Animatrice : Mady Nombre de participants : 10 animatrice comprise (7F, 3H) Météo : ciel couvert et une petite averse le matin, se dégageant en fin de matinée pour de belles éclaircies Distance : 25 km Dénivelé : 600 m Durée déplacement : 8 h Classement Atlas : facile Voitures : 24 km x 2 voitures de Clermont Fd soit 48 km Préparation et rédaction : 3h
ITINÉRAIRE : Mozac, Châtel-Guyon, le château de Chazeron, Rochepradière, Enval, Mozac.
Après les traversées de la voie de chemin de fer, de 2 routes, et d’un no man’s land nous voici en pleine campagne pour remonter vers Châtel-Guyon. Les nombreuses sentes présentes sur le terrain mais absentes de la carte obligent à plusieurs reprises Laurent, à qui j’ai proposé de prendre la carte pour nous guider, à utiliser la boussole pour décider de celles à emprunter pour respecter le parcours tracé. Tantôt en forêt, tantôt en terrain découvert, nous progressons vers la ville thermale. C’est par le Mont Chalusset que nous y arrivons. La petite averse subie peu après le départ a laissé place à un ciel encore couvert mais qui promet de s’éclaircir. Nous nous arrêtons à la table d’orientation qui permet de découvrir la ville et un peu de son histoire.
Châtel-Guyon
Face à nous, la colline du Calvaire marque l’emplacement de l’ancienne forteresse du Comte Guy II auquel Châtel-Guyon doit son nom car la citadelle s’appelait alors «Castrum Guidonis» (château de Guy).
La descente dans le parc thermal est suivie d’une remontée vers le chemin de Crestas qui traverse une forêt à l’origine peuplée de chênes et de châtaigniers mais aussi maintenant avec quelques cèdres de l’Atlas bien acclimatés sur ce versant sud et sous lesquels s’effectue une belle régénération naturelle. Sur des souches, de nombreuses sculptures, œuvres d’un agent de la commune qui a souhaité prolonger ainsi la vie des arbres abattus, donnent un côté poétique à ce chemin.
Passé le Parc Écureuil, c’est toujours en forêt que nous progressons, avec une belle lumière qui traverse le feuillage automnal. Il est 12 h lorsque nous arrivons au Château de Chazeron et après quelques photos et la lecture du panneau explicatif du lieu, une table ronde en pierre accueille tout le groupe pour le pique-nique.
Dès que celui-ci est terminé par quelques gâteaux pâtissés par Weronika et l’animatrice , le petit air vif qui souffle, nous pousse à repartir rapidement, pour descendre à l’abri de la forêt vers la vallée de Sans Souci. Plusieurs des participants, ne connaissant pas cette vallée, je propose d’aller jusqu’à la cascade de l’Écureuil. Le ruisseau de Romeuf qui l’alimente est bien chargé et la cascade présente un beau débit.
Cascade de l’Écureuil
Après le ruisseau de Romeuf, c’est celui du Sardon que nous suivons en empruntant une sente au niveau du pont de Rochepradière. Bien marquée au début, elle se transforme ensuite en ruisseau. Pour éviter de mouiller les chaussures et les pieds, une seule solution : escalader un petit talus pour retrouver un chemin sec. Ce qui est fait sans problème ! A l’entrée de St-Hippolyte, c’est en suivant sur quelques mètres la D15 pour éviter un détour plus long pour rejoindre le chemin prévu, que nous arrivons à Enval.
Ancien village vigneron , aux gorges bien connues, il fût fréquenté par Guy de Maupassant et Georges Sand qui le décrivait ainsi. « Il y a un petit coin aux environs de Riom où je me plaisais singulièrement jadis. C’est un hameau nommé Enval. Il est situé dans une impasse volcanique qu’on appelle, là, comme dans beaucoup de localités analogues : le bout du monde ! Autrefois ce hameau était une merveille pour les artistes….. ». Nous allons jusqu’à la source Marie source ferrugineuse découverte au XVIIIème siècle, puis exploitée pour ses vertus thérapeutiques. Perdue vers 1920, elle est retrouvée par la commune en 1999.
Après comme il se doit l’avoir goûtée, il est temps de terminer la randonnée en suivant le sentier de la Coulée de l’Ambène jusqu’au centre de Mozac.
Nous avons juste le temps avant qu’elle ne ferme de visiter l’abbaye fondée à la fin du VIIe siècle, l’une des plus anciennes et des plus importantes abbaye de Basse-Auvergne.
Merci à Laurent pour son active participation et à bientôt pour de nouvelles découvertes.
Animateur : Pierre Nombre de participants : 12, animateur compris (7 femmes, 5 hommes) Météo : nuageux et légèrement venteux (19°) Distance : 19 km Dénivelé : 750 m Durée : 6h30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 336 km pour 3 véhicules Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire : Brousse, Moulin de Chabanne, Logerie, les Gerbaudias, La Prulhière, Ischamp, le grun du Perrier, le Perrier, la Plagne, Artheyre, le Couderchet, Montpommier, Liguedrey, Laval, Laschamp, Moulin du Veyrial, Brousse.
Le départ de la rando se fait depuis l’église Saint-Martin, édifice du 12e siècle plusieurs fois remanié, à Brousse. Ce sera d’ailleurs le seul édifice remarquable sur l’itinéraire du jour car nous ne traverserons que quelques villages et hameaux.
Toutefois, en traversant La Prulhière, certains observent derrière une haute haie une construction rappelant un édifice religieux. Yves, Laurent et Pierre en trouveront l’origine ; il s’agit d’une église inachevée faute de financement. Les sentiers empruntés nous amènent à Ischamps dont le nom est issu du patois signifiant « essaims » et c’est après avoir suivi une rue nommée le chemin des abeilles que nous descendons vers le ruisseau Le Miodet. Sa traversée se fera sur un pont rudimentaire,
suivi d’une génuflexion afin de passer un tronc.
Puis nous remontons vers le grun du Perrier. Ce terme de « grun » tient son origine du patois « grounh », le groin du cochon, et utilisé avant la francisation pour désigner un monticule. Au Perrier, nous nous arrêtons pour le déjeuner dans un champ. Il souffle un peu de vent mais nous sommes relativement protégés par une haie. Les noms des hameaux traversés par la suite nous rappellent l’origine de leur nom en patois : La Chabanne (la Cabane), La Plagne (espace plat), Le Couderchet (petit pâturage mis en commun), Artheyre (lieu où on avait vu des ours) jusqu’à Brousse qui tire son nom de « buxerius » signifiant buis en latin.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 20 animatrice comprise (13F-7H) Météo : journée ensoleillée, température douce Distance : 16, 79 km ( montre Garmin 7) Dénivelé : 1075 m ( montre Garmin 7) Durée déplacement : 7h Classement Atlas : Difficile Voitures : 96 km pour 2 voitures de Clermont Fd soit 192 km, 84 km pour 2 voitures du Crest soit 168 km. Au total 360 km. 1 voiture non comptabilisée, hors du covoiturage officiel. Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : Le Mont-Dore, Val de Courre, Puy de Sancy, Col de la Cabane, Roc de Cuzeau, Grande Cascade, le Mont-Dore.
