Dim 14/09/2025 Rando Lembronnais – Autour du Pic de Montcelet

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 10 animateur compris (6 F, 4 H)
Météo : Pluie, nuages et soleil. Douceur
Distance : 27,5 km (GPS Isabelle)
Dénivelée : 600 m (GPS Isabelle)
Durée
 : 8h pauses comprises
Classement Atlas : Facile reclassée Moyenne
Kilométrage auto : 100 km pour 2 véhicules (Musée Quilliot)
Préparation et rédaction : 3H00
 
Itinéraire :    St Germain-Lembron – Vichel – pic du Montcelet – la Chaux – St-Gervazy – Segonzat – NW le Vignal -PC 564 et 556 – Sourdois – les Tourettes – SW PC 592 – la Marge – Augnat – la Chaux PC 525 – la Geneille – la Ribeyre – Collanges – retour St Germain par GRP

Pas mal de sorties dans le Lembronnais le jeudi mais peu le dimanche. C’est donc l’occasion de parcourir ces terres riches d’histoire et à la géographie avantageuse. Température douce pour quitter St-Germain-Lembron une des 13 « bonnes villes d’Auvergne » dont les notables pouvaient voter les impôts royaux au cours des Etats-Généraux de province à partir du 15ème siècle. De bons chemins d’exploitation nous amènent à Vichel puis aux abords du chemin qui mène au pic de Montcelet que l’on voit au loin depuis notre départ.   Une pluie de plus en plus soutenue nous accompagne jusqu’au sommet, à peine protégés par les arbres. La montée est courte mais sèche. Nous passons les deux murs d’enceinte à la discrète restauration. La vue au sommet ne porte pas aussi loin que souhaité : le ciel est bien bas. Néanmoins, nous distinguons bien à l’ouest et à l’est les reliefs et les villages les plus proches. La Tour, vestige d’un ancien château du Xième, bien restaurée en un appareil mêlant le basalte (le pic est la cheminée d’un ancien volcan) et le granit qui constitue les pierres d’angle.

Je choisis de redescendre par la sente qui redescend au N/NW du pic. A la jonction plus au sud avec le GRP, je reprends par erreur le chemin dans la mauvaise direction. Mon inattention permet d’illustrer l’erreur typique du 180° à Laurent aspirant animateur. Je m’en serai bien passé 😊. Nous finissons par revenir dans les clous et nous traversons cette belle chaux ou plateau résultant d’une inversion de relief, phénomène géologique que j’avais expliqué aux collègues auparavant. Les pelouses sèches qui recouvrent la table basaltique sont parfaitement entretenues pour laisser paître les moutons dont nous apercevons quelques individus. Au bord du plateau, nous devinons à peine St-Gervazy que nous atteignons après une longue descente juste pour l’heure du déjeuner. Une boulangère ambulante arrive à point nommé pour nous offrir ses belles tartelettes auxquelles certains Atlassiens succombent. Le beau château du XIIIème siècle rénové par une association pendant 20 ans abrite un musée du « jouet cheval ».

Château de St-Gervazy

L’église du XVème siècle abrite une des plus belles vierge noire d’Auvergne. Elle trône en majesté sous une cloche de plexiglas qui la protège : elle fut volée en 1983 et retrouvée à Madrid en 2000.

Il est près de 13h, et la rando prévue est encore longue. Je décide donc de raccourcir la boucle et de gagner Ségonzat en coupant par des chemins d’exploitation plus au nord que le parcours initial. Une fois le village atteint, l’objectif est maintenant d’aller découvrir un mégalithe assez exceptionnel en Auvergne : l’allée couverte d’Unsac. L’allée composée de 8 piliers est orpheline de sa couverture composée de deux plaques de granit qui gisent à proximité de l’édifice. L’édifice fut fouillé dans les années 60 : des tessons de poterie furent découverts mais d’une datation postérieure à l’époque celtique. L’hypothèse des archéologues de l’époque est que cette allée ne fut jamais couverte par les dalles encore au sol, pour une raison encore inexpliquée de nos jours.

Groupe devant l’allée couverte d’Unsac

Toujours par de bons chemins, nous parvenons à Augnat pour une pause bien méritée. Le cheminement a laissé apercevoir quelques colombiers encore en bon état, emblématiques du patrimoine rural du Lembronnais. Depuis Ségonzat, nous avons toujours sur notre Est une belle vue sur la chaux du Montcelet, très rectiligne avec sa tour sommitale.

Pic de Montcelet

Collanges est le dernier bourg traversé; sans doute un peu fatigués, nous suivons le GRP sans faire le détour par le centre pour apercevoir le château…. Tout se perd… Il est vrai que les longs chemins empruntés en fin de rando anesthésient un peu les organismes 😊 Après avoir longé la couze d’Ardes pendant quelques centaines de mètres, nous entrons enfin dans Saint-Germain en conclusion d’une rando facile un peu plus longue que prévu malgré le raccourci aménagé.

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Sam. 13/09/2025. Marche Sportive. Chaine des Puys -Volvic

Animateur : Michel J.
Terrain : souple
Météo : température douce, idéale pour l’exercice
Temps de préparation et de rédaction : 2h00
Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de marche nordique en 1,15.
Kilométrage : 3 voitures en covoiturage au départ de Clermont, 4 voitures sur place soit un total général de 120 km
Nombre de participants : 10 animateur compris (2F, 8H)
Distance : 18,230 km ; moyenne 6,5 km/h soit 9’16’’au km ; dénivelée 364 m (montre Garmin). 

Durée : 2 h 49 (de marche) et 2 h 59 (déplacement et pauses). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire : départ du parking des Eaux de Volvic, cheires de Bruvaleix, Sud de Moulet Marcenat, tour du Puy de Paugnat, Ouest du Puy des Marais, Est Bois Latia, les Fayes, Ouest du Puy de la Nugère, les Goulots, cheires de Bruvaleix, parking

Observations : l’objectif de la sortie à 6,5 km/h a été atteint. Les chemins bien adaptés à l’activité ont permis de maintenir une allure régulière. Le groupe est en forme et la moyenne proposée semble convenir à un maximum des participants.
L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés …
Un covoiturage au départ du musée Quillot a été proposé.

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Dim 07/09/2025 Rando Forez – Thiers

Animateur : Pierre
Nombre de participants : 7, animateur compris (4 femmes, 3 hommes)
Météo : ensoleillé et chaud (30°)
Distance : 19,8 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 6h43 pauses comprises (5H22 hors pauses)
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 160 km pour 2 véhicules
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : Thiers, Dégoulat, Pialet, Membrun, Chemin des champs de pierres, Luc, Chemin de la Meule, chemin de Chabanat, Martignat, Laire, Landrodie, La Font, L’Obstancie, Chemin rural de la Grimardie à Montguerlhe et à la Chassaigne, Chemin rural du Fermoulis à Péage, Le Péage, Madière, Le Faux Martel, Les Bergerettes, Pont Haut, Dégoulat, Thiers.

