Séjour 3. Raid hivernal Cézallier/Sancy. Du vendredi 02 au dimanche 04 février 2024


Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 4 dont 0 femme et 4 hommes.
Météo: petite couche nuageuse vendredi en début de déplacement puis tempête de ciel bleu sur l’ensemble du séjour. Température douce en journée et gelée nocturne.
Classement : facile
Transport : Renault Kangoo
Assistance au transport : Mady Kozlowski
Kilométrage routier : 284 km (dépose et récupération)
Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures
Cartographie utilisée : cartes Ign Top 25, 2534 OT, 2432 ET.
Matériel mis à disposition par l’association: deux tentes de marque Forclaz MT900 et MT900L.

Faune et indices rencontrés : les animaux sauvages ont été invisibles pendant les trois jours. Nombreuses traces d’animaux crottes (moquette) de chevreuil, (laissées) de sangliers, de lièvre un peu partout, de grands cervidés (fumées). Des garde-mangers d’écureuils. Des boutis de sanglier. Un imposant terrier de blaireau. Un tronc d’épicéa mort attaqué par un pic noir.

Mot de l’animateur.
En fait de raid hivernal, on peut parler d’un séjour de fin de printemps. La météo nous a permis de parcourir un territoire toujours aussi plaisant à cette époque avec ou sans neige. Pas de troupeaux, un grand calme, aucun humain vu pendant deux jours et demi, quelques bruits de voitures dans le lointain à la traversée des petites routes. Une montagne au repos, une visibilité excellente permettant une navigation terrestre précise, des bivouacs secs dans de beaux coins, un groupe dynamique, sympathique, tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment !

Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin
Dénivelées positives totales : 1775 m ; négatives : 2099 m, kilométrage : 55 km 570, temps de déplacement : 17h30 (durée des pauses de la mi-journée décomptée).

Relation des journées.
Déposés vers 09h30, vendredi par Mady après 1h30 environ de parcours routier au col de Combalut, les sacs sur le dos avec tout le ravitaillement pour l’ensemble du séjour, nous prenons une direction Nord. Le terrain en cette matinée est humide, des gouttelettes de rosée s’accrochant à l’herbe sèche témoignent que le couvert nuageux qui se dissipe a du recouvrir le Cézallier en fin de nuit.
Laissant sur notre droite les Sagnes de Mourcairol, nous progressons vers le Puy de Mathonière à 1294m. Le sommet et son amas de rochers sont atteints rapidement, la borne géodésique est toujours en place.

L e Mathonière


Clôtures ouvertes ou non, notre progression est régulière, nous évitons en zigzagant les points bas synonymes de zones humides. Avec une telle visibilité, le choix des trajectoires est facile ce qui n’est pas toujours le cas dans le brouillard ou dans une tempête de neige (vieux souvenirs !). La D9 qui conduit à Allanche vers l’Ouest franchie, nous passons la Montagne de Chavanon, le buron de Fortunier. La pause de mi-journée se fait assise sur les pierres devant le buron de la Souchoune.

Arrêt de mi-journée….

Après une micro sieste au soleil, nous gagnons la combe du ruisseau de la Fontaine pour atteindre la Montagne de Paillassère très animée à la belle saison. En temps normal, ce vallon est chargé par une grosse couche de neige mais là même les zones humides se traversent sans problème sautant d’un « tremblant » à un autre. Bientôt se distingue le lieu de notre premier bivouac, à proximité d’une petite retenue d’eau aux sources de la Sianne. Les tentes sont installées dans des cuvettes, les fameux « tras » ancêtres des burons. Les tras, fogal, mazuc ou cabanes sont les plus anciennes structures d’estive. L’expression buron sera employé pour la première fois au XVIIème siècle. Un léger vent de Nord-Est nous contraint rapidement après le frugal dîner à nous réfugier dans nos tentes. Après une longue nuit, le lever du soleil nous accompagne et nous réchauffe pour le petit déjeuner, un des repas important de la journée. Les bords de la pièce d’eau sont pris par une fine couche de glace.
Un petit mouvement de terrain passé et nous découvrons le col de Chamaroux et cet étroit cordon de goudron propice à une belle randonnée à vélo. Nous attaquons à bonne allure la montée en utilisant au mieux les pentes raides, tout en ayant quitté avant l’effort pour certains quelques couches de vêtements et le sommet à 1476m marqué par une croix est rapidement atteint. Une pause méritée pour admirer un paysage sur 360° avec en toile de fond vers le Nord, le Sancy, vers le Sud, le Cantal.

Du Chamaroux….