Le départ près de la gare du funiculaire qui grimpe jusqu’au Salon du Capucin à 1245 m d’altitude, est l’occasion de rappeler qu’il est le plus ancien funiculaire électrique de France. Construit en 1898, il a fêté ses 125 ans en 2023. Une première petite montée nous amène sur le Chemin des Artistes qui est également emprunté par une variante du GR4. En courbe de niveau, et plus ou moins parallèle au chemin des Médecins qui est légèrement plus haut, il permet d’arriver facilement au niveau de la station du Mont-Dore. Après avoir cheminé à l’ombre de la forêt, nous retrouvons un espace découvert et le beau ciel bleu du départ.
Début du Val de Courre
La montée du Val de Courre s’effectue tantôt à l’ombre, tantôt au soleil, chacun et chacune à son allure et les plus observateurs peuvent apercevoir six chamois sur la pente gauche de la vallée.
Une pause au col permet le regroupement et un petit temps de repos avant de recommencer à progresser vers le sommet du Sancy tout en profitant des panoramas magnifiques que nous offre Dame Nature et à nouveau des chamois aperçus côté Val d’Enfer !
Chamois dans le Val d’Enfer
La douceur de la température nous permet de faire la pause pique-nique sur le sommet juste en dessous de la table d’orientation.
Sur la dernière partie des crêtes faites ce jour, de nouvelles pauses d’observation à l’aplomb de la vallée de Chaudefour. Mouflons et chamois peuvent brouter en toute tranquillité sur ces pentes abruptes. Au sommet du roc de Cuzeau on profite un bon moment des dernières vues aériennes et sur l’ensemble du parcours de la journée avant de prendre le chemin du retour.
Le massif du Sancy
Passées les estives où les sorbiers des oiseleurs resplendissent avec leurs baies rouges orangées très appréciées des oiseaux, nous arrivons à la Grande Cascade qui est le dernier point fort de la randonnée et terminons la descente sur le Mont-Dore, heureux d’avoir pu échapper aux brumes clermontoises.
Remarque : un groupe important, avec souvent Michel J en serre file.
Animatrice : Mady Secteur géographique : Pyrénées Atlantiques Nombre de participants : 12 animatrice comprise (7F, 5H) Classement Atlas du séjour : (F/M) Distance totale parcourue à pied : 86,93 km Dénivelé total effectué : 5677 m Kilométrage pour 3 voitures : 4542 km comprenant, l’aller Clermont-Fd / Cambo les Bains, les déplacements sur place et le retour Cambo les bains / Clermont-Fd. Météo :1 journée pluvieuse, 3 très belles journées ensoleillées, 2 journées avec un ciel couvert le matin et ensoleillées l’après midi Les données kilométriques et altimétriques des randonnées sont le résultat d’une montre GPS, Garmin Fenix 7. Temps de préparation et rédaction : 50h
********************
JOUR 1 samedi 20 septembre
Trajet voitures : départ de Clermont-Ferrand à 8h00, arrivée à Cambo les bains à 15h45. Cette année, contrairement au séjour de l’année 2023, je n’ai pas inclus de visites dans le programme de la semaine. Mais étant en avance par rapport à l’heure de remise des clés des hébergements, je propose en cette journée du patrimoine, de visiter les jardins de la Villa Arnaga située tout à côté de notre lieu de résidence, villa que fit construire Edmond Rostand au début du XXᵉ siècle. Sous le soleil, nous passons un peu plus d’une heure à déambuler d’abord dans le jardin à la française avec ses parterres de fleurs multicolores, son miroir d’eau sur lequel des amateurs de modélisme font naviguer divers types de bateaux télécommandés, puis dans le jardin à l’anglaise situé derrière la maison. Pour finir on va admirer dans les anciennes écuries, deux expositions de vélos et de voitures de la belle époque.
JOUR 2 dimanche 21 septembre
La cascade de l’Uzkaingo et 3 sommets collinéens
Distance : 18,30 km Dénivelé positif : 1009 m Durée de marche : 5h30 Durée de déplacement : 7h27
Samedi soir, une météo très pessimiste avec des pluies importantes pour le lendemain m’avait incité à proposer pour le matin une visite de la villa Arnaga puis une petite randonnée en début d’après-midi. Mais au réveil, le ciel est moins menaçant qu’annoncé et après un nouveau contrôle des prévisions météo, j’annule ma proposition de la veille et propose d’effectuer une randonnée de basse altitude. C’est donc d’Ibarrun un des quartiers de St Pée-sur-Nivelle que nous partons, pays de naissance de la chistera moderne avec l’invention en 1857 par Gaintchiki Harotchea, adolescent du village, d’une fixation au poignet de petits paniers ovales en lattes de châtaignier.
Peu après avoir franchi la rivière sur un des plus vieux pont de St Pée, le pont d’Aroztegia dénommé aussi pont romain de la vierge, datant du XIVème siècle, nous commençons la montée vers la Croix Sainte Barbe (185m) qui sera le 1er point haut de la journée. Le chemin fortement pentu du départ, s’adoucit et une pelouse douce aux pieds se substitue au terrain rocailleux du début. Nous sommes sur une petite arête d’où nous apercevons le Zuhalmendi autre destination du jour. Nous rencontrons les premiers pottoks, (prononcer potiok), petit cheval résistant et doux de caractère, vivant toute l’année sur la montagne.
De la colline sur laquelle est érigée la croix de Sainte Barbe, une première vue sur la campagne, les côtes françaises et espagnoles avec St Jean de Luz et son port bien reconnaissable, Fontarrabie et le sommet du Jaizquibel. Nous revenons sur nos pas pour retrouver un peu plus bas, un large chemin qui descend jusqu’au vallon de l’Uzkaingo Erreka que nous suivons et traversons plusieurs fois à gué avant de trouver une trouée dans la végétation.
La cascade est toute proche et se déverse dans une petite vasque.
