Animateur : Thierry Nombre de participants : 7 animateur compris (1F-6H) Météo : Variable avec vent dans les puys – doux Terrain : Un peu gras Distance : 21,6 Km Dénivelée : 562m Durée : 3h05 de marche – 3h15 pauses comprises Vitesse moyenne : 7 km/h
Itinéraire : Villars, Le Cheix, Orcines (chemin du Pariou), Sud du puy de Plantas, le golf, intersection avec chemin de la Roche Pertuisade, ouest puy de Couleyras, chemin des Gouris, le Péage, PR jusqu’au col de Ceyssat, ancien GR4 vers D 942, sente NW-SE au PC 961, traversée D 942 au PC 957, HP jusqu’à D 767a, chemin d’exploitation Nord de St Aubin, troisième sente sur la gauche après la D 767a vers Montrodeix, Montrodeix, la Font de l’Arbre, rue de Lacombe, Lavoir, Fontanas, route des Dômes, PR, chemin des Crêtes, PR vers côte du Bey, retour Villars par sentier W au-dessus du Colombier.
Remarque: Que des habitués en forme. Rythme soutenu.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 7 animateur compris (2F-5H) Météo : Vent et douceur Distance : 26,5 km Dénivelée : 1050 m Durée : 7h15 pauses comprises Classement Atlas : Difficile Kilométrage auto 1 voiture 30km – 3 voitures sur place Préparation et rédaction : 2H00
Itinéraire : D767-PC 692 – début parcours de santé puis SW vers station d’épuration – est de Champeaux Haut – traversée de l’Artière – vers D 133 – vers station d’épuration de Berzet – traversée du village – SW PC 783 – traversée ruisseau de St Genès – dolmen de Samson – HP pour gagner le sentier au-dessus du PR des gorges – le Quart de Rondet – M21 – les Pradeaux – est de Ceyrat – D2089 – Fontimbert – sente jusqu’à Montrognon – Nord vers haut de Fontimbert – vers Champ Blanc – moulin de la Tranchère – l’Artenium – sous D2089 – entrée SW de Beaumont – M767 vers la Chataigneraie – nord puy de Montaudoux – sommet du puy – descente au NW vers rue des Montagnards – avenue Joseph Agid – route de Gravenoire – Est de Gravenoire – D767 – retour voitures par sente en rive gauche de l’Artière sous D 767
La rando à St Sauves s’est transformée en une boucle autour de Ceyrat : faire près de 60 km pour se prendre une douche n’est pas motivant ! J’ai prévenu au départ le petit groupe de bons marcheurs présents que la ballade serait requalifiée suite à une distance et une dénivelée supérieure à celles annoncées sur le répondeur. Nous voilà partie pour une rando rurbaine mais qui nous a réservé de beaux passages de nature. A commencer par la belle forêt sectionale de Ceyrat que nous avons parcouru du nord au sud par des sentiers bien entretenus par l’association locale. Les petites cascades sur l’Artière bien en eau font un bruit d’enfer. Rapidement le sentier s’élève. La dernière tempête a laissé des traces.
Par son étagement, la forêt offre un grand nombre d’essences, des feuillus (chênes pubescents) et des résineux. Certains résisteront mieux au réchauffement que d’autres. Sur les sections où certains épineux dépérissent un plan à long terme prévoit la création d’îlots d’avenir : après une coupe rase de ces sapins sur des espace d’un hectare environ, la commune va replanter des essences résistantes comme le pin Laricio, le pin de Salzmann, le pin Maritime et le chêne pubescent. A l’abri des arbres, nous ne ressentons pas le vent qui souffle pourtant fort… Nous le ressentons plus en traversant Berzet où je prends la photo du groupe du jour sous le lavoir.
Lavoir de Berzet
Petite pause matinale sur le ruisseau de St Genès avant de gagner l’imposant dolmen de Samson.
