Animateur : Thierry
Nombre de participants : 11 animateur compris (7 F, 4 H)
Météo : Soleil
Distance : 24,8 km (GPS)
Dénivelée : 1043 m
Durée
: 7 h 45 pauses comprises
Classement Atlas : Moyenne (reclassée car ascension Mont Chamaroux non prévue initialement))
Kilométrage auto :  160 km pour 2 véhicules de Clermont-Fd
Préparation et rédaction :  2 h 00
 
Itinéraire : ​Le Saillant – Montagne des Hudes – Montagne de Courbières – Courbières – Pradiers – Les Pousadoux – les Reilles – buron de Paillasère Bas – col de Chamaroux – Mont Chamaroux – Le Saillant

Première rando de la saison dans le Cézallier (si on ne compte pas les randos hivernales de Michel). Saison propice car même si j’aime les vaches et les Salers en particulier, circuler à travers les estives du Cézallier est beaucoup plus simple sans la présence des bêtes. Pas de clôtures non plus à franchir et pour cause… Un grand terrain de jeu nous était donc proposé ce dimanche, arrosé d’un soleil généreux que le samedi ne nous avait pas laissé espérer. Nous partons du Saillant, petit hameau célèbre pour sa cascade d’origine volcanique que nous voyons de haut à l’aller. L’objectif est de gagner plus au sud Pradiers avant la pause méridienne. A cette fin nous profitons de la « disponibilité » des estives pour abandonner rapidement le chemin d’exploitation et taper pleine pente la Montagne des Hudes. 230 m de dénivelée pour nous échauffer donc. En nous retournant, on aperçoit au nord le Sancy bien enneigé.

Au sommet, le vent a vite fait de nous refroidir. Juste le temps de faire un peu d’orientation avec l’exercice carte-terrain et terrain-carte en prenant comme repère visuel le signal du Luguet à notre est /nord- est. Exercice à renouveler car les automatismes ne sont pas forcément encore là . De notre point haut nous devinons bien le cheminement jusqu’à Courbières – on ne voit pas Pradier caché par le petit plateau qui domine Courbières. On bénéficie également d’un beau point de vue sur tout le massif du Cantal lui aussi bien enneigé.

Petite occasion de faire de la lecture de paysage en nommant puys et vallées visibles. Cette vue à 360° sur les estives nous confirme bien la statistique qui nous dit que 80% du territoire agricole auvergnat est consacré à l’élevage.
Un autre exercice sympa consiste à nommer tous les burons que nous voyons à l’est, à l’ouest et au sud, au-dessus de nous ou plus bas. Pas toujours simple. Nous sommes sur le château d’eau du secteur avec de nombreuses sources. Bien que marchant dans les estives, nous constatons que le terrain n’est pas aussi humide que prévu y compris quand nous traversons les zones humides dans le bas de la Montagne. Signe de la relative sécheresse qui commence à s’installer ? Nous rejoignons au PC 1187 le petit chemin d’exploitation qui nous mène à Courbières. Sur notre ouest, on admire le bois de Lorette, jolie et rare hêtraie du secteur. De Courbières, un beau chemin en balcon au-dessus du ruisseau éponyme nous amène à Pradiers comme prévu pour la pause pique-nique.

C’est un village aux maisons traditionnelles très bien restaurées. L’ensemble homogène en fait un village très coquet. Nous mangeons sur l’esplanade de l’église à la façade et aux joints refaits de peu… Pour conclure cette halte, je dégote un petit café-restaurant en contre-bas qui une fois n’est pas coutume dans nos randos nous permet d’avaler un petit café réconfortant. Parvenus au point le plus au sud de la boucle, il nous faut remonter au nord et nous confronter au vent du nord qui se renforcera un peu dans l’après-midi. A la différence de la matinée principalement en hors-piste, l’après midi nous fait remonter par un chemin d’exploitation un peu monotone.

Nous longeons à l’ouest la montagne de Pradiers jusqu’aux Reilles. Là, nous abandonnons le chemin pour viser la pointe nord d’une grande sapinière. Ce petit hors-piste nous fait monter rapidement de 150 m. Je me rappelle avoir bivouaqué non loin de là, à l’occasion d’une traversée hivernale du Cézallier. Nous rejoignons rapidement encore un peu plus haut le sentier des Vaches Rouges qui nous conduit au grand buron de Paillasère Bas.

Nous l’abandonnons peu après pour gagner le col de Chamaroux à 1291 m. Le beau dôme s’élève 180 m au-dessus de nous mais il semble bien lointain. Finalement les meilleurs d’entre-nous l’atteindront en seulement 20 minutes.


Un peu plus pour les derniers . Au pied du Mont, on trouve quelques timides jonquilles car la poussée commence à peine : on a bien senti dans la journée que le Cézallier sort à peine de son hiver. Le Saillant est vite rejoint en ligne quasi droite repérée lorsque j’étais au sommet. Nous sommes arrivés, encore tout étonnés d’avoir pu bénéficier d’une telle journée de soleil, de grand air et de somptueux paysages.
Merci à Laurent pour ses belles photos.


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