Cascade de l’Uzkaingo
Une corde suspendue permet de franchir le ruisseau et sur la berge opposée, quelques ustensiles de cuisine, un feu prêt à être allumé, laisse supposer que le lieu est fréquenté. Soudainement, dans la végétation, un homme torse nu apparaît. Est-ce l’habitant supposé? Il nous ignore lorsque nous le croisons pour reprendre le sentier. Peut-être un joggeur à l’instar de ceux que croiserons plus loin ? Nous franchissons un dernier gué pour suivre une petite sente qui s’élève à flanc de colline au milieu des ajoncs et bruyères. Elle deviendra beaucoup plus raide pour atteindre le Bizkartzun (184 m) 2 ème point haut de la journée. Après plusieurs petits épisodes pluvieux, nous bénéficions d’une éclaircie et nous pouvons pique-niquer juste en dessous du sommet avec face à nous l’Esnaur, sommet que je n’avais pas forcément inclus dans le parcours. Mais des interrogations, des commentaires de la part de certains montrent l’intérêt qu’il suscite. Lors de la descente du Bizkartzun, aucune opposition n’étant émise lorsque j’interroge sur la possibilité de le gravir, je change de cap à une croisée de chemin. Au lieu de continuer Sud Est, nous partons Nord Ouest. De grands chemins puis une petite sente qui monte tout droit vers le sommet où nous arrivons sous une petite pluie. Elle cesse pendant la descente faite d’abord sur le chemin vu depuis le Bizkartzun, puis sur une sente entre bruyères et fougères qui nous amène dans le vallon de l’Arraioko. Nous poursuivons sous le couvert de beaux hêtres jusqu’au pied du Zulhamundi (301m). C’est le dernier point haut de la journée. Le soleil est de retour et à nouveau nous bénéficions d’un superbe point de vue. La fin du parcours sera un peu chaotique. Voulant éviter de larges pistes, j’ai choisi d’utiliser des petites sentes qui devraient nous ramener près de notre point de départ. Tout va bien jusqu’au moment où dans un petit bois la trace se perd. Un petit moment de hors piste qui n’étonne pas les participants, c’est l’ADN d’Atlas ! Franchissement d’une clôture à moutons et on retrouve le chemin que l’on descend allègrement. Mais nouvelle déconvenue, un peu plus loin, à l’approche des premières maisons. Il est fermé par un imposant portail impossible à ouvrir. Nous sommes quelques-uns à imiter Janine qui est passée en dessous des griffes, nous glissant dans les flaques d’eau créées par les averses de la journée, tee-shirts et pantalons bien mouillés ! Le reste du groupe passe au-dessus de la clôture qui borde le terrain. Malgré les aboiements des chiens de chasse enfermés dans un enclos, aucun être humain ne s’est montré.
Nous refaisons en sens inverse, le début du chemin du matin, repassons le pont avant de retrouver les voitures dont nous protégerons les sièges avant de nous asseoir. Au final nous avons fait 4 sommets avec les premières rencontres de pottoks sous ciel très changeant (bruine, averses plus ou moins fortes, soleil), qui n’a pas découragé les joggeurs et traileurs basques.
JOUR 3 lundi 22 septembre
Le Baïgura (897m) dont le nom peut s’interpréter comme ibai gura signifiant « bout de la vallée (rivière) » en basque.
Distance : 16,68 km Dénivelé : 1140 m Durée de marche : 4h52’ Durée de déplacement : 6h42’
Le départ s’effectue depuis la base de loisirs de Mendionde sous un ciel dégagé avec face à nous le sommet. Pour l’atteindre nous allons le contourner par l’Ouest. Le large chemin du départ nous amène à une petite sente. Nous y découvrons un reste d’escalier aux marches en bois très détériorées qui monte droit dans la pente. Une corde, elle aussi en piteux état, aide à progresser entre 2 haies de végétaux qui s’accrochent aux vêtements. L’arrivée sur un beau et large chemin herbeux est appréciée, mais pas pour très longtemps. La pluie, le piétinement des pottoks ont rendu le terrain boueux et glissant et il faut être prudents alors que nous commençons à redescendre au milieu des fougères. Plus bas nous retrouvons un terrain plus stable recouvert par de très belles châtaignes. Une petite pause, ne sera pas suffisante pour un ramassage de quantité. Et puis le dénivelé reste à faire !
Nous le commençons à l’entrée Est du village Oihanetxeberria (170m), direction le col de Chancho à 446m. Nous passons devant des bergeries restaurées, apercevons au sud-ouest l’Artzamendi bien reconnaissable à sa coupole blanche. La montée vers le col se poursuit par le Lapitze avec à droite le petit sommet de l’Adarre (585m). Au col nous bifurquons à gauche direction Sud-Est pour une longue montée progressive à flanc du Baïgura. Quelques petits arrêts pour souffler permettent d’apprécier la vue sur les crêtes d’Iparla toutes proches, la Rhune qui pointe au loin et tous les autres sommets sud du Pays Basque. Au petit col entre l’Haltzamendi et le Baïgura, après un arrêt au-dessus du Cirque du Baïgura, on continue sur la gauche la crête jusqu’au sommet malheureusement défiguré par plusieurs antennes.
En allant vers le Baigura
Pendant le pique-nique pris sur le flanc Sud Est, bien à l’abri du vent, nous pouvons tout à loisir continuer notre contemplation du cirque et des sommets plus lointains des Pyrénées. La réputation du lieu considéré pour être l’un des plus beaux belvédère nord du Pays Basque avec une vue à 360°sur les montagnes et la plaine alentour n’est pas exagérée. Nous sommes également distraits par les vautours fauves et les milans royaux qui cherchent des ascendants pour s’élever dans les airs.
Nous amorçons la descente par la crête, plein Nord, passons à l’Erregelu, découvrons un Cromlech bien signalé (monument funéraire daté d’environ 1000 ans avant Jésus Christ en forme de petits cercles de pierre probablement construit par des bergers qui y incinéraient les morts) avant de descendre à flanc du Kurutzeko Pareta, profitant toujours des superbes vues vers l’Est. Nous rejoignons un sentier de découverte aux nombreux panneaux d’interprétation sur la géologie, le pastoralisme, la faune et la flore du Baïgura. Nous apprenons ainsi que le chêne Tauzin, arbre endémique du Pays Basque était utilisé pour le tannage du cuir. « Cet arbre était “blanchi”. En mai, son écorce était enlevée à l’aide d’un marteau spécial. Elle séchait au sol avant d’être expédiée vers les tanneries qui en produisaient du tanin ».
Après avoir traversé la route utilisée par le petit train qui monte au sommet, nous retrouvons le sentier emprunté le matin. Malgré l’arrivée toute proche, nous n’échappons pas à la seule averse de la journée !
JOUR 4 mardi 23 septembre
Randonnée en aller retour le long de la côte espagnole depuis le cap du Figuier.
Distance : 14,72 km Dénivelé : 745 m Durée de marche : 4h14’ Durée de déplacement : 5h30’
Très beau temps ce mardi matin pour aller à la découverte de la côte espagnole avec un départ près du phare. D’abord un aller et retour sur le chemin qui descend sur Fontarrabie pour un premier point de vue sur l’océan et la côte française. L’océan, le ciel tout est bleu !
Puis c’est le vrai départ avec plusieurs incursions en forêt avant de revenir au plus près de la côte rocheuse et très découpée.
L’érosion a creusé les roches de manière très originale.
Comme souvent sur ce type de terrain, descentes et montées se succèdent pour aller de criques en criques par des chemins de terre et des passages rocheux. Mais nous marchons aussi par intermittence sur de très belles pelouses qui dominent l’océan. C’est sur l’une d’elles que nous prenons le pique-nique après avoir effectué 7 km environ avec derrière nous le Jaizquibel qui culmine à 545 m. Mais il n’est pas prévu d’y monter et pour le retour, nous repartons en sens inverse par le même chemin avec toutefois une petite variante. Nous quittons le GR 121 que nous suivions, pour aller tout droit et rester au plus près de la côte. Mais le sentier s’interrompt brusquement, suite à un éboulement de terrain. Il faut descendre sur des dalles vers l’océan, rejoindre une faille qui nous permet de remonter pour retrouver le sentier après l’effondrement.
