Traversée du massif du Dhaulagiri. Népal

Séjour n° 4. Traversée de la chaîne du Dhaulagiri
Date : du jeudi 18 avril au vendredi 10 mai 2013.
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 9 dont 4 femmes et 5 hommes
Météo : température douce et humide (l’après-midi) dans la partie sud du Dhaulagiri, en altitude neige et fraîcheur en fin de journée. Chute de neige importante entre le French Pass et Thapa Pass, épaisseur de neige  importante sur la Hidden Valley.
Hébergements : hôtels à Katmandu, Pokara ; lodges à Béni, Marpha, Jomson ; tentes à deux places pendant le trek.
Transports : avion Clermont Ferrand, Katmandu, Jomson Pokara ; bus Katmandu, Dharapani et Pokara Katmandu ; taxi pour les visites des villes de Bhaktapur, Patan. Nourriture : variées pendant le trek entre produits frais et conserves.
Jour 1 et Jour 2.  Partis en avion de Clermont Ferrand, le 18 avril 2013 avec la compagnie aérienne Air France, nous avons poursuivi notre voyage aérien avec Etihad Airways (compagnie aérienne nationale des Emirats Arabes Unis) jusqu’à Katmandu avec une escale à Abou Dabi.
Accueilli par Dhany Gurung, le premier contact avec le Népal fut bruyant et odorant et avons trouvé refuge pour récupérer à l’hôtel Sakti au nord du quartier Thamel.
Jour 3. Samedi 20 avril, la matinée fut consacré à louer le matériel nécessaire pour le froid en altitude, doudoune et sac de couchage. L’après-midi nous amena à aller à la découverte du temple bouddhiste de Swayambhunath appelé aussi «le temple des singes» (macaques rhésus) situé à l’ouest de la ville sur une colline. C’est l’un des symboles les plus populaires du Népal. Nous nous sommes attardés à approcher le bouddhisme tantrique du Népal à travers des représentations identifiables, les différents Dyani Bouddha et leurs véhicules, le Dorje (terme tibétain qui signifie foudre qui symbolise la puissance virile), les moulins à prières et la visite du Gompa (monastère).

Temple bouddhiste de Swayambhunath

Jour 4. Dimanche 21 avril. Tôt le matin, nous faisons connaissance avec les cadres de notre organisation Népalaise qui nous accompagneront sur le terrain. Ngima Tamang, le cuisinier, élément indispensable et pilier de la réussite d’une telle aventure, les deux sherpas (éléments techniques et assistants du guide) Dhan Dharda Sthestra et Dhan Dghartie et Djiban, le guide. A ma demande deux éléments devaient avoir la connaissance de l’itinéraire défini, en l’occurrence, le cuisinier et l’un des sherpas. Un bus loué transportera toute l’équipe népalaise et les européens qui, outre les personnes nommées ci-dessous comptait 7 aide-cuisiniers et 11 porteurs professionnels.
Rapidement, ce grand bus Tata est pris d’assaut, les victuailles, le matériel, les bagages sont installés sur la galerie, le tout bâché car la météo est à l’orage mais la température est douce. Nous prenons place dans la partie avant du véhicule, les membres de l’équipe se répartissant à l’arrière et près du conducteur. L’aide conducteur sonne le départ à 07h15 par des tapotements sur la carrosserie, la cale enlevée du pneu arrière, nous voilà parti dans une circulation dense, bruyante, imprévisible où se côtoient, rickshaw à moteur (auto-ricshaw), rickshaw (cyclo-pousses), motos flambantes neuves, petits taxis et gros camions “tata” surchargés, bus de ligne, camionnettes, le tout dans un environnement pollué par les gaz d’échappement dans une métropole de presque 1 million d’habitants (700.000 en 2008). Une distance de 290 kilomètres environ est à parcourir qui nécessitera la journée tant les routes sont difficiles et le trafic important. A 17h45, après quelques pauses et quelques gouttes de pluie, nous arrivons à Beni et prenons possession de chambres dans un lodge. Premier repas local dans une atmosphère humide. Beni, gros village situé au point de confluence de deux rivières la Kali Kandaki et la Myagdi Kola, cette dernière sera le fil conducteur de notre itinéraire pendant de nombreuses journées.
Jour 5. Lundi 22 avril. Encore un petit effort pour aller jusqu’à Dharapani par une piste boueuse accrochée par moment presque artificiellement à la montagne. Nous avons troqué notre gros “tata” pour deux petits bus locaux qui peuvent se faufiler sur ce chemin tout juste bon à être utilisé par des mules. Le goudron bien sûr est un souvenir et nous observons avec une attention admirative le comportement de notre conducteur….Premier bivouac en bordure d’un beau village de montagne après 02h00 de randonnée et quelques kilomètres, histoire de se dégourdir les jambes. Nous avons l’impression d’être au bout du monde  et l’aventure pédestre va commencer. Nous allons à la rencontre des villageois et échangeons autour d’une bière ou d’un coca. On nous présente un superbe papillon large aux ailes presque transparentes.
Le bâti est solide, les maisons spacieuses et jolies, blanchies et couvertes de lauzes. Les animaux de ferme sont nombreux, buffles, vaches, chèvres et basse cour.
Dharapani 1570m d’altitude (alt). Durée du déplacement pédestre (DD)02h05 Dénivelée Positive (DP) 500m
Jour 6. Mardi 23 avril. Au matin, le spectacle de haute montagne, contrairement à d’autres massifs en himalaya, est déjà présent. A l’est les contreforts du Dhaulagiri «la Montagne Blanche» et au nord, la barrière de l’impressionnant Tsaurabong Peak, modeste sommet de 6395m. Le ton est donné.  Le cheminement vers les hauteurs débute, c’est le grand départ. Les porteurs ajustent leurs charges, trois porteurs de vallée viennent grossir l’équipe. Ils se révéleront performant, durs à l’ouvrage et très discrets. Nous allons de villages en villages, de plus en plus espacés, une première passerelle pour passer un affluent de la Myagdi, la Dhara Kola. Dans les zones humides, des papillons aux couleurs magnifiques et aux envergures importantes jouent avec nos objectifs photos. Les cultures de maïs et de céréales sont déjà bien développées. Nous surprenons une villageoise entrain de trier des graines rouges (oléagineuses) qui d’après notre guide s’appelle Touiri en Népalais dont on tire de l’huile.
Muri alt 1890m DD 06h59 DP 805m DN 455m.


