Jeu 21/03/2024 Rando Livradois – Vic le Comte

Animateur : Yves
Nombre de participants : 24 animateur compris (12 F, 12 H)
Météo : ensoleillé avec douceur
Distance : 18 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 6 h 15 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 26 pour 2 véhicules et 60 pour 2 autres soit :172 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Vic le Comte, PC471, PC449, P PC 573, Pont de la raquette, PC 501, PC 556, PC 584, Bois de Champerogne, Bois de Cheix Blanc, PC633, Puy des Gardelles, PC 623, la Tioliére, PC506.

Le but de la randonnée du jour est de découvrir les cascades de Vic le Comte dont je ne connaissais pas, ainsi que les participants, leur existence.
Le ruisseau de Pignol, qui prend sa source au village éponyme dans la Forêt de la Comté et qui rejoint l’Allier à Longues, s’écoule dans des ravins encaissés et présente dans ses gorges deux chutes d’eau : celles de la Raquette et des Quayres.
Arrivés au Pont de la Raquette, nous quittons la route pour descendre dans ce ravin forestier humide où se développe tilleuls et frênes ainsi que de nombreux arbres morts et vieillissants maintenus volontairement.

Du petit pont qui enjambe le ruisseau, nous apercevons la partie haute de la cascade de la Raquette qui s’étale sur une grande dalle en pierre. Nous nous approchons du pied pour contempler cette cassure en deux temps qui se jette dans une jolie vasque. De part et d’autre du ruisseau d’imposantes grottes se sont formées, certaines menaçant de s’effondrer ont été renforcées par des murs de soutènement.

Cascade de la Raquette

Nous continuons de suivre le cours du ruisseau pour atteindre la cascade des Quayres plus impressionnante. Ici le rideau d’eau tombe à pic sur 18 mètres et là aussi la roche creusée a formé une grotte permettant de passer derrière la cascade. L’eau chargée de calcaire forme des concrétions, semblables aux fontaines pétrifiantes, en plus du calcaire le fer présent dans l’eau laisse une couleur rouge orangée par endroits.

Cascade des Quayres



Nous quittons le fond des gorges pour sortir du vallon, la sente est bien tracée, pas trop fréquentée, plusieurs arbres tombés il y a déjà quelque temps nous obligent à un peu de souplesse pour passer. Avant d’arriver à la route au point côté 452, nous apprécions la belle vue sur la façade ensoleillée du château des Quayres. Château du 14°S avec son parc aménagé en terrasses avec bassins, au 18°S, classé aux Monuments Historiques en 1932 et qui mériterait une remise en état. En 1939 ce château abrita une partie de la collection de la bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg.
Cette propriété initialement domaine agricole est depuis 80 ans une Maison d’Enfants à Caractère Social.

Nous contournons Pardines par le nord, traversons la forêt du Puy de Serpanoux, détournons la magnifique propriété de Rillac où les moutons à laine plus qu’abondante nous interpellent, et pénétrons dans la forêt du Puy de Champerogne. Quelques traces forestières nouvelles nous dévient de notre tracé. Un petit passage hors-piste nous permet de retrouver un beau chemin qui nous mènera à proximité du sommet du Pic de Cheix Blanc, plus haut sommet du plus ancien ensemble volcanique d’Europe. Il est maintenant l’heure de se sustenter.

Descente et remontée vers le puy des Gardelles que nous contournons en courbes de niveau sur un chemin très agréable, tantôt herbeux, tantôt caillouteux par une douceur estivale en cet après midi. Un peu avant Langlade nous quittons la plus grande chênaie d’Auvergne pour rejoindre notre point de départ avec une belle vue sur la chaine des Puys.

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Dim 03/03/2024 Raquettes Sancy – Au dessus du Guéry

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (1F-6H)
Météo : Froid, vent et brouillard
Distance : 12 km  
Dénivelée : 650 m  
Durée : 5 heures pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto 88 km pour 2 voitures soit: 176 km
Préparation et rédaction : 1H00
 
Itinéraire : parking Guéry, col de l’Ouire, W puy Corde, ferme de la Clef du lac, ruisseau de la Croix Morand, sommet puy de Corde, sommet puy de l’Aiguiller, retour par GR30.

Initialement partis pour une rando difficile dans le secteur de Cotteuge-Courgoul, notre activité dominicale s’est transformée en randonnée raquettes. En effet, la neige tombée en abondance entre samedi et dimanche à 800-900 m ne nous aurait pas facilité la tâche. Je la reproposerai au mois de mai… Avec l’accord du groupe, nous mettons le cap sur le Guéry pour une randonnée raquette classique dans le secteur de l’Ouïre – l’Aiguiller. A l’arrivée, le froid et le brouillard nous accueillent. Nous gagnons le col de l’Ouïre par l’ancien chemin. En ce qui concerne le point de vue sur Tuillière et Sanadoire, seul le panneau indicateur est visible.

Arrivés au-dessus du col, je propose au groupe de découvrir le val Blanc, petit vallon qui remonte à l’ouest du puy de la Tache jusque sous le puy Barbier. Nous quittons donc le tracé du GR 30 pour partir plein sud vers le canyon du ruisseau de la Croix Morand. La boussole est indispensable pour cette navigation sans visibilité : je me recale régulièrement sur l’azimut sud .