Un peu d’aventure, on commençait à s’endormir !!
Sur l’océan, des développements orageux laissent présager une fin de journée plus perturbée au niveau météo.
Mais nous avons terminé notre parcours et pouvons maintenant envisager de redescendre visiter Fontarrabie, Hondarriba en basque et Fuenterrabía en espagnol, ville frontalière, située sur la baie de Chingoudy, rive gauche de la Bidassoa, face à Hendaye. Ce traditionnel port de pêche est devenu une station touristique très appréciée.
Garés près du port, nous longeons le bord de mer avant de pénétrer à l’intérieur de la vieille ville et de son centre historique fortifié dont les rues pavées, bordées de belles maisons avec balcons en fer forgé, forment un plan rectangulaire. On retourne à nos voitures en passant par le quartier de La Marina avec ses maisons de pêcheurs bigarrées, ses restaurants, et bars de pintxos (version basque du tapas) très fréquentés à la saison touristique.
JOUR 5 mercredi 24 septembre
Atxuria 756 m
Distance : 8,17 km Dénivelé : 690 m Durée de marche : 2h55’ Durée de déplacement : 4h29’
Atxuria “vient du basque aitz-xuria signifiant “la roche blanche”. On l’appelle également “Peña Plata” en espagnol, ce qui peut se traduire par “Montagne d’argent”, nom du à ses plaques de mica qui vues depuis la plaine brillent au soleil.
Un ciel gris a remplacé le ciel bleu d’hier. Le départ près des grottes de Sare, s’effectue sur un chemin à fort pourcentage. Mais comme souvent la pente devient ensuite plus douce et le chemin caillouteux se transforme en pelouse. Au-dessus de nous, la crête dentelée de l’Atxuria se distingue parfaitement. Nous montons à une bonne allure régulière par un chemin en lacets jusqu’au premières dalles de grès.
Surveillés du haut de rochers par quelques chèvres, nous naviguons entre plaques d’herbes et de grès pour atteindre la crête sommitale aux impressionnantes falaises. Nous avons mis moins de temps que celui indiqué sur un panneau en cours de montée. Le ciel s’est éclairci et nous profitons d’un beau panorama, vue sur la côte, plusieurs sommets dont la Rhune prévue pour le lendemain. Après une photo devant le superbe cairn marquant le sommet, nous commençons la descente côté espagnol.
Au sommet de l’Atxuria
D’abord sur un replat, puis une sente tracée entre les fougères. Après une vérification sur openrunner car la carte côté Espagne manque de détails, je m’aperçois que je me suis un peu éloignée du tracé prévu. Mais nous continuons car il est possible de le rejoindre plus loin. Michel en éclaireur, nous traversons cette vallée espagnole, un peu sauvage, où paissent quelques chevaux. Elle ne semble pas très fréquentée, et pourtant arrivés à un carrefour de chemins, panneaux et flèches indiquent la direction de plusieurs lieux.
Le soleil bien présent et l’heure incite à effectuer la pause pique-nique avec le survol des vautours.
Nous prenons ensuite la direction de Zugarramurdi, village très connu pour ses grottes où étaient censées se réunir des « sorcières » dans des cérémonies appelées « akelarre » (lande du bouc, en basque).
En 1610 a eu lieu à Logroño un procès au cours duquel l’inquisition accusa de sorcellerie trente-et-un habitants de Zugarramurdi et en condamna onze au bûcher. Après un passage en forêt où nous rencontrons un couple de randonneurs (le lieu est donc fréquenté !), nous laissons à droite une petite sente qui mène au « village des sorcières » et continuons tout droit. Le chemin se transforme en piste cimentée. Sur openstreet Pierre repère des sentes qui permettent de retrouver un terrain plus agréable. Au début aucun problème, même s’il faut écarter quelques branches épineuses. Ça se corse ensuite, les ronces sont plus touffues et laissent quelques traces sur les bras de Michel qui ouvre le passage. Le chemin des Poneys Bleus que nous empruntons ensuite permet une fin de parcours agréable en forêt avec le passage vers 2 grottes, la première assez petite, la seconde plus importante transformée en restaurant où de grandes tablées sont en pleine dégustation. Il est 14h mais nous sommes toujours en Espagne même si la frontière est toute proche ainsi que nos voitures. Nous terminons l’après-midi par la visite d’Espelette et de l’Atelier du Piment où nous apprenons tout du piment et faisons de belles dégustations.
JOUR 6 jeudi 25 septembre
La Rhune 901 m
Distance : 14,85 km Dénivelé : 1039 m Durée de marche : 5h03’ Durée de déplacement : 6h53’
Plus haut sommet du massif dont il a pris le nom et célèbre pour son petit train à crémaillère, ce site très touristique conserve encore de nombreuses parties sauvages.
Au départ de Manttobaita, c’est d’abord avec le GR 10 qui va en direction de Sare que nous commençons la montée, la forêt laissant rapidement place à un terrain de landes et de fougères. Le sommet se détache sur l’horizon. Après le passage sous les barres rocheuses de l’Ihizelai, nous arrivons à un carrefour de chemins. Nous quittons le GR 10 qui part à l’Est et continuons plein Sud, pour atteindre le sommet par un chemin très rocailleux offrant une belle vue sur la côte. Sur celle-ci, le ciel est de plus en chargé et les nuages progressent dans notre direction. Allons-nous arriver au sommet sous la pluie ? La jonction avec la ligne du train annonce la fin de la montée. La fine bruine et le petit vent qui nous accompagnent durant les lectures de paysages aux différentes tables d’orientation, ne donnent pas envie de s’attarder. Nous repartons, laissant derrière nous les nombreux touristes montés avec le train et les pottoks, occupants habituels des lieux. Nous passons côté Sud donc sur le territoire espagnol pour descendre, par une route un peu glissante, au col Zizkuitz où nous retrouvons une belle pelouse sur laquelle sont plantées une borne frontière et une croix. Une petite grimpette sur une trace entre bruyères et rochers nous amène au sommet de la Petite Rhune (699 m) surmonté d’un très gros cairn.
Sur la petite Rhune
Le ciel s’est à nouveau dégagé et la vue est immense que ce soit côté français ou côté espagnol. Le chemin que nous devons reprendre se situe en dessous face Nord et c’est en hors piste à travers les fougères que nous le retrouvons.
