Séjour n° 18 Des Ecrins aux Grandes Rousses. Que la montagne est belle !
Du 06 au 09 septembre 2018.
Animatrice : Christelle
Nombre de personnes : 9 animatrice incluse dont 5 femmes et 4 hommes
Préparation et rédaction : 20 Heures.
Météo : beau temps et douceur dans l’ensemble si ce n’est le premier jour où la pluie et le brouillard nous ont rattrapé à hauteur du refuge du Goléon . Cela m’a obligé à modifier le parcours prévu. Températures fraiches le matin ( 6 degrés) mais le soleil et l’effort nous ont vite réchauffé.
Conditions de terrain : Très correctes. Quelques rares passages humides et glissants du fait des pluies des heures précédentes. Cela a facilité le passage sur les pierriers traversés le 2 ème jour ainsi que le cheminement sur les nombreuses sentes caillouteuses rencontrées chaque jour.
Classement : séjour facile avec néanmoins une mention spéciale pour le parcours du 2 ème jour que je classe moyen du fait de la distance et du terrain.

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Itinéraires. 
Jour1. Jeudi : carte 3435 ET. Distance : 12 km. Dénivelé positif : 860 m.
Départ des Saludes ( 1km après le hameau des Hières Alt.1780 m), piste carrossable jusqu’au parking du Pré Rond , montée au refuge du Goléon, sente à l’ouest du lac du Goléon jusqu’à la cabane de Carraud (Alt.2480m) puis retour aux voitures par le même itinéraire.
Jour 2. Vendredi : carte 3436 ET. Distance : 20 km. Dénivelé positif : 1300 m.
Départ du parking sous les Crevasses (on le rejoint par une piste carrossable partant du gîte du Pas de l’âne/ Villar d’Arène), Pas d’Anna Falque, GR 54 jusqu’au col d’Arsine, montée aux lacs du glacier d’Arsine, contournement des lacs vers l’est, traversée hors piste entre pierriers et petites bandes herbeuses des Plates du Réou jusqu’à un collet au NNE de la pointe du Réou (alt.2730m), descente en hors piste plus au nord des Plates , descente par une sente, PC 2326, retour sur le GR 54 à hauteur du Réou d’Arsine, Col d’Arsine puis fin de parcours par le même itinéraire que le matin.

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Jour 3. Samedi : carte 3335 ET. Distance : 16 km. Dénivelé positif : 1050 m.
Départ du parking du Perron (Alt 1617m) au- dessus de Clavans le Haut, chemin qui se transforme vite en piste qui monte dans les schistes, cascade de Pont Ferrand, sente quasi inexistante pour rejoindre le haut de l’Echine de Praouat que nous remontons jusqu’au Serre du Chargeoir, légère descente en hors-piste et traversée de plusieurs petits talwegs creusés par les nombreux torrents pour retrouver la sente officielle montant au lac des Quirlies, retour par le chalet des Quirlies et la vallée du Ferrand, à hauteur de la cascade de Pont Ferrand fin de parcours identique au matin.
Jour 4. Dimanche : carte 3335 ET. Distance : 7 km. Dénivelé positif : 600 m.
Départ du col de Sarenne (Alt.1999m), montée à la Croix de Cassini (Alt.2373m), col de Grange Pellorce, les Grandes Buffes, retour au col, descente vers la route et le GR 54 et retour aux voitures.

