Dim 03/03/2024 Raquettes Sancy – Au dessus du Guéry

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (1F-6H)
Météo : Froid, vent et brouillard
Distance : 12 km  
Dénivelée : 650 m  
Durée : 5 heures pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto 88 km pour 2 voitures soit: 176 km
Préparation et rédaction : 1H00
 
Itinéraire : parking Guéry, col de l’Ouire, W puy Corde, ferme de la Clef du lac, ruisseau de la Croix Morand, sommet puy de Corde, sommet puy de l’Aiguiller, retour par GR30.

Initialement partis pour une rando difficile dans le secteur de Cotteuge-Courgoul, notre activité dominicale s’est transformée en randonnée raquettes. En effet, la neige tombée en abondance entre samedi et dimanche à 800-900 m ne nous aurait pas facilité la tâche. Je la reproposerai au mois de mai… Avec l’accord du groupe, nous mettons le cap sur le Guéry pour une randonnée raquette classique dans le secteur de l’Ouïre – l’Aiguiller. A l’arrivée, le froid et le brouillard nous accueillent. Nous gagnons le col de l’Ouïre par l’ancien chemin. En ce qui concerne le point de vue sur Tuillière et Sanadoire, seul le panneau indicateur est visible.

Arrivés au-dessus du col, je propose au groupe de découvrir le val Blanc, petit vallon qui remonte à l’ouest du puy de la Tache jusque sous le puy Barbier. Nous quittons donc le tracé du GR 30 pour partir plein sud vers le canyon du ruisseau de la Croix Morand. La boussole est indispensable pour cette navigation sans visibilité : je me recale régulièrement sur l’azimut sud .

Nous passons sur le flanc ouest du puy Corde sans pouvoir apercevoir son sommet. La neige au sol est abondante mais elle ne recouvre pas complètement les zones de bruyère. Le terrain en légère descente et les portes ouvertes des estives nous assurent une progression fluide et régulière. Nous suivons peu après le chemin d’exploitation qui mène à la ferme de la Clef du Lac tant que sa direction correspond à mon azimut sud.

Nous l’abandonnons après quelques centaines de mètres pour reprendre plein sud dans des zones marécageuses que recouvre bienheureusement la neige fraiche.

La pente est maintenant bien descendante jusqu’à la bordure boisée qui marque le haut du canyon. Nous avons laissé la ferme à une centaine de mètres, sur la droite. Nous commençons à descendre dans le bois en cassant la pente au maximum. La progression est assez facile… Après une cinquantaine de mètres, je décide d’aller explorer le passage du ruisseau avec Fabien. La descente continue sur une pente plus soutenue. Arrivés à quelques dizaines au-dessus du fond de ravin, le bruit sourd du torrent qu’on n’aperçoit pas encore me laisse penser qu’il est bien en eau et qu’il sera difficile à franchir… De plus la pente pour sortir du canyon et remonter vers la route du col de la Croix Morand semble sévère même si en amont des passages moins abruptes se proposent. Il y a quelques années nous avions descendu le canyon en été pour gagner le Val Blanc et nous avions trouvé des passages faciles pour remonter. Il faut donc abandonner l’idée du Val Blanc et nous rejoignons le groupe qui nous attend plus haut. L’idée est maintenant de rejoindre le puy de l’Aiguiller et de continuer vers le puy de la Croix-Morand. Pour remonter vers le puy Corde, plein nord, nous rejoignons le chemin d’exploitation qui part de la ferme. Quelques centaines de mètres plus haut, nous devinons les traces que nous avions faites à la descente : le vent souffle et les a presque effacées. Nous longeons l’est du puy Létaud sans le voir. Peu après nous quittons le chemin pour prendre au NE le sommet du puy de Corde à 1484 m. La montée est soutenue et le fort vent de NW ne nous facilite pas la progression.

Nous ne nous attardons pas au sommet 😊 et nous redescendons NE… En bas du puy, nous entamons aussitôt la montée à l’Aiguiller. La pente est relativement douce mais cela fait près de 4 heures que nous marchons… Le sommet atteint je repique vers la rupture de pente qui surplombe la forêt du Train pour retrouver le GR30. Les premiers arbres apparaissent. Il faut descendre un peu pour trouver refuge dans le bois qui commence.

La pause repas est rapide (moins de 10 minutes). Juste avant le repas, un membre du groupe m’apprend qu’il ne se sent pas très bien surtout dans les montées. Il reste un peu de chemin jusqu’à la Croix Morand et au retour il faudra remonter sur le plateau de l’Aiguiller… Je décide donc d’écourter la rando et de prendre le chemin du retour. Nous nous calons sur le GR 30 jusqu’au col puis au parking.  Belle rando dans des conditions hivernales comme on les aime. “Merci à Laurent et Pascal pour leurs photos”

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Jeu 29/02/2024 Rando Au Pays des Couzes – Champeix

Animateur : Yves
Nombre de participants : 21 animateur compris (12 F, 9 H)
Météo : fraicheur au départ suivie de douceur, ciel bleu
Distance : 25 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 8 H
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 54 pour 3 véhicules et 32 pour 2 autres  soit : 226 km
Préparation et rédaction : 2 H 30
 
ITINERAIRE : Plauzat, la Gravière, PC601, Sauciat, PC555, Champeix, la Rougère, PC649, Puy de Lavelle, Lavelle, les Clos, Pleignat, La Croix du Bonhomme, Champeix, la Quaye, PC592, la Cave Martin, Plauzat.  