Le départ se fait depuis les bords de la Durolle, rivière qui traverse Thiers et qui a permis en son temps le développement économique de la ville notamment dans l’industrie des couteaux. Rapidement nous rejoignons les bois et traversons le « Pont Vielh », plus vieux pont de Thiers daté au moins de 1476.

Il fait moins d’un mètre de large et son accès est de nouveau possible grâce à l’action d’une association locale. Une première montée se fait jusqu’à Dégoulat par le GR89 (chemin de Montaigne) et qui à terme doit rejoindre Lyon à Bordeaux. Il doit son nom à Michel de Montaigne qui rejoignit Bordeaux depuis Lyon à pied où il venait d’être élu maire en 1581.

            A Dégoulat nous quittons le GR89 pour rejoindre le Sentier des Margerides qui remonte la Durolle en balcon. Le chemin passe sous une conduite forcée qui descend du barrage de Membrun puis nous descendons vers la Durolle pour suivre la Vallée des Rouets, lieu emblématique de Thiers où des artisans y émoulaient les couteaux depuis le 17ème siècle jusqu’au déclin de cette industrie manuelle avec l’avènement de l’électricité dans les années 1930. Les vestiges des rouets montrent l’importance de cette activité.

Rouet

            Après être passés près du dernier rouet encore debout et transformé en musée, nous remontons à Membrun.

La journée sera chaude mais la majeure partie du dénivelé se fera dans la matinée et à couvert. Le petit groupe que nous formons marche à une bonne allure et nous faisons régulièrement des pauses boisson. A l’approche de Landrodie, nous faisons une halte pour déjeûner dans un champ d’herbe dont le propriétaire est, hasard, un ami d’Annick et Laurent et  viendra échanger quelques mots.

            Au lieu-dit Le Péage, ancien lieu d’octroi des charrois, nous rejoignons le GR89 et passons au pied des vestiges du château militaire de Montguerlhe qui tient son nom de l’auvergnat « guerlhar » et qui signifie « le mont d’où l’on peut guetter ». Un peu plus loin nous dépassons le point culminant de la randonnée et, à proximité du lieu-dit Madières, nous quittons le GR89. En passant près des Bergerettes, nous entamons la longue descente jusqu’à Dégoulat et reprenons le chemin emprunté à l’aller en sens inverse. Avant de repasser par le Pont Vielh, nous faisons un crochet par la chapelle Saint-Roch (1630), hélas fermée mais sans grand intérêt.

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Jeu 04/09/2025 Rando Chaîne des Puys – Allagnat

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 4 animatrice comprise (2F- 2 H)
Météo : petite pluie intermittente, 2 grosses averses, soleil l’après-midi.
Distance : 25 km
Dénivelé : 500 m
Durée déplacement : 6h30
Classement Atlas : facile
Voitures : 42 km pour 1 voiture de Clermont Fd, 54 km pour 1 voiture du Crest soit au total 96 km
Préparation et rédaction : 3 h


ITINÉRAIRE : Allagnat, bac de Montmeyre, bac de Ceyssat, ouest du Puy de Côme, la Pierre Signée, les Gardes, Cheire de la Vigne, Ceyssat, Montmeyre, Allagnat.

Très petit groupe ce jeudi matin pour aller arpenter la chaîne des Puys. La météo annoncée doit y être pour quelque chose…
Le tracé de la randonnée privilégie un parcours en grande partie en sous bois, qui devrait nous protéger des averses annoncées.


Le départ se fait sous un ciel couvert mais sans pluie et une atmosphère très sombre règne pendant la traversée du Parc d’Allagnat. On se croirait au crépuscule ! Nous retrouvons un peu de lumière après la traversée de la D52 le chemin étant plus large. Au croisement avec le GR 441 A, alors que nous sommes moins protégés, grosse averse mais qui ne dure que quelques minutes. Cela n’entame pas la bonne humeur du groupe. Après un regard au Puy de Dôme dont le sommet est sous les nuages, nous prenons la direction du bac de Montmeyre par un chemin transformé en petit ruisseau. Une grande partie de celui conduisant au bac de Ceyssat est quant à lui bien abîmé par des opérations de débardage. Sur les suivants qui longent le Puy de Côme, de grandes flaques, résultat des dernières pluies, mais qui doivent régulièrement se former car des voies de contournement ont été créées au fur et à mesure des passages ce qui évite le bain de pieds. 

Dans la Cheire de la Vigne

 Arrivés à la Pierre Signée, pierre plate gravée d’inscriptions énigmatiques, nous pouvons profiter de quelques rochers et troncs d’arbres couchés pour déguster notre pique-nique sous un ciel clément, la pluie fine qui nous a accompagnés une grande partie de la matinée s’étant arrêtée. Mais cette accalmie ne va pas durer. Peu avant, les Gardes, alors que nous sommes totalement à découvert, nous subissons une nouvelle très grosse averse qui s’interrompt dès que nous traversons le hameau.

La Pierre Signée

Nous empruntons ensuite une toute petite sente qui parfois se perd dans la végétation ou se divise. Il faut alors faire le point avec la boussole pour décider de la direction à prendre. La fin du parcours est un peu moins agréable car la disparition d’un chemin nous oblige à passer dans Ceyssat alors que nous devions contourner le village. Un peu de goudron et un allongement du parcours. Mais le ciel s’est dégagé et nous devons même enlever quelques couches de vêtements pour terminer la journée.

Château et Eglise d’Allagnat

Félicitations à Patrick à qui j’avais confié la carte en fin de matinée et qui a parfaitement géré le challenge dans un environnement pas toujours facile. Merci aux 3 courageux qui ont bien voulu m’accompagner malgré la météo annoncée.

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Dim 31/08/2025 Rando Sancy – Murol

Animateur : Yves
Nombre de participants : 9 animateur compris ( 5 F, 4 H)
Météo : couvert le matin, éclaircie l’après midi
Distance : 21 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 6 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 86 km pour 2 véhicules soit : 172 km
Préparation et rédaction : 2 H
 
ITINERAIRE : Murol, Jassat, PC943, pont de la Gazelle, Roche Romaine, les Granges, PC857, PC818, PC786, PC808, PC813, Chautignat, Murol.

Temps très maussade au départ de Murol ce matin. Pas le temps de s’échauffer, que le Suc de Coq est déjà devant nous. Malgré notre détermination matinale, quelques traileurs nous dépassent rapidement. Les 130 mètres positifs effectués, nous plongeons sur Jassat et sa remarquable chaumière.

