Dim 26/05/2024 Rando Sancy Sud-Est – Lomprat

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 8 animateur compris  (5F, 3H)   
Distance : 25 km   
Dénivelé : 1600m de D+
Météo : Partiellement nuageux, vent d’ouest,  qq gouttes  vers midi
Durée : 8h45 pauses comprises
Classement Atlas : Difficile    
Kilométrage auto : 90 km pour 2 voitures soit : 180 km
Préparation et rédaction : 2 h

ITINERAIRE : Lomprat  – Pic St Pierre – col de la Feuille – Verneuge –  PC1054 – Bessole – Pradelle – Col des Sangliers – Pic de Cluzel – pailhats de Courgoul – Courgoul – gorges de Courgoul – vieux pont – la Tourette – pont de la Valette –  Marcenat – Chananeille – plateau de la Jarrige – antennes  téléphoniques – Chevalière – Lomprat.

Nous sommes partis à 9h10, droit dans le pentu pour notre parcours de cinq sommets.  Le premier, le Pic Saint Pierre, nous redescendons sur Verneuge pour attaquer la montée la plus longue du parcours avec de bons pourcentages. Descente sur Bessole et Pradelle pour aller à notre 3eme sommet le Pic de Cluzel avec encore de sérieux pourcentages. Descente aux pailhats de Courgoul et pique-nique à Courgoul.

Vers les pailhats
Descente aux pailhats
Pailhats de Cougoul

Nous reprenons notre périple dans les gorges de Courgoul. Passage au vieux pont sur la Couze du Valbeleix, puis remontée à la Tourette où le dénivelé commence a ce faire sentir. Accueil d’aboiement de chiens à la Valette pour attaquer notre dernière montée de la journée avec un passage à l’agréable hameau de Marcenat. A Chananeille et sa cloche des tourmentes.

Cloche des tourmentes

Nous arrivons à notre point culminant de la journée le plateau de la Jarrige 1146m avec un panorama de toute beauté à 360°, le Sancy ,les Dômes , le Forez le Cézallier. A partir de là nous prenons notre dernière grande descente sur Lomprat.

Passage aux antennes téléphoniques de Chevalière, une dernière piste forestière et nous voilà à notre point de départ.

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Dim 19/05/2024 Rando Sancy – St Sauves

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (3F – 4H)
Météo : soleil le matin plus couvert l’après-midi avec deux petites averses orageuses et quelques coups de tonnerr
Distance : 26,5 km
Dénivelée : 860 m
Durée : 7h35 pauses comprises
Classement Atlas : moyenne
Kilométrage auto : 2 voitures soit : 100km
Préparation et rédaction : 3H00


Itinéraire :   Eglise de Saint-Sauves – le Pont de Saint Sauves – D922 – Chateauneuf – Croix de St Roch – bois de Liournat – Centrale électrique de la Bourboule – SW La Bourboule – Fohet – W bois de la Bonsière – HP SW vers Col de la Sœur- W jusqu’au PC 1046 – Nord jusqu’à Mazet – les Chomettes Hautes – Huistiaux – Méjanesse – la Grange neuve – Est la Pailloncy – les Renardières – Saint-Sauves

Un beau soleil nous attend au cœur de Saint-Sauves beau bourg animé en ce dimanche matin. Les maisons aux couleurs rouge et blanche témoignent de la pierre utilisée pour leur construction : parmi les plus anciennes roches d’Auvergne, ces grès et schistes datent d’environ 260 millions d’années. Le premier objectif est la butte de Châteauneuf qu’on aperçoit au loin. Avant cela, nous devons descendre vers la Dordogne bien en eau à cet endroit. Nous continuons vers le Pont de Saint-Sauves et son vide-greniers organisé ce dimanche. Rapidement, nous parvenons au pied de la butte de Chateauneuf et son chemin de croix. La sente est assez rude mais là-haut le panorama à 360° vaut la peine. En face au SE on voit les falaises du bois de Liournat.

Falaise de bois de Liournat

Ce site d’escalade abrite les voies les plus difficiles d’Auvergne : Docteur éthique 8c+/9a et Docteur Païsmakeur 9a. Hélas il est aujourd’hui fermé pour des raisons de sécurité et pour la protection de la nidification des oiseaux.  Dommage, le site abritait près de 50 voies sur un beau granit à réglettes…. Nous redescendons par le même chemin et commençons à suivre la Dordogne par de beaux chemins forestiers. La rivière est bien large en ce mois de mai si pluvieux. Nous parvenons bientôt au barrage de la Bourboule.

Barrage de la Bouboule

C’est un barrage de type Poids ; sa caractéristique ? Il s’appuie uniquement sur le sol à la différence d’un barrage Voute par exemple qui s’appuie sur les parois rocheuses des deux rives et qui y reporte toute la pression. Il est haut de 19,5 m et long de 60 m. Sa mise en service remonte à la fin du 19ème siècle, 1897. Le volume de la retenue est de 380 milles m3. Le chemin continue pour tangenter La Bourboule au SW. On a une assez belle vue sur le puy Gros… et sur la fin de la caldeira du Mont Dore. La fin de la matinée est consacrée à remonter vers Charlannes par de toujours beaux chemins forestiers surplombés de belle coulée de lave sur lesquelles surfent plein de petits ruisseaux.

