécessite une attention particulière. Les sherpas et deux porteurs assurent la sécurité aux passages les plus exposés puis la sente passe en courbe de niveau avant de gagner un chemin forestier. Nous passons à proximité de familles d’éleveurs qui vivent dans des cahutes dont les murs sont faits de tronc d’arbres et d’un treillis de bambous et la toiture d’une bâche plastique. Pauvres logis en vérité ! Pierre donne quelques bonbons aux 9 enfants appelés par Teke qui assure la distribution. Une douceur très appréciée ! La pluie qui nous a pris dans la forte pente s’intensifie par moment. Bientôt Tatopani. Nous aurons le reste de l’après-midi pour faire sécher. Nous sommes survolés à notre arrivée par un vautour de l’Himalaya et ses 2,60 à 3,00 mètres d’envergure. En fin d’après-midi profitant d’une large éclaircie, nous allons visiter les anciennes sources (Tato) d’eau chaude (pani)….Dommage, depuis le tremblement de terre de 2015, l’eau a pris un autre chemin et les bassins ne sont plus alimentés. J8. Tatopani – Gatlang ou Ghattlang (alt. 2352m) L’itinéraire est simple…on descend au fond de la vallée et on remonte en face pour atteindre le village de Gatlang. Nous alternons piste en terre et sente à travers les cultures de pomme de terre en majorité et quelques minuscules parcelles de maïs. Une passerelle courte et surplombant à une hauteur raisonnable le torrent permet de passer sans aide et à apprendre à maîtriser ce mouvement inhabituel de balancement. L’exercice se passe bien. La confiance vient ! Passée la Chilime kola puis la centrale électrique rive gauche, nous amorçons la remontée où la vie rurale se découvre, un labour avec deux vaches liées entre elles à l’aide d’un licou en bois tirant une charrue au socle également en bois. Un peu plus loin une surface bordée sur chaque côté par une levée de terre noyée sous quelques centimètres d’eau qui attend le repiquage du riz, mur à prières, serre artisanale en bambou. Dans le lit de la rivière, deux hommes calibrent les cailloux prélevés à l’aide de grand tamis. Bientôt le Tamang home guest house. En soirée après le repas, les villageois nous proposent une danse folklorique en costume Tamang.
Groupe Tamang du village…
J9. Gatlang – Somdang (alt. 3283m) La sortie du village se fait par la rue principale puis nous utilisons une succession d’escaliers qui permettent aux agriculteurs d’accéder à leurs champs en terrasse sur des fortes pentes. Nous arrivons sur un site bouddhiste avec un bassin en eau où de jeunes filles répètent une chorégraphie filmée de danses traditionnelles Tamang. Pour échapper à la piste nouvellement ouverte, dixit notre guide, nous empruntons à plusieurs reprises des petites sentes. La pente devient plus rude à travers la forêt détruite en partie par un incendie. La journée est magnifique, l’environnement très sauvage et le panorama à couper le souffle sur les sommets de la chaîne des Ganesh enneigés à plus de 7000 mètres et la frontière tibétaine. Le pique nique est pris au soleil sur une estive occupée par quelques cabanes en bois. Un col d’altitude appelé Khurpu (le col des collines) nous attend à 50 minutes d’après Puntika Tamang, le premier sherpa. Les drapeaux à prière se distinguent entre les branches des arbres et annonce la fin de la difficulté. Les nuages ont remplacé l’effet beau temps et après quelques photos pour immortaliser le passage, c’est la longue descente vers Somdang situé dans une vallée encaissée. En chemin, Laurent découvre le crane d’un singe. Seul un des chiens continue à nous suivre ou à nous précéder. Baptisé « Momo », c’est devenu la mascotte de l’équipe. Il est très discret et pour la petite histoire, il nous accompagnera jusqu’à l’avant dernier jour. Il sera alors confié à la famille du lodge pour éviter d’avoir à le laisser à la porte du bus de retour. Ce chien était vraiment très sympa… Le guest house est propre mais un peu spartiate car peu de visiteurs passent par là. Une mention particulière pour la literie qui a été durant le trek, toujours très confortable. J10. Somdang – Pansang ou Pang Sang (alt. 3850m) Par une piste à flanc de montagne, nous gagnons le bivouac le plus haut du trek où