Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Retrouvez les informations sur l’activité sur le site onglet « Actualités ».En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h.Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres.Un léger tassement de la fréquentation en semaine et une stabilité le samedi avec une baisse de la fréquentation chez les femmes et une augmentation du nombre de participation des hommes dans la catégorie soutenue.
Les lundis et mardis
Nombre de séances réalisées Lundi : 7 Mardi : 7 Annulées : 0 Types de séances : Fractionné : 3 (lundi) 3 (mardi) Foncier : 4 (lundi) 4 (mardi) Nombre de participants : Lundi : 102 dont 57 F et 45 H Mardi : 70 dont 36 F et 34 H
Animateurs : Mady, Christian , Michel J
Les samedis Nombre de samedis : 6 Nombre de séances : 9 Nombre de séances annulées : 1 (allure modérée manque de participants) Nombre de séances modérées : 5 Nombre de séances soutenues : 4 Nombre de participants : 66 dont 29 F et 37 H
Nombre de participants : 10 dont 6 femmes et 4 hommes.
Le séjour vu par l’animateur. Après sept treks ou expéditions au Népal, il m’est de plus en plus difficile de parler de ce pays tellement mystérieux, accueillant et si vaste avec une montagne démesurée et un aspect culturel varié et complexe. Je vais essayer de relater notre séjour sous une forme inhabituelle évitant un découpage trop rigoureux qui m’amènerait à être répétitif… Le kilométrage parcouru à pied peut paraître insignifiant mais nous avons rencontré des pentes à 28 % sur plusieurs portions pour atteindre des cols au dessus de la forêt pluviale. Nous avons évolué dans une zone appelée « tempérée haute » entre 2400 et 4000 m la plupart du temps et nous avons pu nous émerveiller de la diversité des couleurs des rhododendrons du rouge au blanc qui peuvent atteindre une hauteur de 28 mètres et qui cohabitent avec des sapins de grandes dimensions. Au Népal, il en existe plus de 30 espèces. La surprise a été de pouvoir à plusieurs reprises voir dans son élément naturel l’entelle commun, une des deux sortes de singes qui vit dans le pays jusqu’à 3600 mètres d’altitude, la deuxième étant le macaque Rhésus qui est au contact de l’homme dans les sites de Swayambhunath et Pashupatinath. Pour les amateurs de chiffres, nous avons parcouru 88 kilomètres, 6640 mètres de dénivelés positifs et 5423 m de négatifs. Ces valeurs sont données à titre indicatif et peuvent variées d’un instrument de calcul à un autre. Elles ne tiennent pas compte des déplacements dans Katmandou.
Les transports. Un voyage si loin de chez soi nécessiterait d’avoir beaucoup de temps de libre pour couvrir la distance aller et retour à vélo ou en voiture soit 19986 kilomètres en traversant des pays où actuellement il ne fait pas très bon vivre ou passer. Autre possibilité, voyager en avion mais pour 10 personnes, le bilan carbone est effroyable, 20,8 t CO2. pour un kilométrage de 14312. Nous avons choisi cette seconde solution et nous reverserons pour un projet environnemental la somme de 546€. La contrepartie de notre séjour pour clore certaines polémiques à venir, c’est que travaillant avec une agence sur place (depuis plus de 20 ans) nous apportons économiquement un soutien financier qui permet de faire vivre plus de 11 personnes pendant plusieurs semaines. Le covoiturage Clermont Lyon a été confortable. L’installation des véhicules au parking à proximité de l’aéroport prévue après dépose des participants au terminal 1 a été réalisée dans le « timing ». Le premier imprévu a été la tentative atterrissage à l’aéroport Tribhuvan de Katmandou. Une bulle orageuse était bien installée sur la zone et après plusieurs tentatives qui ont fortement secoué le Boeing 737 et les passagers, le pilote a décidé d’aller se poser à Calcutta en Inde. Après 3 à 4 heures d’attente, le retour et l’atterrissage à Katmandou a pu se faire et nous avons été accueilli par le fils de Dhany avec qui j’organise pour Atlas des séjours au Népal. Il est environ 21h00 lorsqu’il remet à chaque participant le mâlâ, une guirlande de fleurs d’œillets dinde en signe de bienvenue. Le J4 et le retour J16 en bus privé avec les 7 porteurs, les 2 sherpas, le cuisinier et le guide nous ont permis de comprendre la définition du mot « patience ». De Katmandou à Syabrubensi environ 100 kilomètres et de Borang à la capitale 80 kilomètres, nous avons mis environ 8 heures sur de petites routes goudronnées et des pistes poussiéreuses, creusées d’ornières et aux virages en épingles à cheveux. En bref, la vie quotidienne des népalais qui se déplacent sur un réseau routier en chantier et saturé.
Autre transport insolite le J14, le matin au départ du lodge, Téké notre guide nous annonce qu’aujourd’hui, on ne fait que descendre. Après le passage sur un épaulement où vivent des familles hindous de la secte des intouchables travaillant le fer, une sente pas facile nous emmène vers le fond de la vallée. Téké nous montre le village à atteindre…sur une hauteur. Certaines prennent gentiment à partie le guide en lui faisant remarquer que cela monte ! Pas de problème, il a prévu son coup et après une attente d’une vingtaine de minutes, on voit arriver un camion croisé quelques kilomètres avant. Ce sera notre moyen de locomotion, deux dans la cabine et le reste dans la benne…Les routes de l’impossible vous connaissez, nous y étions ! Après avoir parcouru 7 kilomètres avec des ho !, des ha ! des ouh ! nous reconnaissons à l’arrivée la virtuosité du jeune conducteur qui a bien mérité un pourboire collectif en roupies.
Je passe sous silence les déplacements en taxi dans Katmandou où la dextérité et l’adresse des conducteurs sont surprenantes.
Les visites en dehors du trek. Un voyage au Népal nécessite d’avoir à minima une connaissance de la culture, du patrimoine, de la religion. Le consumérisme côtoie les traditions aussi bien en ville qu’à la campagne. Tout le monde est accroc à son téléphone et les vieux rickshaw à moteur sont en partie remplacés par de petites voitures de marque asiatique, moins polluantes il est vrai. Le J3, j’ai proposé le matin de nous rendre à pied à Durbar Square de Katmandou afin de sentir l’atmosphère de la ville. Bien que le tremblement de terre de 2015 ait provoqué des destructions, les temples emblématiques sont toujours debout ou en cours de restauration. J’ai pu montré le Kasthamandap (la maison de bois), bâtiment le plus ancien de la vallée qui daterait du XIIe siècle. Il aurait donné son nom à Katmandou. Installés sur les gradins du temple de Trailokya Mohan Narayan, il a été aisé de positionner, la Kumari Chowk ou Kumari Bahal (demeure de la Déesse vivante) avec l’histoire de cette jeune fille pubère qui vit recluse ; en face, le temple de Shiva et Parvati ou encore la statue d’Hanuman (le dieu singe) à l’entrée de l’ancien palais royal qui date de 1672 dont le visage a disparu sous une couche de pâte rouge appliquée par les dévots. Un long moment a été laissé comme pour chaque visite à chacun pour aller à son rythme trouver les éléments qui composent cette place musée. De là, j’ai conduit à pied le groupe au site de Swayambhunath, situé sur une colline à l’ouest de la ville, appelé familièrement « le temple des singes ». Une fois le grand escalier gravi, occupé dans la partie supérieure par des paires d’animaux, Garuda, lions, éléphants, chevaux et paons, les véhicules des Dhyani Bouddha, on aperçoit le dorje qui signifie « foudre, vajra en tibétain) et symbolise la puissance virile. Les dorje que l’on retrouvera à d’autres endroits sont souvent associés à une clochette, emblème de la sagesse féminine . A droite de l’escalier un gompa, monastère. La description de tous les éléments occupant la plateforme serait vite ennuyeuse pour le lecteur. Mais pour compléter ce moment, il faut donner quelques informations sur le stupa lui-même et la signification des quatre faces orientées par rapport aux points cardinaux, ornées de grands yeux qui symbolisent le regard vigilant de Bouddha sur toute la vallée. Le signe en forme de point d’interrogation, à l’emplacement du nez est le chiffre ek, un en népali, symbole de l’unité. Entre les deux grands yeux, légèrement au-dessus d’eux, un troisième œil symbolise le pouvoir de clairvoyance de Bouddha. Sur les quatre côtés du stupa, des moulins à prière sont positionnés et portent le mantra sacré om mani padme hum. Des fils tendus jusqu’à la flèche du stupa portent les drapeaux de prière flottant au vent, chacun d’eux contient un mantra dont la moindre brise disperse les mots sacrés. De plus on a observé et essayé de comprendre la symbolique des 13 anneaux concentriques de la flèche représentant les 13 degrés de la connaissance et les 13 étapes à franchir pour atteindre le nirvana symbolisé par le parasol qui couvre l’édifice.
