Dim 7/12/2025 Rando Livradois – Sauxillanges

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris ( 8 F, 4 H)
Météo : temps couvert , température douce
Distance : 23,5 km
Dénivelé : 990 m
Durée : 8 H pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 100 km pour 3 véhicules (Corinne, Didier, Yves) soit : 300 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Sauxillanges, la Chassagne, PC649, Civadoux, Bonnefont, Chapeloux, la Sagnole, Lous Réal, Lousbeny, la Faye, la Lyonne, PC686, PC744, Roche du Diable, le Fay, Cassot, PC506, St Quentin sur Sauxillanges, la Coierie, Sauxillanges.

Suite à une erreur d’étourderie, l’animateur avait inscrit sur l’intitulé de la randonnée, facile avec 850 m de positif. De ce fait les participants n’ont pas hésité à me charrier au départ. A l’arrivée cette rando à 20 m près aurait pu être classée difficile en raison de la disparition d’un sentier sur presque 2 km, la notion de facile a sifflé à mes oreilles, le tout dans la bonne humeur et la camaraderie.

Nous longerons aujourd’hui les 2 rivières qui forment l’Eau Mère à Sauxillanges : la Chaméane et l’Astrou. Sitôt sortis de Sauxillanges la pente s’accélère jusqu’à la Chassagne, vient ensuite un passage en courbes de niveaux, en surplomb de la Chaméane sur un chemin forestier très agréable en cette matinée de douceur inhabituelle. Nous plongeons sur Civadoux et son élevage piscicole avant de remonter à Bonnefont où une petite pause encas s’impose. A Lousbeny il est douze heures trente, un petit muret fera notre affaire pour le déjeuner.

Nous remontons sur la Faye, notre point haut du jour, 790 m avant de redescendre dans la deuxième vallée, celle de l’Astrou que nous traversons à la Lyonne. Comme le parcours est constitué de creux et de bosses, nous regrimpons sur l’autre versant en direction des Côtes pour découvrir la Roche du Diable, site longtemps exploité pour en extraire du granite jaunâtre très utilisé dans les villages environnants.

Le hameau de le Fay traversé, nous repiquons sur l’Astrou pour le traverser de nouveau à Cassot et le longer jusqu’à la Vernière. Nous voilà repartis sur le versant rive gauche mais le sentier commence à se détériorer. Après la station de pompage, plus la moindre trace ne serait-ce que d’un semblant de sente. Nous venons de descendre plus de cent mètres dans des conditions difficiles, la remontée n’enchante personne.

Nous décidons donc de faire notre propre trace parmi une végétation dense, de fougères, ronces et autres, le tout entre les arbres morts entremêlés. Le cap est facile nous avons l’Astrou à notre droite et nous devons le suivre. Arrivés vers la Vernière il faut remonter maintenant, la pente est raide mais tout le monde suit sans problème. Quelques mètres plus haut nous retrouvons le chemin qui nous conduit à ST Quentin – sur -Sauxillanges. Le fameux soupçon de hors-piste annoncé aura été sur 1,5 à 2 kilomètres et aura augmenté notre dénivelé d’environ 100 mètres.

Eglise de Saint Quentin-sur-Sauxillanges

A St Quentin, rapide regard sur l’ imposante église romane et nous nous dépêchons de monter à la table d’orientation pour admirer l’horizon avant la tombée de la nuit. Il ne nous reste plus qu’à regagner nos voitures pour clôturer cette journée physique, mais agréable avec une météo inespérée.

Vue sur la Châine des puys

Merci à Laurent (futur animateur) qui a su dompter la carte sur l’ensemble du parcours, et à Pierre qui a joué au sanglier dans la partie hors-piste.

