Animateur : Thierry Nombre de participants : 12 animateur compris (7 F, 5 H) Météo : Soleil et nuages Distance : 25 km Dénivelée : 600 m Durée : 7h20 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto 110 km pour 1 véhicule et 140 km pour 2 véhicules Préparation et rédaction : 3H00
Itinéraire : Espinchal, La Godivelle, D32b,– près des Chastelets, la Grande Chaudière, buron de Chante-Milan, le Lac, Montgreleix, la Bastide, PC 1106, La Touche, D104, le Bac, Parpaleix, Touteix, HP et chemin sud Montagne de la Rochette, PC 1029, Espinchal
C’est sous un beau soleil de printemps – chaud l’après-midi – que nous avons arpenté les chemins et petites routes du Cézallier. Verdure et fleurs garanties. Nous étions déjà venus à Espinchal un jeudi en 2018 et le village n’a pas changé. Toujours ces belles pierres et surtout ces plus ou moins grandes maisons de marchands de toile construites par ces commerçants au XIXème et début du siècle dernier. D’Espinchal, nous nous chauffons doucement les muscles en suivant le GR30 jusqu’à Sandalouze et plus loin la Godivelle où nous parvenons par le haut et par son lac.
Lac de la Godivelle
Les quelques touristes rencontrés n’altèrent pas la quiétude des lieux. Plus bas dans le village, l’ancien gîte des Sagne restauré est devenu la Maison de la Réserve Naturelle. Elle n’est malheureusement pas encore ouverte en ce jeudi d’Ascension 😊 Nous sommes obligés de suivre la petite D32b quelques centaines de mètres pour parvenir à une sente qui nous monte dans nos premières estives vers le buron de la Grande Chaudière et la sagne de la Petite Chaudière en contrebas. La sente suit très précisément les clôtures. Sur ma carte de 1999 ce n’en était pas encore un mais c’est bien un sentier de PR aujourd’hui comme le montre l’appli de l’IGN. Nous mangeons au sud du buron de la Fage avec des vues sur les monts du Cantal, très nets pour une fois et le massif du Sancy.
Vue sur les Monts du Cantal
Belle salle à manger appréciée par les participants. Après une bonne collation, nous reprenons la route pour gagner le Lac, charmant hameau blotti dans un verdoyant vallon qui en fait un beau lieu de villégiature : quelques chalets-gîtes en bordure du lac des Estives en témoignent.
Chalets gîtes en bordure du Lac des Estives
Nous continuons vers Montgreleix où l’on aperçoit les vestiges de précédents Sancy Horizons. Le restaurant du village crée un peu d’animation : une escouade de motards en a pris possession et sur le départ, font vrombir leurs engins. On n’aime ou pas. Montgreleix est le plus haut chef-lieu de commune du département du Cantal, culminant à 1 250 mètres d’altitude. On aperçoit à l’est le Mont Chamaroux très reconnaissable et très reconnu par certains participants. On peine à imaginer que l’école comptait il y a à peine un siècle plus de 100 enfants. L’église St Laurent, « miraculeusement » ouverte, a été reconstruite après le grand incendie de 1884 qui ravagea le village. Nous y pénétrons pour admirer un grand et beau retable polychrome.
Il nous faut continuer la route pour parvenir à la croix de St Roch patron du village. Le chemin se poursuit jusqu’à La Bastide en épousant le sentier des Vaches Rouges sur de belles traces herbeuses. Après le hameau, nous avançons sur des petites routes sans voiture encadrées par de beaux prés fleuris où paissent ici et là quelques Salers ou Aubrac. Le soleil nous accablerait presque sur ces petits boyaux asphaltés d’autant plus que la pente s’accentue au sud du hameau de Labro. Le hameau du Bac un peu plus loin nous donne l’occasion d’une bonne pause. Installés près de la clôture d’une petite résidence secondaire, son habitante nous propose gentiment de remplir nos bouteilles. L’intérieur du logis est un peu rustique et le poêle à bois encore tiède. Du jardin-terrasse de la demeure on a un superbe point de vue sur la vallée de la Grande Rhue, rivière qui se jettera beaucoup plus loin à l’ouest, à Bort les Orgues, dans la Dordogne.
