Animateur : Thierry Nombre de participants : 15 animateur compris (8 F, 7 H) Météo : Soleil et nuages Distance : 25 km (montre altimétrique de Pierre) Dénivelée : 800 m (montre altimétrique de Pierre) Durée : 7h20 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 50 km pour 1 véhicule et 80 km pour 2 véhicules – 2 voitures sur place Préparation et rédaction : 3H
Itinéraire : Pessade, GR4, sente SW et E vers piste forestière, buron du Creux, sous le buron du Regardet, chemin vers bois de Saignes, SE vers Beaune le Froid, W vers bois des Bruyères, petite route sous puy de Chambon, D996, vers ferme de Dyane, NW au-dessus du puy de Pouge vers source captée, gué sur ruisseau de Diane, pente est du puy de la Tache vers GR4 entre puy de Monne et puy de la Tache, GR4 jusqu’à Pessade
Un parcours varié est prévu pour une journée sans pluie et avec quelques rayons de soleil. Parti de Pessade avec un petit retard dû aux embouteillages du nord au sud de Clermont, nous quittons vite le GR pour descendre les pentes du vallon de la Monne, sous le puy de la Védrine. Au loin nous apercevons une machine de débardage à l’œuvre sur un pan entier de la colline. A proximité du buron du Regardet, nous verrons déboucher le gros tracteur à chenille qui ramène des grumes vers la civilisation.
Destruction des chemins d’exploitation garantie ! Nous marchons à l’envers du parcours suivi pendant notre rando de nuit en décembre. Les distances paraissent moins grandes. Nous remontons le long du bois de Maugue quand nous devons laisser place à une quinzaine de quads remplis de gens souriants qui s’excusent (sans doute ?) du dérangement mais quand même ca fait toujours un pincement au cœur de voir de tels engins de « loisir » rompre la tranquillité des estives. Nous continuons vers Beaune le Froid sur un large chemin d’exploitation jusqu’à la croix au PC 1088. Nous changeons alors complètement de direction pour filer plein ouest vers le puy Chambon à travers le bois des Bruyères. Il y avait autrefois un accès au sud pour longer le bois tout en bénéficiant des somptueux panorama vers la vallée de Chaudefour et la Montagne de la Plate. Mais les taillis ont envahi cette petite bande de gazon sur laquelle je pensais déjeuner. Nous nous rabattons donc dans le bois au niveau d’une coupe récente bien exposée au soleil.
Le repas est rapidement avalé et nous reprenons notre progression pour une longue après-midi de rando. Première étape, reprendre pied sur la petite route forestière qui traverse le bois un peu plus haut dans la pente. Elle nous mène sans difficulté au pied du puy Chambon qui n’est pas notre cible du jour. Nous continuons donc la route jusqu’au croisement avec la D996 qui monte au col de la Crois-Morand. Nous la traversons pour rejoindre le chemin qui mène à la ferme de Dyane. Aux abords de la ferme nous prenons toutes les précautions pour ne pas trop nous faire remarquer car l’éleveur est (était ?) connu pour être assez ombrageux avec les randonneurs. Nous sommes sur un chemin en surplomb peu visible de la ferme dissimulée derrière des sapins. Ouf l’exploitation est derrière nous et le groupe s’anime à nouveau. Il nous faut trouver le gué du ruisseau de Dyane pour prendre appui sur les pentes est du puy de la Tache. Il est atteint presqu’au bout du chemin que nous suivons depuis les abords de la ferme. On devine bien tout là-haut le collet entre Monne et Tache qui est notre but. La pente est rude mais le terrain est encore facile. Le groupe s’étale tout au long de cette belle montée que beaucoup découvrent.
Les premiers vont pouvoir voir une marmotte proche…. Parvenus sur le GR entre les deux puys, une pelouse moelleuse et ensoleillée est l’endroit idéal pour une longue pause réconfortante. Nous sommes au point haut de la rando. Il ne reste que 7-8 km à parcourir jusqu’à Pessade en suivant ce beau GR 4 : une formalité !
Animateur : Yves Nombre de participants : 12 animateur compris (10 F, 2 H) Météo : nuageux, brumeux jeudi, vendredi, grand soleil samedi Distance : 39 km Dénivelé : 2600 m Durée : 19 H pauses comprises Classement Atlas : facile et moyen Kilométrage auto : 665 km pour 3 véhicules (Régine, Christian, Yves) soit : 1995 km Préparation et rédaction : 15 H
ITINERAIRE : 3 randonnées différentes sur le Salève : le Petit, le Grand, le Salève des Pitons.
Jour 1 : 12 km +710 m -710 m 5h15
Après 3 heures de trajet, nous voici au point de départ de la première randonnée. Pomier : hameau connu pour sa Chartreuse fondée en 1170 aménagée aujourd’hui en un lieu d’exception pour tout évènement. L’accès au parking, perturbé par des travaux forestiers, est criblé de flaques boueuses, ambiance idéale pour décorer nos voitures. Petite présentation du massif avec la carte et explication rapide des 3 jours : Le Mont Salève, Préalpes de Haute Savoie appartient géologiquement à la Chaîne du Jura. Ce promontoire rocheux de calcaire plissé s’étale sur 21 km du NE au SO entre les massifs du Chablais et des Bornes, appelé communément le Balcon de Genève ou du Léman. Il se compose de 3 parties, le Petit qui culmine à 900 m, le Grand à 1309 m et le Salève des Pitons à 1379, c’est celui là que nous allons découvrir aujourd’hui.