Montée au temple de Swayambhunath
Le J18. A notre retour de trek, deux jours de visites ont été proposés. J’ai voulu montrer le contraste entre la religion Hindou avec le site de Pashupatinah et le bouddhisme avec le stupa de Bodhnath. Situé à 5 kilomètres du centre de Katmandou s’y rendre à pied est déjà une aventure dans le bruit et l’air pollué.
Les ghats le long de la Bagmati
Pashupatinah est l’un des temples les plus importants dédié à Shiva de tout le sous-continent. Sans vouloir jouer les voyeurs, nous avons pu assister sur les bords de la Bagmati, à des crémations. Les corps enveloppés dans un linceul après avoir été lavés avec les eaux de la rivière sacrée sont installés sur un lit de bois, posés sur des ghats et disposés le long des berges. De l’autre côté de la rivière, un nombre impressionnant de chaitya de pierre abritant un lingam et face à l’entrée un petit taureau couché représentant le véhicule de Shiva. Notre parcours se poursuit sur deux kilomètres environ et après avoir de nouveau traversé la Bagmati nous progressons à travers un quartier qui a mangé d’anciens terrains cultivables, composé de grandes maisons, sans doute des propriétaires tibétains exilés. L’atmosphère est tout autre à l’arrivée à l’entrée du stupa le plus grand du Népal et l’un des plus grand au monde. C’est le centre religieux de la très importante communauté tibétaine du Népal avec ses monastères et ses nombreuses boutiques vendant des objets tibétains et notamment des tankas. Le J19. Six volontaires ont été intéressés pour se rendre à Patan. Le trajet aller s’est fait à pied et le retour en taxi. Peut-être aurions nous du commencer l’approche de l’hindouisme par cette ville impériale ? L’espace est plus grand, moins de bruit qu’à Katmandou et surtout un musée d’une richesse extraordinaire qui permet d’appréhender plus facilement l’histoire du Népal et de la construction des temples.
En bref, les petits plus du trek… J4. Syabrubensi – Briding. (alt. 2244m) Dès la sortie du village, une première difficulté se présente pour certaines, la traversée de la Trisuli River par une passerelle nouvelle génération en métal, solidement accrochée au rocher. Sans difficulté pour la plupart, je n’avais pas imaginé que cela puisse être une épreuve pour deux participantes. Un nouveau défi en vue, gagner en autonomie, surmonter son appréhension du vide et maîtriser son déplacement… L’univers que nous côtoyons est nouveau pour sept d’entre nous et rapidement, nous sommes surpris par les nombreux chants d’oiseaux qui nous accompagnent et qui seront présents tout au long de ce trek qui se passera en partie dans un environnement forestier. Les premiers arbres rhododendrons se montrent pour le bonheur des yeux, de couleurs roses puis dans les jours suivants, le blanc, le rouge feront partie du décor.
Descente dans une forêt de rhododendrons
Nous sommes sur la rive gauche de la Trisuli qui prend sa source au Tibet et court sur 200 kilomètres. Au Népal, les distances ont peu d’importance et sont largement compensées par le pourcentage des pentes à gravir. L’arrivée sur Bridin en fin de matinée nous permet de voir le premier moulin à prières actionné par l’ eau avec un système de pales à plat. J5. Briding – Thuman (alt. 2342m) Avant le départ, le ciel clair nous offre une vue magnifique sur les hauts sommets enneigés à plus 7000 d’altitude situés sur la frontière avec le Tibet (Chine) à 17 kilomètres de notre position. Dans la descente vers le torrent, nous nous arrêtons auprès d’une femme qui travaille sur son métier à tisser, l’occasion de faire quelques achats de produits fabriqués localement. Une belle et longue passerelle en métal permet de traverser la Bhote Kosi river.
Une passerelle parmi d’autres !
Un long mur à prières que nous passons par la gauche avant l’arrivée à Thuman. Sur le plan météo, pluie fine en début d’après-midi qui se transforme en grosses averses orageuses jusqu’à tard dans la soirée. J6. Thuman – Nagthali (alt. 3219m) Remarqués les arbustes à fleurs blanches où butinent des abeilles au corps longs et sombres. Sur une pelouse à l’écart de la forêt, de petites fleurs de couleur violette aux tiges très courtes (Idf. confirméeprimevère), et de jolis iris. Un entelle commun a pu être photographié par Laurent, on distingue sa face noire entourée d’une fourrure blanche.
L’Entelle ou Langur d’Hanuman dans son habitat.