nous passerons deux nuits. Nous profitons de cette montée en altitude pour échanger sur le manque d’oxygène et les différences entre l’accommodation et l’acclimatation et les différents maux que l’on peut ressentir… A notre arrivée, le ciel est bas et les nuages accrochent le relief dès 2900 m. L’après midi nous redescendons de plusieurs centaines de mètres pour photographier un troupeau de yak et dri ou nak (femelle) avec des jeunes. La fin de journée et le début de soirée sont ponctués par de grosses averses orageuses. Sur ce site, nous sommes éloignés de tout. Pour la première fois depuis le début du trek, nous n’avons aucune liaison par téléphone, l’eau est à 20 minutes (merci les porteurs). La toilette se fera sommairement avec des lingettes. Par les crêtes vers l’Est on peut atteindre le camp de base du Paldol (alt. 5928m) où un groupe d’Atlas était passé à proximité en 1995. Certains souhaitaient faire l’expérience de dormir sous tente mais la pluie a remis le projet à plus tard, car les tentes sans doute mal montées ont pris l’eau. Dans la nuit, le vent tombe et la douceur revient avec un ciel étoilé vers 01h00 du matin sans pollution lumineuse. J11 journée de repos à Pansang. Après le petit déjeuner, nous montons vers l’ouest un épaulement et atteignons une croix chrétienne et admirons un panorama qui va du Dhaulagiri au Ganesh. Plusieurs participants, Marie-Hélène, Sandrine et Laurent battent à cette occasion leur record d’altitude nous sommes à 4000 m. A la descente, nous trouvons des poils de singe (identifiés par les népalais qui nous accompagnent) puis admirons la grâce d’un vautour qui cherche les ascendants pour consommer le moins d’énergie dans son ascension. La journée n’est pas finie. En milieu d’après-midi, malgré un ciel qui se charge nous choisissons de monter plein Est et de monter le plus haut possible vers une nouvelle croix (nous aurons l’explication dans l’étape suivante…). Nous jouons avec le relief. En contrebas, on distingue minuscules les yaks. Nous gagnons une crête à 4172 m d’altitude, nouveau record établi. Le ciel devient menaçant il est temps de regagner notre refuge de bois où brûle dans un poêle bricolé avec un bidon de 100 litres un doux feu. Ce soir au menu un dal bhat copieux avec de jolis morceaux de poulet et une sauce délicieuse. J12. Pansang – Tipling (ou Tibling) (alt. 2226m) Nous laissons la divinité tournée vers les deux vallées au-dessus du monastère bouddhiste derrière nous et amorçons la descente qui nous éloigne de l’atmosphère de la haute montagne. Presque 2 jours sans un bruit de moteur, pas d’avion dans le ciel, pas de passages de satellite d’après les observatrices nocturnes…le silence à l’exception du souffle du vent ! Puntika porte en travers de son sac à dos, un sac chargé de genévriers qu’il a coupé hier sur les pentes. Les bouddhistes brûlent chaque matin un morceau de cette plante pour assainir appartement ou maison. Le cheminement descendant serpente à travers une forêt dense de rhododendrons qui alterne avec des sapins énormes sans doute plusieurs fois centenaires. Certains paraissent moribonds ayant été frappés par la foudre et leurs troncs noircis ont des creux où un homme pourrait tenir debout. Des tapis de primevères et les fleurs de fraisiers sauvages donnent au sous bois une teinte printanière. Une autre plante particulière non vue jusqu’à présent se hisse au dessus des autres, en forme d’arum avec une fleur centrale (Idf. confirmée Arisaema speciosun). Des clairières avec de petites maisons de bois dont certaines participantes feraient bien des résidences secondaires. En fond de vallée, on aperçoit l’objectif de la journée, le village dont les toits de tôle bleue se remarquent. Une attention particulière doit être apportée à cette descente sur un terrain qui paraît facile mais qui a généré quelques glissades sans conséquence. Après plusieurs heures de marche, nous rencontrons deux couples de villageois. Téké m’explique qu’ils vont chercher du bois et ramasser des champignons qui se vendent un bon prix. La forêt s’arrête brutalement et nous découvrons un paysage de terrasses où cultures de pomme de terre et céréales se partagent