Le départ du sentier complètement défoncé par l’exploitation forestière nous contraint à mettre les pieds dans la boue d’entrée. Passé cette courte étape les premières courbes de niveau arrivent. Nous les attaquons prudemment car suite aux orages d’hier le terrain parsemé de rochers calcaire et de racines est boueux et très glissant. Après une heure de montée, nous sortons de la forêt, traversons un alpage où quelques Abondances nous laissent le passage, et nous voilà aux Convers, ferme de l’alpage. L’espace devient dégagé, mais la brume du départ qui aurait pu s’élever est toujours présente. Il est 13 heures les ventres crient famine, le petit déjeuner est loin, nous décidons de manger au Plan du Salève à 1348 m où nous aurions du avoir une vue magnifique sur le massif des Bornes, le lac d’Annecy mais en vain. Un petit air frais fait que la pause est rapide et nous repartons à l’assaut du Grand Piton, point haut de ce massif 1379 m. Au passage nous découvrons la grotte du diable avec sa petite légende. Nous sommes au col des Pitons le sommet est proche quelques pas sur les lapiaz et nous voilà arrivés. Le ciel s’est un peu éclairci, les visages s’illuminent, nous apercevons Genève, son célèbre jet d’eau et un bout du lac Léman, mais pas le Jura ce sera peut être pour demain ? A cet endroit trône une tour, la Tour Bastian, nom d’un homme politique savoyard qui la fit construire en 1820 pour surveiller ses propriétés.
Le but de la journée est atteint, demi tour jusqu’au col où le GR Balcon du Léman nous conduit à la Thuille. Là, un deuxième point de vue se trouve à proximité du plus haut verger conservatoire de Haute Savoie où cohabitent des variétés anciennes, pommiers, poiriers, cerisiers et pruniers. Nous conversons avec un couple, présent sur les lieux, et le monsieur nous apprend qu’il est de Clermont et qu’il habitait la muraille de Chine, le monde est petit ! A proximité se dresse une magnifique fontaine avec un bac en pierre d’un seul bloc de 1893 aux initiales JB.
Fontaine
La dégringolade par le sentier des Petites Croix est délicate, les courbes de niveau sont serrées, heureusement que plusieurs passages sont équipés car avec les rochers polis, humides voire mouillés pour certains et nos chaussures pleines de boue, les glissades auraient été assurées. La vigilance est de mise et tout le monde est en bas sans égratignure. Un petit bout de plat et nous retrouvons nos voitures.
Jour 2 : 13 km +850 m -850 m 7h20
Ce matin départ de l’hébergement qui se situe au pied de cette imposante falaise. Terrain de jeu de monsieur Horace Bénédict de Saussure, physicien et alpiniste qui gravit le Mont Blanc accompagné de Jacques Balmat en 1787. Haut lieu de varappe dont l’étymologie est étroitement lié au lieu, et premier endroit au monde où fut créée une société de sauvetage en montagne.
Nous quittons le Coin pour suivre le sentier qui mène à la grotte d’Orjobet découverte en 1779 par H. B. de Saussure avec son guide dénommé Orjobet. Le temps est encore plus brumeux qu’hier nous n’apercevons pas le sommet baigné dans le brouillard. Une heure nous sera nécessaire pour arriver au pied de cette grotte, curiosité géologique remarquable par un sentier glissant qui serpente dans la forêt de hêtres, sapins, et mélèzes. Petite traversée sur une passerelle aérienne en métal et bois et nous sommes au pied de cette fameuse grotte, percée de part en part dans le sens de la hauteur, que nous allons traverser. Un câble assure la sécurité car les marches sont détrempées, il a plu une partie de la nuit et même si le trou de sortie est beaucoup plus petit que celui de l’entrée, le ruissellement recouvre la roche. Dans la traversée nous observons un alpiniste accroché en plein milieu qui symbolise l’endroit.
Montée dans la grotte
A la sortie un sentier en balcon qui passe sous le Trou de Tine, gouffre circulaire sans fond, nous conduit sur la Vire de la Corraterie. Ce passage aérien nécessitant un pied sûr offre en temps normal une vue impressionnante sur le bassin Lémanique et le Jura mais malheureusement ou heureusement le brouillard nous prive de cela. Un câble bienvenu nous aide à passer sous le mur de la Croix de Savoie, énorme blason Savoyard peint à même la roche dans les années 60.
Vire de la Corraterie
Au col des Grandes Gorges nous traversons une pâture pour atteindre un point de vue proche des rochers de Faverges. La température se radoucit, un soleil timide apparait, nous décidons de nous restaurer non loin de 3 tables d’orientation, qui nous renseignent sur le panorama coté sud. La brume persiste, l’horizon est bouché, dommage nous aurions eu une vue superbe sur le Massif du Mont-Blanc. Pique-nique fini nous poursuivons, vers la tour hertzienne construite en 1977 qui dénature un peu ce superbe lieu, et l’Observatoire bâtiment atypique des années 50 reconverti en restaurant. Nous retrouvons néanmoins la vue d’hier, légèrement améliorée sur Genève et son Lac mais le Jura a gardé sa barre de nuages.
La descente par la Grande Gorge sera longue, sinueuse mais plus confortable que celle d’hier, où seuls deux ou trois passages câblés nécessitent une attention soutenue. Arrivés au lieu dit les Terrasses de Genève nous suivons tranquillement une courbe de niveau, ce qui nous laisse le temps d’admirer les figures des parapentistes, et d’essayer de repérer les grimpeurs à flanc de falaise jusqu’à notre arrivée.
