Jeu 7/11/24 Rando Haut Forez – Pays d’Urfé

Animateur : Yves
Nombre de participants : 19 animateur compris (11F, 8H)
Météo : brume et brouillard le matin, quelques rayons l’après-midi
Distance : 22 km
Dénivelé : 800 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 130 km pour 2 véhicules et 150 km pour 2 autres soit : 560 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Champoly, la Plagnette, Monjonin, le Piolard, Corbillon, le Moulin, Mayen, la Forge, PC805, PC845, Rochefort, Château d’Urfé, la Garde , Champoly.

Temps brumeux avec du brouillard ce matin au départ de Champoly, petit village du Haut Forez au Pays d’Urfé, appelé “campo polito “jusqu’au 11°S, voulant dire : terrains mis en culture.
Nous traversons la Chaux Blanche pour nous diriger vers l’étang de la Plagnette, lieu authentique et rustique où des pécheurs matinaux installent leurs cannes. A proximité, dans ce petit écrin de verdure reposant, s’étale le domaine de la Plagnette, anciens bâtiments de ferme admirablement restaurés en hôtel restaurant, surprenant !

Passé le Piolard le chemin nous guide vers les gorges très discrètes de Corbillon. Une sente étroite, encaissée, escarpée sur des rochers glissants couverts de mousse, plonge sur le ruisseau des Salles.

Descente sur le ruisseau des Salles

Cette sente nous mène par un accès assez périlleux, équipé d’une main courante, un peu dissimulée dans la végétation, à la cascade de Corbillon, lieu méconnu et enchanteur. Nous longeons le ruisseau accompagné d’un mélodieux clapotis, en raison des cassures successives, jusqu’au hameau de Corbillon où nous sortons des gorges. Après un passage hors-piste et quelques hésitations nous retrouvons la grande route.

Cascades successives de Corbillon

Après le Moulin 200 mètres de positif, raide au début, nous ouvre l’appétit.
A Mahen la pause est réclamée, nous la prenons dans un pré avec en face de nous une belle vue, encore brumeuse par endroits, sur le Forez et les Bois Noirs.
Maintenant nous remontons plein nord, entre terrains travaillés et forêts jusqu’à Rochefort, accompagnés par quelques rayons qui percent d’ici, de là la couche nuageuse. Le hameau traversé, nos pas foulent un agréable sentier tapis de feuilles mortes aux couleurs automnales.

Nous voilà au château d’Urfé, appelé aussi Cornes d’Urfé en raison de ses tours. Claude d’Urfé, intime de Francois 1er a fait construire ce château au 12°S pour observer cette région à la jonction du Forez, de l’Auvergne et du Bourbonnais.
Depuis 1979 une association de sauvegarde, dont nous rencontrons des volontaires qui nous décrivent leur travail, restaure et anime le lieu.
Nous montons sur le donjon circulaire pour admirer d’en haut l’ensemble de l’édifice. Le ciel s’étant un peu dégagé et aidés par les multiples tables d’orientation installées au sommet nous découvrons le paysage à 360°.

Chateau d’Urfé

La redescente sur Champoly, sous un beau soleil, se fait tranquillement.

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Jeu 31/10/2024 Rando La Couze Pavin – Clémensat – Saurier

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 16 animateur compris (8F-8H)
Météo : plein soleil
Distance : 25 km  
Dénivelée : 800 m  
Durée : 7h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont, 2 voitures du Crest – 80 et 40 km
Préparation et rédaction : 3H


Itinéraire    Clémensat – St Floret – le Chastel – Orphange –  Brionnet – sommet du pic de Brionnet – Saurier – Chignat – Clemensat

C’est sous un grand soleil et une température déjà douce que nous nous élançons vers St Floret  pour une boucle avec la couze Pavin comme pivot. Le sentier à flanc de côteau nous offre un beau point de vue sur St-Floret et son Chastel.

Le Chastel

Après avoir longé la route principale de St Floret, nous montons par un PR jusqu’au Chastel, son église et son cimetière. Il y avait au Moyen-Age un village et un château en plus dont il ne reste rien aujourd’hui. Cet endroit n’était pas connu d’un des participants. L’ossuaire et les tombes dans le granit découvertes il y a peu finalement (début des années 80) font toujours leur effet. Après une pause -pipi ou méditative, c’est selon – nous allons essayer d’atteindre le sommet du pic de Brionnet et sa chapelle avant la pause méridienne. Nous les voyons au loin. J’aurais aimé faire un détour à Orphange pour découvrir la source salée de la Tête de Lion mais l’aller-retour nous aurait pris un peu trop de temps ; une prochaine fois ! Le cheminement vers Brionnet nous emmène à travers des prés encore bien verts où paissent encore de beaux troupeaux de vaches. Après Brionnet, le sentier monte à travers champs vers la base du pic bordé de belles orgues avec au sommet la chapelle.