Nous passons sur le flanc ouest du puy Corde sans pouvoir apercevoir son sommet. La neige au sol est abondante mais elle ne recouvre pas complètement les zones de bruyère. Le terrain en légère descente et les portes ouvertes des estives nous assurent une progression fluide et régulière. Nous suivons peu après le chemin d’exploitation qui mène à la ferme de la Clef du Lac tant que sa direction correspond à mon azimut sud.

Nous l’abandonnons après quelques centaines de mètres pour reprendre plein sud dans des zones marécageuses que recouvre bienheureusement la neige fraiche.

La pente est maintenant bien descendante jusqu’à la bordure boisée qui marque le haut du canyon. Nous avons laissé la ferme à une centaine de mètres, sur la droite. Nous commençons à descendre dans le bois en cassant la pente au maximum. La progression est assez facile… Après une cinquantaine de mètres, je décide d’aller explorer le passage du ruisseau avec Fabien. La descente continue sur une pente plus soutenue. Arrivés à quelques dizaines au-dessus du fond de ravin, le bruit sourd du torrent qu’on n’aperçoit pas encore me laisse penser qu’il est bien en eau et qu’il sera difficile à franchir… De plus la pente pour sortir du canyon et remonter vers la route du col de la Croix Morand semble sévère même si en amont des passages moins abruptes se proposent. Il y a quelques années nous avions descendu le canyon en été pour gagner le Val Blanc et nous avions trouvé des passages faciles pour remonter. Il faut donc abandonner l’idée du Val Blanc et nous rejoignons le groupe qui nous attend plus haut. L’idée est maintenant de rejoindre le puy de l’Aiguiller et de continuer vers le puy de la Croix-Morand. Pour remonter vers le puy Corde, plein nord, nous rejoignons le chemin d’exploitation qui part de la ferme. Quelques centaines de mètres plus haut, nous devinons les traces que nous avions faites à la descente : le vent souffle et les a presque effacées. Nous longeons l’est du puy Létaud sans le voir. Peu après nous quittons le chemin pour prendre au NE le sommet du puy de Corde à 1484 m. La montée est soutenue et le fort vent de NW ne nous facilite pas la progression.

Nous ne nous attardons pas au sommet 😊 et nous redescendons NE… En bas du puy, nous entamons aussitôt la montée à l’Aiguiller. La pente est relativement douce mais cela fait près de 4 heures que nous marchons… Le sommet atteint je repique vers la rupture de pente qui surplombe la forêt du Train pour retrouver le GR30. Les premiers arbres apparaissent. Il faut descendre un peu pour trouver refuge dans le bois qui commence.

La pause repas est rapide (moins de 10 minutes). Juste avant le repas, un membre du groupe m’apprend qu’il ne se sent pas très bien surtout dans les montées. Il reste un peu de chemin jusqu’à la Croix Morand et au retour il faudra remonter sur le plateau de l’Aiguiller… Je décide donc d’écourter la rando et de prendre le chemin du retour. Nous nous calons sur le GR 30 jusqu’au col puis au parking.  Belle rando dans des conditions hivernales comme on les aime. “Merci à Laurent et Pascal pour leurs photos”

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Jeu 29/02/2024 Rando Au Pays des Couzes – Champeix

Animateur : Yves
Nombre de participants : 21 animateur compris (12 F, 9 H)
Météo : fraicheur au départ suivie de douceur, ciel bleu
Distance : 25 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 8 H
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 54 pour 3 véhicules et 32 pour 2 autres  soit : 226 km
Préparation et rédaction : 2 H 30
 
ITINERAIRE : Plauzat, la Gravière, PC601, Sauciat, PC555, Champeix, la Rougère, PC649, Puy de Lavelle, Lavelle, les Clos, Pleignat, La Croix du Bonhomme, Champeix, la Quaye, PC592, la Cave Martin, Plauzat.  


Belle fraicheur ce matin au départ de Plauzat, village vigneron que nous traversons souvent mais que nous visitons rarement. Direction donc le centre bourg, ancien village fortifié avec : son château du 17°S construit sur des fortifications du 14°S où a pris place la mairie, son église St Pierre attenante, et la magnifique fontaine aux Lions du 12°S, œuvre de Louis Gournier sculpteur Clermontois qui agrémente ce lieu. Les trois bambins joufflus supportant la vasque supérieure semblent sourire en nous voyant.

Fontaine aux Lions

Cap sud-ouest, passage devant la fontaine St Jean, édifiée en 1874. Cette fontaine dans laquelle se prélassent de beaux poissons rouges, est dotée d’une colonne servant de répartiteur pour ses deux compagnes, Notre Dame et Sainte Austremoine.

A la Tronchère, les ruines et la cheminée nous rappellent qu’une briqueterie existait à cet endroit, et qui faisait l’écho à celle plus importante de Ludesse.
L’atmosphère se réchauffe, le ciel se dégage, et dans la descente sur le château de la Martre le Sancy nous apparait tout de blanc vêtu. 


