Animateur : Mady Nombre de participants : 8 animatrice comprise (6F, 2H) Météo : Pluie en continu et températures fraîches. Distance : 21,500 km (open runner) Dénivelé : 600 m (open runner) Durée : 6h pauses comprises Classement Atlas : facile
ITINERAIRE : Cimetière de Royat, Rocher du Salut, Charade, Manson, contournement du puy de Manson par est et nord, contournement du Puy de Marmoison, traversée D942, Péage, gare du train du Puy de Dôme, c, La Font de l’Arbre, Fontanas, chemin des crêtes, Royat.
Il pleut au départ. Bien encapuchonnés nous voilà partis sur le chemin de la Pauze pour gagner d’abord le Rocher du Salut où on ne s’attarde pas trop à contempler la vallée avant d’arriver à Charade. Par un temps pareil, pas un joueur sur le golf ! On poursuit en direction de Manson et arrivons sur la D 90 par un petit chemin très agréable. Il faut ensuite longer le bord de route pour prendre le chemin qui passe sous le puy de Manson. Ma proposition de pousser jusqu’à la Chapelle St Aubin ne rencontrant pas de succès, tout le monde préférant rester à l’abri des arbres, je me contente de rappeler qu’il y aurait là une source miraculeuse qui aurait en autres vertus celle de soigner les problèmes oculaires et la propriété de renforcer l’amour. Au moment d’emprunter le chemin qui contourne le puy de Marmoison, nous rencontrons un autre courageux, qui effectue son jogging en solitaire. Il fera partie des rares rencontres de ce jour avec 4 ou 5 marcheuses de nordique sur le chemin des Gouris et 2 promeneuses un peu plus bas.
Il pleut toujours, le vent souffle en rafales et comme nous arrivons près de la gare du train du Puy de Dôme je demande l’autorisation de pique niquer à l’intérieur ce qui nous est gentiment accordé. Nous repartons revigorés par cette pause au chaud et au sec. C’est maintenant la descente par le chemin de la Roche Pertuisade vers la Font de l’Arbre et Fontanas puis le chemin des crêtes pour arriver à Royat. Une randonnée dans la bonne humeur malgré ces mauvaises conditions météo.
Météo : pluie et vent sensible dans les parties découvertes
Temps de préparation et de rédaction : 2h00
Mise à disposition de bâtons : 1
Kilométrage : 5 voitures avec une moyenne de 40km (aller et retour) soit 200km
Nombre de participants : 5 animateur compris (2F, 3H)
Distance : 21.16km ; moyenne 6.5km/h (montre Gps), et 400m de dénivelée (montre altimétrique)
Durée : 3h14 (de marche) et 3h25 (de déplacement)
Itinéraire : 1er chemin sur la D16 en direction de Moulet Marcenat, les Goulots, ouest du puy de la Nugère, passage entre les puys de Tressous et Lespinasse, est des villages de Lambertèche et Grelière, sud puy de Verrières, village de Paugnat, est du puy de Paugnat, sente à travers les cheires au-dessus de Volvic.
Observations : échauffement habituel. A couvert, dans la majorité du parcours, nous n’avons pas eu trop à souffrir des bourrasques du vent. Deux pauses d’un total de 11 minutes ont permis d’absorber eau, quelques fruits secs et autres encas tirés du sac à dos. Déplacement dans la bonne humeur et avec dynamisme.
Faune rencontrée : 3 jeunes chevreuils sur la route au niveau du pont de chemin de fer des Goulots, 1 écureuil sous le puy de Verrières.
Nombre de participants : 19 animateurs compris (7F,12H) Météo : Pluie tout le long du parcours – Température fraîche pour la saison (10°) Distance : 24 Km (GPS) Dénivelé : 770 Mètres (GPS) Durée : 7 H 10 mn pauses comprises Classement Atlas : Facile
ITINERAIRE : Lac Pavin, Point sublime, Puy de Montchal, Creux de Soucy, Lac de Montcineyre, Lac de Bourdouze, Anglard, Cascade de Vaucoux, Trabantoux, La Grange neuve, Lac d’Estivadoux
Pour ma toute première rando tracée et conduite sous la surveillance de Yves, j’avais choisi pour thème l’eau avec 4 lacs d’origine géologique fort différente et une cascade au programme. Mais c’était sans compter sur Dame Nature qui s’était mise complétement dans le thème en nous gratifiant d’une pluie continuelle tout au long du parcours.