Après le repas, nous arrivons sur le plateau et nous laissons Charlannes et son bois sur notre gauche. J’ai prévu de suivre la forêt sur 2 km encore mais sur notre droite s’ouvrent d’immenses pâturages bien tentants.

 On entame donc une petite séance hors-piste en prenant comme repère la pointe du bois qui entoure le col de la Sœur au SW. Bien sûr le terrain n’est pas rectiligne et abrite des plis et replis assez humides dans le fond… Normal les estives sont traversées par de nombreux ruisseaux qui coulent tous vers l’W/NW. Après un peu d’effort et un contournement au très large d’un grand troupeau de vaches, nous rejoignons le chemin juste à l’entrée du bois. Comme dans tout le secteur du col, les coupes ont été importantes et le chemin défoncé par les engins forestiers est bien boueux.  Une fois la route du col traversée, nous continuons plein W au sud du puy de Lachaud. Le chemin, un PR, traverse sur 200 m une prairie de fauche. Sympa de la part de l’éleveur de laisser le passage. Les bois qui apparaissent encore sur les cartes ne sont plus que des souvenirs. Des plantations apparaissent de proche en proche mais ne recouvrent pas la totalité des zones défrichées. Parvenus au PC 1046, nous changeons de direction pour revenir au N/NW vers Méjanesse. La progression se fait toujours sur de larges chemins d’exploitation abimés par les engins, jusqu’à la bifurcation plein W vers La Chaleille. Le PR bifurque mais nous, nous continuons plein nord sur un sentier abandonné qui traverse une zone humide. Comme toujours, il faut jongler avec les obstacles végétaux tout en suivant sa direction. Il ne faut pas craindre de se mouiller les pieds pour être efficace. C’est le dernier effort de cette rando. Enfin, à proximité de la ferme du Mazet le chemin débouche sur un chemin praticable et peu après sur une petite route qui nous mène à Méjanesse. Le temps qui s’est bien couvert depuis le repas nous fait don de quelques petites averses orageuses. Rien à voir avec les trombes qui tombent plus au sud sur la Tour d’Auvergne : nous devinons au loin le rideau de pluie !  Bâchage / débâchage sont le lot de ces randos qui jouent avec la pluie. A Méjanesse, nous franchissons la grande départementale qui mène à Bort par un petit boviduc bien tapissé 😊. L’orage semble maintenant bien se préciser. Je décide donc d’écourter la boucle qui passait plus au nord par Massanges. Nous rejoignons l’itinéraire prévu à hauteur de la Pailloncy. Le chemin redescend doucement vers la Dordogne. Après avoir traversé le pont sur la rivière, la fin est proche. Dernier petit hic, Saint Sauves est sur un plateau 100 m plus haut. Chacun finira donc à son rythme cette petite rando sympathique.

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Jeu 16/05/2024 Rando Val d’Allier – Luzillat

Animateur : Yves
Nombre de participants :  animateur compris ( 12 F, 8 H)
Météo : ensoleillé toute la journée
Distance : 23,5 km
Dénivelé : 420 m
Durée : 6 h 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 44 km pour 2 véhicules et 66 km pour 2 autres  soit : 220 km
Préparation et rédaction : 2 H 30

ITINERAIRE : Luzillat, La Barbine, Butte de Montgacon, Les Coutans, le Grand Puy, Puy de Villard, Puy de Montfroid, Puy de Vendègre, PC313, PC305,Les Quatre Chemins,PC284, PC277, les Graviers, la Métairie Basse, Luzillat.

Après avoir scruté différentes sources météo en cette période très incertaine, j’ai enfin trouvé une zone qui devrait être épargnée par les averses.
Nous partons donc de Luzillat, sur les bords de l’Allier en Limagne, où quelques petits puys proches nous apporteront un peu de dénivelé. 

La proximité de l’Allier favorise une activité agricole relativement importante que nous découvrons dès le départ. Les premiers rayons de soleil chassent l’humidité du sol semblable à une nappe de fumée qui s’élève gentiment.


A La Barbine, un lavoir, un pigeonnier et un four à pain agrémentent le village. Direction la Butte de Montgacon, son nom est tiré de la Colonie Gasconne venue s’établir en ce lieu vers 582. Au sommet de la butte, une des buttes féodale les plus importantes du département, nous apprécions le joli panorama sur la Chaîne des Puys, le Livradois Forez et la plaine de la Limagne. Un patchwork de couleur fait ressortir le paysage agricole de ce territoire.
Surplombant la butte, la statue, haute de quatre mètres de Notre Dame des Moissons, se dresse depuis 1953 sur les lieux de l’ancien château féodal.

Notre-Dame des moissons

Au pied de la butte, un petit panneau nous révèle le nom des premières boîtes aux lettres publiques en fonte. De couleur bleue à l’époque, créée par la fonderie Delachanal, équipée d’un système de roue tournantes pour indiquer le jour, l’heure de levée et la dernière effectuée, elles portent le nom de “Mougeotte” du nom de famille du sous secrétaire d’état aux Poste et Télégraphes Léon Mougeot, qui remplaça en 1899 les boîtes en bois. La couleur a changé, mais celle-ci est toujours utilisée de nos jours.