Jour 7. Mercredi 24 avril. Depuis Muri, nous nous lançons dans une longue descente à travers les cultures en terrasse pour atteindre la Mudhi Kola que nous passons sur un pont rustique en bois surmonté des premiers drapeaux à prière ( le chantier d’une nouvelle passerelle est en cours). L’itinéraire est fait de montées et de descentes, un premier col puis un second pour regagner le sillon de la Myagdi Kola. Une vraie sente de montagne dans un environnement austère, creusée par moment dans la montagne et surplombant la rivière. Traversons quelques bouquets d’arbres, vestiges d’une forêt plus dense. Un poste de scieur de long, confirme le besoin en bois et que la forêt est exploitée. Nous déjeunons à Naura où nous retrouvons un groupe d’allemands qui s’acclimatent avant de tenter l’ascension du sommet principal du Dhaulagiri. Approchés par deux petites filles, nous faisons un don de 1000 RPN (10 euros environ) et remplissons le cahier ad hoc de soutien à la construction d’une école. Fin de journée orageuse. Le campement est installé à Boghara Alt 1900m DD 07h34 DP 890m DN 985m.
Observations : toute la journée, nous avons été accompagnés par des chants d’oiseaux et un bruit de fond lancinant provenant ou d’insectes ou d’oiseaux. Les cigales invisibles continuent à chanter. Au cours de cette journée, premier passage à plus de 2000 mètres d’altitude.
Jour 8. Jeudi 25 avril. Nous progressons toute la journée en forêt dans une ambiance humide, la Myaagdi est alimentée par de nombreuses cascades rive gauche et de petits torrents rive droite que nous devons traverser. Notre déplacement est rythmé par des chants joyeux d’oiseaux, le chant répétitif des cigales et les mouvements gracieux de toujours plus de papillons. Le repas est pris très tôt car les emplacements plats avec de l’eau facilement accessible pour le cuisinier sont rares. Les nuages s’amoncellent rapidement sur le relief que l’on aperçoit au dessus des rhododendrons géants qui portent pour certains encore leurs bouquets de fleurs rouges.
Bivouac à Dobang alt 2475m DD 06h42 DP 955m DN 355m.

Jour 9. Vendredi 26 avril. Nous quittons le campement vers 07h45 pour une courte journée qui doit nous conduire à un bivouac en pleine nature. Celui que nous quittons était composé de deux cabanes tenues par des locaux aptes à ravitailler les quelques randonneurs en bière ou coca ou à fournir le dal bhat (soupe de lentilles avec du riz) à des Népalais de passage assurant un transport.
Vraie ou fausse information, un groupe d’Autrichiens ou d’Australiens a fait demi-tour au camp de base du Dhaulagiri suite à une chute de neige importante tombée dans la Hidden Valley, un mètre de neige se serait accumulé, il y a quelques jours. Djiban me confie cette rumeur. Nous verrons bien et cela ne doit pas perturber notre progression. A chaque trek, circule des rumeurs, des bruits, la plupart du temps des impossibilités d’aller plus loin… Le soleil éclaire déjà les hauts sommets enneigés proches surplombant cette vallée encaissée. La nuit a été bruyante. L’équipe népalaise a semble-t-il fait un peu la fête et s’est couchée tard et dès 03h20, les mules de transport au nombre d’une quinzaine arrivées tard la veille sont reparties vers le bas de la vallée agitant leur grosse cloches accrochées à leur cou. Nous débutons par une forte descente pour franchir et passer rive gauche de la Myagdi sur un pont en bois fait de troncs d’arbres, de branchages et de terre. Nous sommes sous la protection des drapeaux à prière qui sont attachés de part et d’autre du torrent et portent un mantra dont la moindre brise disperse les mots sacrés. La progression se poursuit toujours à travers la jungle où le sous bois est occupé par une forêt de bambous et çà et là par des plantes aux feuilles d’un vert brillant ou rougeâtres selon la maturité nommées «goundiouk» et qui sont utilisées par les népalais en cuisine. Les conifères et les rhododendrons sont de tailles imposantes. Ces derniers du fait de l’altitude sont encore bien fournis en bouquet de fleurs roses et rouges. Nous franchissons encore plusieurs petits torrents sur des passerelles de fortune avant d’arriver à notre camp nature, signalé par une arche composée de branches recourbées portant des bouquets de fleurs de rhodo, plusieurs terrasses aménagées au milieu de la jungle avec en contrebas à proximité, un joli torrent qui sera idéal pour la toilette.
Remarques : il existe 37 variétés de rhododendrons au Népal qui fleurissent en blanc, rose, rouge et jaune entre mars et avril en fonction de l’altitude.
Camp nature à 3117m d’altitude DD 04h14 DP 900m DN 200m.
Jour 10. Samedi 27 avril. Les pentes continuent à être raides et glissantes dans la forêt. La nuit a été calme et comme chaque matin, le ciel est d’un bleu foncé sans nuage. Aujourd’hui, l’étape est courte, nous franchissons quelques épaulements, de petits torrents. La végétation change rapidement et nous quittons dès 3300 m la forêt ce qui est relativement bas au Népal. Elle est composée maintenant de rhododendrons nains, de fins bambous, de saules rabougris. Les deux sherpas ramassent des herbes, le fameux goundiouk pour améliorer leur dal bhat. Sur certains treks ou expéditions, la forêt nous accompagnent au delà de 4000m d’altitude. Nous marchons à 3500 m sur une neige dure, la vallée s’élargit et nous offre à droite et à gauche un paysage de proximité de haute montagne, sommets pointus, glaciers suspendus, cascades bruyantes, séracs. Le tout sous un soleil généreux mais nous voilà déjà au camp des Italiens avec ses beaux emplacements de bivouac.
Camp des Italiens 3660m alt DD 02h52 DP 600m DN 70m.