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Sam. 06/12/2025. Marche Sportive. Volvic

Lieu : Chaîne des Puys au départ de Volvic

Terrain : humide mais non collant
Météo : température douce, idéale pour l’exercice. Vent de Sud assez fort sur les parties exposées sans haies puis au 3/4 de l’itinéraire une légère bruine pendant quelques minutes.
Temps de préparation et de rédaction : 2h00
Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de marche nordique en 1,10.
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 6, animateur compris (1F, 5H)

Manque le photographe…

Distance : 23,580 km ; moyenne 6,8 km/h soit 8’48’’au km ; dénivelée 460 m (montre Garmin). 
Durée : 3 h 27 (de marche) et 3 h 37 (déplacement et pauses). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire A (Verrières) : départ du parking des Eaux de Volvic, cheire de Bruvaleix, contournement Est et Nord du Puy de Paugnat, Sud du Puy de Verrières, Est de Grelière, Nord et Ouest du Puy de la Baneyre, Ouest du Puy de Lespinasse, Ouest puis Sud du Puy de Tressous, Chazeron, les Goulots, cheire de Bruvaleix, parking

Observations : l’objectif de la sortie était de maintenir l’allure entre 6,6 et 6,7 km/heure suite aux décisions prises en bureau et annoncées en assemblée générale. Malgré nos efforts pour essayer de réguler notre vitesse, nous n’avons pas pu faire mieux que 6,8 km/h. Les participants sont en forme et habitués à marcher à des allures supérieures. A cette cadence nous avons pu profiter de la belle traversée de la forêt de hêtres.
Nous avons accueilli avec plaisir Roberto qui malgré un manque d’habitude de l’activité a réussi à se maintenir à proximité du groupe.
L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés …
Un covoiturage au départ du musée Quilliot a été proposé.

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Jeu 4/12/2025 Rando Pays des Couzes – Saint-Sandoux

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 15 animatrice comprise (9 F – 6H)
Météo : ciel couvert, temps frais
Distance : 21 km
Dénivelé : 700 m
Durée déplacement : 7 h
Classement Atlas : facile
Voitures : 62 km x 2 voitures soit 124 km de Clermont Fd, 15 km x 2 soit 30 km 2 voitures du Crest au total 154 km, 1 voiture sur place.
Préparation et rédaction : 3h

ITINÉRAIRE : Saint Sandoux, ruisseau de Valleix, plateau, Chaynat, Puy de Saint Sandoux, Saint Sandoux.

Après quelques informations données sur la randonnée de ce jeudi nous prenons rapidement le départ, tous contents d’échapper au petit vent du nord qui souffle sur notre lieu de rassemblement. Nous commençons par la traversée du village qui jusqu’au XIème siècle s’est appelé Maismac avant de prendre le nom du saint « Sindulfus » auquel son église est dédiée. A côté de l’église, fermée, nous découvrons une petite venelle qui rappelle l’ancienneté du village. Continuant vers l’ouest, nous apercevons l’Abbaye de Randol qui domine la vallée de la Monne. Mais ce sera un cours d’eau plus modeste, que nous allons suivre, le ruisseau de Valleix.

Traversée du ruisseau de Valleix

Après plusieurs traversées à gué, le chemin changeant de rives, je m’aperçois que nous allons trop au sud alors que la direction Ouest est plus appropriée. Un embranchement non pris à droite car transformé en ruisseau, était bien celui qu’il fallait prendre. Un demi tour sur quelques mètres et nous reprenons la bonne direction. Petit à petit, en prenant de la hauteur et de la pente le chemin s’assèche. Arrivés sur le plateau nous retrouvons le petit vent frais dont nous étions protégés dans le vallon. Les nuages qui un moment avaient laissé place à un petit coin de bleu, occupent à nouveau tout le ciel et donnent à ce paysage de landes et de chaos rocheux un petit air d’Écosse. J’annonce la présence de 2 mégalithes.

Si le dolmen des 2 territoires est facilement découvert, nous aurons plus de difficultés pour le menhir qui se trouve à proximité. Il faut dire que ces 2 mégalithes sont absents des cartes IGN et seul Google Maps satellite m’a permis de les repérer.

Dolmen des 2 territoires

Après un tour «de jardinage » dans le secteur, c’est finalement Michel qui passant près d’un rocher en bord de chemin, en partie caché par les herbes, ayant servi de socle à une croix aujourd’hui disparue, le trouve. Pas très haut ce menhir !

La descente sur Chaynat par une petite sente peu fréquentée me permet de savoir enfin où elle arrive dans le village. Précédemment, au moins à 2 reprises, alors que je souhaitais l’emprunter en sens inverse, je ne l’ai pas trouvée. Chaynat, siège d’une commanderie fondée par les Templiers vers 1250, puis rattachée après la suppression de cet Ordre, à la commanderie d’Olloix fondée elle par par les chevaliers Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem, sera le lieu de la pause pique-nique. Nous repartons sans avoir pu, encore une fois, visiter l’église, elle aussi fermée.