Notre parcours nous conduit maintenant vers le premier puy du jour, le Grand Puy. Après avoir récupéré un peu de boue sous les chaussures, un chemin très herbeux et bien fleuri nous permet le nettoyage.

Après une descente et une remontée légère, nous enchainons par le Puy de Villard avec son château d’eau imposant. Dans le redescente un coin agréable, bien ensoleillé, nous tend les bras pour le pique-nique. Passage par le Puy de Montfroid avant de gagner le Puy de Vendrègre quatrième et dernier du jour.

Nous voilà de nouveau dans la plaine pour nous diriger à proximité de l’Allier que nous longerons jusqu’au lieu du départ.
Ce parcours champêtre nous aura permis de découvrir de nombreux éléments du patrimoine ainsi que de magnifiques panoramas malgré une faible altitude.
Le choix du secteur a été judicieux car aucune goutte n’est venue perturber cette belle journée.

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Jeu 25/04/2024 Rando Combrailles – St-Priest-des-Champs

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 16 animateur compris (11F, 5 H)
Météo : températures fraîches. Nuageux toute la journée avec quelques rayons de soleil en milieu de journée. Petite averse dans l’après-midi.
Terrain : chemins sur terrain sec. Passages boueux et grosses flaques d’eau par endroit.
Distance : 23,5  kms   
Dénivelé : 420 m
Durée : 6 h 40 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 100 X 3 soit 300 kms, 1 voiture sur place.
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : St-Priest-Des-Champs, Visignol, Le Moulin de l’Etang Grand, Couronnet, Bargheon, PC 690, allée-retour Laussedat, Le Prat, Le Bost par PC 675, Etang de Cheix, PC 712-708, La Brousse, La Sauvolle, Jouhet, PC 673, Sous le Bois, La George, Pont de Fourche, Vernadel par PR, PC 659-663, St-Priest-des-champs.

C’est au cœur des Combrailles, du hameau de St-Priest-Des-Champs, que nous démarrons notre randonnée de ce jeudi. Notre objectif : le temple bouddhiste de Biollet.

Les chemins dégagés nous permettent de découvrir ce coin dépaysant des Combrailles, ses paysages verdoyants et au loin plus vallonnés. En chemin nous ne manquons pas d’aller jusqu’à Laussedat où se trouve un monastère et un centre de retraites spirituelles pour les femmes. Un stoupa est érigé à l’entrée. Les couleurs arborant l’édifice représentent : le blanc pour l’air, le bleu pour l’espace, le rouge pour le feu, le jaune pour la terre et le vert pour l’eau.

Stoupa de Laussedat

Trois kilomètres plus loin nous arrivons au remarquable monastère bouddhiste dit de Biollet. Le temple se dresse face à une vue imprenable sur la chaîne des Puys. Son architecture et la décoration sont essentiellement inspirées de l’art sacré tibétain.

Temple Bouddhiste de Biollet

En contrebas du temple, le parc abrite une bambouseraie pleine de charme qui invite à la contemplation. C’est dans ce lieu de plénitude et reposant que nous nous installons pour déjeuner.

La bambouseraie

Avant de quitter ce site insolite nous prenons le temps, après nous être déchaussés, d’admirer l’intérieur fascinant du Temple, puis d’aller découvrir le Stoupa un peu plus loin sur le domaine. Nous prenons connaissance avec intérêt de ce qu’il symbolise. Nous repartons en direction de l’Etang de Cheix que nous longeons tout en appréciant ce bel endroit paisible.

Etang de Cheix

Puis sur notre retour nous traversons quelques beaux petits hameaux qui témoignent de l’authenticité de la vie rurale de ce coin d’Auvergne.

Cette randonnée sur fond un peu spirituel a été une belle découverte pour beaucoup du groupe. Alors à très vite pour d’autres destinations à partager.

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Séjour 5. Du19 au 21 avril 2024 Bivouac au Causse Méjean

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 7 animateur compris (3F, 4H)
Classement Atlas :  Moyen
Météo :  fraiche les trois jours, vent du Nord sur les Causses, relativement chaud dans les vallées.
Kilométrage autos :  448 km
Terrains :  très sec sur pistes 8%, petites sentes 90%, et 2 % de route.
Hébergement :  2 nuits en autonomie en pleine nature.
Temps de préparation et rédaction : 10h

Les données kilométriques et altimétriques des journées sont le résultat de GPS Garmin.

Le ressenti de l’animateur : Le but recherché de ce séjour avec un parcours riche en observations de paysages, était de faire de l’autonomie sur trois jours avec les conditions météo, le port du sac d’environ 12 à 16 kg, et une bonne cohésion du groupe. La bonne condition physique de tous, et la bonne entente ont fait de ce séjour une réussite. Merci à tous de votre participation et à bientôt pour de nouvelles “AAA” “Aventures d’Atlas Autonomie”.