Descente par la Grande Gorge
Jour 3 : 14 km +1040 m -1040m 6h30
Troisième et dernier jour, découverte du Petit Salève où se situe le célèbre téléphérique. Du parking je montre notre objectif, la gare supérieure qui semble inatteignable. Les câbles passent au dessus d’une monstrueuse carrière inesthétique exploitée depuis 1830. En 1892 les Chemins de Fer du Salève avaient mis en place le 1er train à crémaillère électrique au monde qui arrivait au lieu dit les Treize Arbres, et qui a fonctionné jusqu’en 1935. C’était la belle époque où le train transportait entre autres des flots de touristes génevois. En 1932 un premier téléphérique est installé pour remplacer le train, fermé en 1975, modernisé et remis en route en 1984. De 2021 à 2023 modernisation des 2 gares qui reprennent vie en septembre 2023, celle d’arrivée récompensée en 2024 par le prix Equerre d’Argent.
Nous voici partis, comme tous les jours, pour une heure de montée jusqu’à Monnetier par le sentier qui s’élève en grands lacets. Par endroit, nous empruntons l’ancien tracé de la voie ferrée et lors de passage de barres rocheuses une rampe métallique nous aide et rassure,110 marches en partie creusées dans le roc nous amènent à la sortie du tunnel ferroviaire désaffecté et la pente se finit par des marches très irrégulières pour pas de géants. A Monnetier nous entr’apercevons le Château de l’Hermitage, ancienne résidence des Ducs de Savoie édifié au 16°S qui a subi plusieurs mésaventures avant sa restauration actuelle. Notre parcours se poursuit par le Camp des Allobroges, Celtes venus de l’Europe de l’Est 300 ans avant J.C. devenus de Grands Guerriers Gaulois, mais aucune trace ne symbolise cet ancien oppidum Celtique, déception ! Direction le Crêt du Chable, dernier point de vue coté sud. Depuis ce matin le soleil nous accompagne et surprise le Massif du Mont Blanc est enfin visible, les yeux de tous s’écarquillent et les mines sont réjouies. Il ne faut pas louper la séance photos, ce qui est fait.
Il nous reste 400 m de positif pour toucher l’objectif. Je décide de suivre l’ancien tracé du train, ce dernier aménagé avec l’ancien ballast n’est pas engageant, nous prenons une sente terreuse parallèle au contact plus doux. Endormis par cette sente reposante nous nous écartons progressivement du chemin prévu. Demi tour et essayons de revenir sur le bon azimut mais le terrain n’a rien à voir avec la carte. Après 20 mn de jardinage extrême nous constatons grâce à un joggeur de passage que le chemin cherché est 10 m au dessus de notre tête. Merci Monsieur ! Un petit soupçon de hors-piste nous permet de le retrouver. Le lieu dit se nomme “Mont des Anes” en l’occurrence l’âne c’est moi. A peine 200 m de dénivelé et c’est la pause méridienne en plein soleil très appréciée. Quelques pas encore et la gare d’arrivée apparait, le but est atteint. La récompense est enfin là : Genève, son jet d’eau, les méandres de L’Arve, le lac à l’infini, la chaîne du Jura en fond avec de gauche à droite, le Mt Vache, le Crêt de la Neige, la Dôle avec son petit chapeau de neige, le Mt Tendre. Une carte postale grandeur nature, le tout sous un soleil radieux. Les photos crépitent, les téléphones chauffent.
Genève et le lac Léman
Le calvaire des montées est fini, les visages s’épanouissent. Le sentier de descente est relativement facile, à Monnetier nous reprenons le même qu’à l’aller car une boucle n’est pas possible. Dernière concentration au niveau de la rampe métallique et nous sommes tous en bas. Retour aux voitures et en route pour Clermont.
Merci à tous pour : avoir accepté les difficultés des premières heures, avoir été attentif lors des passages délicats, m’avoir pardonné mon jardinage du 3ème jour, et surtout pour la bonne ambiance tout au long du séjour.
Animateur : Yves Nombre de participants : 10 animateur compris ( 7 F, 3 H) Météo : nuageux le matin, orage et averse l’après-midi Distance : 22 km Dénivelé : 600 m Durée : 6 H pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 75 km pour 2 véhicules ( Benoit, Yves) soit : 150 km Préparation et rédaction : 2 H
ITINERAIRE : Manglieu, Tarragnat, Le Chat, PC457, PC486, PC489, Champriat, Craimps Haut, La Rochette, PC652, Dagout, La Farge, Pourrat, Le Brugeron, Les Creux, Château Auger, Manglieu.
Courte rando prévue aujourd’hui, car la météo annonce de gros orages dans l’après-midi. Nous quittons donc Manglieu dans la brume, après avoir visité l’imposante Abbatiale du 12°S, nous traversons l’Ailloux et direction le Puy de Céveloux.
Abbatial de Manglieu
Avant Tarragnat, le sentier se faufile entre de hautes herbes détrempées suite à l’orage d’hier. Nous voilà déjà trempés jusqu’aux genoux, test idéal pour l’étanchéité des chaussures. A Tarragnat les premières gouttes arrivent, un auvent fera notre affaire pour enfiler les vêtements de pluie. Nous contournons le Puy de Céveloux par un deuxième passage dans les herbes mouillées. Dans le bois de Rouaire, l’attention est de mise car si glissade, bain de boue assuré. Le soleil commence à pointer son nez, la chaleur est pesante, on est bien dans une ambiance de temps orageux. La montée sur Craimps est agréable avec une large vue, sur les puys et pics du Bois de la Comté, sur la Limagne d’Issoire et ses petits pitons rocheux, et en toile de fond le Sancy et le Cézallier. Peu après le hameau la Rochette, un petit coin sympathique avec des sections de troncs alignés comme des bancs, nous tend les bras pour la pause méridienne.
