Animateur : Yves Nombre de participants : 10 animateur compris (7 F, 3 H) Météo : nuageux le matin, éclaircies l’après-midi Distance : 24 km Dénivelé : 650 m Durée : 6H30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 60 km pour 2 véhicules soit : 120 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Egliseneuve-près-Billom, le Mas d’Auteyras, PC389, Marcilliole, PC405, PC396, PC426, Reignat, PC457, Montaigut, PC531, PC498, les Ossiaux, PC411, PC375, l’Olivier, PC354, PC355, les Roddiers, la Vaure, Neuville, le Puy Gentil, PC392, la Mouleyras, Brossolière, PC563, Egliseneuve.
Départ d’Egliseneuve-près-Billom fondé autour d’un prieuré bénédictin, dont une partie des bâtiments demeurent proche de l’église. En passant on peut entrevoir des parties gothiques. A proximité du Mas d’Auteyras un coup de fusil d’une intensité sonore importante nous surprend. Les chasseurs traquent le lièvre un peu trop près des habitations. Nous sommes méfiants, quelques mètres plus bas des rabatteurs nous indiquent que dans la direction où nous allons il n’y a aucun risque, nous voilà rassurés. Au passage nous peinons à découvrir le château privé d’Auteyras entouré d’une importante végétation.
Château d’Auteyras
Le sentier argilo calcaire à forte pente nous oblige a être vigilant, sinon glissade assurée. A Marcilliole se dressent devant nous à quelques encablures deux anciens volcans : le Petit et le Grand Turluron. Nous prenons la direction de Reignat, fort villageois, où subsistent encore quelques rangs de vigne, vigne qui occupait 20% de la surface cultivée autour de 1900. Plusieurs passionnés font revivre cette tradition viticole au cépage Gamay pour le rouge et le rosé, et Chardonnais pour le blanc, confirmé par un habitat caractéristique, maison en hauteur avec cuvage.
Face à nous le premier dénivelé de la journée, le Puy Lacroix et le hameau de Montaigut où en 1686 un château était présent. Le chemin argilo sablonneux, passablement pentu, nous oblige à chercher l’herbe pour ne pas glisser. Montaigut contourné, nous arrivons aux Froments, deux tables d’orientation nous aident à lire le paysage sur 360°. Le temps nuageux de ce matin s’est un peu éclairci, la visibilité est meilleure. Cette riche plaine agricole de Limagne, accidentée de buttes, limitée à l’est par la Montagne Bourbonnaise, les Bois Noirs, et le Forez nous offre une mosaïque de couleurs. Surfaces doucement vallonnées où les parcelles céréalières côtoient les premiers herbages. Une profusion de châteaux s’impose à notre regard, Montmorin, Mauzun, Usson, Ravel, plus près de nous La Molière et Busséol au loin.
Nous repartons nord, nord-est en bordure du bois de la Mure. Aux Roddiers un lavoir au soleil fera l’affaire pour la pause déjeuner. De beaux chemins nous mènent à Neuville, village où l’habitat traditionnel, mur en pierre ou en pisé, domine. Nous sommes maintenant face au bois de la Mure, le camaïeu de vert commence à se teinter de jaune..
La pente recommence à s’accentuer pour finir à un deuxième point de vue avec tables d’orientation également, entre Brossolières et Egliseneuve.
La barrière montagneuse des Dômes et Sancy en toile de fond, bleutée ce matin s’assombrit brusquement. Le vent se lève et quelques gouttes arrivent. Contemplation succincte des lieux et nous redescendons rapidement sur Egliseneuve.
La journée aura été un peu nuageuse le matin, accompagnée par de timides rayons l’après-midi, le tout avec une température toujours agréable.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 12 animateur compris (4F, 8H) Météo : Ciel partagé entre nuages, brumes et soleil – Grande douceur Préparation et rédaction CR : 2H00 Distance : 23,5 km montre Christian Dénivelée : + 500 m ” “ Duréeséance : 3h40 hors échauffement et étirements Durée marche : 3h28 Moyenne de marche : 6,7 km/h montre Christian
Itinéraire : Départ GR 4 au-dessus de Laschamps, glacis de Mercœur, W du puy de Montjuger, sente vers D2089, W puy de Montchal puis chemin d’exploitation vers Récoleine, GR30 pour contournement sud du puy de Pourcharet, puy de Lassolas et la Vache par GR30, intersection D5 au PC 980, sentier vers Creux du Pialoux et entrée N/W de Fontfeyde, ferme les Carthez, sentier au N/W jusqu’à D5, sente à l’W jusqu’au PC 943, sente au nord jusqu’à Croix Parla, retour Laschamps par GR 4
Observations : Groupe très homogène et donc groupé tout au long de la séance. La pluie annoncée -et redoutée ? – ne s’est pas déversée sur notre groupe. La seule averse a eu lieu lorsque nous étions encore dans nos voitures avant le départ. Les maillots étaient néanmoins humides à l’arrivée mais à cause de l’effort constant et pas de la pluie 😊 ! Sol parfait et moins boueux que je ne le pensais : les feuilles ont recouvert en un tapis épais la plus grande partie du cheminement. Avec les vaches encore aux prés, les bons marcheurs d’Atlas formaient de loin le groupe le plus nombreux. Peu de sportifs dehors en effet ce matin dans le secteur. Plaisir d’être ensemble, discuter de tout et de rien, bonne forme : les ingrédients d’un samedi matin dynamique.