PARCOURS :

JOUR 1 vendredi  19 avril :

Déplacement : 7h 30   distance : 14 km     D+610m   D- 190 m

Le départ de ce séjour se fait depuis le joli petit village de Peyreleau (10h). A l’arrivée, un soleil froid mais radieux nous accueille et ne nous quittera pas durant les 3 jours.

Après la traversée de la Jonte et du Rozier, nous entamons la montée du Causse Méjean en passant par le rocher du Capluc accessible par échelles métalliques. Cette première journée nous fait passer par le Balcon du Vertige près du vase de Sèvres et du vase de Chine face au Causse Noir.

En signe de bienvenue, des vautours fauves réintroduits durant les années 80 et emblématiques du site planent au-dessus de nos têtes. Nous traversons le plateau en direction de la Fontaine du Teil où nous nous approvisionnons en eau pour le bivouac, le causse étant une région calcaire et sans eau de surface. 

1er bivouac vers le ravin d’Orignol arrivée à 17h30 montage du bivouac pour une soirée fraiche et une magnifique pleine lune.

JOUR 2  samedi  20  avril :

Déplacement :  8h30   distance : 21 km      D+780m   D-700m

Réveil dans le gazouillis des nombreux oiseaux.

Après une nuit fraîche, nous repartons (9h30) en direction des Arches de Saint-Pierre. Le causse regorge de grottes, cavités, avens et sculptures naturelles.

Arc de St Pierre

Les chemins sont variés et très beaux, mélanges de pierres, racines et aiguilles de pin et nous dirigent vers le Causse Noir. Au passage, nous visitons le Roc Saint-Gervais surplombant la vallée de la Jonte avec sa chapelle fermée et son vieux petit cimetière.

Prieuré de St Jean des Balmes

Dans la descente, nous croiserons un peu tard une famille montant avec la clef d’accès à la chapelle. Après avoir traversé la Jonte (16h) par une petite passerelle, nous entamons la grande montée vers le plateau du Causse Noir où nous passerons notre deuxième nuit près de Veyreau.

Bivouac à 18h vers le hameau le Villaret.

JOUR 3 dimanche 21 avril :

Déplacement :   7h30   distance : 19 km      D+450m   D-900m

La nuit sera froide (-3°) mais calme avec tous les participants rompus au bivouac et nous nous dirigerons (9h30) vers La Roujarie et son toit citerne que, hélas, nous ne trouverons pas puis vers l’ermitage Saint-Michel (14h/14h30) et ses échelles métalliques avec une superbe vue sur la vallée. Avant la dernière descente vers les voitures, nous longeons la corniche du Causse Noir qui surplombe la Jonte, aux innombrables points de vue qui font face au Balcon du Vertige. En cette période de l’année avec des températures clémentes durant la journée, seules quelques orchidées, genêts, anémones, aphyllanthes de Montpellier, deux beaux lézards verts, quatre chevreuils que nous avons fait détaler et d’agréables vols d’hirondelles auront agrémenté les sentiers.

Hermitage St Michel de Montorsier

Arrivée aux voitures à 17 h. Petite collation au Rosier puis retour sur Clermont. Arrivée vers 20h.

TOTAL de l’autonomie :   54 km   22h30 de déplacement     D+ 1790 m et D- 1790 m

Merci à Pierre pour sa participation à la rédaction.

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Dim 14/04/2024 Rando Sancy Est – Col de la Feuille

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 6 animateur compris (2F-4H)
Météo : soleil et chaleur
Distance : 24,5 km  (GPS Laurence)
Dénivelée : 1437 m (GPS Laurence)
Durée : 8h pauses comprises
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage auto 1 voiture – 80km
Préparation et rédaction : 3H0


Itinéraire : col de la Feuille, Verneuge, S/SE PC 1054, Bessole, Pradelle, Pic de Cluzel, Marcenat, Chananeille, Le Fayet, Ourcière, D978, Chastre, Lomprat, chemin des Croix, Col de la Feuille.

Il fait déjà chaud au col de la Feuille quand nous débutons cette rando du jour aux allures de montagnes russes comme le montre le profil ci-dessous.

Nous sommes au pays des Couzes Pavin et Valbeleix qui ont profondément entaillé le socle granitique et qui vont nous offrir de belles grimpettes une partie de la journée. Ça débute par une belle descente qui nous amène à Verneuge. C’est là que commence les ascensions du jour, sur une sente qui va nous faire prendre 350 m en 1,5 km. C’est un itinéraire de trail à la pente très soutenue qui ne laisse quasiment pas de répit jusqu’au plateau, à l’est de Trossagne. La montée s’est faite d’une traite mais le groupe en jambes continue le chemin sans s’arrêter, en profitant c’est vrai d’une belle descente qui nous fait perdre 400 m en un peu plus de 2 km. Montagnes russes, je vous disais 😊 Arrivés à Bessolle, petit hameau à l’organisation circulaire, nous continuons encore à descendre jusqu’au fond du vallon du ruisseau des Rives. Nous entrons alors dans le hameau de Pradelle qui semble vivant et habité : on entend des cris d’enfants… Une vieille femme range un immense tas de bois coupé. C’est une ancienne éleveuse à la retraite qui a cédé son troupeau de 30 laitières à son neveu qui produit du saint-nectaire et qui en vit bien nous apprend elle. Petite pause du groupe avant de remonter par un beau chemin jusqu’au pied du pic de Cluzel, notre  prochain objectif.

