Animateur : Georges Nombre de participants : 29 ( 20 F et 9 H ) Météo : nuageux toute la journée, pas de pluie Distance : 18 km Dénivelée : 350 m Durée : 6h pause comprise Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 2 voitures 200 km et 2 autres 272 km soit 472 km ; 3 voitures sur place Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire :
Départ de Pontaumur, les Bouchons, pc 608, pc 585, Rochemaux, Miremont, les Merciers, les Coutils, Sioulet, la Prugne, pc 552, retour à Pontaumur en suivant le Sioulet.
Aujourd’hui départ de Pontaumur dans les Combrailles, sous un petit crachin vite dissipé. Le nombre de participants nous oblige à faire 2 groupes, merci à Yves de prendre le deuxième qui nous suivra à distance. Après avoir traversé le Sioulet qui nous servira de fil rouge toute la journée, nous entamons la montée sur le plateau en direction de Miremont. Nous perdons de vue le Sioulet sur notre droite que nous retrouverons à Miremont. Nous atteignons le village vers midi trente, il est l’heure du pique-nique que nous prenons sur la place du village.
Après avoir repris des forces, direction de l’église et du cimetière perchés sur un promontoire rocheux, le cimetière a la particularité d’être en demi-cercle. Derrière l’église se trouve un château en ruine qui date du onzième siècle.
Nous entamons le retour et traversons le Sioulet que nous suivrons au plus près. Un petit détour au lieu-dit Sioulet nous permet de traverser deux fois la rivière.
Après le village de la Prugne, une petite sente en balcon dans une hêtraie
et ensuite une sapinière, nous guident jusqu’aux voitures. Agréable journée sans soleil mais avec des forêts qui commencent à prendre leurs couleurs d’automne.
Merci à tous et à bientôt sur de nouveaux chemins.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 12 animateur compris (9 F, 3 H) Météo : Grand soleil toute la journée Carte : IGN 2431SB Distance : 24,5 km (montre Régine) Dénivelée : 750 m (montre Régine) Durée : 7h45 pauses comprises – 7h de marche Classement Atlas : Facile Kilométrage auto 80 km pour 3 véhicules Préparation et rédaction : 3H
Itinéraire : Montfermy, S/SO PC 691, PC 721, Nord Puy Maladroit, la Quarte, les Chazots, Martinèche, Sapins de Martinèche, la Barre, la Chazotte, plage de la retenue de Fades-Besserve, GR4, St Jacques d’Ambur, Côte Faite, les Vaissières, Est puy Maladroit, Baspeyras, les Combres, D418, Montfermy
Départ de la rando un peu hésitant car la carte ne prend pas en compte les modifications du tracé du GR 4 intervenues depuis 2017, date d’édition de la carte. L’ancien tracé du GR est rétrogadé en simple chemin de PR peu balisé ; les anciennes balises GR, quasi effacées, sont encore visibles sur certains arbres. La rando va emprunter de beaux chemins ruraux surmontés souvent par des chênes et des frênes formant de belles haies. Le bocage existe encore un peu dans les Combrailles. La rando est aussi l’occasion pour deux aspirants-animateurs de pratiquer carte et boussole sur le terrain. Après puy Maladroit je passe les commandes à Martine qui va nous guider sur un segment du parcours sans grands pièges mais qui va nécessiter observation et concentration. C’est à l’approche de Martinèche que se pose le choix, à une intersection, du bon chemin à suivre. L’utilisation de la boussole est nécessaire à ce moment-là pour confirmer le choix. Il est bon puisque nous parvenons quelques minutes plus tard dans le hameau. A l’entrée, nous tombons sur un clapier bien fourni en lapins, chose plutôt rare aujourd’hui. Plus loin le chemin d’exploitation qui se transforme en sente devient bientôt infranchissable : trop de ronces et d’orties qui me martyrisent les mollets, pauvre de moi qui randonne en short aujourd’hui 😊. Martine a le bon réflexe d’emprunter une portion du champ en parallèle de notre sente, en léger surplomb. Au bout du champ, pas d’autres choix qu’un peu de hors-piste dans les bois pour descendre retrouver notre sentier désormais plus accueillant. Les opérations de lecture de carte et de manipulation de la boussole nous ont un peu ralenti. Comme l’idée est de déjeuner au bord de la retenue des Fades, je reprends les commandes et accélère un peu l’allure. Un peu plus tard, nous parvenons à la Chazotte et nous profitons d’une plage ensoleillée pour la pause méridienne. Les fauteuils du restaurant fermé après la saison estivale font parfaitement l’affaire, nous offrant un moment des plus confortable.