Animateur : Yves Nombre de participants : 12 animateur compris ( 8 F, 4 H) Météo : pluie et soleil peu de vent Distance : 25 km Dénivelé : 600 m Durée : 7H15 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 50 km pour 2 véhicules et 80 km pour 1 autre soit : 180 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Parentignat, PC442, le Chauffour, château d’Ybois, Mondallier, Flat, Brenat, PC393, le Chéry, PC437, Chabetout, la Tuilerie du Mazel, Côte rouge, Usson, PC501, Artaut, PC382, Château la Vernède, PC376, Varennes-sur-Usson, PC379, PC375, Parentignat.
Nous quittons Parentignat avec quelques gouttes en espérant que le vent fort annoncé nous épargnera. Direction le Chauffour et la butte d’Ybois. Sur le chemin les noix tombées avec la tempête de cette nuit, jonchent le sol, la cueillette est facile. Au pied de la butte petit moment d’histoire : la célèbre Reine Margot séjourna dans la forteresse qui couronnait cette butte quelques jours avant d’être faite prisonnière à Usson.
La pluie avait cessé, le vent était faible mais passé côté nord de la butte changement de programme. Une pluie très froide limite grésil s’intensifie poussée par un vent qui augmente fortement. La glaise du sentier commence à coller aux chaussures. Aux Escures partie élevée et exposée du parcours, la pluie nous single le visage, pas d’abri possible, le pas s’accélère en direction de Flat où un abri bus est bienvenu. Après quelques minutes d’attente, l’intensité ayant diminué, nous repartons en direction de Brenat.
A l’entrée du village la pluie cesse, les nuages s’écartent, le soleil se montre timidement d’abord puis s’intensifie rapidement. Il est presque midi, à l’unanimité les participants proposent de faire la pause méridienne maintenant. Le vaste porche de l’église, bien ensoleillé, fait le bonheur de tous.
Eglise de Brenat
Pique-nique fini, les vêtements ont séché, l’averse est un mauvais souvenir. Usson notre prochain objectif se détache au loin, mis en valeur par un soleil de plus en plus présent. Le cheminement pour y accéder se fait en zigzag, entre des prairies où des charolaises nous présentent un ballet parfaitement orchestré, et un enclos immense occupé par un élevage de porcs noirs. Ce dernier nous contraint à modifier mon tracé. En chemin, nous découvrons le château du Chéry vêtu de rose qui pourrait illustrer un conte pour enfants.
Château du Chéry
La tuilerie du Mazel passée, le soleil persiste, la température est douce, le vent inexistant, changement de tenues pour franchir les 200 mètres positifs face à nous jusqu’au sommet de la butte d’Usson. Traversée du village, montée à la vierge qui se détache sur le fond azur du ciel et détour par les orgues avant de redescendre.
Vierge d’Usson
Le retour en passant par Varennes-sur-Usson ressemble à un après-midi de printemps. Malgré les craintes et les trente minutes d’averse la journée aura été une merveilleuse journée.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 11 animateur compris (5 F, 6 H) Météo : Grand soleil toute la journée Carte : IGN 2433 SB Distance : 25 km Dénivelée : 640 m Durée : 7h30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto 120 km pour 2 véhicules – 1 voiture sur place Préparation et rédaction : 3H
Itinéraire : Tauves, Noilhat, Mézérat, le Buisson, Saint-Pardoux, La Tour d’Auvergne, le Mesnil, Sauzet, vers Nodif, W PC 1183, la Roche, Longechaud, PC 1014, sente au SW, W butte ND de Natzy, chapelle ND de Natzy, N vers D203, Monument Résistance, N vers la Gièze, Mézérat, Vassivières, Theil-St Gal, Tauves
Belle boucle aux confins de l’Artense et du Sancy sous un soleil radieux et des couleurs de feu. En effet, dès l’approche par la route, les hêtres et les chênes couvrant les collines boisées depuis St Sauves prennent avec la lumière du soleil au Levant des teintes fauves et rougeoyantes. Nous partons de Tauves, bourg dynamique de l’ouest Sancy aux multiples commerces. Par des petites routes qui montent et descendent nous gagnons Noilhat et Mazérat. Les prés d’un vert intenses et peuplés de beaux troupeaux de Salers rajoutent aux couleurs déjà évoquées. Sur les points hauts de ce paysage de bocage, les monts du Cantal se dévoilent précisément sur toute leur longueur, du Plomb au puy Violent le plus à l’ouest. Bientôt nous rentrons dans Saint-Pardoux et sa belle église Romane des XI et XII siècle, transformée à de multiples reprises, orientée au nord et pas à l’est, ce qui n’est pas courant. D’emblée, ce sont les couleurs qui impressionnent : colonnes et murs sont peints, fruits d’un travail de restauration du milieu du XIXème siècle. Le grand retable doré au riche décor de végétaux impressionne lui aussi.