Tous les sommets sont bien identifiables sans brume de chaleur masquant aux beaux jours le relief. Notre angle de marche laisse la Montagne de Chamaroux sur notre gauche, l’objectif est un monticule situé au Nord-Est, dernier petit relief avant Jassy. A droite, la combe où coule la Couze d’Ardes qui collecte tous les petits ruisseaux s’écoulant du plateau côté Est. La rondeur de ce dernier sommet, le Testou à 1327 m d’altitude est atteint en suivant les traces creusées, laissées par les animaux d’élevage en estive de mai à octobre. Le lac de St Alyre en contrebas est d’une belle couleur bleutée et son niveau d’eau est peu élevé. Nous le contournons par l’Est puis le Nord. Ayant récupéré de l’eau à un robinet indiqué par Claude à la cabane des pécheurs, nous optons pour tirer au plus direct, évitant le village de la Godivelle mais prenant le temps d’admirer le lac D’En Bas et situant à Benoît le lyonnais, la position de celui D’En Haut. Après quelques franchissements de clôtures et la D32, nous nous installons à proximité d’une ramification du ruisseau de la Couaille Basse pour l’arrêt de la mi-journée. Le groupe est en forme et évoquons la possibilité de changer le final du parcours prolongeant cette étape et la dernière. La décision sera prise à la hauteur de l’endroit du bivouac de ce soir. En ce début de février, les journées sont encore courtes et l’important est de pouvoir s’installer tranquillement à la lumière du jour.
Après avoir suivi un court instant le GR30, nous bifurquons Nord-Ouest et traversant une pessière puis longeant une mélézière (appelée également lariçaie), nous arrivons de nouveau sur un immense pacage où domine le Teston du Joran à 1323m. Arrivés à la latitude du plan d’eau situé au Sud-Ouest de Cureyre, nous prenons la décision de prolonger la journée. La traversée du bois de la Montagne de Veisseyre nous amène au col routier de la Chaumoune.


Droit devant nous, la dernière difficulté, le Puy de la Vaisse à 1359m que nous montons chacun à son rythme. Du sommet, le Sancy semble tout proche, la chaleur du jour créant un phénomène de loupe qui rapproche le relief.
Nous descendons le bois de Chambedaze, composé essentiellement de hêtres, salués par le hennissement d’un cheval rustique et installons le bivouac sous le couvert forestier à deux pas du lac du même nom bien en eau. Une eau claire se trouve à proximité, la source étant protégée par un barbelé. La soirée se passe agréablement faite d’échanges et nous nous glissons dans nos duvets vers 20h00.
Quelques « Hou-Hou » d’un oiseau nocturne en début de nuit puis c’est un grand silence qui s’installe. Après cette longue période de repos, nous nous retrouvons pour le petit-déjeuner avant cette dernière étape. Il fait bon sous la hêtraie contrairement à la pâture tout proche où la gelée a figé les bords et les pourtours de l’abreuvoir. Nous contournons par l’Ouest le lac évitant au maximum les nombreuses zones humides, franchissons en cherchant un passage le ruisseau du Groleix qui va se jeter dans celui de la Clamouze en aval des cascades d’Entraigues.

Le Groleix

A la lisière du bois d’épicéa, la pente s’élève rapidement pour atteindre le sommet du Cocudoux à 1342m. Malgré l’absence de neige, nous entendons la meute de chiens de traîneaux installée depuis quelques hivers dans la forêt de Bany, le musher proposant des balades aux touristes. La traversée de la longue estive, plateau fait de creux et de bosses nous amène dans la forêt des Fraux où le pique-nique est pris sur les contreforts du lac Pavin. Nous saluons les premiers promeneurs rencontrés depuis 2 jours et demi…Nous suivons une sente contournant par l’Ouest le lac puis à travers bois gagnons la D978. La D149 passée, nous nous éloignons progressivement du bruit par une petite route, passons Les Sagnes, La Bouteix puis à La Groleix. L’animateur souhaitant échapper à ce chemin goudronné fait une proposition aux participants….et nous optons pour une portion de hors piste à travers des prairies artificielles pour rejoindre le tracé du GR30 au niveau d’une petite retenue d’eau. On récupère du précieux liquide au ruisseau de Malvoissière pour terminer la journée. Nous empruntons la Grande Allée dans la forêt de Courbanges puis suivons rive droite le ruisseau du même nom par de bons chemins jusqu’à Jassat. Une petite sente nous fait traverser à deux reprises la D618. La partie sommitale du Suc du Coq franchie, nous dévalons à travers une forêt mixte aux nombreux arbres à terre jusqu’au Lac Chambon. A l’arrivée boissons chaudes et clafoutis aux pommes apportés par Mady, nous attendent. Il est temps de se quitter et l’on se dit à bientôt.

Pascal, Claude, Benoit et Michel J. à l’arrivée !


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Marche Nordique. Période du 01/11/23 au 31/01/24

Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin.
En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.
Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.

Ces trois derniers mois, la fréquentation est en forte progression avec des adhérents très motivés.