Pour la suite du parcours, nous contournons par le sud de Puy de St-Sandoux, passant au-dessus de Ludesse et en dessous du Puy des Fourches.

Montée au Puy de St Sandoux

La montée au sommet du Puy de St-Sandoux par une petite sente abrupte empruntant pierrier ou terrain glissant est le dernier et le seul gros effort de la journée. La vue depuis le sommet laisse découvrir tous les villages de la plaine et des contreforts environnants.

Nous allons jusqu’au petit lac présent sur les cartes mais où seulement un peu d’eau stagne et terminons le parcours par un peu de hors piste à travers bois avec quelques passages bien encombrés de ronces et troncs au sol avant de retrouver une sente, puis un chemin pour le retour au village.

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Dim 30/11/2025 Rando Sancy – Mareuge

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 8 animateur compris (5 F, 3 H)
Météo : Couvert et brumeux mais de belles éclaircies dans l’AM. Assez frais dans l’ensemble
Carte :  IGN 2432ET
Distance : 22 km
Dénivelée : 600 m
Durée
 : 7h pauses comprises  
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 66 km pour 2 voitures et 1 voiture sur place soit : 132 km


Itinéraire : Mareuge, Bois de Mareuge, bois de Maugue au-dessus du buron de Leyrenoux, passage sur la Monne, piste sud sous le Baladou jusqu’au GR 4, sommet du Baladou, GR4 jusqu’à Pessade et Saulzet, chemin d’exploitation à partir de la ferme de la Tombe vers Mareuge, sommet du puy de Monténard, Mareuge

La pluie et le brouillard de ce frais dimanche matin suivant notre soirée d’AG n’ont pas dissuadé une petite poignée de courageux de partir randonner. Initialement prévue autour de Courbanges et Chaudefour et éventuellement à raquettes, la météo défavorable sur les hauteurs m’a fait choisir un départ à Mareuge pour une rando en partie forestière. Finalement la pluie cesse dès le début et seuls quelques flocons nous tomberont dessus au Baladou et à la descente de Monténard en fin de rando. Le plateau et la forêt au-dessus de Mareuge sont bien mouillés et les chemins d’exploitation bien boueux mais l’air est vivifiant et le petit groupe progresse bien. Un peu de lecture de paysage à la sortie des bois pour nommer les rochers de Sautet, les puys Chambon et de la Croix-Morand dont les sommets peinent à sortir de la brume comme le Baladou.

La Monne que les Atlassiens sont étonnés de voir passer au milieu du bois de Maugue coule à proximité du buron du Regardet dont on refait la toiture ; il avait abrité l’an passé le petit vin chaud pris sur le chemin de notre rando nocturne de décembre. Du fond de vallon, le chemin monte régulièrement sur 1km500 environ jusqu’au croisement avec le GR. La neige tombée dans la semaine forme encore de belles congères. Le Baladou à notre droite est vite escaladé par son sud-ouest. Au sommet la vue vers le nord est bien dégagée et porte loin. La descente comme la montée est douce et nous remet rapidement sur les rails du GR.

Le vent qui souffle un peu sur le plateau nous pousse vers les bois de Pessade où nous faisons la pause pique-nique confortablement assis sur des troncs couchés dans la neige. Du puy de Védrine, on envisage bien la suite de la boucle que je suis jusqu’à Mareuge. Tous les collègues ayant filé loin devant, sur le GR, je suis seul avec Philippe pour partager ces larges points de vue. Je ne l’avais jamais remarqué mais de ce point sur le GR on voit au NW le puy de Combe Perret évidemment mais également un tout petit morceau du lac de Servières que je n’avais jamais aperçu jusqu’alors 😊. Après Pessade, c’est la configuration de Saulzet qui m’étonne bien que souvent traversé : le village et ses maisons s’étirent sur une grande longueur et sur une orientation SW-NE qui lui vaut un bel ensoleillement. En haut du chemin d’exploitation qui descend vers le Labadeau, nous sommes quelques-uns à capter furtivement une petite scène domestique. Une petite fille est en train de faire des décorations de Noël et elle est multicolore, toute déguisée avec les guirlandes qu’elle va poser sur le sapin. Elle nous fait coucou mais tout étonnée que nous lui renvoyons son salut, elle se réfugie toute intimidée derrière une adulte 😊Charmant ! La fin de la rando approche mais comme il n’est pas trop tard, nous montons au sommet du puy de Monténard. Le sommet marqué par une belle borne géodésique est ouvert sur l’ouest ce qui autorise une belle photo de groupe avec le Creux et le bassin de Fonbtonne, le puy Baudet et le Baladou en arrière-plan comme un petit résumé de la journée.   