Belle fraicheur ce matin au départ de Plauzat, village vigneron que nous traversons souvent mais que nous visitons rarement. Direction donc le centre bourg, ancien village fortifié avec : son château du 17°S construit sur des fortifications du 14°S où a pris place la mairie, son église St Pierre attenante, et la magnifique fontaine aux Lions du 12°S, œuvre de Louis Gournier sculpteur Clermontois qui agrémente ce lieu. Les trois bambins joufflus supportant la vasque supérieure semblent sourire en nous voyant.

Fontaine aux Lions

Cap sud-ouest, passage devant la fontaine St Jean, édifiée en 1874. Cette fontaine dans laquelle se prélassent de beaux poissons rouges, est dotée d’une colonne servant de répartiteur pour ses deux compagnes, Notre Dame et Sainte Austremoine.

A la Tronchère, les ruines et la cheminée nous rappellent qu’une briqueterie existait à cet endroit, et qui faisait l’écho à celle plus importante de Ludesse.
L’atmosphère se réchauffe, le ciel se dégage, et dans la descente sur le château de la Martre le Sancy nous apparait tout de blanc vêtu. 


A proximité du château, rencontre avec le GRP Autour d’Issoire que nous suivons jusqu’à Sauciat et là en plein champ une pierre debout : le Menhir de la Pierre Fichade, réalisé en arkose de 3,37 mètres de haut et d’un poids de 15 tonnes, érigé à l’âge de bronze entre 1500 à 1800 avant notre ère. Ce menhir à la signification rituelle ou religieuse se caractérise par sa forme, cheval ou hippocampe à vous de choisir !

Menhir de la Pierre Fichade

Notre parcours contourne la Chaux d’Aubany aux nombreux blocs rocheux accrochés sur la pente du vallon du ruisseau du Parc, traverse la Couze Chambon à la sortie ouest de Champeix et poursuit en direction du Puy de Lavelle.
Au Cheix de la Fie, contraste étonnant, entre un important champ de lavande et le Sancy enneigé en toile de fond.

Champ de lavande

La montée au Puy de Lavelle se fait en hors piste, car des engins passés par là pour empierrer un accès véhicules ont détruit les belles sentes préalablement existantes. Nous sommes presque en haut, mais l’endroit est trop attirant pour ne pas pique-niquer, ce que nous faisons. Une herbe sèche agréable, une vue presque à 360°, une température printanière, un ciel au bleu méditerranéen : l’idéal en somme.


Le Puy de Lavelle, petit volcan atypique qui s’étale sur 1,5 kilomètre, avec ses deux sommets, ses orgues qui dominent le village éponyme, est une zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique.

Nous l’arpentons sur toute sa longueur avant de descendre dans le village. Là nous marquons un petit arrêt pour contempler la chapelle Notre-Dame de la Paix, construite en 1714, restaurée en 1850, de style néoclassique avec son clocher mur, sa cloche très ancienne de 1714 reconnue monument historique en 2018.

Chapelle Notre Dame de la Paix

A la sortie du village, nous reprenons plein nord, ce qui nous permet de découvrir la face est, la plus escarpée du Puy avec les orgues et les nombreux promontoires.
Déambulation entre les champs ensemencés, montée à la Croix du Bonhomme avant de dégringoler sur Champeix. Dans le village belle vue sur le Marchidial centre historique enveloppé par l’ombre de fin d’après midi.

Vue sur le Marchidial

Traversée de la Couze dans l’autre sens pour poursuivre, toujours face au nord, notre chemin en direction de Plauzat où arrivent les premiers nuages.

Une remontée sympathique entre les rochers nous permet de nous extraire de Champeix. Sur le plateau, paillats et vignes sont les stigmates d’un passé viticole important.

La journée qui aura été douce et agréable se termine sous le soleil. 

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Sam. 17/02/2024. Marche sportive Chaîne des Puys – Volvic


Animateur : Michel J.
Terrain : souple et humide
Météo : température douce avec une couverture nuageuse. Pas de pluie.
Temps de préparation et de rédaction : 2 h 00
Mise à disposition de matériel : 3 paires de bâtons de 1,15 m.
Déplacement routier : 2 voitures, en co-voiturage au départ de Clermont (2 personnes) avec un kilométrage moyen de 35 (aller et retour) et 5 voitures sur place avec un kilométrage moyen de 35 soit un total de 245 km.