Statistiques du 01 novembre 2023 au  31 janvier 2024

Les lundis et mardis
Nombre de séances réalisées
Lundi  : 11
Mardi : 12
Nombre de séances annulées  : 0

Types de séances 
Fractionné : 5 (lundi) 5 (mardi)
Foncier : 6 ( lundi) 7 (mardi)
Nombre de participants 
Lundi :  175 dont 101 femmes et 74 hommes
Mardi : 158 dont 88 femmes et 70 hommes 
Total  : 333 dont 189 femmes et 144 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Michel J,

Les samedis
Nombre de samedis :11
Nombre de séances annulées  : 1
Allure
Modérée : 11
Soutenue :  5
Nombre de participants : 99 dont  59 femmes et 40 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Michel J, Sébastien


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Séjour 2. Du samedi 25 au dimanche 28/01/24. Expérience trappeur dans le Sancy

Animateur : Michel J
Nombre de participants : 6 dont 3 femmes et 3 hommes.
Météo: léger crachin en début de matinée le samedi matin puis grand soleil le reste du week-end avec des températures printanières en journée. Quelques degrés en dessous de zéro dans la nuit de samedi à dimanche. Lune très présente accompagnée par un ciel clair étoilé.
Classement : facile
Transport : Renault Kangoo et Fiat Tipo.
Kilométrage routier : 140 km (aller et retour)
Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures
Cartographie utilisée : cartes Ign, 2432 ET.
Matériel mis à disposition par l’association: trois tentes de marque Ferrino, modèle Maverick, six sursacs en goretex, une couverture de survie Space Blanket orange.

Faune et indices rencontrés : un renard et un aigle royal (le dimanche). Nombreuses traces d’animaux crottes (moquette) de chevreuil, (laissées de sangliers), crottes de lièvre un peu partout. Un garde manger d’écureuil. Des boutis de sanglier. Des trous de marmotte.

Mot de l’animateur.
Malgré l’absence de neige, le séjour a été maintenu et six adhérents étaient au départ de cette aventure. Le bivouac installé, nous avons profité d’une météo très favorable pour réaliser des itinéraires inédits, hors piste en grande partie et que l’on ne peut mener qu’en petit comité. Une bonne ambiance et de nombreux apports sur le vécu des uns et des autres, sur le matériel, les techniques, le déplacement en autonomie ont permis de rendre ce séjour enrichissant. Une approche de l’itinérance à renouveler afin d’attirer de nouveaux adeptes à l’activité.

Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin.
J1. Dénivelées positives 636 m, négatives : 501 m, kilométrage : 15 km 500, temps de déplacement : 4h43.
J2. Dénivelées positives 800 m, négatives : 986 m, kilométrage : 17 km 200, temps de déplacement 6h50.

Relation des journées :
Samedi. Accompagné tout au long du trajet routier par un crachin et un ciel bas, nous espérions en montant en altitude pouvoir passer au-dessus des nuages. La chape nuageuse est plus épaisse que prévue. Nous sommes dans un système anticyclonique d’hiver qui plaque l’humidité dans les vallées. Les véhicules stationnés pour les deux jours au parking de Pessade, c’est toujours dans une ambiance humide que nous amorçons notre départ pédestre. Sacs sur le dos avec la nourriture pour deux jours et le matériel de couchage, les premiers pas sont un peu difficile pour les adhérents non habitués au portage. Il nous faudra un peu moins de 3h00 pour couvrir les 7 kilomètres et les quelques 400 mètres de dénivelée positive en partie sur chemins et en partie en hors piste qui nous séparent du lieu choisi pour passer la nuit. Comme annoncé, une eau de bonne qualité est à proximité. Le bivouac s’installe tout doucement orienté vers l’Est, Sud-Est, au soleil levant.
Géographiquement sans vouloir volontairement donner plus de détails, nous sommes entre le bassin versant de la Monne et celui du Fredet dans un espace dégagé afin de pouvoir profiter d’un maximum de lumière. Quelques hésitations pour monter les tentes d’hiver de marque Ferrino mises à disposition par l’association. Le temps de l’installation, les nuages se déchirent progressivement laissant passer un soleil à la douce chaleur. Nous avons une pensée pour celles et ceux plus bas qui restent sous une épaisse couche de nuages. Le pique nique avalé je montre le cheminement que l’on va suivre. Un minimum dans le sac à dos, l’allure est tout de suite plus dynamique. Nous allons chercher l’extrémité Est de la Montagne de Sautet. Après être passés à proximité du buron de Margelet entièrement restauré nous pénétrons dans la forêt de la Montagne de Pouly et passant par le Sud entre les premiers rochers nous atteignons la crête.

Montée dans la forêt de la Montagne de Pouly

Sur les hauteurs des Rochers de Sautet


La vue est magnifique sur 360°. Au Nord toute la Chaîne des Puys se dessine, à l’Est les hauteurs du Forez, au Sud-Est, les pointes du Mézenc, un peu plus loin la montagne Ardéchoise.