C’est Patrick qui prend la relève après le repas. Nous empruntons un segment du GR 4 jusqu’à St Jacques d’Ambur, ce qui facilite la tâche de l’impétrant. Une belle et spacieuse tiny-house attire notre attention à l’entrée du bourg.
Avec ses deux mezzanines, son rez de chaussée astucieusement aménagé et malgré la relative petite surface habitable, elle a tout pour séduire les amateurs dont je suis 😊 A la sortie du bourg, nous sommes témoin d’un drame : deux martinets sont pris au piège d’un container grillagé qui abrite du matériel de construction d’un hangar à proximité. Ils sont rentrés par un léger espace libre dans le bas de la cage mais n’arrivent plus à en sortir. Ils tournoient comme des forcenés sans solution. Mais avec patience (et son bâton de marche), Laurent parvient à guider un des oiseaux vers la sortie. L’autre mettra un peu plus de temps à s’extirper. Heureux de cette conclusion, nous reprenons notre marche, sans difficulté au niveau orientation, vers Côte-Faite. Juste après les choses se compliquent car deux sentes parallèles se proposent, l’une plus large et « bon chemin » que l’autre. Nous prenons bien sûr la plus accueillante qui finalement s’avère la mauvaise. Belle leçon : les habits ne font pas le moine y compris en randonnée ! Après un petit hors-piste au nord qui nous remet sur la bonne sente nous traversons plus bas dans le bois le beau ruisseau de Tourdoux. Un rude chemin en lacet nous fait remonter de près de 180 m jusqu’à parvenir sur le plateau.
Une belle illustration de la simplification du tracé cartographique par rapport à la réalité du terrain : les zigs et zags n’apparaissent pas sur la carte qui présente des segments beaucoup plus rectilignes. Martine et Patrick en prenne bien conscience. La fin de la rando approche lorsque nous revenons vers le Puy Maladroit et les petits hameaux qui l’entourent : Baspeyras et Le Malleret. Autrefois purement agricoles, ils sont maintenant occupés par de belles constructions assez récentes formant presque un lotissement. Nous empruntons un beau chemin assez ancien qui nous descend jusqu’à la départementale à l’entrée de Montfermy. Bizarre, ce large chemin rural qui passe aux Combres par deux, trois vielles maisons n’apparait pas du tout sur la carte. Je ne pensais pas que la simplification dont je parlais plus haut allait jusqu’à faire l’impasse sur des chemins pourtant tracés de longue date. 😊
Animateur : Thierry Nombre de participants : 7 animateur compris (3 F, 4 H) Météo : quelques éclaircies – grande douceur Distance : 25 km Dénivelée : 750 m Durée : 8h pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto 30 km pour 1 véhicule – 2 voitures sur place Préparation et rédaction : 3H
Itinéraire : col de Ceyssat, cratère Kilian, Est puy de Salomon, Ouest puy de Montchier, Nord puy de Barme, D942, gde piste d’exploitation vers Mercoeur, sente S/SO vers la Boue, sente Est Plachamps, Recoleine par GR 441B, chapelle au-dessus de Récoleine, NE vers puy de Pourcharet, puy de Monteillet, GR4 jusqu’au grand carrefour vers Laschamps / Mercoeur, sente Ouest puy Pelat, passage sous ligne HT, SO puy de Montchar, sente vers source de l’Enfer, sente Est puy de la Moréno, col, sente NE parallèle à D942, Est puys de Montchier et Salomon par chemin d’exploitation, sente Est vers GR4, Nord vers col de Ceyssat
Comme le montre la description de l’itinéraire, à part les puys, peu de points pour se repérer sur la carte et le terrain 😊. C’est en effet un petit circuit serpentant entre les puys du sud de la chaîne que j’ai proposé aux participants de ce dimanche. Nous avons utilisé des sentes et sentiers peu connus des présents, plus par ceux qui participent à nos marches sportives dans le secteur. Peu de curiosité sinon au début de la marche le passage au-dessus du cratère Kilian, aujourd’hui grande dépression noyée dans la verdure, avant-hier (9000 ans av JC) éruption explosive majeure de la chaîne. De gros blocs de cette éruption ont été identifiés au sommet du puy de Dôme, à une distance de 1500 m et 400 m plus haut. Après le passage vers le col de la Moréno, nous entrons dans des espaces plus ouverts qui offrent de beaux points de vue sur les puys que nous avons tangentés et ceux que nous rencontrerons par la suite.
