Animateur : Michel J

Nombre de participants : 5 animateur compris (3F, 2H)
Météo : belle journée jeudi avec de belles périodes ensoleillées, vent de nord sensible et frais. Vendredi couvert avec de la pluie fine à partir de 11h00 puis sous forme d’averses orageuses pour finir en apothéose par un orage de grêle sur la fin du parcours
Classement : facile

Matériel mis à disposition par l’association :
– 5 kayaks de mer ; 2 Bélouga 1 de marque Plasmor dont l’un mis à disposition par l’animateur, 2 de marque Dag, modèle Miwok et Ysak, 1 Fury de marque Kayman (bateau de l’encadrant).
– équipement complémentaire pour les kayaks (jupes d’étanchéité, éponges, 1 cordelette de 10 mètres)
– équipement pour les participants (gilets d’aide à la flottabilité, pagaies doubles et 1 de secours)
– pour le transport des bateaux et containers : une remorque routière équipée de l’adaptation « kayak»

Organisation générale :

Transport: à l’aide d’un véhicule en covoiturage Michel J. (Renault kangoo) tractant la remorque.
Kilométrage général effectué par le véhicule : 220 km
Niveau d’eau : proche de son maximum.
Conditions de navigation : très bonne.
Kilométrage parcouru : 30 km sur les 2 jours à la moyenne de 5,2 km/h environ.

Préparation du matériel, rangement, nettoyage et compte rendu : 3 heures

Le mot de l’animateur :
Prévu initialement sur le plan d’eau des Fades-Besserve, j’ai modifié la destination en prenant en compte la météorologie du moment très instable et nous nous sommes rendus sur le lac de barrage de la Triouzoune, appelé également lac de Neuvic.


Relation des faits :

Ces deux journées ont été consacrées à explorer cette étendue d’eau de 410 hectares en suivant les rives droite et gauche, faisant le tour de la grande et des petites îles dans un décor campagnard avec des plages de sable blanc désertées à cette saison. Ayant mis à l’eau à proximité du pont de Pellachal, nous avons remonté le cours d’eau de la Triouzoune sur environ 3 kilomètres, profitant d’une nature devenue silencieuse au fur et à mesure que l’on s’éloignait de l’axe routier. Bordé de quelques maisons, la plupart inoccupées, d’une belle forêt de hêtres sur les rives droite et gauche, de quelques parcelles herbeuses ou de zones humides, la remontée s’effectue dans le calme au rythme des coups de pagaies. Après quelques virages, on retrouve une rivière plus étroite avec une hauteur d’eau de plus en plus limitée et un lit maintenant occupé par de grosses pierres granitiques qui nous obligent bientôt à un demi tour.


Remontée de la rivière Triouzoune

Nous passons sous le pont de Pellachal et tirons tout droit sur la grande île et sa plage de sable blanc pour pique-niquer. Le soleil est bien présent et à l’abri du vent du Nord, la température reste fraîche mais supportable. L’après-midi sera consacré à explorer la partie nord du plan d’eau, rives droite et gauche. Le bivouac sera installé sur la grande île sous des chênes faméliques.

Bivouac sous le soleil…

Certains prendront le temps de visiter ce petit territoire où des couchettes fraîches et des traces de sabots font penser que certaines nuits un chevreuil vient élire domicile en ce lieu après un parcours de natation. La nuit a été calme et reposante bercée jusqu’à l’obscurité par le chant des oiseaux. Quelques gouttes au petit matin avant le lever du jour. Le petit déjeuner, le démontage et pliage des différents éléments du campement, le chargement des coffres étanches des kayaks se font sous un ciel « bâché » menaçant. Nous laissons la petite île sur notre gauche et gagnons la rive droite, bientôt le petit port de Neuvic et nous nous amusons à zigzaguer entre les obstacles afin de rendre ce parcours moins monotone.

Chaque recoin est visité

Chaque anse est inspectée et bientôt se montrent les interdictions d’approche du barrage, grosses bouées, panneaux significatifs ressemblant à des sens interdits. Nous faisons une pause sur une petite plage de sable et je propose de gagner la structure bétonnée afin de voir la vallée étroite de la Triouzoune en contrebas. Abandonnant les bateaux sur la grève, nous cheminons à travers la forêt, une fine pluie irrégulière nous accompagne depuis un petit moment.

Retour humide vers les bateaux


Quelques ouvriers sont à l’œuvre sur la base du déversoir, l’évacuation de l’eau se faisant par une grosse buse provisoire en plastique noir. L’originalité de cet ouvrage réside dans le fait que la centrale électrique qui produit 56 000 000 KW est située à la sortie d’une conduite forcée souterraine de plusieurs kilomètres installée sur le barrage de l’Aigle sur la Dordogne.
De nouveau sur l’eau, nous naviguons jusqu’à la plage du Maury où nous étions passés en juillet 2021 lors du séjour n°16 à Vélorando « Du Sancy à l’océan en suivant la Dordogne ». Nous profitons de la protection du toit du poste de secours pour pique-niquer. Le temps est gris et la température fraîche n’incite pas à la baignade. La pression atmosphérique est en baisse au vue du vol des hirondelles rustiques rasant l’eau à la recherche d’insectes. Le prochain objectif est la réserve piscicole interdite à la navigation située au Nord-Est du site. Il faudra abandonner les embarcations pour voir cette étendue où quelques oiseaux semblent profiter du garde manger. Pour finir cette seconde journée, nous remontons une nouvelle fois la Triouzoune qui prend sa source sur le Plateau des Millevaches, bien abrités du vent. Nous finissons ce joli parcours par un orage de grêle aussi violent que court. Nous abordons au point de départ sous un ciel redevenu clément. Petit nettoyage, déchargement des kayaks et c’est le retour sur Clermont.

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