Dolmen de Samson
Nous longeons 5 minutes le ruisseau au fond des gorges avant que je me rende compte que le chemin prévu passe 100 m au-dessus. C’est l’occasion d’une belle remontée dans la pente boisée qui fait monter le rythme cardiaque. C’était pour la beauté du geste car le PR des gorges menait peu ou prou au même point 😊 C’est bientôt la fin de notre parcours forestier : la ville approche… Nous entrons dans Ceyrat pour aller chercher au-delà de la 2089, le quartier résidentiel de Fontimbert. Plutôt que d’aller chercher le chemin d’exploitation qui monte au sud vers Montrognon, certainement très glaiseux, nous traversons rapidement le lotissement avant de trouver une sente qui monte aux ruines à travers les maisons et finalement les prairies. La pente est bien raide et contribue à la dénivelée que nous constaterons en fin de rando…
Tour de Montrognon
Mon envie de déjeuner à proximité de la tour tourne court : trop de vent d’ouest au sommet ! Nous redescendons donc et trouvons un coin abrité pour le repas dans les dernières maisons de Fontimbert. Les douceurs apportées par chaque participant rechargent les batteries qu’une bonne matinée de marche a un peu entamées. Des prairies de Champ Blanc, nous avons une belle vue d’ensemble sur l’agglomération vue du sud. Nous retrouvons collée à nos chaussures la glaise que je voulais éviter lors de la montée à Montrognon. Nous arrivons peu après au parc qui entoure le Moulin de la Tranchère sur l’Artière.
Moulin de la Tranchère
Il est fermé suite aux nombreuses dégradations constatées. Cela ne nous empêche pas de trouver l’ouverture quelques mètres plus loin. Dommage cette fermeture car l’espace est pourtant propice aux petites fêtes familiales et populaires… A l’approche de Beaumont, les promeneurs à chiens se font plus nombreux. Nous ne verrons pourtant personne au sommet du puy de Montaudoux ; il est vrai que le sentier est pentu. Petite pause boisson avant de redescendre vers Royat. Lucette, la régionale de l’étape nous apprend que le chemin de la pente sud ne débouche plus que sur des passages fermés. Nous la suivons donc sur une sente de sa connaissance qui nous fait arriver au milieu de la rue des Montagnards. Quelques mètres à remonter qui vont se cumuler à la dénivelée déjà acquise. La ballade touche à sa fin. Une petite sente nous coupe deux virages de la rue de Gravenoire avant de trouver le chemin forestier sous la D 767 qui nous mène à nos voitures après 7 heures d’une marche dynamique.
Animateur : Michel D. Nombre de participants : 18 animateur compris (11F, 7H) Météo : ensoleillé vent d’Est, températures de 3° à 8° Terrain : sur sol enneigé Distance : 15 500 Dénivelé : 890m Durée : 6h30 pauses comprises Classement Atlas : moyen Kilométrage auto : (100X 3 soit 300 km) + deux voitures sur place Préparation et rédaction 2h30
ITINERAIRE : Le Mont-Dore, la grande cascade, Tête de Flon, les Longes, ancienne carrière du Capucin , PC1467, PC1325, Table des bergers, Pré des sagnes, Rigolet Haut, Chemin des Artistes, Le Mont-Dore.
Départ du Mont-Dore et montée à la grande cascade par le PR , début du sol enneigé.
Passage au dessus des Egravats, et descente par le chemin de Tête de Flon, jusqu’à l’ancien hôtel du Fitz Roy, quelle désolation un superbe hôtel tout saccagé et à l’ abandon. Nous repartons et traversons la Dordogne à la hauteur des Longes, puis nous attaquons la dure remontée par une sente de trail qui nous mène au grand plateau du Capucin, passage à l’ancienne carrière du Capucin, où l’épaisseur de neige est plus conséquente. Nous prenons plein Ouest vers la Montagne de Bozat, puis plein Nord pour descendre dans la forêt.
Là, nous prenons une piste forestière qui nous mène au PC1325 où se trouve la Table des Bergers, nous y restons un grand moment pour les photos et quelques explications de ce mystère.
Nous reprenons notre rando en descente vers le Grand Pré, et là je prends la décision de raccourcir la rando car le groupe de 18 a une inertie importante sur le sol enneigé. Nous avons du retard sur l’horaire et les jours sont courts, nous prenons la direction de Rigolet Haut et suivons le Chemin des Artistes pour arriver au Mont-Dore. Petite collation avant de renter sur Clermont-Fd.
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Une bien belle journée ensoleillée sur sol enneigé, découverte de ces rochers gravés par des hommes du néolithique, puis par certains bergers du Moyen Age.
Animateur : Yves Nombre de participants : 18 animateur compris (8 F, 10 H) Météo : Frais le matin, s’adoucissant dans la journée avec un petit rayon de soleil Distance : 24.2 km Dénivelé : 455 m Durée : 7 H Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 84 pour 2 véhicules et 80 pour 2 autres soit : 328 km Préparation et rédaction : 2 H 30
ITINERAIRE : Sermentizon, PC458, PC441, PC409, les Chaumies, PC359, Néronde sur Dore, Les Toits de la Dore, Tarragnat, Moulin de l’Isle, Courpière, Tayat, les Pradoux, le Sangle, La Croix du Sangle, ruisseau du moulin de Layat, le Château, Coutesserre, la Bouchisse, ruisseau du Chamerlat, Sermentizon.
