Dim 02/10/25 Rando Combrailles – de Montfermy aux Fades

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 12 animateur compris (9 F, 3 H)
Météo : Grand soleil toute la journée
Carte :  IGN 2431SB
Distance : 24,5 km (montre Régine)
Dénivelée : 750 m (montre Régine)
Durée
: 7h45 pauses comprises – 7h de marche
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto 80 km pour 3 véhicules
Préparation et rédaction : 3H
 
Itinéraire :  Montfermy, S/SO PC 691, PC 721, Nord Puy Maladroit, la Quarte, les Chazots, Martinèche, Sapins de Martinèche, la Barre, la Chazotte, plage de la retenue de Fades-Besserve, GR4, St Jacques d’Ambur, Côte Faite, les Vaissières, Est puy Maladroit, Baspeyras, les Combres, D418, Montfermy

Départ de la rando un peu hésitant car la carte ne prend pas en compte les modifications du tracé du GR 4 intervenues depuis 2017, date d’édition de la carte. L’ancien tracé du GR est rétrogadé en simple chemin de PR peu balisé ; les anciennes balises GR, quasi effacées, sont encore visibles sur certains arbres.  La rando va emprunter de beaux chemins ruraux surmontés souvent par des chênes et des frênes formant de belles haies. Le bocage existe encore un peu dans les Combrailles. La rando est aussi l’occasion pour deux aspirants-animateurs de pratiquer carte et boussole sur le terrain. Après puy Maladroit je passe les commandes à Martine qui va nous guider sur un segment du parcours sans grands pièges mais qui va nécessiter observation et concentration. C’est à l’approche de Martinèche que se pose le choix, à une intersection, du bon chemin à suivre. L’utilisation de la boussole est nécessaire à ce moment-là pour confirmer le choix. Il est bon puisque nous parvenons quelques minutes plus tard dans le hameau. A l’entrée, nous tombons sur un clapier bien fourni en lapins, chose plutôt rare aujourd’hui. Plus loin le chemin d’exploitation qui se transforme en sente devient bientôt infranchissable : trop de ronces et d’orties qui me martyrisent les mollets, pauvre de moi qui randonne en short aujourd’hui 😊. Martine a le bon réflexe d’emprunter une portion du champ en parallèle de notre sente, en léger surplomb. Au bout du champ, pas d’autres choix qu’un peu de hors-piste dans les bois pour descendre retrouver notre sentier désormais plus accueillant. Les opérations de lecture de carte et de manipulation de la boussole nous ont un peu ralenti. Comme l’idée est de déjeuner au bord de la retenue des Fades, je reprends les commandes et accélère un peu l’allure. Un peu plus tard, nous parvenons à la Chazotte et nous profitons d’une plage ensoleillée pour la pause méridienne. Les fauteuils du restaurant fermé après la saison estivale font parfaitement l’affaire, nous offrant un moment des plus confortable.

C’est Patrick qui prend la relève après le repas. Nous empruntons un segment du GR 4 jusqu’à St Jacques d’Ambur, ce qui facilite la tâche de l’impétrant. Une belle et spacieuse tiny-house attire notre attention à l’entrée du bourg.

Avec ses deux mezzanines, son rez de chaussée astucieusement aménagé et malgré la relative petite surface habitable, elle a tout pour séduire les amateurs dont je suis 😊 A la sortie du bourg, nous sommes témoin d’un drame : deux martinets sont pris au piège d’un container grillagé qui abrite du matériel de construction d’un hangar à proximité. Ils sont rentrés par un léger espace libre dans le bas de la cage mais n’arrivent plus à en sortir. Ils tournoient comme des forcenés sans solution. Mais avec patience (et son bâton de marche), Laurent parvient à guider un des oiseaux vers la sortie. L’autre mettra un peu plus de temps à s’extirper. Heureux de cette conclusion, nous reprenons notre marche, sans difficulté au niveau orientation, vers Côte-Faite. Juste après les choses se compliquent car deux sentes parallèles se proposent, l’une plus large et « bon chemin » que l’autre. Nous prenons bien sûr la plus accueillante qui finalement s’avère la mauvaise. Belle leçon : les habits ne font pas le moine y compris en randonnée ! Après un petit hors-piste au nord qui nous remet sur la bonne sente nous traversons plus bas dans le bois le beau ruisseau de Tourdoux. Un rude chemin en lacet nous fait remonter de près de 180 m jusqu’à parvenir sur le plateau.

Une belle illustration de la simplification du tracé cartographique par rapport à la réalité du terrain : les zigs et zags n’apparaissent pas sur la carte qui présente des segments beaucoup plus rectilignes. Martine et Patrick en prenne bien conscience. La fin de la rando approche lorsque nous revenons vers le Puy Maladroit et les petits hameaux qui l’entourent : Baspeyras et Le Malleret. Autrefois purement agricoles, ils sont maintenant occupés par de belles constructions assez récentes formant presque un lotissement. Nous empruntons un beau chemin assez ancien qui nous descend jusqu’à la départementale à l’entrée de Montfermy. Bizarre, ce large chemin rural qui passe aux Combres par deux, trois vielles maisons n’apparait pas du tout sur la carte. Je ne pensais pas que la simplification dont je parlais plus haut allait jusqu’à faire l’impasse sur des chemins pourtant tracés de longue date. 😊 

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Dim 28/09/2025 Rando Chaîne des Puys – Col de Ceyssat