Les passages en sous-bois permettent à Pierrre en rando découverte de nous faire profiter de son expertise mycologique. Avec les conditions météorologiques de ces derniers jours, il y a eu de belles poussées. De fait, nous rencontrerons ici et là quelques porteurs de sacs en plastique…. Le passage à Récoleine nous apprend qu’un petit café derrière l’ancienne auberge de la Fourniale est encore ouvert. Quelques instants plus tard, nous nous arrêtons pour la pause déjeuner près de la petite chapelle qui domine le hameau. Le point de vue permet une belle lecture du paysage de ce petit secteur entre Dômes et Sancy.
Un temps évoqué, l’ascension du puy de Pourcharet par son côté nord ne se fait pas et est remplacée par la montée beaucoup plus modeste du puy de Monteillet avec un sommet 100 m plus bas que celui de son voisin immédiat.
C’est néanmoins une première ascension de ce puy pour le groupe, animateur compris. Après cet unique passage hors-piste de la journée, nous retrouvons rapidement le GR 441 qui file vers Laschamps. Nous le quittons au niveau du grand carrefour pour gagner par des sentes plus ou moins effacées la source de l’Enfer au pied du puy de Montchar. La littérature scientifique nous apprend que sur ce côté nord se situe la brêche d’explosion granitique/basaltique. De fait c’est sur ce côté qu’on aperçoit un important éboulis, rare dans la chaîne. Avec Kilian et Chopine, le puy de Montchar est le fruit de l’éruption explosive la plus grande de toute l’histoire de la Chaîne. Après les pluies de la semaine, la source est bien en eau… Peu après nous voilà revenu au col de la Moréno. Un sentier parallèle à la route nous amène au départ d’un nouveau sentier découverte qui serpente sous les puys du secteur. Une petite sente sous le puy des Grosmanaux nous amène au GR dans son nouveau tracé, au sud du col de Ceyssat que nous rejoignons au terme de cette agréable journée passée au cœur de la Chaîne.
Animateur : Yves Nombre de participants : 13 animateur compris ( 9 F, 4 H) Météo : brumeux et couvert Distance : 24 km Dénivelé : 750 m Durée : 7H30 pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 66 km pour 2 véhicules et 56 km pour 2 autres soit : 244 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Les Barnoux, Berlet, PC470, PC418, PC408, PC440, le Fournet, Montmorin, la Vialle, les Pipaloux, le Pereyret,PC698, PC677, Fayet-le-Château, la Gravière, le Pic, le Vernet, PC5831, PC524, PC469, le Moulin Blanc, les Maisons Basses, Les Pierrys, Train, Méraille, Lasteyras, les Barnoux.
En cette journée annoncée brumeuse et fraiche, nous allons sillonner un secteur du Livradois entre des châteaux bien connus.
Départ des Barnoux sous un petit crachin, direction sud ouest. Après un bon kilomètre, nous quittons un chemin d’exploitation pour emprunter une sente herbeuse très humide suite aux averses des jours précédents. Cette sente aurait pu nous permettre de traverser la vallée du Madet, sente que l’on a déjà utilisée sur d’autres randonnées, mais malheureusement le ruisseau éponyme très chargé en eau est infranchissable ce matin. Demi tour pour rejoindre le pont à Brelet et traverser en toute sécurité. De beaux chemins nous mèneront au Fournet puis à la Vialle, petite halte devant le château de Montmorin, ancien château fort du 12°S, bien connu par la plupart des participants.