Départ de Sermentizon ce matin avec une température un peu fraiche pour rejoindre la Dore au niveau de Néronde sur Dore. La descente s’effectue en slalom sur petits et grands chemins pour éviter routes et petits hameaux. Nous voici à Néronde et son château du 16°S aperçu furtivement. Village important où de 1907 à 1968 un bac permettait de traverser la Dore, pour faciliter l’accès à la vallée des habitants d’Escoutoux quelques encablures au dessus. Nous enjambons l’ancienne voie ferrée de Vichy à Darsac et découvrons la Dore. Affluent de l’Allier, elle prend sa source à St Bonnet le Bourg à proximité d’Arlanc et s’écoule sur 140 kilomètres. Nous sommes dans une partie plane, la pente est faible, cela donne l’impression que l’eau ne s’écoule pas. Pas de clapotis, aucun bruit, seules les voix des randonneurs viennent troubler ce silence serein. Jusqu’à Courpière, capitale de la culture de la fraise jusqu’à 1960, nous longeons la rivière sur de grands chemins d’exploitation. Devant nous se dévoile la Tour du Maure, forteresse carrée du 15°S, flanquée d’une tour ronde veillant sur la vallée, où Chateaubriant en 1805 aurait complété sa romance des deux émigrés.
LaTour du Maure
A l’entrée de la ville changement de décor, l’environnement paisible cède sa place à l’urbanisation. Traversée de la zone d’activité où d’anciennes entreprises importantes et réputées, Trébien, Couzon, Teilhol ont laissé la place à des PME diverses et variées, seule la cartonnerie Celta est encore bien présente. Nous contournons la ville par le sud, le long des remparts avec la Dore toujours présente à nos côtés. Petite pensée à Coco Chanel, dont la mère brodeuse native d’ici, passa une partie de son enfance à Courpiere. Un parc de jeux pour enfants, équipé de table et bancs, nous tend les bras pour le pique-nique. L’endroit est calme, agréable, et le soleil timide jusque là nous enveloppe.
Pause pique-nique
Petit tronçon de route pour finir de sortir de la ville et nous voilà de nouveau proche de cette rivière à saumons comme nous l’indique un panneau très explicite. Cette partie plus sauvage et plus lugubre par endroits nous séduit davantage. La pente est plus importante, le lit plus accidenté car le clapotage est plus prononcé ce qui donne une autre ambiance dans cet environnement copieusement boisé, tapis de feuilles aux couleurs chatoyantes de l’automne et de mousse emmaillotant troncs et branches.
Juste avant Sauviat la sente se perd et il devient difficile de suivre le cours d’eau. Nous décidons de remonter en hors-piste direction le Sangle où nous retrouvons le relief du Livradois que nous connaissons bien. Petites collines ponctuées de petits vallons où coulent de placides ruisseaux pas toujours faciles à franchir, ce qui fera le dénivelé du jour. De là le Forez légèrement enneigé s’offre à nos yeux.
A Coutesserre petit coup d’œil à la chapelle du 15°S, dernier vestige de la commanderie de Malte située dans ce village au Moyen Age.
Chapelle de Courtesserre
A la sortie du hameau, rencontre insolite d’une chope géante aux fleurs décolorées, surement le décor d’un char de carnaval.
Chope géante
Dernière partie de hors-piste pour passer le Charmerlat et remonter sur Sermentizon où nous apprécierons le délicieux gâteau offert par Régine pour son anniversaire.
Animateur : Liliane Nombre de participants : 13 animateur compris ( 8 F, 5 H) Météo : Temps humide et nuages très bas. Pluie au départ et à partir de 12h30 avec brouillard. Vent très fort par endroit. Températures entre 7 et 8°avec ressenti inférieur. Terrain : Humide et certains chemins en partie très boueux. Distance : 15.5 kms Dénivelé : 800 m Durée : 5 h 30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 50 Kms X 1 et 34 Kms X 1 soit 84 kms et 2 voitures sur place. Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire : Parking Panoramique des Dômes, PC 984, PC 1225, Creux de la Berte, col de Ceyssat, GR, PC 1009, PC 958, Bac de Montmeyre, PC 948, PC 1032, montée du Grand Suchet côté Ouest, PC 1168, Grottes du Cliersou, PC 1085, Traversin, retour parking.
Pluie annoncée toute la journée pour ce jeudi ! Mais nous sommes pourtant treize atlasiens à braver cette météo peu engageante.