Nombre de participants :11 animateur compris (3F, 9H)
Distance : 25,52 km ; moyenne 6,6 km/h, dénivelée 542 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar).
Durée : 3 h 51 (de marche) et 4 h 17 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, les Cheyres-de-Bruvaleix, sente à l’Ouest de Notre Dame de la Garde, Est du sommet du Puy de la Bannière, GR 441 et quelques bouts de chemin pour éviter le goudron jusqu’au Sud du Suc de Beaunit, Nord du Puy de Verrières, Est des villages de Grelière et Lambertèche, Nord du Puy de la Baneyre, Nord et Est du Puy de Paugnat, Bois de Latia, Les Goulots, les Cheyres-de-Bruvaleix, parking.

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Dim 25/02/2024 Rando Chaîne des Puys – Volvic


Animateur : Sébastien
Nombre de participants : 11 animateur compris (6F, 5H)
Météo : Couvert avec quelques giboulées, arrivée sous la pluie, températures fraîches
Distance : 22 km   
Dénivelé :  800 m +
Durée :7 H 00 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 60 km
Préparation et rédaction : 1 H

ITINERAIRE
 : Volvic, remontée du vallon entre la Coussedière et Viallard, Facemeunier, Douhady, Vallée de Sans-Souci, Saint-Hippolyte, Enval, Tournoël, Volvic

Après avoir pris un peu de hauteur depuis le parc des sources de Volvic, nous arpentons un chemin en fond de vallon, inédit pour tous les participants. Celui-ci termine son tracé au travers d’une belle aspérité rocheuse nous permettant peu à peu de nous hisser au-dessus des frondaisons et de découvrir le paysage alentour. La suite de notre cheminement nous conduit à l’extrémité est des Combrailles où nous pouvons apercevoir au loin le village de Charbonnières-les-Varennes, semblant comme endormi au fond du val d’Ambène… Mais c’est dans la direction opposée que nous avons décidé de nous rendre aujourd’hui.
Nous prenons notre repas dans la forêt, avec une belle vue sur le château de Chazeron, situé sur le coteau opposé au nôtre. Petite descente hors piste à travers la forêt jusqu’au ruisseau de Romeuf, où nous arrivons à hauteur d’une passerelle de fortune constitué d’un simple poteau téléphonique. Je demande si quelques courageux se sentent de faire l’aller-retour mais aucun doigt ne se lève… Pas grave, notre itinéraire ne nous oblige pas à traverser et nous suivons donc ce cours d’eau dans un paysage très bucolique jusqu’à Rochepradière.
La dernière partie de notre parcours s’amorce alors, mais ce ne sera pas la plus reposante. Nous suivons en effet une succession de buttes et de petits vallons sur un terrain assez accidenté. La forêt est toutefois magnifique et tout le groupe poursuit sa progression dans la bonne humeur jusqu’au château de Tournoël, citadelle réputée inexpugnable et censée fermer l’accès à l’Auvergne par toute invasion en provenance du nord. Ce château imprenable ne l’était toutefois pas tant que cela et après un siège de plusieurs mois, les comtes d’Auvergne qui le défendaient se rendirent au roi de France en 1213. L’Auvergne fut alors annexée au domaine royal. Comme s’il se rappelait soudainement de cet événement, le ciel auvergnat commença alors à nous tomber sur la tête, d’abord doucement, puis de plus en plus durement et nous arrivâmes aux voitures bien trempés mais heureux de cette journée.

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Séjour 1. Du 23 au 25 février 2024 Raid hivernal pédestre Traversée du Sancy

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 3 animateur compris (1F, 2 H
Classement Atlas :   Prévu Difficile au départ et vu les conditions météo exceptionnelles et dantesques la difficulté à avancer dans 60 cm de neige sur les sommets, se diriger en plein brouillard, je la reclasse” Hors Catégorie”
Météo :  dantesque, tempétueuse, rafales de vent avec neige en grosse quantité, brouillard et jour blanc sur les sommets, température négative jour et nuit.
Kilométrage auto : 110km
Temps de préparation et rédaction : 8h
Les données kilométriques et altimétriques des journées sont le résultat de Open Runner.
       Jour 1 = 15 km  600D+  700D-    7 h15 temps avec mini pauses
          ”    2 =   8 km  500D+  450D-    5 h         ”
          ”    3 = 15 km  600D+  600D-    8h40      ”                  total =  38 km    1700D+  1750D-
Faune aperçu :  cause des conditions météo aucune, ”pas stupide les animaux”. Quelques traces dans la neige.

Mot de l’animateur : Les Dieux de la montagne étaient avec nous, ils ont eu connaissance que nous allions faire une hivernale sur trois jours, et ils ont mis le paquet. Malgré la difficulté nous nous sommes tous les trois régalés avec ces conditions extrêmes. Mes deux acolytes étaient costaux, dynamiques et sympathiques, cela a permis de passer de très bons moments.