les surfaces survolées par des très beaux papillons (en cours d’identification). Au village où peu d’étrangers passent, une maison d’hôtes nous accueille avec seulement 8 lits, la propriétaire cédant son lit à Sébastien et moi-même dormant sur mon matelas gonflable. En fin de journée, nous allons découvrir le village. Les habitants semblent surpris de voir des européens et nous saluent avec gentillesse. Un pont en béton vient d’être construit au-dessus d’un filet d’eau et sert sans doute pendant la période de la mousson qui débutera sans tarder vers la mi-mai. Des femmes cassent des cailloux qui sont disposés pour renforcer le chemin. Travail rude qui se fait semble-t-il dans la bonne humeur. Elles travaillent en tenue locale très colorée avec gants et marteau en main. Sur la gauche une église chrétienne, l’œuvre du père Casper J. Miller (1933 – 2023), un jésuite qui est venu évangéliser la vallée d’où les croix sur les points hauts. Nous poursuivons notre visite jusqu’à une cascade mais avant, il nous faut franchir une nouvelle passerelle dont la traversée doit se faire, c’est le challenge… en solo. C’est une réussite complète, l’appréhension est maîtrisée et le pas assuré avec brio et le permis himalayen de franchissement de passerelle métallique peut être délivré. La cascade atteinte pour certains après passage d’un pont rudimentaire de pierres plates posées sur des branches et après quelques photos, nous regagnons dans la pénombre le lodge. J13. Tipling – Sertung (alt.1942m) Finies les caresses pour Momo, on lui dit adieu, il sera bien dans cette famille et c’est la bonne solution. L’étape est très courte ce qui nous permet de faire des rencontres, d’observer plus tranquillement la vie des locaux, les cultures, les céréales et autres légumes qui sèchent sur les toits ou sur de grandes bâches comme le millet. Une ancienne distillerie à l’abandon se meurt à côté d’une modeste maison. Puis à la sortie d’un virage, un attelage insolite nous interpelle, une moto à l’arrêt est reliée par une corde à une petite machine à 2 roues avec un brancard à l’arrière qui permet à l’homme à pied d’alléger le poids et d’aider à la progression. Questionné Téké nous traduit les explications fournies par l’un des hommes. C’est une petite batteuse manuelle qui sépare la paille du grain (made in Chinois of course !). Ensuite, c’est le passage à proximité d’un temple bouddhiste en cours d’achèvement qui nous ouvre ses portes. Les murs en pierre et les fenêtres et huisseries en bois du Terai donnent au bâtiment un aspect de solidité. L’emplacement comme d’habitude n’est pas le fait du hasard mais tourné vers les 4 sommets du Ganesh Himal. L’argent manque pour le terminer et nous aidons en faisant un don collectif bien accueilli. Sur un épaulement, nous remarquons une pancarte avec une poubelle et un homme jetant un détritus dedans avec l’inscription en népalais que nous traduit Téké. La municipalité locale se soucie de l’environnement et demande aux habitants de ne rien jeter dans la nature. Il y a du travail en perspective ! Atlas va devoir venir faire des campagnes de nettoyage dans le secteur… Nous amorçons la descente par une sente peu commode et après c’est la petite histoire du transport en camion benne relaté plus haut. En fin de journée nous faisons les 300 mètres de dénivelé pour gagner un site bouddhiste perché sur un promontoire rocheux et qui domine la vallée. J14. Sertung – Borang (alt . 1577m) Une piste poussiéreuse a remplacé le chemin habituel et faute d’un cheminement attrayant, nous nous intéressons aux différentes plantes que nous rencontrons se promettant d’en faire l’inventaire après le retour en France. Certains gouttent à des framboises jaunes perchées sur de véritables arbustes. Juste avant le dernier village point d’arrivée du trek, nous passons sur un site bouddhiste et découvrons Shiva (panthéon hindouiste) dans la position de Boudha….histoire d’apporter un peu plus de confusion dans nos esprits cartésiens. Fin du trek. Soirée où chants et pas de danse se succèdent après un dal bhat pris en commun avec l’ensemble de l’équipe, et mangé à la népalaise avec les mains, arrosé de coca et de bières.