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Jeu 27/11/2025 Rando Val d’Allier – Montpeyroux

Animateur : Georges
Nombre de participants : 27 personnes animateur compris (16 F et 11 H)
Météo : nuageux le matin et de larges éclaircies l’après midi
Distance : 18 km
Dénivelée : 350 m
Durée : 6 h pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 60 km AR pour 3 voitures + 168 km  AR pour 3 autres voitures soit 228 km

Itinéraire :

Départ de Montpeyroux, pc 408, château de Chadieu, pont de Longues, Brolac, Lachaux, Coudes, retour à Montpeyroux.

Perché sur un éperon rocheux surplombant l’Allier, Montpeyroux est notre point de départ aujourd’hui. Cette petite cité médiévale et vigneronne classée parmi les plus beaux villages de France fut prospère avant la première guerre avec ses vignes et ses carrières d’arkose. Premier arrêt sur une ancienne carrière.

Cette roche de la famille des grès fut exploitée jusqu’en 1930. Le village ancien est construit avec de l’arkose ainsi que plusieurs églises romanes. On peut admirer l’église de la rue du port à Clermont et ses différentes teintes qui vont du gris beige à l’ogre rose.

Direction les rives de l’Allier que nous longeons rive gauche. Un petit arrêt à la roche Gourmier, site d’escalade bien connu des grimpeurs. Quelques centaines de mètres plus loin, nous arrivons au château de Chadieu.

Il date du 13e siècle. Après avoir été abandonné, c’est un couple qui l’a acheté pour le restaurer.

Nous voici à Longues après avoir traversé le pont sur l ‘Allier direction Lachaux, il est l’heure du pique-nique sur la place du village avec le soleil. Après avoir repris des forces, nous partons en direction de Coudes que nous atteignons après avoir traversé le ravin de Vinzelle. Depuis Coudes, une dernière difficulté nous attend : la montée sur Montpeyroux.

Merci à tous pour les chocolats et gâteaux.

A bientôt sur d’autres chemins

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Dim 23/11/25 Rando Sancy – Gorges de la Monne

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 11 animateur compris (7 F, 4 H)
Météo : isotherme 0° / 9° importants cumuls nuageux, très peu d’averse, soleil pour le repas de midi
Terrain : gras et glissant
Distance : 21 km   
Dénivelé : 810m de D+ et – 
Durée :7h30 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne  
Kilométrage auto : 44 km pour 3 voitures de Quilliot soit 132km 
Préparation et rédaction :  3h

ITINERAIRE : parking sur D28 – Moulin de la Varenne – Abbaye de Randol – hameau de Randol – descente gorge de la Monne – pont de Riberolles – passerelle – montée par sente Pierre Longue – Allée Couverte Dolmen Sarou – GR 30 – pont de Riberolles – hors sente montée au PC841- Puy d’Auzelle 914m – Olloix -chemin puis sente jusqu’au PC1002 – Puy d’ Olloix – descente coté Sud – chemin jusqu’à Olloix – Puy de Marquerolle 870m – chemin et PC811, 767, 740 – oppidum – descente sur sente au ruisseau de la Monne – remontée sur petit col de la ligne de crète – piste forestière jusqu’au retour aux voitures.

Après regroupement et les consignes, départ de la rando. C’est avec un groupe très déterminé que nous prenons le 1er chemin qui longe la Monne, passage au monastère de Randol et explications, puis passage au hameau de Randol.

Descente par sente au ruisseau de la Monne que nous allons remonter au moyen d’une sente très technique et glissante ( ~6 km = 3h) avec de beaux passages pour photos et contemplation.

Pont de Riberolles, pause, puis remontée des gorges par une sente technique à Pierre Longue, repas de midi au dolmen de Sarou avec un beau soleil.