Orgues et chapelle du Brionnet

Comme prévu, nous prenons notre repas au sommet du pic avec une vue à 360°. Plutôt tournés vers l’ouest nous avons tout le temps de pratiquer une lecture de paysage pour reconnaitre les villages blottis dans les plis du terrain à la morphologie bien caractéristique : tout là-haut sur le plateau, au soleil, Chananeille, bien visible sous les grottes de Jonas, le village de Cotteuge, un peu caché, sous le pic de Saint-Pierre, le hameau de Verneuge.

Pique-nique au Pic de Brionnet

Un peu plus à l’est, St-Diéry, à notre SW, la vallée de la couze du Valbeleix et Courgoul. Tout ce secteur est propice aux belles randos engagées avec de forts dénivelées comme nous les aimons bien à Atlas.  Nous reprenons le sentier en sens inverse pour revenir vers Brionnet. La descente qui continue vers Saurier au fond de la vallée est piégeuse mais permet une reprise des hostilités plus facile 😊. Nous pénétrons dans Saurier par une des deux portes restantes de ce fort villageois caractéristique de l’architecture locale du XVème siècle. Nous nous mettons à la recherche de la Maison du Louvetier, titre accordé au seigneur local par le Roi pour sa mission sacrée de chasseur de loups. Vers la sortie de Saurier en longeant la couze, nous découvrons le beau pont médiéval du XVème siècle, à trois arches, en train de se refaire une beauté (un ravalement complet même, travaux menés par la célèbre entreprise de rénovation des vieilles pierres de la région, l’entreprise Geneste). Il est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1907. Après une longue montée sur la chaux en rive gauche de la couze, nous repiquons vers Chignat. Je raccourcis un peu la ballade en prenant une petite route vers Clémensat qui nous fait longer la belle et grande parcelle de maïs du neveu de Claude qui est céréalier dans le secteur. Les voitures sont vite atteintes et la journée se termine dans la douceur des chocolat chauds et autres mousses dans notre petit bar favori à Champeix.

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Dim 27/10/2024 Sancy – les 4 lacs

Animateur : Michel D.
Nombre de participants : 17 animateur compris (9F, 8H)
Météo : Partiellement nuageux, vent Sud, quelques gouttes 
Terrain : sentes et chemins 2/3 et hors-piste 1/3 
Distance : 25 km   
Dénivelé : 575m de D+
Durée : 8h20 pauses comprises
Classement Atlas : Facile  
Kilométrage auto : 2 voitures 232 km plus 1 voiture 84 km soit : 316 km + 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3 h

ITINERAIRE : Parking supérieur du Pavin, La Laspeix, traversée D978, Puy Merle, tourbière de Clamouze, GR 30 modifié qui nous fait faire 1 km de plus, lac Chauvet, sente au bord du lac, ferme du bois noir, traversée D 978, pause de midi au buron, PC 1151, PC 1184, allée forestière, jusqu’au croisement puis PC 1239, sous le Puy Ferrand versant Sud, plaine de Montcineyre par PR, maison du lac, chemin jusqu’à D36, direction Ouest montagne d’Escoufort Bas, pousuitr le long de la tourbière de Bourdouze, puis tour du lac, PC 1193 sur D 36, Sud  Montasillat, les Costes, ferme d’estive de la Liste, PC 1251, chemin sur GR 30 jusqu’au  parking auto.

Après regroupement du peloton par l’animateur du jour, nous sommes partis à 9h10 pour ce classique Tour des quatre lacs. Passage à la tourbière de Clamouze.  Puis direction le Lac Chauvet par le GR 30. Passage par la sente du bord du lac avec quelques passages les pieds dans l’eau car cette année, tous les lacs sont plus que pleins. Nous prenons notre pique-nique vers le buron de Cisternes au milieu des vaches et avec un panorama d’automne magnifique sur le cézallier.

Lac Pavin

Nous reprenons notre périple en traversant la forêt de Cisternes, puis évitons les tourbières du lac de Chambedaze par le versant sud du Puy Ferrand et, arrivés à un petit col, nous découvrons le lac de Montcineyre qui, lui aussi, est plus que plein. Je décide, vu la hauteur de l’eau, de ne pas faire son tour comme prévu, et nous prenons la direction nord qui nous mène à la maison du lac par le PR de la plaine du Montcineyres.