Dans la traversée du bois de Rivaoire, le manque d’air et la moiteur nous confirment que le temps est orageux. Entre Bessoles et son Puy éponyme, l’espace s’élargit, on respire !

Au pied de la Roche Romaine, la petite pause nous permet d’observer que le ciel s’éclaircit lentement.

Descente sur la Couze, avant de l’enjamber à l’entrée des Granges, un panneau étrange nous demande de ralentir, ce que nous faisons naturellement car le Puy d’Eraigne se dresse devant nous.

A mi-parcours de son contournement, un beau point de vue nous attire pour le pique-nique. Contour fini, nous descendons sur le Dolmen de Sapchat et nous retrouvons le GR30 que nous suivrons jusqu’au Château de Murol. La météo s’est bien améliorée et nous offre une belle luminosité sur le Sancy avec le Château en premier plan. 

Avant de rejoindre les voitures nous traversons le parc de Prélong pour découvrir “Le Sommeil du Géant” œuvre Horizon Sancy. Sculpture à la fois minérale et organique qui s’intègre parfaitement au paysage et dégage une impression de solidité.

La journée aura été, en fin de compte, agréable avec même quelques rayons ensoleillés par moment. 

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Jeu 28/08/2025 Rando Chaîne des Puys – Volvic

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 12 animatrice comprise (7F- 5 H)
Météo : température douce, après midi en partie ensoleillée
Distance : 16,500 km
Dénivelé : 507 m
Durée déplacement : 3 h 50
Classement Atlas : facile
Voitures : 32 km pour 1 voiture de Clermont Fd, 70 km pour 2 voitures du Crest (140 km) soit au total 172 km et 2 voitures sur place

Préparation et rédaction : 3 h

ITINÉRAIRE : parking des sources, Tournoël, gorges d’Enval , Facemeunier, Croix de Saint-Priest, vallon entre le Viallard et la Coussedière, parking.

Une vigilance orange orage avec de fortes averses étant annoncée sur tous les départements auvergnats jusqu’à ce jeudi 12 h, avec une amélioration ensuite, je propose plutôt que de renoncer à sortir, une randonnée sur l’après midi. Un nombre suffisant de participants ayant répondu positivement à cette suggestion, c’est de Volvic que nous partons.

Un itinéraire où nous allons retrouver des lieux assez caractéristiques de ce secteur. Dès le départ, c’est la classique montée à la Vierge Noire qui surplombe le village puis le passage au château de Tournoël. Le ciel est encore chargé de gros nuages mais au fur et à mesure que nous progressons en direction des gorges d’Enval, la luminosité est plus forte et c’est sous les rayons du soleil qui percent au travers du feuillage que nous remontons le long de l’Ambène. Cf Wikipédia «Son nom vient du mot gaulois ambe qui signifie « rivière » auquel se rajoute le suffixe diminutif -ena qui en fait « la petite rivière ». Ce nom donnera celui occitan (Ambena repris tel quel) et celui français (Ambène)». Passages rocheux, passerelles, se succèdent avec en fond le bruit de la rivière.

Avec les orages de la veille, le niveau de l’eau est assez haut et nous empêche à 2 reprises d’emprunter les passages habituels. D’abord le franchissement d’un tronc d’arbre au lieu de le contourner en utilisant des pierres en bord de rivière, ensuite un passage à gué non traversable. Un demi tour s’impose vers la dernière passerelle toute proche pour remonter quelques mètres droit dans la forêt et retrouver le chemin. Mais cette augmentation du débit permet aussi d’avoir des cascades et cascadelles plus volumineuses. Si l’accès à la cascade du Grand Gornand est interdit pour cause de travaux, il nous reste celle du Petit Gornand proche du chemin.

Cascade du Petit Gornand

Après Facemeunier, c’est la remontée sur le plateau avec en perspective quelques volcans avant de replonger dans un petit vallon à l’accès bien protégé par la végétation et une dernière immersion en sous bois avant de retrouver des lieux plus fréquentés.
Merci pour votre participation et aux 2 pâtissières du jour, Caroline et Bénédicte.

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Jeu 07/08/2025 Rando Sancy – Compains

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris ( 7 F, 5 H)
Météo : journée ensoleillée
Distance : 20 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 6 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 122 km pour 2 véhicules et 84 km pour 1 autre soit : 328 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Lac de Bourdouze, PC1189, PC1155, PC1171,PC1127,PC1074, les Costes Bas, Chapelle St Gorgon, PC1087, PC1092, PC1171, PC1193, PC1182, Escoufort Bas, Bourdouze.

But de randonnée du jour, découvrir et apprécier sur notre parcours, deux œuvres Horizon Sancy : le Magic Bus et la Branchée.
Départ du lac de Bourdouze, lac d’origine glaciaire formé il y a 12000 ans en partie recouvert de tourbière, d’une profondeur de 4 mètres et d’une superficie de 25 ha. Bourdouze signifiant  “boueux”.
Après avoir contourné le lac, nous pénétrons dans le Bois de la Griffe, pour découvrir ce fameux Magic Bus. Œuvre constituée à 100% de bois recyclé dont le concept repose sur une relation étroite avec la nature qui l’entoure.

Magic Bus

Petit coup d’œil rapide à la borne en pierre qui nous rappelle que Lucien Goigoux a accueilli, durant l’hiver 42/43 dans son buron de la Cessaire, les premiers résistants de la région de Besse.
Nous contournons la zone de tourbière, puis nous nous engageons dans le bois de la Roche, où les orties très présentes sur la sente chatouillent les jambes nues des participants.
Nous voici au Baguet, lieu-dit rendu célèbre par la présence du général De Lattre de Tassigny, qui a vécu clandestinement ici pendant un mois, après son évasion de la prison de Riom le 3 septembre 1943.
Mince on est descendu trop bas, j’ai loupé la sente sur la droite qui contourne le Puy Montcey en direction de Marsol. Retour sur 200 mètres et nous finissons par la repérer dans un pacage bien humide.
Après Marsol une belle sente bien ombragée nous mène à Costes Bas. Nous retrouvons la route de Compains accueilli par les aboiements agressifs d’un élevage de chiens. Deux, trois pas sur la route et direction la deuxième œuvre du jour. Les pierres sèches, composant les murets, bordent le sentier tortueux qui nous y conduit.
Nous y sommes, l’œuvre ne saute pas aux yeux, il faut la montrer à la majorité. Branchée est une réalisation multifacettes suspendue dans les airs pour contempler la nature avec un regard poétique et féérique. Les rayons du soleil font virevolter et danser ses milliers de petits miroirs fixés sur cette branche. 

Branchée

L’endroit est spacieux et très ombragé, idéal pour le pique-nique.

Proche de là, un petit panonceau nous informe que quelques mètres plus bas se trouve le Ponseau sur la Gazelle. Autrefois pour se rendre à l’école de Compains les élèves de Marsol et des Costes traversaient la Gazelle sur ce pont inchangé depuis le Moyen-Age.