Retable de l’église de St – Pardoux
A noter en face de l’église, au fond du jardin d’une grande et belle demeure, autrefois colonie de vacances et magnifiquement restaurée depuis, on trouve une grande statue de ND de Natzy, sculptée dans de la pierre du Gard mais fragilisée par les intempéries elle fut rapidement remplacée fin XIXème par une statue en fonte haute de 6,50 m. Après ce hameau au riche passé, on tombe inévitablement sur la fameuse ville de la Tour d’Auvergne que nous abordons après avoir contourné son petit lac entouré par d’accueillantes berges engazonnées. Les branches ainée, cadette et puinée de la grande famille de la Tour d’Auvergne donnèrent naissance à travers différentes alliances à plusieurs grands personnages de l’Histoire comme Marie de Médicis, Henri de la Tour d’Auvergne dit Turenne le grand soldat de Louis XIV et Louis-Henri de la… qui fit construire le palais de l’Elysée au milieu du XVIIIème siècle. Le bourg fut bâti à l’origine autour d’un château-fort construit sur une butte basaltique dont on peut encore admirer les belles orgues très hautes et régulières. Pour y avoir séjourné quelques mois à l’hiver – printemps 2024, je confirme que c’est un bourg à l’architecture et à l’ambiance très austère. Le contraste en termes d’animation commerciale avec Tauves sa voisine est saisissant. Elle possède un beau marché le jeudi alors qu’il n’y en a pas à la Tour…. Le cheminement se poursuit dans la direction de la Stèle mais nous bifurquerons avant. Le sentier s’élève pour gagner le plateau. A l’heure du déjeuner, j’avais prévu de m’arrêter vers Sauzet sur un espace pique-nique. Las, un groupe de chasseurs occupe déjà le lieu. Nous nous arrêtons plus loin dans un beau pré de fauche au soleil, plein sud. Les pluies et la douceur ont favorisé de nouvelles pousses et la fauche vient d’avoir lieu, l’herbe sèche sous nos yeux. Nous entamons le retour peu après le repas. Nous traversons la forêt de la Montagne de la Roche et nous constatons la surface des coupes rases. Le prochain objectif de l’après-midi c’est d’atteindre la chapelle de ND de Natzy par l’est à l’opposé du chemin normal. Quelques passages de clôtures sont nécessaires afin d’éviter les troupeaux encore nombreux. Après un dernier effort dans une petite sapinière nous sommes au sommet de la colline sous la statue de ND de Natzy. Nous bénéficions là d’une vue à 360° : on touche presque du doigt ,à l’est, le massif du Sancy,
au sud les Monts du Cantal ne semblent pas si lointains et à l’ouest c’est la Corrèze et le plateau des Monédières avec en avant-plan la profonde échancrure de la vallée de la Dordogne à proximité de l’Ancien Prieuré Port-Dieu et du pont d’Arpiat. Nous repartons après un petit quatre-heures pour la dernière partie de la rando sur des petits chemins en sous-bois jusqu’à Mazérat déjà traversé à l’aller et Vassivières.
La douceur de ce paysage d’élevage, vallonné et verdoyant est apaisante. On planterait volontiers une tente pour un petit bivouac automnal 😊. Après un dernier petit coup de c… pour s’arracher du fond de vallée qui ceinture Tauves au sud, nous voilà rendu à notre point de départ près de la mairie du bourg. Nous n’aurons aucun mal pour conclure cette journée de plein air et de soleil dans un petit bar accueillant.
Animateur : Yves Nombre de participants : 12 animateur compris ( 9 F, 3 H) Météo : pluie le samedi, ensoleillé le dimanche Distance : 32 km sur 2 jours Dénivelé : 1215 m sur 2 jours Durée : 12H30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 1245 km avec 3 véhicules Préparation et rédaction : 8 H
ITINERAIRE : 2 randonnées , une au départ de Bozouls, l’autre au départ d’Espalion.
Jour 1 : 14 km +465 m -465 m 5h30
Depuis le départ de Clermont-Fd, sur la route la brume et le crachin nous accompagnent. A Laguiole le brouillard est même à couper au couteau, sans jeu de mots. Dans la descente sur Espalion le ciel s’éclaircit un peu , l’horizon semble s’ouvrir. Arrivé à Bozouls il pleuviote très légèrement, sur le parking les participants, mines un peu confites, se pressent sous les arbres pour le changement de chaussures et s’équipent en fonction de cette météo peu encourageante.
Nous nous avançons au bord de ce canyon naturel creusé par le Dourdou dans une roche calcaire. Sur une plate forme d’où l’on peut observer cette gorge en forme de fer à cheval de 400mètres de diamètre et de 100 mètres de profondeur, le spectacle est grandiose et surprenant. Là où habituellement une foule se presse, ce matin nous sommes les seuls emmitouflés sous nos capuches. Le manque de luminosité et de clarté nous prive un peu de l’aspect gigantesque du décor de ce cirque calcaire. Motivés, nous voulons voir de plus près, nous entamons la descente par de belles ruelles magnifiquement pavées et bordées de maisons admirablement restaurées. Avant d’atteindre le fond, sur notre gauche une cascade de 13 mètres de haut attire notre attention, celle-ci se jette dans le Gour d’Enfer qui donna vie à de nombreuses légendes. Nous voici au fond, les 100 mètres de falaises rectilignes qui nous bordent semblent immenses, on a du mal à voir le sommet.
Cascade du Gour d’Enfer
Nous allons suivre le Dourdou au fond de ce canyon en passant simultanément d’une rive à l’autre par des passerelles style himalayennes en bois très glissantes, en raison de l’humidité ambiante. Il semblerait que la météo s’améliore, mais cela reste une impression, les arbres bordant la rivière nous protègent et vu la profondeur, nous ne ressentons pas le vent. Au bout de trois, quatre kilomètres nous commençons à sortir de cet abîme oppressant en direction de Sentel, où un hangar agricole en bordure de chemin sera le bienvenu pour un pique-nique à l’abri, car la pluie même fine sévit toujours. Repas fini, nous replongeons sur le Dourdou dans une partie du canyon qui s’élargit de plus en plus et le traversons une dernière fois.