Lac de Montcineyres

Direction le lac de Bourdouze par la montagne d’Escoufort Bas en longeant la tourbière. Là, avec une un bel éclairage, les photographes du jour se sont régalés. Tour du lac de Bourdouze, puis direction le Montchal par le plateau du Montasillat. Retour à notre point de départ sur le chemin du GR 30.   

Lac de Boudouze

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Dim 20/10/2024 Sancy – Crêtes du massif Adventif

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 18 animateur compris  (11 F, 7 H)
Météo : Soleil avec quelques nuages. Températures de 9 à 16°.
Terrain : Agréable, à l’exception d’une portion de chemin très boueux avant les petites cascades.
Distance :18 kms
Dénivelé : 990 m
Durée : 6 h 50 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 100 X 2 véhicules soit : 200 kms.

Préparation et rédaction : 3 h

Itinéraire : Parking cimetière paysager du Mont Dore, chemin de Melchi-Rose, la Grande Cascade, plateau de Durbise, PC 1438 col de la Croix St-Robert, Puy de l’Angle, Puy de Barbier, Puy de Monne, Puy de la Tache, col de la Croix Morand, GR 4 variante direction PC 1184, Cascade du Rossignolet, Cascade du Queureuilh, point de départ.

Une très belle journée ensoleillée d’automne est annoncée pour notre randonnée de ce jour. Mon choix est vite fait : aller sur les crêtes pour profiter, vu d’en haut, du magnifique site du Sancy et de ses paysages aux couleurs de saison.

Nous sommes un bon petit groupe au départ du cimetière paysager du Mont Dore, prêts à braver le fort dénivelé nécessaire pour atteindre les crêtes du massif Adventif. Celui-ci se situe entre le col de la croix St-Robert et celui de la Croix Morand. Il est composé de quatre principaux puys traversés par un très agréable sentier de crêtes.

Premier objectif le col de la Croix St-Robert. Nous nous engageons donc sur le chemin direction la Grande Cascade (la plus haute d’Auvergne !) pour une montée un peu exigeante. Arrivés sur le site nous prenons le temps de la contempler. Lovée dans un cirque naturel aux parois rocheuses, avec ses 32 mètres de chute, c’est une merveille !

La grande cascade

Puis la montée se continue jusqu’au plateau de Durbise qui surplombe la petite ville du Mont Dore. Là une autre petite pause est bien appréciée le temps de commenter les différents points de vues. Nous poursuivons jusqu’au col de la Croix St-Robert pour entamer l’ascension exigeante du Puy de l’Angle. C’est le dernier gros effort physique de la journée, récompensé par la vue saisissante du panorama. Endroit idéal pour notre pause déjeuner !

Groupe au sommet du Puy de l’Angle

Photo du groupe et nous repartons par le chemin de crêtes qui traverse trois autres puys : Barbier, La Monne et qui se termine sur celui de La Tache. Tout le long c’est un défilé de paysages superbes sur les crêtes du Sancy, le site du Lac Chambon, le plateau du Guéry, la chaîne des Dômes…

Le plateau du Guéry

Nous redescendons du puy de La Tache par une petite sente en lacets, empierrée et un peu glissante pour rejoindre le col de la Croix Morand. Sur notre retour nous ne manquons pas d’aller voir la cascade du Rossignolet puis celle du Queureuilh très belles aussi à cette saison.

Randonnée un peu exigeante mais très appréciée de tous. Alors merci à vous et à bientôt.

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Jeu 17/10/2024 Rando Clermont Sud

Animateur : Yves
Nombre de participants : 5 animateur compris ( 1 F, 4 H)
Météo : couvert avec de timides éclaircies, pas de pluie
Distance : 21 km
Dénivelé : 450 m
Durée : 5 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 40 km pour 1 véhicule
Préparation et rédaction : 1 H 30
 
ITINERAIRE : Le Crest, Val d’Auzon, Orcet, Le Cendre, Gondole, Puy de Marmant, Puy de Tobize, Monton, Le Crest.