Nous sommes au plus haut du parcours, la descente sur Dagout et la Farge, par cette douceur, est appréciée. La D754 coupée nous remontons sur Pourrat pour contourner le Puy d’Auger et découvrir son château privé du 15°S. Le tonnerre commence à se faire entendre au loin. Au fur et à mesure de notre avancée dans le bois les grondements se font de plus en plus forts et de moins en moins espacés, le ciel s’assombrit puis se noircit fortement.
Montée au puy d’Auger
A proximité du château nouvelle séance de protection contre la pluie, le clocher de Manglieu est en vue il nous reste 2,5 km environ. Nous délaissons les chemins, emboitons la route et activons le pas. La pluie propulsée par le vent du nord se fait de plus en plus forte. Nous sommes déjà bien ruisselants, à l’entrée du village un porche de garage nous sert d’abri momentané en attendant une accalmie.
Sous le porche
Les voitures sont à quelques dizaine de mètres, les plus courageux donnent le las et nous voilà parti, jambes à notre cou, dans la rue principale. Un abri bus bienvenu a fait notre affaire pour le changement de tenue. Le timing pourtant calculé en fonction des données météo n’aura pas été assez précis pour éviter ces trombes d’eau. Merci aux courageux présents .
Animateur : Yves Nombre de participants : 13 animateur compris ( 6 F, 7 H) Météo : couvert avec quelques éclaircies Distance : 25 km Dénivelé : 940 m Durée : 7 H 50 pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 170 km pour 1 véhicule et 140 km pour 2 autres soit : 450 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : D588 vers Saint Laurent Chabreuges, PC608, Talairat, Artiges, Verneuges, PC613, Moulin de la Poudrière, Moulin de Lugeac, Saint Just Près Brioude, Vazeilles, PC663, Lodines, Les Ages, retour aux voitures.
Temps bien couvert ce matin, petit hors piste pour rejoindre le chemin en direction de la Chassagne. Au PC608, nous croisons la D12, sur notre gauche nous apercevons les ruines d’une ancienne tuilerie où l’on distingue encore les briques du four. Quelques pas plus loin, des anciennes mines nous rappellent que le secteur était riche en argent, plomb et antimoine, d’ailleurs celles de la Chassagne, spécialisées en antimoine ont été actives jusqu’en 1996. Notre parcours se continue sur un large chemin d’exploitation jusqu’à Talairat, où la gare nous remémore le passage d’une ligne ferroviaire de Brioude à St Flour , mise en service en 1910, active jusqu’à fin 1940 pour les voyageurs et en 1953 pour les marchandises. De Talairat à Artiges, nous l’empruntons, transformée en agréable chemin. D’Artiges à Verneuges, afin de diminuer la pente sur le contrefort du Pié de la Vergueur, volcan relativement jeune (15000 ans), exploité en pouzzolane, un tunnel de 650m fut creusé : le plus long de cette ligne.
A la sortie de Verneuges, tout en contournant le Pié, nous plongeons sur la vallée du Céroux, objectif du jour. Ce ruisseau qui prend sa source vers Soulages sur le plateau d’Ally, se jette 34km à l’est dans l’Allier, à Vieil Brioude. Le soleil perce les nuages et d’un coup nous changeons brutalement de température. Au loin, nous apercevons les éoliennes d’Ally et l’origine de la vallée que nous allons poursuivre. Soudain un bébé chevreuil jaillit d’un bosquet, apeuré il détale à toutes pattes et seules ses petites oreilles dressées nous permettent de le suivre avant de disparaitre dans la végétation abondante. Nous voilà au Moulin de la Poudrière, bâtiment bien entretenu sur le bord du Céroux, endroit idéal pour le pique-nique.
Endroit idéal pour le pique-nique
Le chemin jusqu’à Lugeac, proche ou éloigné du ruisseau, ne sera que montagnes russes, et zigzague entre diverses traces laissées par des motos, le tout dans cette hétraie sauvage mais exigeante physiquement. A Lugeac, pour ne pas emprunter la route de Saint Just, nous décidons de passer au dessus, par la Côte du Chausse. Bien mal nous a pris car, après la montée sur un chemin fraichement aménagé, le sentier en courbe de niveau a complètement disparu. Notre progression se fait dans des pâturages en pleine zone de paillats, en sautant de murs en murs. Le clocher de St Just apparait : nous sommes sauvés! Arrêt devant l’église romane du 12° dont les pierres rouges provenant du volcan de la Vergueur ornent la façade.
Eglise de Saint-Just-Près-Brioude
En bas du village, l’imposant Château du Mas se détache des champs alentour où les fleurs très nombreuses de pissenlits rehaussent le tableau.
Château du Mas
Nous abandonnons le Céroux que l’on a suivi pendant 8 km pour remonter sur Vazeilles par la Combe Ramade. Un petit troupeau d’ânes en mal d’affection se rapproche et se laisse caresser gentiment. Au départ, le sentier rocheux grimpe très raide et se prolonge une fois la montée finie, en un agréable dédale en courbe de niveau très reposant. Vazeilles dépassé, nous contournons le Bois de la Couelle pour rejoindre Lodines. Après, le parcours prévu dans le Bois des Ages parait compromis vu la configuration du paysage par rapport à la carte. Nous longeons donc le bois par des pâturages et gagnons le chemin qui mène aux Ages, où un vieux pont de pierres à trois arches inégales, admirablement conservées, enjambe le ruisseau de Courgoux.
