Du samedi 04 au lundi 06 février 2023
Animateur : Michel J.
Nombre de participants : 7 (3F, 4H).
Météo: temps couvert avec une visibilité limitée par moment. Vent sensible de Nord-Est pendant les trois jours, tempétueux dans la nuit de dimanche à lundi. Chute de neige (3 cm) dans la nuit de dimanche. Températures proches de 0°C le samedi avec un refroidissement allant crescendo sur le reste des trois jours.
Classement : facile
Transport : Renault Kangoo avec remorque routière et Peugeot 206.
Kilométrage routier : 241km (aller et retour)
Temps de préparation du matériel et rédaction des divers documents : 10 heures
Cartographie utilisée : cartes Ign, série bleue au 1/25000 n°2533 Ouest, Top 25 n°2534 OT et 2432 ET.
Matériel mis à disposition par l’association: une tente de marque Ferrino, modèle Maverick, quatre sursacs en goretex, quatre couvertures de survie Space Blanket orange, trois pulkas, trois pelles à neige, 10 pieux en alu, une remorque routière.

Faune et indices rencontrés : un renard en déplacement en direction du Jansenet (lundi). Trois chevreuils sous le Cocudoux Nombreuses traces d’animaux, couchettes et crottes (moquette) de chevreuil, traces de renard, crottes de lièvre. Empreintes d’écureuil en montant le Montcineyre.

Mot de l’animateur.
Ce deuxième raid devait se faire sur les hauteurs du Cantal mais l’incertitude de la météo et l’annonce d’un vent violent m’a fait changer de zone géographique. Ainsi nous sommes repartis explorer un vaste territoire peu couru entre Nord du Cézallier et Sud du Sancy. Cette nouvelle proposition a été bien perçue et acceptée par les inscrits. Un fois au bivouac, j’ai suggéré à chacun de prendre à tout de rôle la tête du groupe avec des points caractéristiques à trouver. Armés de la carte du secteur et d’une boussole, chacun a joué le jeu avec sérieux et a trouvé l’exercice plaisant et instructif. Le manque de visibilité et de repère visuel le samedi a montré qu’avec application on pouvait parvenir au but recherché. Pour certains ce raid était une première avec Atlas et pour d’autre une première tout court ! Une bonne ambiance a régné tout au long de ces trois jours et je remercie les différents photographes pour leur apport.

Quelques chiffres : données fournies par une montre Garmin (kilométrage) et un planificateur d’itinéraire (dénivelées).
J1. Dénivelées positive 480 m, négative : 380 m, kilométrage : 11
J2. Dénivelées positive 460 m, négative : 460 m, kilométrage : 13
J3. Dénivelées positive 460 m, négative : 460 m, kilométrage : 12

Départ de l’itinéraire à proximité du lieu-dit l’Escarot, orientation Sud pour gagner la forêt de la Banny, contournement par l’Ouest puis le Sud du Cocudoux où nous surprenons trois chevreuils qui débouchaient de la lisière du bois.

Après environ 7 kilomètres, nous installons le bivouac au Nord-Est du lac de Chambedaze en sous bois, l’endroit volontairement non précisé. Le reste de la journée est consacré à gagner les points hauts de la Montagne de Chambedaze (alt.1216m) et du Puy de la Vaisse (alt.1359m) dans une neige croûtée par endroit et froide, peu transformée autrement. Retour au bivouac en empruntant une piste puis une forêt d’épicéa.
La longue nuit en bivouac où la température est restée clémente s’est passée tranquillement accompagnée par le bruit des chutes des derniers blocs de neige transformée perchés sur les branches des arbres.
Aujourd’hui l’itinéraire va nous amener au Sud de la forêt de la Banny que nous allons remonter vers le Nord utilisant au mieux le relief et les différents coupe-feu jusqu’à la hauteur du Cocudoux que l’on monte par l’Ouest (alt. 1342m). Le point suivant côté 1333 (Jansenet) est atteint avec une visibilité réduite puis la petite cuvette à l’altitude de 1322m passée nous gagnons la Plaine du Montcineyre et le bord de lac.


Bien pris par la glace, nous le contournons par le Nord, l’Est et le Sud tantôt en suivant la berge tantôt sur le lac même. La dernière étape est la grimpette du Puy Ferrand à 1303m avant le retour par la forêt au bivouac. Au cours de la journée, la température s’est peu à peu abaissée donnant une sensation de froid avec l’humidité ambiante. Petit réconfort en fin d’après-midi, un super coucher de soleil inattendu.
Le vent s’est rapidement levé en soirée et est devenu tempétueux pendant la nuit provoquant chez les participants un sommeil haché. Au réveil, une fine couche de neige (3 cm environ) recouvre les tentes.


Après un petit déjeuner copieux, il est temps de se mettre en route. Le matériel a été rangé dans les pulkas qui resteront sur place. Les sacs à dos, légèrement chargés, de jolis points sont à trouver, un premier côté 1306 puis une zone humide à 1270m d’altitude. Une courte traversée en partie boisée, en partie à découvert nous positionne au pied du Montcineyre. La montée est raide pour gagner la lèvre d’un des cratères puis le sommet est atteint par une pente plus douce dans un paysage et une neige à peine froissée.

Les belles formes du Montcineyre

Nous sortons peu à peu des bois plein Sud, quelques bosquets de hêtres pour gagner une jolie dépression à 1204m transformée artificiellement en mare pour abreuver le bétail à la période chaude. Maintenant nous naviguons plein Ouest jusqu’à la lisière de la forêt puis en contournant les différents points hauts de la pessière par le Sud, nous regagnons le lieu du bivouac où nous attendent les pulkas. Harnais en place, les uns derrière les autres, les femmes et les hommes qui ne tractent pas devant pour ouvrir la voie ou aider au passage des clôture, nous reprenons en passant sous le Puy Ferrand la direction des voitures. Voilà cette courte aventure est finie !





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