La fin du tracé devant passer par Lavergne et Sistrières plus au nord me parait encore long étant donné l’heure. Je décide de couper en suivant un chemin goudronné qui traverse deux hameaux, Parpaleix et Touteix où un beau chemin nous amène dans les prés pour le seul HP du jour. Après avoir traversé la seule clôture de la journée – un exploit dans le Cézallier – je prends plein est la direction d’un buron d’où part progressivement un chemin d’exploitation qui nous amène deux kilomètres plus loin sur la route, à l’entrée d’Espinchal. Après un petit détour herbeux et piquant pour apercevoir la cascade du ruisseau d’Espinchal, nous regagnons les voitures garées près de l’église.
Animateur : Michel J. Terrain : souple, quelques grosses flaques d’eau Météo : température douce, idéale pour l’exercice Temps de préparation et de rédaction : 2h00 Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de marche nordique en 1,15. Kilométrage : 1 voiture en covoiturage au départ de Clermont, 5 voitures sur place soit un total général de 120 km.
Nombre de participants : 8 animateur compris (3F, 5H)
Distance ; 21,75 km ; moyenne 6,4 km/h soit 9’22’’au km ; dénivelée 499 m (montre Garmin). Durée : 3 h 24 (de marche) et 3 h 35 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ du parking du Panoramique des Dômes, la Fontaine du Berger, contournement par l’Est, le Sud et l’Ouest du Puy de Pariou, contournement par l’Est et le Nord du Puy de Fraisse, Chabanne Vieille, Bac de Montmeyre, contournement par le Nord, l’Ouest et le Sud du Puy de Besace, col de Ceyssat, Bois de Charmes, chemin des Gouris, parking
Observations : l’objectif de la sortie à 6,6 km/h n’a pas été atteint. Le chemin entre les Puys de Balmet et le Grand Suchet était défoncé par des engins de débardage et celui passant à l’Est du Puy Fillu jusqu’à la descente vers le bac de Montmeyre était encombré par des arbres tombés. Tout cela a ralenti la progression du groupe mais a été vécu dans la bonne humeur ! L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont de l’activité : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés … Un covoiturage au départ du musée Quillot a été proposé.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 14 animatrice comprise ( 10F, 4H ) Météo : ciel couvert le matin, après midi ensoleillée Distance : 23 km Dénivelé : 750 m Durée déplacement : 6 h15 Classement Atlas : facile Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : Jozerand, Buchavat, les Brayards, Champs, Chamalet, Est Chabrépine, les Charmats, Jozerand
La pluie qui nous a accompagnés durant le trajet en voiture s’est transformée en un petit crachin à l’arrivée à Jozerand. Le ciel est bas, la température fraîche et vestes et capes sont enfilées. Je choisis de faire le circuit en sens inverse de celui tracé initialement comptant sur la forêt plus présente sur cette partie pour nous protéger en cas de pluie. Mais finalement, aucune averse ne troublera notre parcours et les vêtements de pluie pourront être enlevés. Tout le matin nous évoluons la plupart du temps dans un environnement très boisé, utilisant de beaux chemins qui ont bien absorbé les pluies des derniers jours, les chaussures ne seront même pas sales. Nous y rencontrons de nombreux « amis » des jardiniers, limaces, escargots qui apprécient l’humidité ambiante. La modification du terrain par rapport à la carte nécessite une adaptation pour rejoindre le ruisseau des Coinches. Nous nous contenterons de le traverser alors que nous aurions dû le longer avant de remonter sur Buchavat. Après le pique-nique pris à Champs, les paysages sont plus ouverts et nous apercevons au nord les paysages très verdoyants et bocagers du département de l’Allier tout proche. Encore quelques montagnes russes pour franchir les petits vallons où coulent les ruisseaux de la Ganne et du Moulin, les vététistes rencontrés préférant pousser les vélos.
Etang sur le ruisseau de la Ganne
Sur le plateau, la végétation s’épanouit, robiniers faux acacias, genêts en pleine floraison, blés parsemés de bleuets ondulants sous le vent et herbe prête à être fauchée, avec au loin, la chaîne des Puy.