Journée annoncée pluvieuse avec des orages, donc peu de participants ce matin au départ du parking du Crest.
Nous passons sous l’autoroute pour rejoindre l’Auzon, cours d’eau qui prend sa source à Saint-Genés-Champanelle pour se jeter dans l’Allier à la limite du Cendre et de Cournon, et qui sera notre fil rouge sur la moitié du parcours.
Nous longeons le golf du Val d’Auzon, où des golfeurs matinaux font virevolter les clubs. Un peu plus loin nous contournons l’étang des Pèdes, du latin “pedes” piéton “qui va à pied”, dans lequel seuls les colverts animent le lieu en cette matinée nuageuse.
Après de magnifiques jardins potagers, où sont encore présents les légumes de saison, nous débouchons à l’arrière d’un petit édifice qui fut pendant plusieurs année un abattoir, construit au 19°S au bord de l’eau afin de faciliter l’entretien et le rejet des déchets car les filières de traitement n’existaient pas encore.
Lors du passage en rive droite de l’Auzon nous remarquons les tuiles vernissées aux trois couleurs, du clocher de style bourguignon, qui scintillent malgré le peu de luminosité.
Passé la zone artisanale nous retrouvons notre fil conducteur, cette fois-ci sur la commune du Cendre où une coulée verte aménagée depuis plusieurs années accompagne le ruisseau. Portés par les bruits de l’eau et guidés par la végétation nous apprécions cet éclat de verdure et la tranquillité du site. Avant d’abandonner les clapotis de l’eau, nous apercevons caché par la végétation, le Moulin de la Ribeyre qui depuis 110 ans et 4 générations fonctionne encore. Ce dernier propose aujourd’hui plusieurs gammes de farine de qualité, des huiles pressées à froid ainsi que des pâtes artisanales.
Nous quittons définitivement l’Auzon pour arriver sur le site de Gondole qui était à l’époque gauloise un oppidum. En 2011 des fouilles ont révélé de spectaculaires ensevelissements, huit cavaliers gaulois avec leurs chevaux.


Maintenant direction le Puy de Marmant, où nous profitons d’un beau panorama éclairé par de timides éclaircies d’ici de là. Notre chemin nous conduit au Puy de la Chèvre, au Puy de la Pierre où vignes et maïs se côtoient face aux falaises sombres de la Roche-Noire. 
Le pique-nique est pris au puy de Tobize, dernier puy du secteur, surplombant les Martres-de-Veyre. Sous quelques rayons discrets mais présents, nous profitons d’une large vue vers l’ouest de Gergovie à St-Sandoux avec la vierge de Monton comme prochain objectif.

Sur le chemin de Monton avec Orcet et Cournon en arrière plan

Descente et remontée de part et d’autre de la départementale pour arriver, après un dernier effort, au pied de cette monumentale vierge de 21 mètres de haut, et d’un blanc immaculé.

Vierge de Monton

Jusque là pas de pluie, mais le vent se lève et le ciel se noircit. Nous descendons rapidement pour rejoindre nos voitures, accompagnés de quelques gouttes.
La météo était plus que pessimiste mais notre détermination a gagné. Merci aux courageux.

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Dim 13/10/2024 Rando Combrailles – Pontgibaud

Animateur : Yves
Nombre de participants : 15 animateur compris ( 11 F, 4 H)
Météo : soleil et douceur
Distance :  26.5 km
Dénivelé : 700 m
Durée : 7 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 52 km pour 2 véhicules soit : 104 km et 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3 H

ITINERAIRE : PC Pontgibaud, Cheire de Pontgibaud, Cheire de Tournebise, Bannières, Saint Pierre Le Chastel, la Bantusse, Mines des Rosiers, Puy de Neuffont,  Deyrand, PC894, PC880, PC881, Redonde, Mioche, PC802, Laudine, Les Chaves, Pontgibaud.

Partant de Pontgibaud ce matin , nous ne pouvions pas démarrer cette rando sans pénétrer dans les fameuses Cheires, continuité des Cheires de Côme, coulée de lave volcanique aux paysages mystérieux et intrigants.
Nous prenons toujours plaisir à déambuler dans ce chaos volcanique aux particularités étonnantes.

Cheire de Pontgibaud


La différence de température ne nous permet pas d’observer les mini stalactites dans les célèbres trous à glace, mais nous sentons bien leur présence par un air plus frais à leur rencontre.
D’étranges bouches noires entre les blocs moussus ou recouverts de lichen soufflent un air frais. Vers 1840, des bâtiments de pierre qui avaient été bâtis directement au dessus d’une profonde dépression où circulait un air froid, ont servi à l’affinage du bleu d’Auvergne.