A proximité du château, rencontre avec le GRP Autour d’Issoire que nous suivons jusqu’à Sauciat et là en plein champ une pierre debout : le Menhir de la Pierre Fichade, réalisé en arkose de 3,37 mètres de haut et d’un poids de 15 tonnes, érigé à l’âge de bronze entre 1500 à 1800 avant notre ère. Ce menhir à la signification rituelle ou religieuse se caractérise par sa forme, cheval ou hippocampe à vous de choisir !

Menhir de la Pierre Fichade

Notre parcours contourne la Chaux d’Aubany aux nombreux blocs rocheux accrochés sur la pente du vallon du ruisseau du Parc, traverse la Couze Chambon à la sortie ouest de Champeix et poursuit en direction du Puy de Lavelle.
Au Cheix de la Fie, contraste étonnant, entre un important champ de lavande et le Sancy enneigé en toile de fond.

Champ de lavande

La montée au Puy de Lavelle se fait en hors piste, car des engins passés par là pour empierrer un accès véhicules ont détruit les belles sentes préalablement existantes. Nous sommes presque en haut, mais l’endroit est trop attirant pour ne pas pique-niquer, ce que nous faisons. Une herbe sèche agréable, une vue presque à 360°, une température printanière, un ciel au bleu méditerranéen : l’idéal en somme.


Le Puy de Lavelle, petit volcan atypique qui s’étale sur 1,5 kilomètre, avec ses deux sommets, ses orgues qui dominent le village éponyme, est une zone d’intérêt écologique, faunistique et floristique.

Nous l’arpentons sur toute sa longueur avant de descendre dans le village. Là nous marquons un petit arrêt pour contempler la chapelle Notre-Dame de la Paix, construite en 1714, restaurée en 1850, de style néoclassique avec son clocher mur, sa cloche très ancienne de 1714 reconnue monument historique en 2018.

Chapelle Notre Dame de la Paix

A la sortie du village, nous reprenons plein nord, ce qui nous permet de découvrir la face est, la plus escarpée du Puy avec les orgues et les nombreux promontoires.
Déambulation entre les champs ensemencés, montée à la Croix du Bonhomme avant de dégringoler sur Champeix. Dans le village belle vue sur le Marchidial centre historique enveloppé par l’ombre de fin d’après midi.

Vue sur le Marchidial

Traversée de la Couze dans l’autre sens pour poursuivre, toujours face au nord, notre chemin en direction de Plauzat où arrivent les premiers nuages.

Une remontée sympathique entre les rochers nous permet de nous extraire de Champeix. Sur le plateau, paillats et vignes sont les stigmates d’un passé viticole important.

La journée qui aura été douce et agréable se termine sous le soleil. 

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Séjour 1. Du 23 au 25 février 2024 Raid hivernal pédestre Traversée du Sancy

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 3 animateur compris (1F, 2 H
Classement Atlas :   Prévu Difficile au départ et vu les conditions météo exceptionnelles et dantesques la difficulté à avancer dans 60 cm de neige sur les sommets, se diriger en plein brouillard, je la reclasse” Hors Catégorie”
Météo :  dantesque, tempétueuse, rafales de vent avec neige en grosse quantité, brouillard et jour blanc sur les sommets, température négative jour et nuit.
Kilométrage auto : 110km
Temps de préparation et rédaction : 8h
Les données kilométriques et altimétriques des journées sont le résultat de Open Runner.
       Jour 1 = 15 km  600D+  700D-    7 h15 temps avec mini pauses
          ”    2 =   8 km  500D+  450D-    5 h         ”
          ”    3 = 15 km  600D+  600D-    8h40      ”                  total =  38 km    1700D+  1750D-
Faune aperçu :  cause des conditions météo aucune, ”pas stupide les animaux”. Quelques traces dans la neige.

Mot de l’animateur : Les Dieux de la montagne étaient avec nous, ils ont eu connaissance que nous allions faire une hivernale sur trois jours, et ils ont mis le paquet. Malgré la difficulté nous nous sommes tous les trois régalés avec ces conditions extrêmes. Mes deux acolytes étaient costaux, dynamiques et sympathiques, cela a permis de passer de très bons moments.

JOUR 1
Dépose du véhicule au VVF de Super Besse après 1h de trajet, puis départ à10h en direction de la Plaine des Montons dans le brouillard. Sac à dos avec tout le ravitaillement des 3 jours et raquettes sur le sac car peu de neige. Au Roc de Fourme, descente sur la Vallée de Chaudefour où nous prenons la petite collation de midi. Ensuite PR jusqu’à Moneaux, dans le brouillard et avec la neige qui tombe. Nous progressons maintenant sur les pistes forestières du bois de Sarrevielle, les clôtures sont ouvertes, la couche de neige devient plus conséquente et nous mettons les raquettes. Nous sommes au plateau de Durbise 1500m d’altitude, la tempête est bien là, nous traversons le plateau et nous nous mettons à l’abri de la cabane du berger 2-3 min pour grignoter et boire. Là, au col, les conditions sont effroyables et grandioses, des rafales à nous jeter de droite à gauche dans 50 cm de neige, nous nous relayons pour faire la trace jusqu’à la Tête de Flon. Dans la tempête, je cherche le passage pour descendre dans la forêt de la station du Mont-Dore, magnifique paysage de neige et nous arrivons à 17h15 vers la ruine de l’hôtel Fiz Roy où nous montons notre bivouac dans le bois ; repas à 18h15, allongés à 19h au chaud dans le duvet.