Nous avons débuté par le lac Pavin, un des plus jeunes volcans d’Auvergne (moins de 7 000 ans) dont nous avons fait le tour. Nous sommes ensuite remontés sur un point de vue dénommé Point Sublime mais qui n’avait ce jour de sublime que le nom, la vue étant complétement bouchée. Le groupe a ensuite fourni un bel effort pour monter au Puy de Montchal. Effort qui par beau temps est récompensé par une superbe vue sur le Massif du Sancy mais qui malheureusement n’était pas là non plus ce jour.
Nous nous dirigeons ensuite sur un des seuls gouffres de la région, le gouffre du Creux de Soucy où quelques explications sont données. Ce gouffre à l’origine faisant toujours débat entre scientifiques a la particularité d’abriter en son fond un lac de température constante été comme hiver (2°C) mais aussi d’héberger des chauves-souris (12 espèces répertoriées dont 4 protégées) qui hibernent et se reproduisent dans le gouffre (très rare à ces altitudes).
Cap ensuite sur le 2ème lac de la journée, le lac de Montcineyre. Il est alors temps de trouver un abri pour manger, la pluie ne s’étant toujours pas arrêtée. Le Puy de Montcineyre et ses flancs bien arborés jouera ce rôle. Après un repas rapidement avalé, nous nous dirigeons sur le lac de Bourdouze, lac d’origine glaciaire, puis le village d’Anglard où Georges nous fera découvrir une jolie petite chapelle bien appréciée de tous. Nous redescendons ensuite sur la cascade de Vaucoux (dénommée aussi cascade d’Anglard).
La fin de la balade se fera via Trabantoux, la Grange Neuve pour aboutir au dernier lac au programme, le lac d’Estivadoux, qui, en cette saison, est beaucoup plus une tourbière qu’un lac.
Merci à tous les participants de m’avoir fait confiance pour cette première et à Yves de m’avoir “surveillé”.
Nombre de participants : 6, animateur compris (4F, 2H)
Météo : Nuageux avec quelques percées de soleil, les premières gouttes de pluies ont commencé à tomber alors que nous arrivions aux voitures.
Distance 21 km
Dénivelée : 700 m
Durée : 7h00 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Itinéraire : Saint-Babel, Grand Raymond, Puy de Rayat, Vindiolet, Pont de la Pendue, Langlade, Puy des Chaumes, Col de la Croix des Gardes, Puy Rousset, Roure, Saint-Babel
Dominant fièrement le sud de la Forêt de la Comté, le Grand Raymond nous a ouvert son sommet du haut duquel nous avons pu admirer… une magnifique mer de nuages. Quelques sommets des Dômes et du Sancy s’y laissaient toutefois vaguement distinguer. Un paysage finalement assez inspirant qui a donné lieu à quelques discussions, pas forcément toutes en rapport avec la randonnée… Sur les flancs de Puy de Rayat se trouvent les ruines du village éponyme, vraisemblablement déserté à la suite de l’épidémie de peste noire du XIVe siècle.
La nature y a entièrement repris ses droits, mais des vestiges pierreux nous permettent d’y deviner encore les emplacements des anciens bâtiments. Notre cheminement se poursuivait sous un ciel clément, très différent de ce que nous annonçait la météo et la longue mais régulière montée jusqu’au Puy des Chaumes a été rapidement avalée par un groupe en belle forme physique. Un passage à l’est du Puy Moriot, inédit pour l’ensemble des participants, nous a permis d’apprécier de belles cavités creusées par l’érosion.
Après la traversée de Roure, une dernière montée jusqu’au château de Saint-Babel nous a permis de voir de haut une partie du parcours de la journée, avant que les premières gouttes d’un orage ne nous poussent à rejoindre nos voitures, la tête emplie de souvenirs.