Il nous reste le Pié Boutey à contourner et nous serons aux voitures. Un brave monsieur nous confirme qu’à partir de là, il n’y a plus de chemin et nous montre que notre destination, c’est tout droit dans le bois. Boussole en main, nous voilà partis : quelques arbres enjambés, quelques ronces contournées ou piétinées et quelques glissades réalisées, nous retrouvons enfin nos véhicules.
Journée bien remplie. Participants satisfaits des paysages mais contents d’arriver car, si la distance est restée correcte, le dénivelé s’est bien envolé et le hors piste a dépassé le soupçon. Merci à tous pour ce bel effort !
Animateur : Yves Nombre de participants : 10 animateur compris ( 7 F, 3 H) Météo : journée ensoleillée Distance : 24 km Dénivelé : 550 m Durée : 7 H pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 140 km pour 2 véhicules soit 280 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Merlines, Pont de la Borie, PC647, PC621, PC601, Gare de Savennes, Le Moulin de Bardoire, La Randonnière, Feix, PC749, PC689, Gare de Savennes, Couleyroux de Gioux, Gioux, PC746, PC719, PC698, PC680, Merlines
Petite incursion en Corrèze ce matin au départ de Merlines, centre ferroviaire de grande importance de 1880 à 1952, au carrefour de deux grandes lignes Paris Bézier et Lyon Bordeaux.
Nous quittons ce petit village paisible par les gorges du Ruisseau de l’Abeille affluent du Chavanon. Le but du jour est de découvrir les Gorges du Chavanon, site grandiose, sauvage, profondément entaillé dans la roche, limite depuis des siècles entre l’Auvergne et le Limousin. Notre parcours rencontre rapidement un beau et large chemin, la taille des parois rappelle les vestiges d’une voie ferrée. Nous sommes sur l’ancien tronçon Bourges – Miécaze, crée en 1882 et fermé en 1950 suite à la mise en eau du barrage de Bort les Orgues. Nous sommes partis pour environ 8 km le long de cette rivière, bercés par le clapotis de l’eau et caressés par des rayons matinaux qui se frayent un passage à travers les hêtres.
Soudain, au dessus de nos têtes se découvre le magnifique viaduc du Chavanon à 100m au dessus de l’eau sur 300m de long, construit de 1997 à 2000 pour le passage de l’autoroute Lyon – Bordeaux. C’est le troisième pont suspendu de France après Tancarville et Aquitaine.
Viaduc du Chavanon
Compte tenu de la qualité du chemin, notre progression est rapide et nous arrivons très vite à proximité de la Gare de Savennes où nous découvrons les Fours à Chaud de Gioux. Le calcaire appelé cipolin, par cuisson dans ces fours fournissait de la chaux pour la construction et le chaulage des terres, l’activité ayant pris fin avec l’arrêt de la ligne. Nous voici à la gare, le beau chemin s’arrête. Nous continuons toujours le long de cette rivière qui s’enfonce dans cette vallée avant la confluence avec la Dordogne. Le sentier devient plus étroit, plus escarpé et plus sauvage, nous entrons dans un site Natura 2000 où plusieurs tunnels servent de gîte à de nombreuses espèces de chauve-souris dont une majorité de Barbastelles.
Sortie d’un tunnel
Au Moulin de Bardoire, nous sortons des Gorges, la pente est raide, la sente peu marquée, la faim se fait sentir. C’est fait ! On est en haut. Nous apercevons les toitures du hameau de la Randonnière et un étrange bâtiment en bois qui aiguise notre curiosité. Nous nous en approchons et nous découvrons un imposant observatoire du brame du cerf, ouvert au public depuis peu.
L’observatoire
Le chemin d’accès délimité par un tressage de gaulettes de châtaignier a été aménagé par les élèves en Bac Pro du lycée agricole de Rochefort Montagne. L’endroit est sympathique. Nous y prenons notre pique-nique.
Jusqu’à la Trapperie, nous nous déplaçons sur le plateau avec vue sur le Sancy où la neige, avec ces journées ensoleillées a pratiquement disparu. Plongée sur le Chavanon que l’on traverse cette fois à la Gare de Savennes ou d’autres fours à chaud sont au bas de la pente. Remontée sur Gioux par le Puy de Ragaury, sentier caillouteux avec quelques “coups de cul” mais sous un soleil radieux.
Retour tranquille sur Merlines pour clôturer cette journée très agréable.
Animateur : Michel Nombre de participants : 8 animateur compris (7F,1H) Météo : ensoleillé Terrain : sec Distance : 15 km Dénivelé : 1000 m de D+ Durée : 7h50 pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 84 km pour 2 voitures soit 168 km et 1 voiture sur place Préparation et rédaction : 3h
ITINERAIRE : parking sur D36 – maison de la réserve – Rocher de l’aigle – Montagne de la Plate – Roc de Fourme – Cascade de Pérouse – Pont St Anne – col de la Dent de la Rancune et Crète de Coq – Rochers de Laudiouse – Puy Jumel – retour aux voitures.
Après regroupement et les consignes, départ de la rando, mais, où sont les hommes ? mis à part l’animateur. C’est avec un groupe féminin très déterminé que nous prenons le 1er chemin qui longe la départementale sur la droite, nous empruntons le pont, PC1136 m pour traverser le ruisseau de Chaudefour. Petite traversée dans les pâturages pour rejoindre le chemin de découverte, passage à la maison de Chaudefour, où plusieurs équipes de grimpeurs se préparent pour aller gravir la Dent de la Rancune. La piste forestière remonte le versant nord de la Montagne de la Plate, au débouché du chemin sur le plateau du buron de la Plate, nous apercevons, sur les hauteurs dans notre direction, un groupe de 21 mouflons qui nous observent pendant une bonne 1/2 heure.