Vue vers le Nord des Rochers de Sautet

Au Sud le massif du Sancy et ses différents sommets bien connus des auvergnats. Pas de vent, l’air est limpide et l’ensemble procure une certaine sérénité…Nous progressons rapidement jouant au mieux avec les blocs posés sur cette étroite plateforme. Un échange avec un chasseur en tenue orange qui patiente attendant le sanglier que les chiens courant doivent lui débusquer. Nous changeons brutalement d’orientation pour prendre plein Sud à la conquête du Puy Chambon à 1460m. La borne géodésique atteinte, nous remontons Nord-Ouest pour le Puy de la Croix Morand, dernier objectif de la journée avant le retour à travers l’estive au lieu du bivouac.

Entre les Puys de Chambon et Morand

La soirée est calme et reposante faite d’échanges tout en prenant le dîner . La fraîcheur tombe tout doucement et la clarté diminue, il est temps de se glisser dans les duvets pour une longue nuit !
Le lendemain, nous émergeons tout doucement avec l’astre du jour qui progresse vite dans le ciel et réchauffe l’atmosphère.


Quelques traces de glace à proximité montrent que le ciel clair a permis un refroidissement avant le lever du soleil. Après un petit déjeuner copieux, nous plions les tentes en conservant une, montée, qui accueillera tout le matériel. L’idée est de repasser dans l’après-midi pour le récupérer avant de regagner les voitures. Nous prenons la direction à travers les mouvements de terrain du col de la Croix Morand. A cette heure peu de monde, quelques camping- cars sur le parking, pas de circulation. Nous amorçons les premiers virages de la montée et au niveau du deuxième amas de rochers, je montre le cheminement que nous allons suivre. La pente est raide mais l’herbe sèche accroche bien. Quelques beaux trous de marmottes, silencieux, tout le monde semble dormir et arrivons bien vite au Val Blanc. Des silhouettes de randonneurs sur les crêtes se dessinent. Après être descendus, il va falloir remonter en utilisant un épaulement qui nous conduit à la Pierre Blanche, ancien point d’arrivée du télésiège du Grand Barbier.

Vers la Pierre Blanche…
Encore un effort….

Une petite pause et la progression reprend un peu plus raide sur les premiers mètres puis c’est le sommet du Barbier. La belle journée a fait sortir les citadins et le chemin de randonnée du GR4 est bien occupé.
Nous nous installons sur la pente côté Ouest, la vue est large et ce sera la salle à manger pour déguster le pique-nique. Quelques traces de neige dans les couloirs du Sancy on se croirait à la fin du printemps. Après une micro sieste, nous nous dirigeons plein Est, admirant au cours de la descente le lac Chambon avant d’atteindre le Puy Surains.

Puy de Surains et lac Chambon

L’itinéraire se dessine devant nous en contrebas des Puys de Monne et de la Tache, franchissant de petits ruisseaux bien encaissés alimentant le ruisseau de Diane. Des mouvements dans la végétation composée de bouleaux torturés et de genêts, un arrière train de chamois puis de nouveau le silence…Au détour d’un mouvement de terrain, on découvre un aigle royal posé au sol, on s’observe quelques secondes. Ce grand prédateur à l’allure massive et au bec impressionnant s’élève avec grâce et plane rapidement, les rémiges extérieures légèrement relevées. L’instant magique n’a pas permis d’avoir le réflexe photo, tant pis, l’image est gravée dans la mémoire. Bientôt le nouveau captage puis le col où l’animation est bien présente à l’auberge. Le parking déborde de véhicules. Nous retrouvons vite le calme à travers l’estive qui nous conduit au lieu de bivouac. Le matériel est chargé dans les sacs à dos et c’est le retour en coupant au plus court à travers bois, le jour décline et nous arrivons aux voitures. Un week-end revigorant, une petite aventure qui donne envie de prolonger le moment ! A bientôt.

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Jeu 11/01/2024 – Rando raquette – Nord du massif du Sancy – Pessade

Animateur Michel J.
Nombre de participants : 14 animateur compris (7F, 7H)
Météo : nuageux en début de rando puis après avoir passé l’altitude de 1200 m grand ciel bleu. Brise d’Est.
Enneigement : bonne épaisseur (35 à 40 cm) avec une neige froide légère sur le plateau
Distance : 11,100 km (montre garmin)
Dénivelé : 438 m (montre garmin)
Durée : 5 h 21 (pause du midi non comprise )
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd (100 km) et 1 voiture du Crest ( 60 km) soit 260 km en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : 1 paire de raquettes, 1 paire de bâtons
Préparation et rédaction : 2 h 00
Observations : de nombreuses traces, chevreuils, écureuils, lièvres. Vu un chevreuil et des mésanges à longue queue

ITINÉRAIRE : Pessade, Est du Baladou, bois de Pessade, sous le Beaudet, parking de Pessade

Les chutes de début de semaine mais surtout celles de l’après-midi du mardi et du début de nuit ont permis de réaliser cette première sortie collective avec une neige froide et abondante surtout sur les plateaux. Rapidement, nous retrouvons de bonnes sensations de progression dans un environnement silencieux seulement troublé par quelques échanges entre les participants. La température fraîche en sous bois devient rapidement agréable au soleil et nous permet d’enlever quelques couches de vêtements superflues. Passer le ruisseau « Labadeau », nous pénétrons le couvert végétal.