JOUR 1
Dépose du véhicule au VVF de Super Besse après 1h de trajet, puis départ à10h en direction de la Plaine des Montons dans le brouillard. Sac à dos avec tout le ravitaillement des 3 jours et raquettes sur le sac car peu de neige. Au Roc de Fourme, descente sur la Vallée de Chaudefour où nous prenons la petite collation de midi. Ensuite PR jusqu’à Moneaux, dans le brouillard et avec la neige qui tombe. Nous progressons maintenant sur les pistes forestières du bois de Sarrevielle, les clôtures sont ouvertes, la couche de neige devient plus conséquente et nous mettons les raquettes. Nous sommes au plateau de Durbise 1500m d’altitude, la tempête est bien là, nous traversons le plateau et nous nous mettons à l’abri de la cabane du berger 2-3 min pour grignoter et boire. Là, au col, les conditions sont effroyables et grandioses, des rafales à nous jeter de droite à gauche dans 50 cm de neige, nous nous relayons pour faire la trace jusqu’à la Tête de Flon. Dans la tempête, je cherche le passage pour descendre dans la forêt de la station du Mont-Dore, magnifique paysage de neige et nous arrivons à 17h15 vers la ruine de l’hôtel Fiz Roy où nous montons notre bivouac dans le bois ; repas à 18h15, allongés à 19h au chaud dans le duvet.

JOUR 2
Après une très longue nuit, avec de grosses rafales de vent, pas de soleil pour nous réchauffer – 6° petit déjeuner rapide, démontage du bivouac et je décide d’aller à l’auberge de jeunesse qui est à 400 m boire une boisson chaude, nous réchauffer et surtout refaire l’organisation de notre sac à dos. Après avoir passé 30 mn au chaud nous rechaussons les raquettes, sac sur le dos et attaquons le Val de Courre à 10h33. Pendant notre petite pause au chaud, d’autres adeptes de rando hivernale ont fait la trace dans une neige de 30/40 cm, royal pour nous mais physique et épuisant quand même. Nous sommes arrivés au à 12 h. Pas de pause midi, pas d’abri, les conditions redoublent, la vue est quasiment nulle. Surprise, 60 cm de neige avec les raquettes, on en a jusqu’à mi-cuisse, 3 h30 de descente très épuisante pour arriver au buron de Merdençon à 15h 30 où une odeur de feu de bois nous annonce qu’il y a des occupants. Trois jeunes parisiennes depuis déjà 1 journée ; une bonne chaleur nous réconforte et nous pouvons faire notre repas de midi il est 15h45 et on à faim. Téméraires ces jeunes filles, elles sont parties chercher du bois, trois plein sacs de branches sèches de sapins, chapeau ! Plus tard 2 couples sont venus se joindre à nous et nous avons passé une agréable soirée calme et conviviale. 22 h dodo et 7 h debout.

Intérieur du buron de Merdançon

JOUR 3
Départ à 8h30 vu les conditions météo, et les nouvelles chutes de neige de la nuit, je propose au participants de ne pas faire le col de Couhay car je pense que là-haut l’enneigement doit être important et le brassage va être épuisant surtout en montée. Comme la journée n’est pas trop longue, d’un commun accord on essaye. Les jeunes parisiennes se joignent à nous car elles vont aussi à Super Besse. Comme prévu, une quantité de neige énorme à brasser avec la corniche du ravin du Ferrand à traverser, le risque est trop grand. Sous les rochers du Puy Gros, je décide de faire ½ tour. (Il faut savoir être humble face aux éléments de la montagne car c’est elle qui gagne bien des fois et à l’arrivée à Super Besse, nous apprenons la tragédie du Mont-Dore). Donc toujours dans un brouillard de jour blanc nous descendons la Montagne Haute, plein ouest dans le bois de la Morangie pour arriver au pont de la Trentaine ; il est 13h, petit grignotage pour nous trois, les parisiennes continuent jusqu’à Chareire et auto stop pour Super Besse. Nous, nous coupons par le bois de Domais sous le buron de Meynialoux. Nous empruntons les pistes de fond avec 30 cm de neige non damées jusqu’au col de la Geneste. Peu avant le col, suite à une casse de raquette, je décide de prendre la route pour arriver à Super Besse. Arrivée à 16h30, nous prenons la navette gratuite pour remonter au VVF où nous attend notre véhicule et départ pour Clermont.

Buron de Merdançon

Ressentis des deux participants :

           Janine : Magnifique petit séjour hivernal ! Je n’en attendais pas autant en m’inscrivant en tout début de semaine… Conditions difficiles (voire extrêmes) affrontées dans le calme et la bonne humeur. Un tout petit groupe bien homogène et solidaire. Un joli tracé et une grande maîtrise de l’orientation dans la tourmente permanente de la part notre animateur.