Ponseau sur la Gazelle

Demi tour et remontée à la chapelle Saint Gorgon, chapelle ronde, en pierre de lave et toit de lauze, édifiée en 1844 d’une architecture rare dans la région. Gorgon étant un officier romain converti au christianisme. De magnifiques horloges, instruments de mesure du temps qui passe, décorent l’intérieur.
Après Chaumiane, nous quittons les zones ombragées bien appréciées depuis ce matin, pour nous retrouver sous un soleil ardent. La traversée jusqu’au lac de Montcineyre se fait à découvert et la petite pause sous l’arbre est bienvenue.
Montcineyre lac né de l’irruption du Puy de Montcineyre il y a moins de 6000 ans. En forme de croissant, sa superficie est de 40 ha et sa profondeur de 40 mètres.
Contour du lac sur le bord, toisés par de superbes Salers les pattes dans l’eau comme à la plage.
Passage à l’ombre en direction d’Escoufort Bas et retour à Bourdouze.

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Séjour 14. Du jeudi 17 au jeudi 31 juillet 2025. De Clermont au point culminant des Monts d’Arrée à vélorando


Animateur : Michel J. co-animateur : Christian
Météo : fraîche, humide avec quelques belles journées
Classement : moyen
Transport retour : un véhicule de 9 places (location) et un Renault kangoo (véhicule de l’animateur)
Matériel mis à disposition par l’association : une remorque vélo « Bob », deux tentes MT900, une remorque routière pour le transport des vélos et bagages.
Matériel mis à disposition par l’animateur : un porte vélo de 3 places.

Distance linéaire parcourue à vélo : 1011,38 km
Durée totale de roulage : 71 h 28
Durée du déplacement en mouvement (compris le ravitaillement, les visites, les photos etc.) :
97 h 20
Dénivelé positif : 6628 m
Dénivelé négatif : 6859 m

Les valeurs ci-dessus peuvent variées quelque peu d’un instrument à l’autre. Les calculs ont été faits à partir des données recueillies sur une montre Garmin Phénix 6.

Préparation du séjour, du matériel et compte-rendu : 50 h 00

Le mot de l’animateur,
Ce séjour d’un peu plus de 1000 kilomètres et 6600 mètres de dénivelé positif à demander un long temps de réflexion avant sa création. Le préparation est importante et nécessite de nombreuses heures de travail. L’idée était de partir de Clermont-Fd et d’arriver à un point original non encore atteint par Atlas. Certains paramètres contraignants m’ont obligé à faire des choix, la durée, la faisabilité pour un groupe, les centres d’intérêt à retenir, le kilométrage journalier à doser et les possibilités de ravitaillement et d’hébergement en l’occurrence les campings. Le découpage du parcours a été envoyé avec la fiche individuelle d’inscription dans la notice d’information aux participants.
Pour ce nouveau challenge j’ai retenu les sommets les plus hauts des Monts d’Arrée en Bretagne, Ro’ch Ruz, Ro’ch Tréludon et le Ro’ch Trévézel, tous à l’altitude de 385 m.
Après ce choix, il restait à construire un parcours avec le moins de circulation possible en utilisant de petites routes (les blanches, routes sans fond sur les cartes Michelin et les logiciels de cartographie) et des voies vertes avec des points de passage qui évoquent quelque chose sur le plan de la géographie, du patrimoine, des espaces naturels, de la faune. Il va de soit que des rencontres permettront de découvrir des éléments supplémentaires. C’est la magie du voyage !
Partir de la métropole en évitant les axes roulants ne posent pas de problème vers le Nord. L’objectif premier était de traverser une partie de la Chaîne des Puys J1 puis de changer d’orientation à travers les Combrailles pour aller chercher les sources du Cher J2. Le contournement de Montluçon par l’Ouest, nous fera gagner le canal du Berry avec un arrêt au très intéressant musée de la batellerie et du canal J3. Le tracé nous permettra de voir de nombreux étangs et lacs dans la zone de Quincy J5. L’étape suivante sera plus courte et permettra à celles et ceux qui le souhaitent de faire la visite du Château de Chenonceau J6. La confluence du Cher avec le fleuve Royal est l’objectif de J7. La collégiale Saint Martin à Candes-St-Martin sera l’élément principal, après avoir traversé la rivière Indre, être passés à la confluence avec la Vienne, au château de Monsereau, tous ces points occuperont le J8. Pour cette dernière pleine journée sur les bords de Loire, nous passerons à Bouchemaine, à la confluence avec la Maine J9. Après 25 kilomètres et le passage au port d’Oudon, nous laisserons la Loire pour atteindre Nort-sur-Erdre et le canal de Nantes à Brest J10. Une journée complète à longer le canal jusqu’à Malestroit J11 Ensuite ce seront les villages de Josselin, de Rohan puis la Tranchée d’Hilvern et par de petites routes Mur-de-Bretagne et Guerlédan J12. Une voie verte sera le fil conducteur de la J13 jusqu’à Carhaix-Plouguer et à la gare Locmaria-Berrien en suivant la D769, Huelgoat. La dernière journée J14 du périple sera d’atteindre à vélo les points hauts cités en début et les derniers mètres à pied. Grâce à la disponibilité de deux bénévoles Yves et Vincent venus à notre rencontre, le retour se fera le J15.

Organisation pendant le périple :
Afin de ne pas gêner les autres usagers, il a été décidé en amont que les participants seront répartis dans deux groupes de six avec un animateur. La composition des groupes sera revu chaque soir à la présentation de l’étape suivante. Merci à Christian qui a bien voulu co-animer ce challenge et qui m’a accordé 2h30 de son temps la semaine avant le départ pour revoir les points de chute du soir.

Rencontre avec la faune :
J’aime à donner un peu d’importance au vivant qui nous entoure et désigner sans pour autant avoir le temps d’une grande observation, des animaux que l’on voit facilement et qui vivent dans notre environnement.
Les oiseaux seront omniprésents pendant tout le voyage : canard colvert vert, aigrette garzette, grand héron blanc, héron cendré, cigogne blanche, poule d’eau, foulque macroule, cormoran continental, cygne tuberculé, héron garde bœuf, bécasseau variable, bernache du Canada, martin pêcheur, sterne pierregarin et naine, milan royal et noir, mouette rieuse, goéland argenté et parmi les passereaux nombreux, la pie-grièche grise et les trois sortes d’hirondelle, rivage (Loire) fenêtre et rustique.

Les gros animaux n’ont pas été absents : chevreuil vivant, ragondin et malheureusement 2 blaireaux, 2 martes, 1 écureuil et un jeune chevreuil tués suite à des collisions avec des véhicules. Même sur ces routes à faible circulation, la nature n’est pas épargnée.