Devant le château de Montmorin
Après les Pipaloux, une résurgence, suite aux orages, a choisi le sentier comme lieu de passage. Malgré nos pas de danse sur les mottes et pierres moins détrempées, la majorité d’entre nous avons les pieds trempés à l’arrivée aux Pereyret. De là le parcours pour rejoindre Fayet-le-Château est très agréable. Les nuages se sont un peu élevés, et l’horizon est davantage dégagé. Avant Fayet, petit coup d’œil au Château de Seymier blotti en pleine forêt. La faim se fait sentir, l’espace devant le four banal de Fayet arrive à point nommé pour la pause méridienne.
Tour du château de Seymier
Trois gouttes nous surprennent en plein repas, ce seront les dernières de la journée. L’après-midi à été plus agréable avec un semblant de soleil par moment. Nous découvrons plusieurs étangs avant et après Mauzun. Ce très important château du 13°S avec ses 20 tours est considéré comme la plus grande forteresse régionale. Bien encré sur son piédestal il se repère de loin.
Château de Mauzun
Le sentier très bucolique dans la forêt, le long du Pic ruisseau tranquille, devient plus ouvert à l’approche du Méraille où une table d’orientation nous permet de repérer le parcours du jour entre ses deux châteaux emblématiques du Livradois. Pour retourner aux voitures nous traverserons de jolis hameaux aux bâtisses superbement rénovées.
Animateur : Yves Nombre de participants : 10 animateur compris ( 6 F, 4 H) Météo : Ensoleillé et chaud Distance : 22 km Dénivelé : 500 m Durée : 5H30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 210 km pour 2 véhicules soit : 420 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Paulhac, la Salesse, Douze, PC1083, PC1045, le Chambon, Bois de Lavergne, PC1211, PC1206, Chauvel, PC1100, Muratel, Bois de Labro, PC1116, PC1188, Puy de Mercou PC1171 Paulhac.
Aujourd’hui nous nous dirigeons dans la partie cantalienne du parc Régional des Volcans d’Auvergne, à Paulhac situé sur la Planèze de St-Flour, village natal de notre ami Christian.
La commune traversée par le 45e parallèle est de ce fait à égale distance du Pôle Nord et de l”Equateur. En plus de Christian deux personnalités sont liées à cette commune : Charles Cérou, champion de France de marathon en 1951 et 1953, avec lequel Christian a couru dans sa jeunesse, et Jean Marie Chauvet spéléologue découvreur de la célèbre grotte Chauvet.
Sur le chemin qui mène de la Salesse à Pradalanche, au carrefour avec le GRP de St-Flour on aperçoit sur le sol, entouré d’herbe un sarcophage roman avec un emplacement pour la tête d’un défunt, c’est la “Tombe de la Dame”. A cet endroit une Dame de qualité, surprise par une neige abondante est décédée et enterrée là.
Tombe de la Dame
Le village de Douze passé, de beaux chemins légèrement ombragés, nous mènent à Le Chambon. A l’entrée proche du vieux pont sur l’Epie, affluent de la Truyère, une chapelle remplace depuis 1886 un oratoire antique. Sous celle-ci jaillissait une source propice aux maladies des yeux. Face à la chapelle se trouve une croix en pierre taillée avec Christ et Vierge au revers, complétée par de personnages secondaires. Dans le village nous apercevons entre la végétation une magnifique Maison Forte admirablement restaurée.
Nous voici dans le Bois de Lavergne, les chemins modifiés par les forestiers deviennent impraticables, les ornières boueuses nous obligent à un laborieux hors piste entre les arbres et les branches au sol sur 200 mètres de dénivelé. Ouf ! difficultés finies, pas de chute, il est midi. L’étang de la Fage baigné par le soleil, en bord de route de Prat de Bouc, sera idéal pour le pique-nique. il commence à cogner, les couvre-chefs sont de rigueur.