Descente dans les fougères
Pour la pause pique-nique, que demander de mieux qu’une belle pelouse avec vue sur l’océan jusqu’aux plages de sable des Landes. Sur le Subizia, petit sommet face à nous, un randonneur profite lui aussi du soleil. Il y est encore lorsque nous repartons dans sa direction. Au pied de ce monticule rocheux, nous prenons une sente plus ou moins glissante qui demande de descendre prudemment jusqu’à une venta isolée et fermée. Arrivés au Deskargako Lepoa nous retrouvons le GR10. En le suivant plein nord, il pourrait nous ramener directement au parking. Mais j’ai choisi de le suivre Sud Ouest (direction col d’Ibardin) pour passer par Intzola. Le chemin bien ombragé est agréable et sans même nous en rendre compte nous repassons en Espagne. Au franchissement de l’Intzolako Erreka (ruisseau) nous laissons à gauche le GR et descendons plein Nord direction Olhette, suivant de plus ou moins près le ruisseau, sur une ancienne voie romaine pavée à quelques endroits de belles dalles de grès roses. Mais nous la quittons avant Olhette pour prendre à droite une chicane qui permet de franchir une clôture et poursuivre par une sente qui serpente dans le bois. Un poteau électrique sert de pont pour passer au-dessus de ruisseau. Après un passage très boueux, la traversée d’un champ de fougères, un chemin montant nous amène devant une barrière ornée d’un panneau interdisant le passage. Le chemin qui se situe derrière devrait nous ramener au parking tout proche ! On pourrait franchir la barrière qui s’ouvre librement mais les maisons sont tout à côté et peut être aussi la personne qui a installé l’interdiction. Parti pour une phase de reconnaissance, Michel revient en courant en zig-zag pour éviter les balles . Un chemin goudronné situé juste en dessous doit nous permettre de retrouver notre parcours sans faire de détour ce qui est fait après un petit taillis traversé et une clôture contournée. Un dernier franchissement du ruisseau toujours sur un poteau électrique et nous voici de retour à nos voitures.
La morale de ce parcours et de celui de dimanche : les petites sentes qui paraissent bien sympathiques sur les cartes ne le sont pas toujours sur le terrain.
JOUR 7 vendredi 26 septembre
Iparla (1044m)
Distance : 14,21 km Dénivelé : 1054 m Durée de marche : 4h57’ Durée de déplacement : 6h39’
L’Iparla est le point culminant d’une ligne de crête frontalière entre la vallée inhabitée de l’Urrizate (Espagne) et la vallée de la Nive. Ce premier sommet de plus de 1000 m en venant de l’océan Atlantique sera pour nous le dernier du séjour.
La météo des jours passés m’a conduite à modifier le parcours pour y monter, celui tracé initialement ayant un passage herbeux, déconseillé si humide.
C’est donc de Bidarray qu’il domine que nous partons, suivant le GR 10, encore lui ! Dès le début, la pente est soutenue. Il faut faire en 4 km plus de 900 m de dénivelé. Une partie goudronnée jusqu’aux dernières maisons, puis un chemin caillouteux dans la forêt, avant de se retrouver sur l’arête rocheuse d’où nous dominons la vallée de la Nive, avec face à nous l’objectif du jour. Les crêtes se découpent sur le bleu du ciel.
En montant sur Iparla
En contrebas, sur les rochers, des vautours attendent que l’air se réchauffe pour prendre leur envol. La pente atteint par endroit des pourcentages de 30 à 40%. Avant le col Pagalepoa, un passage équipé d’un câble facilite et sécurise la progression sur une partie plus abrupte. Une petite pause au col où moutons et pottoks pâturent, permet de reprendre son souffle avant d’attaquer la dernière partie de la montée, peut être moins exigeante. Il faut tout de même passer de 522 m à plus de 900 m d’altitude avec une sente qui louvoie entre et sur les rochers avec toujours en point de mire la crête pour arriver à l’Iparlako Lepoa, dernier col avant le sommet. Un dernier effort pour atteindre celui-ci et nous pouvons depuis ces falaises abruptes profiter d’une vue époustouflante sur les vallées et les sommets du Pays Basque, voire plus. Les vautours font leur apparition mais pas seulement ! Les parapentistes nous survolent également.
Mais contrairement à il y a 2 ans beaucoup moins de monde, peu de rencontres lors de la montée et sur le sommet seulement un groupe de 5 à 6 personnes qui pique-niquent juste au dessus du vide. La place étant occupée nous nous reculerons un peu pour prendre le nôtre.
Pour redescendre, nous prenons en sens inverse le chemin jusqu’au col et celui-ci passé, une petite sente en pente douce à travers les estives. Très belle vue sur l’Artzamendi, l’Hatzamendi et surtout le Baigura fait en début de semaine.
En arrière plan des pottoks le Baigura
Comme souvent la facilité, entraîne l’erreur et suivant une trace nous sommes revenus sur le GR. Il faut aller plus sur la gauche pour prendre la direction du col de Lacho. Nous nous interrogeons sur la signification d’une pierre gravée BK 42 installée en bord de chemin. Après recherche, il s’avère qu’elle a été érigée en mémoire d’un traileur, décédé ici en juillet 2015, alors qu’il participait à une course de montagne. Au col une borde toute neuve contraste avec celles en ruines que nous trouverons un peu plus bas. Le chemin en balcon surplombe la vallée du Bastan, qui prend sa source en Espagne et se jette dans la Nive à Bidarray. Chemin en pente modérée qui s’accentue juste à l’arrivée sur le GR10 qui arrive de l’ouest et que l’on suit jusqu’à nos voitures.
Dernière mission pour Pierre, aller récupérer les très réputés gâteaux basques de la pâtisserie du village.
Ainsi se termine cette semaine où nous avons retrouvé ou découvert différentes facettes de cette belle région. Merci à tous de votre amicale participation et des photos transmises (à retrouver prochainement en diaporama sur le site/ page Nos aventures )
Terrain : chemins, sentiers, sentes, en terre, en sable, avec rochers, crêtes rocheuses ou herbeuses. Végétation : chênes, hêtres, châtaigniers, fougères, ajoncs, colchiques Faune : vautours, Milans royaux, pottoks, moutons, chèvres
Hébergement : confortable, pavillon pour 2 personnes, en pension complète au village club Miléade.
Restauration : petits déjeuners et repas du soir très appréciés. Pique-niques constitués au gré des envies de chacun. Groupe : très bonne ambiance. Incidents : quelques petites chutes sans conséquences
Animateur : Pierre Nombre de participants : 7, animateur compris (4 femmes, 3 hommes) Météo : ensoleillé et chaud (30°) Distance : 19,8 km Dénivelé : 750 m Durée : 6h43 pauses comprises (5H22 hors pauses) Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 160 km pour 2 véhicules Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire : Thiers, Dégoulat, Pialet, Membrun, Chemin des champs de pierres, Luc, Chemin de la Meule, chemin de Chabanat, Martignat, Laire, Landrodie, La Font, L’Obstancie, Chemin rural de la Grimardie à Montguerlhe et à la Chassaigne, Chemin rural du Fermoulis à Péage, Le Péage, Madière, Le Faux Martel, Les Bergerettes, Pont Haut, Dégoulat, Thiers.
Le départ se fait depuis les bords de la Durolle, rivière qui traverse Thiers et qui a permis en son temps le développement économique de la ville notamment dans l’industrie des couteaux. Rapidement nous rejoignons les bois et traversons le « Pont Vielh », plus vieux pont de Thiers daté au moins de 1476.