JOUR 2
Après une très longue nuit, avec de grosses rafales de vent, pas de soleil pour nous réchauffer – 6° petit déjeuner rapide, démontage du bivouac et je décide d’aller à l’auberge de jeunesse qui est à 400 m boire une boisson chaude, nous réchauffer et surtout refaire l’organisation de notre sac à dos. Après avoir passé 30 mn au chaud nous rechaussons les raquettes, sac sur le dos et attaquons le Val de Courre à 10h33. Pendant notre petite pause au chaud, d’autres adeptes de rando hivernale ont fait la trace dans une neige de 30/40 cm, royal pour nous mais physique et épuisant quand même. Nous sommes arrivés au à 12 h. Pas de pause midi, pas d’abri, les conditions redoublent, la vue est quasiment nulle. Surprise, 60 cm de neige avec les raquettes, on en a jusqu’à mi-cuisse, 3 h30 de descente très épuisante pour arriver au buron de Merdençon à 15h 30 où une odeur de feu de bois nous annonce qu’il y a des occupants. Trois jeunes parisiennes depuis déjà 1 journée ; une bonne chaleur nous réconforte et nous pouvons faire notre repas de midi il est 15h45 et on à faim. Téméraires ces jeunes filles, elles sont parties chercher du bois, trois plein sacs de branches sèches de sapins, chapeau ! Plus tard 2 couples sont venus se joindre à nous et nous avons passé une agréable soirée calme et conviviale. 22 h dodo et 7 h debout.

Intérieur du buron de Merdançon

JOUR 3
Départ à 8h30 vu les conditions météo, et les nouvelles chutes de neige de la nuit, je propose au participants de ne pas faire le col de Couhay car je pense que là-haut l’enneigement doit être important et le brassage va être épuisant surtout en montée. Comme la journée n’est pas trop longue, d’un commun accord on essaye. Les jeunes parisiennes se joignent à nous car elles vont aussi à Super Besse. Comme prévu, une quantité de neige énorme à brasser avec la corniche du ravin du Ferrand à traverser, le risque est trop grand. Sous les rochers du Puy Gros, je décide de faire ½ tour. (Il faut savoir être humble face aux éléments de la montagne car c’est elle qui gagne bien des fois et à l’arrivée à Super Besse, nous apprenons la tragédie du Mont-Dore). Donc toujours dans un brouillard de jour blanc nous descendons la Montagne Haute, plein ouest dans le bois de la Morangie pour arriver au pont de la Trentaine ; il est 13h, petit grignotage pour nous trois, les parisiennes continuent jusqu’à Chareire et auto stop pour Super Besse. Nous, nous coupons par le bois de Domais sous le buron de Meynialoux. Nous empruntons les pistes de fond avec 30 cm de neige non damées jusqu’au col de la Geneste. Peu avant le col, suite à une casse de raquette, je décide de prendre la route pour arriver à Super Besse. Arrivée à 16h30, nous prenons la navette gratuite pour remonter au VVF où nous attend notre véhicule et départ pour Clermont.

Buron de Merdançon

Ressentis des deux participants :

           Janine : Magnifique petit séjour hivernal ! Je n’en attendais pas autant en m’inscrivant en tout début de semaine… Conditions difficiles (voire extrêmes) affrontées dans le calme et la bonne humeur. Un tout petit groupe bien homogène et solidaire. Un joli tracé et une grande maîtrise de l’orientation dans la tourmente permanente de la part notre animateur.

           Patrice : Un groupe homogène, de la neige fraiche tombée au bon moment, une température idéale, un programme très bien équilibré entre efforts physiques et moments de convivialité, concocté par un Michel au top de sa forme, ont fait de ces 3 jours en autonomie autour du Sancy une réussite parfaite. Malgré l’accumulation de neige, le vent, et parfois un brouillard très dense, nous avons profité de la beauté des lieux en toute sécurité avec une évaluation des risques et une prise de décision optimale de la part de Michel. Toujours avec le sourire, et dans le partage, dans une ambiance sereine, nous avons fait de ce séjour une parfaite réussite.

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Jeu 8/02/2024 Rando Chaîne des Puys – Orcines

Animateur : Yves
Nombre de participants : 24 animateur compris (12 F,12 H)
Météo : nuageux une partie de la journée avec quelques rayons
Distance : 25 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 8 H
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 40 km pour 1 véhicule et 18 km pour 1 autre soit : 58 km et 4 véhicules sur place
Préparation et rédaction : 3 H

ITINERAIRE : Le Colombier, les Vignettes, Montjubet, Fontanas, Montrodeix, St Aubin, Croix Espinasse, Suquet Bonnet, le Péage, PC926, Puy Plantas, Orcines, le Cheix, Villars, Montagne Percée, le Colombier. 

Un bon groupe ce matin pour une journée annoncée grise et nuageuse. Nous partons du Colombier à la sortie de Chamalières où malgré la proximité de la ville, on se sent déjà en pleine nature. Nous empruntons la Voie Romaine, voie Agrippa qui reliait Lyon à Saintes, devenue aujourd’hui le GR89 Chemin de Montaigne.
A la hauteur du stade, changement de cap, direction les Vignettes où l’élargissement des chemins pour les accès pompier ont dénaturé l’endroit. Après une légère montée, le groupe tombe une couche tellement la douceur est présente. Une trouée dans la végétation nous dévoile la métropole dans sa couleur matinale.