Au Chauvel, une connaissance de Christian nous montre le chemin entre ses bâtiments pour rejoindre la cascade de Muratel, sans son aide l’accès aurait été difficile a trouver. Une discrète sente en pente dans un bois, recouverte de feuilles qui donnent un son feutré à notre démarche, nous conduit à la passerelle qui enjambe le ruisseau de l’Epie. Une rupture de pente importante provoque cette jolie cascade à double saut. En remontant la vallée visuellement, face au Plomb du Cantal, nous apercevons, aidé par une excellente luminosité, le château de Bélinay, ancienne seigneurie posée à l’entrée de la haute vallée de l’Epie.
Cascade de Muratel
Au hameau de Muratel, Christian est heureux de saluer son copain d’enfance. Jusqu’à Labro nous longeons en rive gauche l’Epie par un large chemin de gravette, appelé route d’hiver par les locaux, puis ce sera la montée au Puy de Mercou dernier dénivelé du jour. A l’est du puy qui surplombe le bourg de Paulhac, trois croix regardent vers l’Est et une table panoramique permet d’admirer les contreforts de l’Aubrac, les Monts de la Margeride, le Cézallier et toute l’étendue de la Planèze avec les narces de Lascols et de Nouvialle. Petite pause reposante à l’ombre, car la fatigue sous cette chaleur commence à peser, avant de redescendre.
Nous revoilà à Paulhac, visite de l’église St Julien d’origine romane, elle fut brulée et démolie durant la guerre de 100 ans. Le clocher à peigne a été remplacé par une flèche de 30 mètres afin de servir de phare pour le promeneur égaré dans ce secteur souvent sous le neige, plusieurs retables et un Christ polychrome en ornent l’intérieur. A proximité le château du 13°S attire notre regard avec les chemins de ronde surmontant les tours.
Château de Paulhac
Dans le village Christian nous montre sa maison natale, son école primaire et ne cesse de saluer diverses connaissances jusqu’à Madame le Maire qui lui remet le nouveau topo-guide des circuits pédestres autour de Paulhac. Il est ravi, il est chez lui !!
Merci à Christian de m’avoir proposé ce parcours et de l’avoir animé pour nous faire découvrir un patrimoine riche et passionnant, et nous n’avons pas tout vu, cela méritera d’autres randonnées dans le secteur. Cette agréable journée a été ponctuée par une sympathique dégustation de cantal et salers à la ferme du Jarry.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 10 animateur compris (6 F, 4 H) Météo : Pluie, nuages et soleil. Douceur Distance :27,5 km Dénivelée :600 m Durée : 8h pauses comprises Classement Atlas : Facile reclassée Moyenne Kilométrage auto : 100 km pour 2 véhicules (Musée Quilliot) Préparation et rédaction : 3H00
Itinéraire : St Germain-Lembron – Vichel – pic du Montcelet – la Chaux – St-Gervazy – Segonzat – NW le Vignal -PC 564 et 556 – Sourdois – les Tourettes – SW PC 592 – la Marge – Augnat – la Chaux PC 525 – la Geneille – la Ribeyre – Collanges – retour St Germain par GRP
Pas mal de sorties dans le Lembronnais le jeudi mais peu le dimanche. C’est donc l’occasion de parcourir ces terres riches d’histoire et à la géographie avantageuse. Température douce pour quitter St-Germain-Lembron une des 13 « bonnes villes d’Auvergne » dont les notables pouvaient voter les impôts royaux au cours des Etats-Généraux de province à partir du 15ème siècle. De bons chemins d’exploitation nous amènent à Vichel puis aux abords du chemin qui mène au pic de Montcelet que l’on voit au loin depuis notre départ. Une pluie de plus en plus soutenue nous accompagne jusqu’au sommet, à peine protégés par les arbres. La montée est courte mais sèche. Nous passons les deux murs d’enceinte à la discrète restauration. La vue au sommet ne porte pas aussi loin que souhaité : le ciel est bien bas. Néanmoins, nous distinguons bien à l’ouest et à l’est les reliefs et les villages les plus proches. La Tour, vestige d’un ancien château du Xième, bien restaurée en un appareil mêlant le basalte (le pic est la cheminée d’un ancien volcan) et le granit qui constitue les pierres d’angle.