Séjour n° 5 Echappée printanière aux portes du Vercors
Prévu du 01 mai au 03 mai reporté pour des raisons sanitaires du 18 au 20 septembre 2020
SECTEUR VERCORS DROMOIS CARTE IGN 3136 ET et 3136 SB NOMBRE PERSONNES : 16 animatrice incluse (10 F, 6 H) METEO : vendredi beau et chaud à l’abri ; samedi atmosphère lourde, quelques gouttes et nuages ; dimanche cocktail de ciel bleu, brume et nuages en alternance, température plus fraiche. TERRAIN : Très sec vendredi et samedi et humide le dimanche. DISTANCES, DENIVELEES : vendredi, 16 km, 795 D+ et 5H30 (temps de déplacement, pauses incluses) ; samedi 20 Km, 805 D+ et 7H ; dimanche 10 km, 485 D+ et 3 km, 30 D+ 4H30. CLASSEMENT : Facile ITINERAIRES : vendredi. Départ col de Rousset, GR 93 direction sud, col de Chironne, aller retour en HP vers sommet du But de Neve, retour sur le GR 93 jusqu’au scialet de la Seppe, direction Ouest, Bernard, col de St Alexis, GRP Tour du Vercors drômois, col de Rousset. Samedi. Départ Beaufort sur Gervanne, descente vers la Gervanne, Pierre Blache, PC 427, PC 547, Plan de Baix, aller-retour Croix du Vellan par Rimon, Fonchet , PC 684, l’Anchâtra, PC 691, Les Peupliers, PC 477, jardin botanique, retour Beaufort par la D743. Dimanche. Départ col de la Bataille, sente au pied des falaises du Roc de Toulau, col de Toulau, aller-retour sommet Roc de Toulau, Pas du Gouillat, retour col de la Bataille par GR 93, aller-retour sur les crêtes des Rochers de la Sausse jusqu’au PC 1450, retour voitures. Parking refuge Gardiol , aller-retour jusqu’au Mur des Chartreux.
Pour ce nouveau séjour, nous voici à quelques encablures de Valence pour une échappée printanière qui s’est transformée en échappée automnale mais ouf, le temps de Toussaint a attendu quelques jours avant d’arriver et nous avons bien apprécié cette incursion chez les Vertacomicoriens !! Surprenante appellation des habitants du Vercors qui nous a fait sourire ! Nous entamons le séjour par une montée au col de Rousset par sa route aux multiples lacets qui attire beaucoup de monde pour ses belles vues sur les rochers de Chironne entre autres (voir extrait “Des racines et des Ailes”). Il faut y être vigilant car on bataille dur avec les cyclistes qui veulent aller plus vite que nous !! ( notamment au retour dans la descente !!). Puis nous chaussons les ” crampons ” pour emprunter le chemin des Muletiers, très belle voie « romaine » posée au pied des falaises et très fréquentée par les commerçants en des temps plus reculés car il existait peu de passages entre la vallée de la Drôme et les Alpes du Sud. Nous entamons ensuite une belle montée (qui nous a fait penser au Puy de l’Ouire) avec, à l’arrivée le réconfort d’un bon pique nique et surtout un immense panorama sur une grande partie du massif. Puis descente dans la plaine par un beau sentier forestier mais un peu chaotique. Le site, proche de Vassieux en Vercors reste très marqué par les combats maquisards de la 2ème guerre et notamment l’attaque menée par 15000 allemands en juillet 1944 qui fît pas loin de 900 victimes. Retour aux voitures, passage à Die oblige, nous faisons escale pour découvrir le pétillant local bien connu, la Clairette. Puis direction Beaufort sur Gervanne et le gîte de la Brèche, charmant hébergement installé dans de vieilles bâtisses en pierre. Un bon gratin dauphinois a été le bienvenu après cette longue journée !