Bientôt les foins…
A l’arrivée à Jozerand, un petit détour pour aller jusqu’au château datant de la fin du XVe siècle mais les hauts murs qui l’entourent, empêchent toute vue sur le parc et les bâtiments. photo
Mur d’enceinte du château de Jozerand.
Merci à tous pour votre participation et les douceurs offertes.
Animateur : Michel J Nombre de participants : 6 dont 3 femmes et 3 hommes. Météo : fraîche en début de matinée puis douce sans excès avec un grand ciel bleu. Classement du séjour : facile Temps de préparation et de rédaction : 5 heures
Ce parcours de proximité entre Combrailles et Limagne nous a permis de continuer la préparation pour le grand rendez-vous à vélo rando de cette saison l’itinéraire « De Clermont au point culminant des Monts d’Arrée ». Avec la météo des dernières semaines, la campagne est verdoyante et la floraison dans les prés et les bas côtés des petites routes est exubérante. On peut reconnaître l’orchidée mâle, les compagnons rouges et blancs, les boutons d’or, les coquelicots et plus haut sur les talus les genêts chargés de fleurs d’un jaune lumineux. Deux jours de dépaysement à deux pas de son quotidien, un peu plus de 08h00 de roulage, un peu moins de 130 kilomètres vélos chargés sans compter les déplacements après installation et un peu plus de 1700 mètres de dénivelée positive. Données techniques de l’itinéraire fournies par une montre Garmin, la distance parcourue ramenée à l’unité (D) les dénivelés positifs (DP)et négatifs(DN).
Les grandes lignes de l’itinéraire : il s’est effectué sur des voies cyclables à la sortie et au retour dans la métropole et sur des petites routes à faible circulation.
J1. D 53 km DP 1023 m DN 653 m. Parking du musée Quillot, Cébazat,Sayat, Malauzat, Volvic, Crouzol, Enval, Charbonnières-les-Varennes, Loubeyrat, la Brousse, le belvédère du Gour de Tazenat, Charbonnières-les-Vieilles, Pont de Péry, Péry, Blot-l’Eglise. Jusqu’à Enval, l’itinéraire est connu d’une majorité de participants, parcouru à titre d’entraînement en cours de saison. La montée sur Charbonnières longue de plusieurs kilomètres avec des changements de rythme liés au pourcentage de pente réchauffe les organismes. Petite pause au lavoir de ce gros bourg de moins de 2000 habitants qui verra le passage du tour de France le lundi 14 juillet 2025. Sans grande circulation, la route vers Loubeyrat faite de petites bosses et de faux plats montants et descendants se fait à bonne allure. Le pique nique est pris sur une aire de jeu à l’entrée du village connu pour sa boulangerie et sa cathédrale des montagnes. Malgré le soleil, le fond de l’air est frais. Un petit détour non prévu à l’origine proposé par l’animateur pour admirer depuis le belvédère les eaux mystérieuses du Gour de Tazenat.
Arrivés de bonne heure à Blot-l’Église, nous allons en ordre dispersé visiter l’huilerie et la maison des artisans où l’accueil a été chaleureux et attentionné. Pour finir la journée, nous avons échangé à la buvette du stade avec des dirigeants et supporters du club de football de l’Entente CharBlot (Charbonnières-les-Vieilles et Blot) dans une ambiance festive (voir photo sur Facebook).
J2. D 71km DP 678 m DN 904 m Blot-l’Eglise, Marcillat, les Naines, le Mas, Chabannat, St-Priest-d’Andelot, St-Agoulin, Artonne, Aubiat, le Cheix, Varennes-sur-Morge, Clerlande, Targnat, St-Beauzire, Gerzat, la Combaude, parking du musée. Après une nuit fraîche très étoilée, nous quittons le camping tenu par un néerlandais sympathique pour un itinéraire normalement plus facile. Peu après Blot sur un épaulement qui domine la campagne sur 360°, nous découvrons un relais moderne automatisé de Météo France avec sa coupole.