Je choisis de redescendre par la sente qui redescend au N/NW du pic. A la jonction plus au sud avec le GRP, je reprends par erreur le chemin dans la mauvaise direction. Mon inattention permet d’illustrer l’erreur typique du 180° à Laurent aspirant animateur. Je m’en serai bien passé 😊. Nous finissons par revenir dans les clous et nous traversons cette belle chaux ou plateau résultant d’une inversion de relief, phénomène géologique que j’avais expliqué aux collègues auparavant. Les pelouses sèches qui recouvrent la table basaltique sont parfaitement entretenues pour laisser paître les moutons dont nous apercevons quelques individus. Au bord du plateau, nous devinons à peine St-Gervazy que nous atteignons après une longue descente juste pour l’heure du déjeuner. Une boulangère ambulante arrive à point nommé pour nous offrir ses belles tartelettes auxquelles certains Atlassiens succombent. Le beau château du XIIIème siècle rénové par une association pendant 20 ans abrite un musée du « jouet cheval ».
Château de St-Gervazy
L’église du XVème siècle abrite une des plus belles vierge noire d’Auvergne. Elle trône en majesté sous une cloche de plexiglas qui la protège : elle fut volée en 1983 et retrouvée à Madrid en 2000.
Il est près de 13h, et la rando prévue est encore longue. Je décide donc de raccourcir la boucle et de gagner Ségonzat en coupant par des chemins d’exploitation plus au nord que le parcours initial. Une fois le village atteint, l’objectif est maintenant d’aller découvrir un mégalithe assez exceptionnel en Auvergne : l’allée couverte d’Unsac. L’allée composée de 8 piliers est orpheline de sa couverture composée de deux plaques de granit qui gisent à proximité de l’édifice. L’édifice fut fouillé dans les années 60 : des tessons de poterie furent découverts mais d’une datation postérieure à l’époque celtique. L’hypothèse des archéologues de l’époque est que cette allée ne fut jamais couverte par les dalles encore au sol, pour une raison encore inexpliquée de nos jours.
Groupe devant l’allée couverte d’Unsac
Toujours par de bons chemins, nous parvenons à Augnat pour une pause bien méritée. Le cheminement a laissé apercevoir quelques colombiers encore en bon état, emblématiques du patrimoine rural du Lembronnais. Depuis Ségonzat, nous avons toujours sur notre Est une belle vue sur la chaux du Montcelet, très rectiligne avec sa tour sommitale.
Pic de Montcelet
Collanges est le dernier bourg traversé; sans doute un peu fatigués, nous suivons le GRP sans faire le détour par le centre pour apercevoir le château…. Tout se perd… Il est vrai que les longs chemins empruntés en fin de rando anesthésient un peu les organismes 😊 Après avoir longé la couze d’Ardes pendant quelques centaines de mètres, nous entrons enfin dans Saint-Germain en conclusion d’une rando facile un peu plus longue que prévu malgré le raccourci aménagé.
Animateur : Michel J. Terrain : souple Météo : température douce, idéale pour l’exercice Temps de préparation et de rédaction : 2h00 Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de marche nordique en 1,15. Kilométrage : 3 voitures en covoiturage au départ de Clermont, 4 voitures sur place soit un total général de 120 km Nombre de participants : 10 animateur compris (2F, 8H) Distance : 18,230 km ; moyenne 6,5 km/h soit 9’16’’au km ; dénivelée 364 m (montre Garmin).
Durée : 2 h 49 (de marche) et 2 h 59 (déplacement et pauses). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ du parking des Eaux de Volvic, cheires de Bruvaleix, Sud de Moulet Marcenat, tour du Puy de Paugnat, Ouest du Puy des Marais, Est Bois Latia, les Fayes, Ouest du Puy de la Nugère, les Goulots, cheires de Bruvaleix, parking
Observations : l’objectif de la sortie à 6,5 km/h a été atteint. Les chemins bien adaptés à l’activité ont permis de maintenir une allure régulière. Le groupe est en forme et la moyenne proposée semble convenir à un maximum des participants. L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés … Un covoiturage au départ du musée Quillot a été proposé.