C’est en effet avec une petite pluie fine que nous démarrons notre randonnée du parking du panoramique des Dômes. Mais elle s’arrête assez vite et nous laisse profiter toute la matinée des sentes empruntées dans ce paysage teinté aux couleurs chaudes d’automne.
Rapidement nous commençons l’ascension côté Est du Puy de Dôme. La sente en sous-bois monte assez raide jusqu’au pied du chemin des Chèvres. Fort dénivelé positif ! Plus personne n’a froid ! Puis on bascule côté ouest sur la sente qui longe tout d’abord le Creux de la Berte et qui redescend jusqu’au col de Ceyssat. Pour certains ce sentier est une découverte. C’est un plaisir de suivre cette sente qui se faufile en sous-bois, et de fouler le tapis de feuilles mortes aux couleurs de saison. Les nuages sont bien bas et cela dégage une ambiance feutrée et apaisante.
Sente direction le col de Ceyssat
Au col de Ceyssat nous continuons notre chemin jusqu’au bac de Montmeyre, puis direction le puy du Grand Suchet. Un sanglier nous surprend mais s’enfuit très vite apeuré. Rencontre éclair ! L’objectif est de monter le Grand Suchet sur son côté Ouest par une petite sente peu empruntée et donc peu visible sur une bonne partie. L’ascension est un peu exigeante : 190 m de dénivelé jusqu’au sommet !
Montée au Grand Suchet
Arrivés en haut, brouillard et vent très fort nous incitent à ne pas s’attarder. Nous redescendons cap Est. La pluie finalement décide aussi de s’installer. Du coup changement de programme. Je propose de modifier la suite du parcours. Tout le groupe accepte mon plan B à l’unanimité. Direction première : les grottes du Cliersou pour une pause déjeuner abritée. Par temps dégagé les grottes offrent une vue magnifique sur le Puy de Dôme et le Puy de Côme. Le brouillard nous prive de ce beau panorama. Mais malgré tout nous apprécions cet endroit repas insolite bien protégé.
Grottes du Clersiou
Notre retour se fait par le Traversin, puis par une agréable sente en dévers en sous-bois. Encore un beau petit sentier à fouler que certains découvrent aujourd’hui, qui part du pied du petit Puy de Dôme et qui nous mène jusqu’à l’ancien péage.
Nous clôturons notre périple humide et froid autour d’une boisson chaude bien méritée et tout de même satisfaits de cette sortie partagée. Merci à vous et à très vite pour une nouvelle destination.
Animateur : Michel D. Nombres de participants :10 animateur compris (6F, 4H) Météo : Couvert toute la journée avec averses et rafales de vent sur les sommets Dénivelé : + 890m Distance : 19 km Durée : 7h20 avec les pauses Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 90 km pour 3 véhicules soit: 270km Préparation et rédaction : 2 H 40
ITINERAIRE : Parking de Monneaux, la Guiéze, D636, épaulement Sud du ruisseau de Surain, buron du col de la Croix St Robert, descente sous les falaise d’escalades du cirque glacière, piste forestière, PR, sente sur épaulement pour grimper au puy jumel 1430m, PC1439, plateau d’arrivée de l’ancien télésiège, descente par PR dans la vallée de Chaudefour, pause de midi dans la descente vers le point de vues, passage au pont St Anne, remontée par la sente au dessus de la cascade Pérouse qui nous mène au col de la Fourme, Montagne de la Plate 1537m, descente plein Nord et sente en balcon sur la vallée de Montmie jusqu’à la piste forestière qui nous conduit au buron de Chaudefour, D36, passage du ruisseau de Chaudefour au PC1136, retour à Monneaux par le PR.
Animateur : Yves Nombre de participants : 15 animateur compris ( 9 F, 6 H) Météo : Brumeux au départ ensoleillé par la suite. Distance : 21 km Dénivelé : 670 m Durée : 6H30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 90 pour 2 véhicules et 78 pour 2 autres soit: 336 km Préparation et rédaction : 2 H
ITINERAIRE : St-Jean-des-Ollieres, Chavarot, les Coutades, Chelles, le Theil, Romagnat, l’Ardialleix, Chalus, la Moutonnerie, les Paroisses, les Poyets, la Cruche, la Plagne, la Garde, Pic de la Garde, St-Jean.