Le lodge construit principalement en bois est situé sur un mini plateau où de nombreux dzo (animal mâle issu d’un accouplement d’un yak et d’un zébu ou d’une vache domestique) et des bovins paissent paisiblement. En milieu d’après-midi nous montons jusqu’à une immense divinité bouddhiste Gura Rumpoche que nous avions déjà pu voir au-dessus de Syabrubensi. Depuis Thuman 3 chiens nous suivent… J7. Nagthali – Tatopani (alt. 2606m) Avant de quitter Nagthali, le guide nous propose de monter à un belvédère situé à quelques kilomètres à une altitude de 3725m. Le ciel est couvert et l’on espère que l’éclaircie sera au rendez-vous. La végétation est différente, on aperçoit des arbustes couverts de fleurs jaunes (Idf. confirmée, pintanthus nepalinsis). La pluviométrie doit être importante à certains moments de l’année car des branches d’arbres sont recouvertes de mousses et de petites fougères marron qui semblent attendre la mousson pour reverdir. Peu à peu la forêt s’estompe pour laisser place à des zones où poussent l’herbe et des rhododendrons rabougris. Au sommet, le ciel est chargé de gros nuages qui rapidement nous enveloppent. Quelques petits grêlons nous obligent à prendre le chemin du retour et la température chute brusquement. Retour au lodge. Nous finissons les sacs pour les porteurs et commençons la descente vers Tatopani en suivant sur 400m environ un épaulement à fort pourcentage où chaque pas nécessite une attention particulière. Les sherpas et deux porteurs assurent la sécurité aux passages les plus exposés puis la sente passe en courbe de niveau avant de gagner un chemin forestier. Nous passons à proximité de familles d’éleveurs qui vivent dans des cahutes dont les murs sont faits de tronc d’arbres et d’un treillis de bambous et la toiture d’une bâche plastique. Pauvres logis en vérité ! Pierre donne quelques bonbons aux 9 enfants appelés par Teke qui assure la distribution. Une douceur très appréciée ! La pluie qui nous a pris dans la forte pente s’intensifie par moment. Bientôt Tatopani. Nous aurons le reste de l’après-midi pour faire sécher. Nous sommes survolés à notre arrivée par un vautour de l’Himalaya et ses 2,60 à 3,00 mètres d’envergure. En fin d’après-midi profitant d’une large éclaircie, nous allons visiter les anciennes sources (Tato) d’eau chaude (pani)….Dommage, depuis le tremblement de terre de 2015, l’eau a pris un autre chemin et les bassins ne sont plus alimentés. J8. Tatopani – Gatlang ou Ghattlang (alt. 2352m) L’itinéraire est simple…on descend au fond de la vallée et on remonte en face pour atteindre le village de Gatlang. Nous alternons piste en terre et sente à travers les cultures de pomme de terre en majorité et quelques minuscules parcelles de maïs. Une passerelle courte et surplombant à une hauteur raisonnable le torrent permet de passer sans aide et à apprendre à maîtriser ce mouvement inhabituel de balancement. L’exercice se passe bien. La confiance vient ! Passée la Chilime kola puis la centrale électrique rive gauche, nous amorçons la remontée où la vie rurale se découvre, un labour avec deux vaches liées entre elles à l’aide d’un licou en bois tirant une charrue au socle également en bois. Un peu plus loin une surface bordée sur chaque côté par une levée de terre noyée sous quelques centimètres d’eau qui attend le repiquage du riz, mur à prières, serre artisanale en bambou. Dans le lit de la rivière, deux hommes calibrent les cailloux prélevés à l’aide de grand tamis. Bientôt le Tamang home guest house. En soirée après le repas, les villageois nous proposent une danse folklorique en costume Tamang.
Groupe Tamang du village…
J9. Gatlang – Somdang (alt. 3283m) La sortie du village se fait par la rue principale puis nous utilisons une succession d’escaliers qui permettent aux agriculteurs d’accéder à leurs champs en terrasse sur des fortes pentes. Nous arrivons sur un site bouddhiste avec un bassin en eau où de jeunes filles répètent une chorégraphie filmée de danses traditionnelles Tamang. Pour échapper à la piste nouvellement ouverte, dixit notre guide, nous empruntons à plusieurs reprises des petites sentes. La pente devient plus rude à travers la forêt détruite en partie par un incendie. La journée est magnifique, l’environnement très sauvage et le panorama à couper le souffle sur les sommets de la chaîne des Ganesh enneigés à plus de 7000 mètres et la frontière tibétaine. Le pique nique est pris au soleil sur une estive occupée par quelques cabanes en bois. Un col d’altitude appelé Khurpu (le col des collines) nous attend à 50 minutes d’après Puntika Tamang, le premier sherpa. Les drapeaux à prière se distinguent entre les branches des arbres et annonce la fin de la difficulté. Les nuages ont remplacé l’effet beau temps et après quelques photos pour immortaliser le passage, c’est la longue descente vers Somdang situé dans une vallée encaissée. En chemin, Laurent découvre le crane d’un singe. Seul un des chiens continue à nous suivre ou à nous précéder. Baptisé « Momo », c’est devenu la mascotte de l’équipe. Il est très discret et pour la petite histoire, il nous accompagnera jusqu’à l’avant dernier jour. Il sera alors confié à la famille du lodge pour éviter d’avoir à le laisser à la porte du bus de retour. Ce chien était vraiment très sympa… Le guest house est propre mais un peu spartiate car peu de visiteurs passent par là. Une mention particulière pour la literie qui a été durant le trek, toujours très confortable. J10. Somdang – Pansang ou Pang Sang (alt. 3850m) Par une piste à flanc de montagne, nous gagnons le bivouac le plus haut du trek où nous passerons deux nuits. Nous profitons de cette montée en altitude pour échanger sur le manque d’oxygène et les différences entre l’accommodation et l’acclimatation et les différents maux que l’on peut ressentir… A notre arrivée, le ciel est bas et les nuages accrochent le relief dès 2900 m. L’après midi nous redescendons de plusieurs centaines de mètres pour photographier un troupeau de yak et dri ou nak (femelle) avec des jeunes. La fin de journée et le début de soirée sont ponctués par de grosses averses orageuses. Sur ce site, nous sommes éloignés de tout. Pour la première fois depuis le début du trek, nous n’avons aucune liaison par téléphone, l’eau est à 20 minutes (merci les porteurs). La toilette se fera sommairement avec des lingettes. Par les crêtes vers l’Est on peut atteindre le camp de base du Paldol (alt. 5928m) où un groupe d’Atlas était passé à proximité en 1995. Certains souhaitaient faire l’expérience de dormir sous tente mais la pluie a remis le projet à plus tard, car les tentes sans doute mal montées ont pris l’eau. Dans la nuit, le vent tombe et la douceur revient avec un ciel étoilé vers 01h00 du matin sans pollution lumineuse. J11 journée de repos à Pansang. Après le petit déjeuner, nous montons vers l’ouest un épaulement et atteignons une croix chrétienne et admirons un panorama qui va du Dhaulagiri au Ganesh. Plusieurs participants, Marie-Hélène, Sandrine et Laurent battent à cette occasion leur record d’altitude nous sommes à 4000 m. A la descente, nous trouvons des poils de singe (identifiés par les népalais qui nous accompagnent) puis admirons la grâce d’un vautour qui cherche les ascendants pour consommer le moins d’énergie dans son ascension. La journée n’est pas finie. En milieu d’après-midi, malgré un ciel qui se charge nous choisissons de monter plein Est et de monter le plus haut possible vers une nouvelle croix (nous aurons l’explication dans l’étape suivante…). Nous jouons avec le relief. En contrebas, on distingue minuscules les yaks. Nous gagnons une crête à 4172 m d’altitude, nouveau record établi. Le ciel devient menaçant il est temps de regagner notre refuge de bois où brûle dans un poêle bricolé avec un bidon de 100 litres un doux feu. Ce soir au menu un dal bhat copieux avec de jolis morceaux de poulet et une sauce délicieuse. J12. Pansang – Tipling (ou Tibling) (alt. 2226m) Nous laissons la divinité tournée vers les deux vallées au-dessus du monastère bouddhiste