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (3 F, 4 H)
Météo : quelques éclaircies – grande douceur
Distance : 25 km
Dénivelée : 750 m
Durée
: 8h pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto 30 km pour 1 véhicule – 2 voitures sur place
Préparation et rédaction : 3H
 
Itinéraire : col de Ceyssat, cratère Kilian, Est puy de Salomon, Ouest puy de Montchier, Nord puy de Barme, D942, gde piste d’exploitation vers Mercoeur, sente S/SO vers la Boue, sente Est Plachamps, Recoleine par GR 441B, chapelle au-dessus de Récoleine, NE vers puy de Pourcharet, puy de Monteillet, GR4 jusqu’au grand carrefour vers Laschamps / Mercoeur, sente Ouest puy Pelat, passage sous ligne HT,  SO puy de Montchar, sente vers source de l’Enfer, sente Est puy de la Moréno, col, sente NE parallèle à D942, Est puys de Montchier et Salomon par chemin d’exploitation, sente Est vers GR4, Nord vers col de Ceyssat

Comme le montre la description de l’itinéraire, à part les puys, peu de points pour se repérer sur la carte et le terrain 😊. C’est en effet un petit circuit serpentant entre les puys du sud de la chaîne que j’ai proposé aux participants de ce dimanche. Nous avons utilisé des sentes et sentiers peu connus des présents, plus par ceux qui participent à nos marches sportives dans le secteur. Peu de curiosité sinon au début de la marche le passage au-dessus du cratère Kilian, aujourd’hui grande dépression noyée dans la verdure, avant-hier (9000 ans av JC) éruption explosive majeure de la chaîne. De gros blocs de cette éruption ont été identifiés au sommet du puy de Dôme, à une distance de 1500 m et 400 m plus haut. Après le passage vers le col de la Moréno, nous entrons dans des espaces plus ouverts qui offrent de beaux points de vue sur les puys que nous avons tangentés et ceux que nous rencontrerons par la suite.

Les passages en sous-bois permettent à Pierrre en rando découverte de nous faire profiter de son expertise mycologique. Avec les conditions météorologiques de ces derniers jours, il y a eu de belles poussées. De fait, nous rencontrerons ici et là quelques porteurs de sacs en plastique….  Le passage à Récoleine nous apprend qu’un petit café derrière l’ancienne auberge de la Fourniale est encore ouvert. Quelques instants plus tard, nous nous arrêtons pour la pause déjeuner près de la petite chapelle qui domine le hameau. Le point de vue permet une belle lecture du paysage de ce petit secteur entre Dômes et Sancy.

Un temps évoqué, l’ascension du puy de Pourcharet par son côté nord ne se fait pas et est remplacée par la montée beaucoup plus modeste du puy de Monteillet avec un sommet 100 m plus bas que celui de son voisin immédiat.

C’est néanmoins une première ascension de ce puy pour le groupe, animateur compris. Après cet unique passage hors-piste de la journée, nous retrouvons rapidement le GR 441 qui file vers Laschamps. Nous le quittons au niveau du grand carrefour pour gagner par des sentes plus ou moins effacées la source de l’Enfer au pied du puy de Montchar. La littérature scientifique nous apprend que sur ce côté nord se situe la brêche d’explosion granitique/basaltique. De fait c’est sur ce côté qu’on aperçoit un important éboulis, rare dans la chaîne. Avec Kilian et Chopine, le puy de Montchar est le fruit de l’éruption explosive la plus grande de toute l’histoire de la Chaîne. Après les pluies de la semaine, la source est bien en eau… Peu après nous voilà revenu au col de la Moréno. Un sentier parallèle à la route nous amène au départ d’un nouveau sentier découverte qui serpente sous les puys du secteur. Une petite sente sous le puy des Grosmanaux nous amène au GR dans son nouveau tracé, au sud du col de Ceyssat que nous rejoignons au terme de cette agréable journée passée au cœur de la Chaîne.  

Merci à Pascal pour ses photos.

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Jeu 25/09/2025 Rando Livradois – Fayet-le-Château

Animateur : Yves
Nombre de participants : 13 animateur compris ( 9 F, 4 H)
Météo : brumeux et couvert 
Distance : 24 km
Dénivelé : 750 m
Durée : 7H30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 66 km pour 2 véhicules et 56 km pour 2 autres soit : 244 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Les Barnoux, Berlet, PC470, PC418, PC408, PC440, le Fournet, Montmorin, la Vialle, les Pipaloux, le Pereyret,PC698, PC677, Fayet-le-Château, la Gravière, le Pic, le Vernet, PC5831, PC524, PC469, le Moulin Blanc, les Maisons Basses, Les Pierrys, Train, Méraille, Lasteyras, les Barnoux.

En cette journée annoncée brumeuse et fraiche, nous allons sillonner un secteur du Livradois entre des châteaux bien connus.

Départ des Barnoux sous un petit crachin, direction sud ouest. Après un bon kilomètre, nous quittons un chemin d’exploitation pour emprunter une sente herbeuse très humide suite aux averses des jours précédents. Cette sente aurait pu nous permettre de traverser la vallée du Madet, sente que l’on a déjà utilisée sur d’autres randonnées, mais malheureusement le ruisseau éponyme très chargé en eau est infranchissable ce matin. Demi tour pour rejoindre le pont à Brelet et traverser en toute sécurité. De beaux chemins nous mèneront au Fournet puis à la Vialle, petite halte devant le château de Montmorin, ancien château fort du 12°S, bien connu par la plupart des participants.