Jour 11. Dimanche 28 avril. Journée d’acclimatation au camp des Italiens, le campement reste en place mais le groupe part à 08h15 pour gagner le camp de base des Suisses à 3820m d’altitude. Nous longeons, la moraine latérale d’un ancien glacier. La saignée est impressionnante et d’une hauteur de plusieurs centaines de mètres. Pour gagner la cuvette glaciaire faite de glace et de différents débris minéraux plus ou moins gros, un seul passage, un couloir pentu de neige dure sécurisé par une main courante en corde de 250 mètres. Les premiers pas sont hésitants mais chacun trouve rapidement un rythme qui permet une descente en toute sécurité. Bonne répétition car nous reprendrons cet itinéraire demain pour atteindre le camp dit des Japonais. Nous gagnons la moraine opposée et par une sente sur un terrain instable qui nécessite beaucoup d’attention, nous sommes à la cabane en pierre, fermée du camp des Suisses. Les terrasses n’ont pas servi depuis quelques temps et l’exposition sous la falaise et sa position encaissée n’encouragent pas à la villégiature. Retour au campement.
DD 03h10 DP et DN 500m.
Jour 12. Lundi 29 avril. Il est 05h00 du matin, c’est le réveil avec le «black tea». Aujourd’hui, le cheminement dans sa première partie va demander beaucoup d’attention. Dans le classement Atlas, les 3 premières heures seraient classées hors catégorie…Le couloir enneigé se passe bien, maintenant, il faut être vigilant et le risque de chute de pierres est permanent. Après le camp des Suisses, l’itinéraire se déroule sur le glacier qui charrie pierre et sable. La glace vive n’est pas loin. Après plus de 04h00, nous atteignons à 4200 m, le camp des Japonais sur la moraine centrale. L’environnement est très minéral. Un bivouac de haute montagne sur les cailloux. Nous sommes accueillis par un vol de chocards. Après-midi de repos.
Camp des Japonais 4200m alt. DD 04h30 DP 700m DN 175m.


Jour 13. Mardi 30 avril. 4260m d’altitude, nous venons d’arriver au camp de base du Dhaulagiri, le pas se fait plus lourd et lent. Un grand soleil généreux nous accueille dans un décor naturel fabuleux que peu de randonneurs peuvent espérer voir à part dans des documentaires. La moraine est barrée d’une multitude de drapeaux à prière. Nous sommes environnés par le Dhaulagiri I et ses 8167m d’altitude, le Sita Chuhura 6614m, le Dhaulagiri II, III V IV et VI formant une barrière de plus de 7000 m d’altitude. Il faut profiter de cet instant. Plusieurs expéditions plus ou moins importantes sont présentes pour tenter l’aventure de l’ascension, des polonais, des hindous, des français de Grenoble, des espagnols, des allemands. Le camp de base est installé face à l’ice fall sur une moraine. De part et d’autre de celle-ci sillonnant le glacier coulent des torrents qui gèlent la nuit. Nous installons nos tentes après avoir fait un peu de terrassement pour améliorer le confort, plaçons des pierres plates à l’entrée pour limiter l’humidité et déjà la soupe (un peu trop épicée) puis le repas composé de haricots rouges, de pilchard et d’une salade de choux avec un thé en clôture sont servis. La sieste est troublée de bruits sourds, des séracs qui s’effondrent puis un bruit plus important. Les moins endormis sortent précipitamment pour voir le torrent situé à l’ouest de la moraine doubler de volume, un bouchon vient de lâcher dans une sorte de grondement, belle vague !
Camp de base 4260m alt. DD 03h00 DP 500m DN 50m.
Jour 14. Mercredi 01 mai. Une rude journée nous attend, première marche au delà de 5000 mètres. Beaucoup des participants n’ont jamais atteint cette altitude et depuis plusieurs jours déjà certains battent leur record personnel quotidiennement. Au delà de 5000 mètres, l’organisme subit une dégradation physiologique et nous allons passer trois jours au delà de cette altitude, à faire des efforts physiques. Le réveil à 04h00 par le thé habituel lance le départ de la partie haute montagne qui nous permettra de passer au  nord de la chaîne du Dhaulagiri. Aujourd’hui, le French Pass à 5400 m (5360m sur carte) est au programme. Nous sommes au plus près de l’itinéraire suivi par l’expédition en 1950 de Maurice Herzog et Louis Lachenal qui après avoir abandonné l’idée de gravir le Dhaulagiri cherchaient à regagner le massif des Annapurna le plus rapidement possible. Pour gagner le col, nous commençons par traverser une rivière gelée et premier incident, un léger écart et un des participants passe à travers la glace. Passage par la case séchage rapide et on reprend le cheminement sur des pierriers instables et divers matériaux qui composent ces énormes moraines. Le départ tôt nous permet d’avoir un sol gelé et une meilleure accroche. Nous atteignons les 5000 mètres par un épaulement sur la moraine principale qui nous rapproche du col, une petite descente où la neige est bien présente, une nouvelle et derrière montée épuisante nous permet d’atteindre le French Pass. Notre vue porte sur 360° et, est grandiose à la dimension des sommets qui nous entourent. Au nord-est s’ouvre un vallon enneigé impressionnant et sauvage. Peu de personnes passent par là et dès les premiers pas, nous constatons que l’épaisseur de neige fraîche (40 à 60 cm environ) va nous compliquer la tâche dans notre progression. Le bivouac est installé sous un début de tempête de neige sur un point haut où la neige est en partie fondue ou a été soufflée. L’accès à la rivière gelée est impossible et l’eau nécessaire ce soir viendra de la fonte. Nous reprenons des forces allongés au chaud sous nos tentes respectives.
Camp d’altitude 5050m alt. DD 06h30DP 740m DN 280m .

l’équipe au French Pass

Jour 15. Jeudi 02 mai. La matinée est lumineuse dans un décor inimaginable. Après le passage du French Pass, on pensait avoir fait le plus difficile et pouvoir retrouver rapidement à une altitude moindre, le confort d’un bivouac au sec. Mais dame nature va en décider autrement, l’épaisseur de neige retarde les porteurs lourdement chargés et nous oblige également à des efforts importants pour sortir des trous quand la neige s’affaisse sous nos poids. Le ciel se charge après le passage du Thapa Pass à 5290m d’altitude et le ciel bleu n’est plus qu’un lointain souvenir, la tempête est de retour et la visibilité réduite fait perdre au sherpa Dhan et au cuisinier Ngima, les seuls à connaître l’itinéraire, leurs repères. Avant ce dernier col, certains ont pu apercevoir un couple de panthère des neiges, événement rare confirmé par Djiban. Maintenant, il est temps de prendre une décision et de trouver un terrain plat pour installer le bivouac, la progression est stoppée. Les cuvettes, nous serviront à enlever les 30 à 40 centimètres de neige fraîche sur des surfaces à même d’accueillir nos tentes sur ce mini-plateau de 100 mètres par 100 mètres. Des lauzes, non recouvertes par la neige feront une fois taillées d’excellents pieux et piquets pour maintenir nos hébergements face à la violence du vent. Nous nous mettons à l’abri sous nos tentes et compte tenu des conditions climatiques, nous grignoterons en guise de repas du soir, le pique-nique du midi.
Camp improvisé 5050m alt. DD 09h00 DP 505m DN 595m.