Mais les petites blanches réservent toujours quelques surprises et arrivés au pied d’une petite butte qui mène au lieu dit les Naines, il faut se rendre à l’évidence que le mur qui se dresse devant nous va faire des dégâts. La moitié du groupe arrive à passer les 15 % sur un bon 400 m et les autres poussent les vélos chargés. C’est ça aussi le voyage à vélo lorsque l’on veut éviter les grands axes et la circulation, il faut savoir accepter les surprises du terrain ! Ravitaillement en pain et douceurs à la boulangerie de St-Agoulin puis c’est la descente vers la Limagne et quelques degrés de plus en température. A bientôt pour une nouvelle sortie…
Accident :néant Problème mécanique : aucun Matériel mis à disposition : 1 tente de marque Décathlon, modèle 900MT, 1 remorque « Bob » modèle Ibex.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 15 animateur compris (8 F, 7 H) Météo : Soleil et nuages Distance : 25 km (montre altimétrique de Pierre) Dénivelée : 800 m (montre altimétrique de Pierre) Durée : 7h20 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 50 km pour 1 véhicule et 80 km pour 2 véhicules – 2 voitures sur place Préparation et rédaction : 3H
Itinéraire : Pessade, GR4, sente SW et E vers piste forestière, buron du Creux, sous le buron du Regardet, chemin vers bois de Saignes, SE vers Beaune le Froid, W vers bois des Bruyères, petite route sous puy de Chambon, D996, vers ferme de Dyane, NW au-dessus du puy de Pouge vers source captée, gué sur ruisseau de Diane, pente est du puy de la Tache vers GR4 entre puy de Monne et puy de la Tache, GR4 jusqu’à Pessade
Un parcours varié est prévu pour une journée sans pluie et avec quelques rayons de soleil. Parti de Pessade avec un petit retard dû aux embouteillages du nord au sud de Clermont, nous quittons vite le GR pour descendre les pentes du vallon de la Monne, sous le puy de la Védrine. Au loin nous apercevons une machine de débardage à l’œuvre sur un pan entier de la colline. A proximité du buron du Regardet, nous verrons déboucher le gros tracteur à chenille qui ramène des grumes vers la civilisation.
Destruction des chemins d’exploitation garantie ! Nous marchons à l’envers du parcours suivi pendant notre rando de nuit en décembre. Les distances paraissent moins grandes. Nous remontons le long du bois de Maugue quand nous devons laisser place à une quinzaine de quads remplis de gens souriants qui s’excusent (sans doute ?) du dérangement mais quand même ca fait toujours un pincement au cœur de voir de tels engins de « loisir » rompre la tranquillité des estives. Nous continuons vers Beaune le Froid sur un large chemin d’exploitation jusqu’à la croix au PC 1088. Nous changeons alors complètement de direction pour filer plein ouest vers le puy Chambon à travers le bois des Bruyères. Il y avait autrefois un accès au sud pour longer le bois tout en bénéficiant des somptueux panorama vers la vallée de Chaudefour et la Montagne de la Plate. Mais les taillis ont envahi cette petite bande de gazon sur laquelle je pensais déjeuner. Nous nous rabattons donc dans le bois au niveau d’une coupe récente bien exposée au soleil.
Le repas est rapidement avalé et nous reprenons notre progression pour une longue après-midi de rando. Première étape, reprendre pied sur la petite route forestière qui traverse le bois un peu plus haut dans la pente. Elle nous mène sans difficulté au pied du puy Chambon qui n’est pas notre cible du jour. Nous continuons donc la route jusqu’au croisement avec la D996 qui monte au col de la Crois-Morand. Nous la traversons pour rejoindre le chemin qui mène à la ferme de Dyane. Aux abords de la ferme nous prenons toutes les précautions pour ne pas trop nous faire remarquer car l’éleveur est (était ?) connu pour être assez ombrageux avec les randonneurs. Nous sommes sur un chemin en surplomb peu visible de la ferme dissimulée derrière des sapins. Ouf l’exploitation est derrière nous et le groupe s’anime à nouveau. Il nous faut trouver le gué du ruisseau de Dyane pour prendre appui sur les pentes est du puy de la Tache. Il est atteint presqu’au bout du chemin que nous suivons depuis les abords de la ferme. On devine bien tout là-haut le collet entre Monne et Tache qui est notre but. La pente est rude mais le terrain est encore facile. Le groupe s’étale tout au long de cette belle montée que beaucoup découvrent.