derrière nous et amorçons la descente qui nous éloigne de l’atmosphère de la haute montagne. Presque 2 jours sans un bruit de moteur, pas d’avion dans le ciel, pas de passages de satellite d’après les observatrices nocturnes…le silence à l’exception du souffle du vent ! Puntika porte en travers de son sac à dos, un sac chargé de genévriers qu’il a coupé hier sur les pentes. Les bouddhistes brûlent chaque matin un morceau de cette plante pour assainir appartement ou maison. Le cheminement descendant serpente à travers une forêt dense de rhododendrons qui alterne avec des sapins énormes sans doute plusieurs fois centenaires. Certains paraissent moribonds ayant été frappés par la foudre et leurs troncs noircis ont des creux où un homme pourrait tenir debout. Des tapis de primevères et les fleurs de fraisiers sauvages donnent au sous bois une teinte printanière. Une autre plante particulière non vue jusqu’à présent se hisse au dessus des autres, en forme d’arum avec une fleur centrale (Idf. confirmée Arisaema speciosun). Des clairières avec de petites maisons de bois dont certaines participantes feraient bien des résidences secondaires. En fond de vallée, on aperçoit l’objectif de la journée, le village dont les toits de tôle bleue se remarquent. Une attention particulière doit être apportée à cette descente sur un terrain qui paraît facile mais qui a généré quelques glissades sans conséquence. Après plusieurs heures de marche, nous rencontrons deux couples de villageois. Téké m’explique qu’ils vont chercher du bois et ramasser des champignons qui se vendent un bon prix. La forêt s’arrête brutalement et nous découvrons un paysage de terrasses où cultures de pomme de terre et céréales se partagent les surfaces survolées par des très beaux papillons (en cours d’identification). Au village où peu d’étrangers passent, une maison d’hôtes nous accueille avec seulement 8 lits, la propriétaire cédant son lit à Sébastien et moi-même dormant sur mon matelas gonflable. En fin de journée, nous allons découvrir le village. Les habitants semblent surpris de voir des européens et nous saluent avec gentillesse. Un pont en béton vient d’être construit au-dessus d’un filet d’eau et sert sans doute pendant la période de la mousson qui débutera sans tarder vers la mi-mai. Des femmes cassent des cailloux qui sont disposés pour renforcer le chemin. Travail rude qui se fait semble-t-il dans la bonne humeur. Elles travaillent en tenue locale très colorée avec gants et marteau en main. Sur la gauche une église chrétienne, l’œuvre du père Casper J. Miller (1933 – 2023), un jésuite qui est venu évangéliser la vallée d’où les croix sur les points hauts. Nous poursuivons notre visite jusqu’à une cascade mais avant, il nous faut franchir une nouvelle passerelle dont la traversée doit se faire, c’est le challenge… en solo. C’est une réussite complète, l’appréhension est maîtrisée et le pas assuré avec brio et le permis himalayen de franchissement de passerelle métallique peut être délivré. La cascade atteinte pour certains après passage d’un pont rudimentaire de pierres plates posées sur des branches et après quelques photos, nous regagnons dans la pénombre le lodge. J13. Tipling – Sertung (alt.1942m) Finies les caresses pour Momo, on lui dit adieu, il sera bien dans cette famille et c’est la bonne solution. L’étape est très courte ce qui nous permet de faire des rencontres, d’observer plus tranquillement la vie des locaux, les cultures, les céréales et autres légumes qui sèchent sur les toits ou sur de grandes bâches comme le millet. Une ancienne distillerie à l’abandon se meurt à côté d’une modeste maison. Puis à la sortie d’un virage, un attelage insolite nous interpelle, une moto à l’arrêt est reliée par une corde à une petite machine à 2 roues avec un brancard à l’arrière qui permet à l’homme à pied d’alléger le poids et d’aider à la progression. Questionné Téké nous traduit les explications fournies par l’un des hommes. C’est une petite batteuse manuelle qui sépare la paille du grain (made in Chinois of course !). Ensuite, c’est le passage à proximité d’un temple bouddhiste en cours d’achèvement qui nous ouvre ses portes. Les murs en pierre et les fenêtres et huisseries en bois du Terai donnent au bâtiment un aspect de solidité. L’emplacement comme d’habitude n’est pas le fait du hasard mais tourné vers les 4 sommets du Ganesh Himal. L’argent manque pour le terminer et nous aidons en faisant un don collectif bien accueilli. Sur un épaulement, nous remarquons une pancarte avec une poubelle et un homme jetant un détritus dedans avec l’inscription en népalais que nous traduit Téké. La municipalité locale se soucie de l’environnement et demande aux habitants de ne rien jeter dans la nature. Il y a du travail en perspective ! Atlas va devoir venir faire des campagnes de nettoyage dans le secteur… Nous amorçons la descente par une sente peu commode et après c’est la petite histoire du transport en camion benne relaté plus haut. En fin de journée nous faisons les 300 mètres de dénivelé pour gagner un site bouddhiste perché sur un promontoire rocheux et qui domine la vallée. J14. Sertung – Borang (alt . 1577m) Une piste poussiéreuse a remplacé le chemin habituel et faute d’un cheminement attrayant, nous nous intéressons aux différentes plantes que nous rencontrons se promettant d’en faire l’inventaire après le retour en France. Certains gouttent à des framboises jaunes perchées sur de véritables arbustes. Juste avant le dernier village point d’arrivée du trek, nous passons sur un site bouddhiste et découvrons Shiva (panthéon hindouiste) dans la position de Boudha….histoire d’apporter un peu plus de confusion dans nos esprits cartésiens. Fin du trek. Soirée où chants et pas de danse se succèdent après un dal bhat pris en commun avec l’ensemble de l’équipe, et mangé à la népalaise avec les mains, arrosé de coca et de bières.
Animateur Michel J. Nombre de participants : 14 animateur compris (4 F, 10 H). Météo : ciel bleu, température fraîche, brise du Nord
Durée pour l’ensemble de l’opération : 180 h 00 environ Kilométrage auto pour l’ensemble de l’opération : 497 km Préparation et rédaction : 4 h 00
Choisi comme un des objectifs environnemental de la saison, le démantèlement et l’évacuation des morceaux de l’avion Beechraft qui s’est écrasé le 15 juin 1967 sur le versant Sud du Puy de Louchadière a eu lieu en quatre phases.
– le 27 novembre 2024, réunion de travail sur le terrain avec un garde nature du parc des Volcans d’Auvergne. – De novembre à janvier, la partie administrative menée avec brio par Luc a permis d’obtenir les différentes autorisations pour enlever cette épave, notamment du bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA), du propriétaire de l’avion, des différents propriétaires forestiers pour le droit de passage sur les parcelles traversées lors de l’évacuation etc… – le 04 novembre, acheminement d’une tronçonneuse de matériaux sur batterie et son réservoir d’eau pour le découpage en tronçon des restes de la carlingue. – le 26 mars descente sur 400 mètres environ dans une pente à 40 % par endroit des morceaux et dépose dans une remorque de tracteur mise à disposition par Luc. Les déchets ont été transportés à la société Paprec Auvergne 63230 Saint-Ours-les-Roches.
Il est à préciser que les morceaux ont été évacués, comme demandé, de la pente du Louchadière sans engin mécanique afin de ne pas endommager la couverture végétale du sous bois.
Un remerciement à la société Kiloutou de Clermont-Ferrand qui nous a fait bénéficier d’une belle remise pour la location du matériel.
Le financement de l’opération a été réalisé sur le budget environnement de l’association qui est alimenté par des dons d’entreprises ou de particuliers ainsi que par la compensation carbone liée à nos nombreux déplacements lors de nos activités de pleine nature. Un joyeux pique-nique malgré le fond de l’air frais, organisé par Mady et Sophie a clôturé cette opération. Merci à toutes et tous pour votre présence et votre efficacité.
