Animateur : Michel J. Terrain : souple Météo : température douce, idéale pour l’exercice Temps de préparation et de rédaction : 2h00 Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de marche nordique en 1,15. Kilométrage : 3 voitures en covoiturage au départ de Clermont, 4 voitures sur place soit un total général de 120 km Nombre de participants : 10 animateur compris (2F, 8H) Distance : 18,230 km ; moyenne 6,5 km/h soit 9’16’’au km ; dénivelée 364 m (montre Garmin).
Durée : 2 h 49 (de marche) et 2 h 59 (déplacement et pauses). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ du parking des Eaux de Volvic, cheires de Bruvaleix, Sud de Moulet Marcenat, tour du Puy de Paugnat, Ouest du Puy des Marais, Est Bois Latia, les Fayes, Ouest du Puy de la Nugère, les Goulots, cheires de Bruvaleix, parking
Observations : l’objectif de la sortie à 6,5 km/h a été atteint. Les chemins bien adaptés à l’activité ont permis de maintenir une allure régulière. Le groupe est en forme et la moyenne proposée semble convenir à un maximum des participants. L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés … Un covoiturage au départ du musée Quillot a été proposé.
Animateur : Michel J. co-animateur : Christian Météo : fraîche, humide avec quelques belles journées Classement : moyen Transport retour : un véhicule de 9 places (location) et un Renault kangoo (véhicule de l’animateur) Matériel mis à disposition par l’association : une remorque vélo « Bob », deux tentes MT900, une remorque routière pour le transport des vélos et bagages. Matériel mis à disposition par l’animateur : un porte vélo de 3 places.
Distance linéaire parcourue à vélo : 1011,38 km Durée totale de roulage : 71 h 28 Durée du déplacement en mouvement (compris le ravitaillement, les visites, les photos etc.) : 97 h 20 Dénivelé positif : 6628 m Dénivelé négatif : 6859 m
Les valeurs ci-dessus peuvent variées quelque peu d’un instrument à l’autre. Les calculs ont été faits à partir des données recueillies sur une montre Garmin Phénix 6.
Préparation du séjour, du matériel et compte-rendu : 50 h 00
Le mot de l’animateur, Ce séjour d’un peu plus de 1000 kilomètres et 6600 mètres de dénivelé positif à demander un long temps de réflexion avant sa création. Le préparation est importante et nécessite de nombreuses heures de travail. L’idée était de partir de Clermont-Fd et d’arriver à un point original non encore atteint par Atlas. Certains paramètres contraignants m’ont obligé à faire des choix, la durée, la faisabilité pour un groupe, les centres d’intérêt à retenir, le kilométrage journalier à doser et les possibilités de ravitaillement et d’hébergement en l’occurrence les campings. Le découpage du parcours a été envoyé avec la fiche individuelle d’inscription dans la notice d’information aux participants. Pour ce nouveau challenge j’ai retenu les sommets les plus hauts des Monts d’Arrée en Bretagne, Ro’ch Ruz, Ro’ch Tréludon et le Ro’ch Trévézel, tous à l’altitude de 385 m. Après ce choix, il restait à construire un parcours avec le moins de circulation possible en utilisant de petites routes (les blanches, routes sans fond sur les cartes Michelin et les logiciels de cartographie) et des voies vertes avec des points de passage qui évoquent quelque chose sur le plan de la géographie, du patrimoine, des espaces naturels, de la faune. Il va de soit que des rencontres permettront de découvrir des éléments supplémentaires. C’est la magie du voyage ! Partir de la métropole en évitant les axes roulants ne posent pas de problème vers le Nord. L’objectif premier était de traverser une partie de la Chaîne des Puys J1 puis de changer d’orientation à travers les Combrailles pour aller chercher les sources du Cher J2. Le contournement de Montluçon par l’Ouest, nous fera gagner le canal du Berry avec un arrêt au très intéressant musée de la batellerie et du canal J3. Le tracé nous permettra de voir de nombreux étangs et lacs dans la zone de Quincy J5. L’étape suivante sera plus courte et permettra à celles et ceux qui le souhaitent de faire la visite du Château de Chenonceau J6. La confluence du Cher avec le fleuve Royal est l’objectif de J7. La collégiale Saint Martin à Candes-St-Martin sera l’élément principal, après avoir traversé la rivière Indre, être passés à la confluence avec la Vienne, au château de Monsereau, tous ces points occuperont le J8. Pour cette dernière pleine journée sur les bords de Loire, nous passerons à Bouchemaine, à la confluence avec la Maine J9. Après 25 kilomètres et le passage au port d’Oudon, nous laisserons la Loire pour atteindre Nort-sur-Erdre et le canal de Nantes à Brest J10. Une journée complète à longer le canal jusqu’à Malestroit J11 Ensuite ce seront les villages de Josselin, de Rohan puis la Tranchée d’Hilvern et par de petites routes Mur-de-Bretagne et Guerlédan J12. Une voie verte sera le fil conducteur de la J13 jusqu’à Carhaix-Plouguer et à la gare Locmaria-Berrien en suivant la D769, Huelgoat. La dernière journée J14 du périple sera d’atteindre à vélo les points hauts cités en début et les derniers mètres à pied. Grâce à la disponibilité de deux bénévoles Yves et Vincent venus à notre rencontre, le retour se fera le J15.
Organisation pendant le périple : Afin de ne pas gêner les autres usagers, il a été décidé en amont que les participants seront répartis dans deux groupes de six avec un animateur. La composition des groupes sera revu chaque soir à la présentation de l’étape suivante. Merci à Christian qui a bien voulu co-animer ce challenge et qui m’a accordé 2h30 de son temps la semaine avant le départ pour revoir les points de chute du soir.
Rencontre avec la faune : J’aime à donner un peu d’importance au vivant qui nous entoure et désigner sans pour autant avoir le temps d’une grande observation, des animaux que l’on voit facilement et qui vivent dans notre environnement. Les oiseaux seront omniprésents pendant tout le voyage : canard colvert vert, aigrette garzette, grand héron blanc, héron cendré, cigogne blanche, poule d’eau, foulque macroule, cormoran continental, cygne tuberculé, héron garde bœuf, bécasseau variable, bernache du Canada, martin pêcheur, sterne pierregarin et naine, milan royal et noir, mouette rieuse, goéland argenté et parmi les passereaux nombreux, la pie-grièche grise et les trois sortes d’hirondelle, rivage (Loire) fenêtre et rustique.
Les gros animaux n’ont pas été absents : chevreuil vivant, ragondin et malheureusement 2 blaireaux, 2 martes, 1 écureuil et un jeune chevreuil tués suite à des collisions avec des véhicules. Même sur ces routes à faible circulation, la nature n’est pas épargnée.
Les insectes remarqués : beaucoup de papillons dans les zones de prairies et sur les bas côtés non fauchés des routes et de nombreuses formes de libellules et demoiselles dans les eaux stagnantes des lacs et mares ou faiblement courantes des canaux du Berry et de Nantes à Brest et notamment « la sympétrum rouge sang ».
Au niveau du patrimoine bâti : la liste des choses vues et visitées est longue…à retenir le château de Chenonceau, la collégiale de Candes-St-Martin avec la vie de St Martin, le château de Montsoreau qui a inspiré Alexandre Dumas père dans « la Dame de Monsereau », la chapelle Royale Notre Dame des Ardilliers à Saumur (merci Armand), l’abbatiale de St-Florent-le-Vieil sur l’esplanade du Mont Gonne (merci Patrick), le château médiéval d’Oudon, les villages remarquables de Josselin, Rohan et de Malestroit et enfin la chapelle de St Michel à 382 m d’altitude sur les Monts d’Arrée.
Château de Chenonceau
Collégiale de Candes-St-Martin
Au niveau du patrimoine. Chaque jour apportera son lot d’éléments que seul l’œil du voyageur peut capter ou non selon ses centres d’intérêt. Cela peut être un champ de tournesol bien aligné, la disposition de bottes de foin après la moisson….La rencontre avec Marie et Joseph et la visite du vignoble du « Clos entre les murs » au château de Parnay. Le fonctionnement d’un barrage à aiguilles (sur le Cher). Les confluences de rivières avec le fleuve Royal…Le pourquoi, la conception et la réalisation du canal de Nantes à Brest long de 390 km, sur le plan humain avec ses 237 écluses et les tranchées d’Hilvern et de Glomel.
Barrage à aiguilles
Quelques annotations complémentaires jour après jour et pour les amateurs de chiffres le parcours avec le kilométrage, la durée de roulage (DR), la durée de déplacement (DD) (comprenant les pauses, les prises de photographies, les visites, les ravitaillements etc.), les dénivelés positifs (DP) et négatifs (DN).