           Patrice : Un groupe homogène, de la neige fraiche tombée au bon moment, une température idéale, un programme très bien équilibré entre efforts physiques et moments de convivialité, concocté par un Michel au top de sa forme, ont fait de ces 3 jours en autonomie autour du Sancy une réussite parfaite. Malgré l’accumulation de neige, le vent, et parfois un brouillard très dense, nous avons profité de la beauté des lieux en toute sécurité avec une évaluation des risques et une prise de décision optimale de la part de Michel. Toujours avec le sourire, et dans le partage, dans une ambiance sereine, nous avons fait de ce séjour une parfaite réussite.

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Jeu 22/02/2024. Rando Chaîne des Puys – Volvic

Animateur : Michel J.
Nombre de participants animateur compris : 19 (8F, 11H)
Météo : temps couvert , vent de Sud-Ouest sensible, température douce, quelques gouttes en fin de pique-nique
Terrain : souple, quelques flaques d’eau
Distance : 25 km (montre gps)
Dénivelé : 715 m (montre gps)
Durée du déplacement : 6 h30 environ
Durée de la randonnée : 6h 00 environ
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : (70 x 1) + (37 x 2) + ( 35 x 4) = 284 km
Préparation et rédaction : 2h00

Itinéraire : parking des eaux de Volvic, les Cheyres-de-Bruvaleix, les Goulots, Bois de Latia, tour du Puy de Paugnat par le Nord, sommets de le Pradet, La Baneyre, contour du Puy de Verrières par le Nord, passage au Sud du Suc de Beaunit, Manoir du Veygoux, entrée de Charbonnières-les-Varennes, Croix de St-Priest, passage sous le sommet du Puy de la Bannière, Notre Dame de la Garde, parking.

En ce jeudi, L’itinéraire proposé ne présente aucune difficulté et utilise en partie le GR 441, « le Tour de la Chaîne des Puys ». En ce début des vacances scolaires pour notre zone, le groupe rassemble à la fois des adhérents encore en activité et retraités. Après la présentation habituelle du parcours avec les points forts et la difficulté de la journée, nous nous mettons en marche dans une ambiance joyeuse. Les chemins larges permettent des échanges sur de nombreux sujets. Le lieu dit les Goulots est vite atteint et nous pénétrons dans une forêt mixte composée au départ de noisetiers puis de quelques bouleaux et au fur à mesure que l’on progresse, de grands arbres nous entourent, la hêtraie est majestueuse. Le contour du Puy de Paugnat, bien connu des adeptes de la marche nordique et sportive d’Atlas est déjà derrière nous. La seule difficulté du jour se dessine, l’épaulement nous permet de progresser rapidement dans un sous bois à l’épaisse couche de feuilles.

La montée du Puy de Baneyre

On fait une pause au sommet insignifiant de le Pradet, et échangeons sur une question « pourquoi rien ne pousse dans ce bois ? ». Nous sommes maintenant au sommet de la randonnée le Puy de la Baneyre à 967m d’altitude et découvrons une petite zone fleurie de jonquilles.


La descente est bien amorcée, un vent de Sud-Ouest souffle et le bruit dans les arbres masque notre arrivée permettant aux adhérents, en tête de surprendre un renard camouflé dans un carré de houx. Un bon chemin permet de se regrouper, la voie ferrée passée nous laissons les hameaux de Grelière et Lambertèche sur notre gauche. Le ruisseau de drainage intermittent et sans nom sur la carte, coule avec abondance le long de notre cheminement. C’est l’heure du pique-nique que nous prenons à l’abri au nord du Puy de Verrières. Après quelques gouttes, nous quittons rapidement les couches de vêtements inutiles. Un moment d’échange sur l’ancienne zone humide de Beaunit qui draine une partie des eaux de l’Ambène. Rivière, longue de 30 kilomètres, qui prend sa source à la Roche de Sauterre, le point culminant des Combrailles sur la commune de Manzat à 977m d’altitude. Nous retrouvons cette rivière à proximité du manoir de Veygoux, un arrêt s’impose pour photographier les sculptures taillées dans la pierre volcanique de Thierry Courtadon représentant du linge qui sèche. Le domaine de la famille Desaix permet de retracer la brillante carrière d’un illustre auvergnat, le général Louis Charles Auguste Desaix et d’énumérer les nombreuses campagnes menées avec Bonaparte. En 1798, les deux hommes s’embarquent pour l’Egypte où Desaix gagne le surnom de « Sultan Juste ». Ensuite il portera secours avec une troupe de 7000 hommes à Bonaparte en mauvaise posture à la bataille de Marengo en Italie où il trouvera la mort à 31 ans.
Après être passé à l’entrée de Charbonnières-Les-Varennes, nous remontons jusqu’à la Croix de St-Priest. Le chemin offre une vue sur la Chaîne des Puys.