Animateur :Michel J. Météo : ciel bleu, température fraîche, légère brise de Nord-Ouest l’après-midi Terrain : principalement sur petites routes, avec quelques passages sur chemins d’exploitation. Distance du parcours : 58 km ; dénivelé positif : 494 m (montre GPS) Durée de la sortie: 4 h 10 (avec les pauses) Durée de roulage : 3 h 43 ; 15,26 km/h de moyenne. Nombre de participants : animateur compris 10 (5 F, 5 H) Temps de préparation (matériel et rédaction) : 3 h 00
Les grandes lignes de l’itinéraire : départ à 10h00 de la rue des Fossés sous le Séminaire (musée Quillot), piste cyclable Croix Neyrat, Blanzat, bassin de rétention du Bedat, Sayat, Malauzat, Volvic, Chatel-Guyon, la Mouniaude, Riom, le Marais, Targnat, St-Beauzire, chez Legay, laiterie de Gerzat, la Combaude, musée.
Journée de reprise pour préparer les voyages à vélo associatifs de l’année 2025 (séjours 6 et 14). Noua avons accueilli Carole et Philippe qui venaient découvrir, en groupe l’activité. Une météo agréable bien loin des prévisions et qui nous a permis de rouler toute la journée sous le soleil atténuant la fraîcheur de la brise du Nord. Groupe homogène qui est en forme. Ambiance agréable.
Groupe à l’arrivée….
Les vélos peu chargés ont permis de rouler à une allure régulière.
Les bienfaits apportés par la marche nordique sont consultables sous l’onglet Marche Nordique du site. Retrouvez les informations sur l’activité sur le site onglet « Actualités ».En semaine, les séances se déroulent au stade Leclanché à partir de 18h30 en alternant une semaine sur 2, le foncier et le fractionné. Le lundi, 5 tours de 1 km 200 sont effectués soit au total 6 kilomètres, le mardi 6 tours soit 7 km 200. L’objectif est d’amener les participants à marcher à une moyenne de 6 km/h. Le samedi matin sur le site des eaux de Volvic principalement, deux allures sont proposées : allure modérée jusqu’à 6,4 km/h sur une distance d’environ 10 kilomètres et allure soutenue à partir de 6,6 km/h sur une distance d’environ 13 kilomètres. Ce début d’année malgré des conditions météorologiques changeantes et incertaines, la motivation est toujours au rendez-vous et le nombre de participants reste stable.
Un groupe en pleine nature le samedi….
Statistiques du 01 janvier au 28 février 2025
Les lundis et mardis Nombre de séances réalisées Lundi : 8 Mardi : 8 Annulées : 0 Types de séances : Fractionné : 4 (lundi) 4 ( mardi) Foncier : 4 (lundi) 4 ( mardi) Nombre de participants : Lundi : 147 dont 69 F et 78 H mardi : 112 dont 53 F et 59 H Animateurs : Mady, Christian , Michel J Les samedis Nombre de samedis : 10 Nombre de séances : 10 Nombre de séances annulées : 1 (allure modérée manque de participants) Modérée : 7 Soutenue : 3 Nombre de participants : 66 dont 39 F et 27 H Animateurs: Mady, Christian, Michel J
Animateur : Michel J. Nombre de participants : 11 animateur compris (3F, 8H) Météo : température fraîche au départ puis douce à partir de 10 h00. Les rafales de vent ont été sensibles dans le premier quart du parcours puis l’itinéraire en majorité en sous-bois nous en a protégés. Le soleil a tenté de percer à plusieurs reprises apportant dans un ciel laiteux un peu plus de chaleur . Classement : hors catégorie Transport : deux véhicules au départ du musée Quillot pour gagner le point de départ de la manifestation et deux véhicules pour ramener les participants au musée et un au point de départ du raid pour trois participants. Assistance au transport : Mady, Sébastien, Marie et Vincent. Kilométrage routier : 425 km (dépose des participants, ravitaillement et récupération des participants à l’arrivée) Véhicules utilisés : Mady (Renault Kangoo), Sébastien (Fiat Tipo), Marie (Bmw) et Vincent (Citroën C3) Temps de préparation, rédaction des divers documents et achat des éléments du ravitaillement : 6 heures Cartographie utilisée : carte Ign Top 25, 2531 OT. Matériel mis à disposition par l’association: une paire de bâtons de marche nordique 1,10.
Itinéraire tracé (données du logiciel openrunner) : départ sur la D138 (entre Charbonnières-les-Varennes et Beaunit à proximité du lieu-dit Le Bouy), Suc de Beaunit (km 2), D90 (km 5), D943 (km 10, pied du Puy de Louchadière – 1ère pause. 5 minutes), D559 (km 17,5), Chabanne Vieille (km 20,5) 2ème pause. 5 minutes, Bac de Montmeyre (km 24. Rav et eau, 15 minutes), Col de Ceyssat km 26,4, D942 (km 28,5 – dénivelé cumulé : 631 m), Laschamps (km 29,6), col entre Puy Pelat et Puy de Mercoeur (km 32 – dénivelé cumulé : 762 m) 3ème pause. 5 minutes, Pied du Puy de la Vache (km 25,2), Col de la Ventouse (km 38,6 – dénivelé cumulé : 793 m), Sud du Puy de Charmont (km 40 – dénivelé cumulé : 856 m), arrivée, camping les Volcans la Garandie (km 42,5 – dénivelé cumulé : 920 m)
Données récoltées par une montre Garmin : durée du déplacement sans les pauses, 6 h 59’21 ; distance : 43 kilomètres ; vitesse moyenne : 6,2 km/h ; dénivelé positif : 987 m ; dénivelé négatif : 736 m.
Echauffement avant le départ !
L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont de l’activité : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés …
A mi-parcours et toujours frais …
Le mot de l’animateur.
Malgré une météo changeante et annoncée médiocre pour le dimanche, j’ai pris la décision, le jeudi soir de maintenir la manifestation. Bien m’en a pris car nous avons bénéficié d’un temps frais mais agréable pour marcher. Les rafales tempétueuses n’ont pas perturbé notre progression étant à couvert sur une grande partie de l’itinéraire.
Par rapport à la saison précédente, j’ai souhaité tracer un parcours Nord Sud d’où notre départ à proximité du lieu-dit Le Bouy qui a zigzagué entre les plus beaux volcans de la chaîne sur des chemins et sentes permettant de maintenir une allure soutenue. De nombreux arbres tombés suite au dernier coup de vent entre le Puy Balmet et le bac de Montmeyre ont ralenti ponctuellement notre progression. Partis à 11, nous sommes arrivés à La Garandie, à 11 dans un état de forme particulièrement satisfaisant. Un groupe homogène toujours en contact avec un souci de garder le même rythme quel que soit le terrain rencontré. L’encouragement et la bonne humeur ont été les maîtres mots de la journée. Autre innovation cette année a été le ravitaillement assuré par Mady ce qui a permis d’absorber une nourriture adaptée à base de fruits secs et frais, de recharger les contenants en eau. En amont de cette journée, une préparation a été proposée aux pré-inscrits avec deux boucles de 20 et 30 kilomètres avec des profils proches du raid. Ces entraînements auxquels ont participé 15 adhérents différents ont été complétés par la marche sportive du mois et les marches nordiques à allure soutenue du samedi matin. Nous avons eu l’agréable surprise de recevoir des encouragements d’adhérents sous le Grand Suchet par Véronique et ses amis, au col de Ceyssat puis à l’entrée de Laschamps par Monique et Martine et à l’arrivée par Edith et Michel D. Je remercie les bénévoles qui se sont rendus disponibles pour être présents un dimanche après-midi pour récupérer les participants et les ramener vers Clermont-Fd ou au point de départ du Raid où étaient stationnés trois véhicules.