Jeudi 17 juillet 2025, J1 : Clermont-Ferrand/ Gelles avec le passage par la côte de Viallard et le village de Say. Portion de l’itinéraire en partie ombragée réussie assez facilement par les deux groupes dans un environnement qui nous est familier avec une météo fraîche et un ciel dit variable. 58,82 km, DR 4h18, DD 6h15, DP 1067 m, DN 557 m. J2. Gelles/Evaux-les-Bains : élément de la journée l’arrêt aux sources du Cher. Le Cher d’une longueur de 367, 80 km se jette dans la Loire à proximité de Villandry et sera notre fil conducteur avec le canal du Berry pendant plusieurs jours. 81,25 km, DR 5h37, DD 7h44, DP 1021 m, DN 1425 m. J3. Evaux/Urçay. Passages au barrage de Rochebut sur La Tardes puis le canal du Berry. L’arrêt au musée du canal et de la batellerie sera de courte durée. Arrivés à 11h45, le musée fermant en pleine saison à 12h30, on nous a fait comprendre qu’il fallait attendre 14h00 pour la visite. Après concertation, nous reprenons le chemin de halage à regrets car ce musée visité lors d’un précédent voyage montre différentes facettes intéressantes sur la vie des mariniers et de leur famille. 70,10 km, DR 5h04, DD 6h58, DP 535 m, DN 829 m. J4. Urçay/Villeneuve-sur-Cher. Ciel chargé avec un front de nuages menaçant le matin avec une première averse de courte durée dans la matinée. Le parcours s’effectue en début de journée sur de petites routes avec un terrain marqué puis s’adoucissant petit à petit, avec des montées plus courtes et des descentes plus longues. A partir de Drevant, voie verte le long du canal jusqu’à St-Amand-Montrond puis de nouveau de petites routes jusqu’à Villeneuve. 70,88 km, DR 5h08, DD 6h15, DP 598 m, DN 640 m. J5. Villeneuve/Trévety. Au petit matin, la pluie nous accompagne pour plier le campement et nous subirons averses sur averses toute la matinée sur une route au profil vallonné sans excès. Un vent fort soufflera du SSW toute la journée. Le ravitaillement s’effectuera à Vierzon au km 29 puis nous continuerons sur le chemin de halage du canal où deux écrevisses de Louisiane nous montrerons leur agressivité dressées sur leurs pattes, pinces ouvertes. Le canal parcouru est en partie en eau et en partie à sec avec des trous d’eau aux niveaux des écluses où meurent par manque d’oxygène des centaines voire des milliers de poissons chats et brèmes. Passage à Menetou-sur-Cher, village médiéval connu par le personnage de Thierry la Fronde incarné par Jean Claude Drouot, feuilleton qui rappelle des souvenirs à certains. Un arbre tombé sur le chemin a fait jouer l’entraide pour le franchir en portant les vélos chargés. Un peu de route puis la voie verte de Chabris jusqu’à Trévety. L’Escale Belle emplacement équipé pour le pique-nique avec eau, dommage pour les amateurs de café, le bar est fermé. Juste avant l’arrivée, nous passons sur le pont canal du Berry au dessus de la Sauldre. Au départ de cette journée, les groupes ont été inversés suite à un problème de valve Presta sur le vélo de l’animateur (Michel J.) et en cours de déplacement deux sauts de chaîne sur un vélo révisé avant le départ…. 81,17 km, DR 5h48, DD 7h29, DP420 m, DN 470 m. J6. Trévety/Chenonceaux. Courte journée à vélo qui débute par une petite montée afin de réchauffer les muscles pour gagner un plateau occupé par un vignoble for prisé des amateurs de bons vins puis nous reprenons un rythme régulier sur la voie verte au plus près en majorité de la rive droite du Cher. Le long du Cher, on ne peut oublier l’histoire et la fameuse ligne de démarcation installée le 25 juin 1940 qui suivait la rivière sur une partie importante de son cours. Ravitaillement à Montrichard sous les remparts du château fort délabré. Après-midi libre offrant la possibilité au rythme de chacun d’aller effectuer ou non, la visite du château de Chenonceau du XVI ème siècle qui enjambe le Cher. 43,62 km, DR 3h13, DD 4h40, DP 130 m, DN 175 m. J7. Chenonceaux/Bréhemont. Pliage des tentes sous une météo humide. De Chenonceaux à Azay-sur-Cher, nous suivrons la rivière rive gauche puis passerons rive droite jusqu’au Sud de Tours. La traversée du Parc Honoré de Balzac nous fait pénétrer le milieu urbain dans un cadre de verdure qui se prolonge en suivant le Petit Cher. Un habitant nous indique un lieu pour le ravitaillement du midi à proximité de l’itinéraire. Le quartier des Deux-Lions possède un centre commercial à « L’Heure Tranquille » couvert où nous pourrons pique-niquer au sec pendant que le second groupe sous une pluie battante gagnera directement le camping ne trouvant pas d’abri sur le parcours. Quittant le Petit Cher nous retrouvons son grand frère le Cher. Bientôt sur notre gauche Villandry et ses jardins réputés puis le Bec de Cher, confluence avec la Loire où une pause à pied s’impose pour les photos. La fin du parcours se fait sur une voie goudronnée située sur une levée de la Loire (digue) dont le but est de protéger les terres agricoles et les habitations des crues du fleuve avec quelques secteurs pavés qui secouent le matériel et le pédaleur. Arrivés au camping de Loire et Châteaux, un timide soleil derrière la couche de nuages permet de réchauffer le corps et d’évacuer l’humidité des tentes. Au cours de cette journée, nous avons roulé dans des paysages de grandes cultures variées maïs, tournesol, sorgho et Patrick grâce à une application identifie du soja. 70,31 km, DR 4h45, DD 6h23, DP 122 m, DN 146 m. J8. Bréhemont/Gennes. Nous partons sous un ciel menaçant d’un gris uniforme. Un détour proposé la veille pour aller voir le château d’Ussé aux allures féeriques qui inspira Charles Perrault pour sa Belle au Bois Dormant…dit-on !
Château d’Ussé
L’Indre suivit jusqu’au château, nous retrouvons les levées de Loire pour continuer notre périple puis nous quitterons la Loire pour les bords de la Vienne qui nous amènera à Candes-Saint-Martin. Montsereau passé, nous profitons de l’éclaircie de cette fin de matinée pour la pause de mi-journée et faire sécher les tentes. Saumur apparaît bien vite avec sa concentration de bâtiments historiques. Après la Chapelle Royale des Ardilliers, nous passons sous le château et parcourons les rues et ruelles du quartier ancien. Prendre du recul et passer rive droite nous permet d’avoir une vue d’ensemble de ce riche patrimoine. La voie verte se limite à deux traces goudronnées puis herbeuses jusqu’à Les Rosiers. Reste à passer la Loire pour atteindre la fin de l’étape Gennes.
69,40 km, DR 5h17, DD 7h36, DP 178 m, DN 182 m. J9. Gennes/St-Florent-le-Viel. Pas de pluie cette nuit. A part une forte montée (7% en moyenne sur un bon kilomètre) dès le départ pour gagner le vignoble d’Anjou, le reste de la journée s’est passée sur un itinéraire roulant. La Maine traversée, les eaux de la Loire deviennent couleur limon, il a du pleuvoir sur son bassin versant constitué des rivières Sarthe, Mayenne et Loir. Nous échangeons sur les digues en pierre (les épis) qui s’avancent dans le fleuve ayant pour mission de réguler la force du courant en période de crues notamment. Arrivés au port de Montjean-sur-Loire, un groupe s’intéressera plus particulièrement aux anciens fours à chaux, l’autre à la marine de Loire et au transport de la chaux vers la Bretagne dont le dernier voyage a eu lieu en 1958. Ce soir, le camping est sur l’île de Batailleuse à St-Florent-le-Viel, village où vécut Julien Gracq. 81,88 km, DR 5h15, DD 6h50, DP 272 m , DN 2392 m. J10. St Florent/Blain. Après avoir quitté l’île, nous circulons rive droite de la Loire sur une route sans circulation puis la voie verte se rapproche à plusieurs reprises de la voie ferrée où défilent à vive allure les TGV. Ancenis est laissé sur notre droite et 10 kilomètres plus loin c’est Oudon avec sa tour visible de loin et son château médiéval. Petit clin d’œil, à celles et ceux qui ont descendu la Loire en canoë avec moi car nous y avions subi un terrible orage nous obligeant à accoster, la visibilité étant devenue quasiment nulle. Son petit port atypique n’est pas situé directement sur le fleuve mais sur la rivière Le Hâvre. A la sortie du bourg, nous quittons « La Loire à Vélo » pour une orientation plutôt Nord par une montée d’un bon kilomètre à 6 % qui est vite absorbée puis par de petites routes avec de fréquents changements de directions à travers une campagne où parcelles de tournesols, céréales ou sarrasin sont entrecoupées de pacages de mauvaise qualité bordés de haies. Des énormes chênes en pleine pâture et de vieux frênes têtards se remarquent.