Regroupement ce matin à St-Jean-des-Ollieres où se dressent de magnifiques villas cossues. Ces villas appartenaient à deux catégories d’habitants au 18° S : les marchants ambulants qui sillonnaient la France pour vendre de la lingerie et de la dentelle, et les faux mendiants munis de faux papiers qui profitaient de la générosité de leurs concitoyens pour s’enrichir, on les surnommait “les Piqueurs”. Explication donnée nous quittons la place de l’église en direction de Chavarot. Dans l’enceinte du Centre d’Ailleurs, ancienne colonie de vacances transformée en gîte trônent deux espèces d’arbres californiens déclarés remarquables le 18 septembre 2022 : deux séquoias géants, plantés vers 1900, à la circonférence imposante de 12.5 m et 8.85 m et d’une hauteur de 33 m, et un calo cèdre de 30 m de haut et 5.41 m de circonférence, un des plus gros de France.
Séquoia géant
Notre chemin prend la direction du nord face à Estandeuil, petite pensée collective à notre ami Jean Louis. En fond le château de Mauzun, sur notre gauche la tour du château de la Rochette, sur notre droite en contre bas les toitures de St Dier affleurent le paysage.
Château de la Rochette
Au lieu-dit Romagnat, étonnement pour Monique ! cap à l’est pour repérer les anciennes mines de l’Ardialleix que nous ne verrons pas, sans doute remplacées par des bâtiments agricoles. Direction sud vers La Vie, où après avoir écouté un concert multi voix d’un troupeau de salers, nous prenons notre pause déjeuner. A l’heure où à Clermont c’est l’apocalypse, ce que nous apprendrons ce soir, nous dénichons un coin ensoleillé à l’orée d’un bois, sous un ciel bleu azur sans aucun nuage, incroyable ! Passé les Granges, la montée le long de la cascade de la Cruche nous inspire. Chose faite malgré une sente un peu inexistante par endroit. Avant la Plagne le passage du ruisseau de la Combe est sportif, plus de sente.
Le long de la cascade de la cruche
Après cet effort nous retrouvons un chemin correct qui nous mène à la Garde et à son Pic, exemple du volcanisme ancien du Livradois, surmonté d’une statue de Marie en Argile depuis 1955. De là soixante pour cent du paysage départemental s’offre à notre regard repérable grâce à la table d’orientation en place. A nos pieds les couleurs chatoyantes de l’automne s’apparentent à un tableau de maitre.
Pic de la Garde
Le vent se lève un peu, nous quittons le Pic pour retourner aux voitures en passant par le lavoir emblématique du village. Sur l’ancienne mairie une plaque collector amuse le groupe.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 12 animateur compris (7F-5H) Météo : Vent et grande douceur Distance : 25 km Dénivelée : 760 m Durée : 7h30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto 2 voitures de Clermont 50 km et 1 voiture du Crest 30 km soit : 130 km Préparation et rédaction : 2H00
Itinéraire : Lac d’Aydat – W vers D5- nord Fontclairant -VVF ville de Paris – sommet puy de la Rodde – la Garandie – nord Montcharlet – GR4 – Saulzet le Froid – Sud PC 1044 – sommet puy de Monténard – Zanières – Pindin – La Croix Grande – Pierre-Longue – Est vers intersection avec GR 30 – nord vers lac d’Aydat – retour parking par est du lac
Un vent assez soutenu nous attendait à la sortie des voitures. Il n’a pas cessé de souffler de la journée dans une ambiance très douce pour la saison. Nous partons en direction de Fontclairant pour aller à la découverte de l’ancien VVF de la ville de Paris sur la pente est du puy de la Rodde. Un petit hors-piste à partir du nord du puy nous amène sur une sente orientée S/SW que nous quittons à proximité du domaine en bifurquant sur un large chemin d’exploitation. Tout le site a été racheté par un de mes amis qui veut rénover les bâtiments et les chalets pour en faire un lieu de villégiature et un centre d’activités de pleine nature. Il y a du potentiel mais de gros travaux à accomplir avant de pouvoir accueillir des touristes. Petite photo devant le bâtiment d’accueil et nous voilà repartis vers la Garandie.