Jour 16. Vendredi 03 mai. La nuit a été dans l’ensemble assez bonne et les premiers rayons du soleil accélèrent la mise en mouvement du groupe. Le décor d’arrière plan du bivouac est majestueux et laissera de magnifiques souvenirs. Le petit déjeuner est succinct, composé de biscuits et d’un thé à peine chaud. Les gourdes ont gelées pendant la nuit et notre respiration provoquait instantanément au contact des parois de la tente, de petites paillettes de glace qui retombaient sur nos visages. Nous devons maintenant aborder la descente. Le vallon plein Est, est pentu et du fait de l’épaisseur de neige fraîche, il parait plus raisonnable de gagner l’épaulement et de le suivre pour perdre de l’altitude. Quelques glissades de la part de nos porteurs, deux bagages que l’on voit passer dans la pente sans pouvoir les arrêter montrent la justesse de notre progression. Plus en aval, nous traversons le vallon et gagnons quelques terrasses naturelles et un enclos pour les yaks. Nous sommes sortis de la zone enneigée et notre équipe népalaise retrouve le sourire, la nuit prochaine se fera dans un environnement plus chaud. Nous passons Yak Kharka situé à 3680m, sorte d’estive sans doute pour les yak et les dzo (forme domestique du yak). La végétation réapparaît sous une forme tout à fait différente de la zone subtropicale. En faisant abstraction des drapeaux à prières, des chortens et des stupas, on se croirait dans le haut atlas marocain, genêts scorpions, thuyas thurifères ont remplacé amarante, bananiers et rhododendrons. Après une descente de plus de 2000 mètres, nous voici arrivé à Marpha, joli bourgade en bordure de la rivière Kali Gandaki. Ce soir, nous dormirons dans un lodge confortable et accueillant.
Marpha 2800m (environ) alt. DD 08h00 DP 200m DN 2330m .
Jour 17. Samedi 04 mai. Nous marchons pour ce dernier jour dans un environnement aride que seul l’eau de la Kali Gandaki atténue. Elle permet par l’irrigation de transformer des terres inhospitalières en vergers ou en parcelles portant différentes cultures (céréales, pommes de terre etc…). Nous traversons Dhumpha et croisons une colonne de l’armée Népalaise en exercice. Bientôt, la piste unique de l’aéroport de Jomson (ou Jomoson) se découvre à nous, la fin du voyage pédestre est proche. Nous sommes aux portes du Mustang, petit royaume isolé sur le plateau tibétain, début de trek pour certains, point d’arrivée pour nous. Jomson nous accueille par quelques gouttes de pluie. Un lodge confortable nous permet de passer cette dernière nuit avant le retour sur Katmandou via Pokara. Au cours du déjeuner, notre guide nous informe que l’hélicoptère que nous suivons depuis quelques minutes installés confortablement à la table du lodge est en  train de porter secours à un groupe de Russe en difficulté sur le Thapa Pass. La soirée se termine par une grande fête réunissant l’équipe Népalaise et l’équipe d’Atlas Aventure autour du verre de l’amitié. C’est l’occasion de distribuer petits cadeaux et pourboires dans la bonne humeur en signe de remerciement.
Jomson 2880m alt. DD 03h16 DP 320m DN 260m.

Jour 18. Dimanche 05 mai. L’avion bi-moteur de la compagnie népalaise nous conduit à Pokara. Ce matin, la météo est propice pour un vol agréable, peu de vent, un ciel dégagé. En 45 minutes, nous arrivons à destination mais attendons 1h30 à l’aéroport, un dernier bagage chargé dans l’avion suivant. Nous errons dans la ville pendant plusieurs minutes, notre taxi cherchant à trouver le bon passage en évitant les chantiers de voirie pour gagner l’hôtel. Il est agréable et sa situation nous permet de gagner à pied le très connu lac de Pokara avec de nombreux arrêts dans des boutiques pour l’achat des premiers souvenirs.