Les insectes remarqués : beaucoup de papillons dans les zones de prairies et sur les bas côtés non fauchés des routes et de nombreuses formes de libellules et demoiselles dans les eaux stagnantes des lacs et mares ou faiblement courantes des canaux du Berry et de Nantes à Brest et notamment « la sympétrum rouge sang ».

Au niveau du patrimoine bâti : la liste des choses vues et visitées est longue…à retenir le château de Chenonceau, la collégiale de Candes-St-Martin avec la vie de St Martin, le château de Montsoreau qui a inspiré Alexandre Dumas père dans « la Dame de Monsereau », la chapelle Royale Notre Dame des Ardilliers à Saumur (merci Armand), l’abbatiale de St-Florent-le-Vieil sur l’esplanade du Mont Gonne (merci Patrick), le château médiéval d’Oudon, les villages remarquables de Josselin, Rohan et de Malestroit et enfin la chapelle de St Michel à 382 m d’altitude sur les Monts d’Arrée.

Château de Chenonceau
Collégiale de Candes-St-Martin

Au niveau du patrimoine. Chaque jour apportera son lot d’éléments que seul l’œil du voyageur peut capter ou non selon ses centres d’intérêt. Cela peut être un champ de tournesol bien aligné, la disposition de bottes de foin après la moisson….La rencontre avec Marie et Joseph et la visite du vignoble du « Clos entre les murs » au château de Parnay. Le fonctionnement d’un barrage à aiguilles (sur le Cher). Les confluences de rivières avec le fleuve Royal…Le pourquoi, la conception et la réalisation du canal de Nantes à Brest long de 390 km, sur le plan humain avec ses 237 écluses et les tranchées d’Hilvern et de Glomel.

Barrage à aiguilles

Quelques annotations complémentaires jour après jour et pour les amateurs de chiffres le parcours avec le kilométrage, la durée de roulage (DR), la durée de déplacement (DD) (comprenant les pauses, les prises de photographies, les visites, les ravitaillements etc.), les dénivelés positifs (DP) et négatifs (DN).

Jeudi 17 juillet 2025, J1 : Clermont-Ferrand/ Gelles avec le passage par la côte de Viallard et le village de Say. Portion de l’itinéraire en partie ombragée réussie assez facilement par les deux groupes dans un environnement qui nous est familier avec une météo fraîche et un ciel dit variable.
58,82 km, DR 4h18, DD 6h15, DP 1067 m, DN 557 m.
J2. Gelles/Evaux-les-Bains : élément de la journée l’arrêt aux sources du Cher. Le Cher d’une longueur de 367, 80 km se jette dans la Loire à proximité de Villandry et sera notre fil conducteur avec le canal du Berry pendant plusieurs jours.
81,25 km, DR 5h37, DD 7h44, DP 1021 m, DN 1425 m.
J3. Evaux/Urçay. Passages au barrage de Rochebut sur La Tardes puis le canal du Berry. L’arrêt au musée du canal et de la batellerie sera de courte durée. Arrivés à 11h45, le musée fermant en pleine saison à 12h30, on nous a fait comprendre qu’il fallait attendre 14h00 pour la visite. Après concertation, nous reprenons le chemin de halage à regrets car ce musée visité lors d’un précédent voyage montre différentes facettes intéressantes sur la vie des mariniers et de leur famille.
70,10 km, DR 5h04, DD 6h58, DP 535 m, DN 829 m.
J4. Urçay/Villeneuve-sur-Cher. Ciel chargé avec un front de nuages menaçant le matin avec une première averse de courte durée dans la matinée.
Le parcours s’effectue en début de journée sur de petites routes avec un terrain marqué puis s’adoucissant petit à petit, avec des montées plus courtes et des descentes plus longues. A partir de Drevant, voie verte le long du canal jusqu’à St-Amand-Montrond puis de nouveau de petites routes jusqu’à Villeneuve.
70,88 km, DR 5h08, DD 6h15, DP 598 m, DN 640 m.
J5. Villeneuve/Trévety. Au petit matin, la pluie nous accompagne pour plier le campement et nous subirons averses sur averses toute la matinée sur une route au profil vallonné sans excès. Un vent fort soufflera du SSW toute la journée. Le ravitaillement s’effectuera à Vierzon au km 29 puis nous continuerons sur le chemin de halage du canal où deux écrevisses de Louisiane nous montrerons leur agressivité dressées sur leurs pattes, pinces ouvertes. Le canal parcouru est en partie en eau et en partie à sec avec des trous d’eau aux niveaux des écluses où meurent par manque d’oxygène des centaines voire des milliers de poissons chats et brèmes.
Passage à Menetou-sur-Cher, village médiéval connu par le personnage de Thierry la Fronde incarné par Jean Claude Drouot, feuilleton qui rappelle des souvenirs à certains.
Un arbre tombé sur le chemin a fait jouer l’entraide pour le franchir en portant les vélos chargés. Un peu de route puis la voie verte de Chabris jusqu’à Trévety. L’Escale Belle emplacement équipé pour le pique-nique avec eau, dommage pour les amateurs de café, le bar est fermé. Juste avant l’arrivée, nous passons sur le pont canal du Berry au dessus de la Sauldre.
Au départ de cette journée, les groupes ont été inversés suite à un problème de valve Presta sur le vélo de l’animateur (Michel J.) et en cours de déplacement deux sauts de chaîne sur un vélo révisé avant le départ….
81,17 km, DR 5h48, DD 7h29, DP420 m, DN 470 m.
J6. Trévety/Chenonceaux. Courte journée à vélo qui débute par une petite montée afin de réchauffer les muscles pour gagner un plateau occupé par un vignoble for prisé des amateurs de bons vins puis nous reprenons un rythme régulier sur la voie verte au plus près en majorité de la rive droite du Cher. Le long du Cher, on ne peut oublier l’histoire et la fameuse ligne de démarcation installée le 25 juin 1940 qui suivait la rivière sur une partie importante de son cours.
Ravitaillement à Montrichard sous les remparts du château fort délabré.
Après-midi libre offrant la possibilité au rythme de chacun d’aller effectuer ou non, la visite du château de Chenonceau du XVI ème siècle qui enjambe le Cher.
43,62 km, DR 3h13, DD 4h40, DP 130 m, DN 175 m.
J7. Chenonceaux/Bréhemont. Pliage des tentes sous une météo humide. De Chenonceaux à Azay-sur-Cher, nous suivrons la rivière rive gauche puis passerons rive droite jusqu’au Sud de Tours. La traversée du Parc Honoré de Balzac nous fait pénétrer le milieu urbain dans un cadre de verdure qui se prolonge en suivant le Petit Cher. Un habitant nous indique un lieu pour le ravitaillement du midi à proximité de l’itinéraire. Le quartier des Deux-Lions possède un centre commercial à « L’Heure Tranquille » couvert où nous pourrons pique-niquer au sec pendant que le second groupe sous une pluie battante gagnera directement le camping ne trouvant pas d’abri sur le parcours.
Quittant le Petit Cher nous retrouvons son grand frère le Cher. Bientôt sur notre gauche Villandry et ses jardins réputés puis le Bec de Cher, confluence avec la Loire où une pause à pied s’impose pour les photos. La fin du parcours se fait sur une voie goudronnée située sur une levée de la Loire (digue) dont le but est de protéger les terres agricoles et les habitations des crues du fleuve avec quelques secteurs pavés qui secouent le matériel et le pédaleur. Arrivés au camping de Loire et Châteaux, un timide soleil derrière la couche de nuages permet de réchauffer le corps et d’évacuer l’humidité des tentes.
Au cours de cette journée, nous avons roulé dans des paysages de grandes cultures variées maïs, tournesol, sorgho et Patrick grâce à une application identifie du soja.
70,31 km, DR 4h45, DD 6h23, DP 122 m, DN 146 m.
J8. Bréhemont/Gennes. Nous partons sous un ciel menaçant d’un gris uniforme. Un détour proposé la veille pour aller voir le château d’Ussé aux allures féeriques qui inspira Charles Perrault pour sa Belle au Bois Dormant…dit-on !