Vers Rivaldière nous abandonnons la rivière pour prendre plein sud vers Carcuac et la Planhe sur ce plateau du Causse Comtal. Après un léger morceau de petite route nous reprenons d’abord nord puis nord-est après le Bruel pour rejoindre notre fameux Dourdou, cette fois ci en rive gauche et en haut de falaise. La météo qui s’était un peu améliorée en début d’après-midi semble de nouveau se détériorer. Nous distinguons à peine les falaises d’en face, dommage parce que par beau temps la vue sur ces grandes parois verticales est mirifique. Nous atteignons maintenant le long promontoire avec son habitat développé au bord de parois vertigineuses où se dresse l’église romane Ste Fauste. Juste le temps de la photo de groupe et nous courrons nous mettre à l’abri dans l’église car une averse vigoureuse poussée par le vent s’abat sur nous. Nous guettons une légère baisse d’intensité pour regagner nos voitures au plus vite.
Je suis un peu déçu de cette journée, c’était la plus impressionnante curiosité du week-end mais la météo nous l’a gâchée, dommage !
Jour 2 : 18 km +750 m -750 m 7h
Les premiers rayons du soleil traversent les vitres pour baigner la table du petit déjeuner ce matin. Les mines s’ouvrent, les yeux pétillent, ouf de soulagement : la journée devrait être ensoleillée.
Les grandes flaques à proximité des voitures confirment que la journée d’hier a été bien arrosée. Aujourd’hui pas de déplacement en voitures, on chausse et départ d’Espalion, lieu de notre gîte. Coup d’œil rapide aux principales curiosités de la ville : l’ancien Palais de justice, le vieux pont roman en grés rose, le scaphandre posté devant l’unique musée dédié à cet univers fascinant. En 1864 Benoît Rouquayrol ingénieur des mines natif d’Espalion invente le premier scaphandre autonome moderne de l’histoire de la plongée, conçu initialement pour secourir les travailleurs de la mine de Decazeville en cas de “Coup de Grisou”. Au passage nous découvrons le scaphandrier en bronze installé les pieds dans le Lot en 2000.
Palais de justice et pont roman
Visite terminée nous quittons la ville en direction du Puech de Vermus. Pas le temps de s’échauffer, la pente commence et nous conduit aux pieds de la vierge érigée au sommet en 1862. La vue panoramique sur Espalion, et le château de Calmont d’Olt en fond, est mise en valeur par un soleil rasant. Au loin la brume encore présente en fond de vallées s’élève doucement et contraste avec les couleurs environnantes.
Observation finies nous allons vers le sud, sud-est, notre regard se fixe sur une construction insolite qui dépasse de la forêt. Késako ! Château d’eau, relais quelconque, cheminée, etc… La réponse viendra à midi pendant la pause où après avoir scruté la carte en détail nous lisons qu’il s’agit d’une Cheminée d’Equilibre. Monsieur Google nous apprendra que c’est un organe hydraulique essentiel à la régulation des débits d’eau afin d’éviter les coups de bélier, nous voilà instruits.
Sur le parcours nous contournons un éboulis impressionnant, comme un fleuve de pierres dans la forêt, le Clapas de Thubiès, débris d’orgues basaltiques tombés du Puech de Roquelaure par érosion il y a 8 millions d’années.
Clapas de Thubiès
Dans le contournement de ce pierrier géant, notre chemin est barré par une clôture qui préserve des zones de captage, un peu de hors-piste et quelques barbelés seront enjambés pour retrouver la direction de Roquelaure et son château du 12°S remarquablement restauré. Jouxtant le château une chapelle aux marches généreuses fera notre affaire pour le pique-nique. Nous sommes en plein soleil, abrités du vent, accompagnés par un gentil chien du village, moment apprécié par tous.
Nous avons atteint le bout de notre boucle, nous descendons maintenant face au nord avec une large vue sur St Côme D’Olt par un sentier parsemé des nombreuses pierres et de rochers encore très humides, prudence ça glisse ! Face à nous au loin, le Couvent de Malet, mis en valeur par ses pierres blondes se détache de son écrin de verdure. Nous approchons le Lot, le clocher Tors de l’église St Côme se dresse devant nous, originalité peu courante.