Passage du Labadeau

L’idée directrice est de monter à travers la pessière, de surplomber une des branches du ruisseau de la Védrine et puis de passer au-dessus d’une petite barre rocheuse peu perceptible.

Un effort régulier ponctué de quelques pauses nous fait atteindre une zone dégagée où l’accumulation de neige et les nombreux genêts rendent la tâche de l’ouvreur une peu physique mais heureusement relayé dans la bonne humeur par quelques participants.

Entre nuages et ciel bleu sur le plateau

La traversée de l’estive Nord-Ouest nous fait passer du bassin versant de la Monne au bassin versant du Chevalard. Nous gardons une courbe de niveau à couvert en zigzagant entre les nombreux arbres tombés au sol, cassés ou couchés par les derniers coups de vent.

Féerie de l’hiver

Nous avançons lentement dans ce fouillis végétal ponctué à quelques endroits par des zones de jeunes arbres issus d’une régénération naturelle. La neige permet de voir au sol que cette forêt qui semble dormir est pleine de vie, des traces d’écureuil allant d’un arbre à l’autre, des traces plus profonde de chevreuils à la recherche également de nourriture. La neige se maintient sur un sol refroidit mais pas gelé car le moindre écoulement d’eau est dynamique. Je propose une belle éclaircie dans la végétation, orientée plein Sud, pour le pique-nique tiré du sac. Nous faisons le plein de vitamine « D ». A l’unanimité, nous continuons en contournant les cornes de bois profitant de la douce chaleur du soleil.

Vue sur le massif adventif du Sancy

Le puy Beaudet se fait plus présent avec ses pentes Est bien marquées. Nous reprenons le couvert puis après le passage de quelques ruisseaux, et le contournement de quelques arbres, des descentes et montées qui se succèdent, nous mettons les raquettes sur un chemin forestier orienté Nord qui conduisait avant la plantation, au buron à l’abandon situé en pleine estive.

Puy Beaudet, en arrière plan la Chaîne des Puys

Arrivés en lisière, notre orientation est maintenant Est, il nous faut traverser le Chevalard. Cela est fait sur un solide pont. Puis c’est le retour tranquille vers le parking en suivant les anciennes pistes de ski de fond. Un pot collectif est pris au bar de Pessade en dégustant la galette faite par Martine. Merci à toutes et tous aussi bien pour l’aide au damage que pour la bonne humeur générale dans les passages « Aventures ».




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Sam 04/11/2023. Marche Sportive – Chaîne des Puys – Volvic

Animateur : Michel J.
Terrain : souple et humide
Météo : température de saison. Grosse averse de pluie froide au 15 kilomètres qui a duré une quinzaine de minutes. Quelques moments ensoleillés en début d’activité.
Temps de préparation et de rédaction : 2 h 00
Mise à disposition de matériel : néant
Kilométrage : 1 voiture, en co-voiturage au départ de Clermont (2 personnes) et 4 voitures sur place avec une moyenne de 35 km (aller et retour) soit 175 km

Petit groupe… grosse ambiance !

Nombre de participants : 5 animateur compris (1F, 4H)
Distance : 22,58 km ; moyenne 6,9 km/h, dénivelée 486 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar).
Durée : 3h17 (de marche) et 3h25 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.

Itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, les Cheyre de Bruvaleix, les Goulots, bois Latia, Sud Puy des Marais, le Pradet, Ouest et Nord du Puy de la Baneyre, Est des villages de Lambertèche et de Grelière, Sud du Puy de Verrières, Ouest du Puy de Thiolet, Les Cheyres, Nord et Est du Puy de Paugnat, les Cheyre de Bruvaleix, parking.

Remarque : aucun nouveau à cette sortie prévue et annoncée sur le site à l’onglet « actualités » comme une marche sportive de découverte avec une distance courte de 17 kilomètres et une allure maximum de 6,5 km/h. Elle s’est donc déroulée avec des habitués à un rythme habituel dans la bonne humeur.

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Marche Nordique. Période du 28/08 au 31/10/23


Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Chaque semaine les informations sur l’activité sont enregistrées sur le répondeur dédié 0473257706. le lundi pour le lundi soir et le mardi soir et le vendredi pour le samedi matin.
En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.
Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.

Statistiques du 28 août au 31 octobre 2023.

