Animatrice : Mady
Nombre de participants : 19 animatrice comprise (10F, 9H)
Météo : ciel couvert avec de belles éclaircies
Distance : 24 km
Dénivelé : 480 m
Durée : 6 h 45
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 124 km pour 2 voitures de Clermont Fd, 180 km pour 2 voitures du Crest, 2 voitures sur place (46 km+ 53 km ) soit au total 403 km.
Préparation et rédaction : 3 h 00

ITINÉRAIRE : Pontgibaud, GR 441 dans la Cheire de Pontgibaud, Cheire de Tournebise, Tournebise, St Pierre le Chastel, Bonnabaud, Epoux, Grand Chambois, Pierre Signée, PC 771 et 770 sur D62, PC 728, Château Dauphin.

Cette randonnée prévue en grande partie dans les cheires doit nous faire passer à des points caractéristiques et je l’espère trouver aussi les fameux « trous ou creux de glace », phénomène naturel extraordinaire où la glace peut se former même en été grâce à un choc thermique dû à la différence de température importante entre l’intérieur et l’extérieur.
Le départ du centre de Pontgibaud permet d’être rapidement dans la cheire éponyme. Le cheminement sur les petits sentiers bordés de part et d’autre de morceaux de lave bien moussus est très agréable. Dans cet amas, un trou attire notre attention mais ne révèle pas la fraîcheur attendue, pas de glace.
Nous poursuivons jusqu’à atteindre dans la cheire de Tournebise le camp des Chazaloux, vestiges d’une installation humaine ancienne où selon plusieurs écrits de nombreux objets dont entre autres faucilles, flèches en bronze, clés, poterie, monnaie du Moyen Âge ont été découverts. Mais autre fait particulier c’est que plusieurs milliers d’années plus tard pendant la seconde guerre mondiale un autre camp, le camp du maquis des cheires a été établi au même endroit servant de relais à de jeunes résistants avant qu’ils soient dirigés vers le Cantal.

A Tournebise après avoir passé le château un autochtone nous explique que le chemin qui doit nous amener sur la D578 est très embroussaillé et qu’un arbre barre le passage. Il faudrait repasser par les Cheires !!. Cette éventualité n’étant pas envisageable, nous l’empruntons quand même. Pour des Atlassiens, les quelques ronces qui ont poussé et le petit tronc à terre sont une formalité et nous arrivons sans difficulté à la D 578. Au loin on aperçoit la butte de St Pierre le Chastel et à son pied le marais du Paloux que nous allons traverser à l’aide d’un passage sur pilotis.


La marais du Paloux


Cet espace naturel sensible au rôle écologique majeur, possède une mosaïque d’habitats liés aux zones humides ce qui en fait un endroit privilégié pour la reproduction d’oiseaux d’eau et le passage d’oiseaux migrateurs.
A l’inverse, la butte de St Pierre le Chastel qui se caractérise par la présence de landes à genêts à balai et de pelouses sèches accueille une flore et une faune très différentes.

Sur la butte de Saint Pierre…

Du haut de la butte nous profitons d’un panorama exceptionnel sur les Dômes et la vallée de la Sioule.

La vallée de la Sioule depuis la butte de St Pierre…

En repartant en direction de Bonnabaud, on devine sous les nuages, le Sancy et quelques minuscules plaques de neige.
A partir de la D 579, un peu de hors piste nous permet d’atteindre le chemin qui monte à Bonnabaud, évitant ainsi la route jusqu’à la gare des Rosiers sur Sioule. On longe les murs du château avant d’aller le voir de plus près à travers la grille du portail. Il est temps de penser au pique nique et pas besoin de chercher le lieu adéquat bien longtemps. Merci à Isabelle qui nous permet par l’intermédiaire d’Yves d’utiliser le jardin et la terrasse de la maison de son papa. On retrouve le GR 441 que l’on suit jusqu’à l’entrée de Mazayes Basse. Puis changement de direction pour monter jusqu’à Epoux. De là jusqu’au Grand Chambois, de larges chemins bien dégagés un peu ennuyeux, heureusement compensés par la magnifique vue sur la Chaîne des Puys ; le Puy de Dôme, le Côme, Le Grand Suchet, Le Puy Chopine, le Louchadière et bien d’autres s’offrent sans vergogne à nos regards. Un panorama que les habitants des lieux peuvent apprécier chaque jour. Avec la cheire du puy de Côme on retrouve la forêt et des petits chemins jusqu’à la Pierre Signée. De nombreuses interrogations sur les gravures ; croix, calices, flèches ? Pas de réponses officielles.

La Pierre Signée…

A nouveau une large piste nous amène à la D 62 que l’on suit sur 200 m pour retrouver une sente plus conforme à ce que l’on connaît des cheires.(cheires de Côme) Tellement conforme que l’on perd sa trace ! Après avoir un peu jardiner comme dirait quelqu’un que je connais bien, il faut se résoudre à utiliser la boussole et en un rien de temps le sentier est retrouvé.
Peu après, Yves sent un courant d’air frais ! Toujours réactive, Lucette s’approche du trou d’’où vient l’air et nous montre fièrement sa trouvaille, de la glace ! Il y a même un vrai glaçon (stalactite, stalagmite qui se rejoignent ). Enfin la réputation de la Cheire est sauve, les trous à glace existent bien ! Une belle découverte pour beaucoup.

Trou à glace

A l’entrée de Pontgibaud un chemin nous amène à l’arrière de Château Dauphin. A l’époque médiévale, Pontgibaud était une place forte des Dauphins d’Auvergne qui firent construire le château. Les grilles étant ouvertes, on traverse le parc, passons devant le musée de la mine d’argent qui fut la plus importante de France au 19ème siècle et ressortons face à la porte de l’ancienne enceinte de la ville datant du XVème siècle.

Le parking est proche. Un dernier moment de partage et de convivialité et c’est le moment du retour. A bientôt pour de nouvelles découvertes…Merci à Pascal, Patrick et Didier pour les photos…

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