Nous observons leurs va-et-vient et leurs descentes sur le buron, après ce moment de grâce nous reprenons notre cheminement en hors sente jusqu’au sommet 1537m. Une nouvelle pause contemplative à 360° d’où nous apercevons encore quelques mouflons, traverser ” l’éboulis rouge’” zone de pouzzolane magnifique avec ses premiers crocus, jonquilles, bruyères et repousses de pins, les paysagistes sont passés part là. Nous avons à mon avis la plus belle vue sur le Massif du Sancy, avis partagé par tous. Bon ! midi approche et nous décidons d’aller faire notre pique-nique au Roc de Fourme 1448m.
Descente par le PR qui nous mène à la Cascade de Pérouse, Pont St Anne, puis direction prairie du centre de Chaudefour. Forte montée au col “Cornes du Diable et Pointe Stofer 1450m”, la plupart n’avait jamais fait cette ascension. Nous avons retrouvé quelques grimpeurs encore en action sur la rancune, et trois traileurs. Redescente, puis PR des Rochers de Laudiouze, Téton de Laudiouze 1439m, Puy Jumel 1400m , sente sur épaulement pour arrivée aux voitures. Retour sur Clermont après cette fabuleuse journée sous un soleil printanier.
Animateur : Yves Nombre de participants : 16 animateur compris ( 9 F, 7 H) Météo : couvert avec quelques éclaircies Distance : 25 km Dénivelé : 800 m Durée : 7 H 45 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 122 km pour 2 véhicules (Corinne et Didier) et 84 km pour 2 autres (Denis Z et Yves) soit : 412 km Préparation et rédaction : 3 H
Ce matin, départ d’Augnat petit village paisible blotti sur le contrefort du Cézallier. Son église romane Sainte Marthe a la particularité d’avoir 2 nefs : l’une était réservée aux religieux du prieuré, l’autre avec portail et clocher est toujours l’église paroissiale. En bas du village, le long de la route d’Ardes se trouve une usine d’embouteillage d’eau minérale qui s’est appelée Arvie puis Ardésy. Ce bâtiment est depuis 2021 occupé par la maroquinerie du Cézallier, du groupe Fleurus, important fabricant d’articles de luxe.
Nous quittons le village par le GRP Autour d’Issoire, agréable chemin en balcon à mis hauteur du plateau de la Chaux de Caure, plateau basaltique au relief inversé. Passé Poudain, nous descendons sur Ardes, passage important entre Cézallier et Lembronnais. Ardes était connue pour son élevage de race ovine dénommée “le Blanc d’Ardes” et a été pendant une longue période la capitale du duché de Mercœur. Malheureusement la population a chuté de 80% en 150 ans. Nous rentrons dans le bourg par la port du Vallat, dans la continuité des remparts qui nous confirme qu’Ardes a été fortifiée. Dans le bas du village, à proximité de l’église gothique Saint Dizaint, la rue des tanneries nous rappelle l’existence de tanneurs, nombreux à une époque. Nous voilà déjà à la Couze, la remontée sur le plateau de Champs Grand se fait en contrebas de la route de Chausse Haut pour contourner la barre rocheuse qui délimite ce plateau. Un petit passage hors piste nous évite le détour par le village.
Plateau traversé, nous sommes au bord de cette remarquable vallée sauvage en V, creusée par la Couze qui entaille la bordure orientale du Cézallier. Les toitures de Rentières commencent à apparaitre, et sur notre gauche, de l’autre coté de la vallée, s’élève le Doigt de Mercœur. ruine de l’angle d’un donjon quadrangulaire d’une forteresse construite au 11°s et détruite en 1567. Nous voici à Rentières, village perché dont l’accès à la Couze n’est possible qu’à pied. Passage à l’église pour atteindre un magnifique point de vue sur la vallée, puis à proximité du château du 18°s devenu chambre d’hôtes où nous prenons notre pique-nique.
Eglise de Rentières
Château de Rentiéres
Nous descendons de nouveau sur la Couze pour la traverser au Moulin de Bourette et remontons sur Chalagnat par une variante des “Vaches Rouges”, chemin balisé très connu en Cézallier. Nous nous dirigeons maintenant de nouveau en direction d’Ardes car le parcours du jour n’est pas une boucle mais un huit , et Ardes en est le nœud.
Le sentier en courbe de niveau, bordé de chênes et de hêtres, passe sous les ruines du Château de Mercœur et, passé le Rif du Sauvage, plonge sur Ardes. Nous retraversons Ardes sur le haut du village où un panneau nous rappelle son parc animalier de 45 hectares peuplé de 400 animaux répartis en 60 espèces. Nous nous dirigeons maintenant en direction d’Apchat, et son imposant manoir du 15°s, ceinturé par un remarquable porche du 18°s.
