Animateur : Michel J. Nombre de participants : 11 animateur compris (3F, 8H) Météo : température fraîche au départ puis douce à partir de 10 h00. Les rafales de vent ont été sensibles dans le premier quart du parcours puis l’itinéraire en majorité en sous-bois nous en a protégés. Le soleil a tenté de percer à plusieurs reprises apportant dans un ciel laiteux un peu plus de chaleur . Classement : hors catégorie Transport : deux véhicules au départ du musée Quillot pour gagner le point de départ de la manifestation et deux véhicules pour ramener les participants au musée et un au point de départ du raid pour trois participants. Assistance au transport : Mady, Sébastien, Marie et Vincent. Kilométrage routier : 425 km (dépose des participants, ravitaillement et récupération des participants à l’arrivée) Véhicules utilisés : Mady (Renault Kangoo), Sébastien (Fiat Tipo), Marie (Bmw) et Vincent (Citroën C3) Temps de préparation, rédaction des divers documents et achat des éléments du ravitaillement : 6 heures Cartographie utilisée : carte Ign Top 25, 2531 OT. Matériel mis à disposition par l’association: une paire de bâtons de marche nordique 1,10.
Itinéraire tracé (données du logiciel openrunner) : départ sur la D138 (entre Charbonnières-les-Varennes et Beaunit à proximité du lieu-dit Le Bouy), Suc de Beaunit (km 2), D90 (km 5), D943 (km 10, pied du Puy de Louchadière – 1ère pause. 5 minutes), D559 (km 17,5), Chabanne Vieille (km 20,5) 2ème pause. 5 minutes, Bac de Montmeyre (km 24. Rav et eau, 15 minutes), Col de Ceyssat km 26,4, D942 (km 28,5 – dénivelé cumulé : 631 m), Laschamps (km 29,6), col entre Puy Pelat et Puy de Mercoeur (km 32 – dénivelé cumulé : 762 m) 3ème pause. 5 minutes, Pied du Puy de la Vache (km 25,2), Col de la Ventouse (km 38,6 – dénivelé cumulé : 793 m), Sud du Puy de Charmont (km 40 – dénivelé cumulé : 856 m), arrivée, camping les Volcans la Garandie (km 42,5 – dénivelé cumulé : 920 m)
Données récoltées par une montre Garmin : durée du déplacement sans les pauses, 6 h 59’21 ; distance : 43 kilomètres ; vitesse moyenne : 6,2 km/h ; dénivelé positif : 987 m ; dénivelé négatif : 736 m.
Echauffement avant le départ !
L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont de l’activité : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés …
A mi-parcours et toujours frais …
Le mot de l’animateur.
Malgré une météo changeante et annoncée médiocre pour le dimanche, j’ai pris la décision, le jeudi soir de maintenir la manifestation. Bien m’en a pris car nous avons bénéficié d’un temps frais mais agréable pour marcher. Les rafales tempétueuses n’ont pas perturbé notre progression étant à couvert sur une grande partie de l’itinéraire.
Par rapport à la saison précédente, j’ai souhaité tracer un parcours Nord Sud d’où notre départ à proximité du lieu-dit Le Bouy qui a zigzagué entre les plus beaux volcans de la chaîne sur des chemins et sentes permettant de maintenir une allure soutenue. De nombreux arbres tombés suite au dernier coup de vent entre le Puy Balmet et le bac de Montmeyre ont ralenti ponctuellement notre progression. Partis à 11, nous sommes arrivés à La Garandie, à 11 dans un état de forme particulièrement satisfaisant. Un groupe homogène toujours en contact avec un souci de garder le même rythme quel que soit le terrain rencontré. L’encouragement et la bonne humeur ont été les maîtres mots de la journée. Autre innovation cette année a été le ravitaillement assuré par Mady ce qui a permis d’absorber une nourriture adaptée à base de fruits secs et frais, de recharger les contenants en eau. En amont de cette journée, une préparation a été proposée aux pré-inscrits avec deux boucles de 20 et 30 kilomètres avec des profils proches du raid. Ces entraînements auxquels ont participé 15 adhérents différents ont été complétés par la marche sportive du mois et les marches nordiques à allure soutenue du samedi matin. Nous avons eu l’agréable surprise de recevoir des encouragements d’adhérents sous le Grand Suchet par Véronique et ses amis, au col de Ceyssat puis à l’entrée de Laschamps par Monique et Martine et à l’arrivée par Edith et Michel D. Je remercie les bénévoles qui se sont rendus disponibles pour être présents un dimanche après-midi pour récupérer les participants et les ramener vers Clermont-Fd ou au point de départ du Raid où étaient stationnés trois véhicules.