Nour retrouvons le GR65 chemin de Compostelle, déjà emprunté sur une courte distance ce matin, que nous suivrons en partie jusqu’à Espalion en croisant ça et là quelques pèlerins. Pour finir cette magnifique journée, les passages le long du Lot seront bucoliques et reposants et nous feront oublier celle d’hier. Sur l’ensemble ces deux jours resteront un bon souvenir.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 12 animateur compris (9 F, 3 H) Météo : Grand soleil toute la journée Carte : IGN 2431SB Distance : 24,5 km (montre Régine) Dénivelée : 750 m (montre Régine) Durée : 7h45 pauses comprises – 7h de marche Classement Atlas : Facile Kilométrage auto 80 km pour 3 véhicules Préparation et rédaction : 3H
Itinéraire : Montfermy, S/SO PC 691, PC 721, Nord Puy Maladroit, la Quarte, les Chazots, Martinèche, Sapins de Martinèche, la Barre, la Chazotte, plage de la retenue de Fades-Besserve, GR4, St Jacques d’Ambur, Côte Faite, les Vaissières, Est puy Maladroit, Baspeyras, les Combres, D418, Montfermy
Départ de la rando un peu hésitant car la carte ne prend pas en compte les modifications du tracé du GR 4 intervenues depuis 2017, date d’édition de la carte. L’ancien tracé du GR est rétrogadé en simple chemin de PR peu balisé ; les anciennes balises GR, quasi effacées, sont encore visibles sur certains arbres. La rando va emprunter de beaux chemins ruraux surmontés souvent par des chênes et des frênes formant de belles haies. Le bocage existe encore un peu dans les Combrailles. La rando est aussi l’occasion pour deux aspirants-animateurs de pratiquer carte et boussole sur le terrain. Après puy Maladroit je passe les commandes à Martine qui va nous guider sur un segment du parcours sans grands pièges mais qui va nécessiter observation et concentration. C’est à l’approche de Martinèche que se pose le choix, à une intersection, du bon chemin à suivre. L’utilisation de la boussole est nécessaire à ce moment-là pour confirmer le choix. Il est bon puisque nous parvenons quelques minutes plus tard dans le hameau. A l’entrée, nous tombons sur un clapier bien fourni en lapins, chose plutôt rare aujourd’hui. Plus loin le chemin d’exploitation qui se transforme en sente devient bientôt infranchissable : trop de ronces et d’orties qui me martyrisent les mollets, pauvre de moi qui randonne en short aujourd’hui 😊. Martine a le bon réflexe d’emprunter une portion du champ en parallèle de notre sente, en léger surplomb. Au bout du champ, pas d’autres choix qu’un peu de hors-piste dans les bois pour descendre retrouver notre sentier désormais plus accueillant. Les opérations de lecture de carte et de manipulation de la boussole nous ont un peu ralenti. Comme l’idée est de déjeuner au bord de la retenue des Fades, je reprends les commandes et accélère un peu l’allure. Un peu plus tard, nous parvenons à la Chazotte et nous profitons d’une plage ensoleillée pour la pause méridienne. Les fauteuils du restaurant fermé après la saison estivale font parfaitement l’affaire, nous offrant un moment des plus confortable.
C’est Patrick qui prend la relève après le repas. Nous empruntons un segment du GR 4 jusqu’à St Jacques d’Ambur, ce qui facilite la tâche de l’impétrant. Une belle et spacieuse tiny-house attire notre attention à l’entrée du bourg.
Avec ses deux mezzanines, son rez de chaussée astucieusement aménagé et malgré la relative petite surface habitable, elle a tout pour séduire les amateurs dont je suis 😊 A la sortie du bourg, nous sommes témoin d’un drame : deux martinets sont pris au piège d’un container grillagé qui abrite du matériel de construction d’un hangar à proximité. Ils sont rentrés par un léger espace libre dans le bas de la cage mais n’arrivent plus à en sortir. Ils tournoient comme des forcenés sans solution. Mais avec patience (et son bâton de marche), Laurent parvient à guider un des oiseaux vers la sortie. L’autre mettra un peu plus de temps à s’extirper. Heureux de cette conclusion, nous reprenons notre marche, sans difficulté au niveau orientation, vers Côte-Faite. Juste après les choses se compliquent car deux sentes parallèles se proposent, l’une plus large et « bon chemin » que l’autre. Nous prenons bien sûr la plus accueillante qui finalement s’avère la mauvaise. Belle leçon : les habits ne font pas le moine y compris en randonnée ! Après un petit hors-piste au nord qui nous remet sur la bonne sente nous traversons plus bas dans le bois le beau ruisseau de Tourdoux. Un rude chemin en lacet nous fait remonter de près de 180 m jusqu’à parvenir sur le plateau.
Une belle illustration de la simplification du tracé cartographique par rapport à la réalité du terrain : les zigs et zags n’apparaissent pas sur la carte qui présente des segments beaucoup plus rectilignes. Martine et Patrick en prenne bien conscience. La fin de la rando approche lorsque nous revenons vers le Puy Maladroit et les petits hameaux qui l’entourent : Baspeyras et Le Malleret. Autrefois purement agricoles, ils sont maintenant occupés par de belles constructions assez récentes formant presque un lotissement. Nous empruntons un beau chemin assez ancien qui nous descend jusqu’à la départementale à l’entrée de Montfermy. Bizarre, ce large chemin rural qui passe aux Combres par deux, trois vielles maisons n’apparait pas du tout sur la carte. Je ne pensais pas que la simplification dont je parlais plus haut allait jusqu’à faire l’impasse sur des chemins pourtant tracés de longue date. 😊
Animateur : Thierry Nombre de participants : 7 animateur compris (3 F, 4 H) Météo : quelques éclaircies – grande douceur Distance : 25 km Dénivelée : 750 m Durée : 8h pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto 30 km pour 1 véhicule – 2 voitures sur place Préparation et rédaction : 3H
Itinéraire : col de Ceyssat, cratère Kilian, Est puy de Salomon, Ouest puy de Montchier, Nord puy de Barme, D942, gde piste d’exploitation vers Mercoeur, sente S/SO vers la Boue, sente Est Plachamps, Recoleine par GR 441B, chapelle au-dessus de Récoleine, NE vers puy de Pourcharet, puy de Monteillet, GR4 jusqu’au grand carrefour vers Laschamps / Mercoeur, sente Ouest puy Pelat, passage sous ligne HT, SO puy de Montchar, sente vers source de l’Enfer, sente Est puy de la Moréno, col, sente NE parallèle à D942, Est puys de Montchier et Salomon par chemin d’exploitation, sente Est vers GR4, Nord vers col de Ceyssat
Comme le montre la description de l’itinéraire, à part les puys, peu de points pour se repérer sur la carte et le terrain 😊. C’est en effet un petit circuit serpentant entre les puys du sud de la chaîne que j’ai proposé aux participants de ce dimanche. Nous avons utilisé des sentes et sentiers peu connus des présents, plus par ceux qui participent à nos marches sportives dans le secteur. Peu de curiosité sinon au début de la marche le passage au-dessus du cratère Kilian, aujourd’hui grande dépression noyée dans la verdure, avant-hier (9000 ans av JC) éruption explosive majeure de la chaîne. De gros blocs de cette éruption ont été identifiés au sommet du puy de Dôme, à une distance de 1500 m et 400 m plus haut. Après le passage vers le col de la Moréno, nous entrons dans des espaces plus ouverts qui offrent de beaux points de vue sur les puys que nous avons tangentés et ceux que nous rencontrerons par la suite.