Animatrice : Christelle Nombre personnes : 12 P. Animatrice incluse 9 F 3 H Météo : J 1 ciel couvert, quelques éclaircies et quelques gouttes J 2 couvert avec un peu de bruine et brouillard le matin, soleil l’après- midi
Terrain : alternance de passages secs et très humides, boueux Distance : J 1 19 Km 650 M D+ (+ aller-retour cascade du Déroc 1.5 km) J 2 20 Km 610 M D+ Durée : J 1 6H10 pauses incluses J 2 7h50 pauses incluses Classement : Facile Kilométrage auto : 462 km X 3 véhicules soit 1386 km Préparation et Rédaction : 15 heures
ITINERAIRE : J1 Halte à proximité de Nasbinals, aller- retour cascade du Déroc Puis transfert en voiture vers Aubrac, Croix de la Vaysse, les Enfrux, Saint Chély d’Aubrac, Belvezet, Aubrac. J2 Condamines, Vioulaguet, Luc, les Malavals, Alauzet, Mandailles, Disses, Le Cambon, Brousse, Le Cambon, le Plantou, Sisterne, Salesses, Condamines.
Départ de Clermont à 7 h pour les 12 atlassiens, arrivée 2 heures après à proximité de Nasbinals. Les derniers kilomètres en voiture nous permettent d’avoir déjà un joli aperçu de ce paysage si particulier, ces bosses au doux relief, parsemées de multitudes de boules de granit et ces prés colorés de jaune par de nombreuses jonquilles !
Nous faisons une première halte d’une heure pour aller découvrir la magnifique cascade du Déroc, la plus haute de l’Aubrac (32 m de haut) et sa falaise de basalte.
la cascade
En contournant le site par la gauche, on peut carrément passer sous la cascade et voir de près ces nombreux orgues basaltiques ! La traversée se fera lentement et prudemment car les blocs sont humides et il vaut mieux avoir un vêtement imperméable car la chute d’eau se transforme vite en vaporisateur géant ! A la remontée de l’autre côté, plusieurs bras du ruisseau arrivant du lac des Salhiens tout proche nous barrent le chemin. Chacun à sa façon réussit à enjamber tout cela, certains opteront carrément pour le bain de pieds !
Retour aux voitures pour un court trajet qui nous mène jusqu’au village d’Aubrac. Cette commune doit son existence à la création au 12ème siècle d’un hôpital monastique permettant de recevoir les pèlerins de Compostelle puisque nous sommes sur une étape de la Via Podiensis.
Notre parcours emprunte de beaux chemins forestiers bordés de murets en pierre typiques du plateau de l’Aubrac. Après les bois de Monterbosc, nous faisons une rapide pause pique-nique car il ne fait pas bien chaud en prenant quand même le temps d’étudier une fleur inconnue de tous : l’erythronium dent de chien, fleur de la famille des liliaceae dont le bulbe évoque un croc de chien. Nous débouchons ensuite sur un autre plateau où nous profitons d’un immense panorama sur le versant qui abrite le Lot. Après les Enfrux, nous empruntons un charmant chemin où l’on retrouve nos beaux murets et des bordures fleuries d’orchis mâle, anémones sylvie, primevères officinales, cardamines ….
Après une bonne descente nous entrons dans Saint Chély d’Aubrac, joli village dont l’animation et l’activité tournent essentiellement autour du pèlerinage de Saint Jacques. Après une pause sur le vieux pont des pèlerins,
nous découvrons de nombreuses belles bâtisses en pierre, certaines très anciennes où la présence de coquilles rappelle la présence des marcheurs.
Etant sur un des segments majeurs du parcours, nous en croiserons d’ailleurs plusieurs sur la deuxième partie de notre rando.
Nous entamons une longue remontée vers Aubrac par une belle petite sente, courte halte à Belvezet pour observer le neck (ou culot volcanique) qui trône au-dessus du hameau. Dégagés par l’érosion, ce sont les restes d’une ancienne cheminée issue d’une éruption datant de 9 millions d’années.
Dernier effort et c’est le retour aux voitures où nous prenons le temps de déguster un bon gâteau préparé par Aurélie ! Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons au gîte Del Roumiou, belle bâtisse ancienne nichée au cœur du charmant village de Saint Côme d’Olt, étape de Compostelle et connu pour son clocher flamé (légèrement » torsadé »).
le clocher Saint Côme
Merci à Sophie et Gaêtan pour l’accueil chaleureux, le bon repas et le cours de chant !! Et oui toute la tablée a entonné « Ultreïa » le chant de ralliement des pèlerins !
