Animateur Michel J.
Nombre de participants : 11 animateur compris (5F, 6H)
Météo : couvert avec un plafond assez haut. Quelques flocons en matinée
Enneigement : bonne épaisseur (35 à 40 cm) avec une neige froide légère
Distance : 12,930 km (montre GPS)
Dénivelé : 512 m (montre GPS)
Durée : 5 h 59 (pauses comprises)
Classement Atlas : facile
Kilométrage auto : 2 voitures de Clermont Fd (80 km) et 1 voiture du Crest ( 60 km) soit 140 km en co-voiturage.
Matériel mis à disposition : 3 paires de raquettes, 1 paire de bâtons
Préparation et rédaction : 3 h 00

Observations : des indices d’animaux découverts sous forme d’excréments et de lieux de couchage : moquettes et plusieurs couchettes de chevreuil.

ITINÉRAIRE : Col de la Moréno, Puy de Montchié, Puy Salomon, Puy des Grosmanaux, Puy Besace, Suquet des Bergers, Parc d’Allagnat, retour au col.

Une jolie épaisseur de neige froide et poudreuse dans les endroits à l’abri des rayons du soleil nous accompagnera tout au long de la journée. Le départ se fait en suivant un large chemin d’exploitation qui dès le premier carrefour se rétrécit puis l’idée vient à l’animateur de quitter les pénétrantes créées par l’homme pour passer dans l’inconnu d’une progression en hors piste. Parfois cela passe facilement, parfois la végétation s’oppose à notre passage. Après avoir gagné la partie sommitale du Puy de Montchié, nous suivons une ligne imaginaire entre une plantation de feuillus et une zone en régénération largement encombrée qui s’achève par un petit col côté 1102m.

Sur le Montchié…

La partie Est du Puy de Salomon nous accueille, personne n’est encore passé. Dès que la pente et l’espacement entre les arbres le permettent, nous plongeons Nord Est à la rencontre de la pessière qui abrite le nouveau tracé du GR4. Le Puy des Grosmanaux est contourné par l’Est puis le Nord. Nous cherchons par une forte pente où la technique du toboggan pour certains prend tout son sens, à atteindre le bord du cratère du Kilian de type Péléen dont le dôme a éclaté il y a 8500 ans suite à de violentes explosions verticales.

Vers le Salomon
Belles conditions hivernales…

Reste en cette fin de matinée avant de prendre le pique-nique tiré du sac à dos à gravir dans une neige de cinéma la dernière difficulté de la journée, le Puy de Besace (alt.1112m). La pause est la bienvenue et quelques timides rayons de soleil passent à travers les branchages. Tout au long de la journée, j’explique les points où je souhaite passer et les différentes techniques de navigation que j’utilise.
L’orientation est pleine Ouest maintenant, nous coupons plusieurs chemins et progressons en jouant avec la végétation qui parfois est plus dense notamment dans les jeunes plantations, contournant, cherchant l’éclaircie…Le point suivant est atteint rapidement le Suquet du berger, la signification de ce point côté formant une butte à la forme régulière reste un mystère ! Il est temps de changer de cap et de prendre plein Sud. Bientôt les pâtures en bordure du bois Saradier et la D52 que l’on traverse pour pénétrer dans le Parc d’Allagnat. Le mur Sud franchi, nous nous heurtons au contrefort du Puy de Barme. La ligne à haute tension grossièrement orientée Nord Est, belle main courante dans le mauvais temps, nous ramène progressivement vers le col du départ. Quelques douceurs atténueront le moment de se quitter….


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