Animateurs : Michel J. et Sébastien Nombre de participants : 6 dont 1 femme et 5 hommes. Météo: pluie fine par averses le samedi, nuages et soleil le dimanche. De larges éclaircies avec un net rafraîchissement le lundi. Nuit de dimanche avec gelée. Classement : facile (samedi et lundi) et moyen le dimanche Transport : Renault Kangoo, Peugeot 3008 et Renault scenic Assistance au transport : Mady, Brigitte et Yves Kilométrage routier : 674 km (dépose et récupération) Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures Cartographie utilisée : cartes Ign bleue et Top 25, 2435 OT, 2535 O, 2534 OT, 2432 ET. Matériel mis à disposition par l’association : une tente tipi Helsport, une tente North face modèle Westwind, deux sursacs goretex et un filtre à eau.
Faune et indices rencontrés : les animaux sauvages n’ont été visibles qu’une seule fois (3 biches) à la lisière de la forêt de Boissonnière. Par contre, nous avons pu observer de nombreuses traces et indices notamment des crottes (moquette) de chevreuil, (laissées) de sangliers, (fumées) de grands cervidés.
Fumées de grands cervidés.
Mot de l’animateur. Nous accueillons sur ce raid, trois adhérents n’ayant jamais participé à ce genre d’aventure avec Atlas. Adeptes habituellement de randonnées sur plusieurs jours mais en suivant des balisages, ils ont été emballés par notre pratique et ont approfondi leurs connaissances par les apports donnés sur les techniques de navigation à l’aide de la carte et la boussole. A cette époque de l’année, les grands espaces s’offrent sans limite, sans gêne pour les troupeaux. L’ambiance fut excellente même dans l’humidité du samedi et la fatigue de la longue journée du dimanche. En autonomie l’adaptation est le maître mot…. Ne sachant si je pourrais être au départ ni finir cette traversée suite à une douleur récurrente à l’épaule droite, j’ai demandé à Sébastien de coanimer ce séjour, animateur titulaire et breveté au sein de l’association. Notre collaboration a été parfaite en tout point et a bien profité au groupe. De nombreuses micro animations ont ponctué cette traversée aussi bien sur la faune, les espaces naturelles, la météo, le matériel de randonnée ou la cartographie.
Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin. Dénivelées positives totales : 1826 m ; négatives : 1844 m, kilométrage : 57 km 950, temps de déplacement : 20 h 50 (pauses incluses).
Relation des journées : Déposés vers 08 h 30 au col d’Entremont, samedi par Mady et Yves, c’est sous une pluie fine et un vent sensible que l’on débute notre périple. Sans assistance, l’autonomie oblige au port d’un sac lourd avec tout le nécessaire, vêtements, nourriture et matériel de couchage pour couvrir nos besoins pendant trois séjours. L’hiver même si les prévisions météo n’annoncent pas des froids importants, il faut être en capacité de se protéger des intempéries et du vent qui peut faire descendre rapidement la température. Cette période est une excellente école pour voir rapidement si l’indispensable est dans le sac à dos ! Pendant ces trois jours, nous cheminerons au 2/3 en hors piste et profiterons de ces grands espaces d’estives occupés à la belle saison par vaches et chevaux. Le début du parcours nous fait louvoyer entre des anciennes carrières et des zones humides dans un paysage tourmenté. La végétation réapparaît au Frau de Collanges entre pessière et forêt mixte. Nous laissons le lac de Sauvages à l’Ouest puis celui du Pêcher et prenons un axe Nord pour traverser l’imposant bois de la Pinatelle qui s’anime dès le mois d’août au moment du brame où les grands cervidés prennent possession des lieux dans des joutes bruyantes. Même si les fumées parsèment le terrain, la forêt est silencieuse et seules quelques chants d’oiseaux se font entendre entre deux coups de vent. Un peu d’observation pour trouver un passage nous permettant de traverser le ruisseau gonflé de Cézérat coulant dans un vallon serré. La remontée se fait sur un chemin à l’abandon dans une végétation de buissons noirs. Autour les pacages sont de mauvaises qualité et délaissés. Arrivés sur un mini plateau occupé par quelques prairies artificielles dédiées à la production de foin envahies par des monticules, œuvres de rats taupiers, il nous faut traverser la D9 pour gagner le lieu-dit Laneyrat puis le ruisseau éponyme situé en contrebas où nous ravitaillons en eau à l’aide d’un filtre MSR. Le bois de Roche Grande et son sommet à 1151 m occupé par un chaos basaltique se dessine, c’est notre zone du bivouac à la latitude d’Allanche située vers l’Est. La pluie a cessé déjà depuis quelques heures et le ciel montre un aspect laiteux ce qui va nous permettre de monter les tentes en ce début d’après-midi tranquillement au sein d’une clairière. Cette étape d’un peu plus de 19 kilomètres a été rapidement avalée sur un terrain assez facile d’accès et des bois traversés aisément. Quelques gouttes, un léger refroidissement lancent l’heure du repas du soir. Même si les jours ont bien rallongé, chacun n’a qu’une hâte, c’est de se mettre au chaud dans son duvet.
La journée du dimanche s’annonce dès le réveil plus lumineuse. La nuit a été calme et le chant des oiseaux met tout le monde de bonne humeur. La mise en route prévue entre 09 h 00 et 09 h 30 s’effectue sans problème chacun s’organisant à son rythme. Nous sortons rapidement plein Nord du bois, passons le vélorail, puis traversons le ruisseau de Landeyrat bien en eau avant d’atteindre le lieu-dit Romaniargues. Au hameau, je montre la présence d’un énorme nid de rapace, repéré lors d’un précédent passage, il y a quelques saisons où à cette période un Milan royal consolidait déjà son nid par l’apport de nouveaux branchages. A la sortie des quelques maisons à hauteur des solides et imposants bâtiments de la ferme de Piquemeule, nous rejoignons le Tour des Vaches Rouges qui par des chemins confortables, nous amènera jusqu’à Pradiers, lieu connu des anciens de l’association car point de ravitaillement de la longue distance de l’époque, la traversée du Cézallier sur la journée. Plein Nord, sur un chemin d’exploitation entre Montagne de Pradiers sur notre droite et Montagne des Courbières sur notre gauche, nous gagnons le pied de la Montagne des Huides dont le sommet est côté à 1449 m, deuxième plus haut point du Cézallier.
Sur la Montagne des Huides… En arrière plan la Montagne des Pradiers
Le prochain objectif se distingue facilement avec ce temps clair, le point le plus haut à 1476 m d’altitude, le Mont Chamaroux qui sera atteint après le passage du ruisseau des Coins et la traversée de la D724 qui mène de Boutaresse à Marcenat. Du Mont, un paysage sur 360° se montre à nos yeux du Cantal au Sancy. Quiétude et tranquillité à chaque fois renouvelées…on ne se lasse pas de ressentir un moment de paix intérieure loin de tout et des contingences habituelles !