Devant le château de Montmorin

Après les Pipaloux, une résurgence, suite aux orages, a choisi le sentier comme lieu de passage. Malgré nos pas de danse sur les mottes et pierres moins détrempées, la majorité d’entre nous avons les pieds trempés à l’arrivée aux Pereyret. De là le parcours pour rejoindre Fayet-le-Château est très agréable. Les nuages se sont un peu élevés, et l’horizon est davantage dégagé. Avant Fayet, petit coup d’œil au Château de Seymier blotti en pleine forêt. La faim se fait sentir, l’espace devant le four banal de Fayet arrive à point nommé pour la pause méridienne.

Tour du château de Seymier

Trois gouttes nous surprennent en plein repas, ce seront les dernières de la journée. L’après-midi à été plus agréable avec un semblant de soleil par moment. Nous découvrons plusieurs étangs avant et après Mauzun. Ce très important château du 13°S avec ses 20 tours est considéré comme la plus grande forteresse régionale. Bien encré sur son piédestal il se repère de loin.

Château de Mauzun

Le sentier très bucolique dans la forêt, le long du Pic ruisseau tranquille, devient plus ouvert à l’approche du Méraille où une table d’orientation nous permet de repérer le parcours du jour entre ses deux châteaux emblématiques du Livradois. Pour retourner aux voitures nous traverserons de jolis hameaux aux bâtisses superbement rénovées.  

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Jeu 18/09/2025 Rando Cantal – Paulhac

Animateur : Yves
Nombre de participants : 10 animateur compris ( 6 F, 4 H)
Météo : Ensoleillé et chaud 
Distance : 22 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 5H30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 210 km pour 2 véhicules soit : 420 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Paulhac, la Salesse, Douze, PC1083, PC1045, le Chambon, Bois de Lavergne, PC1211, PC1206, Chauvel, PC1100, Muratel, Bois de Labro, PC1116, PC1188, Puy de Mercou PC1171 Paulhac.

Aujourd’hui nous nous dirigeons dans la partie cantalienne du parc Régional des Volcans d’Auvergne, à Paulhac situé sur la Planèze de St-Flour, village natal de notre ami Christian.

La commune traversée par le 45e parallèle est de ce fait à égale distance du Pôle Nord et de l”Equateur. En plus de Christian deux personnalités sont liées à cette commune : Charles Cérou, champion de France de marathon en 1951 et 1953, avec lequel Christian a couru dans sa jeunesse, et Jean Marie Chauvet spéléologue découvreur de la célèbre grotte Chauvet.

Sur le chemin qui mène de la Salesse à Pradalanche, au carrefour avec le GRP de St-Flour on aperçoit sur le sol, entouré d’herbe un sarcophage roman avec un emplacement pour la tête d’un défunt, c’est la “Tombe de la Dame”. A cet endroit une Dame de qualité, surprise par une neige abondante est décédée et enterrée là. 

Tombe de la Dame

Le village de Douze passé, de beaux chemins légèrement ombragés, nous mènent à Le Chambon. A l’entrée proche du vieux pont sur l’Epie, affluent de la Truyère, une chapelle remplace depuis 1886 un oratoire antique. Sous celle-ci jaillissait une source propice aux maladies des yeux. Face à la chapelle se trouve une croix en pierre taillée avec Christ et Vierge au revers, complétée par de personnages secondaires. Dans le village nous apercevons entre la végétation une magnifique Maison Forte admirablement restaurée.

Nous voici dans le Bois de Lavergne, les chemins modifiés par les forestiers deviennent impraticables, les ornières boueuses nous obligent à un laborieux hors piste entre les arbres et les branches au sol sur 200 mètres de dénivelé. Ouf ! difficultés finies, pas de chute, il est midi. L’étang de la Fage baigné par le soleil, en bord de route de Prat de Bouc, sera idéal pour le pique-nique. il commence à cogner, les couvre-chefs sont de rigueur.

Au Chauvel, une connaissance de Christian nous montre le chemin entre ses bâtiments pour rejoindre la cascade de Muratel, sans son aide l’accès aurait été difficile a trouver. Une discrète sente en pente dans un bois, recouverte de feuilles qui donnent un son feutré à notre démarche, nous conduit à la passerelle qui enjambe le ruisseau de l’Epie. Une rupture de pente importante provoque cette jolie cascade à double saut. En remontant la vallée visuellement, face au Plomb du Cantal, nous apercevons, aidé par une excellente luminosité, le château de Bélinay, ancienne seigneurie posée à l’entrée de la haute vallée de l’Epie.

Cascade de Muratel

Au hameau de Muratel, Christian est heureux de saluer son copain d’enfance. Jusqu’à Labro nous longeons en rive gauche l’Epie par un large chemin de gravette, appelé route d’hiver par les locaux, puis ce sera la montée au Puy de Mercou dernier dénivelé du jour. A l’est du puy qui surplombe le bourg de Paulhac, trois croix regardent vers l’Est et une table panoramique permet d’admirer les contreforts de l’Aubrac, les Monts de la Margeride, le Cézallier et toute l’étendue de la Planèze avec les narces de Lascols et de Nouvialle. Petite pause reposante à l’ombre, car la fatigue sous cette chaleur commence à peser, avant de redescendre.

Nous revoilà à Paulhac, visite de l’église St Julien d’origine romane, elle fut brulée et démolie durant la guerre de 100 ans. Le clocher à peigne a été remplacé par une flèche de 30 mètres afin de servir de phare pour le promeneur égaré dans ce secteur souvent sous le neige, plusieurs retables et un Christ polychrome en ornent l’intérieur. A proximité le château du 13°S attire notre regard avec les chemins de ronde surmontant les tours.