Pour le deuxième jour, nous partons à pied du gîte. Je vois se dessiner au loin l’objectif du jour, la falaise du Vellan qui semble vraiment lointaine ! A une bonne cadence nous rejoignons ce promontoire qui culmine à 950 m d’altitude. Le site vaut le détour car il permet d’avoir un beau panorama très étendu sur les multiples bosses et ondulations qui remplissent l’espace. Les habitants de Plan de Baix ont bien de la chance d’habiter au pied de ce belvédère, les couchers de soleil doivent y être fantastiques !! Le site est très fréquenté par les vautours dont nous admirons le vol majestueux . Toujours dans le même village, passage devant le centre de jeûne de la Pensée sauvage. Pour ceux que cela intéresse, il faut compter environ 1800€ les 6 jours ! Cela fait cher le kilo perdu. Nous préférons sortir notre classique pique nique, installés sur un pré où un petit fond d’air frais est le bienvenu car l’atmosphère est lourde et orageuse. A l’abri des pins et des chênes pubescents nous redescendons petit à petit avec en toile de fond les belles falaises des 3 becs et de Roche Courbe qui nous invitent à revenir ! Avant l’arrivée, nous prenons le temps de faire le tour du jardin botanique mis en place par la marque “Sanoflore” (cosmétique naturelle). Visite rapide car le pauvre jardin est un peu grillé et n’a plus l’allure qu’il devait avoir au printemps ! Retour à Beaufort après une belle journée que nous avons été heureux de partager avec Gilbert, ancien animateur atlassien installé dans la Drôme qui en a profité pour venir nous rejoindre et partager les bons souvenirs avec les plus anciens ! Petite pause boisson en terrasse et malgré la pluie certains iront faire un saut dans une belle marmite de la Gervanne !! Fin de journée dans la bonne humeur avec un bon repas préparé par Véronique, la responsable du gîte, que l’on remercie pour sa gentillesse et sa disponibilité. Pendant la nuit un bon orage illumine le ciel.
Au matin direction le col de la Bataille (1313 m), lieu de passage de quelques tours de France et dont l’origine du nom fait un peu débat ; on retient celle d’une confrontation souvent rude entre vents du sud et du nord. Le secteur est réputé pour des orages violents et justement les prévisions météo en annoncent pour la fin de matinée. Je renonce donc à faire le tour complet du plateau d’Ambel. Le ciel nous laissera quand même le temps de monter au Roc de Toulau. Ce sommet de 1581m offre une belle vue sur le Vercors, Diois, Drôme Provençale et même le Mont Ventoux par temps clair. Les faces nord et ouest présentent de vertigineuses falaises que l’on peut admirer depuis la sente permettant d’accéder au sommet. Retour vers les voitures de bonne heure, l’aller et le retour ayant été assez court, nous n’avons pas envie de reprendre le chemin du retour vers Clermont. Nous partons donc pique niquer sur un joli promontoire rocheux et enchaînons par une montée aux Rochers de la Sausse jusqu’à leur point culminant. Encore de beaux aplombs très aériens et une belle vue d’ensemble sur les falaises du Toulau. Le site mérite bien le détour. Il nous reste encore un peu de temps, nous en profitons pour rejoindre en voiture le parking du refuge Gardiol et faire un court trajet jusqu’au Mur des Chartreux et le Saut de la Truite. Cette magnifique falaise culmine à 960 m et surplombe le village de Bouvante 360 mètres plus bas. Par contre la truite ne risque plus de sauter car le ruisseau de la Lyonne est totalement à sec ! Dommage car la cascade en eau doit être impressionnante. Cette fois c’est fini, nous entamons le retour avec un dernier et beau clin d’œil d’un duo de biches que nous apercevons dans les bois. Nous passons en plein territoire de la noix dont l’époque de la récolte ne va pas tarder à commencer. Merci à tous pour votre participation, les belles photos, l’excellente ambiance, les petites douceurs pour les gourmands. Merci également pour le coup de main au gîte et la ponctualité !