Nous quittons les Cheires en direction de Bannières et Saint Pierre Le Chastel après avoir traversé l’espace naturel sensible, irrigué par le ruisseau de Mazayes affluent de la Sioule.
Petite pause sur le haut du village pour contempler les méandres de la Sioule et le paysage environnant. A l’ouest, à 5 ou 6 kilomètres à vol d’oiseau nous apercevons le Puy de Neuffont point haut de notre journée. Eglise et cimetière contournés, nous plongeons en bord de Sioule avant de la traverser pour nous rendre sur l’autre versant.
A l’approche de la Mine Des Rosiers, mine de plomb argentifère, exploitée de l’époque gallo-romaine à la fin du 19°S, nous pouvons constater que la dépollution terminée en 2017 à remodelé remarquablement les abords.
Nous contournons l’Etang de la Faye où, à cause de la démolition du barrage, une végétation luxuriante a remplacé l’eau


Au Puy de Neuffont nous prenons notre pique-nique à l’orée du bois face à un horizon dessiné par la Chaine des Puys et le Sancy : vue saisissante et inhabituelle dans ce sens.

Vue sur la chaine des Puys


Encore un petit effort, le sommet tout proche, objectif du jour, est rapidement atteint. Descente plein nord en hors-piste comme la montée pour retrouver le chemin qui nous conduira à Deyrand.
Depuis la sortie des Cheires le soleil et la douceur nous accompagnent, on se croirait au début de l’été. 
Un peu de boue et d’humidité dans la descente du bois de Redonde et c’est le retour tranquille au départ.

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Dim 06/10/2024 Entre Dômes et Sancy

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 13 animateur compris (7F – 6H)
Météo : soleil et nuages se partagent le ciel. Grand vent d’ouest sur les hauteurs.
Distance : 25 km (GPS Fabien)
Dénivelée : 750 m (GPS Fabien)
Durée : 6h45 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 1 voiture de Clermont , 1 voiture du Crest – 40 et 46 km, 1 voiture sur place
Préparation et rédaction : 2H


Itinéraire :   Aire de la Ventouse, sommet du puy de Charmont, sommet du puy de Combegrasse, W La Garandie, contournement nord du puy de l’Enfer, Espinasse, Moulibe, La Tourette, GR4, Saulzet le Froid, Croix des Couleix, Pessade, GR441, ruisseau du Chevalard, D983, les Ribeyres, Le Brouillas, D74, croix Guillaume, D561, Aurières, E vers ruisseau de la Randanne, sud puy de la Toupe, contournement W du puy de Charmont, aire de la Ventouse

La journée de rando était annoncée sans pluie et les dieux du ciel ont tenu parole : la pluie qui nous accompagnait depuis Clermont s’est arrêtée de tomber pile au col de la Ventouse. C’est donc sous une météo agréable que nous sommes partis de la belle aire du col de la Ventouse (où passe désormais le GR4) pour parvenir (après un beau passage dans les ronces) au pied du puy de Charmont. Une sente monte droit dans la pente jusqu’au sommet coupant quelques chemins d’exploitation circulaires. Ces derniers permettent à d’aucuns de reprendre leur souffle ou de retirer les couches inutiles vu la chaleur de l’effort. Après cette belle mise en jambe, peu de vue au sommet d’un beau puy très boisé. Nous continuons par une sente qui descend rapidement vers le sud du puy en parlant champignons et bons morceaux de cochon 😊. Après avoir repris pied sur un beau chemin d’exploitation, on aperçoit à quelques centaines de mètres le puy de Combegrasse avec son beau cône dégagé.

Puy de Combegrasse

Je ne l’avais pas prévue mais je décide son ascension par la pente est. Il est bien défendu de ce côté-là par de hautes fougères (et quelques clôtures). Hélas, ces belles filicophytes cachent une petite décharge agricole qui n’a pas été éliminée lors de du grand nettoyage du puy, une carcasse de voiture émerge même de toute cette végétation. Nous sommes décidemment dans un secteur du puy qui n’a pas été concerné par l’aménagement de ces dernières années. Le bas du corps bien mouillé par notre progression dans les fougères nous parvenons au sommet avec une vue à 360° sur la chaîne des puys et le Sancy.

La chaine des Puys

Nous redescendons plus sagement qu’à la montée en suivant le sentier aménagé pour les visiteurs. Nous retrouvons le GR qui nous amène au puy de l’Enfer que nous contournons par le nord en suivant le Chemin des Morts, chemin que suivaient les habitants d’Espinasse pour aller enterrer leurs morts à Aydat. Sur ce grand chemin qui mène à Espinasse on a une vue sur la narse, l’occasion d’en rappeler l’origine volcanique avec son maar dont le lac s’est asséchée en plusieurs millénaires. D’un lointain passé glaciaire nous conservons des plantes typiques de cet écosystème, les ligulaires de Sibérie qui fleurissent en août. On en aurait dans cette narse la plus grande concentration de France ! Parvenus au sud d’Espinasse la vue sur le complexe Volcan-narse est plus net encore. On a au premier plan la narse marécageuse et en arrière-plan le cône égueulé suite aux explosions qui ont créées le maar.