Château de Paulhac

Dans le village Christian nous montre sa maison natale, son école primaire et ne cesse de saluer diverses connaissances jusqu’à Madame le Maire qui lui remet le nouveau topo-guide des circuits pédestres autour de Paulhac. Il est ravi, il est chez lui !!

Merci à Christian de m’avoir proposé ce parcours et de l’avoir animé pour nous faire découvrir un patrimoine riche et passionnant, et nous n’avons pas tout vu, cela méritera d’autres randonnées dans le secteur. Cette agréable journée a été ponctuée par une sympathique dégustation de cantal et salers à la ferme du Jarry.

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Dim 14/09/2025 Rando Lembronnais – Autour du Pic de Montcelet

Animateur : Thierry
Nombre de participants : 10 animateur compris (6 F, 4 H)
Météo : Pluie, nuages et soleil. Douceur
Distance : 27,5 km
Dénivelée : 600 m
Durée
 : 8h pauses comprises
Classement Atlas : Facile reclassée Moyenne
Kilométrage auto : 100 km pour 2 véhicules (Musée Quilliot)
Préparation et rédaction : 3H00
 
Itinéraire :    St Germain-Lembron – Vichel – pic du Montcelet – la Chaux – St-Gervazy – Segonzat – NW le Vignal -PC 564 et 556 – Sourdois – les Tourettes – SW PC 592 – la Marge – Augnat – la Chaux PC 525 – la Geneille – la Ribeyre – Collanges – retour St Germain par GRP

Pas mal de sorties dans le Lembronnais le jeudi mais peu le dimanche. C’est donc l’occasion de parcourir ces terres riches d’histoire et à la géographie avantageuse. Température douce pour quitter St-Germain-Lembron une des 13 « bonnes villes d’Auvergne » dont les notables pouvaient voter les impôts royaux au cours des Etats-Généraux de province à partir du 15ème siècle. De bons chemins d’exploitation nous amènent à Vichel puis aux abords du chemin qui mène au pic de Montcelet que l’on voit au loin depuis notre départ.   Une pluie de plus en plus soutenue nous accompagne jusqu’au sommet, à peine protégés par les arbres. La montée est courte mais sèche. Nous passons les deux murs d’enceinte à la discrète restauration. La vue au sommet ne porte pas aussi loin que souhaité : le ciel est bien bas. Néanmoins, nous distinguons bien à l’ouest et à l’est les reliefs et les villages les plus proches. La Tour, vestige d’un ancien château du Xième, bien restaurée en un appareil mêlant le basalte (le pic est la cheminée d’un ancien volcan) et le granit qui constitue les pierres d’angle.

Je choisis de redescendre par la sente qui redescend au N/NW du pic. A la jonction plus au sud avec le GRP, je reprends par erreur le chemin dans la mauvaise direction. Mon inattention permet d’illustrer l’erreur typique du 180° à Laurent aspirant animateur. Je m’en serai bien passé 😊. Nous finissons par revenir dans les clous et nous traversons cette belle chaux ou plateau résultant d’une inversion de relief, phénomène géologique que j’avais expliqué aux collègues auparavant. Les pelouses sèches qui recouvrent la table basaltique sont parfaitement entretenues pour laisser paître les moutons dont nous apercevons quelques individus. Au bord du plateau, nous devinons à peine St-Gervazy que nous atteignons après une longue descente juste pour l’heure du déjeuner. Une boulangère ambulante arrive à point nommé pour nous offrir ses belles tartelettes auxquelles certains Atlassiens succombent. Le beau château du XIIIème siècle rénové par une association pendant 20 ans abrite un musée du « jouet cheval ».

Château de St-Gervazy

L’église du XVème siècle abrite une des plus belles vierge noire d’Auvergne. Elle trône en majesté sous une cloche de plexiglas qui la protège : elle fut volée en 1983 et retrouvée à Madrid en 2000.

Il est près de 13h, et la rando prévue est encore longue. Je décide donc de raccourcir la boucle et de gagner Ségonzat en coupant par des chemins d’exploitation plus au nord que le parcours initial. Une fois le village atteint, l’objectif est maintenant d’aller découvrir un mégalithe assez exceptionnel en Auvergne : l’allée couverte d’Unsac. L’allée composée de 8 piliers est orpheline de sa couverture composée de deux plaques de granit qui gisent à proximité de l’édifice. L’édifice fut fouillé dans les années 60 : des tessons de poterie furent découverts mais d’une datation postérieure à l’époque celtique. L’hypothèse des archéologues de l’époque est que cette allée ne fut jamais couverte par les dalles encore au sol, pour une raison encore inexpliquée de nos jours.

Groupe devant l’allée couverte d’Unsac

Toujours par de bons chemins, nous parvenons à Augnat pour une pause bien méritée. Le cheminement a laissé apercevoir quelques colombiers encore en bon état, emblématiques du patrimoine rural du Lembronnais. Depuis Ségonzat, nous avons toujours sur notre Est une belle vue sur la chaux du Montcelet, très rectiligne avec sa tour sommitale.

Pic de Montcelet

Collanges est le dernier bourg traversé; sans doute un peu fatigués, nous suivons le GRP sans faire le détour par le centre pour apercevoir le château…. Tout se perd… Il est vrai que les longs chemins empruntés en fin de rando anesthésient un peu les organismes 😊 Après avoir longé la couze d’Ardes pendant quelques centaines de mètres, nous entrons enfin dans Saint-Germain en conclusion d’une rando facile un peu plus longue que prévu malgré le raccourci aménagé.