Redescente par le GR 30 au pont de Riberolles.

Remontée en hors sente au Puy d’Auzelle, très belles vues à 360°, passage à Olloix. Les jambes de certaines commencent à tourner au ralenti pour faire la dernière montée du jour par une sente très glissante et technique. A l’arrivée au sommet 1002m changement de température, bourrasques de vent, pluie et neige. Redescente coté Sud,  puis chemin agricole pour retourner à Olloix, de là Puy de Marquerolle et chemin agricole, PC811,767,740, oppidum. Descente  au ruisseau de la Monne et remontée, chemin forestier des crètes pour un retour aux voitures.

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Jeu 20/11/2025 Rando Les Couzes – Saurier

Animateur : Yves
Nombre de participants : 27 animateur compris ( 14 F, 13 H)
Météo : légèrement ensoleillée, température très fraiche
Distance : 23,5 km
Dénivelé : 800  m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 86 km pour 3 véhicules et 50 km pour 3 autres soit : 408 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Reignat, PC755, Saurier, Lagouzoux, PC845, Notre-Dame du Mt Carmel, Brionnet, Orphange, le Chastel, St Floret, Montparge,PC669, PC690, Reignat.

Une belle bourrasque de neige nous accueille ce matin à Reignat lieu de notre départ, le temps de s’équiper et de se chausser, l’intensité diminue. Le froid annoncé n’a pas apeuré les participants et vu le nombre nous organisons deux groupes, Thierry présent me seconde dans cette tâche.  

A  peine partis les flocons diminuent, le sol est légèrement blanc mais la température reste très fraiche, les bonnets sont de rigueur. Un petit passage hors piste pour éviter une boucle inintéressante et nous voilà sur un agréable chemin en balcon rive gauche de la Couze Pavin à mi pente du plateau de la Chaux. Ce dernier nous conduit jusqu’à Saurier sous le Puy de la Roche Courbière.

A Saurier nous remontons la Couze sur quelques dizaines de mètres pour découvrir les Sources Salées. Sources gazeuses et chaudes chargées principalement en fer. Trois émergences principales, deux par galerie souterraine une dans une faille rocheuse, provoquent des concrétions calcaires de plusieurs couleurs où s’y développe une végétation maritime dite halophile (qui aime le sel).

Source salée souterraine

Retour au village, passage du pont médiéval à trois arches et muni de becs qui le protègent du courant, surmonté d’un petit oratoire, tradition fréquente à cette époque. Dans ce village médiéval de Saurier, où subsiste encore des éléments de rempart qui nous rappellent que son accès n’était possible que par quatre portes, seule la porte remarquable baptisée Neuve existe aujourd’hui. Un bief à l’eau claire et vive le traverse de part en part , il servait à alimenter autrefois fontaines, moulins, et lavoirs comme en témoignent les dalles inclinées d’ici de là. Petit regard sur la maison du Louvetier et nous quittons Saurier en direction du Pic de Brionnet face à nous.

Il parait tout proche mais le chemin sera long pour y arriver. Une fois contourné, nous abordons la dernière montée face aux imposantes orgues basaltiques, et nous sommes au pied de la chapelle romane Notre Dame du Mont Carmel. Il est douze heures trente, site idéal pour le pique-nique avec une vue splendide sur le Sancy enneigé beigné par le soleil. Quelques rayons chaleureux nous ont accompagnés dans la matinée, mais dès que les nuages les cachent, un vent glacial nous enveloppe. La pause fut brève.

Le Sancy vu du Pic de Brionnet

La descente sur Orphange et St Floret s’effectue d’un bon pas. Passage obligé par le site du Chastel qui domine le village. Site archéologique unique avec des tombes rupestres du Moyen Age creusées dans le granit dominé par un ossuaire et une chapelle du 12°S. Site souvent parcouru lors des randonnées Atlas, mais qui a été une découverte pour certains aujourd’hui.

Nous retraversons la Couze sur le vieux pont de St Floret cette fois, lui aussi doté d’un petit oratoire en rénovation. La remontée s’effectue par un bon chemin avant de rejoindre le GRP Autour d’Issoire qui nous ramène à Reignat. Journée bien déroulée dans la fraicheur par moment et dans la bonne humeur, terminée par un moment de convivialité organisé par Isabelle pour son anniversaire.