Parvenus à Saulzet, nous abandonnons le GR pour prendre, sur les conseils de Mideb, un chemin parallèle au GR, un peu plus dans le vallon qui monte jusqu’aux croix des Couleix et Grande et au-delà jusqu’à Pessade.

Un puissant vent d’ouest qui souffle sur le plateau nous oblige à plus d’effort encore. La pause-repas prise à l’abri des bâtiments du petit complexe de loisirs de Pessade nous offre une bonne respiration après une matinée bien occupée.  L’après-midi sera plus calme car nous serons mieux protégées du vent et sur de grands chemins d’exploitation voire de petites routes qui caractérisent bien ce secteur Vernines – Aurières, entre Dômes et Sancy. Pas très loin d’Aurières, au pied des sapins d’une haie, Pierre tombe sur le gros lot presque par hasard, un énorme cèpe accompagné de sa moitié un peu moins impressionnante 😊.

Il fallait bien cela pour casser la monotonie de ce passage qui nous mène tranquillement vers le Puy de la Toupe dont la carrière va cesser d’être exploitée et notre aire de repos de la Ventouse qui mérite bien son nom pour le coup.

Les zézettes rapportées de Sète par Bénédicte concluront sur une douce note de fleur d’oranger cette belle rando d’automne.   

Jeu 12/09/2024 Sancy – les Crêtes

Animateur : Liliane
Nombre de participants : 10 animateur compris   ( 8 F, 2 H)
Météo : Températures basses, un peu de vent froid, nuages et soleil, un peu de grésille et pluie en fin de randonnée.
Terrain : Un peu humide par endroit.
Distance : 11 kms
Dénivelé : 840 m
Durée : 5 h 15 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto : 96 X 1 et 118 x 1 soit  214 kms. 2 voitures de 5

Préparation et rédaction :  3 h

Itinéraire : Station du Mont Dore, Val de Courre, Pas de l’Ane, sommet du Sancy, col de la Cabane, Puy de Cacadogne, Puy des Crebasses, Roc de Cuzeau, station du Mont Dore.

Aujourd’hui c’est de la station du Mont Dore que nous démarrons notre randonnée prévue assez exigeante avec un bon dénivelé sur une courte distance.

Direction les crêtes du Sancy. La montée raide du Val de Courre nous met rapidement dans l’effort physique. Le petit brouillard du matin se dissipe peu à peu et notre arrivée au col se fait sous le soleil. Nous profitons ainsi, le temps d’une pause, de la vue saisissante sur la Fontaine Salée d’un côté et de l’autre du Val de Courre.

La Fontaine Salée

Jusqu’au pied du puy de Sancy, cette éclaircie malgré le petit vent froid, nous permet une agréable continuation sur la petite sente en crête et ses deux passages techniques.

Mais la météo est bien capricieuse : c’est le brouillard qui nous accueille au sommet du Sancy. Et en plus, nous avons la surprise de voir du givre sur les dernières marches !

La descente versant sud se fait dans de meilleures conditions mais reste tout de même très technique.

Dans la descente du Sancy

Et puis c’est du col de la Cabane que nous les apercevons ! Quatre mouflons au galop que nous reverrons à nouveau plus loin dans la Vallée de Chaudefour. Très belle rencontre !

Cette météo changeante nous accompagne tout le long du chemin de crêtes et rend notre périple un peu plus exigent. Mais nous avons tout de même quelques très belles ouvertures sur le Puy Gros, le lac Chauvet, et plus loin jusqu’au Roc de Cuzeau la vue sur la Vallée de chaudefour, le lac Chambon, le château de Murol ; et aussi de l’autre côté sur le Mont Dore et sur toutes les crêtes du Capucin jusqu’au puy de Sancy. Panorama superbe !

La Vallée de Chaudefour

Nous redescendons par une très agréable sente un peu escarpée au départ, puis qui se faufile en sous-bois direction le bas de la station. Un peu de grésille nous surprend, puis la pluie s’installe et nous accompagne jusqu’à nos voitures.

Un rayon de soleil bienvenue mais rapide nous permet de partager un petit moment sympathique avant de se quitter. Merci Corinne pour le jus de pomme bien apprécié.

A très vite sur d’autres chemins.