Nous quittons rapidement la route qui descend pour prendre une sente qui contourne le puy par le sud. A une intersection, un sentier part au nord et nous conduit au sommet du puy de la Rodde à 1131m. Une première pour tous les randonneurs du jour. Nous rejoignons notre intersection et la Garandie après un petit hors-piste qui nous fait gagner un peu de temps. Objectif Saulzet pour la pause méridienne. Plutôt que de prendre le GR à la Garandie, je coupe pour parvenir au nord de Montcharlet, petite butte basaltique (à vérifier !). Nous atteignons un beau chemin d’exploitation que je prends à tort pour le GR. Je m’en rends compte peu après et nous devons couper en direction de la Veyre qui coule en contrebas du pré que nous contournons en longeant ses haies. Nous rejoignons le GR4 au niveau de la bifurcation vers la narse d’Espinasse et son puy de l’Enfer. Nous ne visitons pas aujourd’hui la tourbière formée dans l’ancien cratère-maar classé en zone protégée où l’on peut encore voir des ligulaires de Sibérie. Nous y reviendrons un de ces dimanches …. A l’entrée de Saulzet le Froid, je me mets en quête d’un hangar agricole sous lequel nous pourrions déjeuner, comme la semaine dernière vers St Sandoux… Rien de propice donc nous essayons classiquement du côté de l’église, sans grand succès. Le groupe s’éparpille en se protégeant au mieux du vent qui continue de souffler. La petite montée au sud après la traversée du Labadeau à la sortie de Saulzet réchauffe le groupe. En haut de la côte, nous avons de beaux points de vue au nord sur Saulzet et tous les puys jusqu’au puy de Dôme.
Encore un petit effort pour parvenir au sommet du puy de Monténard et c’en sera presque fini pour les montées ce dimanche. Du sommet (une première pour moi au grand étonnement de certains randonneurs) nous aurions une vue grandiose à l’ouest si le ciel était moins agité. Après Zanières, nous entrons dans le dernier tiers de la rando. Nous bénéficions sur ce tronçon d’un somptueux arc en ciel qui enjambe tout le sud de la chaîne des Puys en direction de Ceyrat.
Le point de vue vers le nord nous montre toute l’étendue de la cheire d’Aydat. Occasion pour ré-expliquer la formation du lac par la coulée de lave des puys de la Vache et Lassolas qui a fait barrage à la Veyre qui ne ressortira de sous cette coulée que quelques douze km plus loin, en aval de Saint Saturnin. Avant de bifurquer au nord vers le lac, nous passons à proximité de la Pierrre-Longue plus grand menhir/pierre levée du Puy de Dôme.
Pierre Longue
Yves m’apprend que des Atlassiens auraient participé à son relevage… Nous rejoignons rapidement le lac qui paraît bien agité par le vent.
Lac d’Aydat
Nous croisons de nombreux marcheurs tout au long de la remontée vers nos voitures garées près de l’accrobranche. Belle randonnée d’automne qui a montré aux deux dames en découverte un bon échantillon des façons de marcher à Atlas.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 7 animateur compris (4F-3H) Météo : Pluie le matin – Éclaircies l’après-midi – Doux Distance : 25 km Dénivelée : 800 m Durée : 7h20 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto 34 km pour 1 véhicule – 2 voitures sur place Préparation et rédaction : 2H
Itinéraire : Tallende – Saint-Amant-Tallende – Saint-Saturnin – Sazeirat – W puy de Peyronère – W Saint-Sandoux – W puy de Saint-Sandoux – vers la Crouzille et Chabreras – D28 PC 645 – entrée de Chaynat – GR 30 vers Ludesse – Ludesse – Pressat – sommet puy de Saint-Sandoux – Saint-Sandoux – Château de Travers – vers La Rodde – PC 491 vers Saint-Amant – retour Tallende par la rive droite de la Monne.
Peu de volontaires pour cette sortie dominicale et pourtant… Les cieux ont finalement été cléments avec nous. De la pluie le matin seulement et presque grand beau l’après-midi. Des conditions idéales pour découvrir ces beaux villages du pays de Saint-Saturnin, de Tallende à Ludesse. De l’église de Tallende, notre point de départ, nous parvenons vite à Saint-Amant-Tallende. Une belle vue au-delà de la Veyre sur la Montagne de la Serre me donne l’occasion d’en expliquer le pourquoi et le comment : le phénomène de l’inversion de relief que l’on retrouve à l’est des grands plateaux du Puy de Dôme et du Cantal. Saint-Amant regorge de vestiges de son long passé moyenâgeux. Des remparts, un pont, deux châteaux et de nombreuses maisons fortes. A partir de l’église paroissiale, j’ai tracé le petit quadrilatère qui va nous les faire apercevoir. Le château de la Barge qui forme un carré parfait avec 4 échauguettes bien visibles. Nous nous arrêtons devant le beau portail Renaissance. Je cherche à retrouver sur son tympan la célèbre locution latine « Verba volant, scripta menent » (je ne traduis pas et ferai une petite interro orale lors d’une prochaine rando). La recherche est infructueuse… Un peu plus loin nous nos arrêtons devant la porte du château de Murol, longtemps propriété des grands seigneurs auvergnats, les Latour (d’Auvergne). Il a été complètement remanié au XIXème siècle mais il conserve une fière allure en surplomb du vallon de la Monne.