La Croix de Saint Priest

A proximité du dernier Puy de la journée, on peut constater que les sangliers continent à fouiller le terrain. Une dernière montée passant à deux pas du sommet du Puy de la Bannière puis c’est Notre Dame de la Garde et son paysage sur la Limagne et le retour vers notre point de départ. Le groupe est en forme et a apprécié cette randonnée menée à un bon rythme sur des chemins qui le permettaient. A bientôt.


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  Dim 18/02/2024 Rando Sancy – Pessade

Animateur : Fabien  
Nombre de participants : 14 (9F, 5H) animateur compris
Météo : Couvert avec quelques rayons de soleil l’après-midi
Terrain : Très gras et glissant dans les bois de Maugue
Distance :  26,5 km   
Dénivelé :  900 m
Durée : 8h00 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 74 km pour 2 voitures de Clermont soit 148 km et une voiture sur place
Préparation et rédaction : 3h

ITINERAIRE : Pessade, Lac de Servières, Puy de Combe Perret, Col de l’Ouire, Puy de l’Ouire, Puy Corde, Puy de l’Aiguiller, Col de Baladou, Bois de Maugue.

Départ de Pessade pour cette randonnée du jour. Après une mise en jambe dans les Bois des Rioux, nous arrivons au Lac de Servières dont nous faisons le tour.

Lac de Servières

Ce lac, d’origine volcanique (éruption phréato magmatique) est, depuis 2019, propriété du Département après avoir longtemps appartenu à la société de pêche de Michelin.

Depuis les rives de ce lac, nous remontons plein sud en hors-piste à travers bois sur les flancs du Puy de Combe Perret pour en atteindre le sommet et profiter d’une belle vue sur le lac de Servières et la Chaîne des Puys en arrière-plan.

De là, nous cheminons sur le GR30 pour atteindre le Col de l’Oiure et monter au Puy du même nom.

Montée du Puy de l’Ouire

Après la redescente et le repas avalé, nous naviguons sur le plateau entre Puys Corde et de l’Aiguiller pour ensuite redescendre au col du Baladou.

Vue depuis le Puy Corde

De là, un long cheminement dans les bois de Maugue et de Mareuge nous ramène à notre point de départ. Les chemins que nous empruntons, pourtant agréables en temps normal, sont boueux, complétement défoncés, remplis d’ornière dû au passage de nombreux engins forestiers effectuant d’énormes coupes rendant le lieu complétement différent.

Nouveau visage des bois de Mareuge

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Jeu 15/02/2024 Rando Les Combrailles- Blot-l’Église

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 18 animatrice comprise (12F, 6H)
Météo : ciel couvert avec quelques éclaircies, température très douce
Distance : 23 km
Dénivelé : 730 m
Durée déplacement : 6 h 30
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 88 km pour 3 voitures de Clermont Fd, 98 km pour 1 voiture du Crest soit au total 362 km
Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : Blot-l’Église, les Grandes Besses, Villemorie, ruisseau des Cottariaux, la Croix Rouge, le Got, ruisseau de Nuat, la Croix, Blot-l’Église.

Pour cette journée nous retrouvons les paysages typiques des Combrailles, plateau ondulé parsemé d’une multitude d’étangs, de bosquets et de bocages, creusé par la vallée sinueuse de la Sioule et de ses affluents. C’est vers la Sioule que nous allons et qui nous servira de ligne d’arrêt.
Contournant par le Sud Est le château de Blot, nous apercevons dans les prés de nombreux chevaux noirs. Élevage, pension ? La question reste en suspens.

Dans la forêt les Grandes Besses, belle surprise pour les premières du groupe qui aperçoivent quelques mètres devant, 4 chevreuils , 2 petits et 2 grands, traverser le chemin.

Au loin le Puy de Dôme

Dans une partie dégagée le Puy de Dôme laisse dépasser son sommet et plus loin, à l’Est ce sont les hauteurs de la Montagne Bourbonnaise qui se profilent à l’horizon.
Les chemins sont nombreux, mais avant la Villemorie, il faut quand même longer le bord d’un champ puis traverser des pâtures, car celui devant être emprunté à l’origine est envahi de ronces et le 2ème un peu au-dessus choisi par défaut, est réquisitionné pour des cultures.
Quelques zig-zag dans un autre secteur boisé, la traversée d’une petite route (blanche sur la carte) et nous voici au ruisseau des Cottariaux, affluent de la Sioule, que nous suivons rive gauche. Nous avons fait environ 10 km depuis le départ lorsque nous nous arrêtons pour la pause pique-nique, dans un endroit boisé mais pas génial !

Pause pique nique

Si j’avais continué un peu la descente du ruisseau, nous aurions profité d’un coin beaucoup plus agréable, dégagé et herbeux.