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Dim 08/09/2024 Rando Haute-Loire – Léotoing

Animateur : Yves
Nombre de participants : 7 animateur compris ( 5 F, 2 H)
Météo : ensoleillée le matin, légèrement couvert l’après-midi
Distance : 21 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 6 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 140 km pour 1 véhicule et 100 km pour 1 autre soit : 240 km
Préparation et rédaction : 2 H
 
ITINERAIRE : Lanau, Léotoing, La Bastide, les Loyes, Vernassal, PC600, PC648, PC645, Servières, Chante-Perdrix, ravin de Combe Chaude, Brugeilles, les Barnades, PC559, Torsiac, Lanau.

Suite au déluge d’hier sur le département, peu de candidats au départ ce matin. Nous quittons Lanau pour grimper à la sentinelle de l’Alagnon, le château de Léotoing qui se dresse fier sur sa falaise basaltique.

Château de Léotoing

Sous les fortifications, une association locale à reconstitué des jardins en terrasse de toute beauté. Une grande diversité de plantes sauvages locales et d’arbres fruitiers anciens bien répertoriés s’étalent devant nous, il est agréable de déambuler entres ces murets tout en s’instruisant. Nous passons la porte fortifiée qui délimitait l’enceinte villageoise, pour nous diriger vers l’ancienne Chapelle des lépreux, où une maquette parfaitement réalisée, nous dévoile l’ensemble du village avec son enceinte.

Porte fortifiée

De la table d’orientation, nous découvrons une vue plongeante sur la vallée de l’Alagnon et les monts environnants, preuve d’un paysage tourmenté.
Randonnée paisible jusqu’au château de Vernassal, importante bâtisse privée, et en suivant, le ruisseau éponyme guide nos pas pour rejoindre le Roudey.
Direction ouest, à Servières pause méridienne avant de plonger sur l’Alagnon par le ravin de Combe Chaude. Effectivement c’est chaud ! La sente peu fréquentée se perd par endroit, mais après quelques hésitations et glissades nous gagnons la rivière.
A Brugeilles nous passons en rive gauche que nous conserverons jusqu’au bout. Dernier petit dénivelé dans la forêt des Barnades entre pins sylvestres et chênes pubescents, avant de glisser sur Torsiac. Village étrange où seuls l’église, la mairie, et son château sont encore présents.

Château de Torsiac


Cette belle journée ensoleillée le matin, légèrement couverte l’après-midi se termine sans pluie.

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Séjour 19 du 24 août au 2 septembre GR10 de Planès à Conflens

Animateur : Thierry
Transport aller-retour :
En autocar :
– 5 personnes de Clermont-Ferrand à Perpignan et 4 au retour de Toulouse à Clermont
– 5 personnes de Aulus à Boussens au retour

En train :
– 5 personnes de Perpignan à Planès à l’aller
– 5 personnes de Boussens à Toulouse au retour

Météo :  chaud et orageux
Cartes : 2349 ET / 2250 ET
Cumuls : KM= 51km     D+ = 2650 m environ   D- = 2470 m environ (distance et dénivelées jusqu’à mon abandon après Mérens)
Temps passé (préparation et compte-rendu) : 10 heures

Jour 1 : Planès-Lac des Bouillouses 20,5 km –842m D+  – 326 m D-    6h30 de déplacement

Nous partons de Planès le dimanche matin après avoir passé la nuit dans le petit camping où nous avions dormi à l’arrivée de la première partie du GR10 en 2023. L’étape n’est pas trop difficile. Jusqu’à Bolquère nous empruntons en majorité de larges chemins d’exploitation qui traversent des espaces plus ou moins habités. A la sortie de Bolquère nous entamons une assez longue portion routière qui nous fait nous élever tranquillement. Un peu avant la station de Pyrénées 2000, le GR quitte la route pour un large sentier dans la forêt communale de Bolquère que nous suivons quasiment jusqu’au lac. Le sentier est assez fréquenté en ce dernier dimanche d’août malgré les risques orageux annoncés pour le début d’après-midi. Nous sortons du bois à l’approche de l’étang de la Pradelle (estany de la Pradella). Le lac est proche. Bientôt, nous apercevons la masse grisâtre du barrage. Ce barrage-poids en maçonnerie a été construit entre 1903 et 1910, dans une zone marécageuse du fleuve la Têt. L’aménagement du lac et du barrage visait à produire de l’électricité utilisée pour le fonctionnement du Train Jaune dont la construction de la ligne s’est faite en parallèle à celle du barrage. Le temps vire de plus en plus à l’orage et je ne sais pas s’il attendra que nous soyons parvenus à la pointe nord du lac où j’ai prévu notre premier bivouac.