Château d’Ussé

L’Indre suivit jusqu’au château, nous retrouvons les levées de Loire pour continuer notre périple puis nous quitterons la Loire pour les bords de la Vienne qui nous amènera à Candes-Saint-Martin.
Montsereau passé, nous profitons de l’éclaircie de cette fin de matinée pour la pause de mi-journée et faire sécher les tentes.
Saumur apparaît bien vite avec sa concentration de bâtiments historiques. Après la Chapelle Royale des Ardilliers, nous passons sous le château et parcourons les rues et ruelles du quartier ancien. Prendre du recul et passer rive droite nous permet d’avoir une vue d’ensemble de ce riche patrimoine. La voie verte se limite à deux traces goudronnées puis herbeuses jusqu’à Les Rosiers. Reste à passer la Loire pour atteindre la fin de l’étape Gennes.


69,40 km, DR 5h17, DD 7h36, DP 178 m, DN 182 m.
J9. Gennes/St-Florent-le-Viel. Pas de pluie cette nuit. A part une forte montée (7% en moyenne sur un bon kilomètre) dès le départ pour gagner le vignoble d’Anjou, le reste de la journée s’est passée sur un itinéraire roulant. La Maine traversée, les eaux de la Loire deviennent couleur limon, il a du pleuvoir sur son bassin versant constitué des rivières Sarthe, Mayenne et Loir. Nous échangeons sur les digues en pierre (les épis) qui s’avancent dans le fleuve ayant pour mission de réguler la force du courant en période de crues notamment. Arrivés au port de Montjean-sur-Loire, un groupe s’intéressera plus particulièrement aux anciens fours à chaux, l’autre à la marine de Loire et au transport de la chaux vers la Bretagne dont le dernier voyage a eu lieu en 1958. Ce soir, le camping est sur l’île de Batailleuse à St-Florent-le-Viel, village où vécut Julien Gracq.
81,88 km, DR 5h15, DD 6h50, DP 272 m , DN 2392 m.
J10. St Florent/Blain. Après avoir quitté l’île, nous circulons rive droite de la Loire sur une route sans circulation puis la voie verte se rapproche à plusieurs reprises de la voie ferrée où défilent à vive allure les TGV. Ancenis est laissé sur notre droite et 10 kilomètres plus loin c’est Oudon avec sa tour visible de loin et son château médiéval. Petit clin d’œil, à celles et ceux qui ont descendu la Loire en canoë avec moi car nous y avions subi un terrible orage nous obligeant à accoster, la visibilité étant devenue quasiment nulle. Son petit port atypique n’est pas situé directement sur le fleuve mais sur la rivière Le Hâvre. A la sortie du bourg, nous quittons « La Loire à Vélo » pour une orientation plutôt Nord par une montée d’un bon kilomètre à 6 % qui est vite absorbée puis par de petites routes avec de fréquents changements de directions à travers une campagne où parcelles de tournesols, céréales ou sarrasin sont entrecoupées de pacages de mauvaise qualité bordés de haies. Des énormes chênes en pleine pâture et de vieux frênes têtards se remarquent.

Château médiéval d’Oudon

Bientôt Nord-sur-Erdre et ses nouvelles voies vertes d’accès qui nous permettent une circulation facile. Une petite route, un chemin de terre puis une sente et c’est le canal de Nantes à Brest avec ses écluses fleuries et ses points charmants qui proposent boissons et petite restauration. Installation au camping du Canal à Blain. La météo du jour : beau le matin puis nuages et ciel bleu ; après-midi couvert…Pas de pluie !
79,01 km, DR 5h17, DD 6h32, DP 339m, DN 340m.
J11. Blain/Malestroit. Une journée entière sur le chemin de halage sous un ciel gris avec une belle épaisseur de nuages certains plus menaçants que d’autres.
Hier soir le sujet important était de trouver des commerces pour le ravitaillement en ce jour dominical. Pour le premier groupe ce sera Guenrouet et pour le second Redon.
Un échange avec un éclusier, nous précise que le canal est géré et entretenu depuis plusieurs années sur le département d’Ile-et-Vilaine par le Conseil Départemental et le reste, par la Région Bretagne. Après l’installation au camping, visite à pied ou à vélo de ce joli bourg qui recèle de nombreuses richesses patrimoniales.