Ce sommet se découpe bien dans le paysage qu’on vienne de l’est, de Montaigut ou de l’ouest, de Besse. Malgré sa couverture boisée, le pointu est bien ce qui caractérise son sommet. Là encore, la pente est soutenue même si quelques zigzags soulagent un peu l’effort. La légère sente ne va pas au sommet et emmène les trailers au SE vers Courgoul. Nous finissons les 30 derniers mètres de dénivelée dans les ronces et les blocs de basalte. Au sommet, nous tenons à peine à 6 sur la pointe 😊Nous redescendons ce beau puy en hors-piste jusqu’au chemin de Pradelle que nous avions quitté avant la montée et qui va nous mener à Marcenat. Après encore une centaine de mètres de montée, nous parvenons enfin sur une crête plane puis bientôt descendante. Nous nous arrêtons manger juste avant la sortie des arbres et de leur couverture bienvenue par ce début d’après-midi étouffant. Vers Lagarde, le chemin de crête nous offre un beau belvédère sur le Signal du Luguet au sud, les éoliennes de Boslabert et le Mont Leiranoux au sud-est. La vallée de la Couze du Valbeleix est à nos pieds ; nous sommes pile dans l’axe du pic St Pierre que les glaciers du quaternaire n’ont pas pu lessiver …

Plus à l’est on devine la vallée de Sault qui va bientôt déboucher sur les gorges de Courgoul. Ces beaux points de vue nous offrent un peu de répit avant de reprendre la direction du plateau et de Chananeille qui semble pourtant tout proche. Mais c’est sans compter la grosse descente vers Marcenat 😊beau hameau encore bien habité lui aussi : que font les parents des familles qui peuplent ces petits bouts du monde ? Comme nous bifurquons avant d’atteindre Marcenat, nous ne verrons pas la belle chapelle du hameau. Nous remontons en effet vers le plateau en suivant la rive gauche du ruisseau des Rives que nous avions traversé dans la matinée à Pradelle. Une source à proximité de Chananeille nous offre un bon rafraichissement. Mais pas de quoi remplir les bouteilles vides de certains, pas confiants dans la pureté de l’eau… Pas grave, nous allons frapper à la porte de l’autochtone 😊. J’accompagne Santiago qui se fait remplir son récipient. Je vais frapper à la porte voisine et sans le savoir je « dérange » le vieux monsieur qui se prélassait devant sa télé qui diffusait en direct la course vélo de l’Amstel Gold Race… Il ne m’en veut pas et nous parlons deux minutes de la force de Van der Poel et de la future victoire de Pogadcar dans le Liège – Bastogne – Liège de dimanche prochain. Je repars muni d’une bouteille de Cristalline neuve offerte par ce chaleureux monsieur. Comme je l’avais annoncé aux collègues en début de rando, l’après-midi sera reposante en comparaison des efforts à déployer dans la matinée. Après avoir pris pied sur le plateau sur la D633, nous continuons sans difficulté notre route sans dénivelée jusqu’au Fayet. On touche presque le Sancy du doigt .

Le regard englobe le massif, du Pailleret jusqu’au col de la croix Morand. On ne s’en lasse pas ! Nous quittons vite le hameau du Fayet pour prendre la piste qui doit nous amener en direction d’Ourcière. Dans les pentes d’un vert éclatant d’un talweg, des vaches allaitantes sont confortablement allongées et jettent un œil discret à leur progéniture folâtrant autour d’elles. Un peu plus loin et rompant avec ce charme pastoral, une vieille décharge agricole apparait sur le bord du chemin surplombant un ravin aux pentes carbonisées qui abritent les multiples déchets polluant de l’activité d’élevage.