La Godivelle d’en bas
Il nous reste dans cette longue journée encore quelques kilomètres à parcourir et l’heure avance. La montagne du Chamaroux puis le lac d’En Bas de la Godivelle sont atteints. Je modifie notre point d’arrivée qui se situait à proximité de la Montagne de Las Tiolas car le paysage a subi une importante modification, une partie de la forêt a été rayée de la carte. Nous gagnons la Coualle Basse où coule un vigoureux ruisseau né dans la tourbière de la Plaine Jacquot, toute proche. Les tentes sont installées rapidement car le soleil décline, masqué par quelques nuages gris. Une froideur s’installe rapidement ce qui pousse après le repas expédié, les participants à se mettre au chaud. Le vent a tourné et souffle au lever du jour de l’Ouest, les tentes portent une pellicule de glace. La routine du matin accomplie, petit déjeuner, pliage et chargement des sacs, nous prenons sur quelques centaines de mètres le GR30 à travers une forêt qui s’éveille. Notre direction change brutalement en suivant la séparation entre une forêt d’épicéas et de mélèzes pour gagner le Teston du Joran. Nous surplombons sur notre droite le lac à proximité de Cureyre pour traverser la forêt de la Montagne de la Veisseyre jouant avec les petits reliefs et les zones humides pour atteindre le col routier de la Chaumoune. Les estives ont, là aussi, été également travaillées par les engins agricoles et des pacages faits de trous et de bosses ont été aplanis pour permettre des surfaces plus grandes destinées au foin. Pour les randonneurs la progression est plus aisée et les zones humides reléguées sur les fonds. (photo)
Vers le col de la Chaumoune…en arrière plan le Sancy et ses traces de neige.
En grimpant la Montagne du Ronzier pour atteindre la dernière grosse difficulté du séjour, le Puy de la Vaisse à 1358m, il suffit de se retourner un instant… c’est la magie d’un itinéraire en linéaire, pour voir que le massif du Cantal est déjà bien loin. Après la descente dans la magnifique hêtraie, nous cherchons refuge dans la pessière pour nous protéger du vent qui se renforce et amène une grande fraîcheur. Les Fontlonges sont dépassés et nous contournons par l’Est cette grande cuvette qui draine les eaux d’écoulements puis c’est la montée au sommet du Puy Ferrand où nous prenons le temps d’une longue pause à l’abri des genévriers. La neige a déserté cette mini-plaine, terrain de jeu des skieurs de fond il y a quelques années. Passons au Nord du Cocudoux et pénétrons dans la forêt de la Bany où les musheurs ont pris leur quartier d’hiver, les traîneaux ayant été remplacés par des karts à roue pour promener les touristes. La fin de notre séjour est proche, nous passons par une petite dépression à peine visible sur les cartes au 1/25000 ème pour admirer une jolie cascade, sans nom, alimentée par un ruisseau approvisionné par l’humidité de la forêt de la Bany et qui doit plus ou moins disparaître à la saison sèche. Nous sommes au point de rencontre, le parking de l’Escarot qui marque la fin de cette nouvelle aventure. Merci à tous d’avoir participer avec bonne humeur et entrain à ce séjour.
Remarques : merci aux bénévoles, Brigitte, Mady et Yves qui ont participé à la réussite de ce séjour en transportant et ramenant sur Clermont, les participants.
Animateur : Michel J. Terrain : dur et craquant par endroit sous l‘effet de la gelée. Météo : température allant de -4°C au départ à 08° à l’arrivée Temps de préparation et de rédaction : 2 h 00 Mise à disposition de matériel : 2 paires de bâtons de marche nordique en 1,25 et 1 en 1,10. Kilométrage : 3 voitures en covoiturage au départ de Clermont, 6 voitures sur place soit un total général de 335 km Nombre de participants : 13 animateur compris (4F, 9H) Distance : 30,06 km ; moyenne 6,3 km/h soit 9’33’’au km ; dénivelée 597 m (montre Garmin Félix 6 Pro Solar). Durée : 4 h 46’ 35’’ (de marche) et 4 h 56 (déplacement et pauses compris). Échauffement et étirements non comptabilisés.
Itinéraire : départ parking des eaux de Volvic, les Cheires de Bruvaleix, tour par l’Est et le Nord du Puy de Paugnat, Nord et Ouest du Puy La Baneyre, Ouest du Puy de Lespinasse, Ouest du Puy de Tressous, D 941, Est le Bouchet, Sud puis Est du Puy de Louchadière, D941, Chazeron, col de la Nugère, Ouest Puy de la Nugère,les Goulots, sentier du docteur Moity, parking.
Après 20 kilomètres….
Observations : ce second entraînement pour préparer le raid pédestre du 23 mars s’est déroulé dans de bonnes conditions. L’objectif annoncé au moment du départ de 6 km/h a été légèrement dépassé. Le groupe en bonne forme a tenu une allure supérieure sans forcer. L’itinéraire tracé avait un profil peu accidenté se rapprochant de l’itinéraire prévu le 23 mars.
L’équipement recommandé a été rappelé dans les messages en amont de l’activité : chaussures de trail, jogging, un collant plus ou moins chaud en fonction de la météo, vêtement respirant pour le haut, petit sac à dos avec ravitaillement, eau, des bâtons (de type marche nordique) pouvant être prêtés …
Après 30 kilomètres….l’ombre du 13ème en bas à gauche !
Remarque : parcours dans un environnement agréable passant dans de belles hêtraies avec une météo convenant bien pour ce genre d’exercice. L’ambiance a été bonne et les participants étaient heureux de partager ce moment.
Animateur : Michel J. Nombre de participants animateur compris : 21 (14F, 7H) Météo : ciel bas nuageux quelques averses de pluie fine, température douce pour la saison 08°C. Terrain : gras et glissant Distance : 23,580 km (montre gps) Dénivelé : 329 m (montre gps) Durée du déplacement : 7 h 15 environ Durée de la randonnée : 6 h 10 environ Classement Atlas : facile Kilométrage auto : (120 x 3) + (160 x 2) = 1040 km Préparation et rédaction : 3 h 00
Itinéraire : Fréteix, étang de Vergne-Labouesse, la Vergnette, Aubarre, Chauvence, forêt de Roche, les Bolles, , les Dejets, la Croix de Roche, étang de Chancelade, Troissagnes, Fréteix.
Le ciel bas n’a pas découragé les 21 inscrits pour affronter cette zone des Combrailles. Paysage agraire resté très bocager où les haies sont bien présentes et entretenues, ce territoire parsemé d’étangs plus ou moins grands, est voué à l’élevage en grande partie sur un sol granitique. Déjà proposé un dimanche sans neige le 25 février 2023 sous un beau ciel bleu mais par une température polaire, je souhaitais revenir sur cette partie des Combrailles, espace géographique un peu abandonné des clermontois. J’ai apporté quelques modifications à l’itinéraire de 2023, allant plus au Sud et faisant malgré l’humidité ambiante un long cheminement le long de l’étang de Chancelade. Le point de départ reste Fréteix et je relate après une présentation globale de la journée la particularité de ce lieu déjà écrit dans mon précédent rapport. Fréteix, lieu-dit avec une chapelle du XVII ème siècle dédié à Saint Jean-Baptiste. L’histoire de ces quelques maisons sort de l’ordinaire….Au XIV siècle, l’épouse du seigneur du Montel-de-Gelat, Mgr Gaspard de Daillon du Lude, frôle la mort, son cheval s’étant emballé. Des villageois ayant maîtrisé la bête, l’époux de cette gente dame va octroyer aux habitants de Fréteix de nombreux avantages, ils deviennent « francs » et de « franche condition », les habitants des autres villages ayant le statut de serf. Et dans les autres avantages, ils sont exemptés de tout droit sur les vins et de la « corvée de vinade ». Ce qui fait que ce modeste regroupement de maisons qui a compté à son apogée jusqu’à 243 habitants comptait deux cabarets au XVIII ème siècle ! Après l’étang de la Vergne-Labouesse, nous passons successivement quelques maisons à la Vergnette et à Aubarre par des chemins d’exploitation que les roues des tracteurs ont quelque peu marqués. Nous gagnons un point surplombant au Sud, le ruisseau qui s’écoule de l’étang longé précédemment où un château dominait jadis, château du XVe siècle de Villosanges situé au lieu-dit Chauvence démantelé à la révolution. Le but de cette pause est le Monument Historique en pierre de Volvic qui était dans la propriété du seigneur et qui présente un ensemble très travaillé avec des pinacles, des niches occupées par des statuettes. Sur la Croix, d’un côté un Christ et de l’autre une Piéta, en dessous on distingue l’écu de la famille Rochebriant, seigneurie très ancienne. Pour compléter les informations et marquer l’importance du lieu, Saint Amable serait né en 397 dans le premier château et deviendra curé de Riom au Ve siècle.
