Animateur : Thierry
Nombre de participants : 7 animateur compris (3 F, 4 H)
Météo : Couvert avec quelques rayons de soleil. Doux
Carte : IGN 2431E
Distance : 28 km (mon GPS Garmin)
Dénivelée : 995 m (mon GPS Garmin)
Durée : 8h30 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne
Kilométrage auto 3 voitures sur place
Itinéraire : Lycée de Chamalières, Crêtes de Royat, descente vers D68, chemin des Ecoliers, PR au-dessus route de l’arboretum de Royat, montée plein est dans bois de la Pauze, PR jusqu’à Charade, Manson, Thèdes, Berzet, D133, parcours de santé Ceyrat , chemin du Bourgailloux, cimetière de Boisséjour, chemin vers la Chataigneraie, sommet puy de Montaudoux, descente nord-ouest vers rue des Montagnards, parc Thermal de Royat, chemin des Crêtes, retour par sentiers forestiers du bois de Villars
Aujourd’hui notre petit groupe se lance dans une grande boucle au-dessus de l’agglomération, sur les bords de la faille de Limagne. Territoires connus au quotidien qui offrent des aspects insoupçonnés lorsqu’on prend le temps de les parcourir à pied. Nous commençons par un petit « coup de cul », la côte de Bey. Les cheminements forestiers ont été affectés par l’agrandissement des sentiers pour permettre aux pompiers d’intervenir en cas d’incendie. La végétation a depuis un peu rétréci les chemins mais ils ne sont pas à l’abri d’un débroussaillage (il vient d’avoir lieu 😊). Bientôt ce sont les crêtes de Royat, le Paradis que nous quittons rapidement pour redescendre dans la vallée par un sentier bien raide. Nous passons devant l’Avan’C, la nouvelle salle de spectacle de Royat. Nous cheminons un moment le long de la Tiretaine sur le chemin des Ecoliers. Le sentier s’élève progressivement jusqu’à l’entrée sur le PR de l’Arboretum. L’objectif est de rejoindre Charade au niveau de son « 8 trous ». A cette fin, rien de mieux qu’un petit hors-piste bien raide dans le bois de la Pauze.

Surprise, la commune a ouvert ses pentes aux fondus de VTT de descente en traçant moultes pistes de difficultés différentes. Nous ne les croisons pas dans la montée mais une fois parvenus sur le plateau. Reprenant notre souffle à une intersection justement nous sommes sévèrement grondés par une Vttiste électrifié qui nous fait la morale en nous disant que nous marchons là à nos risques et périls. L’espace est pourtant encore ouvert aux randonneurs ! Seuls des warnings apparaissent normalement aux intersections. Après cette petite montée d’adrénaline, nous reprenons la route pour Manson que nous traversons rapidement pour prendre la direction de Thèdes. Nous tangentons le circuit de Charade imaginé par Jean Auchatraire, Président de l’Automobile Club d’Auvergne à la fin des années 40. Le circuit voit sa première course se disputer en juillet 1958. Près de 60000 personnes se massent autour du circuit pour cette première. 4 Grands Prix de F1 s’y courront entre 64 et 72. Redessiné en 1989, il essaie de survivre aujourd’hui en se positionnant sur les voitures à moteur électrique. Nous parvenons à Thèdes peu après par un agréable petit chemin d’exploitation. Au sommet d’un tertre, devant nous, se dresse une belle chapelle circulaire construite sur 3 étages au XIXème siècle.

Son créateur, Benoit Godot, érudit clermontois, y est enterré depuis 1849. La température a un peu fléchi sur le plateau et malgré la faim qui commence à se manifester nous décidons d’accomplir les 2,5 km qui nous séparent de Berzet pour y manger à l’abri près de la petite chapelle du village. Signe que le rythme est bon nous avons marché plus de 13 km dans la matinée. Nous filons dès la reprise vers Ceyrat. Je rate un petit « tourne à gauche » qui nous oblige à une portion routière et pentue un peu plus longue que prévue jusqu’à l’entrée sur le parcours de santé qui surplombe la ville de bout en bout. Ce cheminement nous permet de découvrir les embranchements avec un tas de petits sentiers balisés et entretenus par l’association Ceyrando (www ceyrando fr). Nous quittons le parcours pour progresser sur le sentier qui longent l’Artière de Boisséjour. Au bout nous débouchons en face du vieux village de Boisséjour que nous traversons jusqu’au joli cimetière de Boisséjour tout en herbe et à la vue imprenable sur l’agglo 😉. Nous profitons de l’aménagement d’un réseau de sentiers autour du bois de la Chataigneraie pour parvenir au pied du puy de Montadoux : une drôle d’école de spectacle y est installée.

Nous grimpons le puy par sa face nord sur une sente bien grasse. Une fois notre souffle repris, pour éviter les presque certaines belles glissades, je décide de redescendre par une sente au nord-ouest qui débouche sur la rue des Montagnards. Lucette nous l’avait fait découvrir à l’occasion d’une ascension précédente. J’en trouve bien le départ mais je dois manquer une bifurcation car nous mettrons un certain temps pour arriver au pied de ce vieux puy. Même si on aperçoit les maisons toutes proches, elles sont défendues par des murailles de ronces et autres épineux qui m’arrachent les bras alors que je suis en « reconnaissance ». Finalement au bout de deux, trois essais infructueux sur des voies sans issue, nous retombons un tout petit peu plus haut sur une sente possible qui nous amène enfin rue des Montagnards 😊 Nous descendons vers la mairie et le parc thermal que nous remontons jusqu’à la grotte des Fileuses. Pas le temps d’admirer la magnifique coulée de basalte issue d’une éruption du Petit Puy de Dôme : la fatigue commence à se faire sentir après 26 km. Il nous reste à monter jusqu’au Paradis pour retrouver le parcours de santé du Colombier et après quelques sentes différentes de celles empruntées le matin nous retrouvons nos voitures au bout d’une boucle finalement exigeante.
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