Sculpture dans le quartier ancien de Malestroit

83,37 km, DR 5h20, DD 7h46, DP 131 m, DN 123 m.
J12. Malestroit/ Guerlédan. Ce matin le réveil se fait sous un ciel d’un bleu uniforme que nous n’avons pas encore connu depuis le début de notre itinérance.. Nous sommes encore sur le chemin de halage et la lumière fait ressortir les écluses fleuries. Quelques bateaux de plaisance se dirigent vers le barrage de Guerlédan, d’autres en sens inverse vont vers Redon.
Le fauchage des plantes invasives qui envahissent le canal est programmé, le 01 août. Les interventions précédentes produisent leur effet sur certaines portions. Que de travail à renouveler en permanence !
A l’approche de la tranchée d’Hilvern, le nombre d’écluses augmentent pour pouvoir passer la ligne de partage des eaux et l’on sent le façonnage du terrain par la main de l’homme.
Au kilomètre 60, nous quittons le canal pour gagner par de petites routes Mur de Bretagne mis en évidence lors du Tour de France à cause des pourcentages de certaines routes. Le vent souffle modérément du Nord et freine notre progression sur les points hauts des espaces campagnards sans haie. Après l’installation au camping, certains se dégourdissent les jambes à travers la forêt en allant voir les installations Edf du barrage.
82,84 km, DR 5h55, DD 8h20, DP 426 m, DN 302 m.
J13. Guerlédan/Huelgoat. Nous quittons le camping du bord du lac par une forte montée qui réveille les muscles. Les jours raccourcissent et cela se remarque notamment. Nous suivons sur quelques kilomètres une ancienne voie ferrée avant de rejoindre le chemin de halage du canal vers Brest, le matin. Première constatation, l’ouvrage semble à l’abandon et aucun bateau ne peut plus circuler certaines écluses étant murées. Je propose aux 5 adhérents avec moi de continuer le canal afin de voir la fameuse tranchée de Glomel travaillée par des milliers d’hommes, la plupart des bagnards dans des conditions de vie désastreuse qui fait passer le canal vers l’ouest d’une altitude de 188 m à une altitude de 148 m sur 3 kilomètres à l’aide de 13 écluses, plutôt que de se dérouter comme prévu sur Rostrenen. Il nous faut maintenant quitter le chemin de halage pour nous rapprocher de notre itinéraire en utilisant une ancienne route nationale déclassée, une voie rapide passe en parallèle. Nous arrivons à Carhaix-Plouguer bien connu pour son festival de musiques actuelles « Les Vieilles Charrues ». C’est l’heure de la pause, il est 12h30 et une boulangerie fera l’affaire. La pluie est de retour. Non je devrais dire la bruine… qui nous accompagnera par moment une bonne partie de l’après-midi et du début de soirée. A la sortie de la ville, nous prenons l’ancienne voie ferrée en stabilisé déjà empruntée en 2018 pour faire le Tour du Finistère Nord. Nous la quittons à l’ancienne gare de Locmaria-Berrien pour prendre la D 769, le long de la rivière d’Argent qui nous mène à Huelgoat au camping du Lac.
81,74 km, DR 6h04, DD 7h28, DP 509 m, DN 472 m.
J14. Huelgoat/Huelgoat. Pour ce dernier jour, le ciel semble vouloir être plus clément, certes la couche nuageuse est bien présente et à l’horizon sur les hauteurs on distingue des nuages bas. Nous partons avec pour la plupart une seule sacoche arrière avec le minimum pour la journée. Après 10 kilomètres, une pause à La Feuillée pour l’achat du pain et quelques viennoiseries. Gros bourg doté de deux églises proches l’une de l’autre.
La route continue de monter régulièrement puis sur le dernier kilomètre, le pourcentage est de 10 % et c’est l’arrivée au point routier le plus haut, le col du Tréludon à 362 m d’altitude sous un ciel breton où le soleil joue avec les nuages avec un vent orienté Nord sensible et frais. Nous laissons nos vélos dans la lande à proximité de massifs de bruyère cendrée. Deux kilomètres à pied et nous atteignons les points hauts les Ro’ch Ruz et Ro’ch Tréludon. Après la photo comme il se doit pour marquer le moment, nous gagnons la D785 un peu plus passante pour aller chercher le col de Trévézel à 344 m d’altitude. Un parking un peu plus loin où nous abandonnons une nouvelle fois nos montures pour, à pied, gagner le dernier sommet le Trévézel. Il nous reste à atteindre la chapelle de Saint-Michel-de-Brasparts où la vue sur 360° est unique et lointaine. Le retour passe par le Sud du réservoir de St-Michel, nous pénétrons par curiosité aux abords de la centrale nucléaire en déconstruction de Brennilis, arrêtée définitivement en 1985 puis laissons ce chantier pour regagner Huelgoat. Nous accueillons en fin de journée Yves et Vincent qui sont venus nous récupérer pour le retour sur Clermont.
La soirée pour la majorité du groupe se passe au restaurant avec Yves et Vincent afin de les remercier de leur disponibilité.
57 km, DR 4h16, DD 6h32, DP 880 m, DN 906 m.

Sommet du Trévézel

Merci à Pascal pour ces nombreuses photos et vidéos réalisées tout au long de ce périple et que vous pouvez retrouver sur le site d’Atlas, page « Nos Aventures »

Problèmes mécaniques et autres : Armand a effectué quelques réglages de passages de chaîne sur deux vélos. Un changement de chambre à air suite à un défaut sur une valve Presta.

Incidents :
deux chutes spectaculaires, sans conséquence, par manque d’attention.




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Jeu.10/07/2025 Rando Livradois Forez – Vollore Montagne

Animateur : Yves
Nombre de participants : 11 animateur compris ( 6 F, 5 H)
Météo : journée ensoleillée
Distance : 20,6 km
Dénivelé : 760 m
Durée : 5H30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto :100 km pour 2 véhicules et 88 km pour 1 autre soit : 288 km
Préparation et rédaction :  2 H
 
ITINERAIRE : Vollore-Ville, le Fraisse, Fontcuberte, le Mont, le Mayet, PC648, PC655, Vollore-Montagne, la croix des Tuiles, les Raillères, PC1038, PC984, PC919, PC875, PC681, PC606, les Plaines, Vollore-Ville.

Journée annoncée chaude aujourd’hui, je propose donc un parcours à 90% en forêt. Dommage pour la vue.

De Vollore-Ville nous zigzaguons jusqu’à Vollore-Montagne. La pente est douce mais régulière avec quelques passages pentus et caillouteux.
A Vollore-Montagne une belle table de pique-nique ombragée sous la halle nous tend les bras. Il est encore un peut tôt et le positif n’est pas terminé.
A l’unanimité le groupe décide de continuer jusqu’au point le plus haut, proche des Raillères.

Nous contournons le Puy Besson en courbe de niveau et une fois passé la croix des Tuilles, droit dans la pente pour atteindre 1050 m point haut du jour.
Le soleil pénètre légèrement entre les sapins, endroit idéal pour la pause. Nous sommes dans la forêt d’Ayguebonne.

La descente un peu différente de la montée se fait sur de beaux sentiers ou pistes forestières mais toujours ombragée.

A Vollore-Ville où 35 ans avant Jésus-Christ passait déjà la voie Romaine reliant Lugdunum à Augustonemetum, nous nous approchons du château connu pour ses concerts estivaux.
De là nous apprécions la vue à l’ouest surlignée par les Dômes, le Sancy, le Cézalier et même le Cantal.

Les chaines découpent l’horizon
Château de Vollore-Ville

L’ensemble des participants ont apprécié l’ombre et un peu de fraicheur par endroit et n’ont pas regretté l’absence de vue.

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Séjour n°13. Du vendredi 04 au dimanche 06 juillet 2025. Entre Cantal et Lozère : Kayak de mer.