Animateurs : Michel J. et Sébastien Nombre de participants : 6 dont 1 femme et 5 hommes. Météo: pluie fine par averses le samedi, nuages et soleil le dimanche. De larges éclaircies avec un net rafraîchissement le lundi. Nuit de dimanche avec gelée. Classement : facile (samedi et lundi) et moyen le dimanche Transport : Renault Kangoo, Peugeot 3008 et Renault scenic Assistance au transport : Mady, Brigitte et Yves Kilométrage routier : 674 km (dépose et récupération) Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures Cartographie utilisée : cartes Ign bleue et Top 25, 2435 OT, 2535 O, 2534 OT, 2432 ET. Matériel mis à disposition par l’association : une tente tipi Helsport, une tente North face modèle Westwind, deux sursacs goretex et un filtre à eau.
Faune et indices rencontrés : les animaux sauvages n’ont été visibles qu’une seule fois (3 biches) à la lisière de la forêt de Boissonnière. Par contre, nous avons pu observer de nombreuses traces et indices notamment des crottes (moquette) de chevreuil, (laissées) de sangliers, (fumées) de grands cervidés.
Fumées de grands cervidés.
Mot de l’animateur. Nous accueillons sur ce raid, trois adhérents n’ayant jamais participé à ce genre d’aventure avec Atlas. Adeptes habituellement de randonnées sur plusieurs jours mais en suivant des balisages, ils ont été emballés par notre pratique et ont approfondi leurs connaissances par les apports donnés sur les techniques de navigation à l’aide de la carte et la boussole. A cette époque de l’année, les grands espaces s’offrent sans limite, sans gêne pour les troupeaux. L’ambiance fut excellente même dans l’humidité du samedi et la fatigue de la longue journée du dimanche. En autonomie l’adaptation est le maître mot…. Ne sachant si je pourrais être au départ ni finir cette traversée suite à une douleur récurrente à l’épaule droite, j’ai demandé à Sébastien de coanimer ce séjour, animateur titulaire et breveté au sein de l’association. Notre collaboration a été parfaite en tout point et a bien profité au groupe. De nombreuses micro animations ont ponctué cette traversée aussi bien sur la faune, les espaces naturelles, la météo, le matériel de randonnée ou la cartographie.
Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin. Dénivelées positives totales : 1826 m ; négatives : 1844 m, kilométrage : 57 km 950, temps de déplacement : 20 h 50 (pauses incluses).