A Montjjubet nous repartons plein Ouest sur le Chemin des Crêtes en bordure de la vallée de Royat où s’écoule paisiblement la Tiretaine, légendaire rivière Clermontoise. Nous passons Fontanas avec sa fontaine particulière, petit aperçu du château de Solagnat et nous voilà à Montrodeix pour admirer les fameuses orgues basaltiques.

Orgues de Montrodeix

Première partie de hors-piste sur un tapis de fougères à la couleur châtaigne, pour atteindre un point à 1000 m en surplomb de la Chapelle St Aubin où nous prenons notre pique-nique. Descente sur la chapelle toujours en hors-piste dans un décors de steppe aux genêts irisés. Cette chapelle construite en 1954 abrite la source Chabana à l’eau vertueuse pour les maladies oculaires.

Chapelle St Aubin

De la Croix Espinasse au Suquet Bonnet deuxième tronçon de hors-piste agréable en forêt avec une mousse moelleuse sous nos pieds.
Du péage du Puy de Dôme nous allons chercher le Chemin de la Roche Pertuissade pour gagner Orcines au Puy Plantas et son massif Calvaire.


​Petit aller retour et nous partons au Cheix, contournons Villars pour nous diriger vers la Montagne Percée. Caverne de basalte impressionnante creusée par l’homme pour tailler au départ les dalles de la Voie Romaine. De l’autre côté de cette cavité une fenêtre s’ouvre sur la ville, et il y a encore quelques années, avant que la végétation envahisse les lieux, on pouvait apercevoir les rayons du soleil traversant la montagne.


La sortie coté Chamalières se montre plus sportive. Certains, ayant conservé leurs âmes d’enfant ont utilisé la corde à nœuds, sécurisée par un participant dévoué, pour descendre. D’autres plus téméraires ont bravé le vide, pour se jeter dans les bras de deux atlassiens attentionnés. Merci pour votre dévouement.

Descente par la corde

La dégringolade aux voitures s’est faite en pleine nature entre branches et végétation dense.
A l’arrivée l’opulence de pâtisseries a réconforté tout le monde. Un grand merci aux pâtissières et pâtissier.

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Dim 28/01/2024 Rando Chaîne des Puys – La Nugère

Animateur : Yves
Nombre de participants : 16 animateur compris (9 F, 7 H)
Météo : très légèrement couvert avec douceur et quelques rayons l’après midi
Distance : 27 km
Dénivelé : 850 m
Durée : 7 H 50 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 15 pour 2 véhicules et 3 véhicules sur place soit: 30 km
Préparation et rédaction : 2 H 30 

ITINERAIRE : Sayat, Plateau de la Bade, Malauzat, Argnat, Tourtoule, gare de Volvic, Suc de la louve, Puy de la Nugère, bois des Charots, PC812, PC786, PC812, Laty, Chanat, PC743, L’Etang, les Barguères, Sayat.

A Sayat ce matin, la température est douce, pas de vent, un temps de printemps. Nous partons équipés léger, pour un début de parcours avec la plaine de la Limagne et le Livradois – Forez comme arrière plan. Nous contournons le village par le sud, pour nous diriger vers Reillat. Soudain un champ de lavande aux raies d’une linéarité parfaite, nous souffle un air de Provence et ça à deux pas de Clermont. Un petit panonceau nous indique que la récolte est destinée à la distillerie St Hilaire, entreprise spécialisée dans la fabrication d’huiles essentielles, visitée lors d’une randonnée en Haute-Loire.

Champ de Lavande

Sur ma carte un peu plus en avant des grottes sont répertoriées, nous décidons d’aller les découvrir. Effectivement sur le plateau de la Bade plusieurs cavités se présentent à nous, petites, discrètes et bien dissimulées. La plus grande fait une dizaine de mètres de longueur avec une sortie à l’opposé.
Petit demi-tour et direction Malauzat pour dénicher le château St Genest l’Enfant du 17° et 18°S. Sa tour, peu commune, entièrement vitrée, nous fait penser à un phare.

Château de Malauzat

Passage près de Vinzelles où, Bénédicte nous vente les bons petits plats d’un restaurant atypique, plats réalisés avec des produits bio cultivés sur place.
Sur le sentier qui contourne Argnat, la pente commence à s’accentuer, un petit promontoire rocheux nous permet d’avoir la vue sur le village avec derrière une partie de la Chaîne des Puys. Chaumont, Chopine, Coquille, Jume et autres, entrainent l’interrogation car l’angle de vue est inhabituel, moment d’échange convivial.

Nous restons dans les bois pour passer le ruisseau de Lavaud et le ravin des Grottes.

Ruisseau de Lavaud

Nous voilà à Tourtoule où au passage, de belles oies blanches et grises nous toisent fièrement.


Nous évoluons sur le plateau, contournons Luzet et arrivons en gare de Volvic devant l’atelier de Thierry Courtadon sculpteur sur lave mondialement connu.