Les premiers vont pouvoir voir une marmotte proche…. Parvenus sur le GR entre les deux puys, une pelouse moelleuse et ensoleillée est l’endroit idéal pour une longue pause réconfortante. Nous sommes au point haut de la rando. Il ne reste que 7-8 km à parcourir jusqu’à Pessade en suivant ce beau GR 4 : une formalité !
Animateur : Michel J. Météo : couvert, quelques gouttes, température fraîche. Terrain : petites routes et chemins d’exploitation Distance du parcours : 65 km ; Dénivelé positif : 849 m (montre GPS) Durée de la sortie: 5 h 37 (avec les pauses) Durée de roulage : 4 h 36 ; 14,2 km/h de moyenne.
Nombre de participants : animateur compris 10 (4F, 6H) Temps de préparation (matériel et rédaction) : 2 h 30
Les grandes lignes de l’itinéraire : départ à 09h00 de la rue des Fossés sous le Séminaire, piste cyclable Croix Neyrat, Blanzat, bassin de rétention du Bedat, Sayat, Malauzat, Volvic, Enval, Charbonnières-les-Varennes, Beaunit, Verrières, Grelière, les Bruyères, Paugnat, Moulet-Marcenat, les Goulots, le Cratère, Argnat, Sayat, Blanzat, cimetière de Gerzat, les Vergnes, la Combaude, Musée.
La préparation des séjours se poursuit. Le groupe est en forme et malgré une météo maussade l’ambiance a été bonne. Le parcours a été apprécié et les quelques kilomètres de chemins d’exploitation nous ont rapproché un peu plus de la nature…
Animateur : Georges Nombre de participants : 10 animateur compris 7 F et 3H Météo : ensoleillé le matin et nuageux l’après-midi Terrain : humide par endroits avec de grosses flaques d’eau Distance : 19 km Dénivelé : 380 m Durée : 5h 30 pause comprise Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 50 km x 2 pour 1 voiture, 55 x 2 pour 1 autre voiture soit 210 km Préparation et rédaction : 2 h
ITINERAIRE : Départ de Briffons, puy des Anglais, pc 863, Combas, le Ribeyroux, Muratel, pc 855, pc 890, pc 957, retour à Briffons.
Ce matin départ de Briffons, village au sud des Combrailles. Le ciel est couvert, la température est idéale pour la rando. Nous partons en direction du puy des Anglais qui se situe au milieu d’une sapinière. De larges chemins nous conduisent jusqu’au ruisseau de Cornes avec une alternance de bois et de prairies verdoyantes, le printemps s’installe. Après un passage près du champ de tir de Bourg-Lastic, direction le village de Ribeyroux. Nous découvrons une maison abandonnée avec une magnifique façade en pierres taillées
Prochain village Muratel, il est l’heure du pique-nique
les nuages ont disparu, le soleil arrive. Nous repartons en direction du petit Sioulet, un chemin en balcon au-dessus du ruisseau nous conduit jusqu’au moulin des Renards. Pas de moulin en vue, il est caché au milieu des bois. Pour éviter une route goudronnée qui passe par Tortebesse, nous traversons un petit bois pour retrouver le petit Sioulet. Nous entrons dans la forêt domaniale de l’Eclache, une petite sente devient vite impraticable, nous décidons de traverser en hors piste à la boussole pour retrouver le chemin forestier. Celui-ci est en pleins travaux. Un socle en béton est prêt à recevoir une éolienne, deux autres chantiers sont en cours plus loin. Notre spécialiste de champignons trouve deux grosses morilles.
Un long chemin forestier nous guide jusqu’aux voitures.
Merci à Germaine la régionale de l’étape pour ses explications et merci au groupe pour les friandises de midi et de fin de journée.
Animateur : Yves Nombre de participants : 12 animateur compris (10 F, 2 H) Météo : nuageux, brumeux jeudi, vendredi, grand soleil samedi Distance : 39 km Dénivelé : 2600 m Durée : 19 H pauses comprises Classement Atlas : facile et moyen Kilométrage auto : 665 km pour 3 véhicules (Régine, Christian, Yves) soit : 1995 km Préparation et rédaction : 15 H
ITINERAIRE : 3 randonnées différentes sur le Salève : le Petit, le Grand, le Salève des Pitons.