Château médiéval d’Oudon
Bientôt Nord-sur-Erdre et ses nouvelles voies vertes d’accès qui nous permettent une circulation facile. Une petite route, un chemin de terre puis une sente et c’est le canal de Nantes à Brest avec ses écluses fleuries et ses points charmants qui proposent boissons et petite restauration. Installation au camping du Canal à Blain. La météo du jour : beau le matin puis nuages et ciel bleu ; après-midi couvert…Pas de pluie ! 79,01 km, DR 5h17, DD 6h32, DP 339m, DN 340m. J11. Blain/Malestroit. Une journée entière sur le chemin de halage sous un ciel gris avec une belle épaisseur de nuages certains plus menaçants que d’autres. Hier soir le sujet important était de trouver des commerces pour le ravitaillement en ce jour dominical. Pour le premier groupe ce sera Guenrouet et pour le second Redon. Un échange avec un éclusier, nous précise que le canal est géré et entretenu depuis plusieurs années sur le département d’Ile-et-Vilaine par le Conseil Départemental et le reste, par la Région Bretagne. Après l’installation au camping, visite à pied ou à vélo de ce joli bourg qui recèle de nombreuses richesses patrimoniales.
Sculpture dans le quartier ancien de Malestroit
83,37 km, DR 5h20, DD 7h46, DP 131 m, DN 123 m. J12. Malestroit/ Guerlédan. Ce matin le réveil se fait sous un ciel d’un bleu uniforme que nous n’avons pas encore connu depuis le début de notre itinérance.. Nous sommes encore sur le chemin de halage et la lumière fait ressortir les écluses fleuries. Quelques bateaux de plaisance se dirigent vers le barrage de Guerlédan, d’autres en sens inverse vont vers Redon. Le fauchage des plantes invasives qui envahissent le canal est programmé, le 01 août. Les interventions précédentes produisent leur effet sur certaines portions. Que de travail à renouveler en permanence ! A l’approche de la tranchée d’Hilvern, le nombre d’écluses augmentent pour pouvoir passer la ligne de partage des eaux et l’on sent le façonnage du terrain par la main de l’homme. Au kilomètre 60, nous quittons le canal pour gagner par de petites routes Mur de Bretagne mis en évidence lors du Tour de France à cause des pourcentages de certaines routes. Le vent souffle modérément du Nord et freine notre progression sur les points hauts des espaces campagnards sans haie. Après l’installation au camping, certains se dégourdissent les jambes à travers la forêt en allant voir les installations Edf du barrage. 82,84 km, DR 5h55, DD 8h20, DP 426 m, DN 302 m. J13. Guerlédan/Huelgoat. Nous quittons le camping du bord du lac par une forte montée qui réveille les muscles. Les jours raccourcissent et cela se remarque notamment. Nous suivons sur quelques kilomètres une ancienne voie ferrée avant de rejoindre le chemin de halage du canal vers Brest, le matin. Première constatation, l’ouvrage semble à l’abandon et aucun bateau ne peut plus circuler certaines écluses étant murées. Je propose aux 5 adhérents avec moi de continuer le canal afin de voir la fameuse tranchée de Glomel travaillée par des milliers d’hommes, la plupart des bagnards dans des conditions de vie désastreuse qui fait passer le canal vers l’ouest d’une altitude de 188 m à une altitude de 148 m sur 3 kilomètres à l’aide de 13 écluses, plutôt que de se dérouter comme prévu sur Rostrenen. Il nous faut maintenant quitter le chemin de halage pour nous rapprocher de notre itinéraire en utilisant une ancienne route nationale déclassée, une voie rapide passe en parallèle. Nous arrivons à Carhaix-Plouguer bien connu pour son festival de musiques actuelles « Les Vieilles Charrues ». C’est l’heure de la pause, il est 12h30 et une boulangerie fera l’affaire. La pluie est de retour. Non je devrais dire la bruine… qui nous accompagnera par moment une bonne partie de l’après-midi et du début de soirée. A la sortie de la ville, nous prenons l’ancienne voie ferrée en stabilisé déjà empruntée en 2018 pour faire le Tour du Finistère Nord. Nous la quittons à l’ancienne gare de Locmaria-Berrien pour prendre la D 769, le long de la rivière d’Argent qui nous mène à Huelgoat au camping du Lac. 81,74 km, DR 6h04, DD 7h28, DP 509 m, DN 472 m. J14. Huelgoat/Huelgoat. Pour ce dernier jour, le ciel semble vouloir être plus clément, certes la couche nuageuse est bien présente et à l’horizon sur les hauteurs on distingue des nuages bas. Nous partons avec pour la plupart une seule sacoche arrière avec le minimum pour la journée. Après 10 kilomètres, une pause à La Feuillée pour l’achat du pain et quelques viennoiseries. Gros bourg doté de deux églises proches l’une de l’autre. La route continue de monter régulièrement puis sur le dernier kilomètre, le pourcentage est de 10 % et c’est l’arrivée au point routier le plus haut, le col du Tréludon à 362 m d’altitude sous un ciel breton où le soleil joue avec les nuages avec un vent orienté Nord sensible et frais. Nous laissons nos vélos dans la lande à proximité de massifs de bruyère cendrée. Deux kilomètres à pied et nous atteignons les points hauts les Ro’ch Ruz et Ro’ch Tréludon. Après la photo comme il se doit pour marquer le moment, nous gagnons la D785 un peu plus passante pour aller chercher le col de Trévézel à 344 m d’altitude. Un parking un peu plus loin où nous abandonnons une nouvelle fois nos montures pour, à pied, gagner le dernier sommet le Trévézel. Il nous reste à atteindre la chapelle de Saint-Michel-de-Brasparts où la vue sur 360° est unique et lointaine. Le retour passe par le Sud du réservoir de St-Michel, nous pénétrons par curiosité aux abords de la centrale nucléaire en déconstruction de Brennilis, arrêtée définitivement en 1985 puis laissons ce chantier pour regagner Huelgoat. Nous accueillons en fin de journée Yves et Vincent qui sont venus nous récupérer pour le retour sur Clermont. La soirée pour la majorité du groupe se passe au restaurant avec Yves et Vincent afin de les remercier de leur disponibilité. 57 km, DR 4h16, DD 6h32, DP 880 m, DN 906 m.
Sommet du Trévézel
Merci à Pascal pour ces nombreuses photos et vidéos réalisées tout au long de ce périple et que vous pouvez retrouver sur le site d’Atlas, page « Nos Aventures »
Problèmes mécaniques et autres : Armand a effectué quelques réglages de passages de chaîne sur deux vélos. Un changement de chambre à air suite à un défaut sur une valve Presta. Incidents : deux chutes spectaculaires, sans conséquence, par manque d’attention.
Animateur : Michel J Nombre de participants : 4 animateur compris (2F, 2H) Météo : vendredi et samedi, temps chaud et ciel bleu avec une brise de Nord. Changement dans la nuit de samedi à dimanche avec un ciel couvert au petit matin, quelques gouttes sur le plan d’eau avec une température en forte baisse. Averses lors du trajet retour sur Clermont-Ferrand. Classement : moyen
Matériel mis à disposition par l’association : – 2 kayaks de mer ; 1 Bélouga, de marque Plasmor, 1 de marque Dag modèle Ysak. – équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres) – équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours) – pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak» – 2 tentes MT 900 et 1 tente MT 900 light de marque Décathlon
Matériel de l’animateur mis à disposition :1 Bélouga de marque Plasmor, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant). Un filtre à eau pour 10 litres.
Transport : à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque. Kilométrage général effectué par le véhicule : 238 km Niveau d’eau : un peu au-dessous du niveau habituel à cette période Conditions de navigation : très bonne. Kilométrage parcouru : 66,60 km sur les 3 jours à la moyenne de 5 km/h. Temps de navigation : 13 h 00 Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 10 heures
Le mot de l’animateur. Compte tenu de la météo annoncée dimanche, j’ai proposé aux participants de modifier le programme initial en supprimant la via-ferrata et, en restant le troisième jour sur le barrage de Granval. Pour la première fois un groupe d’Atlas va naviguer sur cet immense réservoir d’eau. Nous accueillons Denis qui s’essaie au kayak. Si je dois retenir quelques éléments de ce séjour c’est le silence, la dimension, la variété des paysages à travers les différents bras qui s’ouvrent au gré du déplacement. Les acteurs locaux n’ont pas été absents, un renardeau assis sur la berge observant notre arrivée ; des oiseaux, Bergeronnettes grises, Hérons cendrés, Milans royaux et noirs, Goélands leucophées et des Hirondelles de rochers, qui nichent, notamment sous le Pont de Mallet. Une belle découverte en toute liberté.