Devant l’atelier de Thierry Courtadon

D’un commun accord nous décrétons de gravir les 120 m de dénivelé, le long de la carrière avant la pause méridienne que nous prendrons aux Chevanèdes.

Pause pique-nique

Pour la digestion l’objectif du jour nous attend. Nous poursuivons entre le Suc de la Louve, seul volcan de la chaîne avec cette appellation, et la carrière qui a fourni les pierres de la gare du Panoramique des Dômes.
Le Puy de la Nugère est devant nous, un effort et nous serons bientôt en haut. Premier niveau atteint 925 mètres, traversée du cratère et voilà le sommet 960 mètres. Ce volcan de 13700 ans est à l’origine de deux productions : la pierre de Volvic, trachy-andésite, et l’eau éponyme. Curiosité, ce puy a été la première montagne reconnue comme volcan en 1751 par le géologue Jean Etienne Guettard, bien avant le Puy de Dôme, étonnant !
La descente sur un sentier jonché de feuilles semble plus aisée. Passé le col, grande traversée du bois des Charots et direction Sud-Est pour Chanat. Arrivés au village, nous ne manquons pas de faire une pause, pour découvrir pour certains, et contempler une œuvre de Thierry Courtadon “La toile d’araignée”. Délicatement ciselée dans la pierre de lave, elle nous découpe la Limagne à sa façon.
A l’Etang nous apprenons l’origine de “Four banal”. Banal venant de “ban” désignant au Moyen Age un pouvoir de commandement sur les hommes. Aujourd’hui il faut prendre “banal” dans le sens communal, qui appartient à la collectivité.
Une fois passée la voie ferrée, la plaisante descente des Barguères nous mènera aux voitures.

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Jeu 25/01/2024 Rando Val d’Allier – Corent

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris ( 6 F, 6 H)
Météo : brumeux le matin, ensoleillé le reste de la journée
Distance : 24 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 7 h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 12 km pour 3 véhicules soit : 36 km
Préparation et rédaction : 2 H 30 

ITINERAIRE : Pont Henry, Puy de Corent, PC536, PC442, PC351, PC352, Longues, Brolac, Lachaux, les Brousseaux, Coudes, Montpeyroux, le Blat, le Grand Tertre, PC363, PC369, Pont Henry.

Jolie brise ce matin à Pont Henry, versant Ouest du Puy de Corent, celle-ci va motiver le groupe pour grimper rapidement le premier dénivelé important du jour jusqu’au plateau.
​Autour de nous des nappes de brumes blanches et grisâtres se déplacent rapidement en dessinant le paysage. Après avoir contourné les vignes nombreuses sur ces coteaux, traversé l’aire de départ des parapentes, nous arrivons sur le plateau basaltique formé par ce volcan il y a 3 millions d’années. Soudain sur notre droite nous apercevons les chamois introduits sur ce site depuis peu. Passé les zones cultivées, nous traversons le site archéologique de la capitale des Arvernes. Nous poursuivons jusqu’au bord du plateau pour contempler : les méandres de l’Allier que nous longerons une partie de la journée, les toitures féeriques du village de Corent, village vigneron réputé pour son Gamay rosé à l’appellation AOC depuis 2011, et décrypter le paysage coté Est.
La descente se fait versant sud au pied du Roc Rouge ancienne carrière de pouzzolane et bouche du volcan. Nous sommes à l’abri du vent, le soleil commence à chauffer, les randonneurs se découvrent. Nous abandonnons les grands chemins carrossables, prenons une petite sente cachée et peu empruntée qui nous mène droit au lavoir de Chalus.

Lavoir de Chalus

Légèrement plus bas un amas de pierres que l’on prend pour un rocher nous rappelle qu’en ces lieux existait dès le 4°S un village, Chalus les Bussières, abandonné au 14°S et déplacé à la hauteur d’Authezat. Ces pierres représentent les restes du donjon du château.  

Reste du donjon de Chalus les Bussières

Traversée de la D96 pour rejoindre les bords de l’Allier, le moulin à eau pigeonnier de Chazeron et sa cave voutée sont les seuls vestiges d’un ensemble de bâtiments qui nous laissent imaginer les activités d’autrefois dans ce village du bord d’Allier. Sur le site un panneau nous renseigne sur la restauration de la confluence du ruisseau de Charlet.

Moulin de Chazeron

Jusqu’à Longes nous longeons la rivière par la forêt alluviale à la biodiversité variée.
Passage au dessus de l’Allier au pont des Goules, reconstruit en 1951 avec d’imposantes arches en béton, suite à son dynamitage en 1944.
Tout près en rive droite se dresse un point de mesure de hauteur et puissance de l’eau afin de prévenir en cas de forte crues.
Nous quittons l’urbanisation de Longues rapidement pour retrouver notre rivière du jour à Brolac où un bac permettait la traversée. Une petite chapelle construite en bordure de chemin au 20° S, en mémoire de la 1ère guerre mondiale, se fait toute discrète.

Il est 12h. Nous décidons de faire le dénivelé pour arriver à Lachaux où nous prenons notre pique-nique sur l’accueillante place devant l’imposant château privé du 16°S aux pierres blondes.