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Dim 31/08/2025 Rando Sancy – Murol

Animateur : Yves
Nombre de participants : 9 animateur compris ( 5 F, 4 H)
Météo : couvert le matin, éclaircie l’après midi
Distance : 21 km
Dénivelé : 650 m
Durée : 6 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 86 km pour 2 véhicules soit : 172 km
Préparation et rédaction : 2 H
 
ITINERAIRE : Murol, Jassat, PC943, pont de la Gazelle, Roche Romaine, les Granges, PC857, PC818, PC786, PC808, PC813, Chautignat, Murol.

Temps très maussade au départ de Murol ce matin. Pas le temps de s’échauffer, que le Suc de Coq est déjà devant nous. Malgré notre détermination matinale, quelques traileurs nous dépassent rapidement. Les 130 mètres positifs effectués, nous plongeons sur Jassat et sa remarquable chaumière.

Dans la traversée du bois de Rivaoire, le manque d’air et la moiteur nous confirment que le temps est orageux. Entre Bessoles et son Puy éponyme, l’espace s’élargit, on respire !

Au pied de la Roche Romaine, la petite pause nous permet d’observer que le ciel s’éclaircit lentement.

Descente sur la Couze, avant de l’enjamber à l’entrée des Granges, un panneau étrange nous demande de ralentir, ce que nous faisons naturellement car le Puy d’Eraigne se dresse devant nous.

A mi-parcours de son contournement, un beau point de vue nous attire pour le pique-nique. Contour fini, nous descendons sur le Dolmen de Sapchat et nous retrouvons le GR30 que nous suivrons jusqu’au Château de Murol. La météo s’est bien améliorée et nous offre une belle luminosité sur le Sancy avec le Château en premier plan. 

Avant de rejoindre les voitures nous traversons le parc de Prélong pour découvrir “Le Sommeil du Géant” œuvre Horizon Sancy. Sculpture à la fois minérale et organique qui s’intègre parfaitement au paysage et dégage une impression de solidité.

La journée aura été, en fin de compte, agréable avec même quelques rayons ensoleillés par moment. 

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Jeu 07/08/2025 Rando Sancy – Compains

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris ( 7 F, 5 H)
Météo : journée ensoleillée
Distance : 20 km
Dénivelé : 500 m
Durée : 6 H 30 pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 122 km pour 2 véhicules et 84 km pour 1 autre soit : 328 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Lac de Bourdouze, PC1189, PC1155, PC1171,PC1127,PC1074, les Costes Bas, Chapelle St Gorgon, PC1087, PC1092, PC1171, PC1193, PC1182, Escoufort Bas, Bourdouze.

But de randonnée du jour, découvrir et apprécier sur notre parcours, deux œuvres Horizon Sancy : le Magic Bus et la Branchée.
Départ du lac de Bourdouze, lac d’origine glaciaire formé il y a 12000 ans en partie recouvert de tourbière, d’une profondeur de 4 mètres et d’une superficie de 25 ha. Bourdouze signifiant  “boueux”.
Après avoir contourné le lac, nous pénétrons dans le Bois de la Griffe, pour découvrir ce fameux Magic Bus. Œuvre constituée à 100% de bois recyclé dont le concept repose sur une relation étroite avec la nature qui l’entoure.

Magic Bus

Petit coup d’œil rapide à la borne en pierre qui nous rappelle que Lucien Goigoux a accueilli, durant l’hiver 42/43 dans son buron de la Cessaire, les premiers résistants de la région de Besse.
Nous contournons la zone de tourbière, puis nous nous engageons dans le bois de la Roche, où les orties très présentes sur la sente chatouillent les jambes nues des participants.
Nous voici au Baguet, lieu-dit rendu célèbre par la présence du général De Lattre de Tassigny, qui a vécu clandestinement ici pendant un mois, après son évasion de la prison de Riom le 3 septembre 1943.
Mince on est descendu trop bas, j’ai loupé la sente sur la droite qui contourne le Puy Montcey en direction de Marsol. Retour sur 200 mètres et nous finissons par la repérer dans un pacage bien humide.
Après Marsol une belle sente bien ombragée nous mène à Costes Bas. Nous retrouvons la route de Compains accueilli par les aboiements agressifs d’un élevage de chiens. Deux, trois pas sur la route et direction la deuxième œuvre du jour. Les pierres sèches, composant les murets, bordent le sentier tortueux qui nous y conduit.
Nous y sommes, l’œuvre ne saute pas aux yeux, il faut la montrer à la majorité. Branchée est une réalisation multifacettes suspendue dans les airs pour contempler la nature avec un regard poétique et féérique. Les rayons du soleil font virevolter et danser ses milliers de petits miroirs fixés sur cette branche. 

Branchée

L’endroit est spacieux et très ombragé, idéal pour le pique-nique.

Proche de là, un petit panonceau nous informe que quelques mètres plus bas se trouve le Ponseau sur la Gazelle. Autrefois pour se rendre à l’école de Compains les élèves de Marsol et des Costes traversaient la Gazelle sur ce pont inchangé depuis le Moyen-Age.