Passage à gué

Plusieurs passages du ruisseau de rive gauche à rive droite, puis de rive droite à rive gauche, sans passerelle ou avec passerelle dont certaines un peu vermoulues, suscitent quelques hésitations et animent le parcours.

Est elle assez solide ?

Depuis le promontoire de la Croix Rouge, nous dominons la Sioule qui s’enroule autour de la presqu’île de St-Cyr que nous aussi contournons en partie une fois arrivés au niveau de la rivière. Nous retraversons le ruisseau des Cottariaux proche de sa destination finale, et continuons jusqu’au ruisseau du Nuat que nous remontons vers La Croix.

En allant vers La Croix

Beau pourcentage de pente qui s’adoucit en approchant du village.
A l’entrée de Blot-l’Église nous passons cette fois-ci devant le château et nous avons la réponse à notre questionnement du matin, un panneau annonçant l’élevage de Frisons d’Ambène.
Cette race de chevaux originaire de la région de Frise aux Pays Bas date de plus de 1000 ans avant J-C. Le frison a été une monture très appréciée de Jules César et au Moyen Age, il était tout particulièrement réservé aux nobles. D’abord cheval lourd il sera amené à s’affiner grâce à l’apport du sang Andalou qui lui apporte une encolure gracieuse et un trot aérien ce qui le rend très populaire pour les attelages.
Le cheval frison, figure emblématique de l’histoire hollandaise était le seul cheval habilité à conduire l’attelage de la reine Béatrix, lors de l’ouverture de la session annuelle du parlement.

C’est la fin de cette journée faite à bonne allure… Merci de votre présence et à bientôt.

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Dim 11/02/2024 Rando Allier – Charroux

Animatrice : Christelle
Nombre de participants :  17 animatrice incluse (10 F, 7H)
Météo : Ciel clair, un peu de bruine par moment, quelques passages  légèrement ventés
Terrain :  Humide avec quelques passages plus gras
Distance : 23.500 km
Dénivelée :  510 m  (OpenRunner)
Durée :  7 h pauses comprises
Classement : Facile
Kilométrage auto :   110 km pour 2 voitures et 62 km pour 1 voiture soit un total de 282 km et une voiture sur place
Préparation et rédaction : 2 heures

ITINERAIRE :  Départ Charroux, la petite Varenne, les Ruilliers, les Rivards, entrée de St Bonnet, viaduc de Rouzat, Bègues, voie ferrée, Jenzat, bois de la Garenne, Charroux

Une fois n’est pas coutume, nous voici dans  l’Allier, secteur où nous ne venons pas très souvent.  Parcours en territoire bourbonnais où  nous avons arpenté  jolis vallons et collines  tout en découvrant un patrimoine historique riche et varié !

Départ de Charroux, labellisé «  Plus beaux villages de France depuis 1987 », site touristique majeur qui attire 200 000 visiteurs chaque année. Resté dans son jus , sans rénovation excessive, nous découvrons une partie de cette jolie cité bâtie autour de sa place centrale et striée de ruelles pavées de pierre dont les noms évoquent une activité  artisanale qui fût très importante au Moyen-âge ( jusqu’à 4000 habitants). Implantée sur un plateau d’où l’on profite d’un large panorama, elle domine de grandes surfaces cultivées, beau patchwork où le vert des jeunes feuilles de colza donne déjà une petite note printanière.

Après une première traversée au milieu des champs nous découvrons le château des Ruilliers,

château des Ruilliers

bâtisse du 15ème siècle remodelée au 18ème. Même si certains éléments ont souffert,  le corps principal est en très bon état et joliment rénové.

Puis nous plongeons vers la Sioule qu’enjambe le remarquable viaduc de Rouzat : 180 m de long, 60 de haut, 500 tonnes d’acier, le géant de pierre inauguré en 1871 est un des premiers chantiers de la société Gustave Eiffel (avant même la Tour Eiffel /1889 et le Garabit /1884). Un des points de passage de la ligne Commentry-Gannat, 52 km qui nécessiteront la construction de 6 autres viaducs et un tunnel !

viaduc de Rouzat

Puis nous remontons dans le Bois de l’Anneau où le sol est largement tapissé de perce-neiges afin de rejoindre Bègues, commune également située sur un promontoire offrant une  large et belle vue. Nous nous installons à l’abri du vent à l’arrière de sa petite église romane  pour la pause pique-nique.  L’occupation du site remonte à des temps très anciens, la Tène second âge du fer ( entre 450 et 25 avant JC). En partant, halte devant une belle bâtisse  à l’abandon  dévorée par le lierre. Ancienne maison de maître elle fût  transformée en maison de repos pour les routiers par un journaliste, François de Saulieu (créateur du fameux logo des restos routiers). Fermée depuis 1989, elle a été enfin rachetée par la commune qui  planche sur un projet de réhabilitation.