Relation des 3 jours. Après le rappel de quelques consignes nous prenons une orientation grossièrement à l’Ouest sachant que nous allons pas mal zigzaguer du fait de la forme même du plan d’eau. Le barrage hydroélectrique de Granval se situe dans le Cantal avec une petite partie en Lozère à 742 m d’altitude entre les communes de Fridefont et de Lavastre. Il est entré en service en 1960 et fournit une production annuelle de 125 GWh. Il est long de 28 kilomètres pour une surface de 1100 hectares. Compte tenu des dimensions et des nombreux bras ou fjords à découvrir, il nous sera impossible de faire une exploration complète. Après un peu moins de 3 kilomètres, nous prenons vers la droite et remontons sur plusieurs kilomètres (entre 3 et 4) l’Ander ou le Lander une des rivières qui alimente le barrage. Elle ou il prend sa source près de Laveissenet dans le Cantal et parcourt 36 km et pour mémoire passe à St Flour. Les rochers sont de plus en plus présents et l’étroitesse du cours d’eau nous oblige à faire demi-tour.
Le plan d’eau est bien rempli mais est à un mètre de son remplissage moyen, l’herbe a bien repoussé sur les berges et les rives sont fermes, la terre a eu le temps de sécher. A une pointe au lieu-dit, le Pont de l’Échelle nous continuons rive droite et prenons une nouvelle fois sur la droite, le paysage est magnifique, très sauvage et la rivière Alleuze nous amène à un décor, le château éponyme positionné sur un éperon rocheux à 802 m d’altitude qui ne peut s’admirer parfaitement qu’avec le recul qu’offre le plan d’eau. La lumière sublime l’endroit. Nous cherchons un lieu de bivouac à proximité mais le rocher et les cailloux sont bien présents et ne permettraient pas un repos réparateur.
A la recherche d’un coin de bivouac…
Le château d’Alleuze.
Après quelques kilomètres de recherches, 4h30 de navigation et un peu plus de 23 kilomètres parcourus, nous jetons notre dévolu sur une sorte de plateforme rive gauche. Installation, baignade et dodo… Au réveil, chacun va de son commentaire concernant la nuit passée, certains ont glissé toute la nuit malgré le peu de pente, un autre n’a pas trouvé le sommeil, peut-être le manque d’habitude du bivouac ? Il est vrai que les nuits sont longues et il faut s’habituer à des ruptures dans le repos nocturne troublé parfois par quelques hululements. Une anse où aboutit les eaux du ruisseau de Lodières visitée, nous faisons demi tour pour prendre plein Sud une branche large qui nous amène à la seconde base nautique du plan d’eau, celle du Mallet puis aux îles de Chante-Dur et du Château. Petite pause à la plage surveillée du Mallet, histoire de ravitailler en eau. Pas de chance, tout est fermé…L’ouverture se fera au moment où l’on repart ! On passe sous le Pont de Mallet et remontons sur environ 6 kilomètres le Bès afin de trouver un lieu de bivouac. Ce sera au niveau du lieu-dit Laval sur un beau plat fleuri par de la camomille occupé en partie par des carpistes du coin. Je vais puiser 10 litres d’eau dans la partie centrale de la rivière pour éviter le limon en suspension près des berges avant de la filtrer. L’endroit est très ouvert et nous permet de garder le soleil un bon moment.
Un bivouac parmi les fleurs…
Le Bès prend sa source sur l’Aubrac en Lozère à 1469 m d’altitude au pied du signal de Malhebiau et parcourt 61 kilomètres avant de se perdre dans les eaux du barrage. Aujourd’hui 22,21 km et 4h39’ de navigation. Le dîner est l’objet d’échanges et puis chacun occupe le reste de la soirée à sa guise, un essai de pêche, le coup du soir pour Denis… La remontée sur presque 2 kilomètres de la rivière occupe le début de matinée sous un ciel uniformément gris. Le contraste est frappant pour ceux qui se sont levés au milieu de la nuit où le ciel était étoilé, sans lune avec les traînées de voie lactée, image devenue rare dans notre environnement urbain. La météo avait prédit ce changement de temps et la température a brutalement chuté. En mouvement, pas de problème mais à l’arrêt, le vent de Sud-Ouest nous oblige à renforcer notre équipement. Quelques gouttes amènent un plus et sous l’effet du vent des vaguelettes se forment et nous poussent vers la fin du périple. Il est un peu plus de 14h00 lorsque nous atteignons la base nautique de départ après 3h58 de navigation et 20,73 kilomètres parcourus.
En arrière plan le viaduc Eiffel.
Containers remplis et disposés dans la remorque, bateaux lavés et attachés, nous prenons le temps d’aller déguster un chocolat chaud et 1/2 de bière avant de reprendre la route. Merci pour votre participation et adaptation. A bientôt.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 5 animatrice comprise (5F) Météo : ciel nuageux, vent du sud ouest Distance : 21 km Dénivelé : 800 m Durée déplacement : 7 h Classement Atlas : facile Voitures : 124 km pour 1 voiture de Clermont Fd Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : la Chapelle-sur-Usson, la Guillaumie, Champagnat-le-Jeune, le Cerf, Ceilloux, Chambrefaite, Valz-sous-Chateauneuf, Brenat, Coupe-Gorge, la Chapelle sur Usson.
L’ orage de la veille a rafraîchi l’atmosphère et c’est sous un ciel nuageux et avec un léger vent que nous partons en très petit comité de la Chapelle-sur-Usson, dont la 1ère partie du nom rappelle que le village a été construit au Moyen-Âge autour d’une chapelle et la 2ème partie, tout comme pour d’autres villages du secteur, la proximité géographique de la localité d’Usson.
La Chapelle-sur-Usson
Après un début de parcours sur le « GR de Pays Autour d’Issoire », je choisis de le quitter à Perrier et d’emprunter de petits chemins pour rejoindre la Guillaumie. Comme souvent ceux-ci sont quasiment inexistants et nécessitent le passage, en dessous ou entre les barbelés, de plusieurs barrières séparant les terrains traversés. La progression devient plus fluide ensuite. Une courte pause à l‘église de Champagnat-le-Jeune, puis c’est Le Cerf, hameau reconstitué où nous en faisons une 2ème plus longue pour apprécier à sa juste mesure le travail effectué par un groupe de bénévoles pour redonner vie à ce qui n’étaient que des ruines. Restauration pleine d’humour et de poésie qui laisse découvrir des scènes de la vie d’autrefois.
Une scène de la vie d’autrefois
Ce 1er vallon où coule le ruisseau de l’Engrais passé, celui du ruisseau de la Guelle nous attend, entre Ceilloux et Chambrefaite. Et là, dans le vallon,après quelques allers et retours, une modification s’impose le chemin devant être pris n’existant plus. Un autre parcours est possible mais avec un peu plus de goudron pour arriver à Chambrefaite…Juste avant le village, un espace dégagé et ombragé nous paraît adapté à la pause pique-nique. De celui-ci nous repartons en hors piste (avec l’accord des participantes et en essayant de trouver les meilleurs passages pour éviter les ronces, shorts obligent !) pour retrouver en ligne directe la suite du parcours qui est à proximité, sans passer par Chambrefaite (nom qui remonterait au XVIème siècle avec la venue à différentes reprises de la reine Margot dans ce lieu, où la chambre devait être toujours faite).
A l’entrée de Valz-sous-Chateauneuf où nous retrouvons le ruisseau de l’Engrais, un panneau rappelle l’étonnante invitation à la garden-party de l’Élysée qu’ont reçue tous les habitants du village en 1986 du président François Mitterrand et de la venue de celui-ci à Valz le jeudi 19 février 1987.
Tout le village paraissant bien endormi, et l’église fermée, nous continuons sans chercher à avoir la clé pour la visiter.
Quelques kilomètres plus loin, c’est le ruisseau des Mines, la remontée sur Brenat, et encore plus loin, le GR qui va nous ramener tranquillement en passant par Coupe-Gorge à notre lieu de stationnement.
Nous pouvons depuis ce point haut admirer une dernière fois ce paysage vallonné encore bien vert et retracer le cheminement de la journée. Merci les filles de votre participation et à bientôt pour de nouvelles découvertes
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 8 (5 femmes et 3 hommes). Météo : samedi, temps lourd, nuit orageuse sans pluie ; dimanche, orage en début de matinée puis averses le matin sur le plan d’eau ; lundi, mardi et mercredi, beau et chaud. Niveau d’eau : pour mémoire, j’ai relevé les débits suivants : samedi 14 juin à Argentat : 24,6 m³/s lundi 16 juin à Souillac 38,1 m³/s Classement : facile mais cela reste de l’aventure. Conditions de navigation : assez bonne avec une rivière qui a nécessité une attention particulière du fait de la faiblesse du niveau d’eau Kilométrage parcouru :128,76. Les données ont été fournies par une montre GPS de marque Garmin.Vitesse moyenne de progression sur les 4 jours de navigation : un peu plus de 7 km/h.