Animateur : Georges Nombre de participants : 18 animateur compris (14F , 4H) Météo : couvert une grande partie de la journée avec quelques rayons de soleil. Distance : 17 km Dénivelé : 350 m Durée : 5h30 pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 80 km x 1 et 46 km x 1 soit 126 km Préparation et rédaction : 2 h
ITINERAIRE : Départ du Vauriat, Beauloup, La Courteix, Chausselle, Fougères, St Ours, La Gravière, Le Corail, retour au Vauriat.
C’est sous un vent froid que nous commençons notre rando au départ de la gare du Vauriat.
Nous prenons la direction de Pontgibaut en empruntant le GR 4 et le GR 441 qui fait le tour de la chaîne des puys. Nous traversons le village de Beauloup qui abrite la ruche des puys bien connue dans la région. Au village de la Courteix un artisan charron travaille le bois et le fer pour construire et réparer des véhicules hippomobiles et automobiles d’époque.
Nous voici au village de Fougères, il est midi, nous cherchons un lieu à l’abri du vent en vain, nous allons jusqu’à ST Ours tout proche. Un petit muret abrité du vent autour du monument aux morts nous permet de poser nos fesses !!!
Nous retrouvons le GR 4 au lieu-dit le Corail, à la sortie du village un jeune chien Husqui avec de magnifiques yeux bleus semble vouloir nous suivre. Nous arrivons à la gare du Vauriat avec notre compagnon à quatre pattes, un numéro de tél sur son collier nous permet d’appeler son propriétaire qui ne tarde pas à arriver. Il semble coutumier de ces escapades.
Animateur : Pierre Nombre de participants : 7, animateur compris (4 femmes, 3 hommes) Météo : ensoleillé et chaud (30°) Distance : 19,8 km Dénivelé : 750 m Durée : 6h43 pauses comprises (5H22 hors pauses) Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 160 km pour 2 véhicules Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire : Thiers, Dégoulat, Pialet, Membrun, Chemin des champs de pierres, Luc, Chemin de la Meule, chemin de Chabanat, Martignat, Laire, Landrodie, La Font, L’Obstancie, Chemin rural de la Grimardie à Montguerlhe et à la Chassaigne, Chemin rural du Fermoulis à Péage, Le Péage, Madière, Le Faux Martel, Les Bergerettes, Pont Haut, Dégoulat, Thiers.
Le départ se fait depuis les bords de la Durolle, rivière qui traverse Thiers et qui a permis en son temps le développement économique de la ville notamment dans l’industrie des couteaux. Rapidement nous rejoignons les bois et traversons le « Pont Vielh », plus vieux pont de Thiers daté au moins de 1476.
Il fait moins d’un mètre de large et son accès est de nouveau possible grâce à l’action d’une association locale. Une première montée se fait jusqu’à Dégoulat par le GR89 (chemin de Montaigne) et qui à terme doit rejoindre Lyon à Bordeaux. Il doit son nom à Michel de Montaigne qui rejoignit Bordeaux depuis Lyon à pied où il venait d’être élu maire en 1581.
A Dégoulat nous quittons le GR89 pour rejoindre le Sentier des Margerides qui remonte la Durolle en balcon. Le chemin passe sous une conduite forcée qui descend du barrage de Membrun puis nous descendons vers la Durolle pour suivre la Vallée des Rouets, lieu emblématique de Thiers où des artisans y émoulaient les couteaux depuis le 17ème siècle jusqu’au déclin de cette industrie manuelle avec l’avènement de l’électricité dans les années 1930. Les vestiges des rouets montrent l’importance de cette activité.
Rouet
Après être passés près du dernier rouet encore debout et transformé en musée, nous remontons à Membrun.