Jour 1 : 12 km +710 m -710 m 5h15
Après 3 heures de trajet, nous voici au point de départ de la première randonnée. Pomier : hameau connu pour sa Chartreuse fondée en 1170 aménagée aujourd’hui en un lieu d’exception pour tout évènement. L’accès au parking, perturbé par des travaux forestiers, est criblé de flaques boueuses, ambiance idéale pour décorer nos voitures. Petite présentation du massif avec la carte et explication rapide des 3 jours : Le Mont Salève, Préalpes de Haute Savoie appartient géologiquement à la Chaîne du Jura. Ce promontoire rocheux de calcaire plissé s’étale sur 21 km du NE au SO entre les massifs du Chablais et des Bornes, appelé communément le Balcon de Genève ou du Léman. Il se compose de 3 parties, le Petit qui culmine à 900 m, le Grand à 1309 m et le Salève des Pitons à 1379, c’est celui là que nous allons découvrir aujourd’hui.
Le départ du sentier complètement défoncé par l’exploitation forestière nous contraint à mettre les pieds dans la boue d’entrée. Passé cette courte étape les premières courbes de niveau arrivent. Nous les attaquons prudemment car suite aux orages d’hier le terrain parsemé de rochers calcaire et de racines est boueux et très glissant. Après une heure de montée, nous sortons de la forêt, traversons un alpage où quelques Abondances nous laissent le passage, et nous voilà aux Convers, ferme de l’alpage. L’espace devient dégagé, mais la brume du départ qui aurait pu s’élever est toujours présente. Il est 13 heures les ventres crient famine, le petit déjeuner est loin, nous décidons de manger au Plan du Salève à 1348 m où nous aurions du avoir une vue magnifique sur le massif des Bornes, le lac d’Annecy mais en vain. Un petit air frais fait que la pause est rapide et nous repartons à l’assaut du Grand Piton, point haut de ce massif 1379 m. Au passage nous découvrons la grotte du diable avec sa petite légende. Nous sommes au col des Pitons le sommet est proche quelques pas sur les lapiaz et nous voilà arrivés. Le ciel s’est un peu éclairci, les visages s’illuminent, nous apercevons Genève, son célèbre jet d’eau et un bout du lac Léman, mais pas le Jura ce sera peut être pour demain ? A cet endroit trône une tour, la Tour Bastian, nom d’un homme politique savoyard qui la fit construire en 1820 pour surveiller ses propriétés.
Le but de la journée est atteint, demi tour jusqu’au col où le GR Balcon du Léman nous conduit à la Thuille. Là, un deuxième point de vue se trouve à proximité du plus haut verger conservatoire de Haute Savoie où cohabitent des variétés anciennes, pommiers, poiriers, cerisiers et pruniers. Nous conversons avec un couple, présent sur les lieux, et le monsieur nous apprend qu’il est de Clermont et qu’il habitait la muraille de Chine, le monde est petit ! A proximité se dresse une magnifique fontaine avec un bac en pierre d’un seul bloc de 1893 aux initiales JB.
Fontaine
La dégringolade par le sentier des Petites Croix est délicate, les courbes de niveau sont serrées, heureusement que plusieurs passages sont équipés car avec les rochers polis, humides voire mouillés pour certains et nos chaussures pleines de boue, les glissades auraient été assurées. La vigilance est de mise et tout le monde est en bas sans égratignure. Un petit bout de plat et nous retrouvons nos voitures.
Jour 2 : 13 km +850 m -850 m 7h20
Ce matin départ de l’hébergement qui se situe au pied de cette imposante falaise. Terrain de jeu de monsieur Horace Bénédict de Saussure, physicien et alpiniste qui gravit le Mont Blanc accompagné de Jacques Balmat en 1787. Haut lieu de varappe dont l’étymologie est étroitement lié au lieu, et premier endroit au monde où fut créée une société de sauvetage en montagne.