Matériel mis à disposition par l’association : – canoës canadien de marque Venture modèle prospector 17 – 1 canoë canadien Nova Craft prospector 17 – équipement complémentaire pour les canoës (4 pompes, 4 écopes, éponges, 4 cordes de 15 mètres, des mousquetons) – pour les bagages, chaque participant avait à sa disposition un container de 60 litres et par bateau un autre de 30 litres plus un sac étanche de marque Zulupack. – pour le couchage individuel souhaité 1 tente Hardwear Montain, 3 tentes Décathlon MT900 (2) et MT900 light (1) (trois participants avaient leur tente personnelle) – 3 tapis de sol complémentaires Space Blanket (orange) – équipement pour les participants (8 gilets d’aide à la flottabilité, 8 pagaies et 1 de secours) – pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « canoë »
Eau : chaque équipier avait à sa disposition une bonbonne de 5 litres d’eau au départ. Nourriture : prévue par chaque participant et disposée dans les containers mis à disposition Accident : néant
Temps de préparation : 15 heures (découpage des journées de l’itinéraire, montage de la remorque, rassemblement et vérification du matériel, achat des bonbonnes d’eau, informations aux participants par mail et téléphone, compte rendu etc…)
Organisation générale : Transport: à l’aide de deux véhicules en co-voiturage, Martine (Peugeot 2008) et Michel J (Renault kangoo) tractant la remorque. Nous nous sommes rendus en amont d’Argentat, lieu de la mise à l’eau. Le déplacement routier s’est fait en 2 h 30 environ. Mireille, ancienne adhérente installée en Corrèze s’est proposée de venir nous chercher dans l’après-midi du J4 et nous conduire pour récupérer les véhicules laissés entre le barrage du Sablier et Argentat. Un grand merci à elle pour sa disponibilité !
Kilométrage général effectué par les véhicules : 303 km (Mireille) ; 560 km (Martine) ; 545 km (Michel J) soit un total de 1408 km. Hébergement : en bivouac deux nuits et en camping deux nuits.
Le mot de l’animateur : après de nombreuses années,enfin nous pouvons retrouver cette belle rivière. La météo nous a été favorable surtout à partir du lundi. Par contre, le niveau d’eau très bas nous a obligé à être vigilants et a rendu cette descente intéressante sur le plan technique. Marie Thé pratiquant le kayak avec nous découvre l’activité avec un barreur expérimenté, Gilles. D’Argentat en aval de Beaulieu, la rivière est en classe 2 puis le reste en classe 1. Néanmoins j’ai rappelé que nombre d’obstacles sous l’eau habituellement, peuvent perturber la navigation en basse eau. Un seul chavirage lié à un moment d’inattention avant Beaulieu lors du passage d’un seuil bien marqué nécessitant de passer entre deux gros rochers, seul endroit où nos lourds bateaux pouvaient se faufiler. Matériel et équipiers récupérés sans perte de matériel ni blessure… Nous avons pu sur quatre jours approfondir les techniques, l’erreur malgré un courant bien présent pouvant être rattrapée sans problème. Brigitte a pu reprendre dès le second jour la barre et retrouver de bonnes sensations. L’intérêt de partir même sur un court séjour est de constater que les équipages retrouvent des automatismes et progressent. Les bateaux l’an passé n’avaient pu être sortis à cause d’un trop d’eau sur l’Allier et d’une mauvaise météo au moment du séjour en ces lieux. Les berges étaient accueillantes pour les bivouacs en pleine nature un peu difficile à trouver en aval de Beaulieu mais fort bien équipées en campings accessibles en canoë. Le premier arrêt en fin de journée le J1 en aval d’Altillac, rive droite était sympa mais déjà fort occupé par des colocataires voraces « les moustiques ». Nous avons pu regarnir nos réserves en eau le dimanche et le mardi. Au niveau faunistique, les basses eaux ont favorisé les échassiers. Beaucoup de hérons cendrés sur tout le parcours et particulièrement dans la première partie plus sauvage et moins fréquentée humainement. Les J2, J3 et J4 apparition à plusieurs reprises d’aigrettes garzette. Avec la foule d’insectes, les bergeronnettes grises et celles des ruisseaux étaient présentes. Dans les airs les Milans royaux et noirs se partageaient le ciel… Au niveau des plantes et végétaux de berges la ripisylve est très riche notamment sur le cours supérieur et sur les berges un peu à l’abandon mais là ou le courant était moins fort et la profondeur peu importante, la renoncule flottante avec ses fleurs blanches créait des barrages et freinait sèchement les bateaux. Quelques vaches limousines les pattes dans l’eau les broutaient avidement ce qui semblait représenter pour elles un délice ! A la fin de la grosse journée du mardi 17 juin, nous sommes partis récupérer les voitures et les conducteurs sont revenus en soirée au camping. J’avais proposé la veille de pouvoir faire le dernier jour une vingtaine de kilomètres de navigation ou faire quelques visites au cours du retour sur Clermont. La seconde solution a été retenue. L’objectif premier annoncé sur le programme était de rejoindre Trémolat mais le faible débit a rendu ce projet impossible et malgré une belle navigation d’ensemble, nous étions à un peu plus de 45 kilomètres du but. La Dordogne est un produit touristique important pour les départements traversés, il suffit de voir les milliers d’engins disponibles à la location sur les berges. Malgré la chaleur et le beau temps, nous avons navigué sans gêne ce qui ne doit pas être le cas en juillet et août. Ce voyage en canoë en autonomie permet de découvrir un territoire d’une autre façon et la rivière permet d’avoir un recul sur les villages et le patrimoine architectural. Je souligne la bonne ambiance qui a régné dans le groupe entre des adhérents qui ne se côtoient peu ou pas au cours d’une saison.
La relation des journées : J1 : 29,41 km, temps de navigation 4h22, temps de déplacement 5h06, vitesse 6,8 km/h. Arrivés à l’endroit de la mise à l’eau, rive gauche entre le barrage du Sablier et Argentat vers 11h00, nous avons procédé au déchargement de la remorque, canoës et containers. Les bateaux alourdis ont été mis à l’eau. Les consignes habituelles ont été rappelées. Les difficultés sont expliquées et quelques points de repères sont donnés, les ponts notamment aujourd’hui dont le nombre sera de six. Après avoir dégusté le pique nique et pour certains faits connaissance, nous nous lançons dans le courant. Chacun est porteur d’un gilet d’aide à la flottabilité. Les courbes de la rivière sont longues en ce début de parcours et les rives sont occupées de champs ou de cultures. La culture de la noix est une des richesses. Après un peu plus de 4 kilomètres, rive gauche, la Maronne apporte un peu d’eau supplémentaire. Elle prend sa source à 1430 m d’altitude au Roc des Ombres dans le massif du Cantal. A 10 kilomètres, il nous faut garder la rive gauche afin d’éviter un bras à droite qui techniquement aurait été difficile à passer avec nos bateaux chargés. Après le pont de Brivezac, la prochaine difficulté qui sera mal négociée par un bateau à hauteur du lieu-dit Bessol au kilomètre 24 est le seuil des deux rochers. Beaulieu-sur-Dordogne se montre, le barrage, permet de maintenir un petit plan d’eau que touristes et locaux utilisent pour la baignade. J’explique que nous allons devoir prendre un bras rive gauche et pour cela utiliser un toboggan. La manœuvre accomplie, nous passons sous deux passerelles en zigzagant entre les arbres couchés et les hauts fonds et retrouvons le cours principal à la sortie du bourg. Le dernier pont franchi, d’un côté Beaulieu, de l’autre Altillac, il nous faut trouver un coin pour cette première nuit. Ce sera un espace pêcheur envahi sur l’arrière par la renouée du Japon. Tiens, tiens ! J2 : 30,95 km, temps de navigation 4h32, temps de déplacement 6h54, vitesse 6,8 km/h. L’orage a grondé une partie de la nuit. Certains participants n’ont rien entendu…Ce matin le ciel est chargé. Nous déjeunons et je propose de démonter les tentes au dernier moment. Les premières gouttes nous ont renvoyés à l’abri de nos toiles et pendant une petite heure nous avons attendu que le ciel se calme. Chargement fait et auto-vérifié, nous reprenons notre descente sous un ciel bâché. Après moins de 2 kilomètres, rive droite, le château d’Estresses du XVI et XVII siècles et 10 kilomètres plus loin, la confluence rive gauche avec la Cère, rivière qui prend sa source à 1370 m d’altitude au Lioran dans le Cantal. Son débit moyen est annoncé à plus de 28 m³ seconde, ce qui ne se remarque peu aujourd’hui. Au kilomètre 17, il nous faut choisir entre le toboggan rive droite peu engageant avec une sortie à angle droit du fait du manque d’eau ou le bras rive gauche qui conduit au port de Carennac. Je choisis la seconde option. Le lit étroit est encombré d’arbres à demi couché et la navigation sous ce couvert presque fermé nous oblige à des manœuvres permanentes et amusantes.