Relation des journées : Déposés vers 08 h 30 au col d’Entremont, samedi par Mady et Yves, c’est sous une pluie fine et un vent sensible que l’on débute notre périple. Sans assistance, l’autonomie oblige au port d’un sac lourd avec tout le nécessaire, vêtements, nourriture et matériel de couchage pour couvrir nos besoins pendant trois séjours. L’hiver même si les prévisions météo n’annoncent pas des froids importants, il faut être en capacité de se protéger des intempéries et du vent qui peut faire descendre rapidement la température. Cette période est une excellente école pour voir rapidement si l’indispensable est dans le sac à dos ! Pendant ces trois jours, nous cheminerons au 2/3 en hors piste et profiterons de ces grands espaces d’estives occupés à la belle saison par vaches et chevaux. Le début du parcours nous fait louvoyer entre des anciennes carrières et des zones humides dans un paysage tourmenté. La végétation réapparaît au Frau de Collanges entre pessière et forêt mixte. Nous laissons le lac de Sauvages à l’Ouest puis celui du Pêcher et prenons un axe Nord pour traverser l’imposant bois de la Pinatelle qui s’anime dès le mois d’août au moment du brame où les grands cervidés prennent possession des lieux dans des joutes bruyantes. Même si les fumées parsèment le terrain, la forêt est silencieuse et seules quelques chants d’oiseaux se font entendre entre deux coups de vent. Un peu d’observation pour trouver un passage nous permettant de traverser le ruisseau gonflé de Cézérat coulant dans un vallon serré. La remontée se fait sur un chemin à l’abandon dans une végétation de buissons noirs. Autour les pacages sont de mauvaises qualité et délaissés. Arrivés sur un mini plateau occupé par quelques prairies artificielles dédiées à la production de foin envahies par des monticules, œuvres de rats taupiers, il nous faut traverser la D9 pour gagner le lieu-dit Laneyrat puis le ruisseau éponyme situé en contrebas où nous ravitaillons en eau à l’aide d’un filtre MSR. Le bois de Roche Grande et son sommet à 1151 m occupé par un chaos basaltique se dessine, c’est notre zone du bivouac à la latitude d’Allanche située vers l’Est. La pluie a cessé déjà depuis quelques heures et le ciel montre un aspect laiteux ce qui va nous permettre de monter les tentes en ce début d’après-midi tranquillement au sein d’une clairière. Cette étape d’un peu plus de 19 kilomètres a été rapidement avalée sur un terrain assez facile d’accès et des bois traversés aisément. Quelques gouttes, un léger refroidissement lancent l’heure du repas du soir. Même si les jours ont bien rallongé, chacun n’a qu’une hâte, c’est de se mettre au chaud dans son duvet.
La journée du dimanche s’annonce dès le réveil plus lumineuse. La nuit a été calme et le chant des oiseaux met tout le monde de bonne humeur. La mise en route prévue entre 09 h 00 et 09 h 30 s’effectue sans problème chacun s’organisant à son rythme. Nous sortons rapidement plein Nord du bois, passons le vélorail, puis traversons le ruisseau de Landeyrat bien en eau avant d’atteindre le lieu-dit Romaniargues. Au hameau, je montre la présence d’un énorme nid de rapace, repéré lors d’un précédent passage, il y a quelques saisons où à cette période un Milan royal consolidait déjà son nid par l’apport de nouveaux branchages. A la sortie des quelques maisons à hauteur des solides et imposants bâtiments de la ferme de Piquemeule, nous rejoignons le Tour des Vaches Rouges qui par des chemins confortables, nous amènera jusqu’à Pradiers, lieu connu des anciens de l’association car point de ravitaillement de la longue distance de l’époque, la traversée du Cézallier sur la journée. Plein Nord, sur un chemin d’exploitation entre Montagne de Pradiers sur notre droite et Montagne des Courbières sur notre gauche, nous gagnons le pied de la Montagne des Huides dont le sommet est côté à 1449 m, deuxième plus haut point du Cézallier.
Sur la Montagne des Huides… En arrière plan la Montagne des Pradiers
Le prochain objectif se distingue facilement avec ce temps clair, le point le plus haut à 1476 m d’altitude, le Mont Chamaroux qui sera atteint après le passage du ruisseau des Coins et la traversée de la D724 qui mène de Boutaresse à Marcenat. Du Mont, un paysage sur 360° se montre à nos yeux du Cantal au Sancy. Quiétude et tranquillité à chaque fois renouvelées…on ne se lasse pas de ressentir un moment de paix intérieure loin de tout et des contingences habituelles !