Habitués à ces fautes de goûts qu’on retrouve fréquemment dans nos territoires d’élevage, nous reprenons le chemin de la vallée. Bientôt le sentier pourtant bien marqué sur la carte disparait sur le terrain : le soupçon de hors-piste annoncé sur le répondeur se matérialise sur le terrain. Nous slalomons en descente entre ronces et genêts jusqu’à butter sur la sente qui nous mène à l’entrée d’Ourcière. Entre les arbres, on aperçoit Besse pas très loin. Ourcière, minuscule hameau traversé par la Couze Pavin est pourtant équipé d’une grande salle municipale (comme Lomprat sa juste voisine) : Michel nous apprend que c’est le rachat de l’électricité produit dans la petite centrale en amont du hameau par ex EDF qui permet ces investissements conséquents… A la sortie du hameau, nous sommes obligés d’emprunter la D978 qui relie Champeix à Besse sur 150 m : dangereux ! Peu après nous parvenons au hameau de Chastres. Nous passons à côté d’une maison très ancienne mais restaurée avec un pignon « à saut de moineaux ». Michel nous explique que cette sorte « d’escalier extérieur » qui encadre le pignon permettait aux couvreurs d’atteindre le toit pour y faire les réparations sur la couverture de chaume. Les marches de cet « escalier » sont en fait des lauzes … Un peu plus loin nous entamons la conversation avec une jeune femme qui nettoie les abords de sa belle ferme. Nous commençons à lui poser des questions sur l’activité agricole de la famille. Elle fait rapidement appel à son mari qui nous répond gentiment. Il élève près d’une soixantaine de vache allaitantes sur une superficie de prairie de 70 hectares. A la belle saison, il monte ses bêtes à l’estive sur une « montagne » près de Picherande. La femme ne s’occupe pas du tout d’élevage car elle travaille à Issoire. Originaire de Ceyrat, elle nous fait comprendre à demi-mots que l’intégration dans la collectivité rurale du secteur ne va pas de soi quand on est étrangère… Après ce long échange très instructif, nous rejoignons Lomprat pour notre dernier « coup de cul » de la journée : il faut bien remonter au col de la Feuille pour récupérer la voiture 😊 Nous empruntons un chemin de croix qui monte à la chapelle du pic Saint-Pierre. Au début du chemin nous tombons sur un curieux monument à la statuaire étrange qui a vu les siècles passer.

C’est un calvaire païen -Celte – qui a fait l’objet d’une récupération chrétienne au début de l’évangélisation du pays. Les personnages et les scènes ont été détournés pour imager les Evangiles du nouveau culte…. A mi- pente, nous laissons le chemin qui continue jusqu’à la chapelle pour emprunter une sente presqu’effacée qui nous mène directement au col et à la fin d’une belle randonnée exigeante parcourue dans un excellent état d’esprit.

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Jeu 11/04/2024 Rando Cantal – La Chapelle-Laurent

Animateur : Yves
Nombre de participants : 20 animateur compris ( 9 F, 11 H)
Météo : journée ensoleillée avec fraicheur matinale
Distance : 26 km
Dénivelé : 900 m
Durée : 7h40
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 146 km pour 2 véhicules et 180 km pour  2 autres soit 652 km + 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 3h

ITINERAIRE : La Chapelle-Laurent, Loubarcet, Alleret, Saint-Poncy, Arches, Lignerolles, Pont le Boucharat, Pont de Catzara, Le Monteil, La Gare, Loudières basse, Loudeyrette, Le Pont Saint, La Picardie, La Chapelle Laurent

Malgré un soleil bien présent, petite fraicheur ce matin au départ de la Chapelle-Laurent, où le thermomètre ne dépasse pas les 5 degrés, aidé par une légère brise. Direction Ouest pour gagner l’ancien volcan de Loubarcet à la roche rouge que l’on retrouve sur les constructions voisines. Sur ce piton volcanique, où se trouvait une forteresse seigneuriale, il ne reste que la Chapelle Sainte Anne, fondée en 1215, encastrée aujourd’hui dans une grange, pourtant inscrite aux Monuments Historiques en 1994.

Chapelle Sainte Anne

Juste en face, une première table d’orientation avec une vue très nette sur le massif Cantalien immaculé.

Les Monts du Cantal enneigés

De l’autre coté du bourg, à quelques mètres, une 2° table face au Cézallier, Sancy et Dômes, nous permet de nous repérer dans l’espace. Avec les 2 tables, le 360° est garanti.


Grande descente sur le pittoresque village de Saint-Poncy, flanqué de sa belle église romane où coule l’Alagnonnette, ruisseau qui sera un peu notre fil rouge du jour. 
Passé Lignerolle, la portion de hors piste annoncée arrive. Nous délogeons 2 chevreuils qui détalent devant nous dans une partie légèrement boisée, et retrouvons le chemin voulu à la sortie d’une grande pâture. L’itinéraire qui traverse une variété de paysages à dominante agricole, redescend progressivement le long de la vallée de notre Allagnonnette, nous procurant un peu d’ombre et de fraicheur. 
Nous voici au vieux pont ouvragé de Catzara.

Pont de Catzara

Il nous faut remonter maintenant jusqu’à La Gare, lieu dit à maison unique, sur le tracé d’une ligne ferroviaire aujourd’hui disparue qui allait de Beaumont Loriat (Brioude) à Saint Flour. Cette ligne appartenait au PLM, mise en service en 1910 et abandonnée en 1938 lors de l’arrivée de la SNCF.

Encore petites descentes et remontées dans ce relief mouvementé où s’étalent de nombreux ruisseaux dans des vallées verdoyantes. Passé Loudières Basse, un troupeau accourt vers nous et se positionne pour la photo de famille. 


A Pont du Saint, nous apprenons sur la stèle commémorative, qu’à cet endroit Robert De Tourlande, fondateur de l’Abbaye de La Chaise Dieu serait né vers l’an 1001.

Stèle

La remontée n’est plus qu’une formalité pour rejoindre le départ. Dans l’ensemble, belle journée estivale malgré la fraicheur du matin.