Dimanche matin, court trajet pour rejoindre Condamines, départ de notre deuxième parcours. Fini le plateau de l’Aubrac, nous avons perdu plus de 300m. d’altitude et retrouvons un paysage plus verdoyant où le châtaignier est très présent. Après Luc, nous descendons encore de 200 m. par de jolis chemins dont une belle sente en balcon où l’accès se fait par un discret portillon en bois et qui nous permet de rejoindre les bords du Lot. La deuxième plus longue rivière de France est d’une largeur assez conséquente à cet endroit du fait de la présence du barrage de Castelnau. Cheminement paisible le long du cours d’eau tout en observant plusieurs pêcheurs en pleine action sur leurs embarcations équipées de caméras permettant de repérer plus facilement les poissons !
Puis c’est la montée un peu plus physique dans une atmosphère lourde vers Mandailles, autre beau village qui mérite le détour avec ses maisons en pierre de schiste et son superbe panorama sur les méandres du Lot !
Le Lot
Midi est déjà bien passé mais nous poursuivons car l’objectif est de pique-niquer dans un jardin qui sort de l’ordinaire…. Nous l’atteignons après une bonne grimpette le long d’une très belle sente forestière. Nous ne regrettons pas d’avoir patienté, le site est vraiment joli. Le propriétaire de l’Artistoparc nous propose de nous installer sur sa terrasse où la verdure, le soleil et la vue sur le Lot sont bien appréciés ! Le domaine façonné par notre hôte depuis des années est magnifique et nous offre une belle parenthèse bucolique.
Le parc
Nous y avons notamment observé une étonnante mini-forêt de chênes « bonzaïs » que le monsieur « élève » depuis 25 ans !!
L’heure tourne et nous oblige à écourter notre visite. Après un échange avec lui sur la suite de mon parcours, je décide de modifier mon trajet car il m’explique qu’une portion est devenue inaccessible. Bon conseil qui nous permet d’éviter un retour trop tardif aux voitures et nous laisse le temps de faire une halte désaltérante dans un café à Saint Geniez d’Olt.
Retour sur Clermont à 20H30, chargés d’un nouveau colis de beaux souvenirs ! Encore merci à tous pour votre présence !
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 11 animateur compris (3F, 8H) Météo : température fraîche au départ puis douce à partir de 10 h00. Les rafales de vent ont été sensibles dans le premier quart du parcours puis l’itinéraire en majorité en sous-bois nous en a protégés. Le soleil a tenté de percer à plusieurs reprises apportant dans un ciel laiteux un peu plus de chaleur . Classement : hors catégorie Transport : deux véhicules au départ du musée Quillot pour gagner le point de départ de la manifestation et deux véhicules pour ramener les participants au musée et un au point de départ du raid pour trois participants. Assistance au transport : Mady, Sébastien, Marie et Vincent. Kilométrage routier : 425 km (dépose des participants, ravitaillement et récupération des participants à l’arrivée) Véhicules utilisés : Mady (Renault Kangoo), Sébastien (Fiat Tipo), Marie (Bmw) et Vincent (Citroën C3) Temps de préparation, rédaction des divers documents et achat des éléments du ravitaillement : 6 heures Cartographie utilisée : carte Ign Top 25, 2531 OT. Matériel mis à disposition par l’association: une paire de bâtons de marche nordique 1,10.
Itinéraire tracé (données du logiciel openrunner) : départ sur la D138 (entre Charbonnières-les-Varennes et Beaunit à proximité du lieu-dit Le Bouy), Suc de Beaunit (km 2), D90 (km 5), D943 (km 10, pied du Puy de Louchadière – 1ère pause. 5 minutes), D559 (km 17,5), Chabanne Vieille (km 20,5) 2ème pause. 5 minutes, Bac de Montmeyre (km 24. Rav et eau, 15 minutes), Col de Ceyssat km 26,4, D942 (km 28,5 – dénivelé cumulé : 631 m), Laschamps (km 29,6), col entre Puy Pelat et Puy de Mercoeur (km 32 – dénivelé cumulé : 762 m) 3ème pause. 5 minutes, Pied du Puy de la Vache (km 25,2), Col de la Ventouse (km 38,6 – dénivelé cumulé : 793 m), Sud du Puy de Charmont (km 40 – dénivelé cumulé : 856 m), arrivée, camping les Volcans la Garandie (km 42,5 – dénivelé cumulé : 920 m)
Données récoltées par une montre Garmin : durée du déplacement sans les pauses, 6 h 59’21 ; distance : 43 kilomètres ; vitesse moyenne : 6,2 km/h ; dénivelé positif : 987 m ; dénivelé négatif : 736 m.