Jour 19. Lundi 06 mai. C’est en bus de ligne que nous regagnons Katmandou distante d’environ 180 kilomètres avec des arrêts programmés dont le repas du midi dans l’équivalent d’un routier. 8 heures seront nécessaires pour retrouver la capitale Népalaise dans une circulation dense et non sans danger.
Jour 20. Mardi 07 mai. On ne peut faire un voyage dans ce pays sans aller à la rencontre de l’hindouisme et du bouddhisme. Aujourd’hui, nos pas nous conduiront à Pashupatinath, l’un des plus importants temples de Shiva de tout le sous-continent. Situé sur la Bagmati, rivière sacrée ou tout hindouiste rêve d’y être incinéré. Shiva, dieu créateur et destructeur du panthéon hindouiste apparaît sous de nombreuses formes. Les plus “terribles” sont sans doute les plus connues, en particulier celles qu’il revêt au Népal sous l’aspect du cruel et terrifiant Bhairab (Durbar Square Katmandou). Mais le dieu se manifeste aussi de façon beaucoup plus pacifique, notamment sous la forme de Pashupati, le Maître du troupeau, le bon pasteur, à la fois des animaux et des hommes. Le temple est inaccessible pour les non hindouistes. Les extérieurs de ce lieu dégagent une certaine ferveur authentique. Des ghats de part et d’autre du pont enjambant la Bagmati servent aux cérémonies religieuses et crémations. Des sadhus (vrai ou faux ?) posent pour les touristes sur la rive Est. Nous cheminons maintenant en direction de Bodhnath où se trouve le plus grand stupa du Népal l’un des plus grands du monde. C’est le  centre religieux de la très importante communauté tibétaine du Népal. Autour du stupa, le déplacement se fait dans le sens des aiguilles d’une montre, de nombreux monastères et des petites boutiques vendent des objets tibétains.
Pour mémoire, la base du stupa a la forme d’un mandala (symbolisant la terre). Sur cette base à quatre étages repose le dôme (symbolisant l’eau) puis la flèche (symbolisant le feu), le parasol (symbolisant l’air) et le pinacle (symbolisant l’éther). Les deux grands yeux peints sur les quatre faces de la base carrée de la flèche ainsi que le troisième oeil, beaucoup plus petit et au-dessus, symbolisent le regard perçant du Bouddha qui voit tout et sait tout. A l’emplacement du nez se trouve le chiffre “un”, en écriture devanagari, qui symbolise l’unité de toute vie (l’unité du Népal…). La flèche comporte 13 marches, symboles des 13 stades de l’accès au nirvana. Retour sur Thamel à pied.
Jour 21. Mercredi 08 mai. Véhiculés par deux petits taxis “tata”, nous gagnons Bhaktapur appelé également Bhadgaon, l’une des trois villes royales de la vallée de Katmandou. Toutes les trois ont connu un développement et un épanouissement architectural sous la dynastie des Rois Malla de 1428 à 1769. Le tremblement de terre de 1934 occasionna de nombreux dégâts dans la vallée mais principalement à cette dernière. Au cours des années 1970, une fondation ouest-allemande  apporta son soutien pour restaurer des bâtiments, paver les rues et installer des systèmes d’égouts. Bhaktapur  se dresse sur la rive nord de l’Hanumante.
De Durbar (palais) Square à Tachupal Tole, nous avons pu admiré de nombreux temples dont le temple de Pashupatinath, le temple de Nyatapola et ses 5 étages, haut de 30 m, le plus élevé de la vallée, le temple de Bhairabnath. Le quartier des potiers en travaux, nous a permis de voir la dextérité des artisans et le séchage au soleil de pots, figurines etc… L’après-midi, fut consacré à visiter Patan, autre ancienne ville royale, séparée de Katmandou par la Bagmati. Une concentration importante de temples occupe le Durbar Square de Patan, on remarque notamment le Krishna Mandir d’architecture Mongole. Ce temple en pierre rappelle les constructions indiennes, contrairement à l’architecture des temples népalais, faits de briques, de bois et de toits multiples. Comme la plupart du temps, nous cherchons à identifier à qui est dédié le temple en regardant les alentours et notamment en trouvant le véhicule. En l’occurrence, Garuda, l’homme oiseau, véhicule de Vishnu, Krishna en étant une incarnation…Retour à pied vers le quartier du Thamel.
Jour 22 et jour 23. Jeudi 09 et vendredi 10 mai. C’est le dernier jour au Népal. L’avion étant en début de soirée, nous allons à la découverte de Durbar Square Katmandou. Djiban souhaite nous accompagner et nous conduit à pied à travers des ruelles où une explosion de couleurs attirent le regard, marchés d’épices, de légumes, étalage de tissus, de colliers d’œillets d’inde (pour les offrandes). Le tout dans une ambiance bon enfant ponctuée par les klaxons des motocyclettes tentant de se frayer un chemin dans cette foule bigarrée. A retenir de cette dernière place royale, la statue du Bhairab noir, la façade de l’ancien palais royal avec la statue de Hanuman (dieu singe) méconnaissable par l’épaisseur de la pâte rouge déposée par les dévots qui en garde l’entrée, le temple de Shiva et Parvati avec les effigies de ces derniers en haut et au centre semblant regarder les visiteurs déambuler au dessous. La demeure de la déesse vivante (Kumari Bahal) et la maison de bois, Kasthamandap qui aurait donné son nom à Katmandu et qui daterait du XII ème siècle et serait donc le plus ancien temple de la ville. Le voyage retour qui parait toujours un peu long fut confortable et nous avons regagné Clermont-Ferrand avec beaucoup de souvenirs et d’images dans la tête.

Marché dans les rues de Katmandou

Observations : les réunions de préparation et les échanges téléphoniques ont permis de préciser en amont, les questions que se posaient les participants et notamment les non-initiés. Le groupe s’était bien préparé et était en forme physiquement. Certains ont souffert du MAM (œdème faciale) et mots de tête pour quelques népalais sans entraver la progression de l’équipe qui est montée en altitude progressivement en permettant aux corps une bonne accommodation puis acclimatation. Une journée a été consacrée au repos au camp des Italiens avec un aller retour au camp, suivant des Suisses, en faisant une dénivelée de + 500 mètres. Bonne ambiance et bonne adaptation morale dans les moments de météo un peu plus difficile.


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Népal 2013 – au fil des infos

Népal 2013

La traversée du massif du DHAULAGIRI
Date : du 18 avril au 8 mai 2013
J – le 18 avril 2013

PRESENTATION DU SEJOUR
Namaste,
Avec ce septième séjour au Népal, Atlas Aventure va s’aventurer vers l’ouest pour faire le tour de la « Montagne Blanche), le Dhaulagiri ….Après une matinée à régler les dernières formalités administratives, louer le matériel indispensable pour le froid de la haute altitude, nous consacrerons l’après-midi à visiter le centre bouddhiste de Swayambhunath. Situé sur une hauteur à la sortie de la ville Katmandu, c’est l’un des symboles les plus populaires appelé également « le temple des singes ».
Puis ce sera un long voyage en bus avec notre équipe de porteurs, cuisiniers et guide pour gagner Beni à environ 800 mètres d’altitude (actuellement la température est de 30 °C), cultures en terrasse, forêts se succéderont et vers le 28 avril, nous atteindrons le camp dit des Italiens à 3700 m d’altitude, le bivouac sera installé tournée vers l’impressionnante face ouest du Dhaulagiri.
Le 01 mai, nous serons au camp de base du Dhaulagiri puis ce sera le passage du French Pass à 5400m qui nous permettra d’atteindre le nord du massif, le 03 mai, le Thapa pass à 5230 m d’altitude qui nous permettra d’avoir une vue panoramique sur les Annapurnas, Nilgris, Telecho Peak etc…
Le 05 mai après un court trajet en avion de Jomson à Pokhara, nous reprendrons dans un décor majestueux contact avec la civilisation…
La fin du séjour sera consacré aux visites des villes impériales de Bhaktapur, Patan et Katmandou, du site de Pashupatinath et Bodhnath.
A bientôt…Michel J.