Merci aux deux futurs animateurs qui nous ont guidé à tour de rôle afin de perfectionner leur connaissance en lecture de carte et en orientation sur le terrain.

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Dim 16/11/25 Rando Livradois – Isserteaux

Animateur : Pierre
Nombre de participants : 15, animateur compris (8 femmes, 7 hommes)
Météo : Légèrement nuageux et autour de 12°
Distance : 20,7 km
Dénivelé : 690 m
Durée : 06H30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 234 km au total pour 3 voitures
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : Isserteaux, Le Fieux, Bouchiche, Champorent, Bouffevent, Dagout, Chaugne, Le Chalet, Péroulade, Cartas, Les Antoines, Bessadet, Emerat, Serpanoux, Le Mas, Bracou, Roussel, Les Gruns, Isserteaux.

Annoncée comme dégagée, la journée commence par des bancs de brouillard à Isserteaux qui vont rapidement se dissiper. Après un rapide briefing, nous entamons la randonnée par une descente jusqu’à Champorent, Isserteaux étant situé sur un point haut granitique. Le chemin herbeux est humide des pluies récemment tombées avec quelques zones bien boueuses. Arrivés à la D754, nous la longeons sur 300m avant d’attaquer un petit hors piste à travers un champ qui nous permet d’éviter un bout de route par les Fourguis. Entre Chaugne et le Chalet, les chemins pourtant bien clôturés sont assez encombrés car visiblement peu empruntés. Après Cartas, ce qui devait être un chemin d’exploitation en terre est en fait goudronné. Laurent, à qui j’ai confié le suivi de l’itinéraire dans le cadre de sa formation d’animateur, nous trouve un tracé plus adapté. Une trogne, ou arbre tétard, est en bordure de cet agréable chemin mais qui fait l’objet d’un abus d’appropriation. Après le Petit Lignols, nous nous arrêtons pour déjeûner Aux Antoines.

A la reprise, le chemin pourtant bien présent que nous devions emprunter est impraticable car complètement envahi de broussailles denses. La journée est somme toute belle mais calme, pas de pépiements d’oiseaux. Nous descendons jusqu’à Serpanoux avant de remonter jusqu’à l’étang des Maures en suivant et traversant par de multiples gués le ruisseau du même nom.

Nous continuons via les hameaux de Roussel et des Gruns. Avant de rejoindre Isserteaux, nous montons à la Croix de Montjoux qui la surplombe et nous offre une belle vue sur la chaîne des Puys.

Croix de Montjoux

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Jeu 13/11/25 Rando Pays des Couzes – Neschers

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 19 animatrice comprise (12 F – 7H)
Météo : beau temps, température douce mais fort vent du sud
Distance : 19 km
Dénivelé : 523 m
Durée déplacement : 6 h
Classement Atlas : facile
Voitures : 70 km x 2 voitures soit 140 km de Clermont Fd, 30 km x 2 soit 60 km voitures du Crest au total 200 km, 1 voiture sur place.
Préparation et rédaction : 3h

ITINÉRAIRE : Neschers, Pardines, Perrier, Boissac, Pardines, Chadeleuf, Neschers.

La randonnée aurait pu s’intituler d’une couze à l’autre ou entre 2 couzes car c’est en effet entre la Couze Chambon et la Couze Pavin que va se dérouler le parcours avec un objectif essentiel, les grottes de Perrier.

Niché au bord de la Couze Chambon, Neschers notre point de départ est un village très ancien où furent découverts au XIXème siècle des vestiges datant du paléolithique, conservés au British Museum à Londres.. Nous laissons derrière nous, le bourg pour monter à la Croix de Pignat, belle croix de carrefour. Implantées à la croisée de chemins, ces croix guidaient les voyageurs. C’est encore pareil de nos jours, car ce sont encore des points caractéristiques qui nous servent souvent à choisir le bon chemin. Étant sortis de la vallée, nous cheminons sur une étendue assez plate tout en ayant une vue sur les reliefs environnants. A l’arrivée à Pardines, je profite d’un petit arrêt pour donner des informations sur le village puis je réalise que ce sont celles qui concernent Chadeleuf. Il faut dire qu’entre les 2 bourgs quelques données concordent, vestiges de fortifications, courtines, tours rondes.. Pour Pardines, un événement marquant, l’éboulement en 1733 de la falaise qui a détruit 60 habitations sans faire aucune victime, les habitants étant tous à l’église, située plus loin. Je rectifie bien sûr et certains suggèrent de faire une interrogation à l’arrivée à Chadeleuf pour vérifier si tout le groupe était bien attentif.