Animateur : Michel J
Nombre de participants : 4 animateur compris (2F, 2H)
Météo : vendredi et samedi, temps chaud et ciel bleu avec une brise de Nord. Changement dans la nuit de samedi à dimanche avec un ciel couvert au petit matin, quelques gouttes sur le plan d’eau avec une température en forte baisse. Averses lors du trajet retour sur Clermont-Ferrand.
Classement : moyen

Matériel mis à disposition par l’association :
– 2 kayaks de mer ; 1 Bélouga, de marque Plasmor, 1 de marque Dag modèle Ysak.
– équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres) – équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours)
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»
– 2 tentes MT 900 et 1 tente MT 900 light de marque Décathlon

Matériel de l’animateur mis à disposition :1 Bélouga de marque Plasmor, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant). Un filtre à eau pour 10 litres.

Transport : à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque.
Kilométrage général effectué par le véhicule : 238 km
Niveau d’eau : un peu au-dessous du niveau habituel à cette période
Conditions de navigation : très bonne.
Kilométrage parcouru : 66,60 km sur les 3 jours à la moyenne de 5 km/h.
Temps de navigation : 13 h 00
Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 10 heures

Le mot de l’animateur.
Compte tenu de la météo annoncée dimanche, j’ai proposé aux participants de modifier le programme initial en supprimant la via-ferrata et, en restant le troisième jour sur le barrage de Granval.
Pour la première fois un groupe d’Atlas va naviguer sur cet immense réservoir d’eau. Nous accueillons Denis qui s’essaie au kayak. Si je dois retenir quelques éléments de ce séjour c’est le silence, la dimension, la variété des paysages à travers les différents bras qui s’ouvrent au gré du déplacement. Les acteurs locaux n’ont pas été absents, un renardeau assis sur la berge observant notre arrivée ; des oiseaux, Bergeronnettes grises, Hérons cendrés, Milans royaux et noirs, Goélands leucophées et des Hirondelles de rochers, qui nichent, notamment sous le Pont de Mallet. Une belle découverte en toute liberté.

Relation des 3 jours.
Après le rappel de quelques consignes nous prenons une orientation grossièrement à l’Ouest sachant que nous allons pas mal zigzaguer du fait de la forme même du plan d’eau. Le barrage hydroélectrique de Granval se situe dans le Cantal avec une petite partie en Lozère à 742 m d’altitude entre les communes de Fridefont et de Lavastre. Il est entré en service en 1960 et fournit une production annuelle de 125 GWh. Il est long de 28 kilomètres pour une surface de 1100 hectares. Compte tenu des dimensions et des nombreux bras ou fjords à découvrir, il nous sera impossible de faire une exploration complète.
Après un peu moins de 3 kilomètres, nous prenons vers la droite et remontons sur plusieurs kilomètres (entre 3 et 4) l’Ander ou le Lander une des rivières qui alimente le barrage. Elle ou il prend sa source près de Laveissenet dans le Cantal et parcourt 36 km et pour mémoire passe à St Flour. Les rochers sont de plus en plus présents et l’étroitesse du cours d’eau nous oblige à faire demi-tour.


Le plan d’eau est bien rempli mais est à un mètre de son remplissage moyen, l’herbe a bien repoussé sur les berges et les rives sont fermes, la terre a eu le temps de sécher.
A une pointe au lieu-dit, le Pont de l’Échelle nous continuons rive droite et prenons une nouvelle fois sur la droite, le paysage est magnifique, très sauvage et la rivière Alleuze nous amène à un décor, le château éponyme positionné sur un éperon rocheux à 802 m d’altitude qui ne peut s’admirer parfaitement qu’avec le recul qu’offre le plan d’eau. La lumière sublime l’endroit. Nous cherchons un lieu de bivouac à proximité mais le rocher et les cailloux sont bien présents et ne permettraient pas un repos réparateur.

A la recherche d’un coin de bivouac…
Le château d’Alleuze.


Après quelques kilomètres de recherches, 4h30 de navigation et un peu plus de 23 kilomètres parcourus, nous jetons notre dévolu sur une sorte de plateforme rive gauche. Installation, baignade et dodo…
Au réveil, chacun va de son commentaire concernant la nuit passée, certains ont glissé toute la nuit malgré le peu de pente, un autre n’a pas trouvé le sommeil, peut-être le manque d’habitude du bivouac ? Il est vrai que les nuits sont longues et il faut s’habituer à des ruptures dans le repos nocturne troublé parfois par quelques hululements.
Une anse où aboutit les eaux du ruisseau de Lodières visitée, nous faisons demi tour pour prendre plein Sud une branche large qui nous amène à la seconde base nautique du plan d’eau, celle du Mallet puis aux îles de Chante-Dur et du Château. Petite pause à la plage surveillée du Mallet, histoire de ravitailler en eau. Pas de chance, tout est fermé…L’ouverture se fera au moment où l’on repart ! On passe sous le Pont de Mallet et remontons sur environ 6 kilomètres le Bès afin de trouver un lieu de bivouac. Ce sera au niveau du lieu-dit Laval sur un beau plat fleuri par de la camomille occupé en partie par des carpistes du coin. Je vais puiser 10 litres d’eau dans la partie centrale de la rivière pour éviter le limon en suspension près des berges avant de la filtrer. L’endroit est très ouvert et nous permet de garder le soleil un bon moment.

Un bivouac parmi les fleurs…

Le Bès prend sa source sur l’Aubrac en Lozère à 1469 m d’altitude au pied du signal de Malhebiau et parcourt 61 kilomètres avant de se perdre dans les eaux du barrage.
Aujourd’hui 22,21 km et 4h39’ de navigation. Le dîner est l’objet d’échanges et puis chacun occupe le reste de la soirée à sa guise, un essai de pêche, le coup du soir pour Denis…
La remontée sur presque 2 kilomètres de la rivière occupe le début de matinée sous un ciel uniformément gris. Le contraste est frappant pour ceux qui se sont levés au milieu de la nuit où le ciel était étoilé, sans lune avec les traînées de voie lactée, image devenue rare dans notre environnement urbain.
La météo avait prédit ce changement de temps et la température a brutalement chuté. En mouvement, pas de problème mais à l’arrêt, le vent de Sud-Ouest nous oblige à renforcer notre équipement. Quelques gouttes amènent un plus et sous l’effet du vent des vaguelettes se forment et nous poussent vers la fin du périple. Il est un peu plus de 14h00 lorsque nous atteignons la base nautique de départ après 3h58 de navigation et 20,73 kilomètres parcourus.

En arrière plan le viaduc Eiffel.

Containers remplis et disposés dans la remorque, bateaux lavés et attachés, nous prenons le temps d’aller déguster un chocolat chaud et 1/2 de bière avant de reprendre la route. Merci pour votre participation et adaptation.
A bientôt.



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