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Dim 7/04/2024 Rando Haut Livradois – Saint-Amant-Roche-Savine

Animateur : Yves
Nombre de participants : animateur compris 12(8 F, 4 H)
Météo : Ciel couvert toute la journée
Distance : 24 km
Dénivelé : 770 m
Durée : 7h20 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 120km pour 3 véhicules soit : 360 km
Préparation et rédaction : 3h

ITINERAIRE : Col de Toutée, Gachon, Bartivel, Neuville, Le Moulin de Rouhade, Le Besset, La Mine, Saint Amant Roche Savine, Le Monestier, Fournier, La Farge, Le Bethonas, Le Verdier, Col de Toutée

Ciel d’un gris uniforme chargé de sable ce matin au Col de Toutée que le soleil a du mal à percer. Départ du Col entre les coupes à blanc et les parcelles encore boisées jusqu’à Gachon. A Bartivel nous traversons le ruisseau de Rouhade, au débit très important. Nous le longeons plus ou moins jusqu’au moulin éponyme, qui a perdu sa roue mais la rénovation de la bâtisse est réussie. A proximité, sur le bord du chemin, un joli pied de narcisses s’offre à nous.

Quelques mètres avant, en plein près, 2 chevreuils surpris nous ont montré leurs fesses blanches en s’éloignant rapidement. Traversée en 2 fois de la D996 pour rejoindre La Mine. Devant nous se trouvent les vestiges de l’ancienne mine de plomb argentifère, filon découvert en 1755 lors de la construction de la route Clermont-Ambert. En 1833, la Mine possédait de vastes galeries et occupait une vingtaine d’hommes. En 1875, à cause de la chute des cours du métal précieux, le site fut abandonné malgré qu’il dorme encore sous nos pieds. Le ruisseau, toujours le même, fournissait l’eau de lavage du minerai.

Passé le Moulin Neuf, première grosse montée en direction de Saint Amant Roche Savine où, André Chassaigne, député bien connu des Auvergnats en a été le maire pendant 27 ans. La porte fermée de l’église Saint Barthélémy nous a privés de la vue de ses peintures médiévales.

Eglise Saint Barthélémy

Après plusieurs petites bosses, nous plongeons sur le Monestier. Sur le chemin, nous apprenons ce qu’est une Haie sèche (structure écologique, économique et durable afin de valoriser les branches et créer un refuge pour la bio diversité animale et végétale).

Haie sèche

Au Monestier, nous grimpons au rocher de la vierge. Vierge de 3m de haut, installée ici depuis 1876.

Rocher de la Vierge

Légèrement en dessous une table d’orientation nous permet de repérer les différents villages de la vallée de la Dore depuis Ambert avec , en toile de fond, le célèbre Forez où la neige, présente encore il y a peu, a disparu.

Nous sommes à l’extrémité de notre boucle du jour, le retour se fait, tantôt en forêt, tantôt à découvert. A Bethonas, découverte d’une “Carte” dans une propriété. Ce petit édifice de pierre taillée est trompeur : il ne s’agit pas d’un simple puits mais d’une “carte”, un abri pour mettre et garder au frais le lait que l’on venait de récolter car le frigo n’existait pas. Une réserve d’eau au fond de la carte, alimentée par la fontaine, maintenait une température constante.

Carte

Ce lait de très bonne qualité donna naissance, principalement à la Fourme de Fournols, fromage à pate molle et croute lavé

Dernier hameau traversé avant de rejoindre les voitures, le Verdier. En 1896, 12 familles animées par une forte volonté d’éducation, engageaient la construction d’une école. En 1905, c’est une nouvelle école à classe unique qui s’ouvrit, accueillant les enfants du CP au certificat d’étude.
Certaines années, il y eut jusqu’à 46 élèves. Ouverte jusqu’en 1978, de grands esprits y débutèrent, tel Lucien Gachon historien géographe reconnu.
La douceur de cette journée nous aura fait oublier le manque de soleil qui n’a jamais traversé la couche nuageuse.

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Jeu 28/03/2024 Rando Du Sancy à L’Artense

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 11 animateur compris (4F-7H)
Météo : Humide et doux
Distance : 27 km
Dénivelée : 650 m
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 2 voitures du Crest pour 65 km – 1 voiture d’Auchan pour 61 km soit : 191 km
Préparation et rédaction : 2H00


Itinéraire : Lac de la Tour d’Auvergne, Corbet, Montaux, le Bois-Maury, Cornillat, Espinasse,Chélat, la Grange de Foussat, Bagnols, Ponchet, La Prugne, Rosier Soubre, Lessart, les Garneires, La Grangeoune, D129, Bugues, La Tour.

J’avais prévu initialement une boucle autour de La Tour et Chastreix mais la neige tombée dans la nuit et la brume m’ont fait changer d’avis et suivre le parcours de remplacement que j’avais prévu, dans l’Artense. Nous partons du lac que surplombe le bourg perché sur son piton basaltique en direction de l’ouest. Nous empruntons jusqu’à Montaux, en partie, une nouvelle variante du chemin de St Jacques qui part d’Orcival et rejoint le chemin du Puy à Rocamadour. Le tronçon que nous suivons est très bien balisé. Le chemin qui rejoint le plateau de l’Artense joue à saute-mouton par-dessus des vallons tous orientés E/W. La Burande, premier gros ruisseau ou petite rivière traversée, est bien en eau .