Après un petit retour en arrière sous les aboiements des chiens de ferme, nous prenons Nord-Ouest à travers la forêt de Roche puis Est. Les Bolles passé, nous perdons le chemin au ruisseau « la Barge ». Une belle averse arrive et dans ce contexte fort humide avec un groupe aussi important, je propose de revenir sur nos pas et de prendre le premier chemin sur notre droite pour gagner les Dejets où une grange ouverte nous permet de nous abriter pour le pique-nique. Un 22 ème participants nous accompagne, il est dynamique de couleur noire, moucheté de blanc, il a quatre pattes et se propose de nous servir de guide, nous devançant, revenant sur ses pas pour s’assurer que l’on suit le bon chemin…Il fera la randonnée avec nous jusqu’à Freteix. Avant de repartir en voiture, nous préviendrons le propriétaire qui, pas inquiet, nous précise qu’il reviendra seul à la maison…
On attend la chute !
L’étang de Chancelade se dessine à travers une végétation composée de chênes, de bouleaux, de saules encore défeuillés. Nous longeons cette belle masse d’eau de 132 hectares où la luminosité filtrée par les nuages fait penser à l’atmosphère de la Mare au diable décrite par George Sand. Nous parcourrons un bon 1/3 tiers des berges de l’étang ponctué de panneaux indicatifs nommant poissons et volatiles vivant sur et sous ses eaux. On a pu voir un groupe de cormorans continental et quelques hérons blancs.
Après le Suquet des Ballets, une vieille passerelle nous invite à poursuivre mais le terrain de l’autre côté est occupé par une masse liquide ou seuls quelques saules sortent la tête de l’eau. Avec les quantités de pluie des derniers jours, nous avons eu de la chance d’être arrivé jusque là ! Il nous faut rebrousser chemin afin de traverser une pâture où nous pataugeons un peu. Après avoir retrouvé un bon chemin d’exploitation, nous passons sur le Sud des Troissagnes et n’avons plus qu’à rejoindre notre point de départ. Merci pour la distribution de spécialités et café pendant la pause de midi et comme d’habitude à l’arrivée. Heureusement que nous avons laissé quelques calories au cours de cette journée qui fut somme toute pas si mal à vivre…
Remarque : groupe volontaire malgré un terrain glissant et un peu humide…
Animateur : Michel J. Nombre de participants animateur compris : 15 (9F, 6H) Météo : température fraîche au départ puis s’élevant vers 08°C avec l’activité solaire. Terrain : dur, gelé sur une grande partie du parcours Distance : 23 km (montre gps) Dénivelé : 950 m (montre gps) Durée du déplacement : 6 h 00 environ Durée de la randonnée : 5 h40 environ Classement Atlas : moyenne Cartes Ign 1/25000 : 2432 ET Kilométrage auto : (84 x 3) = 252 km Préparation et rédaction : 3h00
Itinéraire : lac de Chambon, Jassat, St-Victor-la-Rivière, le Breuil, Entrée de Courbanges, Montaleix, Varennes, parking Murol du lac.
Après une présentation rapide de l’itinéraire que nous allons suivre et notamment les différents passages hors piste, le lac longé sur sa partie Est, nous attaquons la pente du bois des Bouves puis passons sous le Suc du Coq avant de gagner par une belle sente, Jassat. Le groupe un peu endormi dans la fraîcheur du matin traverse le ruisseau de Courbanges qui en aval devient La Planchette et qui plus en aval va se jeter un peu avant le lieu-dit les Granges dans la Couze Chambon. Très vite nous sommes à St-Victor-la-Rivière où l’on dénombre deux croix très proches l’une de l’autre qui ont un double rôle de guide et de protection. Ce plateau jusqu’à le Breuil, situé à un peu plus de 1000 d’altitude se consacre à l’élevage et l’on peut voir encore malgré l’hiver quelques troupeaux dans les pâtures. Peu avant de plonger dans la cassure occupée par le ruisseau de Malvoissière où trônent d’anciens moulins parmi un terrain de broussailles, nous bifurquons Sud-Ouest pour rejoindre la grande allée de la forêt de Courbanges puis le chemin de Vanzoux à l’orientation Nord-Est. Forêt sectionale d’une surface de 1889 hectares qui malgré sont appartenance au Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne voit le passage de quads bruyants et polluants. Heureusement, peu après nous pénétrons en sous-bois suivant plus ou moins un coupe-feu. Nous profitons d’une clairière de cette forêt mixte pour faire la pause de à 12h04…où quelques spécialités de notre pâtissière et du pâtissier du jour nous attendent. Le voile se déchire avant de repartir et un soleil plus présent réchauffe les corps refroidis. Notre cheminement nous amène à l’entrée Sud du village de Courbanges. La rive droite du ruisseau éponyme sera notre main-courante par un chemin où les écoulements non canalisés se sont figés et forment une gangue de glace parfois translucide et épaisse. Le chemin est plus facile que je le pensais et traverse une hêtraie en courbe de niveau où seul le chuchotement du ruisseau en contrebas se fait entendre. Notre orientation change brutalement car nous quittons le vallon du ruisseau de Courbanges pour gagner le ruisseau du Cheix séparé par un tout petit mouvement de terrain.
En remontant le ruisseau du Cheix.Le ruisseau du Cheix barré par un rideau de glace.
La remontée au frais presque Ouest nous fait gagner de l’altitude et après un zig et un zag, sur un point haut nous retrouvons le soleil sous le village de Montaleix que nous contournons par le Nord.
Le massif adventif du Sancy sur la droite
Un pacage traversé et c’est la descente en hors piste un peu raide du bois de Favarades où des laissées de sanglier et de la moquette de chevreuil sont visibles. Maintenant, nous suivons dans un premier temps le ruisseau des Fouesses puis la Couze de Chaudefour qui alimente en grande partie le Lac Chambon. Le reste de l’itinéraire noyé dans les nouveaux chalets qui émergent nous fait passer sous la butte féodale qui fera l’objet d’une visite explicative dans la randonnée de Pierre dans quelques semaines. Après une descente de quelques marches nous retrouvons le bord du lac d’une surface de 60 hectares et d’une profondeur maximum de 4 mètres où une légère pellicule de glace fige la surface et bientôt le parking où le gâteau des rois et autres pâtisseries nous attendent pour finir cette belle journée.
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