Descente vers Perrier

Des parties plus boisées pour descendre sur Perrier, et peu avant le village nous commençons à apercevoir à travers les arbres les premières falaises et cheminées de fée. Le village des Roches où nous arrivons ensuite est constitué de nombreux habitats troglodytiques qui furent habités dès le Moyen-Âge. Une vingtaine de familles y vivaient encore au 19ème siècle mais plus qu’une seule habitante en 1945.

Le pique-nique pris en surplomb de la vallée de la Couze Pavin, nous déambulons à la découverte des différents habitats.

La grotte de Marie-Pierrette (dernière habitante), la grotte de la Sablette (vendeuse de sable à usage ménager sur le marché d’Issoire), la Tour de Maurifolet sont autant de lieux où nous pouvons apprécier à sa juste valeur le magnifique travail de restauration effectué.

Tour Maurifolet

Au fur et à mesure des sentes empruntées nous montons sur le plateau, espace très dégagé sur lequel on ressent très fortement les rafales du vent de sud qui souffle ce jeudi mais qui permet aussi une vue panoramique à 360°.
Après Boissac, on suit le ruisseau du même nom pour revenir à l’entrée de Pardines, au niveau de la carrière de basalte. Impressionnant trou qu’on longe sur presque 2 kilomètres bénéficiant ainsi gratuitement d’un nuage de bruit et de poussière.

Chadeleuf, le dernier village avant le retour sur notre point de départ, est lui bien calme. Nous faisons une petite pause au pied de la grosse tour ronde, vestige de fortifications élevées au 14ème siècle avant de retrouver grâce à 2 habitants du village d’autres traces d’une histoire plus récente. Ce sont les stigmates du passage d’un tank allemand qui se dirigeait vers la bataille du Mont Mouchet.

Chadeleuf

Nous quittons ce village plein de charme, en passant près d’un très beau lavoir et arrivons à Neschers après avoir fait un peu moins de kilomètres qu’annoncés. Ayant débuté la randonnée plus tard que prévu en raison d’embouteillages à la sortie de Clermont, j’ai renoncé à faire un détour par La Ronzière.

Merci aux deux postulants au brevet d’animateur, Denis qui a assuré le guidage le matin, et à Patrick qui a pris le relais après le pique-nique.

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09/11/2025 Rando Faille de Limagne – Royat

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (3 F, 4 H)
Météo : Couvert avec quelques rayons de soleil. Doux
Carte : IGN 2431E
Distance : 28 km (mon GPS Garmin)
Dénivelée : 995 m (mon GPS Garmin)
Durée
 : 8h30 pauses comprises  
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto 3 voitures sur place 
Itinéraire : Lycée de Chamalières, Crêtes de Royat, descente vers D68, chemin des Ecoliers, PR au-dessus route de l’arboretum de Royat, montée plein est dans bois de la Pauze, PR jusqu’à Charade, Manson, Thèdes, Berzet, D133, parcours de santé Ceyrat , chemin du Bourgailloux, cimetière de Boisséjour, chemin vers la Chataigneraie, sommet puy de Montaudoux, descente nord-ouest vers rue des Montagnards, parc Thermal de Royat, chemin des Crêtes, retour par sentiers forestiers du bois de Villars

Aujourd’hui notre petit groupe se lance dans une grande boucle au-dessus de l’agglomération, sur les bords de la faille de Limagne. Territoires connus au quotidien qui offrent des aspects insoupçonnés lorsqu’on prend le temps de les parcourir à pied. Nous commençons par un petit « coup de cul », la côte de Bey. Les cheminements forestiers ont été affectés par l’agrandissement des sentiers pour permettre aux pompiers d’intervenir en cas d’incendie. La végétation a depuis un peu rétréci les chemins mais ils ne sont pas à l’abri d’un débroussaillage (il vient d’avoir lieu 😊). Bientôt ce sont les crêtes de Royat, le Paradis que nous quittons rapidement pour redescendre dans la vallée par un sentier bien raide. Nous passons devant l’Avan’C, la nouvelle salle de spectacle de Royat. Nous cheminons un moment le long de la Tiretaine sur le chemin des Ecoliers. Le sentier s’élève progressivement jusqu’à l’entrée sur le PR de l’Arboretum. L’objectif est de rejoindre Charade au niveau de son « 8 trous ». A cette fin, rien de mieux qu’un petit hors-piste bien raide dans le bois de la Pauze.