Nous quittons le Coin pour suivre le sentier qui mène à la grotte d’Orjobet découverte en 1779 par H. B. de Saussure avec son guide dénommé Orjobet. Le temps est encore plus brumeux qu’hier nous n’apercevons pas le sommet baigné dans le brouillard. Une heure nous sera nécessaire pour arriver au pied de cette grotte, curiosité géologique remarquable par un sentier glissant qui serpente dans la forêt de hêtres, sapins, et mélèzes. Petite traversée sur une passerelle aérienne en métal et bois et nous sommes au pied de cette fameuse grotte, percée de part en part dans le sens de la hauteur, que nous allons traverser. Un câble assure la sécurité car les marches sont détrempées, il a plu une partie de la nuit et même si le trou de sortie est beaucoup plus petit que celui de l’entrée, le ruissellement recouvre la roche. Dans la traversée nous observons un alpiniste accroché en plein milieu qui symbolise l’endroit.
Montée dans la grotte
A la sortie un sentier en balcon qui passe sous le Trou de Tine, gouffre circulaire sans fond, nous conduit sur la Vire de la Corraterie. Ce passage aérien nécessitant un pied sûr offre en temps normal une vue impressionnante sur le bassin Lémanique et le Jura mais malheureusement ou heureusement le brouillard nous prive de cela. Un câble bienvenu nous aide à passer sous le mur de la Croix de Savoie, énorme blason Savoyard peint à même la roche dans les années 60.
Vire de la Corraterie
Au col des Grandes Gorges nous traversons une pâture pour atteindre un point de vue proche des rochers de Faverges. La température se radoucit, un soleil timide apparait, nous décidons de nous restaurer non loin de 3 tables d’orientation, qui nous renseignent sur le panorama coté sud. La brume persiste, l’horizon est bouché, dommage nous aurions eu une vue superbe sur le Massif du Mont-Blanc. Pique-nique fini nous poursuivons, vers la tour hertzienne construite en 1977 qui dénature un peu ce superbe lieu, et l’Observatoire bâtiment atypique des années 50 reconverti en restaurant. Nous retrouvons néanmoins la vue d’hier, légèrement améliorée sur Genève et son Lac mais le Jura a gardé sa barre de nuages.
La descente par la Grande Gorge sera longue, sinueuse mais plus confortable que celle d’hier, où seuls deux ou trois passages câblés nécessitent une attention soutenue. Arrivés au lieu dit les Terrasses de Genève nous suivons tranquillement une courbe de niveau, ce qui nous laisse le temps d’admirer les figures des parapentistes, et d’essayer de repérer les grimpeurs à flanc de falaise jusqu’à notre arrivée.
Descente par la Grande Gorge
Jour 3 : 14 km +1040 m -1040m 6h30
Troisième et dernier jour, découverte du Petit Salève où se situe le célèbre téléphérique. Du parking je montre notre objectif, la gare supérieure qui semble inatteignable. Les câbles passent au dessus d’une monstrueuse carrière inesthétique exploitée depuis 1830. En 1892 les Chemins de Fer du Salève avaient mis en place le 1er train à crémaillère électrique au monde qui arrivait au lieu dit les Treize Arbres, et qui a fonctionné jusqu’en 1935. C’était la belle époque où le train transportait entre autres des flots de touristes génevois. En 1932 un premier téléphérique est installé pour remplacer le train, fermé en 1975, modernisé et remis en route en 1984. De 2021 à 2023 modernisation des 2 gares qui reprennent vie en septembre 2023, celle d’arrivée récompensée en 2024 par le prix Equerre d’Argent.
Nous voici partis, comme tous les jours, pour une heure de montée jusqu’à Monnetier par le sentier qui s’élève en grands lacets. Par endroit, nous empruntons l’ancien tracé de la voie ferrée et lors de passage de barres rocheuses une rampe métallique nous aide et rassure,110 marches en partie creusées dans le roc nous amènent à la sortie du tunnel ferroviaire désaffecté et la pente se finit par des marches très irrégulières pour pas de géants. A Monnetier nous entr’apercevons le Château de l’Hermitage, ancienne résidence des Ducs de Savoie édifié au 16°S qui a subi plusieurs mésaventures avant sa restauration actuelle. Notre parcours se poursuit par le Camp des Allobroges, Celtes venus de l’Europe de l’Est 300 ans avant J.C. devenus de Grands Guerriers Gaulois, mais aucune trace ne symbolise cet ancien oppidum Celtique, déception ! Direction le Crêt du Chable, dernier point de vue coté sud. Depuis ce matin le soleil nous accompagne et surprise le Massif du Mont Blanc est enfin visible, les yeux de tous s’écarquillent et les mines sont réjouies. Il ne faut pas louper la séance photos, ce qui est fait.