Château de Murol
Il est propriété depuis 1918 de la famille Giscard… Après une courte descente, nous arrivons sur le pont gothique construit au 13ème siècle. Belle construction à 4 arches en arc brisé associées à ses 4 piles. Nous ne traversons pas encore la Monne… Nous revenons sur nos pas pour partir à l’ouest vers St Saturnin. Nous cherchons à éviter la rue et longeons sur 100 m un chemin en contrebas le long de la rivière. Un escalier bienvenu nous laisse penser que nous allons bientôt aboutir sur… eh bien non nous ne débouchons pas sur la rue mais sur une entrée de propriété privée. Il nous faut redescendre ce bel escalier abandonné qui menait autrefois aux jardins en bord de rivière. Comme il n’y a pas de cheminement possible et direct le long de la Monne, nous suivons la route jusqu’à St Saturnin. D’emblée, c’est le clocher de cette église qui s’impose. De forme octogonale, ses baies géminées lui donnent beaucoup d’élégance. Au soleil, les tons blonds de l’arkose de ses pierres seraient ressortis mais le gris mouillé du ciel ne s’y prête pas… L’église est fermée et nous la contournons par l’est par son chevet à deux étages. Nous arrivons rapidement au château des Latour construit au tournant du treizième siècle. Grand château féodal remanié au XVème siècle, il échappa de peu aux destructions commandées par Richelieu.
Château des Latour d’Auvergne
La Révolution le laissa intacte. Demeure de Catherine de Médicis, le château vit passer Marguerite de Valois, la Reine Margot, durant son long exil auvergnat. Nous descendons vers la Monne par le chemin des lavandières. Le pont qui enjambe la rivière est barré par deux grands arbres abattus par la tempête de la nuit…
Le passage n’est pas très facile car les deux parapets se confondent avec l’écorce des arbres. Un pantalon n’y résistera pas 😊. Après cette séquence émotion, nous reprenons notre route vers le puy de Peyronère et Saint-Sandoux que nous tangentons à l’ouest. Le but est de rejoindre Cheynat pour le repas. Les cheminements ne sont pas toujours évidents et une intersection manquée nous oblige à un petit hors-piste. Nous suivons alors longuement la sente qui contourne à flanc le puy de Saint-Sandoux. Bien dégagée au début, le sentier se révèle plus encombrée de ronces dans sa seconde partie. Son orientation semblant nous éloigner de la cible, je reprends mon cap en contournant deux, trois parcelles agricoles. Profitant de nos derniers points hauts, je repère à l’entrée de Chaynat un grand hangar agricole qui nous mettra à l’abri pendant la pause. En effet, le vent se lève à nouveau et la pluie n’est jamais très loin. Finalement, nous finirons le repas dehors sous un soleil réconfortant. Un large chemin d’exploitation qui passe derrière l’installation nous mène rapidement à Ludesse qui a perdu me dit Michel sa Fête de la Pomme puisque de nombreux pommiers ont été arrachés par manque de rentabilité. Le village offre moins d’attrait que les bourgs du matin. Nous le quittons rapidement par une route qui nous mène à Pressat, petit hameau en balcon sur la pente est du puy de Saint-Sandoux. La montée est sèche mais pas finie quand nous arrivons aux premières maisons… un chemin continue à monter à l’ouest vers le sommet du puy. Presque au bout de nos peines, nous avons encore une cinquantaine de mètres à monter pour gagner l’emplacement du petit étang sommital qui est aujourd’hui comme durant une grande partie de l’année à sec. Il ne constitue pas le point haut du puy qui se situe à quelques dizaines de mètres, au sud de notre position. Le groupe prend la pause …
Redescendus vers le site d’envol des parapentes, nous avons une vue superbe à l’est sur tout le sud de la Limagne : de Veyre-Monton jusqu’à Pardines en passant par Corent, Parent et Montpeyroux.
Le plus dur de la rando est fait et Tallende ne parait plus très loin. Petite illusion car nous avons encore deux heures de marche devant nous. Il nous faut d’abord redescendre par la route et un petit sentier pentu à Saint-Sandoux, puis passer à proximité du château de Travers (propriété vigneronne qui vend du vin) photo 6 et enfin contourner à l’est le puy de Peyronère.