Château de Lachaux

Nous quittons Lachaux par le ravin de la Vinzelle, soit disant riche en lithium, qui a  fait la une des journaux récemment, pour rejoindre notre fil conducteur au niveau des Brousseaux à l’entrée de Coudes.

Le pont suspendu de 1846 détruit lui aussi en 1944 et reconstruit 3 ans plus tard nous permet d’enjamber de nouveau cette jolie rivière.
​Dans la traversée de Coudes une boule blanche perchée en haut d’un arbre nous interpelle : ballon crevé, ou… ? Arrivés à proximité nous constatons qu’il s’agit d’un énorme essaim de frelons asiatique étonnant de le voir là.

Essaim

La montée à Montpeyroux est le dernier effort de la journée. Déambulation nonchalante dans le village pour en apprécier la beauté. 
Notre parcours se finit par un slalom, à la terre un peu grasse par endroit, entre champs cultivés ou pas jusqu’à l’arrivée.

Montée à Montpeyroux

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Dim 21/01/2024 Raquettes Sancy Sud

Animateur : MICHEL D.
Nombre de participants : 18 animateur compris (9F, 9H)
Météo : couvert le matin  et ensoleillé l’après midi, Températures négatives toute la journée vent d’ouest
Terrain : très peu d’enneigement 
Distance : 13 km
Dénivelé : 950m
Durée : 7h45 pauses comprises
Classement Atlas : facile reclassée moyenne suite dénivelé

Kilométrage auto :  2 voitures (124km) soit 248 km) et 4 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3 h

ITINERAIRE : parking de Super Besse –bois de la Biche- gauche de la falaise- plateau  enneigé jusqu’au Col de Couhay- Canyon du Puy Ferrand- Puy Ferrand 1854m- Col du Puy Gros- sous Puy Gros- Belvédère du Cirque de la Fontaine Salée- grand tour de la montagne haute- remontée du canyon de la trentaine- le  Paillaret nord 1740m- Rocher d’Henry’s- Bois de la Biche- parking
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Nous sommes partis à 9h10 et avons traversé les pistes de skis avec très peu de skieurs, nous n’étions pas dans la fourmilière de février. Une fois rentrés dans les sous bois de la Biche nous étions seuls au monde la plupart de la journée. Nous sommes passés sous le Parcours Aventure et avons regardé  quelques passages  de tyrolienne.

Nous continuons notre montée sur la gauche de la falaise, puis chaussons raquettes ou crampons pour rejoindre le col de Couhay, de là nous plongeons sur le canyon du Puy Ferrand plein de neige, sublime remontée appréciée de tous, les yeux en prennent plein la vue et les photos cliquent de tous cotés. Nous faisons notre repas de midi lovés à l’abri des rafales glaciales en haut du canyon. Pendant le repas, les discussions affluent et l’une d’elles demande de faire la montée au Ferrand et au Paillaret, ce qui rallonge la dénivelé du jour, d’un commun accord  le groupe préférant faire plus de dénivelé et moins de km. Nous voilà repartis, Arrivée au sommet du Ferrand 1854m sublime pour tout le monde : ceux qui n’y sont jamais montés et les autres qui ont déjà  gravi sont ravis de leur performance. Lecture de paysage à 360°. Passage au col du Ferrand où les remontées sont à l’arrêt, nous descendons plein sud, pour passer sous le Puy Gros, puis passage au belvédère du cirque glacière de la vallée de la Fontaine Salée, de nouvelles explications et contemplations, nous enlevons raquettes et crampons de trail car la montagne haute est sans neige, nous en faisons le grand tour puis remontons par le canyon de la Trentaine, cascades , vasques partiellement gelées  clic clic photos splendides, puis montée au Paillaret  nord 1740m. Nous passons au rocher du funambule Henry’s et explication du pourquoi. De là nous rechaussons raquettes et crampon de trail pour finir notre descente sur le bois de la Biche et la piste de ski qui nous mène au parking voitures.

C’est l’anniversaire d’Aurélie et elle nous invite à sa voiture pour une boisson pétillante et un délicieux gâteau pour marquer cette journée.

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Sam 23/12/2023. Marche sportive – Chaine des Puys – Villars

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (1F-6H)
Météo : Variable avec vent dans les puys – doux
Terrain : Un peu gras
Distance : 21,6 Km  
Dénivelée : 562m  
Durée : 3h05 de marche – 3h15 pauses comprises
Vitesse moyenne 7 km/h

Itinéraire :
Villars, Le Cheix, Orcines (chemin du Pariou), Sud du puy de Plantas, le golf, intersection avec chemin de la Roche Pertuisade, ouest puy de Couleyras, chemin des Gouris, le Péage, PR jusqu’au col de Ceyssat, ancien GR4 vers D 942, sente NW-SE au PC 961, traversée D 942 au PC 957, HP jusqu’à D 767a, chemin d’exploitation Nord de St Aubin, troisième sente sur la gauche après la D 767a vers Montrodeix, Montrodeix, la Font de l’Arbre, rue de Lacombe, Lavoir, Fontanas, route des Dômes, PR, chemin des Crêtes, PR vers côte du Bey, retour Villars par sentier W au-dessus du Colombier.

Remarque: Que des habitués en forme. Rythme soutenu. 