Animateur : Mady Nombre de participants : 13 animatrice comprise (5F, 8H) Météo : Très beau temps . Température aux alentours de 30° Distance : 20 km (montre GPS) Dénivelé : 770 m (montre GPS) Durée : 7h00 pauses comprises Classement Atlas : facile
ITINERAIRE : Auzon, Boussac, ruisseau de Cé, le Moulin de St Jean, St Jean St Gervais, Gourdine, Passage, Valz sous Chateauneuf, Vieille Prade, Pont des Chenaux, Suquet de Ladray, traversée de l’Auzon à gué, la Lette, Auzon
Partant de la partie basse du village d’Auzon situé au bord de la rivière portant le même nom, il faut commencer par une montée sur les contreforts situés rive droite afin de gagner Boussac. Une agréable fraîcheur règne encore en ce jeudi matin due certainement à l’orage de la veille dont les chemins gardent encore la trace. Malgré celui ci le ruisseau de Cé n’a pas un débit important et le passage à gué annoncé sur la carte aurait pu s’effectuer très facilement même sans la passerelle présente. D’ailleurs, pour arriver au Moulin de St Jean, nous allons le suivre et ou le traverser à plusieurs reprises sans aucun risque de mouiller les chaussures. Passé le moulin, nous entamons une nouvelle montée vers St Jean St Gervais et son église dont le porche appelé ganivelle (à l’instar de celle d’Auzon) est une particularité de l’architecture romane auvergnate .
Autre particularité de cette commune c’est de ne pas avoir de bourg. Autour de l’église, perchée sur un piton granitique isolé, ne se trouvent que la mairie, le cimetière, le presbytère (en ruine), l’ancienne école (maison des associations). Tous les autres lieux habités sont dispersés par petits hameaux. Avant d’arriver à Valz sous Chateauneuf qui sera notre point le plus au nord avant le retour sur Auzon il faut passer encore 2 autres petites vallées et leur ruisseau ; le ruisseau de Bioran puis après Gourdine le ruisseau de Valz. C’est l’heure du pique nique pris à l’ombre de l’église de Valz sous Chateauneuf dont la cloche a été fabriquée en 1896 par une entreprise de Montferrand. L’église est fermée mais la clé nous est amenée par la personne qui en a la garde. La visite s’impose donc.
En repartant, nous découvrons au bord de la route, un monument qui rappelle que tous les habitants de cette commune ont été invités par le président Mitterrand à la garden party de l’Élysée le 14 juillet 1986. Il fait plus chaud maintenant pour effectuer la remontée vers Vieille Prade . Nouvelle vallée avec le ruisseau des Prés Guillot que nous traversons au Pont des Chenaux et nouveau point haut avec le Suquet de Ladray et sa borne geodésique que nous découvrons nichée dans un tapis de mousse. Après la sortie du bois, près du hameau de Farigoles, un faisan lâché depuis peu, est à peine effrayé à notre passage. Enfin c’est la descente vers le ruisseau Auzon pour un passage à gué. Certains rêvent déjà d’un bon bain de pieds ! Là encore peu d’eau mais le rafraîchissement souhaité est possible.
Dernière montée avant de redescendre sur le vieux village d’Auzon aux ruelles pavées, maisons anciennes, jardins suspendus et son église romane du XIIème siècle, ancienne collégiale bénédictine flanquée d’un imposant porche (ganivelle) aux chapiteaux sculptés.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 11 animateur compris (8F, 3H) Météo : Soleil Distance : 22,1 km(mon GPS) Dénivelé : 710 m (mon GPS) Durée : 7h20 pauses comprises Classement Atlas : facile
Itinéraire : le Luguet, Artoux, bois d’Artoux, Bois du Cézallier, Font Rouge, Signal du Luguet, Nord-Ouest pour rejoindre sentier des Vaches rouges, PC 1470, buron de Pailassère Haut, buron de Pailassère Bas, sud mont Mouchet, source de la Sianne, vers buron de Sianne-Haut, contournement nord bois du Rayet et bois de La Barre, le Luguet.
Par une belle matinée estivale, nous voici de retour dans le Cézallier auquel nous accédons par sa porte Est, au Luguet, petit hameau au nord d’Anzat le Luguet. Je n’avais personnellement jamais abordé le Cézallier de ce côté.