Echauffement avant le départ !
L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont de l’activité : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés …
A mi-parcours et toujours frais …
Le mot de l’animateur.
Malgré une météo changeante et annoncée médiocre pour le dimanche, j’ai pris la décision, le jeudi soir de maintenir la manifestation. Bien m’en a pris car nous avons bénéficié d’un temps frais mais agréable pour marcher. Les rafales tempétueuses n’ont pas perturbé notre progression étant à couvert sur une grande partie de l’itinéraire.
Par rapport à la saison précédente, j’ai souhaité tracer un parcours Nord Sud d’où notre départ à proximité du lieu-dit Le Bouy qui a zigzagué entre les plus beaux volcans de la chaîne sur des chemins et sentes permettant de maintenir une allure soutenue. De nombreux arbres tombés suite au dernier coup de vent entre le Puy Balmet et le bac de Montmeyre ont ralenti ponctuellement notre progression. Partis à 11, nous sommes arrivés à La Garandie, à 11 dans un état de forme particulièrement satisfaisant. Un groupe homogène toujours en contact avec un souci de garder le même rythme quel que soit le terrain rencontré. L’encouragement et la bonne humeur ont été les maîtres mots de la journée. Autre innovation cette année a été le ravitaillement assuré par Mady ce qui a permis d’absorber une nourriture adaptée à base de fruits secs et frais, de recharger les contenants en eau. En amont de cette journée, une préparation a été proposée aux pré-inscrits avec deux boucles de 20 et 30 kilomètres avec des profils proches du raid. Ces entraînements auxquels ont participé 15 adhérents différents ont été complétés par la marche sportive du mois et les marches nordiques à allure soutenue du samedi matin. Nous avons eu l’agréable surprise de recevoir des encouragements d’adhérents sous le Grand Suchet par Véronique et ses amis, au col de Ceyssat puis à l’entrée de Laschamps par Monique et Martine et à l’arrivée par Edith et Michel D. Je remercie les bénévoles qui se sont rendus disponibles pour être présents un dimanche après-midi pour récupérer les participants et les ramener vers Clermont-Fd ou au point de départ du Raid où étaient stationnés trois véhicules.
Animateurs : Michel J. et Sébastien Nombre de participants : 6 dont 1 femme et 5 hommes. Météo: pluie fine par averses le samedi, nuages et soleil le dimanche. De larges éclaircies avec un net rafraîchissement le lundi. Nuit de dimanche avec gelée. Classement : facile (samedi et lundi) et moyen le dimanche Transport : Renault Kangoo, Peugeot 3008 et Renault scenic Assistance au transport : Mady, Brigitte et Yves Kilométrage routier : 674 km (dépose et récupération) Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures Cartographie utilisée : cartes Ign bleue et Top 25, 2435 OT, 2535 O, 2534 OT, 2432 ET. Matériel mis à disposition par l’association : une tente tipi Helsport, une tente North face modèle Westwind, deux sursacs goretex et un filtre à eau.
Faune et indices rencontrés : les animaux sauvages n’ont été visibles qu’une seule fois (3 biches) à la lisière de la forêt de Boissonnière. Par contre, nous avons pu observer de nombreuses traces et indices notamment des crottes (moquette) de chevreuil, (laissées) de sangliers, (fumées) de grands cervidés.
Fumées de grands cervidés.
Mot de l’animateur. Nous accueillons sur ce raid, trois adhérents n’ayant jamais participé à ce genre d’aventure avec Atlas. Adeptes habituellement de randonnées sur plusieurs jours mais en suivant des balisages, ils ont été emballés par notre pratique et ont approfondi leurs connaissances par les apports donnés sur les techniques de navigation à l’aide de la carte et la boussole. A cette époque de l’année, les grands espaces s’offrent sans limite, sans gêne pour les troupeaux. L’ambiance fut excellente même dans l’humidité du samedi et la fatigue de la longue journée du dimanche. En autonomie l’adaptation est le maître mot…. Ne sachant si je pourrais être au départ ni finir cette traversée suite à une douleur récurrente à l’épaule droite, j’ai demandé à Sébastien de coanimer ce séjour, animateur titulaire et breveté au sein de l’association. Notre collaboration a été parfaite en tout point et a bien profité au groupe. De nombreuses micro animations ont ponctué cette traversée aussi bien sur la faune, les espaces naturelles, la météo, le matériel de randonnée ou la cartographie.
Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin. Dénivelées positives totales : 1826 m ; négatives : 1844 m, kilométrage : 57 km 950, temps de déplacement : 20 h 50 (pauses incluses).
Relation des journées : Déposés vers 08 h 30 au col d’Entremont, samedi par Mady et Yves, c’est sous une pluie fine et un vent sensible que l’on débute notre périple. Sans assistance, l’autonomie oblige au port d’un sac lourd avec tout le nécessaire, vêtements, nourriture et matériel de couchage pour couvrir nos besoins pendant trois séjours. L’hiver même si les prévisions météo n’annoncent pas des froids importants, il faut être en capacité de se protéger des intempéries et du vent qui peut faire descendre rapidement la température. Cette période est une excellente école pour voir rapidement si l’indispensable est dans le sac à dos ! Pendant ces trois jours, nous cheminerons au 2/3 en hors piste et profiterons de ces grands espaces d’estives occupés à la belle saison par vaches et chevaux. Le début du parcours nous fait louvoyer entre des anciennes carrières et des zones humides dans un paysage tourmenté. La végétation réapparaît au Frau de Collanges entre pessière et forêt mixte. Nous laissons le lac de Sauvages à l’Ouest puis celui du Pêcher et prenons un axe Nord pour traverser l’imposant bois de la Pinatelle qui s’anime dès le mois d’août au moment du brame où les grands cervidés prennent possession des lieux dans des joutes bruyantes. Même si les fumées parsèment le terrain, la forêt est silencieuse et seules quelques chants d’oiseaux se font entendre entre deux coups de vent. Un peu d’observation pour trouver un passage nous permettant de traverser le ruisseau gonflé de Cézérat coulant dans un vallon serré. La remontée se fait sur un chemin à l’abandon dans une végétation de buissons noirs. Autour les pacages sont de mauvaises qualité et délaissés. Arrivés sur un mini plateau occupé par quelques prairies artificielles dédiées à la production de foin envahies par des monticules, œuvres de rats taupiers, il nous faut traverser la D9 pour gagner le lieu-dit Laneyrat puis le ruisseau éponyme situé en contrebas où nous ravitaillons en eau à l’aide d’un filtre MSR. Le bois de Roche Grande et son sommet à 1151 m occupé par un chaos basaltique se dessine, c’est notre zone du bivouac à la latitude d’Allanche située vers l’Est. La pluie a cessé déjà depuis quelques heures et le ciel montre un aspect laiteux ce qui va nous permettre de monter les tentes en ce début d’après-midi tranquillement au sein d’une clairière. Cette étape d’un peu plus de 19 kilomètres a été rapidement avalée sur un terrain assez facile d’accès et des bois traversés aisément. Quelques gouttes, un léger refroidissement lancent l’heure du repas du soir. Même si les jours ont bien rallongé, chacun n’a qu’une hâte, c’est de se mettre au chaud dans son duvet.
La journée du dimanche s’annonce dès le réveil plus lumineuse. La nuit a été calme et le chant des oiseaux met tout le monde de bonne humeur. La mise en route prévue entre 09 h 00 et 09 h 30 s’effectue sans problème chacun s’organisant à son rythme. Nous sortons rapidement plein Nord du bois, passons le vélorail, puis traversons le ruisseau de Landeyrat bien en eau avant d’atteindre le lieu-dit Romaniargues. Au hameau, je montre la présence d’un énorme nid de rapace, repéré lors d’un précédent passage, il y a quelques saisons où à cette période un Milan royal consolidait déjà son nid par l’apport de nouveaux branchages. A la sortie des quelques maisons à hauteur des solides et imposants bâtiments de la ferme de Piquemeule, nous rejoignons le Tour des Vaches Rouges qui par des chemins confortables, nous amènera jusqu’à Pradiers, lieu connu des anciens de l’association car point de ravitaillement de la longue distance de l’époque, la traversée du Cézallier sur la journée. Plein Nord, sur un chemin d’exploitation entre Montagne de Pradiers sur notre droite et Montagne des Courbières sur notre gauche, nous gagnons le pied de la Montagne des Huides dont le sommet est côté à 1449 m, deuxième plus haut point du Cézallier.