La pluie a cessé et la pause au port nous permet de prendre le pique nique. Je propose à celles et ceux qui le souhaitent d’aller visiter ce village, classé parmi les Beaux Villages de France avec son église romane, le château des Doyens, le prieuré clunisien.
Carennac vu du port
Un nouveau toboggan nous permet de regagner le lit principal de la rivière. Un pont routier puis ferroviaire, le belvédère de Copeyre, rive droite et les premières falaises crayeuses apparaissent, paysage tout a fait différent. Ce soir nous nous arrêtons au camping « Les Falaises » sur la commune de Martel, déjà l’occasion d’une pause en 2021 pour Atlas voir le compte rendu « Du Sancy à l’océan en suivant la Dordogne à vélorando ».
J3 : 33,71 km, temps de navigation 4h40, temps de déplacement 6h38, vitesse 7,2 km/h. Dès le départ on constate que les méandres sont plus serrés. Entre le 14 et 15 kilomètres, rive gauche, un affluent, l’Ouysse apporte un peu d’eau et l’on peu voir sur l’éperon rocheux, le château Belcastel du Xème siècle. Au kilomètre 22, c’est le passage sous le viaduc de l’autoroute A20, l’Occitanie dont le brouhaha de la circulation se faisait entendre depuis un moment. Bientôt Souillac, rive droite, c’est l’heure de commencer à chercher un lieu de bivouac, mais les bords sont occupés par les cultures. Un grand espace vert nous attire, rive droite. On débarque sur un emplacement parfaitement entretenu. Marie et Vincent partent en reconnaissance. Un petit loueur fort aimable les mènent chez le responsable d’un camping pas encore ouvert. L’affaire est dans le sac, nous avons l’autorisation de nous installer à l’extrémité de la structure. Les sanitaires et l’eau ne sont pas ouverts. Ce soir ambiance bivouac. Après avoir transporté les containers et les canoës, l’installation est rapide, chacun à son rythme. Nous nous retrouvons à la rivière pour rafraîchir les corps et apprécier le bain. J4 : 34,69 km, temps de navigation 4h46, temps de déplacement 6h14, vitesse 7,3 km/h Comme chaque matin, le lever se fait vers 07h00 et le départ sur l’eau vers 09h00. Les journées sont longues et le beau temps invite aux pauses.
Les loueurs ont lâché du bateau et dès le milieu de la matinée on se rend compte que l’on n’est plus les seuls à naviguer. Au kilomètre 9, nous passons le pont de St-Julien-de-Lampon puis un pont au kilomètre 18 et une passerelle au 19, points de repère pour savoir que nous allons entrer dans le cingle de Montfort, méandre très serré qui sur l’eau ne se remarque pas contrairement à la vue aérienne. Le château éponyme a une situation particulière dominant ce patrimoine naturel perché au plus haut de la falaise.
Château de Montfort
En faisant un calcul approximatif, au point le plus serré du cingle le cours d’eau sortant se trouve, en passant par la terre à moins de 500 mètres du point d’entrée alors que nous avons navigué environ 4 kilomètres et 1/2. La journée s’achève sur les canoës en admirant, rive droite la Roque-Gageac, cité troglodytique incontournable du Périgord, classée Plus Beaux Village de France. Le camping « La Plage » nous accueille pour la nuit. Après le retour des conducteurs partis chercher les voitures, tout le monde se retrouve au snack. Le groupe en a profité pendant cette attente pour aller à pied visiter le village admiré de la rivière. Soirée conviviale, où chacun apporte sa vision du voyage et les petites anecdotes refont surface dans la bonne humeur.
J5 : après avoir chargé bateaux, containers, c’est l’heure du départ. Un premier arrêt est annoncé au château de Montfort. Un petit tour du village à pied, porte close, l’édifice ne se visite pas. Nouvel arrêt à un point de vue sur le cingle de Montfort. La prochaine pause est prévue à l’ancienne gare de Carlux, renommée « La gare Robert Doisneau » où une partie des œuvres du photographe est exposée et notamment des descentes de la Dordogne avec des canoës en bois. Merci Mireille pour cette recommandation. Retour sur Clermont en évitant au maximum les travaux à l’entrée et dans la Métropole. A l’arrivée, tous les participants ont aidé à remettre les bateaux sur le rack. A bientôt pour une nouvelle aventure !
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H) Météo : mercredi, passages nuageux, température douce ; jeudi et vendredi beau avec une température agréable ; samedi passages de nuages se couvrant en fin de journée ; dimanche couvert avec averses orageuses surtout au moment du chargement du matériel. Classement : moyen
Matériel mis à disposition par l’association : – 3 kayaks de mer ; 1 Bélouga, de marque Plasmor, 2 de marque Dag, modèles Miwok et Ysak. – équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres) – équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours) – pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»- 2 tentes MT 900 de marque Décathlon
Matériel de l’animateur mis à disposition :1 Bélouga de marque Plasmor, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant). Un filtre à eau pour 10 litres.
Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque. Kilométrage général effectué par le véhicule : 255 km Niveau d’eau : moins 50 centimètres par rapport au maximum sur Neuvic, côte très basse sur l’Aigle. Conditions de navigation : très bonne. Kilométrage parcouru : 93,68 km sur les 5 jours à la moyenne de 4,74 km/h. Temps de navigation :19 h 50 Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 10 heures
Le mot de l’animateur. Contrairement à l’an passé, nous bénéficions d’une météo printanière clémente et d’une fenêtre qui doit nous permettre d’explorer les deux plans d’eau prévus. Les participants ont déjà participé à ce genre de séjour et sont très autonomes. Relation des 5 jours. Après une sortie laborieuse de la Métropole clermontoise due aux travaux un peu partout, nous arrivons sur site vers 11h00. Pour le transport routier nous avons utilisé les containers bleus contenant matériel, vêtements et nourriture personnels pour l’ensemble du périple glissés sous les kayaks. Arrivés sur le plan d’eau de Neuvic appelé également lac de la Triouzoune, le contenu des containers a été transféré dans les caissons étanches des kayaks. Ce premier jour est consacré à la découverte de ce plan d’eau et pour commencer à la remontée de la rivière Triouzoune longue d’un peu plus de 50 kilomètres et qui prend sa source vers 900 d’altitude en bordure Est du plateau de Millevaches au Nord du hameau de la Rigaudie en Corrèze. L’heure passant et après environ 2 kilomètres, nous trouvons le long de l’ancien chemin du moulin de Pellachal, un joli coin pour le pique nique au calme un peu à l’écart de la civilisation. Le couloir de navigation après environ 3 kilomètres depuis le départ devient plus étroit au fur et à mesure de la remontée et bientôt des masses rocheuses affleures nous bloquant le passage, les berges boueuses sont occupées par des plantes comme le roseau, la renoncule, se plaisant dans des zones marécageuses. Avec les bateaux de plus de 5 mètres, la manœuvre est plus ou moins aisée…. Le vent est quasiment absent comme durant les 5 jours à l’exception du dimanche matin histoire de donner un peu de piment à la navigation. La suite de la journée consiste à passer le pont de Pellachal puis de contourner par le Nord la grande île du plan d’eau dénommée île aux serpents dont le point haut est 609 m. Une pause en bordure de la D183 pour aller voir à pied de l’autre côté de la route si quelques oiseaux d’eau se montrent dans cette réserve de pêche inaccessible en kayak. Deux des participants découvrent ce lac qui est assez atypique pour un lac de barrage, les berges sont en pente douce et il fait penser à un lac naturel à la canadienne…Nous laissons le point culminant du secteur rive gauche, le Puy de Manzagol à 694 m d’altitude et allons visiter le lieu du bivouac, plat sous un couvert de chênes qui peinent à se développer. Le sable est d’une couleur claire et provient de l’érosion du granit bien apparent par endroits.