Avant de fouler les prairies d’estive que nous aimons tant, restait à monter une belle marche, le cirque d’Artoux, ce qui constituait un des petits challenges de la journée. Car partant du Luguet et pour rejoindre le plateau et son Signal, il faut passer au-dessus du Cirque d’Artoux. Le hameau d’Artoux est rejoint par un beau chemin en balcon qui nous laisse bien voir son beau cirque glaciaire, l’un des plus grand d’Auvergne ! Attention n’attendez pas à voir Gavarnie à 75 km de Clermont mais quand même il a une belle forme et une hauteur de 260 m environ en aplomb du hameau. Le glacier a profité de son exposition N-NE pour faire des heures supp et continuer à creuser les parties les moins basaltiques du plateau. La bonne vue d’ensemble du terrain depuis le chemin venant du Luguet me laisse entrevoir le bon passage à prendre. Au pied du mur, comme vous vous en doutez, il n’y a pas d’autre solution pour grimper que le hors-piste ! Nous voilà donc au prise avec de belles pentes boisées – puisque nous devons traverser le bois d’Artoux – défendues par de beaux ronciers combinées à quelques clôtures avec franchissement évidement en gros dévers. Bon test Atlas pour nos deux nouvelles en sortie découverte. Une fois sortis d’une belle hêtraie au pentes exigeantes, nous pouvons continuer la progression en terrain découvert vers le plateau, rebord du cirque. Au sommet, belle vue à 360° sur la Chaîne des Puys, le Sancy et le Livradois Forez, au nord et à l’est et sur les deux buttes du coin, à l’ouest, bois du Cézallier et Signal du Luguet. Après avoir repris notre souffle, nous nous dirigeons plein ouest vers le bois du Cézallier qu’on confondrait presque avec le Signal son voisin plus au sud. Seul élément qui nous évite de faire l’erreur est le petit amas rocheux sur le bas de la butte qui est bien marquée sur ma vielle carte IGN du Cézallier mais plus sur la carto Iphigénie. Hormis ce point, l’erreur est possible: même hauteur ou quasi, même forêt sommitale….
Nous rejoignons finalement le Signal par le chemin des Vaches rouges que nous abandonnons rapidement au niveau de Font Rouge, site de captation. Le rouge de la toponymie venant sans doute (c’est moi qui suppose) de la couleur des myrtilliers qui entourent le site et qui commencent à prendre leur merveilleuse couleur automnale. Second challenge de la matinée: trouver la borne marquant le sommet du Signal. Le secteur où chercher est rapidement identifié mais l’état de la forêt est tel que malgré notre bonne volonté nous tournons autour sans le trouver. Nous avons mis pas mal de temps à parvenir au Signal, il est temps de continuer la balade car nous sommes déjà en fin de matinée. Nous sortons du bois plus au sud que prévu sur mon tracé et nous embrassons le massif du Cantal du nord au sud. Après une petite progression au nord à travers l’estive nous déjeunons à proximité du chemin des Vaches Rouges.
Nous reprenons à l’issue notre plan de marche en essayant de deviner le nom des burons, ruinés ou pas que nous apercevons de tout coté. En même temps, je réfléchis à la réduction du parcours car il est déjà près de 14h et il reste du chemin… Nous coupons donc à hauteur du buron de Pailassère Bas en piquant plein est vers les sources de la Sianne. De ce point nous apercevons la haie de sapins auprès de laquelle nous avions bivouaqué en 2019 lors de notre traversée sud-nord du Cézallier La progression épouse alors l’ondulation du plateau. Nous évitons bien sûr les nombreux troupeaux encore en estive qui nous obligent à franchir toujours et encore pas mal de clôtures. Finalement, c’est presque à regret que nous retrouvons les larges chemins qui nous ramènent au Luguet car nous tournons alors le dos à ces merveilleux paysages du haut Cézallier.
Parvenus au Luguet, nous honorons notre promesse faite à la tenancière du petit café / épicerie du hameau en début de rando de venir consommer à notre retour. Petit coin de convivialité que nous ne nous attendions pas à trouver dans un tel hameau reculé. Même si l’accueil est loin d’être pro, crêpes et glaces sont de bonnes récompenses à nos efforts de la journée.