Après quelques hésitations, je décide de bivouaquer au-dessus du lac dans la forêt à environ 1 km du barrage. Le bivouac est étendu et nos amis les plus hauts perchés auront à subir les visites de chevaux en liberté tout au long de la nuit…  Finalement, d’orage il n’y aura point, ce qui me laisse frustré de ne pas avoir continué comme prévu surtout que de meilleurs spots de bivouac existaient plus haut le long du lac.

Jour 2 : lac des Bouillouses – sous le refuge des Bésines  16 km –805 m D+  – 755 m D-    8h00 de déplacement

Etape prévue a priori assez longue jusqu’à Mérens avec une belle montée après le refuge des Bésines et une longue descente jusqu’à Mérens à partir du Porteille des Bésines. Mais à cause de notre arrêt un peu prématuré la veille, nous avons un cheminement de près de 2 km en bord de lac à ajouter au kilométrage prévu. La matinée se passe tranquillement avec de faibles dénivelées dans des zones plus ou moins humides arrosées par les cours d’eaux descendant la face nord du massif du Carlit et des pentes nord du GR. Tous ces ruisseaux donnent naissance à la Têt au SE de l’abri de la Grave. Le GR passe plus bas que tous les étangs au nord et au sud. De cette multitude de plans d’eau nous ne longerons que celui de l’Estanyol au bas du Portella de la Grava. En redescendant vers la cabane de Rouzet nous croisons de nombreux randonneurs qui devraient finir leur journée aux Bouillouses… Halte-repas à la cabane du Rouzet au bord de l’étang de Lanoux ; on aperçoit au loin la masse du Carlit. Le début de l’après-midi  sera consacré à la montée au Coll de Coma d’Anyell point culminant du séjour à 2470 m.

La montée n’est pas très raide mais je m’essouffle et me fatigue un peu trop à mon goût – 1ère alerte. Petite halte au col avant de redescendre dans un très beau vallon sur 3 km environ avant d’arriver au refuge des Bésilles. Il reste alors 8,5 km pour parvenir à Mérens mais avec le « retard » pris, il est déjà 16 heures passées. Il reste une montée assez sèche d’1,5 km et une longue descente vers la vallée et Mérens de près de 7,5 km. Donc une arrivée vers 19h30-20 h, un peu tardive. Un peu fatigué, je préfère trouver un bivouac en contrebas du refuge.  Certains coéquipiers auraient aimé continuer… mais nous installons le campement à proximité du sentier du GR. Je me repose à la tente pendant que les collègues montent boire un coup au refuge. Seconde alerte ! Je pense que la nuit me fera retrouver de l’envie et des forces 😊

Jour 3: Les  Bésines à la montée vers l’étang Bleu  14 km – 1000 m D+ 1333 m D-  –     7h15 de déplacement

La journée commence par une montée vers le Porteille des Bésines, 250 m plus haut. Je pars avec Pascal, un peu avant le reste du groupe, pour me tester. Pas encore top mais je pense que ça tiendra pour cette assez longue étape. La descente vers Mérens n’en finit pas. Je goûte peu le pourtant beau et rude paysage de ce vallon du Nabre que nous suivons jusqu’au centre du village. Presqu’en fin de descente nous passons près de piscines naturelles alimentées par une source d’eau chaude. Quelques personnes y font leurs ablutions. Nous prenons notre repas sous une forte chaleur qui sèche nos tentes étalées au bord du ruisseau en moins de temps qu’il faut pour l’écrire. Le programme de l’après-midi est copieux car nous attendent 8 km de montée ininterrompue jusqu’aux abord de l’étang Bleu. Une grimpette de plus de 1400 m de dénivelée positive ! L’effort commence dès la sortie de Mérens avec de fortes pentes dans le bois de l’Ubac. Je suis à la traine et les collègues m’attendent à plusieurs reprises.  Nous sortons du bois vers le Pont de Pierres. La pente s’est aplanie et je pense me remettre mais les premiers lacets au-dessus de l’étang de l’Estagnol me sont fatals.

Je n’ai plus aucune force pour je ne sais quelle raison (je le saurai le lendemain) et j’abandonne la partie, laissant partir les coéquipiers pour la fin de l’étape et du séjour ! Un crève-cœur. Je les retrouverai 5 jours plus tard au bas du port de Saleix, au-dessus d’Aulus les Bains que j’ai rejoint le mercredi précédent par le train de Mérens à Foix et les bus de Foix à St Girons et Aulus.

Je me promets de reprendre le GR à Mérens pour finir cette seconde partie à Aulus l’année prochaine, en début d’été. Pour solder ma dette !

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