Grâce au téléphone satellitaire…

L’ AVENTURE EN DIRECT…
J+2 – le 20 avril 2013.
Un message de Michel ce matin :  “Un grand bonjour de Katmandou ou nous sommes arrivés hier soir a 20h05, heure locale. Le voyage aérien s est bien passé avec la compagnie du golfe Etihad Airways. Le groupe est en forme. Après une nuit de repos et un petit déjeuner copieux, nous allons arpenter la ville de Katmandou, visiter un lieu bouddhiste, histoire de se mettre dans l’ ambiance……..A bientôt pour de nouvelles informations….. Michel J.” 
J+4 – le 22 avril 2013.
Un message de Michel : ” Sommes à DHARAPANI. Le groupe est en forme. Avons traversé des superbes cultures en terrasses. Température douce, temps orageux “
J+7 – le 25 avril 2013.
Message de Michel reçu ce jour à 13h30.
 “Il  est 10h46, déjeunons auprès de la MYAGDI KOLA (torrent). Tout va bien. Aujourd’hui, terrain spécial Atlas, je monte, je descend sur sentes escarpées. MJ
“J+8 – le 26 avril 2013.
Message de Michel reçu ce jour à 12h00.
“Notre progression se poursuit à travers la jungle, les arbres sont de plus en plus imposants. Les “rhodo” sont en fin de floraison mais ils rougissent et rosissent certaines pentes des montagnes. Il y a aussi des conifères. Nous sommes rive gauche. Tout va bien, à bientôt. MJ
J+9 – le 27 avril 2013.
“Sommes à 3600 m d’altitude camp des italiens. beau temps. avons quitté la forêt et les paysages sont maintenant ceux de la haute montagne, glaciers suspendus, séracs, sommets enneigés. MJ”.
J+10 – le 28 avril 2013.
“Avons poussé au camp de base des Suisses a 3820 histoire de s acclimater AM repos. MJ”
J+11 – le 29 avril 2013.
“Tout va bien…Aujourd’hui, on est arrivé au camp de base des japonais… Nous sommes à 4200 m d’altitude dans un terrain…très euh…minéral…Cette nuit, on va dormir sur les cailloux …Ce soir le vent est sensible et la température un peu fraîche…Toute l’équipe va bien avec un peu de “MAM”…l’équipe est en forme…
J+12 – le 30 avril 2013.
Sommes au camp de base du Dhaulagiri (~4700m d’altitude) avec vue extraordinaire sur quelques uns des plus hauts sommets du massif. La météo est avec nous ! L’équipe est en  forme ; l’aventure continue ! MJ”.
J+13 – le 1er mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour
“Avons franchi le  French pass 5400m Sous le soleil !  La descente s’est effectuée dans 50 a 60 cm de neige.  Bivouac a 5000 m sous une  tempête de neige…MJ”.
J+15 – le 3 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
“Depuis le passage du French Pass, nous avons subi 2 tempêtes de neige. Hier soir nous avons eu  un bivouac “intal” (peut-être intégral ?)  à + 5000m…MJ”.
J+16 – le 4 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
“Sommes arrives a Jomson a la fin du trek. Notre avion pour Pokhara est prévu très tôt demain Tout Va Bien!! MJ”.
J+17 – le 5 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
“Sommes arrives a Pokhara – Vol intérieur par bonne météo. TVB Prochaine étape retour sur Katmandou par bus de ligne. MJ”.
J+18 – le 6 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
“Nous sommes bien arrivés à Katmandou, trajet en bus bien passé ; météo : légèrement orageux… MJ”.
J+20 – le 8 mai 2013.
Message de Michel reçu ce jour.
“Nous sommes toujours à Katmandou avec une météo toujours orageuse ; la mousson est à l’action ! Nous avons visité les sites de Pashupatinath, de Bodnath et fait les “emplettes de vacances” à travers les rues du quartier de Thamel. Hier soir, nous avons pris un dal bat [plat composé d’une montagne de riz arrosé d’une soupe de lentilles] avec une partie de l’équipe népalaise qui nous a accompagné durant ce trek. Et demain, nous visiterons Durbar Square de Katmandou, avant de rejoindre l’aéroport Tribuvan en fin de soirée, pour prendre notre avion (arrivée à Clermont vendredi en fin d’après-midi, après une escale à Abu Dhabi & un passage par Roissy Charles de Gaulle). Le séjour touche à sa fin !”
J+22 – le 10 mai 2013.
16h49 heure française / aéroport de Clermont-Fd : avec un peu d’avance, un avion vient de se poser sur le tarmac, ramenant la plupart des bagages (vive les transferts & escales !) et participants à ce séjour ! Retour à la vie française…
Bientôt quelques photos !

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Raid Cézallier Sancy devenu Sancy Cézallier

Séjour n° 2. Raid hivernal entre Cézallier et Sancy.
Date : du vendredi 1er mars au dimanche 3 mars 2013.
Animateur : Michel J.
Secteur géographique : Sud Sancy et Cézallier
Participants :  6 animateur inclus (2 femmes et 4 hommes).
Kilométrage routier : 661 km
Nombre de véhicules : 3
Hébergement : Nuit sous la tente lapone.
Météo : Vendredi, le temps était frais avec un vent sensible de Nord Est avec alternance de nuages et de soleil. A partir de 17h00, une entrée d’humidité d’Est à fait descendre la température et à fait givrer tous les végétaux au vent. La nuit a été fraîche sans excès, le bivouac étant protégé par un bois d’épicéas. Samedi, des nuages bas ont limité la visibilité jusqu’à 13h00 environ, la Godivelle était enveloppée par un rideau de ouate. Au-dessus de 1300 mètres, nous avons rapidement retrouvé le soleil. Bivouac installé au sud du Mont Chamaroux au soleil couchant. Nuit douce sans gèle important. Dimanche, la journée a trouvé un franc soleil et une température d’avril.
Enneigement : important sur la partie nord de l’itinéraire plus juste sur le Cézallier Cantalien.

Jour 1. Vendredi 01 mars. Distance : 14 km. Dénivelés : positif 531 m et négatif 402 m.
itinéraire. Départ de Besse à proximité du terrain de football, Beauregard, contournement par l’Est du sommet principal de la Montagne des Fraux, contournement par l’Est des pistes de ski de Fond du secteur de Pertuyzat, buron ruiné de la Liste, passage au Sud Est du Puy Ferrand, les Fontlonges, contournement par l’W du Puy de la Vaisse, col de la Chaumoune, bivouac zone (normalement humide) à 1175m. 

Jour 2. Samedi 02 mars. Distance : 12 km 716. Dénivelés : positif 523 m et négatif 365 m.
Itinéraire. Nord du Cros du Joran, contournement par le Sud du Teston de Joran, Bois de Basti, Sud Montagne de Las Tiolas, la Couaille Basse, contournement par l’Est la Godivelle d’En Bas, Montagne du Chamaroux, passage entre les deux sommets du Chamaroux. Bivouac à la ferme du Chamaroux (altitude 1325m).