Ponseau sur la Gazelle

Demi tour et remontée à la chapelle Saint Gorgon, chapelle ronde, en pierre de lave et toit de lauze, édifiée en 1844 d’une architecture rare dans la région. Gorgon étant un officier romain converti au christianisme. De magnifiques horloges, instruments de mesure du temps qui passe, décorent l’intérieur.
Après Chaumiane, nous quittons les zones ombragées bien appréciées depuis ce matin, pour nous retrouver sous un soleil ardent. La traversée jusqu’au lac de Montcineyre se fait à découvert et la petite pause sous l’arbre est bienvenue.
Montcineyre lac né de l’irruption du Puy de Montcineyre il y a moins de 6000 ans. En forme de croissant, sa superficie est de 40 ha et sa profondeur de 40 mètres.
Contour du lac sur le bord, toisés par de superbes Salers les pattes dans l’eau comme à la plage.
Passage à l’ombre en direction d’Escoufort Bas et retour à Bourdouze.

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Jeu.10/07/2025 Rando Livradois Forez – Vollore Montagne

Animateur : Yves
Nombre de participants : 11 animateur compris ( 6 F, 5 H)
Météo : journée ensoleillée
Distance : 20,6 km
Dénivelé : 760 m
Durée : 5H30 pauses comprises
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto :100 km pour 2 véhicules et 88 km pour 1 autre soit : 288 km
Préparation et rédaction :  2 H
 
ITINERAIRE : Vollore-Ville, le Fraisse, Fontcuberte, le Mont, le Mayet, PC648, PC655, Vollore-Montagne, la croix des Tuiles, les Raillères, PC1038, PC984, PC919, PC875, PC681, PC606, les Plaines, Vollore-Ville.

Journée annoncée chaude aujourd’hui, je propose donc un parcours à 90% en forêt. Dommage pour la vue.

De Vollore-Ville nous zigzaguons jusqu’à Vollore-Montagne. La pente est douce mais régulière avec quelques passages pentus et caillouteux.
A Vollore-Montagne une belle table de pique-nique ombragée sous la halle nous tend les bras. Il est encore un peut tôt et le positif n’est pas terminé.
A l’unanimité le groupe décide de continuer jusqu’au point le plus haut, proche des Raillères.

Nous contournons le Puy Besson en courbe de niveau et une fois passé la croix des Tuilles, droit dans la pente pour atteindre 1050 m point haut du jour.
Le soleil pénètre légèrement entre les sapins, endroit idéal pour la pause. Nous sommes dans la forêt d’Ayguebonne.

La descente un peu différente de la montée se fait sur de beaux sentiers ou pistes forestières mais toujours ombragée.

A Vollore-Ville où 35 ans avant Jésus-Christ passait déjà la voie Romaine reliant Lugdunum à Augustonemetum, nous nous approchons du château connu pour ses concerts estivaux.
De là nous apprécions la vue à l’ouest surlignée par les Dômes, le Sancy, le Cézalier et même le Cantal.

Les chaines découpent l’horizon
Château de Vollore-Ville

L’ensemble des participants ont apprécié l’ombre et un peu de fraicheur par endroit et n’ont pas regretté l’absence de vue.

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Séjour n°12. Du 28 juin au 5 juillet 2025. Val d’Aoste – Au pied des géants

Animateur : Yves
Nombre de participants : 12 animateur compris (6 F, 6 H)
Météo : ensoleillé et chaud toute la semaine. Nuageux certains jours.
Distance : 88 km
Dénivelé : + 6455 m, – 7115 m
Durée des randonnées pauses comprises : 48h50
Classement Atlas : Difficile
Kilométrage auto : 1060 km pour 3 véhicules soit 3180 km
Préparation et rédaction :  40 h

Départ ce samedi 28 juin à l’aube car la route est longue pour atteindre la vallée d’Ayas dans le Val d’Aoste, lieu où débute notre séjour. Le pique-nique au col du Petit Saint-Bernard entouré de sommets avec le Mont-Blanc en fond nous familiarise déjà avec la haute montagne.

Descente sur Aoste, capitale de cette région autonome d’Italie depuis 1948, la plus petite, la moins peuplée, mais la plus haute avec une altitude moyenne de 2000m et une présence de 1926 sommets dont 350 de plus de 3000m.

A Champoluc, station de ski renommée, nous stationnons nos voitures en lieu sûr et une navette nous transporte à Saint-Jacques des Allemands, petit hameau de fond de vallée où seuls les sentiers permettent de progresser au-delà. Ce village s’appelle ainsi car au Moyen Age, les Walsers, peuple germanophone ont colonisé les hautes vallées Alpines de Suisse et d’Italie.

Allez ! Sac sur le dos, bâtons dépliés, nous contournons l’église et attaquons la montée au Refuge Ferraro, notre hébergement de ce jour.

Jour 1 :  Trajet 8h30 puis 1.7km, +390m    1h

La température avoisine les 35° degrés. Heureusement une grande partie de cette ascension est ombragée. Le sentier est chaotique, rochers, marches irrégulières et le manque d’échauffement se ressent dans les jambes. Nous apercevons quelques drapeaux : le refuge n’est pas loin.
Nous arrivons sur une magnifique terrasse en bois avec un point de vue sur la vallée d’Ayas, jusqu’à Champoluc, voire au-delà. Je profite de la terrasse ensoleillée pour une présentation du parcours de la semaine. Le groupe appréciera la soirée car, après le voyage et la montée avec cette chaleur, la fatigue se fait sentir.

Vue du refuge Ferraro

Jour 2 :  20km, +1340m, -900m    7h30

La nuit a été bénéfique et la troupe est en forme ce matin. La journée se présente bien, voire déjà chaude au petit matin.