Il nous reste 400 m de positif pour toucher l’objectif. Je décide de suivre l’ancien tracé du train, ce dernier aménagé avec l’ancien ballast n’est pas engageant, nous prenons une sente terreuse parallèle au contact plus doux. Endormis par cette sente reposante nous nous écartons progressivement du chemin prévu. Demi tour et essayons de revenir sur le bon azimut mais le terrain n’a rien à voir avec la carte. Après 20 mn de jardinage extrême nous constatons grâce à un joggeur de passage que le chemin cherché est 10 m au dessus de notre tête. Merci Monsieur ! Un petit soupçon de hors-piste nous permet de le retrouver. Le lieu dit se nomme “Mont des Anes” en l’occurrence l’âne c’est moi. A peine 200 m de dénivelé et c’est la pause méridienne en plein soleil très appréciée. Quelques pas encore et la gare d’arrivée apparait, le but est atteint. La récompense est enfin là : Genève, son jet d’eau, les méandres de L’Arve, le lac à l’infini, la chaîne du Jura en fond avec de gauche à droite, le Mt Vache, le Crêt de la Neige, la Dôle avec son petit chapeau de neige, le Mt Tendre. Une carte postale grandeur nature, le tout sous un soleil radieux. Les photos crépitent, les téléphones chauffent.
Genève et le lac Léman
Le calvaire des montées est fini, les visages s’épanouissent. Le sentier de descente est relativement facile, à Monnetier nous reprenons le même qu’à l’aller car une boucle n’est pas possible. Dernière concentration au niveau de la rampe métallique et nous sommes tous en bas. Retour aux voitures et en route pour Clermont.
Merci à tous pour : avoir accepté les difficultés des premières heures, avoir été attentif lors des passages délicats, m’avoir pardonné mon jardinage du 3ème jour, et surtout pour la bonne ambiance tout au long du séjour.
Nombre de participants : 5 animateur compris (2F, 3H) Météo : ciel présentant quelques éclaircies en fin de matinée puis se couvrant progressivement avec de gros nuages noirs vers l’ouest. Température fraîche. Pas de pluie ! Classement : facile
Matériel mis à disposition par l’association :
3 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant).
équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres)
équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles)
pour le transport des bateaux : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»
Organisation générale :
Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque.
Kilométrage général effectué par le véhicule : 105 km
Niveau d’eau : le plan d’eau était très bas et de nombreuses constructions jamais vues apparaissent…
Conditions de navigation : très bonne.
Kilométrage parcouru : 16,610 km et 03h18 de navigation une moyenne entre 4,6 et 5 km/h environ. Une bonne reprise sur ce plan d’eau à moins d’une heure de Clermont-Fd et tellement dépaysant. Le niveau étant anormalement bas à cette période cela nous a permis de découvrir des vestiges du temps où le barrage n’existait pas et notamment l’ancienne route qui menait à Miremont et ses parapets encore en assez bon état. Nous avons accueilli Philippe qui s’est vite adapté à son bateau. La technique du radeau a été mis en place histoire d’effectuer une manœuvre rapidement…
En remontant l’ancien cours de la Sioule !
Le niveau d’eau est tellement bas que l’on croise même une voiture ! 😏
Un déplacement à vélo a eu lieu le mercredi 07 mai 2025 pour suivre l’évolution de la plantation en ce début de printemps. Vous verrez en regardant la photo ci-dessous que les noyers ont pris de l’ampleur et que les 85 arbres se portent bien ! L’opération menée les 22, 23 et 28 mars 2024 est couronnée de succès avec une reprise à 100 % des arbres transplantés.
A bientôt pour une nouvelle opération….. -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
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