Plage sur l’Île aux serpents…
Je propose de filer rive droite et d’atteindre le port situé sur la commune de Neuvic. Le lac est géographiquement sur deux entités administratives, la première que je viens de citer et la seconde rive gauche est Liginiac. Le port est désert et les deux campings situés sur cette rive semblent peu occupés. La journée et le beau temps incitent à continuer à naviguer. Mady propose d’aller jusqu’au barrage. Deux cents mètres environ avant l’ouvrage, des bouées jaunes matérialisent la ligne à ne pas dépasser pour des raisons de sécurité. Nous débarquons rive gauche et allons observer la structure, surveillés par des hirondelles de rocher qui ont élu domicile dans les recoins de béton. Nous pouvons voir d’énormes carpes qui nagent en surface. Ce barrage est « un barrage voûte » construit de 1942 à 1945. Il a une hauteur de 27 mètres, une longueur de crête où passe la route de 145 m, une largeur de 2,50 m et d’une largeur en pied de 6,25 m. Il retient 24 300 hm3. Pas de production d’électricité au niveau du barrage. La centrale de la Triouzoune se trouve en contrebas à quelques kilomètres sur la rive droite de la Dordogne sur la retenue de l’Aigle à la sortie de la conduite forcée. Installation du bivouac vers 17h00 qui sera troublé peu de temps après et pour une bonne heure par des jet-skis de la base d’en face. Le paradis n’existe pas à Neuvic ! La nuit a été calme et au cours du petit déjeuner pris les pieds dans le sable, je propose de rejoindre la voiture et de partir vers l’autre plan d’eau, celui de l’Aigle. Après avoir contourné l’île aux serpents, histoire de profiter au maximum nous regagnons la mise à l’eau. Les trois kayaks fibres sont mis sur la remorque chargés et les deux plastiques plus lourds, déchargés, sont placés en position haute. Nous passons à Sérandon et évoquons notre commande de pains au bar épicerie de Brigitte lors de du périple « Du Sancy à l’océan en suivant la Dordogne en vélo rando ». Nous mettons à l’eau à « la Nau ». Bateaux chargés pour le reste du séjour, nous mettons le cap vers la centrale hydroélectrique citée précédemment qui nous empêchera pour des raisons de sécurité d’explorer l’intégralité du plan d’eau et notamment d’atteindre le pont de Vernejoux situé à 3 kilomètres en amont. L’endroit où se situe la centrale est très étroit et elle peut évacuer à tout moment un volume d’eau important créant une monstrueuse vague. Aujourd’hui tout est calme et aucun écoulement. Pour finir ce premier périple sur le barrage de l’Aigle, nous remontons la rivière Sumène, rive gauche sur presque 4 km sans rencontrer personne. Les rives sont désertes à l’exception de deux ou trois cormorans et deux hérons cendrés qui pêchent dans les eaux peu profondes. Et beaucoup de carpes et un brochet ! Avant de quitter la rivière nous faisons la course avec une couleuvre verte d’un bon mètre vingt la tête bien dressée au dessus de l’eau qui traverse à vive allure…
La remontée de la Sumène
La Sumène est longue de 47 km et prend sa source dans le Cantal entre Collandres et Trizac à 1200 m d’altitude. Il est temps d’installer le bivouac sur une vaste place herbeuse dégagée du fait du niveau très bas du barrage. Après une nuit calme, pas de passages d’avion ni autre bruit de moteur, seulement troublée par les cris de mécontentements à deux reprises d’un vieux mâle chevreuil qui habituellement doit venir boire. Le petit déjeuner pris chacun à son rythme, les bateaux chargés et remis à l’eau, nous voguons vers le Sud sur un miroir avec comme compagnons quelques bateaux de pécheurs qui forment des trains de vagues qui réveillent le marin assoupi. Après un rocher caractéristique, on vire à droite pour passer le Pont des Ajustants où passe une route étroite en général prisée des touristes. Le mot « Ajustant » provient du confluent de la Dordogne et de la Triouzoune qu’on appelait alors « ajustement ». Le pont passé, nous remontons sur un peu plus de 1 km, le cours de la Triouzoune arrêtés brutalement par une accumulation de limon où prospèrent la renouée poivre d’eau. Le pont suivant, après 5 kilomètres est le Pont St Projet qui permet de relier Mauriac à Neuvic. Nous laissons l’infrastructure derrière nous et pénétrons dans une anse large rive gauche mais peu longue qui abrite les eaux de trois ruisseaux, ceux de Labiou (le principal), du Vézac et de Lacoste. A mi-ombre mi-soleil, nous dégustons le pique-nique et savourons ce moment de détente en compagnie de deux randonneurs assis un peu en amont qui semblent loin de tout sentier balisé. Malgré le niveau d’eau très bas, les berges sont difficilement accessibles, très pentues et peu propices pour un bivouac confortable. Nous allons d’une rive à l’autre cherchant l’endroit capable de nous accueillir. Le Port de Nauzenac semble nous inviter. La mise à l’eau trop courte est inexploitable pour nous….Nous suivons la berge rive gauche et à peu de distance trouvons un haut fond qui doit nous permettre de débarquer sans prendre un bain. Les caissons sont vidés de l’indispensable et ont fait la chaîne pour éviter des pas inutiles et surtout des glissades. Personne, des travaux sont en cours, une pelleteuse et un rouleau compresseur attendent sagement. Nous prenons possession des lieux et nous nous installons confortablement, certains sous tentes d’autres à la belle étoile sous l’avancée du bâtiment principal des lieux. Au loin un orage menace, mais le ciel reste bleu au-dessus de nos têtes. Une longue table en bois installée servira pour le repas du soir et le petit déjeuner. Réveillés par les chants des oiseaux, nous profitons des premiers rayons du soleil pour reprendre possession des kayaks attachés ensemble avec la cordelette de 10 mètres et protégés des rochers par des morceaux de bois trouvés flottant. Nous poursuivons vers le Sud puis vers le Sud-Ouest pour atteindre la zone limite navigable et voir le barrage qui a une production annuelle qui peut atteindre 500 Gwh. Il est aussi surnommé “le barrage de la résistance”. Sa construction de 1935 à 1945 a été volontairement retardée par l’Organisation de résistance de l’armée du Cantal, durant la 2e guerre mondiale, pour ne pas donner accès à une puissance énergétique supplémentaire à l’occupant.
C’est l’aménagement EDF, le plus puissant du bassin de la Dordogne. Pour oser une comparaison, c’est la production d’une centrale nucléaire en un mois avec un réacteur 900 MW. La route qui passe sur la structure permet de relier Soursac en Corrèze à Chalvignac dans le Cantal. Ce plan d’eau présente de nombreuses anses créées par l’arrivée et le creusement de l’eau de ruisseaux ou rivières. C’est le cas du ruisseau de Lachaux que nous remontons sur 1 km et qui passe sous le Pont de Lamirande que l’on aurait pu atteindre avec une retenue au niveau maximum. Nous repassons rive gauche et cherchons pour le pique-nique à retrouver le renfoncement de la veille où nous avions ravitaillé en eau grâce au filtre qui permet de récupérer rapidement 10 litres en toute sécurité. La navigation se poursuit, les uns suivants les bords, les autres un peu plus au large. Une pause afin d’observer la topographie à proximité d’une ancienne habitation sans doute une ferme avec quelques espaces en terrasse et pour un nouveau ravitaillement en eau. Je propose de retourner sur le lieu du bivouac du premier jour qui est maintenant à peu de distance. Même rituel, chacun à ses habitudes et reprend sa place. Toilette, repas et dodo avec les chants nombreux des oiseaux.
Lieu de bivouac habituellement recouvert par les eaux…
Au lever, le ciel est bâché occupé par des altocumulus. La veille, en fin de journée, des cirrocumulus laissaient penser à une arrivée d’humidité. Je propose que cette dernière matinée soit consacrée à améliorer la technique de la glisse et à maîtriser l’inertie de chaque bateau. Nous prenons la direction de la Sumène et cherchons à éviter les obstacles, à virer au dernier moment et à se propulser avec moins d’énergie. Nous voici de nouveau sur la Dordogne où un vent de Sud marqué agite la surface, nécessitant d’appuyer et de tirer un peu plus sur les pagaies. Nous glissons en direction du fond de l’anse de la Triouzoune pour prendre le pique nique. On en profite pour faire des trajectoires entre les arbres momifiés debout. Après un bain de boue pour débarquer et rembarquer, nous regagnons le cours principal de la Dordogne où le vent est tombé. Chargement des containers, nettoyage des kayaks, petit arrêt au belvédère de Gratte-Bruyère dont le nom provient de l’enlèvement de la bruyère (le grattage) sur des parcelles en terrasse pour permettre la culture et c’est le retour en partie par l’autoroute sur Clermont-Ferrand.
La Dordogne du belvédère de Gratte-Bruyère
Merci à toutes et tous pour votre bonne humeur et votre enthousiasme. A bientôt.
Animateur : Michel J. Terrain : souple, quelques grosses flaques d’eau Météo : température douce, idéale pour l’exercice Temps de préparation et de rédaction : 2h00 Mise à disposition de matériel : 1 paire de bâtons de marche nordique en 1,15. Kilométrage : 1 voiture en covoiturage au départ de Clermont, 5 voitures sur place soit un total général de 120 km.