Le but d’aujourd’hui est de s’approcher au plus près de l’immense zone glaciaire du Massif du Mont Rose. Petite descente en forêt pour gagner la combe de la Verraz que nous remontons jusqu’au lac Bleu, petit lac à la couleur de son nom.

Lac bleu

Déjà face à nous, que des 4000m, 18 sur le massif, avec un éventail de glaciers aux reflets scintillants : L’Aventine , Grand et Petit Glacier de Verraz, Castor et Pollux, et Glacier du Lys. On se sent transporté dans un autre environnement. Attirés par ce décor, nous longeons la moraine qui a formé le lac jusqu’à 2600 m d’altitude environ, pour immortaliser le paysage.
Nous redescendons sur l’autre rive du torrent Verraz, la chaleur devient pesante. Nous profitons d’un passage en forêt pour le pique-nique.
Nous retrouvons brièvement le sentier de ce matin avant de le quitter pour zig-zaguer jusqu’à la piste du Ru Courtaud. Nous apercevons les vestiges d’une œuvre cyclopienne, capable de transporter l’eau du glacier de 2000 m jusqu’à 1650 m sur 19 km pour alimenter la commune de Sant-Vincent, chantier qui dura 40 ans, de la fin du 14°s au début du 15°.

A Nanaz dessous, nous contournons une grande ferme d’alpage pour emprunter le sentier qui monte au refuge du Grand Tournalin. La pente, douce au départ le long d’un agréable torrent, s’accentue rapidement et malgré que la chaleur ait un peu baissé, la longueur de la journée se fait sentir.
A l’intersection de  la piste qui monte au refuge, je décide d’abandonner le sentier trop escarpé pour emprunter cette dernière, plus longue mais qui nous offre un pas plus régulier. Le refuge est atteint, le confort de l’hébergement nous fera oublier la difficulté.

Jour 3 :  13km, +570m, -1935m    6h40

Le temps est nuageux ce matin, le col de Nanaz que l’on a repéré du refuge est à peine visible, mais nous sommes confiants, les nuages devraient s’élever.
Quelques pas et nous sommes dans la pente, face au col. Un petit pierrier, un passage délicat assuré, et nous voici à 2772 m, point haut du jour. Au pied du petit Tournalin les bouquetins sont présents et Marie se régale avec son appareil performant. Passé le col, un joli sentier terreux nous amène au Col des Fontaines, puis à Champ Sec. De là, gauche toute, pour grimper au Col Fontana Fredda et son petit névé puis à la Pointe du même nom, 100 m au-dessus.

Temps brumeux ce matin

Par temps clair, la vue sur le Cervin aurait été superbe, mais voilà, nous le devinerons mais nous ne le verrons pas. La descente sur la crète jusqu’au Col de Cheneil est très agréable, pique-nique rapide car il fait un peu frais.
Après le Lac de Lod, nous découvrons le sympathique village de Chamois et ses ravissantes habitations. Nous sommes au bord de la Vallée de Valtournenche et notre hébergement de ce soir se trouve 600 m plus bas en pleine vallée. La descente est longue et un peu « casse-patte » après déjà 1300 m de négatif déjà effectué, mais le sentier herbeux et tortueux est facile car bien entretenu. Les 3 petits chalets du Camping Cervino et l’excellent repas pantagruélique nous font oublier le désagrément du parcours.

Jour 4 :  16.5km, +1290m, -1190m    8h15

Soleil et ciel bleu au départ. Au loin, derrière nous se dresse le fameux Cervin qui semble obstruer la vallée. La progression se fait entre alpages et champs en fleur jusqu’au Lac de Champ Long au pied du Col du Pilonnet où les nuages nous laissent entrevoir enfin le célèbre Cervin.

Au fond le Cervin

Pique-nique au Col et descente vers Antagnod où nous retrouvons la Vallée D’Ayas. Le ciel s’assombrit, la pluie arrive, l’orage est prévu vers 17h. Le sentier suit la route et derrière, il nous reste encore la remontée à Vieux Crest, refuge de ce soir (3 km et + 400 m environ). Nous décidons donc d’utiliser la navette gratuite jusqu’à Champoluc. Dans l’ascension, l’orage menace mais seulement quelques gouttes nous rafraichissent, rien de méchant.

Refuge Vieux Crest, au cœur d’un ancien village Walser, au confort et à l’accueil au top, nous y reviendrons vendredi.

Jour 5 :  11km, +930m, -1055m    7h30

Nous quittons ce magnifique hameau qui entoure le refuge, direction la 3° vallée, celle de Greysonnet.  Il nous faut passer le Col Pinter à 2800 m. Je propose de monter par le Col Perrin avec son lac éponyme, car, de là, un sentier en balcon rejoint pratiquement le Col Pinter. Au Col Perrin, la vue sur les glaciers est légèrement brumeuse.

Vue du col Perrin

Sur le chemin en balcons, quelques pièges : un petit névé en dévers et un gros pierrier à proximité des lacs Pinter où flottent quelques tâches de neige.

Lac Pinter

Le groupe sérieux et attentif passe sans encombre. Du Col nous apercevons un rideau de pluie sur la vallée et les premières gouttes arrivent. On s’équipe et la descente commence. Le sentier serpente dans les alpages fleuris et nous voilà à Alpenzu, refuge suspendu sur un balcon rocheux. La pluie arrivera plus tard et nous aura épargné. Accueil très chaleureux de la propriétaire, qui n’a pas hésité à nous offrir une copieuse et bienvenue planche de charcuterie et fromage pour notre 4h.