Il fait moins d’un mètre de large et son accès est de nouveau possible grâce à l’action d’une association locale. Une première montée se fait jusqu’à Dégoulat par le GR89 (chemin de Montaigne) et qui à terme doit rejoindre Lyon à Bordeaux. Il doit son nom à Michel de Montaigne qui rejoignit Bordeaux depuis Lyon à pied où il venait d’être élu maire en 1581.
A Dégoulat nous quittons le GR89 pour rejoindre le Sentier des Margerides qui remonte la Durolle en balcon. Le chemin passe sous une conduite forcée qui descend du barrage de Membrun puis nous descendons vers la Durolle pour suivre la Vallée des Rouets, lieu emblématique de Thiers où des artisans y émoulaient les couteaux depuis le 17ème siècle jusqu’au déclin de cette industrie manuelle avec l’avènement de l’électricité dans les années 1930. Les vestiges des rouets montrent l’importance de cette activité.
Rouet
Après être passés près du dernier rouet encore debout et transformé en musée, nous remontons à Membrun.
La journée sera chaude mais la majeure partie du dénivelé se fera dans la matinée et à couvert. Le petit groupe que nous formons marche à une bonne allure et nous faisons régulièrement des pauses boisson. A l’approche de Landrodie, nous faisons une halte pour déjeûner dans un champ d’herbe dont le propriétaire est, hasard, un ami d’Annick et Laurent et viendra échanger quelques mots.
Au lieu-dit Le Péage, ancien lieu d’octroi des charrois, nous rejoignons le GR89 et passons au pied des vestiges du château militaire de Montguerlhe qui tient son nom de l’auvergnat « guerlhar » et qui signifie « le mont d’où l’on peut guetter ». Un peu plus loin nous dépassons le point culminant de la randonnée et, à proximité du lieu-dit Madières, nous quittons le GR89. En passant près des Bergerettes, nous entamons la longue descente jusqu’à Dégoulat et reprenons le chemin emprunté à l’aller en sens inverse. Avant de repasser par le Pont Vielh, nous faisons un crochet par la chapelle Saint-Roch (1630), hélas fermée mais sans grand intérêt.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 4 animatrice comprise (2F- 2 H) Météo : petite pluie intermittente, 2 grosses averses, soleil l’après-midi. Distance : 25 km Dénivelé : 500 m Durée déplacement : 6h30 Classement Atlas : facile Voitures : 42 km pour 1 voiture de Clermont Fd, 54 km pour 1 voiture du Crest soit au total 96 km Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : Allagnat, bac de Montmeyre, bac de Ceyssat, ouest du Puy de Côme, la Pierre Signée, les Gardes, Cheire de la Vigne, Ceyssat, Montmeyre, Allagnat.
Très petit groupe ce jeudi matin pour aller arpenter la chaîne des Puys. La météo annoncée doit y être pour quelque chose… Le tracé de la randonnée privilégie un parcours en grande partie en sous bois, qui devrait nous protéger des averses annoncées.
Le départ se fait sous un ciel couvert mais sans pluie et une atmosphère très sombre règne pendant la traversée du Parc d’Allagnat. On se croirait au crépuscule ! Nous retrouvons un peu de lumière après la traversée de la D52 le chemin étant plus large. Au croisement avec le GR 441 A, alors que nous sommes moins protégés, grosse averse mais qui ne dure que quelques minutes. Cela n’entame pas la bonne humeur du groupe. Après un regard au Puy de Dôme dont le sommet est sous les nuages, nous prenons la direction du bac de Montmeyre par un chemin transformé en petit ruisseau. Une grande partie de celui conduisant au bac de Ceyssat est quant à lui bien abîmé par des opérations de débardage. Sur les suivants qui longent le Puy de Côme, de grandes flaques, résultat des dernières pluies, mais qui doivent régulièrement se former car des voies de contournement ont été créées au fur et à mesure des passages ce qui évite le bain de pieds.
Dans la Cheire de la Vigne
Arrivés à la Pierre Signée, pierre plate gravée d’inscriptions énigmatiques, nous pouvons profiter de quelques rochers et troncs d’arbres couchés pour déguster notre pique-nique sous un ciel clément, la pluie fine qui nous a accompagnés une grande partie de la matinée s’étant arrêtée. Mais cette accalmie ne va pas durer. Peu avant, les Gardes, alors que nous sommes totalement à découvert, nous subissons une nouvelle très grosse averse qui s’interrompt dès que nous traversons le hameau.
La Pierre Signée
Nous empruntons ensuite une toute petite sente qui parfois se perd dans la végétation ou se divise. Il faut alors faire le point avec la boussole pour décider de la direction à prendre. La fin du parcours est un peu moins agréable car la disparition d’un chemin nous oblige à passer dans Ceyssat alors que nous devions contourner le village. Un peu de goudron et un allongement du parcours. Mais le ciel s’est dégagé et nous devons même enlever quelques couches de vêtements pour terminer la journée.
Château et Eglise d’Allagnat
Félicitations à Patrick à qui j’avais confié la carte en fin de matinée et qui a parfaitement géré le challenge dans un environnement pas toujours facile. Merci aux 3 courageux qui ont bien voulu m’accompagner malgré la météo annoncée.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 12 animatrice comprise (7F- 5 H) Météo : température douce, après midi en partie ensoleillée Distance : 16,500 km Dénivelé : 507 m Durée déplacement : 3 h 50 Classement Atlas : facile Voitures : 32 km pour 1 voiture de Clermont Fd, 70 km pour 2 voitures du Crest (140 km) soit au total 172 km et 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : parking des sources, Tournoël, gorges d’Enval , Facemeunier, Croix de Saint-Priest, vallon entre le Viallard et la Coussedière, parking.
Une vigilance orange orage avec de fortes averses étant annoncée sur tous les départements auvergnats jusqu’à ce jeudi 12 h, avec une amélioration ensuite, je propose plutôt que de renoncer à sortir, une randonnée sur l’après midi. Un nombre suffisant de participants ayant répondu positivement à cette suggestion, c’est de Volvic que nous partons.
Un itinéraire où nous allons retrouver des lieux assez caractéristiques de ce secteur. Dès le départ, c’est la classique montée à la Vierge Noire qui surplombe le village puis le passage au château de Tournoël. Le ciel est encore chargé de gros nuages mais au fur et à mesure que nous progressons en direction des gorges d’Enval, la luminosité est plus forte et c’est sous les rayons du soleil qui percent au travers du feuillage que nous remontons le long de l’Ambène. Cf Wikipédia «Son nom vient du mot gaulois ambe qui signifie « rivière » auquel se rajoute le suffixe diminutif -ena qui en fait « la petite rivière ». Ce nom donnera celui occitan (Ambena repris tel quel) et celui français (Ambène)». Passages rocheux, passerelles, se succèdent avec en fond le bruit de la rivière.