Les passages en sous-bois permettent à Pierrre en rando découverte de nous faire profiter de son expertise mycologique. Avec les conditions météorologiques de ces derniers jours, il y a eu de belles poussées. De fait, nous rencontrerons ici et là quelques porteurs de sacs en plastique…. Le passage à Récoleine nous apprend qu’un petit café derrière l’ancienne auberge de la Fourniale est encore ouvert. Quelques instants plus tard, nous nous arrêtons pour la pause déjeuner près de la petite chapelle qui domine le hameau. Le point de vue permet une belle lecture du paysage de ce petit secteur entre Dômes et Sancy.
Un temps évoqué, l’ascension du puy de Pourcharet par son côté nord ne se fait pas et est remplacée par la montée beaucoup plus modeste du puy de Monteillet avec un sommet 100 m plus bas que celui de son voisin immédiat.
C’est néanmoins une première ascension de ce puy pour le groupe, animateur compris. Après cet unique passage hors-piste de la journée, nous retrouvons rapidement le GR 441 qui file vers Laschamps. Nous le quittons au niveau du grand carrefour pour gagner par des sentes plus ou moins effacées la source de l’Enfer au pied du puy de Montchar. La littérature scientifique nous apprend que sur ce côté nord se situe la brêche d’explosion granitique/basaltique. De fait c’est sur ce côté qu’on aperçoit un important éboulis, rare dans la chaîne. Avec Kilian et Chopine, le puy de Montchar est le fruit de l’éruption explosive la plus grande de toute l’histoire de la Chaîne. Après les pluies de la semaine, la source est bien en eau… Peu après nous voilà revenu au col de la Moréno. Un sentier parallèle à la route nous amène au départ d’un nouveau sentier découverte qui serpente sous les puys du secteur. Une petite sente sous le puy des Grosmanaux nous amène au GR dans son nouveau tracé, au sud du col de Ceyssat que nous rejoignons au terme de cette agréable journée passée au cœur de la Chaîne.
Animateur : Yves Nombre de participants : 13 animateur compris ( 9 F, 4 H) Météo : brumeux et couvert Distance : 24 km Dénivelé : 750 m Durée : 7H30 pauses comprises Classement Atlas : facile Kilométrage auto : 66 km pour 2 véhicules et 56 km pour 2 autres soit : 244 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Les Barnoux, Berlet, PC470, PC418, PC408, PC440, le Fournet, Montmorin, la Vialle, les Pipaloux, le Pereyret,PC698, PC677, Fayet-le-Château, la Gravière, le Pic, le Vernet, PC5831, PC524, PC469, le Moulin Blanc, les Maisons Basses, Les Pierrys, Train, Méraille, Lasteyras, les Barnoux.
En cette journée annoncée brumeuse et fraiche, nous allons sillonner un secteur du Livradois entre des châteaux bien connus.
Départ des Barnoux sous un petit crachin, direction sud ouest. Après un bon kilomètre, nous quittons un chemin d’exploitation pour emprunter une sente herbeuse très humide suite aux averses des jours précédents. Cette sente aurait pu nous permettre de traverser la vallée du Madet, sente que l’on a déjà utilisée sur d’autres randonnées, mais malheureusement le ruisseau éponyme très chargé en eau est infranchissable ce matin. Demi tour pour rejoindre le pont à Brelet et traverser en toute sécurité. De beaux chemins nous mèneront au Fournet puis à la Vialle, petite halte devant le château de Montmorin, ancien château fort du 12°S, bien connu par la plupart des participants.
Devant le château de Montmorin
Après les Pipaloux, une résurgence, suite aux orages, a choisi le sentier comme lieu de passage. Malgré nos pas de danse sur les mottes et pierres moins détrempées, la majorité d’entre nous avons les pieds trempés à l’arrivée aux Pereyret. De là le parcours pour rejoindre Fayet-le-Château est très agréable. Les nuages se sont un peu élevés, et l’horizon est davantage dégagé. Avant Fayet, petit coup d’œil au Château de Seymier blotti en pleine forêt. La faim se fait sentir, l’espace devant le four banal de Fayet arrive à point nommé pour la pause méridienne.