Jour 6 :  8km, +970m, -350m    6h30

Petite journée en km aujourd’hui, refuge oblige. Le ciel est d’un bleu uni au départ. Nous longeons la vallée en courbe de niveau, en alternant petites montées et descentes. Traversée d’un important pierrier avant de bifurquer sur notre droite pour gagner le Col de Valnera.

Passage de pierrier

Nous voulions monter à la pointe Valfredda mais un grondement de tonnerre contrarie notre projet. Nous décidons donc de plonger rapidement sur le refuge Arp, 250 m plus bas, refuge imposant tout en pierres de taille, construit sur un plateau herbeux. En fin d’après midi après la pluie, les plus courageux remettront les chaussures pour dénicher les petits lacs au-dessus du refuge où quelques bouquetins ont élu domicile.

Jour 7 :  15km, +950m, -1325m    8h50

Temps magnifique, ciel bleu, aucun nuage. Pente douce jusqu’au Lac de la Bataille que nous longeons en direction du Col des Bringuets. La vue à 360° est splendide, au fond le Mont-Blanc et plein d’autres sommets. Légère descente en direction du Lac Long puis remontée au Col de Boussolaz (2940 m). Le Corno Bussola 80 m plus haut dans une ambiance minérale nous attire. Nous posons les sacs et nous voila partis. Sommet atteint : 3023 m. Nous avions tutoyé des 3000 m cette semaine, mais nous ne les avions pas passés, c’est fait !

Col de Boussolaz

La descente sur la crête sera une pure merveille où la vue sur les nombreux lacs est extraordinaire.

Longue crête du col de Boussolaz

Au Col de Palasinaz, nous retrouvons un sentier plus tranquille jusqu’à Mascognaz petit hameau détenu par un hôtel de luxe. Il nous reste à remonter au Vieux Crest, notre refuge tant apprécié. Chose faite !

Cela aura été une des plus belles étapes de la semaine, sauvage, technique, physique, le tout avec une température correct et un ciel d’un bleu azur.

Jour 8 :  2.7km, +15m, -360m    1h20 + Trajet 8h30

Petit déjeuner festif où un participant a soufflé sa bougie d’anniversaire.
Il nous reste à dévaler ce que nous avions monté mardi pour retrouver nos voitures encore un peu à l’ombre ce matin.

Voilà, semaine finie, mais réussie car nous avons pu échapper aux orages.
Petit arrêt de nouveau au Col du Petit Saint-Bernard pour le pique-nique et retour tranquille sur Clermont.

Merci à tous pour votre bonne humeur et votre aide dans les moments délicats.

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Jeu 12/06/2025 Rando Haute-Loire – Autrac

‌Animateur : Yves
Nombre de participants : 9 animateur compris ( 5 F, 4 H)
Météo : journée très ensoleillée
Distance : 23 km
Dénivelé : 700 m
Durée : 7 H pauses comprises
Classement Atlas : Facile
Kilométrage auto : 170 km pour 1 véhicule et 134 km pour 1 autre soit : 304 km
Préparation et rédaction : 3 H
 
ITINERAIRE : Autrac, Courteuge, Leyvaux, Sagne, Saroil, Combalibœuf, Marzun, Montmoirat, Autrac.

La journée s’annonce ensoleillée et chaude et comble de malchance deux participants ont oublié l’eau à la maison. Nous passons heureusement  par Blesle où les commerces ouvrent, et nos malchanceux ont pu se dépanner.

Départ d’Autrac, installé sur les flancs de l’ancien volcan du Montfouat entre Cézallier et vallée de l’Alagnon. Au moyen âge le cœur du village était Autraguet, ancien prieuré avec son église romane Saint Julien aux modillons originaux.
Nous quittons un large chemin d’exploitation pour suivre une jolie petite sente en balcon à peine visible noyée par une végétation abondante.
Arrivé à Courteuge le Dolmen daté de 5000 ans se présente devant nous, petite photo et nous plongeons dans la vallée de Leyvaux.

Dolmen de Courteuge

A Leyvaux, village du Cantal avec un code postal de Haute-Loire nous visitons l’église Saint Blaise du 10° et 11°S. Toute en pierre volcanique elle se caractérise par un magnifique clocher mur à 6 baies et un remarquable linteau sur lequel, sous forme symbolique, la vie sort de la divinité centrale.

Eglise de Leyvaux
Linteau de l’église

Nous sommes en fond de vallée, nous apprécions la fraicheur car le soleil commence à chauffer.
Sur notre gauche, un petit panonceau “Ancienne mine” nous rappelle que dans ce secteur plusieurs mines d’antimoine furent exploitées à l’époque où la France était le 1er producteur mondial de cet alliage. 
Nous longeons le ruisseau d’Apcher, descendant du Cézallier, bercé par son clapotis musical. Nous l’enjambons deux fois avant de remonter sur Sagne.

Nous sommes à découvert, la côte est raide, le soleil au zénith, tous les ingrédients pour nous faire souffrir avant la pause. A Sagne ce petit muret à l’ombre est le bienvenu. Le gros du dénivelé à été effectué.
L’après midi sera en pente douce sous une forte chaleur, heureusement nous sommes à 1000 m d’altitude, et le petit air est apprécié.

De Combalibœuf à Marzun je pensais passer par le Bois de Besse, pour profiter de l’ombre, mais le chemin est introuvable, nous continuons donc couvre chef visé sur la tête.
Passé Montmoirat et son château du 17°S, je décide de modifier les derniers kilomètres car les organismes commencent à fatiguer et le retour à Autrac est apprécié.

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