La Godivelle d’en bas
Il nous reste dans cette longue journée encore quelques kilomètres à parcourir et l’heure avance. La montagne du Chamaroux puis le lac d’En Bas de la Godivelle sont atteints. Je modifie notre point d’arrivée qui se situait à proximité de la Montagne de Las Tiolas car le paysage a subi une importante modification, une partie de la forêt a été rayée de la carte. Nous gagnons la Coualle Basse où coule un vigoureux ruisseau né dans la tourbière de la Plaine Jacquot, toute proche. Les tentes sont installées rapidement car le soleil décline, masqué par quelques nuages gris. Une froideur s’installe rapidement ce qui pousse après le repas expédié, les participants à se mettre au chaud. Le vent a tourné et souffle au lever du jour de l’Ouest, les tentes portent une pellicule de glace. La routine du matin accomplie, petit déjeuner, pliage et chargement des sacs, nous prenons sur quelques centaines de mètres le GR30 à travers une forêt qui s’éveille. Notre direction change brutalement en suivant la séparation entre une forêt d’épicéas et de mélèzes pour gagner le Teston du Joran. Nous surplombons sur notre droite le lac à proximité de Cureyre pour traverser la forêt de la Montagne de la Veisseyre jouant avec les petits reliefs et les zones humides pour atteindre le col routier de la Chaumoune. Les estives ont, là aussi, été également travaillées par les engins agricoles et des pacages faits de trous et de bosses ont été aplanis pour permettre des surfaces plus grandes destinées au foin. Pour les randonneurs la progression est plus aisée et les zones humides reléguées sur les fonds. (photo)
Vers le col de la Chaumoune…en arrière plan le Sancy et ses traces de neige.
En grimpant la Montagne du Ronzier pour atteindre la dernière grosse difficulté du séjour, le Puy de la Vaisse à 1358m, il suffit de se retourner un instant… c’est la magie d’un itinéraire en linéaire, pour voir que le massif du Cantal est déjà bien loin. Après la descente dans la magnifique hêtraie, nous cherchons refuge dans la pessière pour nous protéger du vent qui se renforce et amène une grande fraîcheur. Les Fontlonges sont dépassés et nous contournons par l’Est cette grande cuvette qui draine les eaux d’écoulements puis c’est la montée au sommet du Puy Ferrand où nous prenons le temps d’une longue pause à l’abri des genévriers. La neige a déserté cette mini-plaine, terrain de jeu des skieurs de fond il y a quelques années. Passons au Nord du Cocudoux et pénétrons dans la forêt de la Bany où les musheurs ont pris leur quartier d’hiver, les traîneaux ayant été remplacés par des karts à roue pour promener les touristes. La fin de notre séjour est proche, nous passons par une petite dépression à peine visible sur les cartes au 1/25000 ème pour admirer une jolie cascade, sans nom, alimentée par un ruisseau approvisionné par l’humidité de la forêt de la Bany et qui doit plus ou moins disparaître à la saison sèche. Nous sommes au point de rencontre, le parking de l’Escarot qui marque la fin de cette nouvelle aventure. Merci à tous d’avoir participer avec bonne humeur et entrain à ce séjour.
Remarques : merci aux bénévoles, Brigitte, Mady et Yves qui ont participé à la réussite de ce séjour en transportant et ramenant sur Clermont, les participants.
Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience lorsque vous naviguez sur le site. Parmi ces cookies, les cookies classés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour le fonctionnement des fonctionnalités de base du site. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de désactiver ces cookies.
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site. Cette catégorie comprend uniquement les cookies qui garantissent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.
Tous les cookies qui peuvent ne pas être particulièrement nécessaires au fonctionnement du site et qui sont utilisés spécifiquement pour collecter des données personnelles des utilisateurs via des analyses, des publicités et d\'autres contenus intégrés sont appelés cookies non nécessaires. Il est obligatoire d\'obtenir le consentement de l\'utilisateur avant d\'exécuter ces cookies sur notre site.