Sur la Montagne des Huides… En arrière plan la Montagne des Pradiers
Le prochain objectif se distingue facilement avec ce temps clair, le point le plus haut à 1476 m d’altitude, le Mont Chamaroux qui sera atteint après le passage du ruisseau des Coins et la traversée de la D724 qui mène de Boutaresse à Marcenat. Du Mont, un paysage sur 360° se montre à nos yeux du Cantal au Sancy. Quiétude et tranquillité à chaque fois renouvelées…on ne se lasse pas de ressentir un moment de paix intérieure loin de tout et des contingences habituelles !
La Godivelle d’en bas
Il nous reste dans cette longue journée encore quelques kilomètres à parcourir et l’heure avance. La montagne du Chamaroux puis le lac d’En Bas de la Godivelle sont atteints. Je modifie notre point d’arrivée qui se situait à proximité de la Montagne de Las Tiolas car le paysage a subi une importante modification, une partie de la forêt a été rayée de la carte. Nous gagnons la Coualle Basse où coule un vigoureux ruisseau né dans la tourbière de la Plaine Jacquot, toute proche. Les tentes sont installées rapidement car le soleil décline, masqué par quelques nuages gris. Une froideur s’installe rapidement ce qui pousse après le repas expédié, les participants à se mettre au chaud. Le vent a tourné et souffle au lever du jour de l’Ouest, les tentes portent une pellicule de glace. La routine du matin accomplie, petit déjeuner, pliage et chargement des sacs, nous prenons sur quelques centaines de mètres le GR30 à travers une forêt qui s’éveille. Notre direction change brutalement en suivant la séparation entre une forêt d’épicéas et de mélèzes pour gagner le Teston du Joran. Nous surplombons sur notre droite le lac à proximité de Cureyre pour traverser la forêt de la Montagne de la Veisseyre jouant avec les petits reliefs et les zones humides pour atteindre le col routier de la Chaumoune. Les estives ont, là aussi, été également travaillées par les engins agricoles et des pacages faits de trous et de bosses ont été aplanis pour permettre des surfaces plus grandes destinées au foin. Pour les randonneurs la progression est plus aisée et les zones humides reléguées sur les fonds. (photo)
Vers le col de la Chaumoune…en arrière plan le Sancy et ses traces de neige.
En grimpant la Montagne du Ronzier pour atteindre la dernière grosse difficulté du séjour, le Puy de la Vaisse à 1358m, il suffit de se retourner un instant… c’est la magie d’un itinéraire en linéaire, pour voir que le massif du Cantal est déjà bien loin. Après la descente dans la magnifique hêtraie, nous cherchons refuge dans la pessière pour nous protéger du vent qui se renforce et amène une grande fraîcheur. Les Fontlonges sont dépassés et nous contournons par l’Est cette grande cuvette qui draine les eaux d’écoulements puis c’est la montée au sommet du Puy Ferrand où nous prenons le temps d’une longue pause à l’abri des genévriers. La neige a déserté cette mini-plaine, terrain de jeu des skieurs de fond il y a quelques années. Passons au Nord du Cocudoux et pénétrons dans la forêt de la Bany où les musheurs ont pris leur quartier d’hiver, les traîneaux ayant été remplacés par des karts à roue pour promener les touristes. La fin de notre séjour est proche, nous passons par une petite dépression à peine visible sur les cartes au 1/25000 ème pour admirer une jolie cascade, sans nom, alimentée par un ruisseau approvisionné par l’humidité de la forêt de la Bany et qui doit plus ou moins disparaître à la saison sèche. Nous sommes au point de rencontre, le parking de l’Escarot qui marque la fin de cette nouvelle aventure. Merci à tous d’avoir participer avec bonne humeur et entrain à ce séjour.
Remarques : merci aux bénévoles, Brigitte, Mady et Yves qui ont participé à la réussite de ce séjour en transportant et ramenant sur Clermont, les participants.
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