Tour du château de Seymier
Trois gouttes nous surprennent en plein repas, ce seront les dernières de la journée. L’après-midi à été plus agréable avec un semblant de soleil par moment. Nous découvrons plusieurs étangs avant et après Mauzun. Ce très important château du 13°S avec ses 20 tours est considéré comme la plus grande forteresse régionale. Bien encré sur son piédestal il se repère de loin.
Château de Mauzun
Le sentier très bucolique dans la forêt, le long du Pic ruisseau tranquille, devient plus ouvert à l’approche du Méraille où une table d’orientation nous permet de repérer le parcours du jour entre ses deux châteaux emblématiques du Livradois. Pour retourner aux voitures nous traverserons de jolis hameaux aux bâtisses superbement rénovées.
Animateur : Yves Nombre de participants : 10 animateur compris ( 6 F, 4 H) Météo : Ensoleillé et chaud Distance : 22 km Dénivelé : 500 m Durée : 5H30 pauses comprises Classement Atlas : Facile Kilométrage auto : 210 km pour 2 véhicules soit : 420 km Préparation et rédaction : 3 H
ITINERAIRE : Paulhac, la Salesse, Douze, PC1083, PC1045, le Chambon, Bois de Lavergne, PC1211, PC1206, Chauvel, PC1100, Muratel, Bois de Labro, PC1116, PC1188, Puy de Mercou PC1171 Paulhac.
Aujourd’hui nous nous dirigeons dans la partie cantalienne du parc Régional des Volcans d’Auvergne, à Paulhac situé sur la Planèze de St-Flour, village natal de notre ami Christian.
La commune traversée par le 45e parallèle est de ce fait à égale distance du Pôle Nord et de l”Equateur. En plus de Christian deux personnalités sont liées à cette commune : Charles Cérou, champion de France de marathon en 1951 et 1953, avec lequel Christian a couru dans sa jeunesse, et Jean Marie Chauvet spéléologue découvreur de la célèbre grotte Chauvet.
Sur le chemin qui mène de la Salesse à Pradalanche, au carrefour avec le GRP de St-Flour on aperçoit sur le sol, entouré d’herbe un sarcophage roman avec un emplacement pour la tête d’un défunt, c’est la “Tombe de la Dame”. A cet endroit une Dame de qualité, surprise par une neige abondante est décédée et enterrée là.
Tombe de la Dame
Le village de Douze passé, de beaux chemins légèrement ombragés, nous mènent à Le Chambon. A l’entrée proche du vieux pont sur l’Epie, affluent de la Truyère, une chapelle remplace depuis 1886 un oratoire antique. Sous celle-ci jaillissait une source propice aux maladies des yeux. Face à la chapelle se trouve une croix en pierre taillée avec Christ et Vierge au revers, complétée par de personnages secondaires. Dans le village nous apercevons entre la végétation une magnifique Maison Forte admirablement restaurée.
Nous voici dans le Bois de Lavergne, les chemins modifiés par les forestiers deviennent impraticables, les ornières boueuses nous obligent à un laborieux hors piste entre les arbres et les branches au sol sur 200 mètres de dénivelé. Ouf ! difficultés finies, pas de chute, il est midi. L’étang de la Fage baigné par le soleil, en bord de route de Prat de Bouc, sera idéal pour le pique-nique. il commence à cogner, les couvre-chefs sont de rigueur.
Au Chauvel, une connaissance de Christian nous montre le chemin entre ses bâtiments pour rejoindre la cascade de Muratel, sans son aide l’accès aurait été difficile a trouver. Une discrète sente en pente dans un bois, recouverte de feuilles qui donnent un son feutré à notre démarche, nous conduit à la passerelle qui enjambe le ruisseau de l’Epie. Une rupture de pente importante provoque cette jolie cascade à double saut. En remontant la vallée visuellement, face au Plomb du Cantal, nous apercevons, aidé par une excellente luminosité, le château de Bélinay, ancienne seigneurie posée à l’entrée de la haute vallée de l’Epie.
Cascade de Muratel
Au hameau de Muratel, Christian est heureux de saluer son copain d’enfance. Jusqu’à Labro nous longeons en rive gauche l’Epie par un large chemin de gravette, appelé route d’hiver par les locaux, puis ce sera la montée au Puy de Mercou dernier dénivelé du jour. A l’est du puy qui surplombe le bourg de Paulhac, trois croix regardent vers l’Est et une table panoramique permet d’admirer les contreforts de l’Aubrac, les Monts de la Margeride, le Cézallier et toute l’étendue de la Planèze avec les narces de Lascols et de Nouvialle. Petite pause reposante à l’ombre, car la fatigue sous cette chaleur commence à peser, avant de redescendre.
Nous revoilà à Paulhac, visite de l’église St Julien d’origine romane, elle fut brulée et démolie durant la guerre de 100 ans. Le clocher à peigne a été remplacé par une flèche de 30 mètres afin de servir de phare pour le promeneur égaré dans ce secteur souvent sous le neige, plusieurs retables et un Christ polychrome en ornent l’intérieur. A proximité le château du 13°S attire notre regard avec les chemins de ronde surmontant les tours.