Chateau de Travers
Une fois parvenus dans les vergers entre Tallende et Saint-Amant, les amateurs de noix ne se font pas prier : il y en a de nombreuses tombées au sol et très charnues de surcroit. Le long chemin en rive droite de la Monne nous ramène finalement à l’entrée de la cité. Encore quelques pas et nous voilà revenus à notre point de départ.
Animateur : Yves Nombre de participants : animateur compris (11F, 3 H) Météo : Douceur automnale avec un peu de vent par endroit Distance : 23.5 km Dénivelé : 870 m Durée :7H30 pauses comprises Classement Atlas : Facile reclassée moyenne Kilométrage auto : 34 km pour 3 véhicules soit :102 km Préparation et rédaction : 2 h
Nous quittons Chanonat ce matin pour un grand tour de la Montagne de le Serre. Petite traversée du bourg et nous entamons de suite la montée sur Chadrat. La petite sente dégagée sur les premiers mètres se montre vite encombrée de ronces et autre végétation jusqu’au PC637 où les 200 premiers mètres de dénivelé sont effectués. La pente se fait plus douce et la vue aux alentours devient dégagée. Encore 50 mètres positif et nous descendons sur Chadrat. Quartier de Saint Saturnin, au neuf fontaines alimentées par la source gallo-romaine de la Gazenne et dont les stromatolithes, structures laminaires fossilisées constituées de calcaire et de silice, ont fait sa renommée. Après une déambulation dans les rues, direction la chapelle Sainte Anne sur l’axe de l’ancienne voie gallo-romaine entre Clermont-Fd et St Nectaire. Tous les 12 juillet une messe est célébrée dans cette chapelle restaurée en 1993, qui reste un lieu de halte pour les randonneurs. Certains Atlasiens se souviennent d’un pique nique à l’intérieur un jour de pluie.
Chapelle Ste Anne
Nous poursuivons sur des grands chemins d’exploitation balisés par des chasseurs en poste jusqu’au ruisseau invisible de Biona. Nous le remontons et le traversons sans peine, pas un filet d’eau, avant de perdre notre sentier dans le bois de la Prada. Après quelques égratignures, n’est ce pas Jeannine (!), nous retrouvons le chemin qui nous mène au pied du Mont Redon. Cet ancien volcan se dresse telle une pyramide dans la vallée de la Veyre et domine Ponteix. Cent mètres de positif nous attendent pour gravir ce mamelon ovale où vers 1450 s’élevait un château médiéval avec un donjon quadrangulaire cerné par une enceinte typique du 13° S. La destruction du château est ordonnée vers 1587 et ses pierres ont servi à la construction de l’église de Ponteix. Seul un pan de mur en prismes basaltiques symbolise de nos jours cette enceinte.
Pan de mur de l’enceinte du château
Depuis ce matin la température était clémente mais arrivé au sommet le vent se lève et nous redescendons rapidement.
A mi- pente nous sommes abrités et en profitons pour nous sustenter. En dessert le gâteau de Pierre ravira nos papilles. Pause terminée nous retrouvons nos beaux chemins bordés de croix ; Croix St Jacques, Croix Chemagrand avant de gagner Rouillat-Haut. Village des côteaux ouest de la Montagne de la Serre réputé pour ses magnifiques plaques de rue en lave émaillée sur le thème des fables de la Fontaine.
Direction plein nord sur le Vigeral, volcan dont la coulée a formé, il y a 3 millions d’années, le plateau de la Serre. Nous rencontrons un PR que nous quittons rapidement, après avoir immortalisé un troupeau de moutons à la laine étonnamment immaculée, et empruntons une petite sente à peine marquée pour rejoindre Nadaillat.
Clocher de Nadaillat
Nous traversons le village que nous quittons par un passage un peu étrange.
Dès la sortie du village, nous plongeons dans la vallée de l’Auzon par un agréable chemin, puis au niveau de L’Aile par une sente en sous bois reposante mais relativement pentue par endroit. Nous voici au pont sur l’Auzon : passé le Chaos de Flore, lieu sacré formé de blocs de granit, le chemin devait rester en courbes de niveau et descendre gentiment sur Chanonat. Malheureusement les forestiers en défrichage dans ce secteur ont modifié un peu les lieux et 70 mètres de montée ont été nécessaires pour retrouver le bon sentier, ce sont ces 70 mètres qui transformeront la difficulté de la randonnée. Quelques grognements dans les rangs, vite apaisés par la vue du château de la Batisse et son jardin à la Le Nôtre, déjà paré de son sapin de Noël. Château du 13° S qui a repris vie avec son récent spectacle nocturne Son et Lumières.
Château de la Batisse
Encore quelques mètres et nous rejoignons nos voitures.
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