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Déroulement global : une arrivée à La Grave sous une forte pluie nous a fait craindre le pire pour cette première journée et finalement nous avons pu monter au sec jusqu’au lac du Goléon où le brouillard et la pluie, malheureusement de retour nous ont fait penser un instant que nous étions en Irlande et nous ont privés de la fantastique vue sur le massif de la Meije qui était juste en face de nous. Le site avait néanmoins une certaine beauté  avec ses ruisselets au dessus desquels flottaient des volutes de brume. Il surprend par la présence d’une quantité impressionnante de débris rocheux de forme allongée et acérée qui ont été utilisés par les touristes pour couvrir
«d’écritures rocheuses» une immense parcelle (bien qu’un panneau précise que cela est interdit car devient une nuisance pour ce bel espace naturel). La halte pique-nique au refuge, non prévue initialement, fût bienvenue pour échapper au crachin et savourer une bonne infusion faite maison. Merci aux gardiennes de nous avoir accepter. Douceur et rayons de soleil furent de retour pour la descente. Les jolis hameaux fort bien rénovés de Valfroide, Pramailler que nous traversons avant de retrouver les voitures valent le coup d’œil.
Vendredi fût la journée la plus technique et la plus engagée physiquement mais nous laissera un superbe souvenir notamment pour les marmottes que nous avons pu observer de nombreuses fois. Spectacle minéral avec ces surprenants lacs blancs, dont le fond est tapissé par une farine glaciaire (paillettes minérales en suspension due à l’érosion glaciaire). Les lacs du glacier d’Arsine se sont formés vers les années 40 et virent leurs volumes augmenter sérieusement sous l’effet de la fonte glaciaire au point qu’en 1986 il fût créé un chenal artificiel dans la moraine qui permet de canaliser d’éventuelles montées brutales qui auraient mis en danger le hameau du Casset situé en contrebas. Nous aurons aussi une belle récompense au terme d’une longue montée parsemée de quelques pierriers en arrivant à proximité de la pointe du Réou d’Arsine où l’on profite d’un panorama de rêve sur les massifs environnants. Puis on descend fortement pour retrouver le Réou et ses méandres d’un doux turquoise : Magnifique ! Puis retour au col d’Arsine pour reprendre ensuite le même parcours que le matin, histoire de pouvoir de nouveau saluer nos dodues amies les marmottes qui profitent du soleil et font encore des provisions d’herbe (100 kg absorbés pour 6 mois d’activité estivale).
Retour aux voitures et en route pour rejoindre notre nouveau gîte situé dans la vallée du Ferrand où nous apprécierons avec joie la bonne chair et un gros dodo après cette journée très sportive.

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Samedi. Découverte un plus poussée de la vallée du Ferrand avec pour commencer une dynamique montée pour cheminer sur les hauteurs de l’Echine de Praouat, long promontoire d’où nous avons profité d’un très beau panorama sur les Aiguilles d’Arves, la Meije, la Roche de la Muzelle, le Mont Blanc et bien d’autres encore. Le tout dans un paysage tout en ondulation où le vert se mélange aux teintes dorées et rouilles des pelouses qui commencent à prendre leur habit d’automne. on resterait bien des heures à profiter de ces belles images mais le lac des Quirlies nous attend. Nous le rejoignons après s’être faufilé en hors-piste au travers des nombreuses entailles que plusieurs petits torrents ont creusé pour plonger dans le plus imposant et bouillonnant Ferrand. Comme jeudi, nous retrouvons là un lac aux teintes de talc légèrement bleuté entouré de glaciers qui, comme partout reculent à grande vitesse. On en prend encore plein les yeux. Retour en suivant le torrent et cette fois jusqu’à sa tumultueuse chute à hauteur du Pont Ferrand. Retour aux voitures puis au gîte où un excellent rougail saucisses nous attend. De quoi se requinquer pour attaquer la dernière journée. Celle-ci sera plus douce avec une montée à la Croix de Cassini que nous aborderons en 2 petites heures à peine. A presque 2400 m d’altitude, nous profiterons une fois de plus d’un magnifique panorama sur les montagnes alentours et qui nous donne un aperçu de l’immensité du territoire restant à découvrir. On quitte à regret toutes ces beautés. En tout cas, on gardera en tête de belles images, des moments pleins de bonne humeur, d’engagement, d’échanges et de convivialité. Merci à tous les Atlassiens présents !

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Faune : un festival de marmottes (surtout le 2 ème jour), un vieux bouquetin aux immenses cornes sur la sente montant au Goléon, un gros groupe de vautours sur la vallée du Ferrand, un circaète et peut être un aigle royal (trop loin pour en être sûr), des œdipodes vus dans les prés (espèces de criquet qui déploie des ailes aux teintes rouges ou bleux), chevreuils dans les bois sur la route montant au Perron.
Flore : ce n’est pas l’abondance printanière mais il y a quand même de quoi observer (parnassie des marais, saxifrage, séneçon, colchique, campanule, cirse très épineux, joubarbe). Merci à Geneviève d’avoir été notre guide floristique.
Hébergements : une nuit au refuge du Pas de l’Ane. Bon dîner et hébergement correct (1 dortoir plus une chambre) par contre petits déjeuners très moyens et pique-niques lamentables et bien qu’ayant prévenu à l’avance, une personne observant un régime sans gluten n’a pas eu grand chose à se mettre sous la dent. 2 ème et 3 ème nuit à l’Auberge du Savel de Clavans le Bas (2 petits dortoirs plus une chambre de 2). Excellentes prestations. Le lieu est tenu par un couple de jeunes très accueillants et professionnels. Une très bonne adresse à retenir.
Transport en covoiturage : 2 véhicules.

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