Surprise, la commune a ouvert ses pentes aux fondus de VTT de descente en traçant moultes pistes de difficultés différentes. Nous ne les croisons pas dans la montée mais une fois parvenus sur le plateau. Reprenant notre souffle à une intersection justement nous sommes sévèrement grondés par une Vttiste électrifié qui nous fait la morale en nous disant que nous marchons là à nos risques et périls. L’espace est pourtant encore ouvert aux randonneurs ! Seuls des warnings apparaissent normalement aux intersections. Après cette petite montée d’adrénaline, nous reprenons la route pour Manson que nous traversons rapidement pour prendre la direction de Thèdes. Nous tangentons le circuit de Charade imaginé par Jean Auchatraire, Président de l’Automobile Club d’Auvergne à la fin des années 40. Le circuit voit sa première course se disputer en juillet 1958. Près de 60000 personnes se massent autour du circuit pour cette première. 4 Grands Prix de F1 s’y courront entre 64 et 72. Redessiné en 1989, il essaie de survivre aujourd’hui en se positionnant sur les voitures à moteur électrique. Nous parvenons à Thèdes peu après par un agréable petit chemin d’exploitation. Au sommet d’un tertre, devant nous, se dresse une belle chapelle circulaire construite sur 3 étages au XIXème siècle.

Chapelle de Thèdes

Son créateur, Benoit Godot, érudit clermontois, y est enterré depuis 1849. La température a un peu fléchi sur le plateau et malgré la faim qui commence à se manifester nous décidons d’accomplir les 2,5 km qui nous séparent de Berzet pour y manger à l’abri près de la petite chapelle du village. Signe que le rythme est bon nous avons marché plus de 13 km dans la matinée. Nous filons dès la reprise vers Ceyrat. Je rate un petit « tourne à gauche » qui nous oblige à une portion routière et pentue un peu plus longue que prévue jusqu’à l’entrée sur le parcours de santé qui surplombe la ville de bout en bout. Ce cheminement nous permet de découvrir les embranchements avec un tas de petits sentiers balisés et entretenus par l’association Ceyrando (www ceyrando fr). Nous quittons le parcours pour progresser sur le sentier qui longent l’Artière de Boisséjour. Au bout nous débouchons en face du vieux village de Boisséjour que nous traversons jusqu’au joli cimetière de Boisséjour tout en herbe et à la vue imprenable sur l’agglo 😉.  Nous profitons de l’aménagement d’un réseau de sentiers autour du bois de la Chataigneraie pour parvenir au pied du puy de Montadoux : une drôle d’école de spectacle y est installée.

Nous grimpons le puy par sa face nord sur une sente bien grasse. Une fois notre souffle repris, pour éviter les presque certaines belles glissades, je décide de redescendre par une sente au nord-ouest qui débouche sur la rue des Montagnards. Lucette nous l’avait fait découvrir à l’occasion d’une ascension précédente. J’en trouve bien le départ mais je dois manquer une bifurcation car nous mettrons un certain temps pour arriver au pied de ce vieux puy. Même si on aperçoit les maisons toutes proches, elles sont défendues par des murailles de ronces et autres épineux qui m’arrachent les bras alors que je suis en « reconnaissance ». Finalement au bout de deux, trois essais infructueux sur des voies sans issue, nous retombons un tout petit peu plus haut sur une sente possible qui nous amène enfin rue des Montagnards 😊 Nous descendons vers la mairie et le parc thermal que nous remontons jusqu’à la grotte des Fileuses. Pas le temps d’admirer la magnifique coulée de basalte issue d’une éruption du Petit Puy de Dôme : la fatigue commence à se faire sentir après 26 km. Il nous reste à monter jusqu’au Paradis pour retrouver le parcours de santé du Colombier et après quelques sentes différentes de celles empruntées le matin nous retrouvons nos voitures au bout d’une boucle finalement exigeante.   

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