Nombre de participants : 8 animateur compris (3F, 5H)
Distance ; 21,75 km ; moyenne 6,4 km/h soit 9’22’’au km ; dénivelée 499 m (montre Garmin). Durée : 3 h 24 (de marche) et 3 h 35 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ du parking du Panoramique des Dômes, la Fontaine du Berger, contournement par l’Est, le Sud et l’Ouest du Puy de Pariou, contournement par l’Est et le Nord du Puy de Fraisse, Chabanne Vieille, Bac de Montmeyre, contournement par le Nord, l’Ouest et le Sud du Puy de Besace, col de Ceyssat, Bois de Charmes, chemin des Gouris, parking
Observations : l’objectif de la sortie à 6,6 km/h n’a pas été atteint. Le chemin entre les Puys de Balmet et le Grand Suchet était défoncé par des engins de débardage et celui passant à l’Est du Puy Fillu jusqu’à la descente vers le bac de Montmeyre était encombré par des arbres tombés. Tout cela a ralenti la progression du groupe mais a été vécu dans la bonne humeur ! L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont de l’activité : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés … Un covoiturage au départ du musée Quillot a été proposé.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 14 animatrice comprise ( 10F, 4H ) Météo : ciel couvert le matin, après midi ensoleillée Distance : 23 km Dénivelé : 750 m Durée déplacement : 6 h15 Classement Atlas : facile Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : Jozerand, Buchavat, les Brayards, Champs, Chamalet, Est Chabrépine, les Charmats, Jozerand
La pluie qui nous a accompagnés durant le trajet en voiture s’est transformée en un petit crachin à l’arrivée à Jozerand. Le ciel est bas, la température fraîche et vestes et capes sont enfilées. Je choisis de faire le circuit en sens inverse de celui tracé initialement comptant sur la forêt plus présente sur cette partie pour nous protéger en cas de pluie. Mais finalement, aucune averse ne troublera notre parcours et les vêtements de pluie pourront être enlevés. Tout le matin nous évoluons la plupart du temps dans un environnement très boisé, utilisant de beaux chemins qui ont bien absorbé les pluies des derniers jours, les chaussures ne seront même pas sales. Nous y rencontrons de nombreux « amis » des jardiniers, limaces, escargots qui apprécient l’humidité ambiante. La modification du terrain par rapport à la carte nécessite une adaptation pour rejoindre le ruisseau des Coinches. Nous nous contenterons de le traverser alors que nous aurions dû le longer avant de remonter sur Buchavat. Après le pique-nique pris à Champs, les paysages sont plus ouverts et nous apercevons au nord les paysages très verdoyants et bocagers du département de l’Allier tout proche. Encore quelques montagnes russes pour franchir les petits vallons où coulent les ruisseaux de la Ganne et du Moulin, les vététistes rencontrés préférant pousser les vélos.
Etang sur le ruisseau de la Ganne
Sur le plateau, la végétation s’épanouit, robiniers faux acacias, genêts en pleine floraison, blés parsemés de bleuets ondulants sous le vent et herbe prête à être fauchée, avec au loin, la chaîne des Puy.
Bientôt les foins…
A l’arrivée à Jozerand, un petit détour pour aller jusqu’au château datant de la fin du XVe siècle mais les hauts murs qui l’entourent, empêchent toute vue sur le parc et les bâtiments. photo
Mur d’enceinte du château de Jozerand.
Merci à tous pour votre participation et les douceurs offertes.
Animateur : Michel J Nombre de participants : 6 dont 3 femmes et 3 hommes. Météo : fraîche en début de matinée puis douce sans excès avec un grand ciel bleu. Classement du séjour : facile Temps de préparation et de rédaction : 5 heures
Ce parcours de proximité entre Combrailles et Limagne nous a permis de continuer la préparation pour le grand rendez-vous à vélo rando de cette saison l’itinéraire « De Clermont au point culminant des Monts d’Arrée ». Avec la météo des dernières semaines, la campagne est verdoyante et la floraison dans les prés et les bas côtés des petites routes est exubérante. On peut reconnaître l’orchidée mâle, les compagnons rouges et blancs, les boutons d’or, les coquelicots et plus haut sur les talus les genêts chargés de fleurs d’un jaune lumineux. Deux jours de dépaysement à deux pas de son quotidien, un peu plus de 08h00 de roulage, un peu moins de 130 kilomètres vélos chargés sans compter les déplacements après installation et un peu plus de 1700 mètres de dénivelée positive. Données techniques de l’itinéraire fournies par une montre Garmin, la distance parcourue ramenée à l’unité (D) les dénivelés positifs (DP)et négatifs(DN).
Les grandes lignes de l’itinéraire : il s’est effectué sur des voies cyclables à la sortie et au retour dans la métropole et sur des petites routes à faible circulation.
J1. D 53 km DP 1023 m DN 653 m. Parking du musée Quillot, Cébazat,Sayat, Malauzat, Volvic, Crouzol, Enval, Charbonnières-les-Varennes, Loubeyrat, la Brousse, le belvédère du Gour de Tazenat, Charbonnières-les-Vieilles, Pont de Péry, Péry, Blot-l’Eglise. Jusqu’à Enval, l’itinéraire est connu d’une majorité de participants, parcouru à titre d’entraînement en cours de saison. La montée sur Charbonnières longue de plusieurs kilomètres avec des changements de rythme liés au pourcentage de pente réchauffe les organismes. Petite pause au lavoir de ce gros bourg de moins de 2000 habitants qui verra le passage du tour de France le lundi 14 juillet 2025. Sans grande circulation, la route vers Loubeyrat faite de petites bosses et de faux plats montants et descendants se fait à bonne allure. Le pique nique est pris sur une aire de jeu à l’entrée du village connu pour sa boulangerie et sa cathédrale des montagnes. Malgré le soleil, le fond de l’air est frais. Un petit détour non prévu à l’origine proposé par l’animateur pour admirer depuis le belvédère les eaux mystérieuses du Gour de Tazenat.
Arrivés de bonne heure à Blot-l’Église, nous allons en ordre dispersé visiter l’huilerie et la maison des artisans où l’accueil a été chaleureux et attentionné. Pour finir la journée, nous avons échangé à la buvette du stade avec des dirigeants et supporters du club de football de l’Entente CharBlot (Charbonnières-les-Vieilles et Blot) dans une ambiance festive (voir photo sur Facebook).
J2. D 71km DP 678 m DN 904 m Blot-l’Eglise, Marcillat, les Naines, le Mas, Chabannat, St-Priest-d’Andelot, St-Agoulin, Artonne, Aubiat, le Cheix, Varennes-sur-Morge, Clerlande, Targnat, St-Beauzire, Gerzat, la Combaude, parking du musée. Après une nuit fraîche très étoilée, nous quittons le camping tenu par un néerlandais sympathique pour un itinéraire normalement plus facile. Peu après Blot sur un épaulement qui domine la campagne sur 360°, nous découvrons un relais moderne automatisé de Météo France avec sa coupole.
Mais les petites blanches réservent toujours quelques surprises et arrivés au pied d’une petite butte qui mène au lieu dit les Naines, il faut se rendre à l’évidence que le mur qui se dresse devant nous va faire des dégâts. La moitié du groupe arrive à passer les 15 % sur un bon 400 m et les autres poussent les vélos chargés. C’est ça aussi le voyage à vélo lorsque l’on veut éviter les grands axes et la circulation, il faut savoir accepter les surprises du terrain ! Ravitaillement en pain et douceurs à la boulangerie de St-Agoulin puis c’est la descente vers la Limagne et quelques degrés de plus en température. A bientôt pour une nouvelle sortie…
Accident :néant Problème mécanique : aucun Matériel mis à disposition : 1 tente de marque Décathlon, modèle 900MT, 1 remorque « Bob » modèle Ibex.
Animateur : Michel J. Météo : couvert, quelques gouttes, température fraîche. Terrain : petites routes et chemins d’exploitation Distance du parcours : 65 km ; Dénivelé positif : 849 m (montre GPS) Durée de la sortie: 5 h 37 (avec les pauses) Durée de roulage : 4 h 36 ; 14,2 km/h de moyenne.
Nombre de participants : animateur compris 10 (4F, 6H) Temps de préparation (matériel et rédaction) : 2 h 30
Les grandes lignes de l’itinéraire : départ à 09h00 de la rue des Fossés sous le Séminaire, piste cyclable Croix Neyrat, Blanzat, bassin de rétention du Bedat, Sayat, Malauzat, Volvic, Enval, Charbonnières-les-Varennes, Beaunit, Verrières, Grelière, les Bruyères, Paugnat, Moulet-Marcenat, les Goulots, le Cratère, Argnat, Sayat, Blanzat, cimetière de Gerzat, les Vergnes, la Combaude, Musée.
La préparation des séjours se poursuit. Le groupe est en forme et malgré une météo maussade l’ambiance a été bonne. Le parcours a été apprécié et les quelques kilomètres de chemins d’exploitation nous ont rapproché un peu plus de la nature…
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