Château de Paulhac
Dans le village Christian nous montre sa maison natale, son école primaire et ne cesse de saluer diverses connaissances jusqu’à Madame le Maire qui lui remet le nouveau topo-guide des circuits pédestres autour de Paulhac. Il est ravi, il est chez lui !!
Merci à Christian de m’avoir proposé ce parcours et de l’avoir animé pour nous faire découvrir un patrimoine riche et passionnant, et nous n’avons pas tout vu, cela méritera d’autres randonnées dans le secteur. Cette agréable journée a été ponctuée par une sympathique dégustation de cantal et salers à la ferme du Jarry.
Animateur : Thierry Nombre de participants : 10 animateur compris (6 F, 4 H) Météo : Pluie, nuages et soleil. Douceur Distance :27,5 km Dénivelée :600 m Durée : 8h pauses comprises Classement Atlas : Facile reclassée Moyenne Kilométrage auto : 100 km pour 2 véhicules (Musée Quilliot) Préparation et rédaction : 3H00
Itinéraire : St Germain-Lembron – Vichel – pic du Montcelet – la Chaux – St-Gervazy – Segonzat – NW le Vignal -PC 564 et 556 – Sourdois – les Tourettes – SW PC 592 – la Marge – Augnat – la Chaux PC 525 – la Geneille – la Ribeyre – Collanges – retour St Germain par GRP
Pas mal de sorties dans le Lembronnais le jeudi mais peu le dimanche. C’est donc l’occasion de parcourir ces terres riches d’histoire et à la géographie avantageuse. Température douce pour quitter St-Germain-Lembron une des 13 « bonnes villes d’Auvergne » dont les notables pouvaient voter les impôts royaux au cours des Etats-Généraux de province à partir du 15ème siècle. De bons chemins d’exploitation nous amènent à Vichel puis aux abords du chemin qui mène au pic de Montcelet que l’on voit au loin depuis notre départ. Une pluie de plus en plus soutenue nous accompagne jusqu’au sommet, à peine protégés par les arbres. La montée est courte mais sèche. Nous passons les deux murs d’enceinte à la discrète restauration. La vue au sommet ne porte pas aussi loin que souhaité : le ciel est bien bas. Néanmoins, nous distinguons bien à l’ouest et à l’est les reliefs et les villages les plus proches. La Tour, vestige d’un ancien château du Xième, bien restaurée en un appareil mêlant le basalte (le pic est la cheminée d’un ancien volcan) et le granit qui constitue les pierres d’angle.
Je choisis de redescendre par la sente qui redescend au N/NW du pic. A la jonction plus au sud avec le GRP, je reprends par erreur le chemin dans la mauvaise direction. Mon inattention permet d’illustrer l’erreur typique du 180° à Laurent aspirant animateur. Je m’en serai bien passé 😊. Nous finissons par revenir dans les clous et nous traversons cette belle chaux ou plateau résultant d’une inversion de relief, phénomène géologique que j’avais expliqué aux collègues auparavant. Les pelouses sèches qui recouvrent la table basaltique sont parfaitement entretenues pour laisser paître les moutons dont nous apercevons quelques individus. Au bord du plateau, nous devinons à peine St-Gervazy que nous atteignons après une longue descente juste pour l’heure du déjeuner. Une boulangère ambulante arrive à point nommé pour nous offrir ses belles tartelettes auxquelles certains Atlassiens succombent. Le beau château du XIIIème siècle rénové par une association pendant 20 ans abrite un musée du « jouet cheval ».
Château de St-Gervazy
L’église du XVème siècle abrite une des plus belles vierge noire d’Auvergne. Elle trône en majesté sous une cloche de plexiglas qui la protège : elle fut volée en 1983 et retrouvée à Madrid en 2000.
Il est près de 13h, et la rando prévue est encore longue. Je décide donc de raccourcir la boucle et de gagner Ségonzat en coupant par des chemins d’exploitation plus au nord que le parcours initial. Une fois le village atteint, l’objectif est maintenant d’aller découvrir un mégalithe assez exceptionnel en Auvergne : l’allée couverte d’Unsac. L’allée composée de 8 piliers est orpheline de sa couverture composée de deux plaques de granit qui gisent à proximité de l’édifice. L’édifice fut fouillé dans les années 60 : des tessons de poterie furent découverts mais d’une datation postérieure à l’époque celtique. L’hypothèse des archéologues de l’époque est que cette allée ne fut jamais couverte par les dalles encore au sol, pour une raison encore inexpliquée de nos jours.
Groupe devant l’allée couverte d’Unsac
Toujours par de bons chemins, nous parvenons à Augnat pour une pause bien méritée. Le cheminement a laissé apercevoir quelques colombiers encore en bon état, emblématiques du patrimoine rural du Lembronnais. Depuis Ségonzat, nous avons toujours sur notre Est une belle vue sur la chaux du Montcelet, très rectiligne avec sa tour sommitale.
Pic de Montcelet
Collanges est le dernier bourg traversé; sans doute un peu fatigués, nous suivons le GRP sans faire le détour par le centre pour apercevoir le château…. Tout se perd… Il est vrai que les longs chemins empruntés en fin de rando anesthésient un peu les organismes 😊 Après avoir longé la couze d’Ardes pendant quelques centaines de mètres, nous entrons enfin dans Saint-Germain en conclusion d’une rando facile un peu plus longue que prévu malgré le raccourci aménagé.
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