Puis nous replongeons vers la Sioule avec un passage sous un deuxième viaduc, celui de Neuvial avant de rejoindre Jenzat, capitale mondiale de la vielle à roue, instrument à cordes, frottées par une roue et non par un archet. Quelques secondes de musique sur You tube nous permettent  de bien identifier le style musical  de cet instrument ! La commune est connue aussi pour son immense parc doté de 3 châteaux  de style très différents (XIIIème, XVème  et  XVIIIème).

Châteaux de Jenzat

On accède au domaine par un immense portail en fer forgé. Puis encore une autre petite halte culturelle à l’église Saint Martin où nous admirons de vieilles fresques du XVème siècle.

Eglise de Jenzat

Retour en montagnes russes avec une bonne grimpette dans les bois de la Garenne , descente et remontée de nouveau vers Charroux au milieu des champs baignés par une très belle lumière avant de retrouver les voitures où nous profitons d’un festival de bons gâteaux !!

Merci et bravo à tous les cuistots, on est bientôt prêt pour une nouvelle version de Top Chef, les rando- pâtissiers !!

Nous n’aurons pas le temps de découvrir toutes les richesses de Charroux mais nous arpentons quand même quelques jolies ruelles et apercevons son fameux clocher tronqué

Clocher tronqué de Charroux

avant de rejoindre le Barapotin où nous terminons la journée avec une revigorante boisson chaude et de bonnes rigolades ! merci au patron pour l’accueil extrêmement convivial !!

Merci à tous pour votre participation !

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Jeu 8/02/2024 Rando Chaîne des Puys – Orcines

Animateur : Yves
Nombre de participants : 24 animateur compris (12 F,12 H)
Météo : nuageux une partie de la journée avec quelques rayons
Distance : 25 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 8 H
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 40 km pour 1 véhicule et 18 km pour 1 autre soit : 58 km et 4 véhicules sur place
Préparation et rédaction : 3 H

ITINERAIRE : Le Colombier, les Vignettes, Montjubet, Fontanas, Montrodeix, St Aubin, Croix Espinasse, Suquet Bonnet, le Péage, PC926, Puy Plantas, Orcines, le Cheix, Villars, Montagne Percée, le Colombier. 

Un bon groupe ce matin pour une journée annoncée grise et nuageuse. Nous partons du Colombier à la sortie de Chamalières où malgré la proximité de la ville, on se sent déjà en pleine nature. Nous empruntons la Voie Romaine, voie Agrippa qui reliait Lyon à Saintes, devenue aujourd’hui le GR89 Chemin de Montaigne.
A la hauteur du stade, changement de cap, direction les Vignettes où l’élargissement des chemins pour les accès pompier ont dénaturé l’endroit. Après une légère montée, le groupe tombe une couche tellement la douceur est présente. Une trouée dans la végétation nous dévoile la métropole dans sa couleur matinale.


A Montjjubet nous repartons plein Ouest sur le Chemin des Crêtes en bordure de la vallée de Royat où s’écoule paisiblement la Tiretaine, légendaire rivière Clermontoise. Nous passons Fontanas avec sa fontaine particulière, petit aperçu du château de Solagnat et nous voilà à Montrodeix pour admirer les fameuses orgues basaltiques.

Orgues de Montrodeix

Première partie de hors-piste sur un tapis de fougères à la couleur châtaigne, pour atteindre un point à 1000 m en surplomb de la Chapelle St Aubin où nous prenons notre pique-nique. Descente sur la chapelle toujours en hors-piste dans un décors de steppe aux genêts irisés. Cette chapelle construite en 1954 abrite la source Chabana à l’eau vertueuse pour les maladies oculaires.

Chapelle St Aubin

De la Croix Espinasse au Suquet Bonnet deuxième tronçon de hors-piste agréable en forêt avec une mousse moelleuse sous nos pieds.
Du péage du Puy de Dôme nous allons chercher le Chemin de la Roche Pertuissade pour gagner Orcines au Puy Plantas et son massif Calvaire.


​Petit aller retour et nous partons au Cheix, contournons Villars pour nous diriger vers la Montagne Percée. Caverne de basalte impressionnante creusée par l’homme pour tailler au départ les dalles de la Voie Romaine. De l’autre côté de cette cavité une fenêtre s’ouvre sur la ville, et il y a encore quelques années, avant que la végétation envahisse les lieux, on pouvait apercevoir les rayons du soleil traversant la montagne.


La sortie coté Chamalières se montre plus sportive. Certains, ayant conservé leurs âmes d’enfant ont utilisé la corde à nœuds, sécurisée par un participant dévoué, pour descendre. D’autres plus téméraires ont bravé le vide, pour se jeter dans les bras de deux atlassiens attentionnés. Merci pour votre dévouement.

Descente par la corde

La dégringolade aux voitures s’est faite en pleine nature entre branches et végétation dense.
A l’arrivée l’opulence de pâtisseries a réconforté tout le monde. Un grand merci aux pâtissières et pâtissier.

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