Avec les orages de la veille, le niveau de l’eau est assez haut et nous empêche à 2 reprises d’emprunter les passages habituels. D’abord le franchissement d’un tronc d’arbre au lieu de le contourner en utilisant des pierres en bord de rivière, ensuite un passage à gué non traversable. Un demi tour s’impose vers la dernière passerelle toute proche pour remonter quelques mètres droit dans la forêt et retrouver le chemin. Mais cette augmentation du débit permet aussi d’avoir des cascades et cascadelles plus volumineuses. Si l’accès à la cascade du Grand Gornand est interdit pour cause de travaux, il nous reste celle du Petit Gornand proche du chemin.
Cascade du Petit Gornand
Après Facemeunier, c’est la remontée sur le plateau avec en perspective quelques volcans avant de replonger dans un petit vallon à l’accès bien protégé par la végétation et une dernière immersion en sous bois avant de retrouver des lieux plus fréquentés. Merci pour votre participation et aux 2 pâtissières du jour, Caroline et Bénédicte.
Animateur : Pierre Nombre de participants : 8 animateur compris (4 femmes, 4 hommes) Météo : ensoleillé et chaud, lourd l’après-midi Distance : 22 km Dénivelé : 550 m Durée : 7h00 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 2 voitures sur place et 1 voiture au départ de Clermont soit 74 km. Préparation et rédaction : 3 h
Itinéraire : Cascade de Say, PC 874, PC 929, PC 984, Banson, PC 885, PC 790, Les Chassagnes, les Renardières, PC 807, Le Colombier, Puy du Soud, PC 798, Monges, Hyvon, Vareilles, Say Soubre, cascade de Say.
Rendez-vous est donné au parking de la cascade de Say alimentée par le ruisseau de Gelles, ruisseau que nous avions traversé par un gué au mois de mars mais nous n’y avions trempé que les pieds.
Les voitures ont été garées sur le parking au pied d’arbres dont l’ombre bienfaitrice sera appréciée à notre retour. La journée promet d’être chaude – elle sera étouffante – et les prévisions de température auront été sous-estimées (32° au lieu des 29° vus sur les sites de météo).
Le départ se fait en direction du Puy de Banson après la traversée de la D204. Le sentier est peu visible mais praticable et sinue dans la forêt. Après quelques mètres, le sentier se perd mais nous retrouvons rapidement un chemin d’exploitation. La végétation s’est beaucoup développée ce printemps avec les précipitations et les chaleurs de ce mois de juin ; les orties et les ronces ont envahi le parcours et nous chatouillent les guiboles et dessous de bras. Laurent prend l’initiative d’ouvrir la trace, ce qui facilite le cheminement de la troupe. La pente est régulière et n’est pas forte. Avant de contourner le puy de Banson, nous empruntons un bout de route bitumée ce qui nous repose un peu des efforts consentis dans la végétation.
A la descente tranquille du puy, nous traversons le village de Banson à proximité de la chapelle (privée) d’un château qui n’en a ni l’air, ni la chanson. A ne pas confondre avec le château de Banson situé près de Combronde qui n’existe plus car dynamité durant la seconde guerre mondiale.
Après la traversée de Banson, nous rejoignons le ruisseau des Planchettes et le suivons pratiquement jusqu’à sa confluence avec la Miouze. En remontant sur une courte portion de hors-piste, nous récupérons un agréable chemin, toujours ombragé, qui suit en balcon la Miouze et la voie de chemin de fer. Régulièrement, nous y voyons de jolis lys martagon.
Lys Martagon
Au sortir du bois des Renardières, nous trouvons un champ récemment coupé où nous nous arrêtons pour le déjeuner. L’ombre des arbres et le confort de l’herbe tente l’une d’entre nous pour une courte méridienne.
Nous continuons l’itinéraire en traversant la voie de chemin de fer et la Miouze une première fois, direction le Colombier puis Massages où une tablée réunit les habitants. Faute d’une fontaine potable, l’un de nous se voit généreusement offrir une bouteille d’eau gazeuse. La chaleur commence à se faire beaucoup ressentir sitôt que nous marchons en plein soleil mais les chemins sont fort heureusement arborés. Après le contournement du puy Marmont, nous retraversons une deuxième fois la Miouze et la voie de chemin de fer.
Avant la remontée vers Monge qui se fera à découvert, nous effectuons une halte à l’abri des arbres car l’effort de marche sous la chaleur commence à être éprouvant.
Arrivés à Monges, nous entendons de loin la musique d’une fête de village. C’est le jour choisi pour les réunions villageoises après celle de Massages. Au cimetière, nous nous arrosons d’un peu d’eau et remplissons quelques gourdes avant de poursuivre vers Hyvon, Vareilles et Say Soubre que nous ne faisons qu’effleurer.
Une dernière montée et nous retrouvons nos véhicules. Quelques uns d’entre nous iront découvrir la cascade de Say en contrebas et les quatre hommes présents ce jour iront y prendre une douche rafraîchissante.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 12 animateur compris (7 F, 5 H) Météo : Soleil et nuages Distance : 25 km Dénivelée : 600 m Durée : 7h20 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto 110 km pour 1 véhicule et 140 km pour 2 véhicules Préparation et rédaction : 3H00
Itinéraire : Espinchal, La Godivelle, D32b,– près des Chastelets, la Grande Chaudière, buron de Chante-Milan, le Lac, Montgreleix, la Bastide, PC 1106, La Touche, D104, le Bac, Parpaleix, Touteix, HP et chemin sud Montagne de la Rochette, PC 1029, Espinchal
C’est sous un beau soleil de printemps – chaud l’après-midi – que nous avons arpenté les chemins et petites routes du Cézallier. Verdure et fleurs garanties. Nous étions déjà venus à Espinchal un jeudi en 2018 et le village n’a pas changé. Toujours ces belles pierres et surtout ces plus ou moins grandes maisons de marchands de toile construites par ces commerçants au XIXème et début du siècle dernier. D’Espinchal, nous nous chauffons doucement les muscles en suivant le GR30 jusqu’à Sandalouze et plus loin la Godivelle où nous parvenons par le haut et par son lac.
Lac de la Godivelle
Les quelques touristes rencontrés n’altèrent pas la quiétude des lieux. Plus bas dans le village, l’ancien gîte des Sagne restauré est devenu la Maison de la Réserve Naturelle. Elle n’est malheureusement pas encore ouverte en ce jeudi d’Ascension 😊 Nous sommes obligés de suivre la petite D32b quelques centaines de mètres pour parvenir à une sente qui nous monte dans nos premières estives vers le buron de la Grande Chaudière et la sagne de la Petite Chaudière en contrebas. La sente suit très précisément les clôtures. Sur ma carte de 1999 ce n’en était pas encore un mais c’est bien un sentier de PR aujourd’hui comme le montre l’appli de l’IGN. Nous mangeons au sud du buron de la Fage avec des vues sur les monts du Cantal, très nets pour une fois et le massif du Sancy.
Vue sur les Monts du Cantal
Belle salle à manger appréciée par les participants. Après une bonne collation, nous reprenons la route pour gagner le Lac, charmant hameau blotti dans un verdoyant vallon qui en fait un beau lieu de villégiature : quelques chalets-gîtes en bordure du lac des Estives en témoignent.