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Jeu 21/12/2023 Rando Clermont-Limagne – Autour de Ceyrat

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (2F-5H)
Météo : Vent et douceur
Distance : 26,5 km  
Dénivelée : 1050 m  
Durée : 7h15 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage auto 1 voiture 30km – 3 voitures sur place
Préparation et rédaction : 2H00
 
Itinéraire : D767-PC 692 – début parcours de santé puis SW vers station d’épuration – est de Champeaux Haut – traversée de l’Artière – vers D 133 – vers station d’épuration de Berzet – traversée du village – SW PC 783 – traversée ruisseau de St Genès – dolmen de Samson – HP pour gagner le sentier au-dessus du PR des gorges – le Quart de Rondet – M21 – les  Pradeaux – est de Ceyrat – D2089 – Fontimbert – sente jusqu’à Montrognon – Nord vers haut de Fontimbert – vers Champ Blanc – moulin de la Tranchère – l’Artenium   – sous D2089 – entrée SW de Beaumont – M767 vers la Chataigneraie – nord puy de Montaudoux – sommet du puy – descente au NW vers rue des Montagnards – avenue Joseph Agid – route de Gravenoire – Est de Gravenoire – D767 – retour voitures par sente en rive gauche de l’Artière sous D 767

La rando à St Sauves s’est transformée en une boucle autour de Ceyrat : faire près de 60 km pour se prendre une douche n’est pas motivant ! J’ai prévenu au départ le petit groupe de bons marcheurs présents que la ballade serait requalifiée suite à une distance et une dénivelée supérieure à celles annoncées sur le répondeur.  Nous voilà partie pour une rando rurbaine mais qui nous a réservé de beaux passages de nature. A commencer par la belle forêt sectionale de Ceyrat que nous avons parcouru du nord au sud par des sentiers bien entretenus par l’association locale. Les petites cascades sur l’Artière bien en eau font un bruit d’enfer. Rapidement le sentier s’élève. La dernière tempête a laissé des traces.

Par son étagement, la forêt offre un grand nombre d’essences, des feuillus (chênes pubescents) et des résineux. Certains résisteront mieux au réchauffement que d’autres. Sur les sections où certains épineux dépérissent un plan à long terme prévoit la création d’îlots d’avenir : après une coupe rase de ces sapins sur des espace d’un hectare environ, la commune va replanter des essences résistantes comme le pin Laricio, le pin de Salzmann, le pin Maritime et le chêne pubescent. A l’abri des arbres, nous ne ressentons pas le vent qui souffle pourtant fort… Nous le ressentons plus en traversant Berzet où je prends la photo du groupe du jour sous le lavoir.

Lavoir de Berzet

Petite pause matinale sur le ruisseau de St Genès avant de gagner l’imposant dolmen de Samson.

Dolmen de Samson

Nous longeons 5 minutes le ruisseau au fond des gorges avant que je me rende compte que le chemin prévu passe 100 m au-dessus. C’est l’occasion d’une belle remontée dans la pente boisée qui fait monter le rythme cardiaque. C’était pour la beauté du geste car le PR des gorges menait peu ou prou au même point 😊 C’est bientôt la fin de notre parcours forestier : la ville approche… Nous entrons dans Ceyrat pour aller chercher au-delà de la 2089, le quartier résidentiel de Fontimbert. Plutôt que d’aller chercher le chemin d’exploitation qui monte au sud vers Montrognon, certainement très glaiseux, nous traversons rapidement le lotissement avant de trouver une sente qui monte aux ruines à travers les maisons et finalement les prairies. La pente est bien raide et contribue à la dénivelée que nous constaterons en fin de rando…

Tour de Montrognon

Mon envie de déjeuner à proximité de la tour tourne court : trop de vent d’ouest au sommet ! Nous redescendons donc et trouvons un coin abrité pour le repas dans les dernières maisons de Fontimbert. Les douceurs apportées par chaque participant rechargent les batteries qu’une bonne matinée de marche a un peu entamées. Des prairies de Champ Blanc, nous avons une belle vue d’ensemble sur l’agglomération vue du sud. Nous retrouvons collée à nos chaussures la glaise que je voulais éviter lors de la montée à Montrognon. Nous arrivons peu après au parc qui entoure le Moulin de la Tranchère sur l’Artière.

Moulin de la Tranchère

Il est fermé suite aux nombreuses dégradations constatées. Cela ne nous empêche pas de trouver l’ouverture quelques mètres plus loin. Dommage cette fermeture car l’espace est pourtant propice aux petites fêtes familiales et populaires… A l’approche de Beaumont, les promeneurs à chiens se font plus nombreux. Nous ne verrons pourtant personne au sommet du puy de Montaudoux ; il est vrai que le sentier est pentu. Petite pause boisson avant de redescendre vers Royat. Lucette, la régionale de l’étape nous apprend que le chemin de la pente sud ne débouche plus que sur des passages fermés. Nous la suivons donc sur une sente de sa connaissance qui nous fait arriver au milieu de la rue des Montagnards. Quelques mètres à remonter qui vont se cumuler à la dénivelée déjà acquise. La ballade touche à sa fin. Une petite sente nous coupe deux virages de la rue de Gravenoire avant de trouver le chemin forestier sous la D 767 qui nous mène à nos voitures après 7 heures d’une marche dynamique.

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