A Sagheat, la dernière montée est devant nous, les 140 m positifs baignés par un soleil tardif se déroulent tranquillement. Retour sur Augnat pour clôturer cette journée couverte dans l’ensemble, entrecoupée de rayons furtifs.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 14 animateur compris (5F-9H) Météo : couvert et neige-pluie le matin – éclaircies l’après-midi Distance : 27 km Dénivelée : 550 m Durée : 7h pauses comprises Classement Atlas : Moyenne Kilométrage auto : 2 voitures de Montferrand 50 km A/R – 1 voiture du Crest 80 km – 2 voitures sur place soit : 180 km Préparation et rédaction : 3H00
Itinéraire : Villemorge, W vers D2144, GR300, le Pont, Bonneval, Rochers de Rufino, les Roches, Cébazat, Fénérol, Monteipdon, les Mazières, retenue du barrage sur la Sep, Moulin Josse, Bois Bayle, la Tour Serviat, le Peyroux, GR 300, Villemorge
La randonnée du jour nous mène de la plaine à Villemorge où nous garons les voitures jusqu’à la retenue d’eau du barrage sur la Sep, dans la partie orientale des Combrailles. Pays de la Morge, de ses moulins et plus encore… Une légère pluie nous accompagne en ce début de rando qui se rajoute à la fraicheur matinale. Nous rejoignons rapidement le GR300 dit chemin Saint-Michel qui relie Sancoins dans le Cher au Puy en Velay sur près de 400 km. Sur ce large chemin d’exploitation, nous nous arrachons progressivement à la plaine de Limagne pour gagner les premiers contreforts des Combrailles. Les parois graniteuses en bord de cheminement forment la partie terminale du grand plateau. Qui dit plateau, dit rivières découpées dans la masse. En effet, nous passons la Morge sur un vieux pont au Pont. Nous n’aurions pas dû traverser la rivière mais par manque d’attention à la carte et par un manque flagrant de franc « tourne à gauche » nous allons trop loin. Peu importe, l’erreur nous permet d’admirer un beau pont « romain ». Une fois l’erreur corrigée, nous retrouvons la Morge un peu plus loin qui nous mène à Bonneval et au moulin Morel, un des nombreux moulins implantés depuis plusieurs siècles le long de cet affluent de l’Allier. Un peu plus tard et à l’occasion d’un pont routier plus moderne, nous laissons la petite départementale sur la gauche pour entrer dans un petit univers onirique, les rochers sculptés de et par Rufino. Certains des marcheurs connaissaient ces œuvres d’art pour avoir déjà fréquenté le secteur ; c’était la première fois que je me baladais autant au nord depuis mes débuts à Atlas… Et rien ne les indiquait sur la carte IGN. Grande et belle surprise donc. La Femme est particulièrement mise à l’honneur dans le choix des sujets. L’artiste profite des failles présentes dans la roche pour trouver les arrondis propres aux formes humaines. Nous finissons notre découverte par la rencontre avec la première des Femmes, une Vierge de grande taille qu’on ne s’attend finalement pas à trouver à cet endroit.
Nous avons du mal à nous arracher à ce lieu magique. La marche reprend vers les Roches et son foyer de « résistance » à l’envahisseur éolien ! De la maison militante bardée d’écriteaux plus vengeurs les uns que les autres, on n’aperçoit pourtant qu’une pauvre éolienne au-dessus de Saint-Hilaire. En fait, nous sommes tombés sur des habitants anti-tout ! Nous les abandonnons à leurs chimères et nous quittons également le GR à la sortie du hameau. Un beau chemin descendant nous amène à Cébazat d’où part sur la droite une petite sente, difficile à trouver et surtout bien pentue. Elle débouche sur une petite route qui nous mène jusqu’à Fénérol puis Monteipdon au bout d’une longue ligne droite bien pentue elle aussi. Nous avons gagné 200 m de D+ en peu de temps depuis le dernier hameau. L’heure du repas approche et Isabelle, bien inspirée, nous dégotte à l’entrée dans le hameau une remise à bois capable de tous nous abriter car la pluie-neige commence à tomber. Par politesse, je cherche le propriétaire du bâtiment pour le prévenir et solliciter sa permission. Absent. Nous sommes presque au chaud sous cet appentis. Chaleur que les petites sucreries du jeudi viendront renforcer. Au moment de quitter les lieux, le 4×4 du propriétaire passe et repasse et je l’avertis de notre présence. Il ne trouve rien à redire à notre installation, nous quittons donc le village, rassurés ! L’objectif du début d’après-midi est la grande retenue d’eau du barrage de la Sep : 2 km de long d’ouest en est pour une capacité maximale de 4,5 millions de m3. Nous l’atteignons rapidement par sa pointe occidentale après une longue descente en zigzags. Nous longeons ses rives pendant près de 3 km jusqu’au barrage qui clôture ce petit lac. Construit en 1993, pour soutenir l’étiage de la Morge et irriguer près de 2000 ha de cultures en Limagne.
Pierre y a travaillé à l’époque pour pratiquer des sondages à base de dynamitage… Quel homme ! Une belle découverte que ce site surplombé par de magnifiques hêtraies, sous un franc soleil retrouvé. Parvenus en fond de vallée, il nous faut mécaniquement remonter sur le plateau. Après le moulin Josse, un chemin forestier beau mais exigeant nous amène à travers le bois Bayle aux abords du hameau de la Tour Serviat. Un peu à l’écart de la route surgissent deux fines et hautes tourelles. Elles enserrent le corps de logis du très beau château de la Tour Serviat. Une première tour crénelée à la taille imposante le complète au sud-ouest. En fait cette tour a été construite au XIIème siècle, deux siècles avant la construction, peu remaniée depuis, du corps de logis et des ses 4 tourelles.
Pour finir, un cheminement un peu long sur une petite route nous amène au Peyroux où nous retrouvons la plaine et de larges chemins d’exploitation. Bientôt le GR300, la route de Combronde et nos voitures un peu plus loin à Villemorge en conclusion d’une randonnée nous ayant offert plus de pittoresque et de découvertes qu’espérés… Le florilège de douceurs offertes par les uns et les autres termine cette belle journée.