Passage de la Burande

Ce beau cours d’eau prend sa source dans la montagne de Chambourguet à proximité de la source du ruisseau du Vendeix et de la Jarrige. Elle se jettera dans la Dordogne au SW de Singles. Elle saute sur son passage quelques grosses cascades : Crèvecoeur, Cardines, Gour des Chevaux et Ste Elizabteh. Après quelques passages hors-pistes à l’est du Bois Maury nous retrouvons le chemin de St Jacques que nous quittons à proximité du chemin de la Reine Margot.

Ce sentier suit le tracé d’une ancienne voie romaine. Nous entrons à cet endroit sur le plateau de l’Artense. Nous quittons donc le sous-sol volcanique du Sancy pour marcher sur le socle cristallin de l’Artense, le pays du granit. Peu de vaches encore dans les prés. Nous croisons sur notre route des éleveurs en train de poser des piquets de clôture. Cà ne devrait plus tarder à se peupler…  Nous prenons notre repas dans le beau hameau d’Espinasse aux grandes maisons toutes fermées. Le four à pain est ouvert et nous propose deux bancs qui feront l’affaire pour le repas. L’après-midi nous verra fouler de petites routes qui joignent les hameaux et les fermes. On y trouve tout au long un petit patrimoine de croix et de fours à pain. Nous finissons par entrer dans le gros bourg de l’Artense, Bagnols. Comme partout, les services publics ont déserté et ne restent que les vestiges immobiliers telle la grande Poste à l’architecture reconnaissable.

Malgré tout, on y trouve centre médical et médiathèque, mieux qu’à la Tour d’Auvergne !  Les prés sont parsemés de blocs de granit erratiques typiques du plateau, héritage des grandes glaciations d’il y a douze milles ans. Cette terre d’élevage ne laisse guère de place aux sentiers et nous continuons notre rando sur le bitume. Heureusement, nous ne rencontrons que deux véhicules. Ce n’est qu’à proximité des Garneires que nous abandonnons le goudron. Nous avons de beaux points de vue sur le sud du massif bien enneigé.

Des maisons de la Martine, un beau sentier bordé de murets de granit encore debout rejoint le hameau de Grangeoune. Bizarrement ce beau chemin ancien et très praticable n’apparait pas sur ma carte pourtant récente. Nous nous approchons de la Tour en reprenant la petite D129. Nous longeons la cascade Ste Elizabeth et nous arrivons après un dernier petit coup de cul à notre parking de la Tour. 

Cascade Ste Elizabeth

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Dim 24/03/2024 Rando Est des Hautes Couzes – Montaigut le Blanc

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 16, animateur compris (12 F, 4 H)
Météo : températures fraîches entre 7 et 10°.  Soleil et nuages.
Terrain : chemins agréables sur terrain sec.
Distance : 25 kms   
Dénivelé : 750 m
Durée : 7 h 45 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 74 X 4 soit 296 kms, 4 voitures de 4 personnes.
Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : Pont de Rognon (près de Montaigut-le-Blanc), Tour de Rognon, Grandeyrolles, Thones le Jeune, contournement des puys Tomba et des Parots, PC 766, Farges, GR 30 par  PC 844, Sauvagnat, GR 30 jusqu’à Olloix, Grand Champ, PC 727, Chazous, Montaigut le Blanc, pont de Rognon.

Ce matin le soleil n’est pas au rendez-vous à notre départ de randonnée près de Montaigut-le-Blanc. Pourtant il va nous rejoindre très vite pour ne plus nous quitter !

Nous démarrons du Pont de Rognon pour découvrir notre première curiosité du jour : la Tour de Rognon, de l’époque médiévale et inscrite aux monuments historiques.

Tour de Rognon

Très bonne mise en jambe dans cette très agréable petite sente qui grimpe jusqu’à un chemin en balcon. Tout le long nous pouvons profiter d’une vue saisissante sur la région alentours. Les Monts du Sancy sont encore un peu blancs de la dernière neige : magnifique ! Au passage la petite église romane de Grandeyrolles nous interpelle. Et nous prenons le temps de l’admirer de plus près.

Eglise de Grandeyrolles

Nous continuons et profitons encore du paysage ensoleillé dans ces chemins dégagés jusqu’à l’Est du Plateau de Champille. Nous pique-niquons avant de continuer pour contourner le Puy d’Olloix, direction Chazous, avec sur notre gauche le puy de Gourdon.

Puy de Gourdon

Puis surprise ! Le chemin prévu dans mon circuit est barré : passage privé. Après étude de la carte je modifie au mieux l’itinéraire. Mais pas de regret ! Le chemin emprunté est encore un chemin en balcon jusqu’à Montaigut-le- Blanc, avec sur notre gauche, les orgues du plateau de la Pinière, lumineuses sous les rayons de soleil, et sur notre droite une vue saisissante où trône la Tour de Rognon.

Vue sur la tour de Rognon

Très agréable randonnée de début de printemps partagée ! A très vite pour une autre destination.

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