Jour 3. Dimanche 03 mars. Distance : 15 km 657. Dénivelés : positif 344 m et négatif 486 m.
Itinéraire : Buron de Tioulouse Bas, W buron de Paillasère, W buron du Caire,, buron de Fortunier, Montagne de Chavanon, Est du Puy de Mathonière, Montagne de Combalut, Lieu dit Combalut.

Première expérience pour trois des participants. Organiser le bivouac, monter la tente lapone avec rapidité, préparer le coin cuisine, mettre en route les réchauds à essence, faire fondre de la neige pour les repas, beaucoup de tâches partagées dans la bonne humeur afin d’acquérir chaque jour un peu plus d’autonomie….

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Cantal, un massif en blanc

Séjour n° 1. Cantal, un massif en blanc.
Date : les 09 et 10 février 2013.
Animateurs : Denis et Thierry.
Nombre de participants : 11, animateurs compris (6 F, 5 H)
Classement Atlas du séjour : facile.
Kilométrage routier : 300 km A/R, 3 véhicules utilisés.
Météo : samedi, neige, aucune visibilité après 1400 m, température autour de 0°- pas de vent. Dimanche, Neige toute la journée, aucune visibilité au-dessus de 1400 m, température autour de 0°- pas de vent.
Jour 1. Samedi 09 février. Distance et dénivelé positif : 11 km et 600 m. Durée du déplacement : 05h30.
Itinéraire : Gîte à Lascourt / un petit morceau de GR vite abandonné dans le bois de la Bragouse – Ricou la Mouche – remontée à partir de la lisière du bois au nord, à flanc,  jusqu’à l’alitude de 1510 m  puis redescente en zigzags au SUD EST dans le bois jusqu’à Loutrizo, le Trapassou et Eybes (env 1000m). Remontée sur la petite crête à l’est à Giraldès sous le PC 1166 puis retour en cheminant un peu sous le GR400 jusqu’au gîte.
Jour 2. Distance et dénivelé positif : 13 km et 800 m. Durée du déplacement : 06h15.
Itinéraire : Gîte à Lascourt, les Cascades (ruisseau de la Peyre), ruines de burons à Ricou la Peyre – montée vers les premiers rochers du suc de la Blatte au-dessus de Ricou puis redescente dans la hétraie du Bois Mary pour aller au sud vers le bout de vallée sous le Pas de Peyrol et le puy Mary – remontée au nord vers le Chabanis, Escrouzou, ferme de Cezins et retour au gîte

La météo aura rendu un peu inutile les boucles préparés

De belles conditions hivernales

Cascades de la Peyre en partie gelées

Ruines de burons à Ricou la Peyre après une belle grimpette dans la hêtraie

Belles descentes tout schuss….

Même si la visibilité ne nous aura pas permis de sillonner les crêtes, les belles pentes boisées de cette vallée ont été de beaux terrains d’aventure

Progression en fond de vallée….

Beau four à pain à Escrouzou- une passerelle permet de passer sur la rive droite de la Rhue, cours d’eau de la vallée éponyme

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GTMC ou des Volcans à la Grande Bleue…

Séjour n° 19. GTMC ou des Volcans à la Grande Bleue

Date : 22 septembre au 1er octobre 2010
Animateur : Michel D. Michel J. avec l’assistance et l’intendance assurée par Frédéric
Nombre de participants : 5 personnes au départ de Clermont et 2 personnes au départ du Puy
Hébergements : bivouac ou camping et une nuit en gite à cause de la météo.

Unique ! Partant de Clermont-Ferrand pour 5 d’entre nous, de Saint-Flour pour 2, nous avons rejoint après une dizaine de jours de pédalage la Grande Bleue. C’est donc à sept que nous sommes arrivés à Sète !
Pour réaliser cet itinéraire, nous nous sommes appuyés sur un véhicule d’assistance qui a transporté nos petits bagages personnels, la nourriture, le couchage. Ce qui a limité au maximum notre portage. Les nuits ont été passées en bivouac, en camping. Au lieu-dit Le Sauvage, en Lozère, il nous a fallu nous rabattre sur le gîte à cause des conditions météorologiques. Au programme, la traversée des Volcans d’Auvergne, la montagne russe (et infernale !) sur les Causses, la descente folle sur la Méditerranée.

Merci à Alain et Michel D. pour leurs photos.

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L’Ardèche en long, en large et en travers…

Séjour n° 9. L’Ardèche en long, en large et en travers…

Date : 10 au 12 septembre 2010
Animateur : Michel et Fred
Météo : aucun problème météo, soleil pendant trois jours !
Hébergement : Gite

Pour l’Ardèche en large, ce fût grâce à la via-ferrata de Thueyts et la randonnée dans la Gravenne de Montpezat (volcan de 40.000 ans) le premier jour.

Pour l’Ardèche en long, ce fût grâce à la randonnée sur le plateau et dans la fond des gorges de l’Ardèche, à proximité du Cirque de la Madeleine, de la Grotte Saint-Marcel le deuxième jour, mais aussi avec le canoë kayak du troisième jour.
Pour l’Ardèche en travers, ce fût grâce à une “sympathique” tyrolienne reliant les berges de cette rivière unique s’encaissant entre plateaux calcaires et vieux volcans.

Quand à l’hébergement sur ce séjour multi-activités, il a été “tout confort” grâce au gîte très accueillant et typique de Saint-Remèze, à deux pas des gorges.

Un séjour qui devrait initialement se dérouler début mai, retardé à cause des conditions météorologiques. Mais pour ce Week-end de début septembre, aucun problème météo : soleil pendant trois jours !
L’Ardèche est une rivière splendide, qui sait retrouver son calme en dehors de la période estivale et sait aussi conserver un côté sauvage, comme nous l’ont prouvé les vautours et autres rapaces qui nous ont survolé durant le séjour…

Et merci à Michel D. pour ses photos.