Les lundis et mardis
Nombre de séances réalisées
Lundi  : 9
Mardi : 10
Nombre de séances annulées  : 1

Types de séances 
Fractionné : 5 (lundi) 5 (mardi)
Foncier : 4( lundi) 5(mardi)
Nombre de participants 
Lundi :  129 dont 67 femmes et 62 hommes
Mardi : 110 dont 61 femmes et 49 hommes 
Total  : 239 dont 128 femmes et 111 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Michel J,

Les samedis
Nombre de samedis :7
Nombre de séances annulées  : 2
Allure
Modérée : 7
Soutenue :  3
Nombre de participants : 43 dont  17 femmes et 26 hommes
Animateurs : Mady, Christian, Sébastien


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Jeu 19/10/2023 Rando Chaîne des Puys – Enval

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 10 animatrice comprise (4F, 6H)
Météo : ciel couvert et averses le matin, mais température douce.
Distance : 25 km
Dénivelé :800 m
Durée : 7 h 20
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 36 km pour 1 voiture de Clermont Fd, 70 km pour 1voiture du Crest, soit 106 km + 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINÉRAIRE : Parking des Gorges d’Enval, Gorges d’Enval, Facemeunier, La Védrine, Les Brossons, Paugnat, Puy de Paugnat, Nord de Moulet Marcenat, PC 795, 768, 744, vallon entre le Viallard et la Coussedière, PC 604, 575, Tournoel, Est Crouzol, Parking.

Petit groupe pour cette randonnée… conséquence d’une météo annoncée pluvieuse ? Et ce petit groupe de 10 se voit en plus amputé d’un participant qui s’aperçoit à Enval qu’il a laissé sa voiture ouverte sur le parking de covoiturage. Pas de problème, le voici reparti à pied ! Une fois le problème réglé, il essaiera de nous retrouver. Le départ sous un ciel couvert ne nous empêche pas d’avoir une belle vue depuis la table d’orientation et d’apprécier le beau cheminement que nous offre le chemin qui suit l’Ambène.

Table d’orientation d’Enval

Après un été et un automne très secs, le ruisseau n’a pas un gros débit (et ce ne sont pas les quelques gouttes qui tombent qui vont modifier le volume) mais nous faisons quand même l’aller et retour jusqu’à la cascade du Grand Gornand. La descente au pied de la cascade est un peu abrupte et quelques marches de l’escalier demandent un peu d’attention car un peu détériorées et rendues glissantes par l’humidité. Pour le Petit Gornand pas besoin de dévier du chemin ! La cascade est sur notre passage.

Cascade du Petit Gornand

Nous quittons le chemin balisé avant Beauvaleix pour remonter sur Facemenier où nous arrivons côté Sud. Le passage que je pensais prendre à l’entrée est fermé et nous devons passer par l’intérieur du village. Pas plus mal car c’est le moment que choisit le ciel pour déverser une très grosse quantité de pluie et les arbres qui bordent les rues du village sont les bienvenus pour nous abriter un peu. L’averse s’arrête alors que nous allons en direction de la Védrine et nous commençons même à apercevoir des parties de ciel bleu.

En direction de Paugnat…

Après le pique nique pris à Paugnat, sous un rayon de soleil, nous partons en direction du puy du même nom et montons à son sommet.

Vue du sommet du puy de Paugnat

A la descente petite pause pour mesurer la profondeur de l’ancienne carrière creusée dans son flanc.
Au bas de la descente, nous apprenons que notre étourdi du matin a retrouvé sa voiture intacte et qu’il vient d’arriver à Paugnat. Accompagné par Thierry parti à sa rencontre, il nous rejoint à une intersection de chemins et nous pouvons, groupe au complet cette fois-ci, poursuivre notre randonnée et commencer le retour sur Enval. Arrivés sur la petite route qui monte du Viallard à Moulet Marcenat, j’annonce la petite partie « aventure » de la journée. Je compte en effet prendre une petite sente, empruntée il y a quelques années en marche nordique et très peu visible. Mais les années passant, la sente a du être bien utilisée car elle est maintenant bien marquée. Mon effet tombe à l’eau mais il n’en demeure pas moins que cette descente le long d’un petit ruisseau, avec même un petit canyon, reste assez sauvage. Nous arrivons à proximité des sources de Volvic et au PC 575, j’utilise plutôt que le GR une autre sente pour remonter au niveau de Notre Dame de la Garde. Puis c’est le Château de Tournoël avant de redescendre sur Crouzol pour aller voir la grotte positionnée sur la carte.

A l’endroit indiqué, on trouve bien deux ouvertures, maçonnées et fermées par des grilles. Aucune explication à proximité mais d’après un « expert », les grottes pourraient être interdites pour protéger des chauves souris. Utilisant une multitude de chemins nous finissons par revenir sur le chemin de départ et sur le parking. C’est le moment pour 9 d’entre nous de remonter en voiture pour le retour à la maison et pour notre infatigable de repartir à pied chercher sa voiture à Paugnat. Bravo à lui et merci aux courageux qui ont osé braver les conditions météo qui comme souvent se sont révélées moins mauvaises qu’annoncées.

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Dim 24/09/2023 Artense-Lanobre

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 17 animatrice comprise (11F, 6H)
Météo : beau temps
Distance : 22 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 6 h 50
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 160 km pour 4 voitures de Clermont Fd, soit 640 km
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINÉRAIRE : Lanobre, site du Fraisse, le Lac, D 622, Moulin de Mazauriel, Cheylade, Est Chassagne, Rochemaure, Lonzanges, Moranges, Lanobre.