Animateur : Yves Nombre de participants : 11 animateur compris ( 5 F, 6 H) Météo : brouillard au départ, soleil ensuite, température douce Distance : 23.5 km Dénivelé : 780 m Durée : 6H30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 80 km pour 3 véhicules soit : 240 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Saint Dier d’Auvergne, Boissonnelle, Pontlatout, Peyraud, PC452, Le Rochadet, Domaize, Le Fraisse, Gaudon; Le Bost, Ceilloux, Champsolier, L’Epinat, Lafarge, Laire, les Loyes, St Dier.
Brouillard ce matin au départ de St Dier. Passé le ruisseau des Ribes, laissant à notre droite le château fort de Boissonnelle, nous commençons le dénivelé positif sur un agréable chemin herbeux à peine dégelé.
Château de Boissonnelle
A Pontlatout, notre passage déclenche les aboiements intempestifs d’une horde de chiens de chasse. Nous voici maintenant à Peyraud, hameau connu pour son élevage équins, d’étalons reproducteurs sélectionnés avec soin, pour garantir un pedigree et des qualités génétiques irréprochables. Direction nord pour plonger dans le vallon du Miodet, que nous longeons sur quelques centaines de mètres avant de remonter sur Le Rochadet. Le soleil a fini par percer la couche brumeuse et c’est sous une atmosphère printanière que nous gagnons Domaize. Petite halte sur la place, où fut tourné en 1995 plusieurs scènes du film “Le Garçu” de Maurice Pialat avec Gérard Depardieu et face à ce beau château renaissance privé dans un grand parc en plein réaménagement. L’endroit sous la halle aurait été agréable pour le pique-nique mais il est un peu tôt, nous décidons de continuer jusqu’à Gaudon où un ancien grand domaine avec un château aménagé en chambre d’hôtes de prestige attire notre curiosité. Sur le bord d’un talus, dos au château et face au massif du Sancy, baignés par le soleil, nous prenons notre repas. Repas fini, les 150 mètres positif, qui mènent à Le Bost en pleine digestion, sont un calvaire. Nous sommes au point le plus haut de la journée, promis il n’y aura plus que quelques bosses à passer. La descente sur Ceilloux ramène les sourires. A la sortie de Champsolier un gentil cheval content des caresses reçues démonte la clôture dans une ruade de joie. Celle-ci sera réparée et consolidée par plusieurs participants et notre canasson sera en sécurité. Les quatre à cinq kilomètres restant se font dans un environnement dégagé avec une vue du Forez au Sancy en passant par les Bois Noirs et la Montagne Bourbonnaise sous une parfaite luminosité en ce milieu d’après-midi.
Vue sur le Sancy
Nous apprécions au passage, dans les divers hameaux traversés, les demeures admirablement restaurées, la caractéristique du Livradois. Journée prévue ensoleillée avec une température de printemps, promesse tenue.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 13 animateur compris (6F, 7H) Météo : Couvert et froid Distance : 23,5 km Dénivelée + : 400 m Duréeséance : 3h35 hors échauffement et étirements Durée marche : 3h21 Moyenne de marche : 6,8 km/h Préparation et rédaction CR : 2H00
Itinéraire : Départ GR 4 au-dessus de Laschamps, glacis de Mercœur, W du puy de Montjuger, sente vers D2089, W puy de Montchal puis chemin d’exploitation vers Récoleine, GR30 pour contournement sud du puy de Pourcharet, puy de Lassolas et la Vache par GR30, intersection D5 au PC 980, sentier vers Creux du Pialoux et entrée N/W de Fontfeyde, ferme les Carthez, sentier au N/W jusqu’à D5, sente à l’W jusqu’au PC 943, sente au nord jusqu’à Croix Parla, retour Laschamps par GR 4.
Groupe très homogène même si plus étalé dans les trois derniers kilomètres. Le froid m’a obligé à augmenter un peu le temps d’échauffement et à entamer tranquillement le parcours. Au rond-point sous Mercoeur, tout le monde était réchauffé. L’allure a été dynamique avec 2 minutes de moins qu’en novembre dernier sur le même parcours avec 6 participants contre le double aujourd’hui. Un peu d’appréhension pour certain(e)s qui n’avaient pas déjà marché sur cette distance. Le froid des derniers jours nous a facilité la tâche en durcissant les sentiers bien travaillés par les engins de tout type.
Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience lorsque vous naviguez sur le site. Parmi ces cookies, les cookies classés comme nécessaires sont stockés sur votre navigateur car ils sont essentiels pour le fonctionnement des fonctionnalités de base du site. Nous utilisons également des cookies tiers qui nous aident à analyser et à comprendre comment vous utilisez ce site. Ces cookies ne seront stockés dans votre navigateur qu'avec votre consentement. Vous avez également la possibilité de désactiver ces cookies.
Les cookies nécessaires sont absolument essentiels au bon fonctionnement du site. Cette catégorie comprend uniquement les cookies qui garantissent les fonctionnalités de base et les fonctions de sécurité du site. Ces cookies ne stockent aucune information personnelle.
Tous les cookies qui peuvent ne pas être particulièrement nécessaires au fonctionnement du site et qui sont utilisés spécifiquement pour collecter des données personnelles des utilisateurs via des analyses, des publicités et d\'autres contenus intégrés sont appelés cookies non nécessaires. Il est obligatoire d\'obtenir le consentement de l\'utilisateur avant d\'exécuter ces cookies sur notre site.