La journée sera chaude mais la majeure partie du dénivelé se fera dans la matinée et à couvert. Le petit groupe que nous formons marche à une bonne allure et nous faisons régulièrement des pauses boisson. A l’approche de Landrodie, nous faisons une halte pour déjeûner dans un champ d’herbe dont le propriétaire est, hasard, un ami d’Annick et Laurent et viendra échanger quelques mots.
Au lieu-dit Le Péage, ancien lieu d’octroi des charrois, nous rejoignons le GR89 et passons au pied des vestiges du château militaire de Montguerlhe qui tient son nom de l’auvergnat « guerlhar » et qui signifie « le mont d’où l’on peut guetter ». Un peu plus loin nous dépassons le point culminant de la randonnée et, à proximité du lieu-dit Madières, nous quittons le GR89. En passant près des Bergerettes, nous entamons la longue descente jusqu’à Dégoulat et reprenons le chemin emprunté à l’aller en sens inverse. Avant de repasser par le Pont Vielh, nous faisons un crochet par la chapelle Saint-Roch (1630), hélas fermée mais sans grand intérêt.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 4 animatrice comprise (2F- 2 H) Météo : petite pluie intermittente, 2 grosses averses, soleil l’après-midi. Distance : 25 km Dénivelé : 500 m Durée déplacement : 6h30 Classement Atlas : facile Voitures : 42 km pour 1 voiture de Clermont Fd, 54 km pour 1 voiture du Crest soit au total 96 km Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : Allagnat, bac de Montmeyre, bac de Ceyssat, ouest du Puy de Côme, la Pierre Signée, les Gardes, Cheire de la Vigne, Ceyssat, Montmeyre, Allagnat.
Très petit groupe ce jeudi matin pour aller arpenter la chaîne des Puys. La météo annoncée doit y être pour quelque chose… Le tracé de la randonnée privilégie un parcours en grande partie en sous bois, qui devrait nous protéger des averses annoncées.
Le départ se fait sous un ciel couvert mais sans pluie et une atmosphère très sombre règne pendant la traversée du Parc d’Allagnat. On se croirait au crépuscule ! Nous retrouvons un peu de lumière après la traversée de la D52 le chemin étant plus large. Au croisement avec le GR 441 A, alors que nous sommes moins protégés, grosse averse mais qui ne dure que quelques minutes. Cela n’entame pas la bonne humeur du groupe. Après un regard au Puy de Dôme dont le sommet est sous les nuages, nous prenons la direction du bac de Montmeyre par un chemin transformé en petit ruisseau. Une grande partie de celui conduisant au bac de Ceyssat est quant à lui bien abîmé par des opérations de débardage. Sur les suivants qui longent le Puy de Côme, de grandes flaques, résultat des dernières pluies, mais qui doivent régulièrement se former car des voies de contournement ont été créées au fur et à mesure des passages ce qui évite le bain de pieds.
Dans la Cheire de la Vigne
Arrivés à la Pierre Signée, pierre plate gravée d’inscriptions énigmatiques, nous pouvons profiter de quelques rochers et troncs d’arbres couchés pour déguster notre pique-nique sous un ciel clément, la pluie fine qui nous a accompagnés une grande partie de la matinée s’étant arrêtée. Mais cette accalmie ne va pas durer. Peu avant, les Gardes, alors que nous sommes totalement à découvert, nous subissons une nouvelle très grosse averse qui s’interrompt dès que nous traversons le hameau.
La Pierre Signée
Nous empruntons ensuite une toute petite sente qui parfois se perd dans la végétation ou se divise. Il faut alors faire le point avec la boussole pour décider de la direction à prendre. La fin du parcours est un peu moins agréable car la disparition d’un chemin nous oblige à passer dans Ceyssat alors que nous devions contourner le village. Un peu de goudron et un allongement du parcours. Mais le ciel s’est dégagé et nous devons même enlever quelques couches de vêtements pour terminer la journée.
Château et Eglise d’Allagnat
Félicitations à Patrick à qui j’avais confié la carte en fin de matinée et qui a parfaitement géré le challenge dans un environnement pas toujours facile. Merci aux 3 courageux qui ont bien voulu m’accompagner malgré la météo annoncée.
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