Le beau temps annoncé incitant à aller dans des secteurs un peu lointains, je décide de retourner en Artense sur un parcours effectué en décembre 2019.
Pour le groupe de ce dimanche qui n’est pas le même que celui de 2019, je donne avant le départ des informations sur le plateau d’Artense et ses rivières la Tarentaine (ou Trentaine) et la Rhue ainsi que sur Lanobre notre point de départ. Je vous invite donc si cela vous intéresse à relire le compte rendu de 2019 où vous les retrouverez. Une précision supplémentaire concernant la Rhue appelée aussi près de sa source, ruisseau de Clamouze ou ruisseau d’Entraigues.

Site du Fraisse

Au sommet du site du Fraisse, profitant de ce point haut (808m d’altitude) qui offre une vue dégagée à 360°, quelques échanges avec un ornithologue amateur qui a installé une longue vue afin d’observer et de compter les oiseaux en migration. On s’attarde aussi auprès de la belle borne géodésique dont Michel à ma demande explique l’utilité.

Borne géodésique

Par de beaux chemins ombragés, nous arrivons au hameau le Lac à partir duquel j’apporte une modification par rapport au parcours de 2019. Je prends la direction sud d’abord sur une petite route, puis sur un chemin qui nous amène sur la D622 à l’ouest du moulin de Mazauriel.

Celui-ci passé, nous longeons la Tarentaine rive gauche, de façon plus ou moins proche.

Le long de la Tarentaine

On en profite pour faire la pause pique nique qui se termine par un magnifique service, au plateau, de café et de cannelés faits maison par Didier. La classe !

Le couvert de la végétation est apprécié car la température est montée de quelques degrés. Arrivés à la D49, que l’on devrait remonter jusqu’à l’entrée de Cheylade, je découvre une petite sente, absente de la carte IGN. Vérification faite sur le téléphone de Marie Thé, elle rejoint un chemin qui aboutit exactement à l’endroit souhaité. Ce sera une partie de goudron évité.
En dessous de Chassagne , autre évitement de goudron avec un petit bout de hors piste non prévu mais bien accepté, d’abord dans un pré puis dans une partie boisée un peu broussailleuse mais qui débouche sur un large chemin enherbé. Ensuite c’est la remontée vers Rochemaure où seulement 2 grosses demeures symbolisent le lieu. Juste après, on a le plaisir d’ apercevoir un magnifique renard qui court se mettre à l’abri de nos regards.

A la sortie de Lonzanges, Lanobre sur le plateau de l’autre côté de la petite vallée où coule le ruisseau des Granges, paraît encore loin. Mais finalement cette dernière partie s’effectue très rapidement et à 16 h nous sommes aux voitures. Fin de cette belle journée sous un ciel bleu sans nuages .

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Dim 17/09/2023 Rando. Entre Chaîne des Puys et Sancy – Orcival

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 8 animatrice comprise (7F, 1H)
Météo : beau temps
Distance : 20 km
Dénivelé : 550 m
Durée : 6 h 00
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 120 km pour 2 voitures de Clermont Fd
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINÉRAIRE : Orcival, chapelle Notre Dame, la Croix, Juégheat, Ribeyre, Bessat, lac de Servières, tour du lac par ouest, GR 30 et 441 jusqu’au PC 1036, Bois des Bourelles, à partir du PC 947 parcours pour retour à Orcival identique à l’aller.

Orcival et le lac de Servières me paraissent remplir parfaitement les conditions d’une journée patrimoine.

Orcival

Partant du parking situé en bord de la D27, ce n’est que dans la montée à la chapelle Notre Dame que nous pouvons apercevoir le village et en son centre la Basilique. Jusqu’au lac parcours vallonné où de larges chemins bordés de mûres, offrent de belles vues sur la Chaîne des Puys et alternent avec des passages plus boisés.

Cueillette de mûres
La Chaîne des Puys

C’est dans un de ceux ci que nous découvrirons, un lieu mystique semble t-il destiné à la méditation avec ses chalets et yourtes, décorés de bouddhas. L’occasion aussi d’approcher de la source de la Sioule qui depuis Ribeyre jalonne notre parcours. En cette fin d’été, le lac de Servières est bien calme, malgré la présence de quelques promeneurs. Un lieu idéal pour le pique nique.

C’est aussi notre point de retour vers Orcival. On contourne le lac par le sud jusqu’à retrouver les GR 30 et 441.

Très agréable parcours dans la forêt jusqu’au nord de Moleide, un peu moins après car les GR empruntent un chemin goudronné et très ensoleillé. Mais au point côté 1036, nous les quittons pour retrouver le couvert des arbres du bois des Bourelles et ses chemins moussus. Nous en ressortons au niveau des pylônes de télécommunication et retrouvons notre parcours aller du matin. Un arrêt prolongé à la chapelle Notre Dame. Erigée en 1877 sur une source miraculeuse, elle possède 2 étages. Au niveau inférieur, à travers les grilles qui interdisent l’entrée, on aperçoit le bassin qui reçoit l’eau de la source.