Animateurs : Georges et Fabien Nombre de participants : 15 ( 5 f et 10 h ) Distance : 20 km Dénivelé : 800 ms Durée : 7 h 30 Classement Atlas : facile Météo : chaud toute la journée, nuageux l’après-midi avec un petit vent du nord sur les hauteurs.
ITINERAIRE : Départ de Thiers, Dégoulet, vallée des Rouets, Membrun, pc 631, pc 645, les Joanis, pc 746, traversée de la D 102, point de vue le petit Larenteix, les Bergerettes, Madiere, les Granges, les Mures, Pont Haut, Pont Bas, Dégoulet et retour à Thiers.
Aujourd’hui, départ de la cité coutelière avec comme mise en jambe une sévère pente avec des escaliers jusqu’au village de Dégoulet, direction le sentier des Marguerites qui nous a guidés jusqu’au fond des gorges de la Durolle et sa vallée des Rouets. Tout au long de la riviere, nous avons pu observer les ruines d’anciens moulins, que les émouleurs ( les ventres jaunes ) utilisaient pour affûter les lames de couteaux, chaque ancien moulin portant le nom de son propriétaire. L’arrivée de l’électricité à Thiers a contribué à la fermeture progressive des moulins. Le rouet Lyonnet en activité jusqu’en 1976 a été restauré et peut se visiter.
Nous quittons la vallée en direction de Membrun. Après avoir traversé plusieurs hameaux, nous faisons une halte au point de vue, près du village le petit Larenteix, une vue à 180° s’offre à nous sur la ville de Thiers, la chaîne des puys et le Sancy, des sculptures en fer forgé nous rappellent que nous sommes dans la région des forgerons. Merci à tous et à bientôt sur de nouvelles randos.
Animateur : Yves Nombre de participants : 9 animateur compris ( 8 F, 1 H) Météo : Couvert le matin, alternance soleil et nuages l’après-midi Distance : 25Km Dénivelé : 600 Mètres Durée : 7H 10mn pauses comprises Classement Atlas : Facile
ITINERAIRE : Tauves, Tyrande, Les Croûtes, Chameil, PC 856, La Grangeounne, Le Montel, Chazelles, Avèze, Flessanges, Cheminade, Tauves
Départ de : Tauves, traversée sur les pierres de la Mortagne. Après Tirange, nous empruntons un magnifique tunnel d’arbres qui semble avoir été taillé pour nous. Nous cheminons sur le plateau de Tauves jusqu’aux Croutes, et notre curiosité nous emmènera voir le menhir de Méjanesse, datant du Néolithique ou Pierre des 4 Curés appelé ainsi parce qu’il était situé à la limite de 4 paroisses. Etonnés de son classement aux Monuments Historiques en 1976, nous sommes déçus par son aspect. Nous apprécierons davantage les vastes troupeaux de Salers au milieu de prairies d’un vert soutenu, copieusement fournies , ce qui prouve bien que les précipitations sont plus fréquentes et plus abondantes à l’ouest du Sancy.
Avant de quitter ce plateau et de pénétrer dans la foret qui longe la Dordogne, nous nous sommes attendris devant cet adorable veau Highland de quelques heures qui avait du mal à trouver son équilibre, bien protégé par sa mère aux cornes majestueuses.
Après la pause, direction Chazelles et son château du 17°s, résidence de vacances des établissements Bergougnan jusqu’aux années 80, transformé en chambres d’hôtes aujourd’hui. Petite séquence émotion pour Isabelle qui a passé 9 années de colonies dans ce cadre champêtre ! Nous poursuivons vers Avèze et son église romane Notre Dame de l’Assomption du 12°s, habillée d’un magnifique retable doré. Passage du Chantemerle au pont de la Reine, et remontée sur Flessanges où la vue de la Banne D’Ordanche au Sancy nous interpelle, car la luminosité à cette heure ci nous découvre les formes intemporelles de ce massif que nous scruterons jusqu’à l’arrivée.
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