Chalets gîtes en bordure du Lac des Estives
Nous continuons vers Montgreleix où l’on aperçoit les vestiges de précédents Sancy Horizons. Le restaurant du village crée un peu d’animation : une escouade de motards en a pris possession et sur le départ, font vrombir leurs engins. On n’aime ou pas. Montgreleix est le plus haut chef-lieu de commune du département du Cantal, culminant à 1 250 mètres d’altitude. On aperçoit à l’est le Mont Chamaroux très reconnaissable et très reconnu par certains participants. On peine à imaginer que l’école comptait il y a à peine un siècle plus de 100 enfants. L’église St Laurent, « miraculeusement » ouverte, a été reconstruite après le grand incendie de 1884 qui ravagea le village. Nous y pénétrons pour admirer un grand et beau retable polychrome.
Il nous faut continuer la route pour parvenir à la croix de St Roch patron du village. Le chemin se poursuit jusqu’à La Bastide en épousant le sentier des Vaches Rouges sur de belles traces herbeuses. Après le hameau, nous avançons sur des petites routes sans voiture encadrées par de beaux prés fleuris où paissent ici et là quelques Salers ou Aubrac. Le soleil nous accablerait presque sur ces petits boyaux asphaltés d’autant plus que la pente s’accentue au sud du hameau de Labro. Le hameau du Bac un peu plus loin nous donne l’occasion d’une bonne pause. Installés près de la clôture d’une petite résidence secondaire, son habitante nous propose gentiment de remplir nos bouteilles. L’intérieur du logis est un peu rustique et le poêle à bois encore tiède. Du jardin-terrasse de la demeure on a un superbe point de vue sur la vallée de la Grande Rhue, rivière qui se jettera beaucoup plus loin à l’ouest, à Bort les Orgues, dans la Dordogne.
La fin du tracé devant passer par Lavergne et Sistrières plus au nord me parait encore long étant donné l’heure. Je décide de couper en suivant un chemin goudronné qui traverse deux hameaux, Parpaleix et Touteix où un beau chemin nous amène dans les prés pour le seul HP du jour. Après avoir traversé la seule clôture de la journée – un exploit dans le Cézallier – je prends plein est la direction d’un buron d’où part progressivement un chemin d’exploitation qui nous amène deux kilomètres plus loin sur la route, à l’entrée d’Espinchal. Après un petit détour herbeux et piquant pour apercevoir la cascade du ruisseau d’Espinchal, nous regagnons les voitures garées près de l’église.
Animatrice : Mady Nombre de participants : 25 animatrice comprise (16F, 9H) Météo : Soleil avec quelques passages nuageux et des rafales de vent Distance : 22,860 km Dénivelé : 900 m Durée déplacement : 7 h Classement Atlas : moyenne Voitures : 44 km x 3 voitures de Clermont Fd , 12 km x 2 voitures du Crest soit 156 km, et 2 voitures sur place. Préparation et rédaction : 3 h
ITINÉRAIRE : Chanonat, Ouest Puy de Cimard, Opme, plateau de Gergovie, sud est Romagnat, ravin de Vazilhat, Gergovie, Puy de Jussat, Jussat, Chanonat.
Autour du plateau de Gergovie avec tout au long du parcours plusieurs points de vue sur les vallées et montagnes.
Vue sur le Puy Giroux et le massif du Sancy
Situé au bord de l’Auzon, Chanonat est connu pour être le siège d’une ancienne commanderie hospitalière et du château de la Batisse. Mais il serait aussi le lieu de naissance du poète Jacques Delille, sachant d’autres sites donnent Clermont Fd comme lieu de naissance !
Nous traversons la partie ancienne du village jusqu’à l’église et l’ancienne commanderie hospitalière avant de rejoindre l’Auzon. Ce petit affluent de l’Allier paraît bien inoffensif mais pourtant la commune a connu plusieurs crues au XXème siècle, dans l’entre-deux-guerres, à la fin des années 1980 et au début des années 1990 et en juin 1992.
Depuis le chemin rive gauche nous apercevons le haut de la chapelle Notre Dame de l’Arbre puis arrivons au niveau du château de la Batisse et de son jardin à la française. Après la traversée de la D 52, nous commençons la montée vers Opme où nous arrivons par la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny. L’occasion de rappeler que de juillet 1940 à septembre 1941, il séjourna au château et créa l’École des cadres d’Opme qui forma des cadres pour l’armée française rénovée.
Sur le plateau de Gergovie les moutons qui occupent l’espace ne semblent pas être gênés par le vent qui souffle en rafales. Pour notre part nous en quittons le bord pour le milieu espérant trouver un coin abrité pour le pique-nique. Ce sera le cas pour certains derrière une haie de buissons, pas pour d’autres préférant les murets pour s’asseoir mais toujours en plein vent.
Pique nique sur le plateau face au Puy de Dôme
Heureusement, la descente sur Romagnat puis le contournement nord du plateau permettent de retrouver plus de calme et une température plus douce. Un superbe machaon ne s’y trompe pas et volette tranquillement devant nous.
Après le village de Gergovie, direction le Puy de Jussat et ses grottes. Mais comme souvent des différences entre la carte et le terrain qui suscitent quelques hésitations entre un chemin inexistant sur la carte et celui devant être suivi, une très petite partie de hors piste pour retrouver le dit chemin. Plus loin un panneau dégradé nous informe que nous sommes sur le Domaine de la sorcière qui a modifié les chemins pour en interdire certains. D’ailleurs celui que je pensais prendre pour atteindre directement le Puy de Jussat est barré et caché par une épais mur de broussailles.
Mur de broussailles
Nous arrivons donc au pied de celui-ci. Il faut remonter un peu pour arriver au sommet. Mais grosse désillusion, tout le secteur est désormais clôturé et les grottes ne sont plus accessibles. Il faudra se contenter des 2 seules grottes visibles en bordure du chemin emprunté pour monter ou de la photo faite lors d’une randonnée en 2023.
Il ne reste plus qu’à descendre sur le village de Jussat, puis à rejoindre l’entrée de Chanonat. Petite pause à la Croix St Anne, l’une des 16 croix du village, avec lecture d’informations la concernant grâce au document « Le chemin des croix de Chanonat »créé par la mairie.
Nous nous séparons après avoir partagé gâteaux et gourmandises avec encore en mémoire les beaux points de vue aperçus tout au long de la journée.
Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience lorsque vous naviguez sur le site. Parmi ces cookies, les cookies classés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour le fonctionnement des fonctionnalités de base du site. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de désactiver ces cookies.
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site. Cette catégorie comprend uniquement les cookies qui garantissent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.
Tous les cookies qui peuvent ne pas être particulièrement nécessaires au fonctionnement du site et qui sont utilisés spécifiquement pour collecter des données personnelles des utilisateurs via des analyses, des publicités et d\'autres contenus intégrés sont appelés cookies non nécessaires. Il est obligatoire d\'obtenir le consentement de l\'utilisateur avant d\'exécuter ces cookies sur notre site.