Intérieur de la chapelle Notre-Dame

Deux solutions pour terminer, reprendre le chemin qui descend directement au parking, ou prendre une sente qui part de la Chapelle pour rejoindre la D27 plus au sud, la traverser et entrer dans le village. C’est le 2ème choix qui est fait. Mais la sente n’est plus utilisée et surtout se transforme rapidement en terrain très très humide. Impossible aussi de descendre directement sur la route, le talus est trop raide et sans appui fiable. On fait donc demi tour, pour retrouver à mi pente le chemin de montée du matin. L’arrivée directe aux voitures permet de changer de chaussures pour aller visiter la basilique construite au XIIème siècle.
La journée se termine sous un petit orage mais pas grave nous sommes abrités par une verrière sur la terrasse d’un sympathique bar ! Merci à Sophie pour ses belles photos.




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Jeu 14/09/2023 Rando. Les Combrailles – La Chazotte

Animatrice : Mady
Nombre de participants : 13 animatrice comprise (10F, 3H)
Météo : couvert le matin, beau temps l’après-midi
Distance : 24,100 km
Dénivelé : 767 m
Durée : 7 h 15
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 192 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 126 km pour 1 voiture du Crest, soit au total 318 km.
Préparation et rédaction : 2 h 30

ITINÉRAIRE : Plage de la Chazotte, st Jacques d’Ambur, Côte Faîte, Cornet, l’Arboulerie, Miremont, Boisse, plage de la Chazotte.

La plage de la Chazotte est située sur la retenue des Fades Besserve. En cette fin d’été, le niveau d’eau de ce plus grand lac navigable du Puy de Dôme (près de 400 ha) créé en 1968 et alimenté par la Sioule, le Sioulet et le Chambaron, est très bas. Le lac se situant en fond de vallée, nous commençons par monter pour aller en direction de St Jacques d’Ambur. Le départ se fait sous un ciel couvert, avec un léger brouillard. Il nous cachera d’ailleurs en plus de l’épaisse couche végétale qui les recouvrent, les ruines du Château d’Ambur que j’espérais découvrir après les Berthons.

Ruines du château de St-Jacques-d’Ambur

Mais après St Jacques et au fur et à mesure de notre progression sur le plateau, le ciel s’éclaircit. Au niveau de Côte Faîte, alors que nous attendons Régine partie rechercher ses bâtons oubliés à quelques centaines de mètres lors d’une pause, échangeant sur le hameau tout proche, Yves indique qu’il doit y avoir une ferme puisqu’il y a des vaches dans le pré voisin. Nous, nous ne voyons que des balles de
foin ! Mais il n’est pas le seul à avoir des hallucinations; Un peu plus loin, après le pique nique, c’est Lucette qui pense avoir vu bouger une poule faisane, alors qu’il s’agit d’un morceau de bois. Ouh là là qu’ont ils mangé ?

Traversée du Teissous

Nous descendons jusqu’au ruisseau de Teissous que nous traversons sur une poutre métallique au sud du moulin du même nom et pratiquement à la confluence avec le ruisseau de la Sagne. Remontée et contournement de l’Arboulerie pour arriver à la chapelle. L’ Arboulerie était jusqu’à la Révolution, un domaine seigneurial avec un château, propriété du vicomte de Neuville. Après la vente du domaine et la démolition du château, une nouvelle chapelle a été construite en 1845 selon la bonne volonté des paroissiens locaux qui étaient attachés à garder un lieu de prières de proximité. Sur le bâtiment on note la présence de pierres tombales aux noms des familles De Neuville et de Feydict dont les armes figurent au niveau d’une couronne de pierre, vestiges d’une tombe qui était dans l’église.

Couronne de Pierre

A Miremont, visite de l’église St Bonnet (XII ème siècle) édifiée sur la butte et petit tour du cimetière pour vérifier sa forme en coquille d’escargot. En cours de descente, je m’aperçois qu’à mon tour j’ai oublié mes bâtons. Il va me falloir remonter mais après un moment de flottement, les bâtons cachés derrière le dos de Monique, apparaissent. Heureusement que mes recommandations du matin, s’assurer après une pause que rien n’a été oublié, ont été suivies !

Le retour à la Chazotte s’effectue en partie en suivant le GR4

Vue depuis Boisse

mais aussi à partir de Boisse d’où l’on aperçoit le lac, en empruntant quelques chemins qui nous rapprochent de l’eau et on termine en longeant le rivage.

Presque arrivée !

Sur la plage, la guinguette encore ouverte, nous permet un dernier moment d’échanges autour d’un verre et en dégustant un délicieux panettone amené par Régine.

Un grand enfant !

Remarques : Christian Ajalbert inscrit a décidé de renoncer à la sortie pour éviter la prise de 2 voitures au Crest pour seulement 6 personnes.

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