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Stage montagne dans le Massif du Mont-Blanc

Séjour n° 18. Stage montagne dans le Massif du Mont-Blanc

Date : 03 au 09 septembre 2010
Animateur : Christian
Météo : tempête de ciel bleu tout le week-end
Nombre de participants : 5 personnes

Au départ de Chamonix, la capitale de l’alpinisme, ce stage a conduit les 5 participants tout d’abord à la Mer de Glace grâce au train rouge de Montenvers. Puis, dans l’environnement des Aiguilles de Chamonix, le groupe a trouvé l’occasion d’apprendre et de se perfectionner sur les techniques alpines de déplacement et sur l’utilisation du matériel technique. L’après midi a donc été consacré à 4h de travail en crevasses puis à une randonnée glaciaire de 1h30, avant de remontée les échelles d’accès entre la Mer de Glace et la gare de train.
Ensuite, après une nuit passée en camping sous la fameuse tente tipi, grâce aux techniques abordées la veille, le groupe a poursuivi son apprentissage en s’élançant dans la somptueuse traversée de la Vallée Blanche à plus de 3800m d’altitude. Cela a permis aux participants de ce stage de découvrir le Glacier du Géant entre l’Aiguille du Midi et la Pointe Helbronner via le col du Gros Rognon et le col des Flambeaux. Un parcours magnifique et très pédagogique, avec de nombreuses crevasses bien ouvertes en cette saison de l’année.
Ce séjour aura permis d’appréhender ce milieu glaciaire en utilisant le matériel mis à disposition par l’association (arva, sondes, pelles, casques, baudriers, crampons, cordes, poignées d’ascension, broches à glace, pieux à neige…).

Et merci à Christian et Luc pour leurs photos.

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De la steppe à la montagne Mongole : le lac de Khagiin Khar Nuur

Séjour n° 16. De la steppe à la montagne Mongole

Date : 2 au 18 aout 2010
Animateur : Michel J.
Météo : très changeante en cet été 2010 : chaud, très très chaud en juillet (baignades agréables dans les rivières et lacs !) et humidité, voire neige en début août. Sans aucun doute, le Nina positionné sur l’Asie cette année, y est pour quelque chose…

Pour la première fois, Atlas s’est rendu en Mongolie, à la rencontre de ses paysages sauvages et d’une nature encore vierge. Après un passage par Oulan-Bator, la capitale (visite de temples, marché noir etc…), nous avons rejoint les steppes mongoles : immensités à perte de vue où l’horizon ne fait que côtoyer le ciel…
Hébergés au camp de Tsodo sous yourte (gel) au début et à la fin du trek, c’est sous tente que nous avons passé les autres nuits durant ce séjour. Les bagages, la nourriture étaient transportés par les vigoureux petits chevaux mongols que certains ont pu monter.
Nous avons passé quelques cols, notamment l’un d’entre eux permettant d’accéder au magnifique lac Noir, dans le massif du Khenty. Et certains ont même poussé jusqu’aux sources chaudes…
Dans ces espaces sauvages et peu fréquentés, ours, loups et élans ont été parmi les seuls à épier nos faits et gestes.   
Et nous avons pu observer de magnifiques traces, en passant entre les zones humides, les forêts d’arbres calcinés ou de saules buissonnants.

Merci à Luce, Christiane, Elisabeth, Claudie, Chantal pour leurs photos.

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Le tour du Mont-Viso

Séjour n° 14. Le tour du Mont-Viso

Date : 24 au 31 juillet 2010
Animateur : Jean Pierre

Situé dans la piémont italien, ce sommet monolithique domine les Alpes cotiennes du haut de ses 3841m. C’est un géant par rapport à ses voisins beaucoup moins élevés. Les glaciers ont laissé ici leur empreinte, creusant des vallées, polissant les roches et laissant après leur retrait de nombreux lacs qui humanisent le paysage. Entre France et Italie, à travers cols de montagne, lacs et hauts pâturages, nous avons ainsi relié gîtes et refuges d’altitude à la découverte de paysages grandioses préservés, sur une semaine de déplacement.
Le tout avec un vent du Nord froid et sec, et nebbia entre 10h et 14h sur certains secteurs…
 
L’itinéraire :
JOUR 1 : Départ du village de l’Echalp (1700m) le dimanche 25 juillet, crête de Praroussin, ruine refuge Napoléon, col Lacroix 2299 m (frontière Italienne), Ciabot Del Pra 1732 m,  Conca Del Pra, Partia d’Amunt, refuge Granero à 2391 m.

JOUR 2 : Refuge Granero (2391m), lago Nero (2560m), lago Gelato (2650m), remonter au passo Luisas (3028m) par des éboulis et des blocs instables (super pénible), ascension du monte Meidassa (3107m) descente sous le col de la Traversette, aller retour dans le tunnel sous le col, Pian Mait, sentiero del Postino, étroit et aérien (câbles), col de Losas (névé), refuge Giacoletti à 2741m.

JOUR 3 : Refuge Giacoletti (2741 m), lago Chiaretto (2280m), col des Viso (2655m), ascension du Viso Mozzo (3019m), refuge Sella, lac de Costa Grande, Pian Radice, refuge Alpetto (2268m).

JOUR 4 : Refuge alpetto (2268m), passo Gallarino (2727m), passo di san Chiaffredo (2764m), lac Lungo, lac Bertin, grange Gheit (1912m), refuge Vallanta (2450m).

JOUR 5 : Refuge Vallanta (2450m), passo della Losetta (2872m), vallon de Soustra, grange del Rio (2009m), col Agnel (2744m), refuge Agnel (2580m).

JOUR 6 : Refuge Agnel (2580m), col Vieux (2806m), aller/retour au sommet du Pain de Sucre (3208m), lac Forgeant (2618m), lac égorgeur (2384m), l’Echalp (1700m).

Merci à Jean-Pierre pour ses photos.

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Le Tour du Cotentin

Séjour n° 15. Tour du Cotentin

Date : 24 juillet au 1er aout 2010
Animatrice : Nicole

Pour cette deuxième étape du séjour commencé l’année dernière, nous avons cheminé de Cherbourg à Coutances, Port Racine le plus petit port de France, la Hague, la force sauvage, au large, le phare de Goury scrute les caprices du Raz Blanchard à la fougue redoutable.
Au bout de ce pays, le nez de Jobourg n’appartient plus tout à fait au monde terrestre. La Roche Gélétan renferme des traces d’habitat vieux de 200 000 ans. Enfin nous avons visité la centrale nucléaire de Flamanville avant d’arriver à Carteret où la civilisation reprend ses quartiers. De là, nous avons pris le bateau pour l’île de Jersey, avant de regagne Porbail, Denneville, Lessay et Coutances.

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Merci à Monique pour ses photos.

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